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NATACHA CALESTREME
ALBIN MICHEL
Brusquement pris de démence, un homme sans histoire massacre sa famille avant de se suicider ; les habitants d’un petit immeuble du XIIIe arrondissement de Paris sont décimés par un mal inexplicable… En quelques jours, une véritable hécatombe s’est abattue sur Paris et 26 adultes et 16 enfants ont trouvé la mort. Aucun lien apparent entre ces drames, sauf peut-être le dessin d’une fleur de lotus, symbole de pureté, retrouvé chaque fois à proximité des lieux.
Secte, terrorisme, sadique, rien ne semble coller… jusqu’à ce que le major Yoann Clivel découvre un texte prophétique, écrit quatre ans plus tôt par un certain « Moine aux abeilles » et annonçant l’arrivée d’un élu : « L’année 1 du deuxième millénaire, l’enfant éclairé de réponses croisera l’ombre, en une folie meurtrière… ». Ce « testament » énigmatique servirait-il de fil conducteur à un hypothétique assassin ?
Réalisatrice et journaliste, Natacha Calestrémé a publié plusieurs essais. Le Testament des abeilles est son premier roman. Mêlant à un suspense insoutenable, phénomènes mystérieux et réalité inquiétante, elle révèle une exceptionnelle maîtrise du thriller.
JEAN-MICHEL LECOCQ
L'HARMATTAN
Saint-Tropez, février 2009. Avant l'agitation estivale, tout semble calme dans la cité de Suffren encore bercée parla douceur hivernale. François Lemel, dandy dilettante et suffisant, gère avec son épouse une galerie d'art moderne qui périclite. Il se prépare à collaborer avec le conservateur du musée local à la préparation d'une rétrospective des oeuvres de Dufy qui s'annonce comme l'évènement majeur de l'année. André Miraucourt, le conservateur, homme pragmatique et rigoureux, engagé sur plusieurs fronts, a sollicité le concours de Lemel, expert reconnu au plan international et spécialiste du peintre havrais. Les deux hommes que tout oppose se préparent à une coopération difficile. Voilà pour le décor. Survient un mystérieux commanditaire qui propose à François Lemel de retrouver, en échange d'une juteuse rétribution, une série de toiles totalement inconnues. En acceptant cet étrange contrat, le galeriste est loin d'imaginer l'engrenage infernal dans lequel il s'engage. En effet, parallèlement à ses recherches, une série de meurtres curieusement ritualisés frappe le monde des arts. Pour François Lemel, le lien avec son commanditaire est évident. Embarqué dans un duel à distance avec le tueur, il va devoir, au terme d'un jeu de piste qui le mènera aux quatre coins de l'Europe, affronter un passé qu'il ignorait.
CHUUUT
JANINE BOISSARD
ROBERT LAFFONT
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LORI ROY
Prix du meilleur premier roman policier
EDITIONS DU MASQUE
Pendant leurs vingt ans de vie commune à Detroit, Celia Scott a regardé son mari, Arthur, se cacher derrière les secrets entourant la mort de sa soeur Eve. Mais en 1967, les émeutes raciales l'effraient encore plus que son passé et il décide de retourner vivre dans la ferme familiale où il a grandi, sur Bent Road, près d'une toute petite ville au fin fond du Kansas. Alors que les Scott viennent de s'installer, une jeune fille disparait.
Sur Bent Road, on aperçoit tout le temps un pick-up rouge déglingué qui sillonne la prairie, inquiétant. Il y a une petite fille solitaire qui met les robes de sa tante défunte, un garçon qui apprend à tirer avec l'arme de son père pour lui prouver qu'il est un homme, et une femme qui se rend compte qu'elle ne reconnait plus son mari et qu'elle ne sait plus comment protéger ses enfants.
Bent Road, c'est un lieu où l'on apprend ceci : parfois, le meurtre est le plus doux des remèdes.
Lori Roy est née et a grandi au Kansas. Elle vit avec sa famille en Floride. Bent Road est son premier roman.
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La bibliothèque de la Roseraie, les Loisirs Jeunes et l'atelier Créatif de Villevaudé vous présentent leurs meilleurs voeux de bonne et heureuse année 2014
Ils sont quatre artistes en guerre contre la grisaille et la monotonie ambiantes. Pour ces jeunes mousquetaires, l’art doit être visible de tous. Leurs armes ? Imagination, talent, peinture acrylique et bombes aérosols.
Regroupés au sein de l’association Hard-Déco, dont le siège est à Bussy-Saint-Georges, Lionel, Olivier, Grégory et Pierre-Olivier promeuvent la décoration graffiti et la réhabilitation des lieux publics et privés avec leurs palettes de peintres graffeurs. « Au départ, c’est un pari de copains qui faisaient du graffiti depuis les années 2000 et qui ont décidé de créer leur association. En dehors de celle-ci, nous sommes tous des artistes indépendants, des auto-entrepreneurs » explique Lionel Stéphanidis, fondateur de Hard-Déco en mai 2007.
A la demande de la municipalité, les artistes sont venus début novembre décorer la dizaine de transformateurs ERDF (Electricité Réseau Distribution France) disséminés sur la commune. Une grenouille, coccinelle, fourmi, des coquelicots, bambous, tournesols, marrons (sur la place des Marronniers)… l’objectif était de fondre les transfos dans leur milieu grâce à des illustrations figuratives originales.
Clin d’œil au chocolat Menier
Mais leur mission ne s’arrêtait pas là. La frise en trompe-l’œil de l’enfant écrivant le nom d’Ivan Peychès sur le parapet de l’école du même nom, a été réalisée par l’un des membres du groupe. « C’était une volonté spécifique de la mairie que le garçonnet écrive sur le mur. J’ai donc pris le parti de faire un clin d’œil à l’ancienne illustration publicitaire du chocolat Menier » explique Grégory Dupuis, son auteur qui l’a exécutée en une journée. En revanche, ils se sont mis à quatre pour accomplir en une semaine la fresque murale de la salle des Merisiers, haute de 5 mètres et longue de 10 mètres, que l’on peut admirer en empruntant la rue Adèle-Claret. « Pas d’échafaudage, on a tout fait avec de grandes échelles. Comme on a ici une dominante à tendance sépia avec environnement boisé, on a pris le parti de faire un arrière-plan assez graphique, avec des aplats de couleurs ton sur ton, puis de reprendre l’emblème de la ville dans un médaillon » commente Lionel devant l’oeuvre collective.
Réhabiliter le graffiti
« On est des graffeurs, mais on fait bien la distinction entre notre métier de décorateur et notre passion d’artiste-graffeur qui, pour nous, sont deux choses différentes. Etant tous issus du mouvement graffiti, ce style se ressent d’ailleurs dans notre travail de décorateur » nuance le jeune président de 28 ans. Son association est fréquemment sollicitée par des collectivités et des particuliers, surtout pour décorer des chambres d’enfant chez ces derniers. Chaque oeuvre est unique et les artistes mettent un point d’honneur à relever tous les défis, embellir de grands murs ou faire des choses plus complexes. Ils interviennent également auprès des jeunes lors d’ateliers pédagogiques, dans les centres de loisirs ou pendant les vacances scolaires. « Une initiation à la bombe de peinture leur permet d’avoir une approche plus artistique que vandale de l’outil » poursuit Lionel. Pour lui, l’art du graffiti constitue un excellent moyen d’encourager la créativité et développer le talent chez les jeunes.
S. Moroy
Plus d’infos : www.hard-deco.com
Légende photos :
- 1 - Les auteurs de la fresque murale de la salle des Merisiers. De gauche à droite : Pierre-Olivier Houdré, Olivier Hassan, Grégory Dupuis et Lionel Stéphanidis
- 2- Sur l'un des transfos rue Charles de Gaulle, Lionel se fait tout petit devant la fourmi géante peinte en deux jours par Pierre-Olivier.
- 3- De gauche à droite, Olivier Hassan, Grégory Dupuis, Lionel Stéphanidis et Pierre-Olivier Houdré, devant la frise en trompe l’œil de l'école Ivan-Peychès réalisée en un jour par Grégory.
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JEAN TEULE
JULLIARD
Hélène Jégado a tué des dizaines de ses contemporains sans aucune raison apparente.
Quels secrets renfermait cette tête qui, le 26 février 1852, sur le Champ de mars de Rennes, roula dans la corbeille de la guillotine ?
C'était au temps où l'esprit des Lumières et le catéchisme n'avaient pas soumis l'imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l'Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu'on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l'Ankou, l'ouvrier de la mort, était le plus craint, et c'est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l'esprit de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l'enfant minuscule se persuada qu'elle était l'incarnation de l'Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l'avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour où elle s'attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles.
Jean Teulé est l'auteur de quatorze romans, parmi lesquels Je, François Villon, qui a reçu le Prix du récit biographique ; Le Magasin des suicides a été traduit en dix-neuf langues. Son adaptation en film d'animation par Patrice Leconte est sortie sur les écrans en 2012, comptabilisant à ce jour plus de 250 000 entrées. Darling a été adapté au cinéma par Christine Carrière avec, dans les rôles principaux, Marina Foïs et Guillaume Canet ; Les Lois de la gravité, déjà transposé au théâtre par la compagnie du Brasier, a aussi été adapté par le réalisateur Jean-Paul Lilienfeld sous le titre Arrêtez-moi !, avec Miou-Miou et Sophie Marceau (sortie en février 2013). Le Montespan, prix Maison de la Presse et Grand Prix Palatine du roman historique, sera le prochain film d'Olivier Marchal. Charly 9, son précédent roman paru en 2011, a reçu un accueil unanime dans la presse, comme auprès des lecteurs. La totalité de l'oeuvre romanesque de Jean Teulé est publiée aux Éditions Julliard.
FABIO STASSI
DENOEL
Né en Sicile, Fabio Stassi vit à Rome où il est écrivain et bibliothécaire. La Dernière Danse de Charlot , immense succès en Italie, est son premier roman publié en France.
Samedi 14 Décembre, La Gondoire organisait, sous la direction d'Alain Guillouzo, un très émouvant concert à l'église d'Annet sur Marne, en mémoire de ma voisine et amie Kaillou.
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Le traditionnel repas de fin d’année organisé par le CCAS (Centre communal d’action sociale) pour les habitants de plus de 60 ans a eu lieu, samedi 14 décembre 2013, dans la grande salle des Merisiers. Plaisir du palais, les 140 convives ont dégusté le menu spécialement préparé à leur attention par le traiteur Wilhems, de Saint-Mard. Plaisir des yeux et des oreilles également avec les danses latino exécutées par les danseurs brésiliens de la troupe Lilo’s Events et, là aussi, les participants n’en ont pas perdu une miette.
Catherine Godart, vice-présidente du CCAS, a rappelé que l’action en faveur des aînés s’orientait principalement dans trois directions : la mise en place d’un système de téléalarme, le portage de repas à domicile, le développement des services et aides ménagères chez les personnes en perte d’autonomie légère ou en difficulté du fait de maladie ou d’invalidité. Récemment le CCAS de Villevaudé a adhéré au CLIC de Chelles (Centre local d’information et de coordination gérontologique) afin de mieux évaluer, suivre et accompagner les besoins des personnes âgées sur la commune. De même, plusieurs actions d’information et de sensibilisation effectuées par des professionnels de la santé seront proposées en 2014.
S.Moroy
Pour plus d’infos sur le CCAS, contacter la mairie au 01 60 26 20 19.
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 26 Chez les seniors | Lien permanent | Commentaires (0)
L'HIVER DU MONDE
KEN FOLLETT
ROBERT LAFFONT
Ken Follett est né au pays de Galles en 1949. Il est l’un des auteurs de best-sellers et de thrillers d’espionnage les plus renommés (L’Arme à l’oeil, Les Lions du Panshir, Le Réseau Corneille, Le Troisième jumeau…) ? mais c’est avec ses romans historiques Les Piliers de la terre et Un monde sans fin qu’il a connu ses plus grands succès : vingt millions d’exemplaires vendus à travers le monde. La Chute des géants a inauguré avec succès en 2010 sa nouvelle épopée en trois volumes sur le XXe siècle. Plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma et à la télévision. Il vit à Stevnage, en Angleterre, avec son épouse, députée travailliste.
Suite à l’article sur un risque d’affaissement de la Montagne de Chelles (édition de La Marne du 13 novembre, (voir notre note du 14 novembre) la Communauté d’agglomération de Marne et Chantereine (CAMC) apporte des précisions.
« Nous connaissons depuis longtemps ces galeries souterraines sous le fort de Chelles. Ce n’est un secret pour personne, tous les Chellois le savent. Leur accès est strictement interdit par arrêté municipal. D’ici la fin de l’année, nous allons murer l’accès de celle mentionnée dans votre article, car nos chaînes sont régulièrement coupées par des visiteurs indélicats qui s’aventurent dans les galeries au péril de leur vie, et ce malgré la présence de panneaux indiquant les risques d’éboulement » prévient Antoine Rodriguez, vice-président en charge de l’environnement et de l’écologie urbaine à la CAMC. « Sur la superficie totale de la Montagne qui est de 46 hectares, seulement 12 sont accessibles au public. Nous avons effectué tous les sondages nécessaires et pris les mesures en matière de sécurité avant d’ouvrir la Montagne au public en juin 2007. Des équipes la sillonnent tous les jours afin, d’une part d’assurer la propreté du site dont la gestion nous incombe, et d’autre part de surveiller l’état du foncier en nous signalant toute anomalie relevée » complète Vincent Pasutto, directeur adjoint des services techniques de l’agglomération.
Un risque mesuré et contrôlé
« Bien sûr qu’il y a des risques d’effondrement. A terme, les galeries s’effondreront, mais leur écroulement n’aura pas de conséquence sur la partie supérieure compte tenu des 45 mètres de remblai du dessus » admet le technicien. S’il n’exclut pas un risque d’affaissement sur certains coteaux de la montagne qui ne seront jamais aménagés, il affirme que la partie du fort est parfaitement sécurisée. « Et s’il y avait effondrement et formation d’un fontis en-dessous de la cote 100, le géotextile [Ndlr : trame synthétique de maintien des sols] se mettra en tension. On constatera que l’allée a subi un affaissement et l’on fermera aussitôt le site pour lancer des investigations géotechniques afin de savoir ce qui se passe. On est ici dans la prévention, c’est un risque parfaitement mesuré et constamment contrôlé » ajoute Vincent Pasutto. Outre des entraînements effectués par les pompiers dans les galeries de service sous le fort, le SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) dispose d’un relevé des lieux qui lui permet d’en suivre l’évolution dans le temps.
S. Moroy
Christophe Nédélec, président de l’association Abbesses de Gagny-Chelles, a réagi. « La CAMC se base sur une thèse de 1982 (règle de Vachat) pour justifier une absence de risque. Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) considère que les zones ouvertes au public sont sujettes à des aléas très élevés de mouvement de terrain, que ‘’la présence d’anciennes carrières souterraines est certaine, et par conséquent le risque de fontis et/ou d’effondrements très grand’’. Selon le BRGM, cette règle ne s’applique pas au gypse et doit être retenue avec ‘’beaucoup de prudence’’. L’inventaire des effondrements qu’il a réalisé démontre bien les limites de cette règle, des fontis ayant déjà été recensés, dont un notamment près de l’aire de jeux pour enfants. De plus certains aménagements, dont le rucher pédagogique, sont bien plus bas en altitude. Quid des risques liés aux poches de dissolution du gypse pouvant survenir près de la surface ? Depuis son ouverture, le site a déjà connu des incidents. Certains accès piétons sont fermés suite à des glissements de terrains répétitifs. L’injection et le comblement des galeries aurait été une solution sérieuse, mais elle a été écartée pour raison financière et aucun principe de précaution n’a été appliqué »
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BERNADETTE PECASSOU-CAMEBRAC
FLAMMARION
En mai 1888, Marie Bartête, vingt ans, embarque sur le Ville de Saint-Nazaire. Elle ne le sait pas encore, mais elle ne reverra plus jamais la France. Sans être une criminelle, elle est envoyée au bagne à 25 ans pour conduite et moralité détestables. Bien sûr, elle a été arrêtée plusieurs fois pour de petits délits, mais elle a connu la prison pour cela. Pourquoi maintenant l'expédie-t-on à l'autre bout du monde ? Reléguée. La France ne veut plus d'elle. Cette orpheline mariée à 15 ans, veuve à 20 ans, est l'une des reléguées de Guyane, où elle subit la condition des femmes-forçats encadrées par les bonnes soeurs du Couvent de Saint-Laurent du Maroni. Albert Londres lui rendit visite en 1923 et relata son entretien dans «Au bagne».
Sur le bateau, elle rencontre Louise, persuadée qu'on les emmène au paradis. Là-bas, on dit qu'il fait toujours beau et qu'elle se mariera. Mais l'illusion sera de courte durée. Le voyage de six semaines à fond de cale, les mauvais traitements et l'arrivée en terre inhospitalière achèvent de la convaincre que c'est bien l'enfer qui l'attend. Et que, malgré la bonne volonté de soeur Agnès et de Romain, jeune médecin de métropole, personne ne l'en sortira jamais.
C'est le destin de cette prisonnière du bagne de Saint-Laurent-du-Maroni que fait revivre ici Bernadette Pécassou-Camebrac. Elle met en scène d'une écriture énergique et sensible le sort tragique de ces femmes abandonnées de tous, que l'histoire a tout simplement oubliées.
Comment rester insensible au destin incroyable de cette jeune femme, qui se trouve, du jour au lendemain, embarquée sur un bateau à destination du bagne de Cayenne? Ce livre est le récit implacable de cette destinée cruelle. On en ressort bouleversé et abasourdi devant tant d'injustice.
La bibliothèque avait présenté l'exposition "L'enfer du bagne ou la guillotine sèche" réalisée par Bernard Borghesio Ruff, enseignant à l'école de Villevaudé.
Pour consulter le blog "Le bagne de guyane" cliquez sur ce lien
L’Atelier créatif de Villevaudé a organisé durant le week-end du 30 novembre 2013 sa 5e édition du marché de Noël à la salle des Merisiers.
« Cette année 21 exposants locaux ont répondu présent afin de proposer aux visiteurs tout ce qu’il faut pour préparer comme il se doit les fêtes de fin d’année.
Clin d’œil aux origines de ce type de marché né en Alsace, nous avons aussi un exposant, l’association BrichWagges, venu spécialement de Holtzheim, près de Strasbourg, pour réaliser devant nous quelques une de leurs spécialités traditionnelles, comme le flammeküche (tarte flambée) » a précisé Isabelle Kolifrath, la présidente de l’association organisatrice.
Et les habitants ne se sont pas fait prier pour flâner devant les stands variés et colorés et effectuer quelques emplettes décoratives ou culinaires avant le grand rush des fêtes. Fidèle habitué des lieux puisqu’il participe au marché de Noël villevaudéen depuis ses débuts, Serge Santin, un écrivain de Noisy-le-Grand (93), dédicaçait ses deux derniers romans policiers, « Le baron vous salue bien » et « La cloche était un sarcophage », dont l’intrigue du second se passe cette fois à Noisy-le-Grand. « J’apprécie ce marché de Noël où je me sens bien. Je vais sur mes 80 ans et continue à écrire car l’inspiration est toujours là » a confié l’auteur en souriant.
Les élèves, petits et grands, du club de zumba sont montés sur la grande scène, samedi après-midi, pour donner à un public chaleureux qui avait dégainé appareils photo et caméscopes, un aperçu de leurs talents.
S. Moroy
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La dernière danse de Charlot, Fabio Stassi
La lettre à Helga, Bergsveinn Birgisson
Confiteor, Jaume Cabret
Les renards pâles, Yannick Haenel
Bel Air, Lionel Salün
Dernier parking avant la plage, Sophie Loubière
Code 93, Olivier Noek
Le diable sur les épaules, Christian Carayon
L'apothicaire, Henri Loevenbruck
Ecrit en lettres de sang, Sharon Bolton
Fugitives, Alice Munro
La bataille de la Marne, Rogier Braquet
La cloche était un sarcophage, Serge Santin
Le Baron vous salue bien, Serge Santin
Nous rappelons que de nombreux ouvrages sont mis à votre disposition à la bibliothèque par la médiathèque de Seine et Marne
Si vous souhaitez lire un livre qui ne se trouve pas en bibliothèque, écrivez dans le cahier prévu à cet effet le titre, l'auteur et si possible l'éditeur
Vous pouvez aussi faire une recherche sur le site de la médiathèque de Seine et Marne MD77: cliquez sur "recherche" (vous n'avez pas à vous identifier, cet accès étant réservé à la bibliothèque)
« J'ai dédié ma vie à la lutte pour le peuple africain. J'ai combattu la domination blanche et j'ai combattu la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle tous vivraient ensemble, dans l'harmonie, avec d'égales opportunités. C'est un idéal que j'espère atteindre et pour lequel j'espère vivre. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. » - Nelson Mandela, le 20 avril 1964
Publié dans 02 Une vie, une oeuvre, une date, 23 Cinéma, théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
Le concert du samedi 14 décembre 2013 à 20h30 à l'église Saint-Germain d'Annet sur Marne est dédié à Kaillou, mère d' Olivier, Jérôme et Laurent, anciens élèves de l'école de Villevaudé et épouse de Claude, ancien de la Gondoire, Villevaudéen depuis l'enfance.
La Gondoire invite ses anciens choristes et ses amis choristes à la rejoindre à la fin du concert pour évoquer son sourire.
Kaillou est "dans la pièce à côté" et va les entendre interpréter ensemble ses chants préférés.
- La prière des frères Moraves
- Le cantique de Jean Racine
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''Pour être efficace, il faut coller aux réalités''
Cédric Gambaro a pris ses fonctions le 16 septembre. Agé de 38 ans, le nouveau commissaire de police a en charge la sécurité publique sur la circonscription de Chelles, vaires, Brou, Courtry, Le Pin et Villevaudé. Interrogé sur ses deux premiers mois, il a bien voulu « passer aux aveux ».
D’où venez-vous et pourquoi Chelles ?
Sorti de l’Ecole nationale supérieure de la police en 2003, j’ai débuté au commissariat d’Aulnay-sous-Bois comme adjoint au commissaire central, puis comme chef de la circonscription du Raincy, avant de rejoindre la PAF (Police aux frontières) à l’aéroport de Roissy CDG qui est le premier site vidéo-surveillé de France avec plusieurs milliers de caméras pour prévenir les attentats terroristes, mais servant également à lutter contre la délinquance. J’ai souhaité revenir dans la sécurité publique en effectuant une mobilité sur Chelles où il y a une délinquance qui n’est pas très différente de celle que j’ai déjà eu à connaître en Seine-Saint-Denis. Je dirige 112 personnes tous corps confondus, qui vont de l’adjoint de sécurité au personnel administratif, en passant par les corps actifs, soit les gardiens de la paix, les gradés et les officiers. Ce sont des hommes et des femmes motivés, prêts à évoluer pour mieux faire face à une délinquance qui elle aussi évolue.
Pouvez-vous faire un premier bilan depuis votre arrivée ?
C’est encore un peu court car il faut beaucoup de temps pour découvrir un service, ses forces, ses faiblesses, les problématiques locales qui sont très mouvantes. Mon objectif est de coller aux besoins de la population. La première source d’information naturelle provient du recueil des plaintes et du compte rendu de nos interventions. Je souhaite qu’elle ne soit pas la seule et c’est la raison pour laquelle j’attache de l’importance aux réunions de quartier et aux permanences du mardi soir au cours desquelles le public est reçu. C’est aussi dans cet esprit que j’ai souhaité renforcer le partenariat avec les polices municipales qui recueillent du renseignement auprès de la population et dont le Maire est destinataire de nombreuses doléances. J’ai souhaité formaliser ces échanges en organisant une rencontre hebdomadaire avec les polices municipales de la circonscription. Ces réunions nous permettent de travailler en confiance et d’effectuer des opérations communes.
Quelles sont ces opérations ?
On procède chaque semaine à des contrôles d’identité sur des zones que l’on juge plus sensibles, dont principalement les abords de la gare. Mon métier est de lutter contre la délinquance du quotidien, c’est celle que l’on trouve dans toutes les villes : délinquance de voie publique, trafic de stupéfiants, voitures qui se font « roulotter », cambriolage… C’est bien de lire les plaintes, mais on a aussi besoin d’autres choses. Depuis mon arrivée, j’ai mis en place une cartographie de la délinquance pour coller à ce qui vient de se commettre, car ce qui est important c’est d’être réactif, pertinent. On alimente cette cartographie avec tous les éléments qui nous parviennent. Elle nous aide à mieux identifier un quartier que l’on n’avait pas senti frémir. On va y orienter nos patrouilles, effectuer des contrôles d’identité préventifs.
Quels types de plaintes enregistrez-vous ?
Il faut définir si l’on parle de plainte ou de doléance. S’il s’agit de plainte, on recueille essentiellement des faits de voie publique, comme des dégradations de voitures, des cambriolages, mais également des escroqueries à la carte bleue et des violences intra-familiales. S’il s’agit de doléance, les personnes accueillies à la permanence du mardi relatent essentiellement des troubles de voisinage. L’intérêt de ces réunions est aussi d’expliquer nos façons d’intervenir qui sont parfois incomprises ou bien interprétées comme un désintérêt, ce qui n’est pas du tout le cas. Notre premier outil pour lutter contre la délinquance est la procédure pénale. Or la population ne voit pas toujours ce travail effectué par le commissariat.
Quelle est la délinquance la plus fréquente à Chelles?
La délinquance liée à l’automobile est assez prégnante. Vols d’accessoires, des véhicules cassés pour être fouillés… Ensuite, à l’image de la problématique nationale, l’on a des cambriolages sur la circonscription. A chaque fois que l’on interpelle un auteur d’infraction, il est signalisé dans nos bases de données : FAED (Fichier automatisé des empreintes digitales) et FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques). Grâce à ces procédés, on élucide 20 % des cambriolages en France, ce qui est un taux tout de même important. A ce titre, je rappelle que le travail de relevés d’empreintes n’est efficace qui si la victime nous requiert rapidement et ne « pollue pas la scène» en rangeant son logement ou sa voiture qui ont été fouillés.
Et en matière de prévention ?
Les OTV (Opération tranquillité vacances) sont conjointement coordonnées et menées avec les polices municipales. La sécurité routière est un objectif national et le travail reste immense car les morts sur la route, « c’est toujours pour les autres » dans l’esprit du conducteur. On peut aussi travailler sur l’accidentologie d’un lieu en effectuant des contrôles pour comprendre la cause du problème et surtout faire changer les comportements sur ces mêmes lieux accidentogènes. Nous intervenons dans les collèges et lycées sur les thèmes de la sécurité routière, drogue, alcool, pour faire connaître le métier de policier, auprès des personnes âgées pour les sensibiliser sur les vols fausse-qualité. Nous mettons en place les plans anti hold-up, surtout au moment des fêtes de fin d’année. Il n’est pas rare que nous sécurisions les abords des établissements scolaires lorsqu’on recense des tensions.
Que pensez-vous de la vidéosurveillance ?
J’y suis favorable. C’est un bon outil qui facilite nos investigations. Mais on ne peut pas tout miser sur un seul dispositif. Les commerçants ont réclamé de la vidéosurveillance avenue de la Résistance, mais ne prennent pas toujours toutes les mesures de surveillance nécessaires dans leurs magasins. Il existe de nouveaux dispositifs comme l’ADN de synthèse (Smartwater), mais je ne pense pas que ça existe à Chelles. Au-delà de la vidéosurveillance, je souhaite absolument faire comprendre aux administrés de la circonscription que leur sécurité ne peut être assurée sans eux. Il est mille fois préférable d’être requis par les témoins d’un délit pour organiser une intervention rapide que de visionner le délit une fois qu’il est commis. On souhaiterait également recueillir davantage de témoignages lors des enquêtes de voisinage. Mon travail consiste aussi à expliquer nos méthodes afin que les administrés se sentent plus proches de leur police.
Propos recueillis par S. Moroy
Le commissariat reçoit le public, avec ou sans rendez-vous, les mardis de 17 h à 19 h, au 2 avenue de Claye (01 60 93 20 00).
Mail : [email protected]
Pour le dépôt de plainte en ligne, uniquement pour les biens (vols, dégradations, escroqueries) : www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr
Osanne ose à la mairie
Circée la magicienne, huile sur toile de 116 x 89 cm
Une quarantaine de personnes assistait vendredi 22 novembre 2013 à la mairie de Courtry au vernissage de l’exposition de quelques œuvres d’Osanne, artiste renommée et prolifique.
Elle a été élève des arts appliqués à Paris, aux Beaux-arts de Marseille, puis de l’académie Henri Goetz en gravure ; a travaillé pour la télévision, le théâtre avec la confection de décors et de costumes pour les plus grands metteurs en scène. Les vitraux de la chapelle de Fréjus (Var) figurent parmi ses nombreuses créations.
La chimère et son enfant, huile sur toile de 100 x 81 cm
A 79 ans, Osanne expose toujours à travers le monde ses œuvres originales, lumineuses et généreuses, utilisant l’acrylique, la gravure, le collage, le dessin, le papier froissé… L’artiste reconnaît volontiers l’influence de Picasso, Miró et des incursions dans le bestiaire fantastique de Théophile Gautier pour inviter sirène, angelot, déesse et chimère à batifoler dans ses toiles. « Vous habitez Saint-Maur. Vous êtes née dans le Val-de-Marne, d’un père lorrain et d’une mère espagnole. Et cette culture apparaît dans vos œuvres. Votre univers baroque reflète la richesse de votre parcours et de vos rencontres. » a déclaré le maire Jean-Luc Pilard.
« Osanne a exposé à Villeparisis dernièrement. Il y a beaucoup de féminité dans ses compositions. En l’accueillant à Courtry, vous recevez une artiste complète qui nous transporte avec bonheur et volupté dans un monde chaleureux, coloré où elle transpose ses rêves » a ajouté Michèle Pélabère, conseillère générale, devant la peintre émue.
S. Moroy
Exposition jusqu’au vendredi 13 décembre. Entrée libre. Salle des mariages de l’hôtel de ville.
Lundi à vendredi, de 9 h à 12 h et 13 h 30 à 17 h 30. Samedi, de 9 h 30 à 12 h.
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Photo: Le maire avec à ses côtés Nicole Vibert et Stéphanie Dubois
La médiathèque à la page...
Samedi 16 novembre 2013, la Médiathèque de l’Orangerie a ouvert ses portes au public pour ses 20 ans.
Photo: La lectrice mécontente, une parodie interprétée par les acteurs de la compagnie de la Dandinière. A la borne d'accueil, Florence Devret-Mulard et Stéphanie Dubois.
L’occasion également de souhaiter une bonne retraite à Nicole Vibert, sa directrice. Le public est venu nombreux pour cette journée riche en animations, rencontres, surprises et souvenirs avec l’exposition qui s’affichait sur les murs de l’auditorium.
Avant 1993 existait au rez-de-chaussée de la mairie une bibliothèque qui a fonctionné durant 35 ans grâce au dévouement de plusieurs bénévoles. Depuis son inauguration, le 5 juin 1993, la médiathèque a connu bien des évolutions qui lui ont permis de devenir ce quelle est aujourd’hui: un phare incontournable de la vie culturelle clayoise avec 2120 abonnés.
Mais que de chemin parcouru entre le passage du stylo bille au stylo optique pour enregistrer les prêts, l’ouverture de la discothèque en 1995, l’installation du premier poste multimédia en 1997, l’arrivée des Cédéroms en 1999, les animations développées en partenariat avec l’Action culturelle, l’accès libre et gratuit sur internet et l’autoformation en ligne en 2009.
C’est un beau roman
La compagnie de la Dandinière, troupe de théâtre de Messy, a proposé un « jeu du portrait chinois » pour faire découvrir au public les multiples services de la médiathèque : Le monde du silence, L’éternel retour, Hannibal-lecteur, Les experts amis-amis, Le bonheur est dans le prêt... « Et si la Médiathèque est à la page, avec des animateurs qui mettent du cœur à l’ouvrage, c’est grâce aussi à son département multimédia car l’avenir a aussi voix au chapitre. Et pour paraphraser Alfred de Musset, qu’importe la fiction pourvu qu’on l’ait livresque » a conclu Jérémy Martin, metteur en scène et comédien.
Photo: Allocution de Nicole Vibert
C’est une belle histoire
Venue de la grande bibliothèque d’Evry, spécialisée dans la littérature jeunesse, Nicole Vibert prend ses fonctions en mars 1993. « Dès mon recrutement, j’ai été enthousiasmée par le projet. C’était un équipement extrêmement novateur pour l’époque, d’où la grande surprise des Clayois. Une médiathèque, c’estaussi une équipe qui travaille, qui se met en place, et j’ai eu toute liberté pour la constituer. J’ai aussi la chance et le privilège de terminer ma carrière avec une équipe exceptionnelle » a avoué la directrice. Dans le projet de création, le maire a rappelé qu’ilsouhaitait un trait d’union entre la maison briarde et l’Orangerie « et surtout qu’il y ait beaucoup de luminosité car je voulais que cette médiathèque rayonne, qu’elle bénéfice d’une ouverture sur laville pour ses lecteurs ».
Ecrire une nouvelle page
Yves Albarello a décerné le titre de citoyenne d’honneur à Nicole Vibert en lui offrant la médaille Grand-or de la Ville, une distinction à la fois exceptionnelle et rarissime. Stéphanie Dubois, directrice adjointe, prend désormais le relais. Elle est à l’origine d’une étude sur le diagnostic territorial pour un projet de lecture publique sur la communauté de communes Plaines et Monts de France (34 communes soitprès de 65.000 habitants). Cette réflexion est menée avec les bibliothécaires et les élus des communes concernées. S. Moroy
Repères
Juin 1993 : 451 inscrits pour 12.615 prêts Décembre 2003 : 1169 inscrits pour 51.840 prêts Août 2013 : 2120 inscrits pour 66.080 prêts
Tarifs annuels Clayois : gratuit pour les 0-14 ans et demandeur d’emploi, 5 euros pour les 15-25 ans et + 65 ans, 10 euros pour les 26-64 ans. Hors commune : gratuit moins 3 ans, 5 euros 3-14 ans et demandeur d’emploi, 10 euros 15-25 ans et + 65 ans, 20 euros 26-64 ans. Médiathèque de l’Orangerie, 4 allée André-Benoist (01 60 26 92 10).
Ouverture : mardi (15 h à 18 h), mercredi et samedi (9 h 30 à 12 h 30 et 14 h à 18 h), vendredi (15 h à 19 h).
Toutes les infos sur : http://paprika.claye-souilly.fr et Facebook
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Vendredi 15 novembre 2013 a eu lieu à la bibliothèque de la Roseraie le vernissage d’une exposition qui se veut participative, évolutive et changeante : « De Villevaudé à Paris ».
« Les villes de banlieue ont souvent une image négative. Alors que dire des villages ? Les gens ne s’y connaissent pas car ce ne sont que des villages dortoirs, partis tôt, rentrés tard. Tandis que Paris rayonne de son histoire, de sa vie et de son importance. Recréer un lien, une histoire à un village, lui redonner ses lettres de noblesses, est donc vital. L’exposition montre que Villevaudé a une histoire très intime avec Paris. Son passé est très riche et qu’il ne tient qu’à nous de faire vivre notre village, recréer ce socle commun pour qu’il y fasse bon vivre» souligne Julia Frizziero, conceptrice avec Monique Mazoyer de cette exposition pour le moins originale.
Elle se déroulera jusqu’au 28 juin 2014 et représente un véritable défi pour les deux organisatrices car elles devront l’actualiser chaque semaine pour la faire vivre. Des plans, cartes postales, documents sur les personnalités qui y ont séjourné (dont Ivan Peychès, Roger Warin dit Wybot, Leonor Fini), l’ancien panneau de la « rue des écoles » qui a changé de nom pour devenir « rue Charles-de-Gaulle » après sa venue le 17 juin 1965, les maquettes de bateaux réalisées par Ivan Peychès, un casque de pompier de la brigade de Villevaudé, une affiche de l’exposition de l’artiste surréaliste Leonor Fini… mais surtout une immense frise du temps courant le long des murs de la bibliothèque. «Elle est en deux parties. Sous la ligne des siècles se trouve la frise chronologique de Villevaudé présentant des dates qui ont marqué l’histoire des trois hameaux que sont Villevaudé, Montjay-la-Tour et Bordeaux. Au-dessus de la ligne des siècles, la frise chronologique de Paris qui sera affichée à partir de février. Notre travail n’est donc pas fini » précise Monique Mazoyer.
Du fief seigneurial à l’intercommunalité
La frise commence en 1000. C’est à cette époque que l’on trouve les noms des premiers seigneurs de Montjay dans les écrits. Villevaudé, alias Saint-Marcel (nom du lieu où se trouve l’église), se prénomme alors Ozoir ou Oroir (petite chapelle en latin). La tour de Montjay sera utilisée en 1669 par l’abbé Picard pour calculer la longueur du méridien terrestre par triangulation, en mesurant des angles à partir de tours ou de clochers. En 1789, Villevaudé, petit village boisé et agricole de 10 km², se trouve à la frontière de la Champagne et de l’« Isle-de-France ». Lors de la Première Guerre mondiale, le 68e régiment territorial d’infanterie prend ses positions entre le fort de Vaujours, Chelles, Villevaudé et Thorigny. Son poste de commandement est installé à Montjay. Plus près de nous, en juin 2007, le premier TGV Paris-Strasbourg traverse le hameau de Bordeaux. Un concours de dessins sur le thème de l’exposition est ouvert à tous. Date limite de remise des dessins fixée au 1er février, résultats communiqués le 8 février à la bibliothèque.
S.Moroy
Exposition jusqu’au 28 juin 2014. Bibliothèque de la Roseraie, 16 rue Charles-de-Gaulle. Ouverture lundi et samedi de 10 h 30 à 12 h 30, mardi de 16 h 30 à 18 h, mercredi de 16 à 19 h. Entrée libre. Pour retrouver la frise du temps de Villevaudé et obtenir plus d’infos sur l’évènement :www.villevaude-paris.blogspot.fr
Photo: De gauche à droite, Monique Mazoyer, Annie Ghysens (présidente de la bibliothèque de la Roseraie) et Julia Frizziero devant la frise du temps et l'un des premiers dessins du concours.
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« Quand un enfant meurt, on dit qu’il va au paradis. Quand sept millions meurent, on appelle ça l’enfer. »
L'Unicef a voulu frapper les esprits avec cette pyramide de poussettes vides, symbolisant les millions de décès évitables d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. Pour la Journée internationale des droits de l'enfant, l'organisation lance aujourd'hui sa nouvelle campagne de communication.
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Le poulet du dimanche, Joëlle Goron
Le gardien de phare, Camilla Läckberg
Petite poussette, Michel Serres
Le démon du soir, Florence Cestag
Le testament des abeilles, Natacha Calestrémé
La grâce des brigands, Véronique Ovaldé
La méthode du crocodile, Maurizio de Giovanni
Les anges meurent de nos blessures, Yasmina Khadra
Les micros humains, Bernard Werber
Bent Road, Lori Roy
Le sourire d’ivoire, Macdonald
Le prince de sang mêlé, J.K Rowling
L’appel du coucou, Robert Galbrailt alias JK Rowling
Billie, Anna Gavalda
Code 93 , Olivier Noek
Fleur de tonnerre, Jean Teulé
La récréation, Frédéric Mitterrand
Défense française, Le devoir d’inventaire, Yven Stefanovitch
La tête ailleurs, Nicolas Bedos
Sulak, Philippe Jaenada
Au revoir là-haut, Pierre Lemaitre
Plonger, On Dit Biot
La route du salut, Etienne de Montety
Comme les amours, Javier Marias
Paris au mois d’août, René Fallet
Nymphéas noirs, Michel Bussi
Les ailes brisées, Khalil Gibran
L’échange des princesses, Chantal Thomas
Londres par hasard, Eva Rice
Le sang de la trahison, Hervé Jourdain
Jeunesse
Paris, mes années pourquoi, Christophe Tranchant
Infirmière sous la première guerre mondiale
Soldat peaceful, Mopurgo
Le journal d’Adèle, Paule du Bouchet
Cheval de guerre, Mopurgo
Astérix chez les Pictes
VERONIQUE OVALDE
EDITIONS DE L'OLIVIER
Quand Maria Cristina Väätonen reçoit un appel téléphonique de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années, l'ordre qu'elle avait cru installer dans sa vie s'en trouve bouleversé. Celle-ci lui demande instamment de venir chercher pour l'adopter Peeleete, le fils de sa soeur. Nous sommes en juin 1989, Maria Cristina vit avec son amie Joanne à Santa Monica (Los Angeles). Cela fait vingt ans qu'elle a quitté Lapérouse, et son univers archaïque pour la lumière de la ville et l'esprit libertaire de la Californie des années 70.
Elle n'est plus la jeune fille contrainte de résister au silence taciturne d'un père, à la folie d'une mère et à la jalousie d'une soeur. Elle n'est plus non plus l'amante de Rafael Claramunt, un écrivain/mentor qu'elle voit de temps à autre et qui est toujours escorté par un homme au nom d'emprunt, Judy Garland. Encouragée par le succès de son premier roman, elle est déterminée à placer l'écriture au coeur de son existence, être une écrivaine et une femme libre.
Quitte à composer avec la grâce des brigands.
Véronique Ovaldé, née en 1972, a toujours été attirée par la littérature. Après un BTS édition et des études de lettres, elle publie son premier roman en 2000 aux éditions du Seuil intitulé «Le sommeil du poisson». Depuis elle a publié une dizaine de romans, d'abord aux éditions Actes Sud «Les hommes en général me plaisent beaucoup» (2003), «Déloger l'animal» (2005) puis à partir de 2008 aux éditions de l'Olivier, tous fort bien accueillis par les lecteurs et la critique. Ainsi «Et mon coeur transparent» (2008) est récompensé par le prix France Culture Télérama, tandis que «Ce que je sais de Vera Candida» (2009) reçoit trois prix : le Prix Renaudot des lycéens, le Prix France Télévisions en 2009, et le Grand Prix des lectrices de Elle en 2010. Son dernier ouvrage «Des vies d'oiseaux» est paru en 2011.
Document: L'un des premiers plans établi en janvier 1877 par le génie militaire. Moins détaillé que le second, on y aperçoit cependant le réseau des galeries courant sous et devant le fort (environ 4 hectares minimum).
D’anciennes galeries souterraines de gypse courent sous le fort. Et celles-ci semblent ne pas avoir été sécurisées. L’information révélée par l’association "Abbesses de Gagny-Chelles" nécessite quelques explications.
Désaffecté, le fort a été acquis par la commune en 1972 qui a entrepris de nombreux aménagements avant son ouverture au public le 8 juin 2007. Mais voilà, selon Christophe Nédélec, président des Abbessses de Gagny-Chelles, association de défense de l’environnement créée en 2008, l’espace naturel de 46 hectares était auparavant une butte gypseuse exploitée en carrière à ciel ouvert. Et si la carrière a été remblayée depuis, des galeries profondes subsistent, sillonnant même l’esplanade verdoyante sur laquelle se promène le public et où de nombreuses manifestations sont organisées (dont le feu d’artifice du 14 juillet et le cinéma en plein air durant l’été).
Pour protéger la capitale
Suite à la défaite de 1870 face aux Prussiens, le bastion a été édifié sur le mont Chalâts entre 1876 et 1879 pour assurer, à 104 mètres d’altitude, une deuxième ceinture de défense autour de Paris. En 1878, le chantier reçoit la visite du maréchal Mac-Mahon, alors président de la République. La fortification a été utilisée dans le passé par un club de tir, les pompiers de la ville pour leurs entraînements, Kodak pour stocker ses films et produits chimiques, avant d’être acquise par la Ville. Lionel Petit, un Chellois, a réussi à se procurer deux plans du fort de Chelles datant de 1877 et 1902 auprès du SHAT (Service historique de l’armée de Terre) basé à Vincennes. « Je me passionne pour l’histoire du fort depuis 1998 qui, hélas, a été massacré. J’affirme que ce sont les seuls et uniques plans qui existent et j’ai eu beaucoup de mal à les obtenir ».
Photo Christophe Nédélec
Il apprend que le fort a subi un renforcement de ses soubassements en 1877 puis sur la période 1906-1908 par le génie miliaire qui craignait sa fragilité du fait des canonnades, mais constate surtout l’existence d’un vaste réseau de galeries souterraines à une profondeur de 40 mètres, devant et à l’ouest du fort. Un phénomène fréquent en Seine-et-Marne où le BRMG (Bureau de recherches géologiques et minières) a recensé plus d’un millier de carrières liées à l’exploitation du gypse sous environ 140 communes. Lionel Petit en informe aussitôt Christophe Nédélec, tout autant passionné par le patrimoine local que par les questions environnementales. « Le plan militaire de 1902 est très détaillé et toujours exact. Nous l’avons utilisé pour nous déplacer dans les galeries, à nos risques et périls car certaines d’entre elles sont dégradées et des fontis se forment par endroit. Figurent aussi sur le plan des galeries de troisième masse [Ndlr : gypse de moins bonne qualité] encore plus profondes que nous n’avons pas pu vérifier » s’inquiète Christophe Nédélec qui estime la densité du réseau souterrain à 4 hectares minimum.
Déjà un effondrement en 2002
« Il existe probablement une superposition entre des galeries de seconde et de troisième masse. Sur les documents du génie militaire, il est fait aussi mention de ‘’vastes réseaux de cavages éboulés inabordables’’. Pourtant, lors des travaux entrepris par la commune sur le fort en 2007, on nous a assuré que des sondages avaient été effectués. En septembre 2002, la presse a relaté la découverte par les pompiers d’un effondrement qui s’était produit dans une galerie, au pied du fort. Une partie du site est donc sous-minée et je me demande si ces galeries ont bien été repérées car elles semblent être inconnues, autant du BRMG que de la mairie. Plus inquiétant, elles ne sont pas injectées ou comblées » ajoute le président des Abbesses Gagny-Chelles. Parmi les documents, une publicité de 1860 du carrier Louis-Pierre Parquin (qui était aussi maire de Chelles à l’époque) décrivant son activité industrielle sous forme de schémas. Le carrier aurait ainsi exploité jusqu’en 1880, date de son expropriation par l’armée, trois masses de gypse sur la montagne de Chelles, dont la seconde et la troisième en cavages, à partir de son usine implantée rue Bickart, en contrebas de la montagne. Après son exploration insolite du 25 octobre, Christophe Nédélec a alerté la mairie et la CAMC (Communauté d’agglomération Marne et Chantereine) sur les risques d’affaissement en surface. Contactée par nos soins, la CAMC confirme qu’elle a effectivement « été informée par l’association de la présence de galeries de seconde masse sous la montagne de Chelles, qu’elle faisait procéder à des vérifications et qu’elle ne pouvait, aujourd’hui, apporter plus d’information ». L’affaire mérite donc d’être « creusée » un peu plus.
S.Moroy
Casernement du fort de Chelles devant lequel le public a accès depuis juin 2007.
Christophe Nédélec et Lionel Petit devant l'entrée des galeries qu'ils ont visitées sous le fort puis la montagne de Chelles. "J'apprécie que la mairie, alertée par Christophe, ait enfin empêché l'accès à ces galeries" reconnaît Lionel, la main posée sur la chaîne neuve cadenassée.
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Le 95e anniversaire de l’armistice a
été célébré lundi 11 novembre 2013 dans l’ancien cimetière en présence de nombreux
Villevaudéens, élus (dont Yves Albarello, député-maire de Claye-Souilly), le
père Georges Verger, la police municipale et des représentants de la
gendarmerie de Chelles.
La cérémonie s’est déroulée devant le monument aux Morts récemment restauré sur lequel sont inscrits les noms des 27 Villevaudéens, victimes de la Grande guerre.
Après le
traditionnel dépôt des gerbes, les élèves de l’école Ivan-Peychès ont
interprété la Marseillaise avant que le maire Pascal Pian donne lecture du
message du secrétaire d’Etat aux anciens combattants. Celui-ci rappelait que la
Grande guerre occupe toujours une place particulière dans notre mémoire
collective et que l’on en célébrera le centenaire l’an prochain.
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PIERRE LEMAITRE
ALBIN MICHEL
Rescapés du chaos de la Grande Guerre, Albert et Edouard comprennent rapidement que le pays ne veut plus d'eux.
Malheur aux vainqueurs ! La France glorifie ses morts et oublie les survivants.
Albert,
employé modeste et timoré, a tout perdu. Edouard, artiste flamboyant
devenu une « gueule cassée », est écrasé par son histoire familiale.
Désarmés et abandonnés après le carnage, tous deux sont condamnés à
l'exclusion. Refusant de céder à l'amertume ou au découragement, ils
vont, ensemble, imaginer une arnaque d'une audace inouïe qui mettra le
pays tout entier en effervescence... Et élever le sacrilège et le
blasphème au rang des beaux-arts.
Bien au delà de la vengeance et
de la revanche de deux hommes détruits par une guerre vaine et barbare,
ce roman est l'histoire caustique et tragique d un défi à la société, à
l'Etat, à la famille, à la morale patriotique, responsables de leur
enfer. Dans la France traumatisée de l'après guerre qui compte son
million et demi de morts, ces deux survivants du brasier se lancent dans
une escroquerie d'envergure nationale d'un cynisme absolu.
Revue de presse
De Robe de marié à Sacrifices, cinq romans noirs, couronnés par de nombreux prix, ont valu à Pierre Lemaitre un succès critique et public exceptionnel.
Alex et Sacrifices sont en rayon à la bibliothèque
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GENERAL ANDRE BACH
Edition Tallandier
Pour beaucoup, 14-18, c’est la
Grande Guerre des Français, la nation portée par un même élan
patriotique pour défendre le territoire, reconquérir l’Alsace-Lorraine…
Une guerre glorieuse... de cartes-postales pourrait-on dire. Une guerre
qui a pourtant laissé des marques dans l’inconscient collectif, des
épisodes peu glorieux qu’on souhaiterait oublier.
Les poilus ne sont pas tous tombés au champ d’honneur, fauchés par les
balles allemandes ou par un obus de 155 mm fabriqué dans une usine de
la Ruhr.
Certaines de ces armes étaient françaises, elles avaient pour
« ambition » de rétablir la discipline, de faire passer l’envie aux
survivants de baisser les armes, de crier leur lassitude d’une guerre
qui les laminait…
La condamnation puis l’exécution de soldats
français restent associées aux mutineries de l’année 1917, après
l’échec de l’offensive du Chemin des Dames. En réalité, cette justice
d’exception a été appliquée dès les premiers temps du conflit, après la
Marne, lorsque l’état-major redoutait de voir les hommes flancher face
à l’enlisement du conflit.
André Bach est le premier historien à
avoir eu accès à l’ensemble des dossiers militaires de ces « poilus de
la honte ».
Fusillés pour l’exemple revient sur la fin tragique de ces
hommes – mutilés volontaires, mutins, déserteurs – brisés par une
guerre absurde et qui, bien souvent, n’ont pas pu défendre leur
position face à des juges inflexibles…
Dans cet ouvrage appelé à
marquer l’historiographie du Premier Conflit mondial, André Bach
exploite et analyse une quantité d’informations jamais utilisées à ce
jour ; il nous propose, après dépouillement de plus de 3 000 dossiers
de condamnation, de nombreux tableaux et diagrammes permettant de
prendre conscience de l’ampleur réelle des exécutions, année après
année.
A emprunter à la bibliothèque
CAMILLA LACKBERG
ACTES NOIRS
Dans ce septième volet de la série qui lui est consacrée, Erica est sur tous les fronts. Non contente de s'occuper de ses bébés jumeaux, elle enquête sur l'île de Gräskar dans l'archipel de Fjällbacka, et s'efforce de soutenir sa soeur Anna, victime, à la fin de La Sirène, d'un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques.
Avec Le Gardien de phare, Camilla Läckberg poursuit avec brio la série policière la plus attachante du moment.
Née en 1974, Camilla Läckberg est l'auteur de romans policiers mettant en scène le personnage d'Erica Falck, vendus à plus de deux millions d'exemplaires en France.
Ont déjà paru : La Princesse des glaces (2008), Le Prédicateur (2009), Le Tailleur de pierre (2009), L'Oiseau de mauvais augure (2010), l'enfant allemand (2011) et Ia Sirène (2012), tous publiés dans la collection "Actes noirs".
GUILLAUME MUSSO
XO
Elle est son passé...
... il est son avenir.
Emma vit à New York. À 32 ans, elle continue de chercher l homme de sa vie.
Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa fille de quatre ans.
Ils
font connaissance grâce à Internet et bientôt, leurs échanges de mails
les laissent penser qu ils ont enfin droit au bonheur. Désireux de se
rencontrer, ils se donnent rendez-vous dans un petit restaurant italien
de Manhattan.
Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à
leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et
pourtant... ils ne se croiseront jamais.
Jeu de mensonges ?
Fantasme de l'un ? Manipulation de l'autre ? Victimes d' une réalité qui
les dépasse, Matthew et Emma vont rapidement se rendre compte qu' il ne s'
agit pas d' un simple rendez-vous manqué...
CLAUDE ARNAUD
GRASSET
On avait quitté Claude Arnaud à la fin des années 70, période d'expérimentations tous azimuts (politiques, musicales, psychédéliques, sexuelles...). On le retrouve au début des années 80, amoureux d un critique de cinéma (Jacques), vivant en trio au sein d un bel appartement parisien.
Sous le patronage de Bernard, grand bourgeois épicurien et troisième membre du « trouple », on se lève à l'heure où Paris déjeune, on reçoit les amis les plus singuliers, on parle de Rohmer et de Barthes en rivalisant d'esprit et parfois de méchanceté. L'été, on part pour de longues vacances à Tanger, port déliquescent aux plages désertes et aux garçons peu farouches. L'hiver, on mène une existence vouée à la littérature et au cinéma, ignorant les contraintes du quotidien.
Jusqu'au jour où Claude cesse d'être aimé par Jacques, où le couple se scinde, où le ciel s'assombrit, avec l'apparition du sida. Miraculeusement épargné par la maladie dans une ville ravagée par la Peste, Claude se jette à corps perdu dans le travail pour oublier son chagrin d'amour, finit par changer de sexualité pour Anne. De cette mue, naîtra l'écrivain exigeant et sensible qu'il est devenu... L'émotion est à son paroxysme, dans ce récit poignant.
On s'identifie à un narrateur tour à tour anéanti et bouillonnant d'énergie. On est cet amoureux délaissé qui se bat, qui veut laisser une trace. On revit une période d'insouciance, où tout était plus facile et plus doux. Une époque aujourd'hui disparue...
MARY HIGGINS CLARK
ALBIN MICHEL
Lorsque l'entreprise familiale de meubles anciens et le manoir, qui recèle de précieuses antiquités, partent en flammes au beau milieu de la nuit, Kate manque d'y laisser la vie.
Mais les circonstances suspectes de l'incendie sèment le doute sur son implication. L'explosion était-elle intentionnée ?
Pourquoi cette ravissante jeune femme, expert-comptable dans l'une des plus importantes entreprise du pays, était-elle sur les lieux à une heure si tardive ? Et pourquoi Gus, un ancien employé de confiance, était-il avec elle ?
Gus n'a pas survécu. Kate, grièvement blessée, git sur un lit d hôpital.
Sa soeur Hannah
décide alors de découvrir pourquoi ils se trouvaient là et quel
dangereux secret peut bien se cacher dans les cendres...
Mary Higgins Clark affiche une fois de plus une virtuosité sans égale en matière de suspense.
Il y a tout juste 60 ans...
Du 24 octobre 1953 au 5 février 1954, le sultan du Maroc Mohammed V et sa famille ont été exilés en Corse, plus précisément à l'Hôtel Napoléon Bonaparte à Ile Rousse.
En 1953 le
général Augustin Guillaume manœuvra alors avec d’autres élites
marocaines, notamment le Glaoui, pacha de Marrakechet, fit déposer
Mohammed V pour placer son oncle Mohammed Ibn Arafa sur le trône tandis
que Mohammed V refusait d’abdiquer. Arrêté, le sultan fut déporté
d’abord en Corse, puis à Madagascar. Cette arrestation souda les
Marocains derrière leur
sultan et fédéra le mouvement nationaliste derrière Mohammed V. Une
vague de violences et d’attentats dans les grandes villes et dans le Rif
secoua le Maroc, tandis qu’éclatait dans le même temps la guerre
d'Algérie en 1954.
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NICOLAS VANIER
D'après l'oeuvre de Cécile Aubry
XO EDITIONS
Cinquante ans après le feuilleton télévisé qui a passionné la France entière toutes générations confondues, Nicolas Vanier nous offre une version flamboyante de Belle et Sébastien, l'histoire d'amitié entre un orphelin et sa chienne des Pyrénées, au coeur de la Deuxième Guerre mondiale.
D'après le scénario du film Belle et Sébastien, écrit par Juliette Sales, Fabien Suarez et Nicolas Vanier, produit par Radar Films, Epithète Films, Gaumont, M6 Films, Rhône-Alpes Cinéma. D'après la série Belle et Sébastien écrite et réalisée par Cécile Aubry.
Extrait
Dans le ciel immuablement bleu de ce matin d'été, la menace planait,
masquée par le ruissellement du soleil qui éclaboussait les pentes
abruptes, les alpages piquetés de fleurs et embrasait les rochers d'un
éclat violent, presque aveuglant.
Alertée par une ombre fugitive,
une vieille marmotte postée en chandelle émit un long sifflement, signal
de la présence d'un danger imminent. Aussitôt, la colonie occupée à
manger détala dans l'herbe rase, filant vers les galeries souterraines,
mais déjà l'aigle avait plongé depuis le fond du ciel, aussi lourd
qu'une pierre. Au dernier moment, il infléchit sa trajectoire et fila à
ras de terre, immense et sombre, les ailes déployées. Négligeant les
adultes trop vifs, il choisit un marmot-ton à la course erratique. Il
n'eut qu'à l'arracher dans ses serres, puis remonta vers le ciel en
quelques coups d'aile. Là-haut, sur le pic de la montagne, deux aiglons
affamés réclamaient de la viande.
- Tu l'as vu ?
Le vieil homme
se tourna vers son petit-fils qui s'était arrêté, bouche bée. Son
visage, d'habitude si prompt au rire, parut se froisser de chagrin.
- Tu crois qu'il va souffrir ?
- Non. Il est sans doute déjà mort. C'est la loi de la nature.
- Est-ce qu'elle est méchante ?
- Jamais. Mais elle peut être dure. Et c'est une grande maîtresse. Pourquoi crois-tu que l'on chasse ?
Il désigna son fusil, puis d'un coup de menton celui de l'enfant, qui
tenait fièrement une réplique miniature, en bois, reçue deux mois plus
tôt pour fêter ses huit ans. César avait beau redouter la sensibilité
exacerbée de Sébastien, il ne voulait pas lui raconter des histoires. Le
petit avait passé l'âge des contes de fées, si tant est qu'il l'ait
jamais eu ! Celui-ci secoua la tête et contesta.
- Mais une balle, ça tue d'un coup ! On souffre pas !
- La mort reste la mort, ne l'oublie jamais. Elle se passe d'excuses.
Il se remit en marche, et perçut bientôt le trottinement derrière lui.
Ils grimpèrent en silence, pénétrés par le calme majestueux des
montagnes. Voilà bientôt une heure qu'ils avaient quitté la forêt de
pins et de mélèzes pour attaquer le versant nord du massif, et le
sentier raidissait toujours plus. Semées d'une myriade de gentianes,
chardons et soldanelles bleus et mauves, les pentes herbues déroulaient
un poudroiement de Voie lactée. Au-dessus, l'herbe se raréfiait, la
roche affleurait, et le mauve des saponaires faisait place, par
endroits, aux rares fleurs jaunes du génépi.
Un groupe de
tétras-lyres jaillit d'un taillis de groseilliers sauvages et s'envola
en désordre. Le vieux les laissa aller, sans faire mine d'épauler, se
contentant de compter les lyres du plus vieux mâle de la compagnie.
La beauté de la balade lui avait fait oublier son souci, qui revint
l'assaillir quand il aperçut la trace, en plein sur le sentier. Il se
figea aussitôt et fit signe à l'enfant d'approcher.
Les jeunes ont désormais leur local
Les Villevaudéens se sont rassemblés samedi dans le parc de la Roseraie pour assister à l’inauguration du nouvel espace jeunes. Entièrement réhabilité, il prend la place de l’ancien magasin de proximité Vival.
« Avec
l’ouverture de ce club, nous avons tenu notre engagement vis-à-vis de vous, et
plus précisément envers la jeunesse qui est notre devenir. En plus de
l’éducation apportée par les parents, la municipalité a le devoir de pouvoir
les ouvrir sur des activités ludiques, intellectuelles et artistiques. Ce sera
à la fois un espace de liberté, de rencontres et d’échanges » a déclaré le maire Pascal Pian avant
de couper solennellement le ruban.
Le local est de plain-pied, spacieux, avec des murs encore blancs pour que les jeunes puissent effectuer eux-mêmes la décoration. Un coin lecture et musique Hi-Fi, un autre pour la TV écran plat équipée d’une console PS3, un baby-foot, un billard américain, ainsi qu’une table de ping-pong installée dehors, devant l’entrée. « J’aimerais bien moi aussi en profiter » soupire un père venu inscrire son fils. Hélas pour lui, le club s’adresse aux jeunes de 11 à 17 ans afin de leur proposer des activités sportives (bowling, laser game, accrobranche, paintball…) et artistiques (jeu d’échecs, peinture, dessin…). Les activités sont encadrées par un animateur diplômé d’Etat et le local a ouvert ses portes lundi 14 octobre en accès libre pour se faire connaître, même s’il compte déjà une trentaine d’inscriptions.
« Apporter des services supplémentaires au niveau de l’école et livrer à nos jeunes, collégiens et lycéens, un endroit où ils puissent se retrouver pendant l’école et les vacances scolaires, était un projet qui nous tenait à cœur. Nous espérons qu’ils sauront se l’approprier et en faire un lieu où ils se sentiront bien au sein du village » a conclu Sophie Vartanian, adjointe en charge des affaires scolaires et périscolaires, avant d’inviter les participants à s’approcher d’un buffet... sans alcool.
S. Moroy
Parc de la Roseraie, rue Charles de-Gaulle à Montjay la Tour
Adhésion annuelle : 60 euros (80 euros pour les hors communes).
Horaires d’ouverture : en période scolaire, lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 16 h 30 à 18 h 30. Mercredi, samedi, de 14 à 18 heures.
En période de vacances, tous les jours sauf samedi et dimanche, le matin de 9 à 12 heures et l’après-midi de 14 à 18 heures.
ANTONIN MALROUX
CALMANN LEVY
En Auvergne, à la Libération, Roger vit avec Marie, sa seconde femme,
dans une petite ferme. Mécontent de ce remariage, son fils Sylvain est
parti reprendre une exploitation dans un hameau voisin et ils ne l’ont
plus revu depuis dix-huit ans. À la mort de Roger, Sylvain, marié et
père de deux enfants, est impatient de récupérer l’héritage. Mais Marie
s’accroche au petit domaine et reçoit le renfort de son vieux frère trop
heureux de pouvoir travailler la terre après une vie de dissipation. La
découverte d’une étrange pierre gravée, scellée dans le mur de la
grange, sème le trouble dans le quotidien de ces humbles paysans. Le
curé et le pharmacien du village, passionnés d’histoire, s’en emparent, y
reconnaissent la marque des Templiers et entrevoient un fabuleux
trésor… qui les conduira jusque dans la crypte de la cathédrale
Notre-Dame de l’Assomption de Clermont-Ferrand.
Mais d’autres aimeraient que la pierre marquée apporte la seule richesse qui vaille : le bonheur d’une famille réconciliée…
Avec ce talent de conteur qui a fait le succès de La Promesse des lilas et de La Cascade des loups, Antonin Malroux nous entraîne dans ce roman bourré d’émotions, de rebondissements et de révélations, au coeur de l’Auvergne, sur les traces d’un extraordinaire secret…
LAURENT GAUDE
ACTES SUD
Romancier, nouvelliste et dramaturge né en 1972, Laurent Gaudé publie son oeuvre, traduite dans le monde entier, chez Actes Sud.
Il est notamment l'auteur de La mort du roi Tsongor (2002, prix Goncourt des lycéens, prix des Libraires) et du Soleil des Scorta (2004, prix Goncourt, prix Jean-Giono).
EL JAMES
JC LATTES
EL James, ancienne productrice de télévision, mariée et mère de deux enfants, vit à Londres. Depuis sa plus tendre enfance, elle rêvait d’écrire des récits dont les lecteurs tomberaient amoureux, mais avait mis ces rêves entre parenthèses pour se consacrer à sa famille et à sa carrière.
Elle a enfin trouvé le courage de prendre sa plume pour rédiger son premier roman, Cinquante nuances de Grey.
Elle est également l’auteur de Cinquante nuances plus sombres et de Cinquante nuances plus claires.
Du blues, du jazz, de la bossa, du rock, des ballades... A 66 ans, Michel Jonasz fait encore vibrer les salles. Le chanteur et auteur-compositeur l’a prouvé samedi 28 septembre 2013, deux heures durant, au théâtre des Variétés devant 310 personnes, soit la capacité totale de la salle. Michel Jonasz sait aussi être drôle en distillant quelques anecdotes savoureuses ou en imitant le général de Gaulle en visite au Golf-Drouot au début des années 60. Malicieux, il chahute volontiers son complice et ami Jean-Yves d’Angelo qu’il connaît depuis près de 30 ans et qui l’accompagne au piano dans sa tournée. Joueur de blues, Super Nana, Guigui, La boîte de jazz, Les odeurs d’éther... tous ces titres font partie de l’album souvenirs, même pas jaunis, de Michel. Des nôtres aussi puisque ses chansons trouvent toujours un écho dans le coeur du public. Son dernier album sorti en 2011 et intitulé Les hommes sont toujours des enfants, n’en est-il pas la preuve ?
Un retour à l’essentiel
Depuis novembre 2012, sa tournée à travers toute la France scelle le retour de l’artiste sur scène. Une absence beaucoup trop longue au goût de certains. Au premier rang, pour ne pas en perdre la moindre miette, Magalie, une Vairoise de 40 ans, et Cédric, un Breuillois du même âge. Ils ne se connaissent pas, mais partagent pourtant bel et bien la même admiration pour le chanteur.
« C’est la
première fois que je vois Michel Jonasz sur scène. J’ai profité de son passage
à Vaires pour assister à son concert car j’aime beaucoup son répertoire, ancien
et actuel » confie Magalie. « Je l’ai déjà vu deux fois sur scène.
C’était à l’Olympia en 2000. Depuis l’âge de 16 ans et ‘’Mister-Swing’’, j’aime
son style de musique parce qu’il y a de la recherche et du swing, avec une
référence au jazz très présente. Ce soir, un piano et une voix. C’est le plus
simple, mais aussi l’essentiel et il ne peut pas tricher. Je suis content que
ce concert ait lieu dans une petite salle intimiste comme celle-ci » avoue pour sa part Cédric. J’veux pas que
tu t’en ailles…
chante maintenant Michel. Le public non plus ne veut pas qu’il s’en aille. Mais
comme Y
a rien qui dure toujours, l’artiste, ému, promet dans un dernier trait
d’humour de faire sa tournée d’adieu en l’an 3000. Il est vrai que les poètes
ne meurent jamais.
S. Moroy
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NOUS ETION FAITS POR ETRE HEUREUX
VERONIQUE OLMI
ALBIN MICHEL
« C'est étrange comme il suffit d'un rien pour qu'une vie se désaccorde,
que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie
et sa valeur. »
Quand Suzanne vient dans la maison de Serge à
Montmartre, il ne la remarque pas. Elle accorde le piano de son fils.
Elle est mariée, lui aussi, et à 60 ans il a ce dont rêvent les hommes :
un métier rentable, une jeune femme parfaite, deux beaux enfants.
Pourquoi soudain recherche-t-il Suzanne qui n est ni jeune, ni belle, et
apparemment ordinaire ? Pourquoi va-t-il lui confier un secret d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui a changé le cours de sa vie ?
Pour
évoquer la passion naissante, les vérités enfouies et coupables, l' absence, le désir et les peurs, Véronique Olmi décline avec subtilité,
en musique douce, juste et fatale, ces moments clefs où les vies
basculent et cherchent désespérément la note juste.
Extrait: Il est là, en face de moi, place des Abbesses. Il ne me voit pas. Le col
de son manteau est relevé, il a mis ses gants de cuir brun, son écharpe
Hermès. Les lumières du manège lancent des éclairs crus et colorés sur
son visage, marquent ses cernes, et les rides à son front. Il lève
parfois la main pour répondre au «coucou» de Chloé, assise sur un cheval
de bois.
Il lui sourit, mais le manège a tourné, Chloé ne le voit
pas, et son sourire devient nu, presque misérable sous les lumières
flottantes.
Il va s'asseoir sur un banc de la place. Allume une
cigarette. Il écarte les jambes, laisse ses bras tomber entre ses
genoux, regarde quelque chose à ses pieds.
Ou ne regarde pas.
Le
manège tourne toujours. Les enfants crient de joie et la brume flotte
devant leur bouche, le vent soulève leurs cheveux, je pense à deux
choses : ces enfants pourraient avoir une otite. Et aussi : je pourrais
m'approcher de l'homme assis sur le banc et partir avec lui.
Encore une fois.
Mais le manège s'arrête, le tour est terminé.
L'homme écrase sa cigarette, quitte le banc pour aider sa fille à
descendre du cheval de bois. Il lève la tête et me voit. Se fige. Son
enfant à bout de bras. Son regard s'agrandit, l'air lui manque. Chloé
s'agrippe à lui, lui tord le cou, tire sur ses épaules, son écharpe.
Je fais un signe de la main. Avant de m'en aller.
BERNARD MINIER
XO
Extrait du prologue
Dans la tombe
SON ESPRIT N'ÉTAIT qu'un cri.
Une plainte.
Dans sa tête, elle criait de désespoir, elle hurlait sa rage, sa
souffrance, sa solitude... - tout ce qui, mois après mois, l'avait
dépouillée de son humanité.
Elle suppliait aussi.
Pitié, pitié, pitié, pitié... laissez-moi sortir d'ici, je vous en supplie...
Dans sa tête, elle criait et elle suppliait et elle pleurait. Dans sa
tête seulement : en réalité, aucun son ne sortait de sa gorge. Elle
s'était réveillée quasi muette un beau matin. Muette... Elle qui avait
toujours aimé s'exprimer, elle à qui les mots venaient si facilement,
les mots et les rires...
Dans l'obscurité, elle changea de position
pour soulager la tension de ses muscles. Elle était assise par terre,
adossée au mur de pierre, à même le sol de terre battue. Elle s'y
allongeait, parfois. Ou bien elle rejoignait son matelas pouilleux dans
un coin. Elle passait le plus clair de son temps à dormir, couchée en
chien de fusil. Quand elle se levait, elle faisait des étirements ou
bien elle marchait un peu - quatre pas et retour, pas plus : son cachot
mesurait deux mètres sur deux. Il y faisait agréablement chaud ; elle
savait depuis longtemps qu'il devait y avoir une chaufferie de l'autre
côté de la porte, à cause de la chaleur mais aussi des bruits :
bourdonnements, chuintements, cliquetis. Elle ne portait aucun vêtement.
Nue comme un petit animal. Depuis des mois, des années peut-être. Elle
faisait ses besoins dans un seau et elle recevait deux repas par jour,
sauf lorsqu'il s'absentait : elle pouvait alors passer plusieurs jours
seule, sans manger ni boire, et la faim, la soif et la peur de mourir la
taraudaient. Il y avait deux judas dans la porte : un tout en bas, par
où passaient les repas, un autre au milieu, par où il l'observait. Même
fermés, ces judas laissaient deux minces rayons lumineux trouer
l'obscurité de son cachot. Ses yeux s'étaient depuis longtemps
accoutumés à ces demi-ténèbres, ils distinguaient des détails sur le
sol, sur les murs que nul autre qu'elle n'aurait pu voir.
Au début,
elle avait exploré sa cage, guetté le moindre bruit. Elle avait cherché
le moyen de s'évader, la faille dans son système, le plus petit
relâchement de sa part. Puis elle avait cessé de s'en préoccuper. Il n'y
avait pas de faille, il n'y avait pas d'espoir. Elle ne se souvenait
plus combien de semaines, de mois s'étaient écoulés depuis son
enlèvement. Depuis sa vie d'avant. Une fois par semaine environ,
peut-être plus, peut-être moins, il lui ordonnait de passer le bras par
le judas et lui faisait une injection intraveineuse. C'était douloureux,
parce qu'il était maladroit et le liquide épais. Elle perdait
connaissance presque aussitôt et, quand elle se réveillait, elle était
assise dans la salle à manger, là-haut, dans le lourd fauteuil à haut
dossier, les jambes et le torse attachés à son siège. Lavée, parfumée et
habillée... Même ses cheveux fleuraient bon le shampooing, même sa
bouche d'ordinaire pâteuse et son haleine qu'elle soupçonnait
pestilentielle le reste du temps embaumaient le dentifrice et le
menthol. Un feu clair pétillait dans l'âtre, des bougies étaient
allumées sur la table de bois sombre qui brillait comme un lac, et un
fumet délicieux s'élevait des assiettes. Il y avait toujours de la
musique classique qui montait de la chaîne stéréo. Comme un animal
conditionné, dès qu'elle entendait la musique, qu'elle voyait la lueur
des flammes, qu'elle sentait les vêtements propres sur sa peau, elle se
mettait littéralement à saliver. Il faut dire qu'avant de l'endormir et
de la sortir de son cachot, il la faisait toujours jeûner pendant
vingt-quatre heures.
Bernard Minier est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest.
Après Glacé, prix du meilleur roman francophone du festival Polar 2011
de Cognac, Le Cercle est son deuxième roman.
Une partie de l’équipe et les deux actrices (laura Tontini et Virginie Molina) face au parc du Château de Brou
Des scènes de « Torture » tournées dans la région
Le parc du château de Brou a servi jeudi 12 septembre après-midi de décor pour le tournage d’un court-métrage dont l’action se passe pendant la Seconde Guerre mondiale.
Torture… c’est le titre du court-métrage d’une durée de 8 minutes, écrit et réalisé par Victor Dartinet, un Chellois de 22 ans.
Victor, à gauche, surveille une scène. A la caméra, Pierre Wittermer, et au script Mathieu Dartinet.
Etudiant à l’Ecole internationale de création audiovisuelle et de réalisation (Eicar), il a déjà réalisé en mars un spot de prévention sur les acouphènes. « Épris d’Histoire, surtout celle du 20e siècle, j’ai voulu porter le choix du thème de mon premier court-métrage sur cette période qui me passionne particulièrement. Ce film entend montrer les sacrifices auxquels étaient prêts de nombreux résistants afin de conserver des informations ayant, pour la plupart, menées à la libération nationale ». Pour mener à bien son projet, Victor a fait appel à cinq jeunes comédiens et constitué une équipe de huit techniciens, la plupart issus de son école.
Petit
budget mais grande émotion
« Même si c’est court, mon rôle fait ressortir certaines
émotions et c’est toujours un exercice intéressant pour un acteur. Le petit
budget du film n’enlève rien à sa qualité et il y a une très bonne ambiance sur
le plateau »
reconnaît Léo Lesbègue, 20 ans, héros principal du film. Car côté financement,
Victor a lancé une souscription via un site participatif bien connu des
internautes (Ulule). Les fonds recueillis correspondent à un quart du budget
total estimé à 850 euros, sachant que la location des uniformes allemands
représente près de 20 % de ce budget. Victor financera le solde avec ses
deniers personnels. Grâce à l’aimable autorisation des propriétaires, le
tournage a débuté jeudi 12 septembre dans le décor du parc du château de Brou.
Comme
de vrais pros… qu’ils seront
Élève en 1ère année à Eicar, spécialité son, Benoît Griesbach vient de Cergy
(95). « C’est au
moins mon 15e tournage. Je suis aussi musicien-compositeur à l’image.
Auparavant j’ai fait des écoles d’ingénieur et puis j’ai tout arrêté pour me
consacrer à ma passion » confie-t-il
en veillant à ne mettre sa perche-son dans le champ de la caméra Panasonic HMC.
« Silence, on tourne ! Évitez de marcher sur le gravier ! » clame Romain Bonningue. En
tant qu’assistant réalisateur, il ne s’occupe pas des acteurs, dont la
direction est du ressort du réalisateur, mais gère l’équipe technique. « Je
suis en fait le pont entre l’imaginaire et la faisabilité » reconnaît-il en esquissant un
sourire.
«
Ce film est pour moi un challenge »
Tel un ressort, Eloïse Martin bondit entre deux prises pour un raccord
maquillage. Agée de 20 ans, élève à l’Institut technique de maquillage
artistique professionnel de Paris, elle a déjà participé à quatre tournages
étudiants et définit sa prestation comme un challenge. « Le
plus difficile sur un tournage comme celui-ci est de travailler rapidement,
c’est-à-dire qu’on me donne un minimum de temps pour faire des choses parfois
assez compliquées ».
Laura Tontini écoute les dernières instructions de Victor. Future comédienne,
elle a tourné en juin dernier au château de Valmath, (près de Limoges) dans un
court-métrage, L’homme en rouge, qui
sortira le 25 septembre à Paris. La scène de son arrestation a été enregistrée
à la chapelle Sainte-Bathilde, à Chelles. Laurent Cussinet, 29 ans, acteur
professionnel issu de l’école de théâtre corporel Jacques-Lecoq, campe le
général SS qui vient l’arrêter. « J’ai rencontré Victor sur un tournage où
je jouais un rôle d’inspecteur. Victor m’a demandé d’interpréter un personnage
sombre, avec une voix grave et posée qui affirme à la fois son assurance et sa
détermination ».
L’occasion de faire apparaître les deux uniformes allemands loués chez « Le
vestiaire », magasin parisien spécialisé dans les costumes et accessoires, bien
connu des réalisateurs de cinéma et de télévision. La séquence de torture,
quant à elle, a été filmée dans les locaux de l’école Eicar, à La
Plaine-St-Denis (93).Le film sera visible sur le site du réalisateur, mais il
envisage aussi de contacter le cinéma Cosmos pour une projection destinée aux
Chellois.
S. Moroy
Les deux héros du film, Léo et Jeanne, font une pause avant d'enchaîner la scène romantique au début du film
Le
pitch du film
Dans la France occupée de
1940, Jeanne Arpane (Laura Tontini) mène une vie ordinaire lorsque soudain son
destin bascule. Son mari Léo (Léo Lesbègue) est capturé par la gestapo lors
d’une opération de sabotage. Jeanne est à son tour arrêtée par les nazis. Confronté
à son mari, elle fait l’objet d’un odieux chantage de la part du général
Weissmuller (Laurent Cussinet) en vue de soutirer à son époux les précieux
renseignements qu’il détient.
Le château de Brou
On ignore la date de sa construction car les archives ont en partie été
détruites par les Prussiens en 1870. Le pigeonnier, privilège seigneurial,
daterait de 1545 mais le château a été édifié vers le milieu du 17e siècle par
Paul-Esprit Feydau, intendant du roi. Il a subi des travaux tout au long du 18e
siècle avant de devenir en 1844 propriété de Charles-Floréal Thiébaut, fondeur
en bronze d’art à Paris. Classé monument historique en 1984, il a été mis en
vente par ses propriétaires fin 2011. Claude Chabrol y a tourné un film pour la
télévision, juste avant sa mort en septembre 2010.
Le général SS Weissmuller pénètre dans la chapelle Ste-Bathilde pour arrêter Jeanne venue prier pour son mari.
La chapelle
Ste-Bathilde, à Chelles
L’édifice se trouve au 39 avenue de la Résistance. A l’origine, c’était une
ancienne grange à bois louée par la paroisse pour l’exercice du culte. Elle
reçut en 1916 le nom de chapelle Sainte-Bathilde en souvenir de celle qui vécut
à Chelles au 7e siècle. L’édifice devient la propriété de l’association
diocésaine de Meaux en 1983.
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CAROLINE PIGOZZI
PLON
Caroline Pigozzi raconte ici un autre Vatican. Elle nous fait découvrir
de l'intérieur le fonctionnement de cet État souverain de
quarante-quatre hectares et de huit cents habitants, haut lieu de la
spiritualité et du recueillement, où règnent l'intelligence, la culture,
la sainte prudence et le goût du secret.
Vie quotidienne, finances
de l'Église de Rome, révolutions de palais, candidatures à la succession
du Prince des Apôtres... sont décrites dans le détail, avec des
portraits inédits des principaux acteurs du Saint-Siège. Révélations,
intrigues, confidences personnelles des évêques, états d'âme des
cardinaux plongent le lecteur au coeur d'un univers plein de
surprises...
L'auteur qui a enquêté durant plusieurs années dans ce
théâtre d'ombres nous dévoile la face cachée du Vatican et nous éclaire
ainsi sur les récents événements qui ont secoué le monde catholique.
Une histoire singulière qui nous fascine depuis plus de vingt siècles.
Caroline Pigozzi est grand reporter à Paris Match et spécialiste des
religions sur Europe 1. Elle est l'auteur des best-sellers le Pape en
privé (NiL éditions), Jacques et Bernadette en privé (Robert Laffont),
Jean-Paul II intime (Robert Laffont, traduit en huit langues, médaille
de vermeil de l'Académie française), Ambassadeurs de Dieu (DDB) et Les
Robes rouges (DDB/Plon).
Elle fêtera bientôt ses 20 ans
Une journée portes ouvertes, une page facebook, des consultations et de l’autoformation sur internet… pour la rentrée, la Médiathèque se met à la page et en profite pour rafraîchir son image.
Située près de l’hôtel de ville, elle propose 80 magazines et journaux, 3000 DVD, 20.000 livres, 10.000 CD et 600 partitions. Dernière acquisition en date, des séries TV pour ados et adultes (Veronica Mars, Weeds, Game of Thrones, Homeland)... Mais l’activité de la médiathèque ne se limite pas à la gestion de ses fonds. Nicole Vibert, la directrice, et sa petite équipe ont concocté un programme alléchant pour la saison 2013-2014. Il débutera samedi 9 novembre à l’espace Malraux avec la très attendue rentrée littéraire de Patrick Borione. Le libraire présentera sa sélection sur les 555 romans de cet automne. Samedi 16 novembre, la médiathèque soufflera ses 20 bougies lors d’une journée portes ouvertes. « Celle-ci est destinée à faire connaître nos services. On a tous planché afin de trouver des animations pour tout le monde, abonnés ou non, de façon à ce que nos visiteurs s’approprient les lieux, car la culture est un droit pour tous » souligne Stéphanie Dubois, directrice adjointe et responsable du secteur adultes.
De gauche à droite, assis : Françoise Lebeurre,
Nicole Vibert, Roland Melle. Debout : Florence Drevet-Mulard, Stéphanie Dubois,
Aude Macé, Lyliane Thiéry, Laurent Boutigny.
Un anniversaire plein de surprises
Les festivités commenceront le matin avec un café musical sucré aux pépites
collectées par la médiathèque depuis sa création. La troupe de théâtre
messienne « La Dandinière » donnera un spectacle original avec la complicité
jubilatoire des bibliothécaires. Puis, histoire de frissonner ensemble,
l’équipe projettera un film d’horreur destiné aux adolescents et adultes. Un
book-dating animera l’après-midi au cours duquel les participants parleront à
tour de rôle de leur livre préféré. Enfin, une rétrospective sur les débuts de
la médiathèque interagira avec les souvenirs et les coups de coeur des
visiteurs à cette même époque.
Qui a peur du loup ?
Les enfants ne seront pas oubliés. Samedi 14 décembre, Roland Melle et Aude
Macé, membres de la médiathèque, interpréteront comptines et chansons de Noël
pour les 3-6 ans. Sélectionné par Stéphanie Dubois et Florence Drevet-Mulard,
responsable du secteur jeunesse, « L’homme aux loups », un conte d’Ane Jonas,
rôdera samedi 25 janvier à l’espace Malraux. Une exposition sur le loup, prêtée
jusqu’en février par la médiathèque du Doubs, tentera de démythifier cet
animal à la fois mystérieux et fascinant. Les « petits contes sortis du sac »
de Béatrice Maillet enchanteront les tout-petits samedi 22 mars, tandis que
Laurent Boutigny, le discothécaire de l’équipe, retracera samedi 29 mars
le parcours de la musique folk américaine, des années 30 jusqu’à Bob Dylan et
Simon Garfunkel. « The lonesome french cowboy », concert de Federico Pellegrini
(ex-guitariste du groupe « The Little Rabbits ») clôturera samedi 5 avril le
programme de la saison.
Le hérisson du Téléthon
Pour le Téléthon du 6 et 7 décembre, outre la traditionnelle vente des livres et documents tous supports réformés, Françoise Lebeurre a réalisé plusieurs hérissons avec des livres pilonnés. Ces derniers seront également vendus au profit du Téléthon. « Françoise a rejoint l’équipe en 2006. En plus d’avoir des idées, elle est très habile de ses mains. Le recyclage donne une seconde vie à des livres usagés, destinés à la déchetterie » ajoute Stéphanie Dubois. Nul doute que ce charmant petit compagnon sera vite adopté par le public... comme animal de chevet.
Serge Moroy
Repères
Plus de 70.000 prêts en 2012 (partenariat avec la médiathèque départementale
de Seine-et-Marne pour les titres non disponibles dans ses rayons).
Top des 3 titres les plus empruntés :
Musique : Grégoire (Toi + Moi), Adèle (21), Compilation 100 hits 2011
Films adultes : Titanic, The Dark Knight, Black Swan
Films enfants : Harry Potter et les reliques de la mort (partie 1), Charlie et
la chocolaterie, Harry Potter et les reliques de la mort (partie 2)
Livres adultes : Les ignorants (E. Davodeau), Un soupçon d’interdit (F.
Bourdin), Rien ne s’oppose à la nuit (D. de Vigan)
Livres enfants : Les blagues de Toto (La rentrée des classes) de T. Coppée, Max
et Lili ne font pas leurs devoirs (D. de Saint-Mars), Lili ne veut pas se
coucher (D. de Saint-Mars).
Tarifs annuels
Clayois : gratuit pour les 0-14 ans et demandeurs d’emploi, 5 euros pour les
15-25 ans et + 65 ans, 10 euros pour les 26-64 ans.
Hors commune : gratuit moins 3 ans, 5 euros 3-14 ans et demandeurs d’emploi, 10
euros 15-25 ans et + 65 ans, 20 euros 26-64 ans.
Médiathèque de l’Orangerie,
4 allée André-Benoist (01 60 26 92 10). Ouverture : mardi (15 à 18 heures),
mercredi et samedi (9 h 30 à 12 h 30 et 14 à 18 heures), vendredi (15 à 19
heures).
Toutes
les infos sur : http://paprika.claye-souilly.fr
https://www.facebook.com/Mediatheque.Claye.Souilly
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CERTAINES N'AVAIENT JAMAIS VU LA MER
JULIE OTSUKA
PHEBUS
Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l'Empire du Levant avec à son bord
plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant
aux États-Unis, toutes mariées par procuration.
C'est après une
éprouvante traversée de l'Océan pacifique qu elles rencontrent pour la
première fois à San Francisco leurs futurs maris.
Celui pour lequel
elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. Celui qui va
tant les décevoir.
À la façon d'un choeur antique, leurs voix se
lèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées... leurs nuits de
noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les
champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance
de leurs enfants, l'humiliation des Blancs...
Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre et la détention dans les camps d'internement - l'État considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. Bientôt, l'oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n'avaient jamais existé.
Les habitants sont venus nombreux dimanche 8 septembre 2013 pour s’inscrire aux activités proposées par leurs associations. Douze stands étaient dressés à cet effet salle des Merisiers afin de les renseigner. Démonstrations de zumba, création de shambala (bijoux) et une tombola gratuite ont égayé l’après-midi. Au sujet de cette dernière, Catherine Godart, adjointe au maire chargée des affaires sociales et des associations, a précisé « que les lots étaient en fait des inscriptions à des activités associatives, attribués en fonction du goût des gagnants ». Une formule originale pour inciter les habitants à participer à la vie associative du village. Parmi les 9 disciplines figurant au catalogue de la FRAV (Familles rurales à Villevaudé), une nouvelle activité cirque pour les enfants de 8 à 12 ans.
De même, un espace jeunes, nouvelle structure municipale, ouvrira début octobre dans le local de l’ancien magasin Vival situé à l’entrée du parc de la Roseraie. « Tous les jeunes de 11 à 17 ans y seront les bienvenus les mercredis et samedis moyennant une adhésion annuelle de 60 euros. De nombreuses sorties (laser game, accrobranche, karting, bowling, paintball, Skate-parc, piscine, patinoire) sont prévues, ainsi que des initiations sportives et artistiques » a indiqué Jonathan Chazarain, animateur diplômé d’État.
Avant la clôture du forum, le maire Pascal Pian a
remis les prix du concours des jardins et maisons fleuris organisé par la
commune.
S. Moroy
Lauréats de la catégorie jardin d’agrément
Jean-Claude Bonhomme (250 euros) - Alain Gaufriau (150
euros) - Jacky Belin (100 euros)
Lauréats de la catégorie jardinet, balcon et terrasse
Yves Mesnage (250 euros) - M. Hébuterne (150 euros) - Alipio
Alves-Torres (100 euros).
MARC DUGAIN
GALLIMARD
Al Kenner serait un adolescent ordinaire s'il ne mesurait pas près de 2,20 mètres et si son QI n'était pas supérieur à celui d'Einstein.
Sa vie bascule par hasard le jour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy.
Plus jamais il ne sera le même. Désormais, il entre en lutte contre ses mauvaises pensées.
Observateur intransigeant d'une époque qui lui échappe, il mène seul un combat désespéré contre le mal qui l'habite.
Inspiré d'un personnage réel, Avenue des Géants, récit du cheminement intérieur d'un tueur hors du commun, est aussi un hymne à la route, aux grands espaces, aux mouvements hippies, dans cette société américaine des années 60 en plein bouleversement, où le pacifisme s'illusionne dans les décombres de la guerre du Vietnam.
DANIEL PENNAC
GALLIMARD
Le narrateur a commencé à tenir scrupuleusement le journal de son corps à l'âge de douze ans, en 1935.
Il l'a tenu jusqu'à sa mort, en 2010, à 87 ans.
Son projet était d' observer les innombrables surprises que notre corps réserve à notre esprit d'un bout à l'autre de notre vie. Ainsi a-t-il finalement décrit toute l'évolution de son organisme.
Le résultat est le roman d'un corps qui tient moins du précis anatomique que de l' univers malaussénien, car Daniel Pennac évite la froideur du constat médical en introduisant à chaque page des personnages, des situations, des dialogues et des réflexions qui font circuler le sang de l' intimité dans ce corps autopsié que le lecteur, souvent, reconnaîtra comme étant le sien.
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