Le président de la Communauté d’agglomération Marne et Chantereine a annoncé répondre favorablement à la demande de Placoplatre de faire des sondages géologiques sur la parcelle du fort de Vaujours appartenant à la CAMC, soit 16 ha, un tiers du site (lire notre précédente édition). Xavier Vanderbise, maire de Courtry, conseiller départemental et vice-président de la CAMC, exprime sa désapprobation dans un communiqué. «Je regrette évidemment l’état de cette parcelle achetée dans la précipitation et sans aucune prudence par la majorité précédente de la CAMC pour plus de 1,5 million d’euros. Elle constitue aujourd’hui un élément de patrimoine sans aucune valeur, pollué et inexploitable». Et d’estimer inconcevable de permettre à Placo d’effectuer une quelconque activité sur cette parcelle. « Je déplore les positions de cette entreprise qui n’a toujours pas présenté de garanties établissant l’absence de danger dans les travaux de démolition opérés sur la parcelle lui appartenant. S’il est incontestable que le site doit faire l’objet d’une dépollution, l’opacité et le manque de considération totale de Placoplatre pour la sécurité des Courtrysiens et des ouvriers présents sur le chantier ne permettent pas, pour le moment, de lui accorder une quelconque confiance». Jugeant que la position de Jean-Pierre Noyelles va à l’encontre de ses recommandations, entérinées dans une motion votée par son conseil municipal en février, le maire prévient qu’il ne «participera pas aux votes qui iront dans le sens de cette décision».S. Moroy
Importée dans des végétaux venus de Chine vers 2008, la pyrale du buis n’a pas de prédateur en Europe. Or le phénomène s’étend progressivement, après avoir ravagé, en mars, les superbes allées de buis du château de Vaux-le-Vicomte.
Le cycle chenille-cocon-papillon-œuf se produit trois fois par an, entre le printemps et l’automne. Les débuts de l’infestation sont discrets et l’on s’aperçoit des dégâts quand il est déjà trop tard. « Après l’éclosion des œufs, les chenilles, vertes à points noirs, sont insatiables et mangent les feuilles du buis. Elles sont difficiles à repérer car elles se confondent avec le feuillage. Elles laissent derrière elles des traces ressemblant à des toiles d’araignée, ce qui est trompeur. Il faut tout de même traiter car le buis n’est pas mort et on peut espérer que les bourgeons de réserve sortiront, permettant ainsi à l’arbuste de redémarrer » explique Baptiste Godefroy, un habitant de Montjay-la-Tour. Si les buis ne sont pas trop nombreux, on peut enlever les chenilles à la main (elles ne sont pas urticantes) ou secouer l’arbuste afin de les faire tomber dans un sac disposé à terre. Mais pour essayer de venir à bout du ravageur, Baptiste a dû pulvériser 50 litres de BT (Bacille de Thuringe), un produit biologique disponible dans les jardineries qui paralyse la chenille, et recommencer obligatoirement le traitement 7 jours après, toujours par temps sec. Alerter le voisinage Si vous résidez dans une zone sensible, il est indispensable d’inspecter vos arbustes pour détecter une éventuelle infestation le plus tôt possible. Vous pouvez compléter cette surveillance en plaçant, avant la première ponte du début du printemps, un piège à phéromone, très efficace, qui capturera uniquement les papillons mâles, ralentissant ainsi nettement la reproduction. De même, vous pouvez utiliser un filet anti-insectes pour protéger vos buis non encore contaminés. En période de beau temps, on peut passer les buis au jet d’eau. L’opération endommage les chenilles, les œufs et les nymphes, limitant ainsi le recours aux pesticides. Si l’une de vos plantations est touchée, ou en cas de capture d’un papillon dans un piège, il est important d’en informer le voisinage car des actions collectives de surveillance et de traitement s’imposent pour empêcher la prolifération de la pyrale du buis. S. Moroy
Ose (Organe de sauvetage écologique) tire la sonnette d’alarme sur les décharges dans le Nord Seine-et-Marne. Selon Edouard Feinstein, son président-fondateur, la situation empire tandis que les aides diminuent.
Où en êtes-vous de vos opérations de nettoyage dans le Nord 77 ? On poursuit, mais nous ne sommes plus soutenus. Cette année, et pour la première fois, la subvention du Conseil départemental est égale à 0 (1500 euros en 2014), tout comme celle de la DRIEE qui était de 2000 euros l’an dernier (Ndlr : Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France). Du jamais vu. Nous aurions, compte tenu de la baisse drastique des subventions de l’État, admis que ces subventions diminuent... mais de là à ce quelle qu’elles disparaissent ! Qui va nettoyer les bords de Marne maintenant ? Ils ressemblent de plus en plus à des décharges sans fin. Les subventions, au prorata des institutions qui demeurent à nos côtés, comme Voies navigables de France, Port autonome de Paris, la Région Ile-de-France, Marne et Gondoire, ne suffiront pas. Ose va devoir se tourner vers le privé, comme l’association Vacances-propres ou encore Disney et Balao.
Quelle est la situation à Saint-Thibault, plus grande décharge d’Ile-de-France, avec ses 40 hectares de déchets de toutes sortes ?
Une aire d’accueil pour les gens du voyage a été édifiée à côté. Il y a eu un semblant d’aménagement, mais les déchets continuent de s’amonceler tout autour. Épamarne a stocké tous les déchets des plateaux en une véritable montagne de détritus, mais les décharges se trouvant le long de la Marne n’ont pas bougé. Les grillages n’empêcheront pas les Roms de s’installer, comme en 2014, mais, en revanche, nous empêcheront d’intervenir sur les berges pour les nettoyer.
Poursuivrez-vous tout de même le nettoyage sur ce site ?
Oui, mais selon nos moyens car notre motivation reste intacte. Certes, nous continuerons à ramasser les déchets, mais ils risquent, une fois triés, de rester en bordure des routes. Il faut que les collectivités prennent la mesure du drame écologique qui se joue et il faut faire passer le message auprès des citoyens. On est tous contents d’avoir des berges et des espaces verts propres, surtout l’été au moment des balades, mais il n’y a plus personne quand il s’agit de donner un coup de main pour les nettoyer. Facile de rejeter la responsabilité sur les collectivités. Il ne faut pas oublier que nous faisons partie de ces collectivités, que c’est aussi à nous de réagir !
Quand et où votre prochaine intervention ? Nous surveillons les sites les plus sensibles, ceux notamment où l’eau est présente car une rivière polluée est un vecteur important de contamination. De plus, un camp de Roms peut toujours s’installer rapidement sur un site jugé sensible. Dès lors, il faut entrer en contact avec eux, expliquer notre démarche, les sensibiliser à la nécessité d’avoir une hygiène de vie ; tout cela avant de revenir avec des bénévoles pour les aider à nettoyer leur camp. Ose compte organiser une opération de nettoyage, à tout moment et à ses frais, sur Saint-Thibault ou encore sur Mareuil-les-Meaux ou Esbly, sites également très touchés. Propos recueillis par S. Moroy
C'est à l'occasion des 14e Journées de la rose sur le thème "saveurs de roses" que l'association Villevaudé...demain a proposé une visite l'abbaye royale de Chaalis, dans le département de l'Oise, à 25 minutes de Villevaudé. Accompagné d'un soleil éclatant, le petit groupe que nous étions a savouré chaque instant d'une après midi riche en couleurs, en parfums, en histoire...
L'ancienne abbaye Cistercienne de Chaalis, située au centre de la forêt d'Ermenonville, fondée en 1136 par Louis VI le gros a été classée au titre des monuments historiques le 9 septembre 1965
La chapelle Sainte Marie
La chapelle Sainte Marie, un décor italien de la Première École de Fontainebleau, chef-d’œuvre du patrimoine
Primatice, un artiste italien de la Renaissance, arrivé en 1532 à la cour de François Ie, (qui participa pendant 40 ans à la décoration du château de Fontainebleau) est engagé par le cardinal Hyppolyte d'Este pour peindre les fresques de la chapelle. (rénovée en 2006)
Sur les voûtes de la nef et du rond-point du choeur, figurent les saints Grégoire, Augustin, Mathias, Barthélémy, Jude, Thomas, jérôme, Ambroise, Matthieu, Luc, Philippe, Simon, jacques le Majeur, Jacques le Mineur, Marc, jean l'Evangéliste, André, Pierre
Oeuvre de Primatice
Le musée Jacquemart-André
La dernière propriétaire, Nélie Jacquemart-André, enterrée dans la chapelle, lèguera le domaine et ses œuvres d'art à l'Institut de France.
Dans le bâtiment devenu château sont rassemblées les collections de Nélie Jacquemart-André, Giotto, largillière Vanloo... On peut aussi voir les collections à la mémoire de Jean-Jacques Rousseau, cédées en 1923 par Fernand Girardin à l'Institut de France: Rousseau ayant été accueilli au château d'Ermenonville par le marquis René de Girardin, Chaalis possédait déjà la "cabane de Jean-Jacques"...
La roseraie et le jardin aromatique
La roseraie, créée par le cardinal d'Este au 16e siècle, redessinée en 1998, est mise à l'honneur chaque année en juin lors des journées de la Rose. Toute l'année les ateliers de parfums créés avec la Fondation Yves Rocher sont proposés
Toute l'année sont proposés des ateliers de parfums créés avec la Fondation Yves Rocher
La municipalité a inauguré, samedi 6 juin, le parc de la Roseraie, entièrement réhabilité. Ce nouvel havre de biodiversité, au cœur du village, est désormais ouvert au public.
D’une superficie de 6229 m², le parc est passé de main en main durant les XIX et XXe siècle avant d’être acquis par la mairie en 1981. Son dernier propriétaire était Roger Wybot, connu pour son action lors de la dernière guerre, fondateur et dirigeant de la Direction de la surveillance du territoire jusqu’en 1958. « Après quelques travaux de taille et d’élagage, aucune fonction n’avait été trouvée à ce parc. Deux associations (la DDO et Villevaudé...demain) ont décidé de lui consacrer, chaque année, une journée de nettoyage. Ce parc authentique, composé de haies de buis pour délimiter les allées, d’un bassin central, d’une butte artificielle, de plusieurs essences d’arbres rares, et surtout d’une tonnelle remplie de roses, méritait une remise en état urgente » a reconnu le maire, Pascal Pian, devant une centaine de visiteurs. Le réaménagement, d’un coût de 80 000 euros TTC, intègre une accessibilité aux personnes à mobilité réduite. « Pour restaurer ce poumon vert, il a fallu trouver un architecte paysagiste et Angélina Wagon a été sélectionnée. 415 mètres linéaires de chemins drainants, 755 m² de pelouses fleuries, 844 plantes aquatiques entourant cette pièce d’eau, à la fois mare écologique et miroir, 450 rosiers, des bancs, un kiosque, font de ce parc un lieu de promenade et un réservoir de biodiversité. Nichoirs, mangeoires, hôtels à insectes, gîtes à hérisson et abri à écureuil, complètent les installations » poursuit le maire, entre les croassements de grenouilles peuplant la mare de 200 m², totalement curée.
Sous la tonnelle de roses, de gauche à droite : Sylvie Fassier, maire du Pin, Xavier Vanderbise, maire de Courtry et conseiller départemental, Yves Albarello, député-maire de Claye, Pascal Pian, maire de Villevaudé, Claudine Thomas, conseillère régionale.
«Après une telle réussite, je vous encourage à vous inscrire au concours national des villes et villages fleuris pour l’obtention de la première fleur» a déclaré Yves Albarello, député-maire de Claye-Souilly, dont la ville brigue cette année une fleur d’or.
Une bourse aux fleurs
Pour célébrer l’évènement, l’association Villevaudé…demain avait organisé, en partenariat avec la commune, sa deuxième bourse aux plantes. Sur les étals décorés de lampions et de guirlandes, des bégonias, géraniums, bulbes de dahlia, œillets d’Inde, mais aussi des pervenches, capucines, de la menthe, du pourpier…
Léanne, 6 ans, s'applique pour peindre son nichoir
Les bénévoles de l’association animaient également un atelier de peinture de nichoirs qui a rencontré un vif succès auprès des enfants. Des panneaux retraçaient le bilan de ses actions depuis sa création, en octobre 2004 : réduction des déchets, information sur les pesticides, opérations de nettoyage sur la commune et, dernière en date, pétition contre le projet de Placoplatre d’exploiter le gypse à ciel ouvert sur le bois Gratuel. « Samedi 20 juin, nous appelons à manifester contre les destructions du fort de Vaujours et du bois Gratuel. Le rendez-vous est fixé à 14 h, route de Courtry, à Vaujours, au niveau du rond-point d’accès à la N3 » a confié Marie-Françoise Pian, vice-présidente de Villevaudé… demain. S. Moroy
Placoplatre a déposé en préfecture un projet d’exploitation du gypse à ciel ouvert sur le bois Gratuel. Une enquête publique aura lieu en mairie du 22 mai au 22 juin. Le collectif Sauvons la Dhuis, qui regroupe 8 associations écologistes du 77 et 93, lance une pétition sur le site change.org.
« Nous demandons au préfet de Seine-et-Marne d’interdire la destruction du bois. Ce site, à l’angle de la D34 et D105 menant à Villeparisis, est un milieu naturel riche, situé près du fort de Vaujours et traversé par l’aqueduc de la Dhuis. Il fait partie intégrante du corridor écologique reliant la Seine-Saint-Denis à la Seine-et-Marne» explique Marie-Françoise Pian, porte-parole du collectif. Le projet prévoit de raser les 22 hectares du bois et de construire un pont sur la RD105. Le maire de Villevaudé avait pris, fin janvier, un arrêté contre toute exploitation de gypse à ciel ouvert sur sa commune. Il préconisait une exploitation en cavage et déplorait le silence du carrier sur le sujet. Même respect pour tous « C’est par une exploitation souterraine, plus respectueuse de l’environnement et parfaitement maîtrisée par Placo, que le bois de Bernouille (Coubron), la réserve de Chelles (Coubron-Vaujours), la forêt de Montmorency (95) et la butte de Cormeilles-en-Parisis (95) ont pu être sauvés de la destruction » poursuit Marie-Françoise Pian. Et d’ajouter « nous exigeons que les milieux naturels de l’Est francilien soient traités avec le même respect que ceux de l’Ouest, que la qualité de vie des riverains et des promeneurs sur la Dhuis ne soit pas affectée par les pollutions d’une exploitation à ciel ouvert. Il ne peut y avoir de discrimination d’un côté à l’autre de l’Ile-de-France. » S. Moroy
Signez la pétition contre la carrière à ciel ouvert
Réponse de Placoplatre La carrière du Bois Gratuel succédera à celle de Bois le Comte, qui s’achève d’ici 4 ans, pour alimenter après 2019 la chaîne plaque du site de Vaujours. Celui-ci est la plus grosse usine de transformation de gypse au monde. Le projet tient compte des nombreux échanges avec les collectivités et associations locales. Il est le seul à optimiser la ressource gypsifère car la fabrication des différents produits nécessite les 3 masses de gypse, récupérables uniquement à ciel ouvert, contre une partie seulement de la première masse en cavage. Le Schéma directeur d’Ile-de-France classe le gypse en ressource d’intérêt national et européen vu sa rareté et sa qualité en Ile-de-France. Il est stratégique pour de nombreuses filières industrielles (ciment, céramique, agro-alimentaire, agricole) et l’habitat durable (protection incendie, isolation phonique et thermique). Le projet s’inscrit pleinement dans les objectifs de l’arrêté préfectoral de 2007 qualifiant l’exploitation en Projet d’intérêt général. Enfin, il sécurise tous les anciens cavages exploités à la fin du XIXe siècle dans le secteur nord de Bois Gratuel et susceptibles de s’effondrer. Ajoutons que la quasi-totalité des carrières en France sont à ciel ouvert. A terme, ouvert au public Propriété privée, le bois ne fait l’objet d’aucun classement ou protection particulière. En vue d’une ouverture au public, et en cohérence avec les autres sites de la butte de l’Aulnay, il sera remis en état avec des espèces nobles, plus de mares et de milieux ouverts pour favoriser la biodiversité. Des chemins de promenade, un reboisement de qualité sur une surface supérieure (1600 arbres, soit 1 hectare en plus) sont prévus. 20 ha sur Villeparisis seront cédés, ce qui portera à près de 100 ha d’espaces boisés de la Butte de l’Aulnay cédés à l’Agence des espaces verts. Le bureau d’études indépendant, qui a réalisé des études très poussées sur la biodiversité faune et flore, est celui qui a élaboré le Schéma régional de cohérence écologique en Ile-de-France pour l’État et le Conseil régional.
La semaine sans pesticides nous a donné l'occasion de nous retrouver sous les pommiers et les poiriers de la rue du Houx à Villevaudé, pour un cours de taille de formation des vergers, sous la houlette de Pascal Papelard," Croqueur de pommes "qui nous a donné les astuces et conseils pour réussir la taille et l'entretien de nos arbres fruitiers.
Tailler les fruitiers c'est assurer un meilleur rendement pour la récolte à venir et cela est bon pour la pérennité de l'arbre.
- désinfecter les outils, sécateurs et autres avec de l'alcool à 90 avant et après chaque utilisation pour éviter les maladies. Prenons soin de: -supprimer le bois mort -raccourcir les branches pour supprimer du bois ceci est valable pour les arbres en espaliers qui se coupent tous les ans, les pleins vents eux se taillent tous les cinq ans, il faut laisser les branches s'arquer naturellement avec leur poids . -raccourcir le rameau horizontal principal après un bourgeon à bois ou à fleur. -éliminer toutes les branches qui croisent le rameau. -réduire d'un tiers ou de deux tiers la longueur des branches verticales ,à savoir les branches du sommet de l'arbre ne donnent pas de fruits !!! -tailler vos arbres jusqu'au 30 mars. -pour dégrossir le chapelet de pommes qui vont naître, garder uniquement la pomme du milieu et éliminer les autres pour les poires garder celles de l'extérieur, ainsi les fruits seront plus gros et la branche ne cassera pas sous l'excédent. À noter que les petites branches ou petits rameaux ne nécessitent pas l'application de cicatrisant , car le cambium naturel de l'arbre permet une cicatrisation naturelle. Cependant, pour faire un pansement après la taille, ajouter deux cuillères à soupe de bouillie bordelaise dans un pot d'un demi-litre de peinture acrylique. -pour permettre l'évaporation il vaut mieux laisser l'herbe au pied de l'arbre. -pour vaincre le chancre (champignons) gratter avec une serpe et frotter avec de l'oseille. -passer de la bouillie bordelaise avant le gonflement des bourgeons, elle lutte contre la moisissure et les champignons, on peut l'appliquer en novembre et en mars. -contre l'attaque des pucerons, 3 cuillères de savon noir, 1 verre de lait, compléter à 5 litres d'eau dans le pulvérisateur. -pour fortifier les arbres au printemps et apporter du potassium déposer 1 gobelet de cendres au pied de l'arbre. -pour tuer la mousse apportée par la pollution ce qui rend le sol très acide scarifier puis déposer 50 grammes de Chaux au m2. -l'engrais doit être appliqué début février.
L’abeille, animal fascinant ? Assurément. Elle est le seul insecte capable de fabriquer sa nourriture. Véritable petite usine chimique, elle élabore différents aliments dont les vertus sont connues depuis l’Antiquité. Afin de mieux la connaître, l’association "Les amis de la nature" a organisé, samedi, un après-midi apicole à la salle Eugène-Isabey qui a réuni une trentaine de personnes.
Roger Roth
Deux apiculteurs montévrinois, Francis Gandon, ancien adjoint à l’environnement, et Roger Roth, ont animé l’exposition comprenant également vidéo et diaporama.
Ils étaient secondés par Jacques Dumand, président de la Luciole Vairoise, qui gère notamment le rucher pédagogique de la montagne de Chelles. « Il y a deux ans, j’ai commencé à avoir une ruche chez moi, puis deux. On s’est groupé avec une dizaine d’autres amateurs apiculteurs pour constituer M.A.I.A. (Mouvement apiculteurs individuels autonomes), un groupe informel libre qui n’est pas une association loi 1901. Chacun peut avoir une ruche chez lui du moment qu’il a un jardin et un espace de 10 mètres avec son voisin. La ruche doit être orientée Sud-est parce que c’est l’idéal pour les abeilles » explique Roger. Le petit groupe dispense volontiers ses conseils, proposant même de procurer un essaim gratuitement et de prêter le matériel indispensable à l’apiculture. La vie d’une abeille n’est pas de tout repos. Elle n’en connaît d’ailleurs jamais durant sa vie, qui dure 6 semaines, et au cous de laquelle elle effectuera 7 métiers différents au service exclusif de la ruche : nettoyeuse, nourrice, manutentionnaire, ventileuse, architecte, garde et butineuse. Pour produire 28 grammes de miel, une ouvrière peut rayonner jusqu’à 4 km autour de sa ruche. Indispensable à la vie Depuis 1995, 30 % des colonies d’abeilles meurent chaque année. « Selon Albert Einstein, si les abeilles disparaissaient, il ne resterait à l’homme que 4 ans à vivre » rappelle Francis Gandon. Sur les quelques 4000 plantes référencées, environ 600 sont butinées par les abeilles. Et si toutes les plantes à fleurs produisent du pollen, toutes ne donnent pas de nectar. Pour aider les butineuses et les attirer dans son jardin, il faut favoriser la biodiversité en cultivant des espèces mellifères, comme les arbres, arbustes, plantes de massifs ou espèces potagères.
Un truc pour les piqûres d’abeille A l’inverse de sa redoutable cousine carnivore, la guêpe, l’abeille ne pique l’homme que si elle se sent en danger, souvent ceux qui sont violents (en paroles ou en gestes). Ce faisant, elle perd la vie. Roger Roth explique qu’il faut d’abord retirer le dard en raclant avec un couteau, sans appuyer sur la poche à venin. Il conseille d’appliquer ensuite l’ampoule allumée d’une lampe de poche sur la zone atteinte. La chaleur dégagé coagulera le venin et évitera sa propagation dans la peau.
Les écologistes incitent les Roms à nettoyer leur camp qui jouxte la décharge
OSE (Organe de sauvetage écologique) a encore osé, dans la matinée du dimanche 8 février, une vaste opération de nettoyage de la décharge de St-Thibault. Un chantier titanesque car c’est probablement l’une des plus importantes décharges de France, avec ses 40 hectares et environ 1000 tonnes de déchets de toutes sortes. De plus, un camp rom s’est installé depuis août sous le pont de la francilienne. « Je n’en connais pas d’aussi grande. OSE intervient depuis plus de 10 ans pour la nettoyer. C’est une décharge industrielle et il ne faut pas tout mettre sur le dos des Roms. Nous sommes d’ailleurs intervenus deux fois auprès d’eux, fin 2014, pour les sensibiliser au respect de l’environnement et les aider à nettoyer leurs déchets» explique Édouard Feinstein, 46 ans, président-fondateur du mouvement.
Miai est venu spécialement d'Ivry-sur-Seine pour aider les militants d'OSE qui sont devenus ses amis.
D’autres Roms venus aider Dans son ciré et ses bottes, talkie-walkie en bandoulière, il dirige, tel un général, l’opération qui mobilise une quinzaine d’écologistes, mais aussi des membres d’autres communautés roms venus en renfort. « Il y a encore des bénévoles qui arrivent, notamment des Roms de Sucy-en-Brie et d’Ivry-sur-Seine. Cette entraide est formidable, c’est une belle leçon d’humanité. Mais l’opération n’aurait pu être possible sans l’aide de Port autonome de Paris, du Conseil général 77, de la Région Ile-de-France, Marne-et-Gondoire, la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France ». L’objectif était de remplir les 4 bennes de 18 m3 mises à disposition à l’entrée de la rue du Grand-Pommeraye, et le plus possible de sacs poubelle qui seront enlevés par Marne-et-Gondoire avec le concours de Veolia. La mission fut vite remplie malgré la pluie fine et glaciale qui cinglait les visages.
Michel extirpe les détritus des eaux froides et boueuses de la Marne, dont bon nombre de pneus.
« Ici, on trouve de tout » Derrière le camp rom, Michel, 50 ans, l’eau à mi- genoux, ramasse pneus et objets hétéroclites sur les bords de la Marne. « Cela fait 4 ans que je fais partie de l’association. Je suis randonneur et c’est important pour moi de nettoyer la nature. Il y a une déchetterie juste à côté, mais les gens continuent de jeter leurs saletés ici. J’ai connu des bénévoles qui ont baissé les bras devant l’ampleur des dégâts » soupire-t-il. Soudain, un jeune rat noir surgit, s’immobilise, curieux, avant de filer le long de la berge. Enzo, 13 ans, et son cousin Yohann, 14 ans, remplissent leur caddie des détritus remontés par Michel. « Nous venons du Plessis-Trévise (94). C’est vrai que c’est impressionnant, surtout que c’est la première fois pour moi. Ce qui est surprenant, c’est qu’on trouve vraiment de tout» remarque Yohann. « J’ai adhéré début juin. Cela faisait longtemps que je voulais m’investir pour aider OSE utilement » complète Fabien Taché, 42 ans, père d’Enzo. Le prochain grand nettoyage se déroulera cet été, selon le même principe. Édouard espère obtenir encore plus de moyens pour venir à bout de cette décharge, dont il a fait un véritable challenge écologique.
Les 5 finalistes de la catégorie B. De gauche à droite : Arseni Sadykov,(Bielorussie) Franck-Laurent Grandpré,(France), Filippo Gorini,(Italie) Danial Van Der Hoeven,(Pays-Bas) Anastasia Yasko, 23 ans (Russie).
Toujours plus beau, toujours plus haut. La 7e édition du concours international de piano organisé, ce week-end, par l’association « Les rencontres du piano », en partenariat avec la Ville, a comblé de plaisir les mélomanes. Le jury était composé de Pascal Nemirovski, professeur à la Royal Academy of Music de Londres, Michel Beroff, professeur au CNSMD de Paris, Marie-Catherine Girod, professeur à l’école normale de musique de Paris, Béatrice Quoniam-Chauvel, directrice du concours international de piano de Lagny, Lise de la Salle, pianiste-concertiste, Natalia Trull, professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Le niveau était, une fois de plus, très relevé et les jurés ont eu fort à faire pour départager les participants des 19 nationalités, dont la France. Six ont concouru dans la catégorie A (10-15 ans) et 27 dans la catégorie B (16-30 ans). Les filles étaient cette année en nette minorité puisque au nombre de 8 pour 19 garçons.
Filippo Gorini
Franck-Laurent Grandpré
Geunsu Shim, 25 ans (Corée du Sud) interprétant "Appassionata" de Beethoven.
Chi-Hoi Cheunh, 20 ans, Candidat Chinois
Dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville, chaque candidat a interprété durant 20 minutes des morceaux de son choix. Bach, Beethoven, Chopin, Liszt, Mozart, Tchaïkovski, Rachmaninov, et d’autres grands compositeurs, ont ainsi ressuscité sous les doigts agiles des jeunes musiciens.
Les membres du jury, de gauche à droite : Béatrice Quoniam-Chauvel, directrice du concours international de piano de Lagny, Marie-Catherine Girod, professeur à l’école normale de musique de Paris, Pascal Nemirovski, professeur à la Royal Academy of Music de Londres, Natalia Trull professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou et Michel Beroff, professeur au CNSMD de Paris, qui fera partie du jury du concours Tchaïkovski qui se tiendra à Moscou du 15 juin au 3 juillet..
« Le concours de piano est devenu en quelques années un évènement incontournable de la vie latignacienne et du monde pianistique, référencé à la fédération mondiale des concours internationaux de prestige. Sur les 65 dossiers reçus, seulement 30 jeunes virtuoses ont été sélectionnés, tous issus des prestigieux conservatoires supérieurs d’Amérique du Nord, d’Asie, d’Australie et d’Europe» précise Béatrice Quoniam-Chauvel. « Ce soir, nous étions sur une autre planète avec ces artistes musiciens » a avoué dimanche, devant 230 personnes, le maire Jean-Paul Michel lors de la remise des prix.S. Moroy
Catégorie A (10-15 ans) Premier prix (800 euros) : Tommy Jing Yu Leo, 14 ans (Singapour), 2e prix (stage à l’académie d’été de Tignes) : Magdalene Ho, 11 ans (Malaisie), 3e prix (300 euros) : Joachim Lim, 13 ans (Singapour). Catégorie B (16-30 ans) Premier prix (3000 euros) : Arseni Sadykov 25 ans (Biélorussie), 2e prix (1000 euros) : Danial Van Der Hoeven, 29 ans (Pays-Bas), 3e prix ex-aequo (500 euros) : Filippo Gorini, 19 ans (Italie) et Franck-Laurent Grandpré, 23 ans (France), Prix de la Ville (1000 euros) : Franck-Laurent Grandpré, Prix de l’association « Les Mûrs du son » (750 euros) : Danial Van Der Hoeven, Prix du public (500 euros) : Filippo Gorini, Prix des élèves (250 euros) : Filippo Gorini.
Exploitation à ciel ouvert de la carrière de Le Pin (photo archives SM).
Le maire contre la carrière à ciel ouvert
Placoplatre, Goliath de l’exploitation de gypse en France, aurait-il trouvé son David ? On pourrait le croire après la délibération contre le projet de carrière à ciel ouvert du bois Gratuel, votée à l’unanimité par le conseil municipal le 28 janvier 2015.
Propriété du carrier, le bois Gratuel se situe sur la commune, à l’angle de la D34 et D105 qui mène à Villeparisis. Il est traversé par l’aqueduc et la promenade pédestre de la Dhuys qui font partie intégrante du corridor écologique, cette trame verte protégée reliant les départements du 77 et du 93.
Pascal Pian ne s’est pas fait prier pour expliquer les raisons de son refus. Parallèlement, nous avons sollicité l’avis de Placoplatre, mais n’avons pas obtenu de réponse.
Un maire qui refuse l’exploitation du gypse sur sa commune, c’est nouveau. Pourquoi ? La collectivité accepte déjà une exploitation à ciel ouvert sur les 25 hectares des Mazarins produisant 4 millions de tonnes de gypse. L’exploitation en cavage (Ndlr : exploitation souterraine du gypse) sous le bois Gratuel, que nous préconisons, permettra de conserver la biodiversité existante, d’autant que nous sommes dans un couloir naturel répertorié sur le schéma régional de cohérence écologique. Placo a beaucoup communiqué sur son choix d’exploiter en cavage à Cormeilles-en-Parisis, ceci pour préserver les bois et promenades alentour. Et c’est très bien. A l’instar de ce qui a été fait dans le Val-d’Oise, nous voulons simplement le même respect environnemental à Villevaudé. Est-ce trop demander ?
Où en êtes-vous avec Placo ? Dès la connaissance en 2013 du dossier d’exploitation à ciel ouvert, nous avons pris contact avec eux afin de donner notre position, l’expliquer, Malgré cette initiative, le carrier n’a pas pris nos demandes en considération et nous sommes obligés de compter sur son bon sens. C’est insuffisant. Les habitants peuvent être assurés de ma détermination à préserver ce bois de toute nuisance. Un groupe industriel comme Saint-Gobain (Ndlr : Placo en est la filiale, implantée sur Vaujours) doit être capable de prendre en compte la dimension environnementale et de la recouper avec l’aspect économique et financier, sans négliger l’image qui en découlera.
Quelles seraient les nuisances ? Nuisances visuelle, environnementale, poussières… et bruit puisque le tir de mine est envisagée. Nous aurons concomitamment deux exploitations en cours de chaque côté du RD105 : celle de Siniat (ex-Lafarge) accordée en 2007 et celle de Placo sur les Mazarins. La durée d’exploitation doit être aussi prise en considération dans les nuisances… en dizaines d’années. En tant qu’élu responsable, je m’oppose fermement à ce projet et ferai en sorte que notre village ne soit plus, comme auparavant, au service des carriers, mais plutôt de ses habitants.
Et l’aspect économique, les emplois ? Placo agit dans la précipitation, prétextant l’alimentation d’une usine sans chercher des solutions palliatives, comme le développement du recyclage. De même que le verre, on sait que le gypse est recyclable à l’infini. Ses ressources ne sont pas inépuisables. Où iront-ils après ? Sur Claye-Souilly ? Le recyclage ne représente que 30 000 tonnes sur une production de 2 millions. Il est très largement supérieur chez leurs concurrents. Son développement aurait l’avantage de créer des emplois avec la mise en place de collectes de plaques de plâtre sur les chantiers. Ainsi nous serions dans une économie durable, d’ailleurs plébiscitée par notre ministre du développement durable.
Dans le cadre de la semaine européenne de réduction des déchets initiée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’association Villevaudé...Demain a lancé l’opération « adoptons des poules », en partenariat avec la Communauté de communes Plaines et Monts de France qui en propose gratuitement. «Au forum des associations de septembre, nous avons recueilli l’adhésion d’une vingtaine de familles souhaitant accueillir des poules dans leur jardin et leur assurer gîte et couvert» explique Marie-Françoise Pian, vice-présidente de Villevaudé… Demain.
Samedi matin, une réunion s’est tenue au mille-club avec Pascal Hubert, du service environnement de la CCPMF. Ce dernier a notamment rappelé qu’une poule pouvait manger jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an et pondre en moyenne jusqu’à 200 œufs dans le même temps. Après une petite information sur le gallinacé, 22 familles sont reparties avec un couple de poules pondeuses âgées de 5 mois. Elles provenaient de l’élevage deFrançois Dano, aviculteur à Villemareuil.
Dans le cadre de la semaine « Réduisons nos déchets » , Villevaudé...demain a lancé l’opération « Adoptons des poules ».
Présente au forum des associations de Villevaudé à la rentrée de septembre, et dans le cadre de la Semaine de réduction des déchets, l’association Villevaudé...demain a recueilli l’adhésion d’une vingtaine de familles qui souhaitent accueillir des poules dans leur jardin et leur assurer gite et couvert .
L'association organise une réunion en collaboration avec Monsieur Pascal Hubert représentant le Service Environnement de la Communauté de Communes Plaines et Monts de France (CCPMF), le samedi 22 novembre à 9h, dans la salle du Mille Club, rue Charles de Gaulle à Montjay la Tour.
Après une rapide introduction sur la réduction des déchets, une petite formation sera proposée par l’éleveur . Bien évidemment le transport devra être assuré par la famille d’adoption…
Sous un soleil radieux, les visiteurs sont venus nombreux à la 10e édition du marché rural organisée par Marne-et-Gondoire, dans le cadre de la semaine du goût. Dimanche 19 octobre, chacun a eu l’occasion de rencontrer des producteurs locaux et d’apprécier leurs produits : jus de pomme, confitures, miel, fromages, pains... Il était même possible de déguster le vin produit par l’association du vignoble du coteau de Thorigny.
« Comme la plupart des communes alentour, Thorigny disposait de vignes, environ 75 hectares, avant que le phylloxéras ne les décime. On retrouve d’ailleurs deux pampres sur le blason de la ville. L’association a vu le jour en 1989 avec le replantage de 119 pieds. La première récolte a eu lieu en 1992, effectuée par les scolaires. Depuis, ils sont associés à l’entretien des vignes et aux récoltes car ça leur plaît beaucoup » précise Sylviane Fallet, présidente de l’association qui compte 25 adhérents. Et l’un d’entre eux, Pierre Lebon, d’ajouter « c’est un cépage champenois, pinot noir, qui donne du blanc. Il est sec, fruité et titre 10° d’alcool».
Les enfants ont pu confectionner leurs propres pizzas avec la farine du moulin Russon, situé à Bussy-Saint-Georges, au cœur de la vallée de la Brosse. « On étale la pâte avec un rouleau à pâtisserie et on la dispose sur un papier sulfurisé. On étale dessus de la sauce tomate, on garnit avec du jambon et du gruyère râpé, avant de faire cuire au four pendant 20 minutes à 210°» résume Doriane, 13 ans et demi, de Thorigny. La compagnie Samu (Section artistico musicale d’urgence), dont le siège est à Pierrefitte-sur-Seine (93), a égayé le centre-ville avec ses balcons bavards.
Des voisins arrivent d’on ne sait où et grimpent sur un escabeau pour rejoindre leur chez-eux, un mini-balcon suspendu à 3 m de haut dans la rue, pour discuter de tout et rien avec les passants.
L’art rejoint l’environnement Au bout d’une allée privée, mais accessible pour l’évènement, Jéode exécute une toile à l’aide de bombes aérosol.
« Cet été, à la demande d’un couple d’habitants, j’ai réalisé une fresque murale dédiée à leurs parents, Georges et Désirée Thévenard. Elle représente des vendanges en 1922, scène que j’ai restituée grâce à une carte postale ancienne. Les visages sont l’oeuvre de Stéphane Hauton, artiste de Chanteloup-en-Brie, car trop fins pour l’aérosol» explique l’artiste. La défense de l’environnement était représentée par Les amis de Carnetin, association créée en 1973 pour lutter contre la décharge des produits Roussel-Uclaf. « Notre but est de protéger notre cadre de vie en préservant l’environnement. Nous avons 90 adhérents, ce qui pour un petit village de 450 habitants comme le nôtre est important. Nous nettoyons les chemins et restons attentifs à la décharge de la Sofrat, implantée en zone naturelle classée» explique Michel Bernard, son vice-président.
A l’initiative de l’association Villevaudé… Demain, une bourse aux plantes s’est tenue, samedi 4 octobre, dans le parc de la Roseraie. Bulbes de dahlia, rhizomes d’iris, pots de bégonia, fuchsia, fraisier, des groseilliers, de la sauge, des graines de rose trémière, zinnia, belle de jour, genêt, maupertuis, œillet d’Inde et des glaïeuls coupés ; ces derniers provenant de la Serre de Montjay-la-Tour. « Le principe d’une bourse aux plantes est très simple : chacun apporte ce qu’il a dans son jardin pour l’échanger avec son voisin. Conseils et astuces sont également bienvenus» précise Marie-Françoise Pian, vice-présidente de l’association qui compte une quarantaine de familles comme adhérents. Avec Pierre Huguenin et Monique Mazoyer, elle est à l’origine, en octobre 2004, de la création de Villevaudé… Demain dont le but est de protéger et défendre l’environnement sur la commune. Des panneaux rappelaient les différentes actions entreprises sur ses 10 ans d’existence, notamment des visites et actions de sensibilisation destinées aux scolaires et aux adultes, comme le défrichage du parc de la Roseraie, des ateliers de jardinages sur le terrain du Grimpet, des rallyes pédestres... Du 22 au 30 novembre, l’association participera à la semaine européenne de la réduction des déchets. Elle s’associera avec la communauté de communes Plaines et Monts de France qui propose gratuitement l’adoption de poules. Le gallinacé peut en effet manger jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an et pond, en moyenne dans le même temps, 200 œufs. De plus, son fumier est un excellent engrais naturel.
Sauver le bois Gratuel Forte du succès du collectif qu’elle a créé en octobre 2011 et qui a permis de sauver un tronçon de l’aqueduc de la Dhuis que la mairie de Paris, son propriétaire, voulait vendre à Placoplatre, l’association va mener un autre combat. «Le carrier maintient son projet d’extraction de gypse à ciel ouvert sur le bois Gratuel, au lieu de le faire en cavage comme dans le Val-d’Oise. Or, ce bois de Villevaudé est traversé par l’aqueduc de la Dhuis qui fait partie intégrante du corridor écologique reliant la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne. C’est inadmissible et nous allons nous mobiliser à nouveau pour sauver le bois ».
Pour la 3e fois cet été, le rucher pédagogique de la montagne de Chelles a ouvert ses portes. Une belle occasion pour en savoir un peu plus sur ces travailleuses, aussi infatigables que fascinantes, que sont les abeilles.
Jacques Dumand révèle aux visiteurs le monde fascinant, mais ô combien laborieux des abeilles.
Samedi 30 août, les visiteurs sont venus en famille voir les deux colonies d’abeilles et le nid de bourdons abrités dans le chalet en bois, installé sur la montagne depuis 2011. « Ainsi aménagé, le rucher entend sensibiliser enfants et adultes sur le rôle essentiel de l’abeille, espèce protégée, qui participe à 80 % de la pollinisation de la végétation sur terre » explique Jacques Dumand. Et le responsable du rucher pour le compte de Marne et Chantereine, d’ajouter « les abeilles sont un peu perturbées. Cela vient du temps. La récolte estivale n’est que d’une dizaine de kilos, contre le double habituellement. Par contre, il y a eu énormément d’essaimage cette année ». Durant la période scolaire, Jacques intervient auprès des écoles et centres de loisirs pour faire découvrir l’apiculture et ses produits exclusivement naturels : miel, cire, propolis, pollen et gelée royale. Sa cousine la guêpe Herbivore, l’abeille ne doit pas être confondue avec la guêpe, sa cousine et ennemie, qui est carnivore. Cette dernière joue cependant un rôle important en tuant les mouches, moustiques et chenilles. Herbivore également, son gros cousin, le bourdon, fabrique aussi du miel, mais uniquement pour lui. Pour produire 28 grammes de miel, une abeille effectue environ 1600 allers et retours, peut visiter 250 fleurs en une heure et rayonner 4 km autour de sa ruche. Sept métiers en six semaines Une ruche compte près de 50 000 individus et la reine, mère à plein temps, pond environ 2000 œufs par jour. La durée de vie d’une abeille est de six semaines. Championne de la reconversion professionnelle, elle accomplira durant son existence sept métiers au service de la collectivité : nettoyeuse, nourrice, manutentionnaire, ventileuse, architecte, garde, et enfin butineuse. Mais toutes ne suivent pas le même parcours professionnel, certaines brûlant les étapes pour devenir plus vite butineuse. « Elles fabriquent le miel pour passer l’hiver. Il faut toujours leur laisser au moins20 kg pour se nourrir, autrement elles meurent » précise Jacques, devant le regard intrigué de Sandra, 4 ans. A l’issue de la visite, elle ne s’est pas fait prier pour déguster le miel du rucher. Une espèce en danger Depuis une trentaine d’années, les populations d’abeilles diminuent. Une surmortalité alarmante qui s’est accélérée vers le milieu des années 1990. Les cause sont l’utilisation intensive des pesticides qui neutralisent leurs défenses immunitaires, les maladies et infections parasitaires (dont le redoutable varroa) et enfin le frelon asiatique, un terrible prédateur. La prochaine journée portes ouvertes aura lieu samedi 27 septembre, de 14 h à 17 h. Parking gratuit à l’entrée.
Venu de Chessy, Matéo 8 ans, en tenue d'apiculteur, s'initie à l'extraction du miel sous le regard de son frère Calvin, 7 ans.
Les abeilles travaillent… même le week-end
Samedi 1er juin, dans le hall d’Intermarché, Jacques Dumand, président de l’association « La luciole vairoise », sensibilisait les visiteurs sur le rôle essentiel des abeilles dans la biodiversité. « Depuis février, il y a deux jeunes essaims sur le toit du magasin. Le plus important a déjà produit le premier miel, soit près de 5 kg au début du printemps. L’initiative est due à Francis Gandon, ancien maire adjoint à l’environnement, qui a développé l’apiculture sur Montévrain en recherchant des entreprises pour soutenir le projet. Les ruches appartiennent à Intermarché et nous avons signé un partenariat avec eux pour nous en occuper et développer des actions pédagogiques autour » précise-t-il. Le miel récolté n’est pas revendu. Il est distribué aux partenaires, apiculteurs, écoles, centres de loisirs et associations, « uniquement pour informer le public sur l’importance de l’abeille», insiste Jacques Dumand. Mais l’activité de cette ouvrière hors pair ne se limite pas uniquement au miel. Elle fabrique également de la cire, du propolis, du pollen et de la gelée royale. Sa durée de vie est de 6 semaines, au cours desquelles elle accomplira sept métiers, selon les besoins de la ruche : nettoyeuse, nourrice, manutentionnaire, ventileuse, architecte, garde et butineuse. Pour fabriquer 28 grammes de miel, une butineuse accomplit environ 1600 allers-retours, peut visiter 250 fleurs en une heure et rayonner jusqu’à 5 km de sa ruche. Une ouvrière protégée « Le magasin emploie une quarantaine de personnes. Au départ, elles étaient un peu inquiètes lorsqu’on a installé les deux ruches qui abritent, chacune, environ 70 000 abeilles. Jacques Dumand a rassuré les employés et on n’a jamais été embêtés par les abeilles » confirme Jean-Baptiste Berdeaux, 36 ans, gérant de l’Intermarché depuis juillet 2007.
Jean-Baptiste Berdeaux (à gauche) et Jacques Dumand sur le toit du magasin, à bonne distance des deux ruches car les abeilles sont agitées en ce moment.
Il envisage même de végétaliser la toiture et d’installer deux ou trois ruches supplémentaires. « Suite aux travaux d’agrandissement entrepris il y a deux ans, j’ai souhaité me tourner le plus possible vers le développement durable. Après les recharges pour les véhicules électriques sur le parking, un bassin de rétention à l’arrière du bâtiment, la replantation de 77 arbres, le partenariat avec « La luciole vairoise », proposé par Francis Gandon, ne pouvait que me ravir» renchérit le jeune dirigeant. Les visiteurs, surtout les enfants, ont posé des questions, ne se privant pas de déguster le miel mille-fleurs disponible sur le stand. «Il faut savoir que 60 % des fruits et légumes sont dus à l’abeille grâce sa pollinisation » rappelle Jacques Dumand. Samedi 14 juin, de 10 h à 18 h, son association organisera la journée de l’abeille, au Chaudron de Montévrain, rue du Port. Rencontre, goûter et débat pour en savoir un peu plus sur ce laborieux insecte qui fait partie des espèces protégées.
Profitant de la semaine pour l'alternative aux pesticides, l'association Villevaudé...demain a invité ses adhérents à suivre un cours de taille d'arbres fruitiers au grimpet du hameau de Bordeaux...
Dans cet espace indemne de tous pesticides, ce moment convivial, propice aux échanges et aux questions, a suscité un grand intérêt de la part des participants. Merci aux Croqueurs de pommes de la Brie et du Gâtinais de nous avoir initiés aux mystères de la taille...
Ce fut aussi l'occasion de rendre une visite aux locataires des chambres d'hôtes de notre refuge...
« Obtenir la vérité sur la radioactivité et les pollutions du fort de Vaujours », tel était le leitmotiv des 380 personnes qui ont défilé samedi 8 février après-midi, de Coubron à Courtry, à l’appel du collectif Sauvons la Dhuis (voir notre note du 16 janvier 2011)
« Actuellement, on a tous les services de l’Etat contre nous. Je trouve inadmissible que Claude Evin, directeur de l’Agence régionale de Santé d’Ile-de-France, refuse une étude épidémiologique, c’est-à-dire la vérité aux citoyens. Cela fait plus de 15 ans que les habitants de Coubron et Courtry savent qu’il y a un malaise ; d’autant qu’un rapport de l’ARS de juin 2012 publie des statistiques révélant que52 % des hommes et 49 % des femmes meurent de cancer à Courtry » martèle Christophe Nédélec, président des Abbesses de Gagny-Chelles, l’une des 9 associations affiliées au collectif. A cheval sur les départements 77 et 93, le fort surplombe Vaujours, Courtry et Coubron. Après son abandon par le Commissariat à l’énergie atomique à la fin des essais nucléaires français en 1997, Placoplatre, filiale de Saint-Gobain implantée à Vaujours, en est copropriétaire depuis 2010 avec la Communauté d’agglomération Marne-et-Chantereine.
Expertises et contre-expertises se sont succédé, suscitant des polémiques sur sa décontamination effective. Pour les associations écologistes, le fort n’aurait été que très partiellement décontaminé du fait des coûts élevés de dépollution, soit 1000 m² seulement sur ses 45 hectares de surface. Elles suspectent de la contamination résiduelle en matières uranifères, dont l’uranium 238. Une irradiation confirmée en 2001 par la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) et par le CEA lui-même pour certains ouvrages noyés dans le béton vu l’impossibilité de les décontaminer. Inquiétudes pour l’eau Mireille Lopez, présidente de l’Adenca (Association de défense de l’environnement de Claye-Souilly et ses alentours) s’inquiète pour la qualité de l’eau. « Le fort se trouve sur la butte d’Aulnaye. Les eaux qui en découlent se dirigent pour partie vers la Morée et Aulnay-sous-Bois où il y a un captage d’eau du Sedif, et vers le ru de Chantereine qui se jette dans la Marne, en amont de l’usine d’eau potable de Neuilly-sur-Marne». Elle redoute également des infiltrations de perchlorate d’ammonium suite à la présence d’anciennes munitions enfouies sous le fort. S. Moroy
Document: L'un des premiers plans établi en janvier 1877 par le génie militaire. Moins détaillé que le second, on y aperçoit cependant le réseau des galeries courant sous et devant le fort (environ 4 hectares minimum).
D’anciennes galeries souterraines de gypse courent sous le fort. Et celles-ci semblent ne pas avoir été sécurisées. L’information révélée par l’association "Abbesses de Gagny-Chelles" nécessite quelques explications.
Désaffecté, le fort a été acquis par la commune en 1972 qui a entrepris de nombreux aménagements avant son ouverture au public le 8 juin 2007. Mais voilà, selon Christophe Nédélec, président des Abbessses de Gagny-Chelles, association de défense de l’environnement créée en 2008, l’espace naturel de 46 hectares était auparavant une butte gypseuse exploitée en carrière à ciel ouvert. Et si la carrière a été remblayée depuis, des galeries profondes subsistent, sillonnant même l’esplanade verdoyante sur laquelle se promène le public et où de nombreuses manifestations sont organisées (dont le feu d’artifice du 14 juillet et le cinéma en plein air durant l’été).
Pour protéger la capitale Suite à la défaite de 1870 face aux Prussiens, le bastion a été édifié sur le mont Chalâts entre 1876 et 1879 pour assurer, à 104 mètres d’altitude, une deuxième ceinture de défense autour de Paris. En 1878, le chantier reçoit la visite du maréchal Mac-Mahon, alors président de la République. La fortification a été utilisée dans le passé par un club de tir, les pompiers de la ville pour leurs entraînements, Kodak pour stocker ses films et produits chimiques, avant d’être acquise par la Ville. Lionel Petit, un Chellois, a réussi à se procurer deux plans du fort de Chelles datant de 1877 et 1902 auprès du SHAT (Service historique de l’armée de Terre) basé à Vincennes. « Je me passionne pour l’histoire du fort depuis 1998 qui, hélas, a été massacré. J’affirme que ce sont les seuls et uniques plans qui existent et j’ai eu beaucoup de mal à les obtenir ».
Photo Christophe Nédélec Il apprend que le fort a subi un renforcement de ses soubassements en 1877 puis sur la période 1906-1908 par le génie miliaire qui craignait sa fragilité du fait des canonnades, mais constate surtout l’existence d’un vaste réseau de galeries souterraines à une profondeur de 40 mètres, devant et à l’ouest du fort. Un phénomène fréquent en Seine-et-Marne où le BRMG (Bureau de recherches géologiques et minières) a recensé plus d’un millier de carrières liées à l’exploitation du gypse sous environ 140 communes. Lionel Petit en informe aussitôt Christophe Nédélec, tout autant passionné par le patrimoine local que par les questions environnementales. « Le plan militaire de 1902 est très détaillé et toujours exact. Nous l’avons utilisé pour nous déplacer dans les galeries, à nos risques et périls car certaines d’entre elles sont dégradées et des fontis se forment par endroit. Figurent aussi sur le plan des galeries de troisième masse[Ndlr : gypse de moins bonne qualité]encore plus profondes que nous n’avons pas pu vérifier» s’inquiète Christophe Nédélec qui estime la densité du réseau souterrain à 4 hectares minimum.
Déjà un effondrement en 2002 « Il existe probablement une superposition entre des galeries de seconde et de troisième masse. Sur les documents du génie militaire, il est fait aussi mention de ‘’vastes réseaux de cavages éboulés inabordables’’. Pourtant, lors des travaux entrepris par la commune sur le fort en 2007, on nous a assuré que des sondages avaient été effectués. En septembre 2002, la presse a relaté la découverte par les pompiers d’un effondrement qui s’était produit dans une galerie, au pied du fort. Une partie du site est donc sous-minée et je me demande si ces galeries ont bien été repérées car elles semblent être inconnues, autant du BRMG que de la mairie. Plus inquiétant, elles ne sont pas injectées ou comblées » ajoute le président des Abbesses Gagny-Chelles. Parmi les documents, une publicité de 1860 du carrier Louis-Pierre Parquin (qui était aussi maire de Chelles à l’époque) décrivant son activité industrielle sous forme de schémas. Le carrier aurait ainsi exploité jusqu’en 1880, date de son expropriation par l’armée, trois masses de gypse sur la montagne de Chelles, dont la seconde et la troisième en cavages, à partir de son usine implantée rue Bickart, en contrebas de la montagne. Après son exploration insolite du 25 octobre, Christophe Nédélec a alerté la mairie et la CAMC (Communauté d’agglomération Marne et Chantereine) sur les risques d’affaissement en surface. Contactée par nos soins, la CAMC confirme qu’elle a effectivement «été informée par l’association de la présence de galeries de seconde masse sous la montagne de Chelles, qu’elle faisait procéder à des vérifications et qu’elle ne pouvait, aujourd’hui, apporter plus d’information». L’affaire mérite donc d’être « creusée » un peu plus.
S.Moroy
Casernement du fort de Chelles devant lequel le public a accès depuis juin 2007.
Christophe Nédélec et Lionel Petit devant l'entrée des galeries qu'ils ont visitées sous le fort puis la montagne de Chelles. "J'apprécie que la mairie, alertée par Christophe, ait enfin empêché l'accès à ces galeries" reconnaît Lionel, la main posée sur la chaîne neuve cadenassée.
Le parc de la Roseraie s'est fait beau pour l'arrivée du printemps qui a, à cette occasion, montré le bout de son nez... Juste pour nous dire qu'il n'était pas encore tout à fait près mais qu'il serait bientôt parmi nous.
DDO, Villevaudé...demain, Bibliothèque, Atelier Créatif, Loisirs Jeunes, FRAV, Atelier de François, une trentaine de bénévoles ont participé à cette opération citoyenne. Ajoutons un sympathique repas pour rendre l'utile à l'agréable.
La Semaine pour les alternatives aux Pesticides est une opération nationale et internationale annuelle ouverte à tous visant à informer sur les impacts des pesticides de synthèse sur l’environnement et la santé et à promouvoir les alternatives.
A cette occasion, l'association Villevaudé...demain présente une nouvelle exposition "Les abeilles et les pesticides"à la bibliothèque de la Roseraie
La France, champion des pesticides et mauvais élève pour les alternatives…
Les raisons de se mobiliser sur le sujet, hélas, ne manquent pas :
- La France est le 1er pays européen utilisateur de pesticides et le 3ème au monde
- La consommation de pesticides a augmenté de 2.6% depuis 2008, malgré le plan Ecophyto 2018 qui prévoit une diminution de 50% de pesticides d’ici 2018
- 96% des cours d’eau sont pollués
- Plus de 50% des fruits et légumes (non bio) contiennent des résidus de pesticides
- L’épandage aérien est toujours pratiqué grâce aux nombreuses dérogations
- La France est au 19ème rang européen pour sa production bio
- Seulement 3.9% de la surface agricole française est en bio alors que le Grenelle de l’Environnement avait fixé l’objectif de 6% en 2012 et de 20% en 2020
L’agriculture intensive a généralisé les engrais et les substances phytosanitaires (fongicides, insecticides, herbicides). Depuis leur arrivée sur le marché dans le milieu des années 1990, les colonies d’abeilles connaissent un déclin catastrophique. La production française de miel est passée de 32 000 tonnes en 1995 à 18 000 tonnes aujourd'hui.
Pour préserver les abeilles, l’utilisation de ces produits pendant la floraison des grandes cultures a déjà été interdite dans les années 70. Mais, en 1995, apparaissent les insecticides systémiques neurotoxiques, qui se diffusent dans toute la plante au fur et mesure de sa croissance, y compris le pollen et le nectar des fleurs que butinent les abeilles, de plus ils persistent plusieurs années dans les sols et contaminent les cultures suivantes.
Confrontées à des résidus même infinitésimaux, celles-ci sont désorientées, se refroidissent et ne retrouvent plus leurs ruches. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neurodégénératives qui entraînent la mort en quelques jours.
Au fil des années, des études scientifiques ont permis d'établir que les pesticides néonicotinoïdes ont bien un impact mortel sur les abeilles. Ils ont pu constater qu'à une dose sublétale, c'est-à-dire au-dessous de la dose jugée mortelle, ces pesticides pouvaient causer une désorientation des abeilles et empêcher donc leur retour à la ruche.
80% des abeilles sont sauvages et ne produisent pas de miel mais en butinant, les abeilles ont un rôle capital dans la pollinisation, la multiplication des espèces florales et le développement des cultures fruitières. Sans pollen, pas de fruit, et sans abeille, pas de pollinisation ! Les abeilles étant très sensibles à la pollution, il est essentiel pour l'homme et son environnement de respecter cette espèce et de maintenir les conditions favorables à son développement : en évitant par exemple les traitements chimiques nocifs sur les cultures fruitières, la destruction des haies vives qui bordent les champs, riches en plantes mellifères, ou l'abandon de cultures telles que la luzerne ou le trèfle, grandes productrices de nectar. Chacun peut agir dans son jardin et obtenir un jardin favorable aux abeilles en appliquant quelques gestes simples Bannir les engrais et herbicides, Semer des fleurs et Construire des gites à insectes. (Cliquez sur ce lien pour découvrir le nôtre)....
Mardi 04 Décembre 2012, le collectif « Sauvons la Dhuis » a assisté à une Commission Locale de Concertation et de Surveillance (CLCS) des carrières de Gypse de l’Est franciien exploitées par la société Placoplâtre (BPB Placo, filiale du groupe Saint-Gobain). Cette CLCS a été orchestrée par les sous-préfets du 93 et du 77 en présence des élus et des services de l’Etat.
Le collectif « Sauvons la Dhuis » a donc pris connaissance des nouvelles menaces sévères qui pèsent sur la Dhuis.
Villevaudé : Projet de Destruction du Bois de Gratuel
Courtry : Projet de Destruction du Fort de Vaujours
Dimanche 2 septembre, à 15h, nous étions 29 de l'association " Villevaudé...demain " à visiter le Potager du roi à Versailles. Le soleil était au rendez-vous. Une guide très intéressante nous a emmenés dans les allées du potager, nous expliquant comment la Quintynie (1624-1688), directeur des jardins fruitiers et potagers royaux, avait organisé les neuf hectares de terrain et planté des arbres fruitiers et des légumes pour plaire à Louis XIV.
Le jardin est composé d'une succession de carrés potagers clos de murs surplombés de terrasses et centrés autour d'une grande fontaine. Le Roi-Soleil avait beaucoup de goût pour les légumes, raffolait de fruits et plus encore quand les uns et les autres étaient produits avant leur saison.
Dans le cadre de la "semaine pour les alternatives aux pesticides" (Créée en 2066 par l'ACAP, Association Citoyenne pour une Alternative aux Pesticides ) l’association «Villevaudé...demain» a organisé une exposition destinée aux les élèves de l’école Ivan Peychès. Quatorze panneaux ont été installés le 20 mars dans le hall de l’école. les élèves ont pu ainsi découvrir les principales catégories de pesticides, les conséquences de leur utilisation, leur incidence sur notre santé, sur le devenir des abeilles, les insectes, les oiseaux... et bien d'autres points.
Savez-vous que la France est le premier producteur et consommateur européen de pesticides? connaissez-vous les grandes catégories de pesticides et où on les trouve dans notre environnement quotidien?
Savez-vous combien de traitements chimiques subit la belle pomme avant d'être croquée?
Les élèves ont également fait connaissance avec Norbert D, l'apiculteur de Montjay la Tour et de Pierre, maraîcher à Villevaudé, et leurs préoccupations.
Que savez-vous des "auxiliaires de nos jardins"?
Quelles questions doit-on se poser, quelles solutions pouvons-nous apporter? autant de questions autant de réponses qui pourraient changer nos habitudes et nos comportements.
Un nouveau questionnaire élaboré par Monique M et Yvette G accompagnera cette exposition.
Nous vous donnons une information qui est intervenue quelques semaines avant la Semaine pour les alternatives aux pesticides.
Rappel des faits.
En 2004, Paul François, agriculteur en Charente, a été intoxiqué par des vapeurs de l’herbicide Lasso de Monsanto. Il fut rapidement pris de nausées et d'évanouissements, puis d'une multitude de troubles l'obligeant à interrompre son activité pendant près d'un an: bégaiement, vertiges, maux de tête, troubles musculaires.
Ses troubles persistants ont été reconnus en maladie professionnelle en 2008 et Paul François est désormais considéré comme invalide à 50%. Une procédure en responsabilité civile contre Monsanto.
Paul François a alors lancé une procédure en responsabilité civile contre Monsanto. L'audience a eu lieu le 12 décembre 2011, devant la 4è chambre civile du TGI de Lyon.
Une décision du TGI de Lyon saluée par Générations Futures : Le TGI de Lyon a rendu sa décision dans cette affaire ce lundi 13 février. Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l'inhalation du produit Lasso", peut-on lire dans le jugement du tribunal de grande instance de Lyon.
En conséquence, le tribunal "condamne Monsanto à indemniser entièrement Paul François de son préjudice" qui sera évalué après une expertise médicale.
« Générations Futures salue cette décision courageuse du TGI de Lyon. La reconnaissance de la responsabilité de Monsanto dans cette affaire est essentielle : les firmes phytosanitaires savent dorénavant qu’elles ne pourront plus se défausser de leurs responsabilités sur les pouvoirs publics ou l’utilisateur et que des comptes leurs sont demandés. », déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations Futures. « C’est une étape importante pour tous les agriculteurs et les autres victimes des pesticides qui voient enfin la responsabilité des firmes mise en cause dans les maladies douloureuses qui les touchent et leurs préjudices indemnisées », ajoute t-il.
Fort d’une pétition soutenue par près de 5000 signataires, d’une manifestation en Novembre 2011 qui a rassemblé plus de 900 personnes et de l’obtention du soutien massif des élus locaux, départementaux et régionaux, le collectif "Sauvons la Dhuis" a continué avec pugnacité son combat pour la préservation de l'aqueduc de la Dhuis.
Manifestation du 19 Novembre 2011 avec plus de 900 personnes
Le 9 février 2012, le collectif a été reçu à sa demande par le Conseil Régional. Cet entretien a acté la participation des associations du collectif comme acteurs locaux dans l'élaboration du Schéma Régional de Cohérence Ecologique afin d'y inscrire la Dhuis comme Trame verte, nous avons reçu depuis des invitations pour participer aux ateliers territoriaux dans le cadre du Schéma Régional de Cohérence Ecologique.
Le Mardi 06 Mars 2012, la Mairie de Paris a accueilli une délégation de notre collectif. En sa qualité d'Adjoint au Maire de Paris, chargé de Paris Métropole et des relations avec les collectivités territoriales d'Ile-de-France, Monsieur Pierre Mansat a annoncé, lors de cette réunion, que la position de notre collectif a été prise en considération. Ainsi, Monsieur Mansat a déclaré qu'officiellement le projet de cession d'une section de 4,7 kms de l'Aqueduc de la Dhuis sur la butte de l’Aulnay à la société BP Placoplâtre était abandonné.
Monsieur Mansat, a également affirmé que dans les semaines à venir, le collectif "Sauvons La Dhuis" allait recevoir un courrier officiel signé de la main de Mr Delanoë en sa qualité de Maire de Paris.
L'aqueduc de la Dhuis ou l'axe fondamental de la trame verte de l'Est Francilien.
Cet aqueduc, cette part de l'histoire de l'Ile de France, cette coulée verte de l'est Francilien et les milieux naturels qui l'alimentent, ne pouvait pas être laissé ainsi en pâture à un industriel du plâtre qui ne connait que la logique implacable du profit.
Même si nous devons nous réjouir de cette victoire, nous savons que le combat n'est pas terminé. Nous connaissons, de longue date, les capacités de la société BP Placoplâtre à utiliser tous les moyens à sa disposition pour arriver à ses fins.
Nous savons que les cadres de cette société, ne sont pas prêts d'abandonner le projet d'anéantir les Zones Naturelles d'Intérêt Ecologiques Floristiques et Faunistiques de la butte de l'Aulnay et la trame verte de l'Est Parisien.
Au delà de cette première bataille "victorieuse", le collectif "Sauvons la Dhuis" sera et restera vigilant afin d'anticiper et de s’opposer à nouveau aux plans futurs à venir.
Si une telle situation se représente, nous savons que nous pouvons compter sur votre mobilisation. Car, il est évident que le fait que des milliers de personnes se dressent d'un bond contre ce désastre annoncé a été décisif dans le choix des élus locaux et des élus parisiens de mettre un terme au sacrifice de l'aqueduc de la Dhuis.
Une marche verte s’est déroulée samedi 19 novembre sur le parcours de la Dhuys courant de Villevaudé à Courtry, soit trois kilomètres environ.
Fort de l’écho rencontré par sa pétition sur le Net, le collectif « Sauvons la Dhuys », récemment créé par huit associations de défense de l’environnement(*), a décidé d’organiser une marche verte dont le point de départ était fixé allée des Favrieux, à Villevaudé. L’initiative a rassemblé des randonneurs, cyclotouristes, membres d’associations, sympathisants, élus parmi lesquels Michèle Pélabère, conseillère générale, les maires Jean-Luc Pilard (Courtry), Jean-Paul Pasco-Labarre (Le Pin), José Hennequin (Villeparisis) et Thibaud Guillemet (Thorigny-sur-Marne) et d'autres élus de Villevaudé et du canton.
Un comptage effectué à l’entrée du point de rencontre a permis de dénombrer 750 personnes à ce rassemblement, à remarquer que nous n'avons pas inclus les participants qui ont rejoint directement les points du parcours ( indiqués dans la page photo)
Le mécontentement coule à flot
Marie-Françoise Pian, porte-parole du collectif, a expliqué le motif de cette mobilisation qui a rencontré un large succès durant cet après-midi ensoleillé. «Cette marche est la concrétisation de la volonté de tous de préserver l’aqueduc de la Dhuys qui est à la fois un ouvrage patrimonial, créé sous Haussmann (Second empire) pour alimenter Paris en eau potable, un lieu de promenade financé par la Région à hauteur de 6 millions d’euros, un chemin de grande randonnée sur certains tronçons, et surtout un lien vital pour la faune et la flore entre Paris, le 93 et le 77. Du fait de sa vétusté, l’aqueduc n’alimente plus Paris en eau et la mairie de Paris devait voter le 17 octobre la vente d’un tronçon d’environ 6 km entre le Pin, Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne, au profit de la société Placoplatre qui recherche la maîtrise foncière afin d’extraire le gypse à ciel ouvert. Le vote a été suspendu suite à l’envoi d’une motion contre par la fédération Ile-de-France Environnement qui représente 300 associations, et l’intervention d’élus de tous bords politiques. Mais Placoplatre a déjà préparé son projet d’exploitation qui prévoit de déplacer la promenade de la Dhuys après l’avoir validé avec l’AEV (Agence des espaces verts) et d’utiliser son tracé pour convoyer les matériaux ».
Incohérence
En tête du cortège, Jean-Mathieu Robine, descendant du baron Haussmann,(à gauche sur la photo ci-dessus) venu spécialement de Paris. « C’est un archaïsme aujourd’hui que ce monument historique, assez original et digne d’être conservé, appartienne encore à la Ville de Paris. De même, il est absurde de vouloir vendre une section seulement parce que si l’on enlève une section quelle qu’elle soit, on fiche tout le reste en l’air. Je ne comprends pas pourquoi on a seulement cédé l’usage de la surface à l’AEV, et donc au Conseil régional, et pourquoi on n’en a pas carrément cédé la propriété car c’est ce qui aurait été le plus logique. Si vraiment la Ville de Paris n’est plus intéressée, elle n’a qu’à céder pour l’euro symbolique aux collectivités locales concernées, mais l’idéal serait au Conseil régional d’Ile-de-France parce que c’est vraiment un monument d’importance régionale».
Pour fêter la biodiversité en automne, petits et grands se sont rendus samedi 8 octobre au verger du Grimpet situé au hameau de Bordeaux.
Après la remise des récompenses du concours des hôtels à insectes en début d’après-midi, les participants se sont éparpillés dans la grande prairie fleurie pour cueillir, ici et là, courgettes, potirons, quelques tomates tardives, et des brassées de fleurs.« Ces gîtes permettront aux insectes de passer un hiver à l’abri et de se reproduire, contribuant ainsi à assurer l’équilibre des espèces dans la chaîne de la biodiversité. Il est difficile de savoir qui est déjà présent dans le grand hôtel que nous avons construit sur ce terrain en mai dernier, mais nous savons que des lézards y ont déjà emménagé depuis deux semaines » a précisé Marie-Françoise Pian, vice-présidente de l’association Villevaudé-Demain, organisatrice de l’évènement.
Certains sont ensuite allés visiter la réserve naturelle du bois de Vaires, une excursion guidée par Jacques Dumand, président de l’association de gestion et valorisation de la réserve naturelle de Vaires-sur-Marne. La faune et la flore de cette réserve s’étend sur 30 hectares. Elle a été classée Site Natura 2000, notamment grâce à la présence d’une espèce d’insecte (le Grand-capricorne) et d’amphibien (le triton crêté), ainsi que d’une zone de marais.
Dimanche 22 mai après-midi, parents et enfants se sont réunis au terrain du Grimpet pour célébrer la fête de la nature à l’invitation de l’association « Villevaudé...demain »…
Situé dans le hameau de Bordeaux, le terrain du Grimpet jouit depuis février 2010 d’une habilitation refuge LPO (Ligue protectrice des oiseaux). Ce terrain d’une superficie de 3000 m², prêté par la commune pour une durée de 30 ans à l’association « Villevaudé demain », a été débroussaillé et aménagé en verger. « La Seine-et-Marne, constituée à 80 % d’espaces naturels et agricoles, est un réservoir de biodiversité exceptionnelle. Il nous appartient de préserver cette richesse afin de la transmettre aux générations futures et les enfants, apprentis aujourd’hui et héritiers demain, sont toujours les bienvenus sur ce terrain pour nous aider à l’entretenir et à le faire fructifier dans le respect de l’environnement » a déclaré Pierre Huguenin, président de l’association, à pied d’œuvre dès le matin avec ses adhérents pour organiser les préparatifs de la fête.
Hôtel à insectes « Certains insectes jouent un rôle très important, aussi bien dans les cultures potagères que dans les jardins d’ornement. Il est prouvé que des insectes auxiliaires (coccinelles, perce-oreille, carabes, abeilles solitaires, etc.) luttent efficacement contre les prédateurs, dont les pucerons, évitant ainsi l’utilisation d’insecticides. Construire un hôtel à insectes, c’est donc les attirer dans votre jardin. De plus, on renforce l’accueil des auxiliaires et leurs actions en semant autour un mélange de plantes mellifères » a expliqué Gilbert Mazoyer aux enfants qui s’étonnaient de la présence insolite de cet habitacle. Convaincus de sa nécessité écologique, ils ont aidé à l’aménagement des « chambres » qui consistait à remplir tous les espaces avec paille, crin, écorce, parpaings, rondins, tiges creuses et briques alvéolées… Ainsi conçu, le refuge sera prêt avant l’hiver, juste à temps pour accueillir les pontes et larves des insectes et pollinisateurs.
De la graine de jardinier Dans un deuxième temps, les enfants ont choisi légumes ou fleurs qu’ils ont plantés, en présence du maire André Chopelin, dans les espaces triangulaires prévus à cet effet. La plante choisie (tomate, pois de senteur, courge, potiron, dahlia, œillet d’Inde, capucine) portait le prénom de son jeune planteur. L’association a lancé son prochain concours qui portera sur des sculptures de jardin servant d’hôtels à insectes. Elles devront être fabriquées à partir de matériaux naturels non traités et les trois plus belles réalisations seront primées lors de la journée de la biodiversité, samedi 8 octobre. Serge Moroy
Les alternatives aux pesticides, du 19 au 26 mars 2011
L’entretien annuel de la Roseraie par les bénévoles de La Dhuys à l’Ourcq et Villevaudé…demain s’est fait sous un soleil printanier.Ces bénévoles qui ont tant donné de leur temps pour embellir la Roseraie (même s'il reste encore à faire) souhaiteraient que ce bien public revienne au public et soit ouvert à tous les Villevaudéens tous les jours.....
Simultanément une exposition, organisée par l'association Villevaudé...demain était installée à la Bibliothèque de la Roseraie. Exposition qui avait pour but d'illustrer la semaine sans pesticides initiée par l'ACAP (Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides).
Quelques personnes sont venues se renseigner, principalement dimanche 20 mars, comment éviter les pesticides ? Nous avons eu la visite de M.Dorsmann apiculteur à Montjay, qui nous a commenté le panneau sur les abeilles. Très intéressant. Il nous a parlé du bon état de ses ruches et des problèmes rencontrés par les autres apiculteurs.
L’exposition est restée toute la semaine 12 à la bibliothèque, ce qui permettait aux enfants de l’école Ivan Peychès de venir la visiter. C’est la classe des CM1/CM2 qui est venue jeudi 24 mars. Les enfants ont répondu à un questionnaire: Combien de traitements chimiques peut subir une pomme ? (27) Combien une abeille a-t-elle d’yeux (5) Quel est le premier producteur et consommateur européen de pesticides ? (La France) Cite 2 solutions pour désherber écologique ? (le binage ; le désherbage thermique ; l’eau de cuisson des pommes de terre..) etc, etc…
Malheureusement les visiteurs sont généralement des convaincus qui appliquent les bons gestes dans leurs jardins.
Restent à convaincre les agriculteurs de culture intensive et les collectivités qui désherbent avec des herbicides !
Des études scientifiques attestent le caractère " mortel" pour le vivant des pesticides. La France est aujourd'hui la première consommatrice de pesticides en Europe avec 76 000 tonnes par an. Conséquences : appauvrissement des sols, pollution des eaux et de l'air, destruction des abeilles, substances parfois reconnues comme étant cancérigènes, pertubateur endocrinien chez l'homme...
En France, le plan Ecophyto lancé dans le cadre du Grenelle de l'environnement prévoit une réduction de 50% des produits phytosanitaires sur la période 2008-2018. A suivre...
Il célèbre la beauté, la richesse et la fragilité de tous les écosystèmes de la Terre.
Il dénonce les effets dévastateurs de la pollution, du réchauffement climatique et du comportement des hommes sur la nature, les animaux et les plantes qui y vivent.
Il donne des conseils et des astuces au quotidien pour nous permettre de mieux respecter et de sauvegarder notre environnement.
Nous pouvons tous agir pour la Terre !
Un livre plus vert, plus propre
" Ce livre a été pensé écologiquement: Pour le fabriquer, nous avons recyclé, coupé l'électricité, imprimé des deux côtés, fait du vélo, parlé, échangé sur de grandes questions - un peu plus que d'habitude.
Le papier est certifié FSC, ce qui veut dire qu'il provient de forêts administrées de manière responsable, notre papetier recycle 91% de l'eau utilisée pendant la fabrication.
Notre imprimeur a réduit son empreinte carbone de 52% et génère 100% de son électricité.
Nos encres sont d'origine végétale et ne sont pas issues de la pétrochimie.
Il n'y a pas de jaquette pour économiser du papier et de l'énergie."
(Les éditions Nathan,membres du comité 31, comité pour l'environnement et le développement durable.)
Les résultats du concours des nichoirs organisé par l’association « Villevaudé Demain » ont été communiqués samedi 9 octobre à 14 h…
Encouragée par un soleil résolument estival, une cinquantaine de participants, enfants et adultes, s’était réunie sur le terrain du Grimpet, classé « refuge LPO » (Ligue de Protection des Oiseaux) pour connaître les résultats du concours des nichoirs que l’association « Villevaudé Demain » avait lancé en mai dernier. Le nichoir devait être en bois et correspondre à un oiseau choisi, le nom de celui-ci inscrit dessus. Il devait aussi résister à l’humidité et pouvoir s’accrocher.
14 nichoirs avaient été déposés dans la matinée, dont deux hors-compétition réalisés par les classes maternelles de l’école Michel Lefèvre de Courtry. Dans la catégorie enfant, le premier prix revint à Yoann et Allan, le deuxième à Manon, Romane et Florian, le troisième à Noé, le quatrième à Mia et Louna et le cinquième à Claire et Laura . Des lots de consolation ont été distribués à tous les autres enfants. Dans la catégorie adulte, le premier prix fut attribué à Alain Scouarnec pour son nichoir destiné à une chouette-chevêche, le deuxième à Paul Duchaussoy et le troisième à Bryan Talatizi.
Marie-Françoise Pian, vice-présidente de « Villevaudé...Demain » a déclaré que cette journée s’inscrivait « dans le cadre de l’année internationale de la biodiversité. Celle-ci pouvant se résumer comme étant l’être ou les êtres vivants. Ces derniers sont les plantes, les animaux et l’être humain. Et l’être humain a besoin à la fois de la nature dans sa globalité, mais aussi des plantes et des animaux pour se nourrir ; ce que les indiens d’Amérique Centrale appellent « la Pachamama ». On constate qu’il y a effectivement au niveau politique, des mouvements et des propositions, mais véritablement sur le terrain, on constate surtout que ce sont les gens comme vous et moi chez qui émergent une notion et une volonté de protection de ce qu’on a le plus cher, c’est-à-dire de ce qui nous nourrit ».
Croquer la pomme
C’est sur ce terrain préservé de 3000 m² que va prochainement être aménagé un verger comprenant des pommiers et des pruniers. Gilbert Mazoyer a aussi appelé le projet de création d’un potager qui donnera lieu à des cours de jardinage et verra la plantation d’une vigne. Les nichoirs ont ensuite été accrochés aux arbres comme il était prévu. Les adultes ont hissé les échelles ou grimpé le long des arbres pour suspendre les futurs habitacles de ces oiseaux qui ne migrent pas à l’approche de l’hiver et qui constitueront ainsi autant d’abris préservant leur survie. L’association Croqueurs de pommes de la Brie et du Gâtinais s’était jointe à cet événement et proposait des corbeilles de pommes et poires à déguster. Affiliée à l’association nationale du même nom qui fédère 60 sections regroupant 7200 adhérents, la section Brie et Gâtinais existe depuis 20 ans. Elle rassemble 210 adhérents et a son siège à Changis-sur-Marne. Son but est la recherche, la sauvegarde du patrimoine génétique fruitier et la promotion des variétés réputées pour qu’elles soient à nouveau réintroduites et cultivées dans nos jardins. (S. Moroy)
Il y eut l’âge de pierre, de bronze, du fer et puis, en 2008… l’âge de la stupidité. Près de 80 spectateurs ont assisté mardi 28 septembre à la projection-débat du film « The Age of Stupid »… annoncée dans la note du 26 septembre.
Pour fêter la semaine de l’énergie, l’Espace Info-Énergie de Marne-et-Chantereine organisait au cinéma Cosmos de Chelles la projection du documentaire d’anticipation britannique réalisé par Franny Armstrong. ( ci contre: Jérémy Dieulot, chargé de Développement Local)
Sorti en septembre 2009, avant la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique qui s’est tenue durant la première quinzaine de décembre, « The Age of Stupid » eut un succès retentissant, à l’égal du film « Home » sorti la même année, mais dans un registre très différent.
En l’an 2055, un homme (l’acteur Pete Postlethwaite) se retrouve seul sur la terre dévastée. En consultant des documents filmés de 2008, il va tenter de comprendre pourquoi nous n’avons pas agi quant il était encore temps. Les témoignages sélectionnés dressent vite un constat édifiant, terrible et accablant. L’escalade infernale de la surconsommation, le déséquilibre chronique entre pays riches et pauvres, la non-répartition des fruits de la croissance ne s’infléchiront pas. Il est avéré que le réchauffement climatique a des effets néfastes pour l’homme et sa planète. La solution idéale serait de réduire ces gaz nocifs de 50 % d’ici à 2050. Pas si simple dès lors que s’ajoutent des problèmes liés à la qualité de vie de chacun et présents de façon inégale selon les pays et régions (inondations, tempêtes, accroissement du trafic aérien et routier, accumulation des déchets, déforestation, pollution industrielle). Les scientifiques prévoient une augmentation de la température de 1 à 6 degrés sur terre entre 2000 et 2100 si l’émission de gaz à effet de serre se poursuit. Le degré 6 serait, selon Mark Lynas, le seuil à ne pas atteindre car catastrophique pour la terre et ses écosystèmes.
Dans le film, il n’y a pas – il n’y a plus – d’espoir. D’ailleurs, comme le souligne à la fin l’unique survivant : « Méritions-nous finalement d’être sauvés ? ».
Lutter au quotidien
Le débat s’est déroulé avec Christian de Perthuis - au centre sur la photo - professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine et auteur de « Et pour quelques degrés de plus » (paru chez Pearson Education en 2009), Philippe Quirion - à droite - membre du réseau Action Climat et chercheur au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et Paul Brunel - à gauche - chargé de mission énergie climat pour WWF (World Wildelife Fund).
Si les questions des participants ont inévitablement reflété leur inquiétude, elles ont aussi révélé une réflexion teintée de pragmatisme : la plupart adoptant déjà des règles au quotidien pour limiter l’ampleur du problème à leur échelle.
Ce réflexe éco-citoyen fera-t-il école ?
S. Moroy
Contact:
Espace INFO->ENERGIE Marne-et-Chantereine, Maison de l'Artisanat et de l'Habitat Ecologique
31, avenue de la Résistance 77500 Chelles Tél: 01 64 72 11 73 Mail : [email protected]
L’association « Villevaudé… Demain » a inauguré samedi 22 mai le terrain du Grimpet classé « refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux)…
Depuis février le terrain du Grimpet, situé dans le hameau de Bordeaux, bénéficie d’une reconnaissance comme « refuge LPO » pour que les oiseaux y soient tranquilles, surtout en cette période de pleine nidification. L’agrément place ainsi le site naturel sous la protection de cette association nationale reconnue d’utilité publique qui agit pour la biodiversité de par sa vocation de protection des oiseaux. Parents et enfants se sont rendus samedi 22 mai en début d’après-midi sur ce terrain pour la fête de la nature. L’espace avait été défriché et aménagé en avril dernier par les membres de l’association « Villevaudé.. Demain ».
Des pinceaux et des bidons
L’imagination et la créativité des enfants purent s’exprimer en peignant huit grands bidons métalliques qui serviront de réceptacles aux déchets sur les chemins de randonnée de la commune et au parc de la Roseraie. Une quinzaine de jeunes artistes a participé avec application à cette activité originale, chacun révélant une palette de talents variés et colorés, allant de la libre inspiration à la technique du pochoir. Le père Georges Verger, curé de la paroisse, vint sur les lieux et déclara qu’il « ne souhaitait que de bonnes choses pour cet endroit plein de vies et pour toutes les personnes qui y œuvrent »…
Pierre Huguenin, président de « Villevaudé… Demain » n’entend pas en rester là et songe déjà à l’année prochaine : « Des cours de jardinage bio seront organisés sur le terrain à raison d’un après-midi par mois. Ils s’adresseront à tous les Villevaudéens, mais aussi aux jardiniers amateurs des autres communes. Le bio concerne tout le monde… ».
En attendant cette initiative potagère, une bourse aux plantes (graines, semis et plants) avait lieu pour favoriser les échanges et les savoir-faire des amoureux des jardins. Un concours de nichoirs a également été lancé, divisé en deux catégories : adultes et enfants jusqu’à 12 ans. Le nichoir devra être en bois et correspondre à un oiseau choisi, le nom de l’espèce inscrit dessus. L’œuvre devra être déposée le 9 octobre à 11 h sur le terrain du Grimpet où les résultats seront communiqués à 12 h. A l’automne, pendant la semaine de la biodiversité, les nichoirs seront accrochés à un arbre du bois du Grimpet par les artistes eux-mêmes.
Diamètres du trou d’envol des nichoirs Mésanges noire, bleue, huppée, nonnette : 28 – 30 mm Mésange charbonnière, moineau, friquet : 30 – 32 mm Moineau domestique : 40 mm Torcol fourmilier : 45 mm Sittelle torchepot : 46 – 50 mm
L'atelier créatif de Villevaudé a participé avec grand plaisir à la décoration des tonneaux que nous retrouverons au détour des chemins de la commune, cette action entrant tout naturellement dans les objectifs de notre association. Isabelle K
Photos Yvette G et Serge M
J'ajouterai que l'idée originale de mise en place de tonneaux décorés revient à l'Atelier d'Arts Plastiques de François Chauvin (Y.Godefroy)
Il n’a que 7 ans mais sait déjà convaincre. Charlie Simpson, jeune Britannique de Fulham, s’est fait sponsoriser. Il a déjà parcouru 5 miles, soit un peu plus de 8 kilomètres à vélo dans un parc de sa ville. Et il continue de pédaler.
Son but :
Aider l'UNICEF à secourir les enfants d’Haïti en parcourant des kilomètres en échange d'un don.
"Il y a eu un gros tremblement de terre et beaucoup de personnes sont mortes, explique le garçon. Je veux trouver de l’argent pour que tout le monde à Haïti ait de la nourriture, de l’eau et des tentes".
Charlie pensait ainsi collecter 500 livres sterling (soit 576 euros). Mais il a déjà réussi à collecter … 100 000 livres sterling. Soit plus de 115 000 euros !
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