20 au 30 mars, semaine pour les alternatives aux pesticides
7e édition
Dans le cadre de la « Semaine pour les altenatives aux pesticides », l'exposition présentée l’année précédente à la bibliothèque par l'Association Villevaudé...demain, sera exposée cette année à l’école Ivan Peychès.
Un nouveau questionnaire élaboré par Monique M et Yvette G accompagnera cette exposition.
Nous vous donnons une information qui est intervenue quelques semaines avant la Semaine pour les alternatives aux pesticides.
Rappel des faits.
En 2004, Paul François, agriculteur en Charente, a été intoxiqué par des vapeurs de l’herbicide Lasso de Monsanto. Il fut rapidement pris de nausées et d'évanouissements, puis d'une multitude de troubles l'obligeant à interrompre son activité pendant près d'un an: bégaiement, vertiges, maux de tête, troubles musculaires.
Ses troubles persistants ont été reconnus en maladie professionnelle en 2008 et Paul François est désormais considéré comme invalide à 50%. Une procédure en responsabilité civile contre Monsanto.
Paul François a alors lancé une procédure en responsabilité civile contre Monsanto. L'audience a eu lieu le 12 décembre 2011, devant la 4è chambre civile du TGI de Lyon.
Une décision du TGI de Lyon saluée par Générations Futures : Le TGI de Lyon a rendu sa décision dans cette affaire ce lundi 13 février. Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l'inhalation du produit Lasso", peut-on lire dans le jugement du tribunal de grande instance de Lyon.
En conséquence, le tribunal "condamne Monsanto à indemniser entièrement Paul François de son préjudice" qui sera évalué après une expertise médicale.
« Générations Futures salue cette décision courageuse du TGI de Lyon. La reconnaissance de la responsabilité de Monsanto dans cette affaire est essentielle : les firmes phytosanitaires savent dorénavant qu’elles ne pourront plus se défausser de leurs responsabilités sur les pouvoirs publics ou l’utilisateur et que des comptes leurs sont demandés. », déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations Futures. « C’est une étape importante pour tous les agriculteurs et les autres victimes des pesticides qui voient enfin la responsabilité des firmes mise en cause dans les maladies douloureuses qui les touchent et leurs préjudices indemnisées », ajoute t-il.
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