Tél. : 01 60 26 20 19 - Fax : 01 60 26 51 08
Publié dans 18 Chroniques de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commandes sont arrivées...
La faille, Franck THILLIEZ
Panique à Drouot, Éric MERCIER
Une belle vie, Virginie GRIMALDI
Rouge Karma, Jean- Christophe GRANGE
A consulter sur place
Publié par Assouline, ce livre inédit LOUIS VUITTON MANUFACTURES présente les ateliers Louis Vuitton et ses artisans qui créent les pièces d'exception de la Maison.
Les café dans l'ancien canton de Claye, Villevaudé
« Gargote, bistrot, troquet, boui-boui, zinc, café, bar, brasserie, pub.... Autant de vocables qui inspirent une nostalgie bienveillante à ceux qui les ont fréquentés » : c’est ce qu’on peut lire dans la préface de ce livre édité en 2017 par la SHCE, les pages concernant Villevaudé étant signées Monique Mazoyer, trésorière de la bibliothèque de la Roseraie.
Les registres paroissiaux du XVIIIe siècle font mention des premiers cabaretiers à Villevaudé : En 1757, c’est la famille LACROIX dont on retrouve le descendant Pierre Antoine LACROIX cabaretier et vigneron pendant la révolution en 1792. Ces mêmes registres indiquant que pendant tout le XIXe siècle, la majorité de la population est constituée de vignerons, c’est tout naturellement que le premier commerce que l’on trouve à l’entrée du bourg de Villevaudé, au début de la Grande Rue, face au château de Bizy, est un café-restaurant où les vignerons aiment se retrouver.
En 1906, par arrêté préfectoral, la commune de Villevaudé est déclarée phylloxérée.
Malgré l’aide de la mairie pour acquérir des plants américains, le phylloxéra aura raison des vignerons et des vignobles qui disparaitront au cours des années suivantes.
Deux maisons plus loin, à la même époque, se trouve « LE RENDEZ-VOUS des CHEVALIERS de L’ARC » tenu depuis 1898 par Léon Eugène DESCHAMPS, cabaretier. Sa femme, Eugénie Deschamps, tient l’épicerie-charcuterie.
Les archers se réunissent dans ce café. En 1912, la compagnie, créée depuis 1821, est composée de huit membres, le capitaine se nomme HOUBERT et le roi est A. NICLOT.
Un seul débitant de tabac étant autorisé dans une commune, se succèdent Claude Guillaume MAGDELAIN, charron et épicier à Villevaudé, dit « marchand de tabac » en 1850, Marie Alexandre ACHE marchand de vins à Villevaudé, nommé « débitant de tabac » en 1866, puis son fils Hippolyte en 1881, Etienne DUPEYRIX, cabaretier en 1896 et sa veuve Marie COSTEROTE en 1901.
Monsieur et Madame Deschamps cèdent le café restaurant, en 1921, à M. VOITEMPS, puis à M. LEROUX jusqu’en 1926.
A partir de 1927, cet hôtel-restaurant « A LA HALTE DES TOURISTES », est tenu par M. GAMBIER. On remarque sur cette carte postale le poteau électrique, l’électricité est arrivée dans la commune depuis peu (vers 1924). Déjà présente sur les cartes postales précédentes de la maison Deschamps, « la carotte » figure en bonne place, elle est obligatoire depuis 1906 pour indiquer un bureau de tabac.
En 1931, Monsieur Boldi MENDI et sa femme Louise achètent à Monsieur GAMBIER le fonds de commerce. Ils ont deux enfants. Leur fils Jean se marie en 1944 avec Jeanine Champion. Le couple travaille et habite dans ce café. Au décès de Boldi MENDI, en 1951, sa femme Louise poursuit le commerce qu’elle gardera jusqu’à sa mort en 1976. Leur petite-fille Jacqueline et son mari André CHOPELIN reprennent le commerce au décès de la grand-mère Louise puis ferment définitivement en 1978.
Le commerce comprend une salle de restaurant et une salle de bal au rez-de-chaussée. Le billard est dans une salle au premier étage ainsi que les chambres des propriétaires et quatre chambres de pensionnaires qui restaient parfois plusieurs années.
La maison MENDI fait aussi épicerie, cabine téléphonique, dépôt de pains et vend même des médicaments (Kalmine et Aspirine). Elle tient un débit de tabac (le seul autorisé à Villevaudé, les autres cafés revendent les paquets à condition d’être estampillés « MENDI »). C’est là qu’arrivent les télégrammes qui sont distribués aux particuliers.
Le commerce est prospère. La semaine, les ouvriers qui travaillent à la Centrale électrique viennent prendre leur déjeuner ainsi que les familles qui rendent visite aux malades du Sanatorium, château du Poitou. Le dimanche, les Villevaudéens viennent danser, Boldi Mendi ayant auparavant enduit le sol de paraffine. Il joue de la musique tzigane sur son cymbalum (instrument de musique hongrois).
Pendant la seconde guerre mondiale, surtout en 1940 et 41, les soldats et officiers allemands installés en face, au château de Bizy, viennent boire au café et dîner au restaurant. Les officiers surveillaient leurs soldats et veillaient à ce qu’ils aient payé l’addition. Au début de l’occupation, les Allemands sont venus arrêter Boldi Mendi pour cause de trafic de tabac. Son épouse Louise qui est une maîtresse femme qui ne se laisse pas faire, a voulu être emmenée à sa place, elle fut incarcérée trois jours.
Dans les années qui ont suivi la guerre, il n’est pas rare de faire 100 couverts par jour. La cuisinière est Mme Chéron qui habite dans la Grande Rue. Il y a aussi une employée de maison qui dort à l’étage dans une chambre de bonne.
L’été, le service se prolonge jusque dans le jardin, sous la tonnelle. Eux mangent souvent installés sur une table sur le trottoir dans la rue. Ils peuvent ainsi surveiller les clients qui arrivent. On est loin de la circulation actuelle !
Les produits proposés sont locaux. La charcuterie est achetée chez William-Saurin à Lagny.
Les légumes et produits frais viennent des agriculteurs de Villevaudé.
Le boulanger de Claye passe pour livrer le pain.
Dans les années 1950, les jeunes viennent au bal à bicyclette, de Courtry, de Villeparisis, du Pin ou de Claye. Ils dansent au son de l’accordéon joué entre autres par Raymond Giovanni. C’est 2 francs l’entrée du bal. Pas question de « resquiller », la grand-mère Louise y veille !
Les grandes surfaces n’existent pas et le petit vin de Montjay ne se fait plus alors les Villevaudéens viennent prendre l’apéritif et se retrouver au café.
Ils font aussi les mariages, les baptêmes, les communions et le lundi il y a le coiffeur.
Le soir, il y a cinéma jusque vers 1962. Dans la salle de bal, on monte l’écran sur l’estrade. Puis « la télévision publique » est installée et les enfants viennent la regarder le jeudi, jour de repos hebdomadaire pour les écoliers jusqu’en 1972.
Les « Anciens » de Villevaudé se souviennent aussi de la « VIEILLE AUBERGE »[ au niveau 47 de la Grande Rue tenue par M.et Mme BAHEUX jusque dans les années 1970-1975.
C’est le rendez-vous des chasseurs mais aussi de nombreux Villevaudéens ont fait leur repas de noces ou de baptême de leurs enfants dans ce restaurant. Mme Baheux tient le restaurant et l’épicerie pendant que son mari fait du commerce ambulant. Il est connu dans tout Villevaudé car il passe avec son camion dans les trois hameaux et vend de tout. Il suffit de lui demander ce que l’on désire, il le livre quelques jours suivants que ce soit de la nourriture, de la mercerie ou de l’outillage.
Précédemment cette auberge est tenue par M. MURATET dans les années 1935-38.
Entre 1930 et 1933 le commerce se dénomme « Hôtel SOURIAUX » du nom de son propriétaire. C’est à la fois un café, une épicerie et une mercerie. L’été, des tables sont installées dehors avec parasols comme on peut le voir sur la carte postale.
De 1913 à 1930, différents aubergistes se succèdent :
De 1906 à 1914, Léon GOIX y est marchand de vins, sa femme Marthe Brulfert tient l’épicerie. Sur les inscriptions, on lit TABAC mais il n’y a pas de carotte car il est seulement revendeur. Léon Goix, blessé à la guerre, décède en 1918.
En descendant la Grande Rue, à peu près à mi- pente, un café-épicerie prend le nom « A. NICLOT » dans les années 1910
Mme Julie NICLOT, née Brice, que l’on voit sur le pas de sa porte, tient le café et l’épicerie jusque dans les années 1940.
Son mari Arsène Niclot, entrepreneur de maçonnerie, décède le 2 février 1915, à Villevaudé, des suites de maladie contractée quand il était militaire pendant la guerre, en 1914.
Déjà en 1872, Jean Auguste NICLOT, l’oncle d’Arsène, était dit « marchand de vins » et sa femme Julie BESNIER épicière, tint le commerce jusqu’en 1898.
En 1946, M et Mme BRISVILLE achètent le café et le cèdent à leur fille Paulette et à son mari Léon WOJCIECHOWSKI.
Le café devient « CHEZ PAULETTE ».
Le commerce fait aussi épicerie. Ils vendent le lait de la grande ferme de Villevaudé, celle de M. Legrand puis de M. Courtier.
Léon dit « Tzigane » livre à domicile avec sa charrette accrochée à son vélo.
Paulette ferma définitivement le commerce en 1997.
Villevaudé vit ainsi la fermeture du dernier de ses quatre cafés.
Nous nous retrouverons dans une prochaine note pour évoquer les cafés de Montjay et Bordeaux.
Cet ouvrage est disponible à la bibliothèque.
On offre habituellement le muguet "porte bonheur" le 1er mai, jour de la fête du travail.
Cette tradition date de 1561, année ou le roi Charles IX qui en avait reçu, décida d’en offrir à son tour à toutes les dames de la cour.
Le nom latin du muguet est convallaria maïalis. En anglais on l'appelle Lily of the Valley. Alors qu’il est blanc à l’époque où on l’offre, en été, les clochettes du muguet sont rouges !
Pour cueillir un brin de muguet il est préférable d'utiliser des ciseaux car il faut faire attention de ne pas arracher sa tige souterraine. Dans certains régions cette fleur est protégée. Si on arrache ses "racines" ou plus exactement ses rhizomes qui portent les racines, le muguet ne pourra plus refleurir au prochain mois de mai.
ATTENTION!! Le muguet ne porte pas toujours bonheur!!!
Les baies, comme les clochettes, la tige et les feuilles du muguet sont toxiques! On ne doit jamais goûter les baies, ni mâchonner un brin du muguet et faire attention de ne pas boire de l'eau dans laquelle a été mis du muguet. Comme toutes les belles fleurs il faut la regarder et, particulièrement pour le muguet, la respirer et la sentir !
Publié dans 25 Environnement | Lien permanent | Commentaires (0)
La bibliothèque reste ouverte aux heures habituelles pendant les vacances de printemps..
La mariée portait des bottes jaunes, Catherine PANCOL
Un œil dans la nuit, Bernard MINIER
L’enfant du volcan, Léo et Ghyslaine MARIN
Dernier parking avant la plage, Sophie LOUBIERE (nouvelle édition)
Merci, grazie, thank you, Julien SANDREL
Plus-que-parfait, Danielle STEEL
Un mal pour un bien, Danielle STEEL
Sur l’épaule de la nuit, David LELAIT HELO
En eaux dangereuses, DONNA LEON
Le jeu de l’assassin, NGAIO MARSH
Villevaudé à travers ses personnages célèbres... ou pas… Le livre de l’exposition est en vente à la bibliothèque
PIERRE PLUCHON
FAYARD
Sans l'action décisive de Toussaint Louverture, sans l'agitation qui s'empara de Saint-Domingue à l'annonce des troubles de la métropole, et en dépit des principes clamés à la face du monde, la Déclaration des Droits de l'homme (blanc...) n'eût sans doute jamais débouché sur l'abolition de l'esclavage.
Allié tantôt aux Espagnols (qui tenaient l'autre partie de l'île) contre les Français, tantôt à ceux-ci contre les Anglais (qui avaient porté la guerre outre-mer), cet ancien esclave autodidacte (affranchi en 1776), énergique et courageux, doué d'un sens politique exceptionnel, finit par obtenir la libération de ses frères de race puis par faire concéder à l'ensemble de l'île une indépendance de fait.
Bien plus tard, à Sainte-Hélène, Napoléon devait regretter de n'avoir pas mieux su utiliser un homme aux capacités aussi évidentes et de l'avoir fait emprisonner au fort de Joux dans le Jura... Mais est-ce à dire que ce libérateur voulut imposer aux habitants de la " perle des Antilles " les principes de 89?
En un mot, fut-il un révolutionnaire? Certainement pas! Ce n'est pas un fils des Lumières: catholique fidèle sinon bigot, il ne remet pas en cause l'ordre du monde; Noir, il œuvre pour les Noirs et se moque du sort des sang-mêlé (quand il ne les massacre pas). Fasciné par l'apparat de l'Ancien Régime, il en copie les pompes et le protocole. En tout, il cherche à reconstituer la structure coloniale, mais seulement en faveur des Noirs.
Toussaint Louverture (1743-1803) fut en fait, et sans paradoxe, un révolutionnaire d'Ancien Régime désireux seulement de substituer à l'ordre blanc un ordre noir. Spécialiste d'histoire coloniale d'Ancien Régime, Pierre Pluchon a été en poste à l'ambassade de France à Haïti. Il est notamment l'auteur de Haïti, république caraïbe (1974), les Révoltes blanches à Saint-Domingue, de Nègres et Juifs. Le racisme au siècle des Lumières et d'un premier ouvrage consacré à Toussaint Louverture.
Geneviève Bossu s’est éteinte lundi 24 avril 2023 dans sa 104e année.
Villevaudé est en deuil. Il a perdu sa doyenne.
La commune avait plusieurs fois mis à l’honneur Geneviève Bossu, notamment en lui remettant en 2019 la médaille d’honneur de la ville. Auparavant, en 2003, Geneviève de Galard lui remettait la médaille de l’ordre national du Mérite pour son action héroïque pendant la Seconde Guerre mondiale durant laquelle elle s’était illustrée en rapatriant les prisonniers de guerre par avion. Nous avions déjà relaté son témoignage ici.
Humble, discrète, joviale, très pieuse, Geneviève Bossu ne laissait personne indifférent tant elle était appréciée de tous. Elle aimait notre village et avait toujours un compliment à l’attention de chacun, petit et grand.
Quelque part, elle avait fait sienne la devise de Saint-Exupéry, « on ne voit bien qu’avec le cœur » et ses interlocuteurs lui rendaient bien cette flamme d’humanité qu’elle savait leur transmettre. Il n’en fallait pas plus pour la rendre heureuse. Une grande dame s’en est allée. Reste son souvenir à jamais gravé dans la mémoire de ceux qui l’ont connue ou eu la chance de la croiser un jour.
Requiescat in pace.
La cérémonie religieuse aura lieu vendredi 28 avril à 14 h en l'église de Villevaudé. Geneviève Bossu reposera au cimetière de Montparnasse.
PHILIPPE CLAUDEL
STOCK
Aux marches de l’Empire « à cent têtes et cent corps », sommeille une province minérale et nue où le froid, le givre, les bourrasques semblent ankyloser les habitants d’une bourgade qui ne signalait jusque-là ni notoriété historique, ni intérêt géographique, si ce n’est d’être placée à la frontière « d’un pays dont la bannière se frappait d’un croissant d’or », et dont la vitalité contraste avec l’épuisement ranci du village aux passions tristes.
Un jour, le curé est découvert mort. La tête fracassée par une pierre. De quelle nature est le crime ? Qui pouvait en vouloir à ce curé d’une terre où les chrétiens et les musulmans vivaient depuis toujours en bonne entente ? Que faire, qui accuser, et qui entraver dans son action si, à partir de ce meurtre, s’ordonne toute une géométrie implacable d’actes criminels et de cruautés entre voisins ? Il y a un heureux : le Policier, Nourio, car « c’était fabuleux pour lui d’avoir une pareille affaire, dans ce lieu abandonné de toute fantaisie, de tout grain de sable, roulé dans l’ordinaire des jours ». Le voilà lancé dans d’inutiles recherches. À quoi sert de s’opposer au cours impétueux des choses ?
Dans ce vieux monde de l’Empire qui s’affaisse, « dans un sommeil épais, s’enroulait dans sa léthargie comme un escargot fainéant bâille dans sa coquille », il y a tous les personnages, en chairs et en vices, qui conviennent au déroulement de la tragédie : chacun joue à merveille sa partition. Nourio, le Policier au teint olivâtre et aux pulsions incontrôlables. Baraj, l’Adjoint dont l’apparence de bête placide et musculeuse dissimule l’âme d’un enfant poète. Lémia, la fillette aux formes adolescentes dont les ombres et les pleins agacent les nerfs du Policier. Tant d’autres, et même les fantômes des temps passés, qui n’ont en commun, dans leur médiocrité âpre et satisfaite, dans le secret de leurs âmes, que d’agir en comparses du grand Effondrement de l’Empire. De suspens en rebondissements, l’intrigue haletante se double d’une grande réflexion sur nos errements contemporains, la volonté de quelques-uns de réécrire l’Histoire, la négation de certains crimes de masse et autres arrangements avec la réalité.
Cinéaste, dramaturge et écrivain, Philippe Claudel est secrétaire général de l'Académie Goncourt.
Il a publié Les Âmes grises, La Petite Fille de Monsieur Linh, Le Rapport de Brodeck, L’arbre du pays Toraja et L’Archipel du Chien. Découvrez ses ouvrages à la bibliothèque.
HARLAN COBEN
BELFOND
WILDE.
Il vit loin du monde, dans une forêt du New Jersey. C'est un enquêteur aux méthodes très spéciales. Nul ne sait d'où il vient, pas même lui.
Un site internet, une recherche ADN et soudain une piste.
Le secret de ses origines ? Enfin ?
Un lointain cousin, star de téléréalité. Un homme suivi par une nation entière.
Wilde touche au but mais le cousin disparaît.
De lui ne reste qu'une photo énigmatique postée sur les réseaux sociaux.
Mise en scène ? Conspiration ? Pire encore ?
Wilde est sur ses traces.
Et il n'est pas le seul.
AU CŒUR DE CES IDENTITÉS CROISÉES SE CACHE UN PIEGE MORTEL...
Depuis Ne le dis à personne en 2002, récompensé du Grand Prix des lectrices Elle et adapté avec succès au cinéma par Guillaume Canet , Belfond a publié vingt-deux romans de Harlan Coben.
Plusieurs ont été adaptés en miniséries, dont Une chance de trop et Juste un regard, diffusées sur TF1, ainsi qu' Intimidation ( The Stranger), Dans les bois ( The Woods), Innocent ( The Innocent) et Disparu à jamais ( Gone for Good), disponibles en streaming sur Netflix.
Tous ses ouvrages sont repris par Pocket.
Si vous avez visité l'exposition "Villevaudé à travers ses personnages célèbres... ou pas", vous avez pu découvrir que l'histoire très complexe de la baronnie de Montjay la Tour ne peut se résumer en quelques lignes!!
Au premier seigneur de Montjay Albérix Payen, succède au XIIe s la famille des Châtillon:
Gaucher II de Châtillon est tué en terre sainte en janvier 1147, Gaucher III s'est distingué à la bataille de Bouvines en 1214.
Au XIVe s, la baronnie est vendue à une des plus puissantes familles, les d'Orgemont... Pierre II d'Orgemont achète le domaine de Chantilly où l'on peut encore voir les armoiries de la famille. Il décède dans son hôtel des Tournelles à Paris, construit à l'emplacement de l'actuelle Place des Vosges.
Rappel: La place des Vosges a été construite à l'emplacement de l'hôtel des Tournelles, propriété du Chancelier Pierre d'Orgemont, qui y mourut en 1389, et de son fils Pierre II, évêque de Paris...
Au XVIIe s les terres de Montjay sont vendues au marquis Potier de Gesvres.
Louis Joachim Paris Potier de Gesvres est guillotiné le 7 juillet 1794, plus d'un an après Louis XVI.
à suivre dans le livre en vente à la bibliothèque!!
La chasse aux œufs de Pâques a fêté ses 17 ans !!! La première édition de cette manifestation date du 8 avril 2007, à l'initiative du Conseil Général de Seine et Marne et se déroulait à la bibliothèque de la Roseraie... Puis, en 2014, la commune de Villevaudé a pris la relève !
Connaissez-vous l'origine des cloches de Pâques?
Cette tradition prit naissance lorsque vers le VIIe siècle, l’Église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s'écoula entre la mort du Christ et la résurrection.
Durant cette période avant Pâques, les cloches sont remplacées par des crécelles ou des martelets.
Pour le voyage, les cloches se munissent d'une paire d'ailes, de rubans ou sont transportées sur un char. Les enfants ont beau regarder dans le ciel, ils ne parviennent jamais à voir ces fameuses cloches de Pâques. Leur déception est cependant vite oubliée en découvrant les œufs cachés dans les jardins. Il n'en fut cependant pas toujours ainsi. En effet, des superstitions restées vivaces dans les campagnes avant le VIIeme siècle, poussent les agriculteurs à voir dans le ciel des cloches " brillantes et rougeoyantes ". De nombreux paysans affirment en avoir vu filer au-dessus de leurs champs en faisant entendre un bourdonnement. En 587, Grégoire de Tours notait: " Nous vîmes pendant deux nuits de suite, au milieu du ciel, une espèce de nuage fort lumineux qui avait la forme d'un capuchon " (Jacqueline de Romilly)
Mais savez-vous qui a inventé la cloche?
De la Chine aux clochers des églises
Dès que l'homme sut créer des vases en argile, il se rendit compte qu'en les heurtant, ceux-ci produisaient un son; il avait inventé la cloche.
La cloche est certainement l'un des premiers instruments sonores créés par l'homme. On trouve ainsi des cloches de bois réalisées par quantité de peuplades primitives.
Un document chinois daté de 2260 avant Jésus-Christ rapporte que l'Empereur Hoang-ti fit fondre douze cloches. Des cloches de bronze datées de 1100 avant J.C. ont été retrouvées en Chine. Le plus vieux carillon date de 500 avant Jésus-Christ. Composé de 65 cloches, il était également d'origine chinoise.
La Chine est donc le berceau de la cloche. Cette technique se répandit aux Indes, puis via les vallées du Tigre et de l'Euphrate en Egypte. La cloche gagna alors le monde méditerranéen où sa présence est attestée vers 700 avant J.C. Les Grecs et les Romains s'en servaient notamment pour réveiller les esclaves et les appeler.
La cloche pénétra en Gaule et c'est principalement l’Église catholique et plus particulièrement les moines qui vont en faire un instrument religieux. Saint Patrick emmena en Irlande (vers 440) de nombreux évêques mais également des fabricants de cloches. Celles-ci étaient en fer brazé et devaient être frappées par un maillet. La cloche servait essentiellement à appeler les moines aux offices religieux. La mention du premier clocher apparaît en 735.
Charlemagne ordonne que les prêtres fassent sonner les cloches à certaines heures du jour et de la nuit (801). En 817, il fut décidé que chaque église paroissiale devait être munie d'au moins deux cloches.
La cloche a des usages variés...
La cloche ne servira pas uniquement à appeler les moines aux offices. Elle devint rapidement un instrument de communication. Le pouvoir civil s'empara donc également de la cloche et l'on construisit des beffrois car les cloches permettent d'informer rapidement la population.
Annoncer l'heure à tous
Jusqu'il y a quelques siècles, la majorité de la population ne disposait pas de moyens pour mesurer le temps. La cloche constitua donc un progrès important car elle permettait à chacun, qu'il travaille en ville ou dans les champs, de connaître l'heure. Des sonneries particulières indiquaient la fin de la journée (le " salve "), le couvre-feu,etc.
Un signal pour rassembler la population.
La cloche va pouvoir informer instantanément la population lors des sinistres, des incendies, des invasions, et de toutes sortes de périls (le tocsin). Elle avertit aussi les citoyens des assemblées du Magistrat, des passages de troupes, des fêtes.
Un instrument de repérage
On avait coutume jusqu'à une époque récente, durant les soirées de tourmente, l'hiver, de sonner les cloches pour guider les voyageurs attardés ou égarés dans la neige ou le brouillard. Ainsi, par exemple, la cloche de la Baraque Michel sonnait inlassablement dans la brume et sauva de nombreux voyageurs égarés. Avant l'invention des phares, la cloche servait aussi à guider les marins à travers les rochers de la côte. Les cloches installées aux passages à niveau signalaient aussi le danger que pouvait représenter l'arrivée d'un train.
Participer aux événements exceptionnels
Lors de la venue dans la commune d'une célébrité ou d'une haute personnalité, on a l'habitude de faire sonner les cloches. Le 2 octobre 1990, à minuit, toutes les cloches de Berlin ont été mises en branle à l'occasion de la réunification de l'Allemagne.
La sonnerie du glas
Les premières attestations de la " cloche des morts " semblent remonter au VIIIe siècle. La sonnerie est constituée d'un nombre fixe de coups. Ce nombre varie avec la condition sociale du défunt (et les sommes payées par les familles). La sonnerie permettait, de distinguer un homme d'une femme, un enfant d'un adulte et même son origine géographique (trois fois trois coups puis la grosse cloche pour les hommes, deux fois trois coups puis la " grande " volée pour les femmes). Son but est donc d'annoncer à toute la communauté la mort d'un de ses membres.
Les cloches et la grêle
Selon la tradition, les cloches éloigneraient la foudre, la grêle grâce à leurs sonneries. Chacun sait combien les gens de la terre craignent les orages dévastateurs des récoltes, la grêle qui ravage les vignes. Dans de nombreuses régions, il y a encore quelques années, les agriculteurs pensaient que les cloches avaient le pouvoir d'éloigner les orages. Ainsi, la cloche porte parfois le nom de " Sauveterre ".
L'origine de cette croyance est à associer avec le pouvoir symbolique des cloches, lien entre le ciel et la terre, voie de Dieu. Faire sonner les cloches, c'est en quelque sorte lancer vers Dieu une prière demandant d'épargner les hommes. On essaya ensuite de justifier par des raisons scientifiques (les ondes sonores déchirent les nuages) cette ancienne croyance. Cette sonnerie créa pas mal de conflits entre les villages; les uns accusant les autres d'avoir repoussé l'orage sur leurs terres. On s'est cependant aperçu de l'efficacité très relative de ce pouvoir et surtout du danger qu'encourait le pauvre sonneur. En Allemagne, en l'espace de 33 ans, on constata, vers 1750, que la foudre était tombée sur 386 clochers et que 121 sonneurs avaient été victimes de leur imprudence, tués ou commotionnés en sonnant sous le tonnerre. Le paratonnerre, faut-il le dire, n'avait pas encore été inventé.
La cloche peut cependant servir indirectement à prédire le temps. Celui qui entend le son des cloches d'un village voisin peut savoir d'où vient le vent et dire s'il annonce la pluie. La cloche sert aussi d'indicateur en cas de tremblement de terre. Elle permet de déterminer la direction des ondulations du sol.
Il y aurait encore bien d'autres aspects à aborder dans cet article, mais nous en resterons là aujourd'hui. Parler des cloches, c'est bien, les entendre c'est mieux.
Une grande rétrospective de l'aventure de l'Art Urbain ou Street Art à découvrir à travers une très belle exposition gratuite présentée à l'Hôtel de Ville de Paris.
Depuis des décennies, Bleck le rat, MissTic, Ash, Rammellzee, JonOne, Dran, Seth, Invader, Banksy, Froquet, Psyckoze, Villeglé, Jef Aerosol, et bien d'autres révèlent leurs talents sur les murs de Paris et d'ailleurs; collage, pochoir, peinture, graffiti ..Une nouvelle génération d'artistes a investi l'espace public, nous faisant entrer dans le plus grand musée du monde, La rue, donnant ainsi naissance à L'Art urbain .
Avant de dire que vous n'aimez pas, allez donc à l'Hôtel de Ville de Paris, et peut être aurez vous une opinion différente en sortant !!
Quelques photos pêle mêle
Avec ses pochoirs, Banksy (dont on ne connait pas l'identité), est le représentant le plus connu du Street Art. On peut remarquer que le 8 est tombé sur la souris pour former ses oreilles.. quel message Bansky veut-il faire passer?
Miss Tic a emprunté son pseudonyme à la sorcière du Journal de Mickey Miss Tick des années 80. Dans chacun de ses pochoirs, elle allie des silhouettes féminines à des courts poèmes ou jeux de mots. L'artiste est décédée en 2022.
Rammellzee,(1960- 2010) peintre, sculpteur et chanteur fonde le groupe des Hollywood Africans avec Jean Michel Basquiat et Toxic.
Invader, Invasion de Paris: carte géante des Invaders placés dans Paris (images pixelisées des icônes numériques)..on peut trouver dans le parcours de l'exposition deux mosaïques que l'on peut flasher avec l'application Flash Invader... Jeu vidéo, art antique, cartographie, il représente le renouvellement du mouvement...
Dran (1979) est souvent comparé à Banksy pour son humour noir et critiques envers la société, son rapport à la religion, la politique, l'écologie, la violence.
Chuuuuut, Jef Aérosol, Place Igor Stravinsky Paris 4e
Psyckoze, Odyssée souterraine. Il découvre les catacombes dont il devient le plus grand défenseur. Son pseudonyme est adopté suite aux attentats perpétrés par action directe en 1979 et 87
SETH (1972), connu pour son univers poétique et coloré peuplé d'enfants.
Venu de Manhattan, JonOne s'établit à Paris en 1987, s'installe à l'hôpital éphémère et y rencontre Sharp, Ash, Jayone, Skki et A-One qui l'initient au monde de l'art parisien.
Keith Haring, Mur de l'hôpital Necker (1987)
Jacques Villeglé, rue de Rennes Avril 1987
Romain Froquet, (1982) met en place un processus gestuel répétitif... héritier du graffiti de la première heure
La graffbox, calligraphie urbaine, pour tout savoir
Oeuvre de Shepard Fairey que l'on retrouve dans le musée à ciel ouvert du Boulevard Paris 13, projet initié par la mairie du 13e et dont la visite est vivement recommandée.
Publié dans 01 Expositions, 02 Une vie, une oeuvre, une date | Lien permanent | Commentaires (0)
PIF LE CHIEN a fêté son anniversaire au Musée en herbe, à Paris, rue de l'arbre sec
Pif le chien, célèbre personnage de bande dessinée créé par José Cabrero Arnal, apparaît pour la première fois le 26 mars 1948, en noir et blanc, dans le quotidien l'Humanité.
Le quotidien l'Humanité et l'hebdomadaire "L'Humanité Dimanche" publiaient dans chaque numéro de courtes histoires de trois ou quatre cases. À ses débuts, il servait surtout de prétexte à la dénonciation des injustices de son époque : la faim ou le manque de logements.
Après L'Humanité, Pif est devenu la série vedette du journal pour enfants "Vaillant", créé le 1er juin 1945, devenu "Pif Gadget" en février 1969.
En 1952, Pif le chien connaît ses premières aventures en couleur à travers des histoires comiques destinées à la jeunesse, sans contenu politique flagrant.
L'album anniversaire, dédicacé par son dessinateur Mircea Arapu
Notes : Le quotidien L'Humanité est fondé le 18 avril 1904 par Jean Jaurès / 1859-1914, professeur, journaliste et homme politique.
Pif eut comme prédécesseur le personnage de "Top el perro" du même auteur, qui fut ensuite identifié comme le père de Pif.
Publié dans 01 Expositions, 02 Une vie, une oeuvre, une date | Lien permanent | Commentaires (0)
A l'occasion de la sortie du livre « Villevaudé à travers ses personnages célèbres ou pas… » de Monique Mazoyer, nous vous convions à l'exposition, organisée par la Bibliothèque de la Roseraie de Villevaudé en partenariat avec la Société d’Histoire de Claye et de ses Environs.
Nous aurons le plaisir de vous accueillir dans la salle des Merisiers, 1 rue Adèle Claret à Montjay-la-Tour, les samedi 8, dimanche 9 et lundi 10 avril de 10h à 17h.
Le livre de cette exposition sera en vente au prix de 32€
Publié dans 00 A Villevaudé , 01 Expositions, 02 Une vie, une oeuvre, une date | Lien permanent | Commentaires (0)
Des romans, polars, essai... pour les mois de mars et avril, les vacances de printemps arrivent..
La cécité des rivières , Paule Constant
Trois vies par semaine, Michel Bussi
L’envol, Aurélie Valognes
Le réveil, Laurent Gounelle
Comment font les gens, Olivia de Lamberterie
Le spleen du pop corn qui voulait exploser de joie, Raphaelle Giordano
Les extraordinaires, Julien Sandrel
Les sources, Marie-Hélène Lafon
Les Femmes du bout du monde, Melissa da Costa
L’heure des femmes, Adèle Bréau
La décision, Karine Tuil
Synopsix, Angelina Delcroix
La femme à l’étage, Rachel Hawkins
Un assassin parmi nous, Shari Lapena
Une voisine encombrante, Shari Lapena
Cher Canard, Christophe Nobili
Paradis perdus, tome 1, Emmanuel Schmitt
La porte du ciel, tome 2, Emmanuel Schmitt
Soleil sombre, tome 3, Emmanuel Schmitt
Angélique, Guillaume Musso
SULVAIN TESSON
GALLIMARD
2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied". Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac..." Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.
Né en 1972, Sylvain Tesson est membre de la Société des explorateurs français. Son recueil, Une vie à coucher dehors, a été récompensé du Goncourt de la nouvelle 2009. Il a également reçu pour son essai, Dans les forêts de Sibérie, le prix Médicis 2011.
Les Cent-jours (Napoléon), le film où Mussolini a participé à la mise en scène
« Les Cent-jours » est un film historique italien de Giovacchino Forzano, réalisé en 1934 et dont le titre original est « Campo di Maggio ».
La musique est signée Giuseppe Becce, avec comme acteurs :
Corrado Racca (Napoléon), Emilia Varini (Letizia Bonaparte), Enzo Bilioti (Fouché), Pino Locchi (le roi de Rome), Rose Stradner (Marie-Louise d’Autriche), Lamberto Picasso (Metternich), Ernesto Marini (Louis XVIII), etc.
Ce film a été adapté de la pièce éponyme de Giovacchino Forzano et de Benito Mussolini.
► Benito Mussolini dirige les figurants
Selon l'historien Jean Tulard - considéré comme l'un des meilleurs spécialistes français de Napoléon 1er et de son époque
- les déclarations de Napoléon dans la pièce de G. Forzano, « Les Cent-jours, sont en fait de Mussolini.
Le dictateur italien (qui rencontrera pour la première fois Hitler le 14 juin 1934 à Venise) était d’ailleurs tellement content de lui qu’il décida d'en faire un film. Celui-ci sera mis en scène par Forzano et produit par le propre fils de Mussolini.
Benito Mussolini aurait même, dit-on, dirigé les figurants « demain de maître » pour la grande bataille de Waterloo. Sorti en 1935, le film ne connut cependant pas le succès escompté et reste méconnu.
► Résumé
Après la campagne désastreuse de Russie, Napoléon a dû abdiquer en 1814 face à une vaste coalition formée par les puissances européennes (Prusse, Russie, Grande-Bretagne, Autriche). Il est exilé à l'île d'Elbe et Louis XVIII est proclamé roi de France.
En septembre 1814 commence le congrès de Vienne, qui réunit les représentants des puissances européennes afin d'établir une paix durable après la défaite de la France et redessiner la carte politique de l'Europe.
Cependant, le 26 février 1815, Napoléon quitte l'île d'Elbe. Il débarque en France le 1er mars. A Grenoble, l’armée ne parvenant pas à l’arrêter, décide de l’escorter jusqu’à Paris où il entre triomphalement le 20 mars 1815. Il convoque aussitôt les représentants du peuple au Champs de Mars, rebaptisé pour l’événement… « Champ de Mai ».
Alarmés par son retour, les participants du congrès de Vienne réagissent aussitôt par une nouvelle coalition. Ils décident d'envoyer des troupes en Belgique, à proximité de la frontière française, pour préparer l'invasion de la France, prévue pour le 1er juillet 1815. La bataille de Waterloo, intense et décisive, se prépare. Elle aura finalement lieu le 18 juin 1815.
Après cette bataille qui voit sa défaite, les députés refusent à Napoléon les pouvoirs dictatoriaux et le somment d’abdiquer. Il sera finalement exilé sur l’île de Sainte-Hélène.
► Commentaire
Ce film est rare et j’ai pu le visionner grâce à une copie tirée au format 9,5 mm par la firme PATHÉ en 1938 pour sa cinémathèque des films d’édition 9,5 mm (référence 7036 dans son catalogue officiel).
Le film relate assez bien les cent derniers jours de l’empereur, son point culminant étant bien sûr la bataille décisive de Waterloo, avec des scènes épiques et des gros plans grandiloquents.
La séquence finale montre Napoléon faire ses adieux à sa mère pendant que le roi de Rome (le fils de Napoléon emprisonné à Vienne) se penche sur une carte du monde... comme le faisait souvent son père, laissant supposer que la « relève est assurée ».
Quelques intertitres ont été introduits par l’éditeur PATHÉ, ceci afin d’expliquer le contexte politique de l’époque. La pellicule noiret blanc est belle, avec de bons contrastes, et elle ne présente pas de rayure.
Serge MOROY
Publié dans 18 Chroniques de Serge, 23 Cinéma, théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
JULIEN SANDREL
CALMANN LEVY
Louis a douze ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose, sûrement encore à son travail. Alors il part avec son skate, fâché et déçu, et traverse la rue à toute vitesse. Un camion le percute de plein fouet. Le pronostic est sombre.
Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a répertorié toutes les expériences qu’il aimerait vivre un jour : la liste de ses « merveilles ». Thelma prend une décision : une par une, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Et les lui raconter. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut-être que ça l’aidera à revenir. Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans...
Julien Sandrel est né en 1980 dans le sud de la France et vit à Paris. Son premier roman La Chambre des merveilles a connu un succès fulgurant et a obtenu plusieurs prix littéraires, dont le prix Méditerranée des lycéens 2019. Traduit dans vingt-six pays et adapté au théâtre, il est également porté à l’écran par la réalisatrice Lisa Azuelos et l’actrice Alexandra Lamy.
Ses romans suivants, La vie qui m’attendait, Les étincelles, Vers le soleil et Merci, Grazie, Thank you, ont eux aussi rencontré un grand succès en librairie. Parallèlement à son activité de romancier, Julien Sandrel travaille en tant que scénariste, aussi bien sur des adaptations de ses romans que sur des projets originaux
MARIE VINGTRAS
EDITIONS DE L'OLIVIER
Le blizzard fait rage en Alaska.
Au cœur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n'aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l'enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s'engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.
Marie Vingtras est née à Rennes en 1972. Blizzard est son premier roman.
Prix des libraires 2022 Prix Libr'à nous 2022.
JACQUES SAUSSEY
FLEUVE EDITIONS
Une île de rêve
Un tragique accident
Le thriller de tous les dangers
La Réunion, 2020. Un sorcier vaudou tisse sa toile autour de l'obscure Eglise qu'il a fondée loin de son Togo natal. Un homme meurt dans une terrible attaque de requin. Une petite fille se replie sur sa détresse de jour en jour. L'île, malgré ses paysages entre lagons turquoise et montagnes luxuriantes, n'a rien du paradis auquel Paul Kessler s'attendait. Pourtant, cet ex-commandant de police n'aspirait qu'à un peu de tranquillité jusqu'à sa rencontre, à Toulon, avec Hubert Bourdonnais.
Trois ans plus tôt, ce riche industriel a quitté l'archipel en confiant la direction de la vanilleraie familiale à Pierre, son fils unique. Mais celui-ci est décédé dans un crash d'hélicoptère. Et si la gendarmerie a conclu à un accident, Hubert Bourdonnais, lui, ne croit pas à cette thèse. Face à ses doutes, Kessler a accepté de mener l'enquête, sans imaginer qu'il serait confronté à une réalité bien sombre...
Jacques Saussey est un auteur incontournable dans le milieu du polar français. De nombreux ouvrages, notamment "De sinistre mémoire" et "L'enfant aux yeux d'émeraude" sont disponibles à la bibliothèque. Pour son arrivée au Fleuve, il signe un thriller ambitieux entre le paradis et l'enfer.
VIVECA STEN
ALBIN MICHEL
Sur un télésiège de la station suédoise d'Åre, dans les montagnes du Jämtland, on découvre un corps gelé. Dans la neige, une écharpe en laine...
Hanna Ahlander, récemment virée de la police de Stockholm (et accessoirement larguée par son petit ami), mène l'enquête avec l'inspecteur Daniel Lindskog. Entre la rebelle hantée par ses échecs et le jeune père débordé par son boulot, le courant passe. Mais parviendront-ils à résoudre cette affaire plus sombre et complexe qu'il n'y paraît ? Que cache ce décor de luxe ?
Viveca Sten vit près de Stockholm avec son mari et leurs trois enfants. Après une brillante carrière juridique, elle s'est lancée dans l'écriture.
Sa série mettant en scène l'inspecteur Thomas Andreasson et Nora Linde sur l'île de Sandhamn connaît un immense succès en Suède et est traduite dans plus de 25 pays. L'adaptation télévisée de la série a été un des plus forts taux d'audience en Suède, et les 5 premières saisons diffusées sur Arte ont réuni des millions de téléspectateurs.
Nous vous rappelons que l'adhésion à la bibliothèque est gratuite pour pour les collégiens et lycéens de Villevaudé.. Une simple autorisation parentale est demandée.
Dans nos rayons cette semaine..
Des mangas demandés par les enfants de l'école Ivan Peychès
Des ouvrages suggérés par des adhérents:
Devenir, Michelle Obama
Le vertige de la peur, Linwood Barclay
et d'autres polars en commande
ILJA LEONARD PFEIJFFER
LES PRESSES DE LA CITE
UN ROMAN D'AMOUR MAGISTRAL.
UNE RÉFLEXION AMBITIEUSE SUR L'IDENTITÉ EUROPÉENNE, LE TOURISME DE MASSE ET L'IMMIGRATION.
Un écrivain néerlandais pose ses valises au Grand Hotel Europa, un palace à la splendeur délabrée.
Il vient de rompre avec son grand amour, Clio, historienne de l'art passionnée, et souhaite coucher sur le papier leur tumultueuse histoire. Si l'écriture est un remède à sa désolation, les autres clients et le personnel de l'hôtel le sont tout autant.
Il y a là Abdul, le groom, rescapé d'un naufrage en Méditerranée ; M. Montebello, le majordome, nostalgique d'un passé fastueux ; un armateur crétois ; une poétesse française et, surtout, M. Wang, le nouveau propriétaire chinois, décidé à rendre l'endroit attractif pour ses congénères...
Poète, écrivain, journaliste, dramaturge, Ilja Leonard Pfeijffer est aujourd'hui l'une des voix les plus singulières et respectées de la scène littéraire néerlandaise.
Né en 1968, auteur d'une quarantaine d'ouvrages, il vit à Gênes depuis 2008.
Grand Hôtel Europa, son premier roman publié en France, a été le livre le plus vendu aux Pays-Bas en 2019.
La bataille de Stalingrad (aujourd’hui Volgograd) débute le 17 juillet 1942, dans la poussière et la chaleur de la steppe. Précédée par des bombardements intensifs, l’opération allemande réside dans une manœuvre en tenaille, c’est-à-dire en deux actions simultanées au Nord et au Sud. Au Nord, von Paulus, qui a passé le Don, bombarde la banlieue de Stalingrad. La conquête de cette grande ville industrielle fait en effet partie du plan allemand qui s’inscrit dans une ample manœuvre depuis le Sud pour prendre Moscou à revers.
Le 28 août, par des attaques répétées mais contrariées par les Katiouchas (orgues de Staline), les Allemands arrivent enfin dans la banlieue de Stalingrad, qui n’est plus qu’une montagne de ruines. Dans les rues des faubourgs, des combats sanglants se succèdent. Chaque camp se bat de maison en maison, défend et gagne du terrain, mètre par mètre...
Les Russes se sont retranchés dans les grandes usines (dont celles d’Octobre-rouge et Barricade-rouge). Dans les souterrains de ces usines, on continue de travailler. D’énormes amas de ruines encombrent les rues et les places, gênant les chars allemands qui essaient de pénétrer dans la ville. On se bat alors d’homme à homme car les Russes opposent une résistance acharnée. Hitler voit en Stalingrad un symbole et ordonne à von Paulus de conquérir à tout prix cette place forte soviétique Et c’est ainsi que commence une lutte de position, pleine de pièges.
Mais au mois d’octobre, les Soviétiques commencent la manœuvre d’encerclement de Stalingrad, du Nord-ouest et du Sud-est. Avec de puissantes colonnes cuirassées, ils enfoncent les lignes allemandes.
Le 21 novembre, leurs pointes avancées qui progressent en tenaille se rejoignent. Le cercle russe se referme autour des assiégeants de Stalingrad… qui sont à leur tour assiégés. A l’intérieur, 330 000 hommes, soit toute la 6e armée, une partie de la 4e armée blindée et deux divisions roumaines. Von Paulus songe à briser ce cercle, mais en vain car un ordre impératif du Führer le cloue sur place : il faut tenir le terrain coûte que coûte. Et effectivement, cela va coûter très cher.
Dans les rues détruites, le combat se poursuit. Tout espoir de briser le rideau de feu qui enferme les Allemands dans Stalingrad est perdu. L’aviation soviétique bombarde les soldats de la Wehrmacht, déjà éprouvés par des mois de lutte sanglante.
Le 8 janvier, les Russes proposent à von Paulus une reddition avec l’honneur des armes, mais celui-ci refuse.
Le 9 janvier, les Russes commencent alors l’opération d’anéantissement.
Le 15 janvier, ils enfoncent la résistance de l’enceinte extérieure de la ville et l’armée allemande sera finalement défaite le 2 février.
Le 3 février 1943, le général Friedrich Paulus (fraîchement nommé maréchal par Hitler) signe la capitulation de la 6e armée allemande.
La bataille de Stalingrad marque un tournant décisif dans le conflit car avec elle débute l’ébranlement de la puissance allemande. Dès lors plus rien n’arrêtera l’offensive soviétique qui avait démarré le 11 décembre 1942 et enfonce maintenant le front du Don tenu par les Allemands et leurs alliés. Ainsi commence la grande retraite du Don. C’est une marche hallucinante sur des centaines de kilomètres, sous un climat polaire, les tempêtes et les attaques permanentes des Russes.
La 2e campagne hivernale soviétique anéantit les conquêtes réalisées par les Allemands pendant l’été. Cela aura une influence considérable sur le moral des troupes et de la population. Dans les rues de Moscou, pour célébrer la victoire, on fait défiler les Allemands qui ont capitulé à Stalingrad.
Serge Moroy
Synthèse réalisée à partir des archives civiles et militaires de la cinémathèque de Milan.
La journée mondiale des Zones humides est fixée au 2 février 2023.
Comme chaque année en France, des actions de terrain seront organisées du 28 janvier au 28 février pour sensibiliser à la préservation des zones humides. En 2022, plus de 300 acteurs se sont impliqués sur la thématique "Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature".
Thème retenu pour cette nouvelle édition 2023:
«IL EST URGENT DE RESTAURER LES ZONES HUMIDES » ! C'est le thème retenu pour cette nouvelle édition 2023
Photos:
Mare du bois de Montjay entre la mare neuve et la mare Beauney (Face à l'école)
Octobre 2022, cette mare est à sec
Mare du parc de la Roseraie
Mare ornementale de la Roseraie au printemps 2022
Octobre 2022, la mare de la Roseraie est à sec...
Mare de la Roseraie le 21 janvier 2023: l'eau est à la moitié de son niveau habituel.
Publié dans 00 A Villevaudé , 25 Environnement | Lien permanent | Commentaires (0)
Savez-vous que c'est aux Gênois que l'on doit l'origine du loto?
Au XVIe siècle, la république gênoise était alors dirigée par un Sénat composé de 120 membres parmi lesquels cinq gouverneurs et procurateurs tirés au sort.. Le goût du pari des Gênois leur donna très vite l'idée de parier sur ce tirage. Ce jeu de loterie, "il lotto", d'abord interdit, fut par la suite autorisé pour des raisons que l'on peut comprendre...
Notre version jeu de société fut introduit en France vers 1750, dans l'esprit des loteries gênoises qui avaient gagné l'Italie et toute l'Europe.
Le plus ancien exemplaire connu porte la date de 1766 et ce jeu familial connait une grande vogue au XIXe siècle.
De nos jours, jeu populaire par excellence, le loto, espoir de la chance, est toujours apprécié des petits et des grands.
Pour l'ALJ constituée en 1974, c'était notre 27e édition, le premier loto ayant été organisé le 19 mars 1994!
C'est donc avec toujours autant de passion que 220 personnes se sont rassemblées dans la salle des Merisiers à Montjay-la-Tour, jeunes et moins jeunes, chacun espérant gagner un des quinze lots, pourquoi pas un des gros lots, juste pour se convaincre la chance est tout près...
Ont largement contribué à la réussite de cette soirée nos jeunes de l'espace jeunesse guidés par leur responsable enfance jeunesse Pierlis et Guillaume, responsable des services techniques de Villevaudé, Alexis Couillaud responsable enfance et jeunesse du SIVOM de Conches-sous-Gondoire pour le prêt du matériel (boulier, boules et tableau), ainsi que trois entreprises de Villevaudé qui ont répondu à notre appel et que nous remercions chaleureusement:
Une télévision connectée OLED 55 CS et un I phone 12 mini ont été livrés par l'entreprise Da Silva JMC Couverture.
CAPFUN Camping de Paris a offert une nuit dans un hébergement DUO VIP Expérience, avec jacuzzi privatif et petit déjeuner.
Des bons d'achat et une cafetière ont été offerts par la supérette BOXY.
Le don de l'association La DHUIS A L'OURCQ, nous a permis d'acquérir la PS5 tant convoitée!
Les 15 lots parmi lesquels IPad, Casque connecté, Air Pods, sac de Voyage, montre connectée, ont rendu cette manifestation très attractive.
L'association Loisirs Jeunes remercie la municipalité de Villevaudé, notamment le service technique pour l'aide efficace qu'il nous a apportée.
A noter: Tel que nous l'avions annoncé, la capacité de la salle étant limitée à 220 personnes, il ne nous a pas été possible de déroger au règlement de la Convention signée entre l'association et la mairie et de ce fait, nous avons dû à notre grand regret, refuser des entrées.
Remarque: Les suggestions d'une inscription préalable ont déjà été examinées et abandonnées, car seulement 80 personnes inscrites étaient présentes en 2013: Si l'association a pour objectifs d'initier les jeunes au milieu associatif, elle se doit de mettre à leur disposition (outre la petite subvention annuelle demandée à la mairie) un budget de recettes provenant des manifestations.
Merci à vous toutes, à vous tous qui, par votre présence, avez contribué à la réussite de cette soirée qui a retrouvé son succès avant COVID
Y Godefroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 16 Association Loisirs Jeunes. | Lien permanent | Commentaires (0)
Vers Calais en temps ordinaire, James Meek
Trio, William Boyd
Au loin quelques chevaux, deux plumes, Jean Louis Milesi
Isabelle, l'après midi, Douglas Kennedy
La Bretagne à cœur, Patrick Poivre d'Arvor
Le silence et la colère, Pierre Lemaitre
Au premier regard, Lisa Gardner
Terminus Malaussène, Daniel Pennac
Crépuscule, Philippe Claudel
RUTA SEPETYS auteur
FAUSTINA FIORE traduction
FOLIO
"Parfois, une question obsédante s'élève dans un coin de son coeur : que peut-on bâtir sur le silence ?"Été 1957. En vacances à Madrid, Daniel, un jeune photojournaliste américain, tente de saisir la vie espagnole à travers ses clichés. Il est loin d'imaginer que ce qu'il voit n'est qu'une façade, une mise en scène que la dictature franquiste fait miroiter aux touristes. Sa rencontre avec Ana, une employée du grand hôtel Castellana, va bouleverser son destin : à mesure qu'ils se rapprochent, la jeune femme le laisse entrevoir la part d'ombre de ce pays contrôlé par la peur et l'oppression. Déterminés à briser le silence, les deux amants se retrouvent plongés au coeur d'un des pires scandales de l'époque, qui les liera à jamais.
Ruta Sepetys est née dans le Michigan où elle a été élevée dans l'amour de la musique et des livres par une famille d'artistes. Elle étudie la finance internationale et vit quelque temps en Europe (Paris). Puis elle part pour Los Angeles afin de travailler dans l'industrie de la musique. Aujourd'hui mariée, elle vit dans le Tennessee, à Nashville, avec sa famille.
Faustina Fiore s'est fait connaître dans l'édition jeunesse comme traductrice de l'anglais, de l'italien et de l'espagnol. Elle a reçu de nombreux prix pour son travail. Elle signe avec Les Oiseaux noirs son premier roman en tant qu'auteur.
ISABELLE AUTISSIER
STOCK
Venise la belle, Venise la superlative, ses accumulations de palais, de places, de canaux, d’églises et de raffinements divers, n’a pas résisté. Une vague, une seule, gigantesque et mortifère, a suffi à l’engloutir tout entière et à réduire sa magnificence à néant.
Le système MOSE (Moïse), savante et impérieuse combinaison de soixante-dix-huit écluses installées à grands frais et supposées – comme le prophète – apprivoiser les eaux capricieuses de la lagune, a bel et bien failli. La ville est détruite, les victimes innombrables. Noyée la Sérénissime ! Submergée la Cité des masques !
Avant ce cataclysme tant redouté, la famille Malegatti se déchire depuis longtemps face à la menace.
Guido, le père, entrepreneur sorti du rang et conseiller aux affaires économiques de la ville, ne jure que par le tourisme de masse et le MOSE tutélaire. Maria Alba, son épouse, descendante des Dandolo de Cantello, a contre elle, comme la Venise qu’elle vénère, de se satisfaire de ses habitudes de belle endormie. Léa, leur fille, a 17 ans seulement mais des dispositions de boutefeu et des inclinaisons de Lolita pas forcément innocentes mais résolument militantes.
Au gré d’un roman haletant, Isabelle Autissier a choisi ces trois guides si particuliers pour rapporter les charmes et les outrances d’une Babel en sursis. Et fait siennes leurs convictions et leurs contradictions pour anticiper un désastre environnemental on ne peut plus réaliste. Conteuse hors pair doublée d’une conscience écologique éclairée, l’ex-navigatrice conduit cette fable à sa guise jusqu’à la transformer en un cauchemar entêtant.
Isabelle Autissier est la première femme à avoir accompli un tour du monde à la voile en solitaire. Elle est l’auteur de romans, de contes et d’essais. Elle préside la fondation WWF France.
L’ASSOCIATION LOISIRS JEUNES en partenariat avec les jeunes de l’Espace jeunesse, organise sa 28e soirée LOTO dans la salle des Merisiers, afin de permettre à tous de se retrouver.
Le loto est un jeu de hasard composé de 90 numéros gagnants
(15 numéros par carton). Pour gagner un lot, il vous faut remplir soit une ligne, soit deux lignes, soit un carton plein.
Il y aura trois séries de 5 parties soit 15 parties en tout.
Une PS 5, un bagage cuir et oreillettes Apple, une tablette Apple
La liste des autres lots et le règlement du jeu seront affichés le 28 au soir
Une buvette boissons et pâtisseries sera ouverte durant les deux pauses.
Vous devez acheter les cartons de loto à l’entrée, LE REGLEMENT PAR CHEQUE A L’ORDRE DE L’ALJ EST CONSEILLÉ.
1 carton : 5 € ; 5 cartons : 20 € ; 8 cartons : 30 € ; 10 cartons : 35 €
La vente des billets débutera à 20 H à l’ouverture des portes.
Les places sont limitées à 220 personnes.
Pour la sécurité de tous, les locaux seront fermés à 21 H.
Publié dans 00 A Villevaudé , 16 Association Loisirs Jeunes. | Lien permanent | Commentaires (0)
OLIVIER BAL
Une plongée dans la part d'ombre de la plus grande star du monde.
Son cadavre est remonté, comme celui d'autres femmes, à la surface de l'eau. Six au total... Là-bas, dans les forêts du New Hampshire, ce lieu maudit porte un nom : le lac aux suicidées.
Clara Miller était journaliste. Comme Paul Green, le reporter qui débarque sur l'affaire. Il avait connu Clara étudiante, et ne croit pas un instant à la thèse du suicide. Un homme l'intrigue : Mike Stilth, l'immense rock star qui vit retranchée à quelques kilomètres de là, entourée d'une poignée de fidèles prêts à tout pour défendre son intimité, dans un manoir transformé en forteresse. Mais Paul, lui, a tout son temps. Dans sa vieille Ford déglinguée, il tourne inlassablement autour du domaine. Avec cette question : et si, du manoir, la route menait directement au lac ?
Ecrivain français, Olivier Bal est auteur de polars et de thrillers. Il a été journaliste pendant une quinzaine d'années puis rédacteur en chef de Jeux vidéo Magazine.
Origine du nom de Villevaudé :
du latin villa vota deo, la « maison vouée à Dieu »
La commune est répartie en trois hameaux, Villevaudé, Montjay et Bordeaux. Au Moyen Age, il s'agit de trois fiefs importants en raison de la renommée de leurs seigneurs
Les premiers seigneurs de Villevaudé connus sont : Pierre de « Villevoudé » en 1194, Barthélemy de « Villavodé » en 1230, Robert de « Villavaudé » chevalier, en 1264. Une maison Le Duc, en 1420, se trouve possesseur de la terre de Villevaudé qui passe ensuite à la famille Aguenin dont les descendants nommés Aguenin Le Duc gardent la seigneurie jusqu'au 18ème siècle.
Montjay-la-Tour fut célèbre tant par les faits historiques qui s'y sont passés que par la puissance et le rang des seigneurs qui furent successivement barons de Montjay : les seigneurs de Châtillon-sur-Marne de 1134 à 1227 (parmi eux Gaucher II de Châtillon qui avait tellement fortifié son château de Montjay que le roi Louis VII le Jeune en prit ombrage et fit, en 1142, raser les portes, les murailles et les nouvelles fortifications ne laissant que le donjon central), puis Archambaud de la maison de Bourbon en 1227, Eudes de la maison de Bourgogne en 1255, Jean de Damiette, fils de Saint Louis, en 1266, Robert de Flandre, dit de Béthune vers 1272, Jean 1er, Jean II, Jean III et Jean IV de Châlons, entre 1292 et 1384, vers 1385, Frédéric de Saluces et sa femme Béatrix de Genève, descendante de la famille de Genève et, entre autres, de Marie de Genève, femme de Jean II de Châlons. En 1389, la baronnie de Montjay fut achetée par Amaury d'Orgemont, fils du Chancelier de France, Pierre d'Orgemont, et resta dans cette célèbre famille parlementaire jusqu’en 1550. Par héritage, la seigneurie passa dans la famille du Brouillat (1550-1580), puis à François d'Angennes en 1580 et enfin à la famille de Gesvres de 1610 jusqu'au dernier baron de Montjay Louis-Joachim Paris de Gesvres exécuté le 7 juillet 1794.
Le fief de Bordeaux était aussi très important. Il eut ses seigneurs particuliers dès le 13ème siècle, aucun baron de Montjay ne fut seigneur de Bordeaux. Parmi ces seigneurs, on trouve Jacques Michon, en 1680 et le marquis de Pomponne, Nicolas-Simon Arnauld qui mourut le 9 avril 1737. En 1884, un cimetière gallo-romain est découvert à Bordeaux.
Que ce soit dans le rôle des tailles ou dans les dénombrements civils, Villevaudé est lié à Bordeaux et à Montjay; le dénombrement de l'élection de Paris cite dans cet ordre : « Montjay – Villevaudé – Bordeaux, 138 feux ».
Bien que souvent signalés sur les cartes sous le nom de Saint-Marcel, ces trois fiefs furent réunis au 17ème siècle sous le vocable de Villevaudé, qui forma alors une paroisse, puis par la suite une commune.
Publié dans 00 A Villevaudé | Lien permanent | Commentaires (0)
En cette période de Noël, rendons hommage à Geneviève Bossu. C'est à l'église Saint Marcel de Villevaudé que nous avons été invités à fêter ses 103 ans. Sa vie, son sourire, sa bonne humeur, sa simplicité, nous savons combien elle est appréciée et aimée des nombreuses personnes de son entourage et aussi des villevaudéens.
Les photos parleront plus que des mots.
Publié dans 00 A Villevaudé , 02 Une vie, une oeuvre, une date | Lien permanent | Commentaires (0)
La fièvre Masaccio, Sophie Chauveau
Une chose à cacher, Elisabeth George
Alienor d’Aquitaine, Il y eut un soir... Marie Noelle Demay
Lëd, Caryl Férey
L’affaire Clara Miller, Olivier Bal
A la lumière de la nuit, Ilaria Tutti
Grand hôtel Europa, Ilja Leonard Pfeijffer
Une écharpe dans la neige, Viveca Sten
JEUNESSE
L’histoire du suppositoire qui voulait échapper à sa destinée, Alx Visorek
De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête, Werner Holzwarth et Wolf Erlbruch
Nous apprenons le décès de l’illustrateur Wolf Erlbruch le 11 décembre 2022. A lire ou à relire, les célèbres albums "Remue-ménage chez Madame K", "du Canard", "la Mort et la Tulipe", ou encore "Allons voir la nuit".
"La petite taupe" est recommandé par le ministère de l'éducation nationale
Le 13 décembre on célèbre Sainte Lucie de Syracuse.
Fête importante dans toute la Chrétienté occidentale, elle est aujourd'hui principalement célébrée en Suède, au Danemark, en Norvège, en Finlande, en Italie et en Islande et aussi en France.
La ville de Montbéliard fête la Sainte lors du traditionnel défilé des Lumières.
En Corse, l'œil de sainte Lucie est considéré comme un porte bonheur. En porter un éloigne le mauvais œil et favorise la chance.
L'opercule du coquillage nommé le Turbo Rugueux que l'on trouve sur les rivages méditerranéens symbolise les yeux de sainte Lucie, légende qui naquit au Ve siècle: Lucie se serait arraché les yeux et les aurait jetés à la mer pour obtenir la guérison de sa mère.
La période de l'Avent, en ancien français advent du latin adventus (« arrivée, action d' avenir ») couvre depuis le Ve siècle, les quatre semaines précédant Noël dans la tradition de l'Église latine: elle célèbre le triple avènement du Christ, sa naissance à Bethléem il y a deux mille ans, sa venue parmi les hommes et son retour à la fin des temps.
Saint Nicolas est fêté le 6 décembre dès le XXe siècle en Allemagne et en France, notamment en Alsace et en Lorraine dont Nicolas est le saint patron. Il est accompagné du Père Fouettard.
L'Immaculée Conception est célébrée 8 décembre. En France, l'origine de la célébration remonte à la fin du XIVe siècle.
A Lyon, elle est célébrée depuis 1852 lors de la Fête des lumières.
Calendrier de l'Avent
La tradition du calendrier de l’Avent semble prendre sa source au XIXe siècle en Allemagne.
Les premiers calendriers de l'Avent commerciaux avec leurs portes et fenêtres miniatures à ouvrir apparaissent en 1920 et en 1958, est commercialisé le premier calendrier contenant des chocolats. En 1990, les calendriers de l’avent commencent vraiment à se généraliser dans des marchés de Noël.
La couronne de l’avent
Inspirée d'une tradition de l'Allemagne du XVIe siècle, la Couronne de l'Avent fait son apparition en 1839
Elle symbolise la victoire, sa forme ronde évoque le soleil et son retour chaque année, le nombre de quatre bougies représente, en plus des quatre semaines de l'Avent, les quatre saisons et les quatre points cardinaux et la couleur verte est un signe de vie et d'espérance
Les marchés de Noël
Les premières traces des marchés de Noël remontent au XIVe siècle. Ils ont lieu au cours des quatre semaines de l’Avent. Cette tradition est originaire de la plupart des régions germaniques.
En France, c’est à Strasbourg, en 1750, qu’est né le premier marché de Noël (Photo Henri Brot)
La première partie de la commande est arrivée. Vous retrouverez ces nouveautés dès mercredi... D'autres ouvrages sont en cours de livraison. Patience!
Veritas Tantam, Olivier de Kersauson
Le naufrage de Venise, Isabelle Autissier
Hôtel Castellana, Ruta Sepetys
Les ténèbres de la nuit, Michael Connelly
Identités croisées, Harlan Coben
L’aigle noir, Jacques Saussey Fleuve noir
L'eau rouge, Jurica Pavicic
Sous protection, Viveca Stan
Du sang sur la Baltique, Viveca Sten
JEUNESSE
Rosa Parks, la femme qui osa dire non, Sophie de Mullenheum
Mortelle Adèle, Debout les bizarres, Tome 3, M. Tan
(Les tomes 1, Mortel un jour, mortel toujours, et 2, Les bêtises c'est embêtant, sont en rayon)
JOFFRINE BONNADIEU
GALLIMARD
"Je veux respirer sur scène, entendre les trois coups chaque soir, commettre des crimes, des infanticides, des adultères, aimer éperdument, haïr follement, voyager à travers les époques, changer de sexe, m'empoisonner, mourir, renaître.
"Romy, vingt ans, arrive à Paris avec le rêve d'être comédienne. Pour subsister et payer le Cours Florent, elle travaille dans un club de strip-tease à Pigalle. Odette, vieille fille de quatre-vingt-neuf ans, la loge contre un loyer modique et un peu de compagnie. String à paillettes et crucifix devront faire bon ménage.
Deux femmes s'apprivoisent, entre chien et loup. Elles nouent une relation faite de fascination et de dépendance, se renvoyant en miroir leurs corps meurtris, leurs solitudes, leurs folies, leurs enfances volées et surtout leur désir de vivre. Dans cette emprise mutuelle, jusqu'où seront-elles capables d'aller ?
On retrouve ici la puissance viscérale de l'écriture de Joffrine Donnadieu, qui décrit avec acuité la violence des rapports sociaux, l'apprentissage du théâtre, la vie des corps.
Originaire de Lorraine, Joffrine Donnadieu vit aujourd'hui à Paris. Après un premier roman très remarqué, Une histoire de France, Chienne et louve est son deuxième roman.
Albums, BD, documents, romans, de 0 à 10 ans... les rayons s'étoffent pour la journée du 16 décembre qui accueillera les élèves de l'école Ivan Peychès et pour les vacances de Noël.
QUAND TU ECOUTERAS CETTE CHANSON
LOLA LAFON
STOCK
Prix décembre 2022, Prix Les Inrockuptibles 2022
Le 18 août 2021, j’ai passé la nuit au Musée Anne Frank, dans l’Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu’il n’en sait pas grand-chose. Comment l’appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment.
Est-ce un témoignage, un testament, une œuvre ?
Celle d’une jeune fille, qui n’aura pour tout voyage qu’un escalier à monter et à descendre, moins d’une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l’imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J’imaginais la nuit propice à accueillir l’absence d’Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s’est habitée, éclairée de reflets ; au cœur de l’Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver. »L. L.
Lola Lafon est l’autrice de six romans, tous traduits dans de nombreuses langues, dont La Petite Communiste qui ne souriait jamais (Actes Sud, 2014), récompensé par une dizaine de prix, et Chavirer (Actes Sud, 2020) qui a reçu le prix Landerneau, le prix France-Culture Télérama ainsi que le choix Goncourt de la Suisse.
NATHAN DEVERS
ALBIN MICHEL
« Il fallait la raconter, cette spirale. La spirale de ceux qui tournent en rond entre le virtuel et la réalité. Qui perdent pied à mesure que s'estompe la frontière entre les écrans et les choses, les mirages et le réel, le monde et les réseaux. Le cercle vicieux d'une génération qui se connecte à tout, excepté à la vie. » N.Devers.
Alors que Julien s'enlise dans son petit quotidien, il découvre en ligne un monde « miroir » d'une précision diabolique où tout est possible: une seconde chance pour devenir ce qu'il aurait rêvé être...
Bienvenue dans l'Antimonde.
Nathan Devers a 24 ans. Normalien et agrégé de philosophie, il a déjà publié Généalogie de la religion (Le Cerf, 2019), Ciel et terre (Flammarion, 2020, Prix Edmée de La Rochefoucauld) et Espace fumeur (Grasset, 2021).
Avec Les Liens artificiels, il signe son deuxième roman.
« Novembre serait un mois morne et désolant si, en son milieu, ne déboulait chaque année, dans un grand concert de rires et de bruits de verres, le beaujolais nouveau...
Le troisième jeudi de novembre et les jours qui suivent, le pays trinque, dans le vrai et bon sens du verbe, et le moral est à la hausse » Voilà ce qu’écrit Bernard Pivot dans la préface du livre L’étonnante histoire du beaujolais nouveau.
C'est aussi un beau voyage dans les vignes beaujolaises au Fil des saisons, jusqu'aux cuvages où renaît chaque année, le troisième jeudi de novembre, le "petit Jésus en culotte de velours", attendu avec impatience dans le monde entier, des comptoirs lyonnais ou parisiens aux grandes capitales qui ont accueilli l'événement, Moscou, Séoul et Bangkok pour ne citer que les trois dernières en date.
Mais c'est aussi une étonnante et longue histoire, ouverte par les "boissons de vendanges" de nos ancêtres gallo-romains, celle de l'impatiente attente du "vin novel" crié dans les rues au Moyen Âge, ou du "vin bourru" de nos grands-parents.
Ce livre, dédié aux vignerons du Beaujolais, peut aussi apaiser la soif de connaissance de tous les amateurs de bon vin et de belle histoire : puisqu'il est tiré, il faut le lire!
80 verres ont donc trinqué hier soir dans la salle des merisiers, en l’honneur des vignerons du beaujolais et de sainte Cécile, patronne de tous les musiciens... en particulier de ceux de notre jazz Band villevaudéen accompagnés de leur toute dernière et adorable ... Cécile!!!
"Cette soirée du 19 novembre a été organisée et préparée par la bibliothèque de la Roseraie avec la collaboration du CIV et la présence du Jazz Band de Villevaudé, associations qui jouent un rôle important dans notre commune, apportant du dynamisme et de la vie… N’hésitez pas à vous en approcher, à adhérer et peut-être à venir rejoindre notre grande famille de bénévoles."
Nous remercions la municipalité pour le prêt de la salle, de la vaisselle et bien sûr le service technique.
Le succès rencontré nous encourage à vous dire: à l’an prochain !!! YG
LAURENT GAUDE
ACTES SUD
C’est dans une salle sombre, au troisième étage d’une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits. Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l’opium, il peut enfin retrouver l’Athènes de sa jeunesse. Mais il y a bien longtemps que son pays n’existe plus. Désormais expatrié, Zem n’est plus qu’un vulgaire “chien”, un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s’est depuis longtemps retranché. Placé sous la tutelle d’une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investigation.
Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence. Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l’urgence de la révolte et l’espérance d’un avenir sans compromis. Il a aimé. Et trahi.
Sous les ciels en furie d’une mégalopole privatisée, “Chien 51” se fait l’écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé.
Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité.
Romancier, nouvelliste et dramaturge né en 1972, Laurent Gaudé fait partie intégrante du panorama littéraire français du XXIe siècle. Son œuvre, traduite dans le monde entier, est publiée par Actes Sud.
Il est notamment l’auteur de «La Mort »«du roi Tsongor» (2002, prix Goncourt des lycéens, prix des Libraires), «Le Soleil des »«Scorta» (2004, prix Goncourt, prix Jean-Giono), «Eldorado» (2006),« Écoutez nos »«défaites» (2016) et «Salina. Les trois exils» (2018).
GIULIANO DA EMPOLI
Grand prix du Roman de l'Académie française 2022
On l'appelait le "mage du Kremlin". L'énigmatique Vadim Baranov fut metteur en scène puis producteur d'émissions de télé-réalité avant de devenir l'éminence grise de Poutine, dit le Tsar. Après sa démission du poste de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans que nul puisse démêler le faux du vrai. Jusqu'à ce que, une nuit, il confie son histoire au narrateur de ce livre...
Ce récit nous plonge au cœur du pouvoir russe, où courtisans et oligarques se livrent une guerre de tous les instants. Et où Vadim, devenu le principal spin doctor du régime, transforme un pays entier en un théâtre politique, où il n'est d'autre réalité que l'accomplissement des souhaits du Tsar.
Mais Vadim n'est pas un ambitieux comme les autres : entraîné dans les arcanes de plus en plus sombres du système qu'il a contribué à construire, ce poète égaré parmi les loups fera tout pour s'en sortir.
De la guerre en Tchétchénie à la crise ukrainienne, en passant par les Jeux olympiques de Sotchi, Le mage du Kremlin est le grand roman de la Russie contemporaine. Dévoilant les dessous de l'ère Poutine, il offre une sublime méditation sur le pouvoir.
D'origine italienne et suisse, Giuliano da Empoli est essayiste et conseiller politique. Son dernier livre, Les ingénieurs du chaos, consacré aux nouveaux maîtres de la propagande politique, a été traduit en douze langues. Le mage du Kremlin est son premier roman.
Auguste Rodin en 1917 dans son atelier du dépôt des Marbres (182, rue de l’université Paris 7e)
Considéré comme un des pères de la sculpture moderne et l'un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du XIXe siècle René François Auguste Rodin, est né à Paris le 12 novembre 1840 et mort à Meudon le 17 novembre 1917
Il meurt quelques mois après le décès de sa compagne Rose Beuret qu’il avait épousée en janvier.
Leur sépulture à Meudon est surplombée par le Penseur.
Le musée Rodin, au 79 rue de Varenne dans le 7e arrondissement de Paris, est inauguré le 4 août 1919. La Villa des Brillants à Meudon, au 19 avenue Auguste Rodin, deviendra également un musée en son honneur.
Publié dans 02 Une vie, une oeuvre, une date | Lien permanent | Commentaires (0)
« Charlot émigrant » était l’un des films préférés de Charlie Chaplin. Le film raconte l’arrivée de Charlot à New York, à bord d’un paquebot bondé d’émigrés. Une chronique sociale, un mélodrame, mais aussi une comédie burlesque qui marquera le cinéma américain du XXe siècle : la longue traversée de l’Atlantique, l’espoir devant la statue de la Liberté, les fonctionnaires autorisant ou non les étrangers à fouler la terre promise…
Sorti le 17 juin 1917, « Charlot émigrant » a contribué plus que tout autre film à construire le mythe de Charlot, l’anti-héros au grand cœur. Pour le tourner, les méthodes de travail de Charlie Chaplin vont devenir beaucoup plus exigeantes que par le passé.
Le film commence sur un bateau d’émigrants en route vers l’Amérique. Charlot, passager, coule une idylle avec Edna (Edna Purviance, l'actrice fétiche de Chaplin). Emu par sa pauvreté et sa beauté, notre héros lui glisse en cachette une partie de l’argent qu’il vient alors de gagner au jeu.
Le bateau arrive à New York. Au loin, se profile la statue de la Liberté, symbole de la terre promise et de prospérité pour ces émigrants venus de si loin. Déjà, tous se pressent avec joie sur le pont quand leur enthousiasme se trouve aussitôt refroidi par les fonctionnaires zélés du service de l’immigration, qui vont les parquer comme du bétail.
Une fois débarqué, Charlot retrouve par hasard Edna dans un café. Il a trouvé une pièce dans la rue et l’invite. Mais la pièce tombe de sa poche trouée et notre héros va du coup avoir maille à partir avec le serveur du café, un colosse totalement dépourvu d’humanité.
« Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage » disait Boileau. L’exigence de Chaplin à l’époque était telle qu’il tourna 25 000 mètres de pellicule et passa quatre jours et quatre nuits sans repos pour monter le film dans sa forme définitive. D’une durée de près de 25 minutes, sa réalisation nécessita pas moins de deux mois de tournage. Ainsi, la scène de l’addition opposant Charlot au serveur patibulaire, fut filmée plusieurs fois durant une semaine entière ! Chaplin s’aperçut en effet qu’il faisait fausse route: Henry Bergman n’était pas assez effrayant pour rendre la peur de Charlot crédible. Il annula une pleine semaine de tournage consacrée à cette scène (ce qui était révolutionnaire pour l’époque) pour donner finalement le rôle à Eric Campbell, beaucoup plus inquiétant à l’écran.
Victime du maccarthysme
« Depuis 1840, l’Amérique symbolise l’ascension sociale où nos pionniers espèrent reconstruire leur vie sur un nouveau modèle » ai-je lu dans un magazine. Mais, l’Amérique a-t-elle vraiment été un Eldorado pour Chaplin ? Malgré son immense succès, il est permis d’en douter. Alors qu’il entreprend en 1952 un voyage avec sa famille à Londres, sa ville natale, son visa de retour est supprimé. On lui reproche ses sympathies communistes et il devient Persona non grata aux États-Unis. Frappé par tant d’ingratitude, il s’établira alors en Suisse pour y vivre les 25 dernières années de sa vie avec sa famille.
En septembre 1957, soit 40 ans plus tard, Chaplin réglera ses comptes dans « Un roi à New York », réalisé en Angleterre. Il s’agit d’une satire au vitriol du mode de vie américain, ainsi qu’une dénonciation féroce du maccarthysme et de la chasse aux sorcières dont il a lui-même été victime. Le film sera d’ailleurs interdit aux Etats-Unis jusqu’en… 1976.
Mais en avril 1972, Hollywood l’invite. Chaplin oublie alors sa rancœur et traverse l’Atlantique pour fouler à nouveau le sol du pays qui l’a tant fasciné, rendu célèbre, enrichi puis chassé.
Devant 2700 personnes, qui l’acclament debout en fredonnant la mélodie des « Temps modernes », il reçoit un Oscar spécial pour l’ensemble de son œuvre. Charlot tenait enfin sa revanche.
Serge MOROY
FREDERIC MASSOT
EDITIONS DU ROCHER
Montevideo, 1930, première coupe du monde de football : Alexandre Villaplane est le capitaine des Bleus.
Une vedette du ballon rond, le Zidane de l'époque. Il connaît la gloire et les paillettes, avant de se perdre. Dans un sport marqué par la corruption, son attrait pour les combines l'entraîne dans la petite délinquance.
Celui que l'on surnomme le « bel Alex », réputé pour son charme et son bagout, est emprisonné plusieurs fois. Alors que Paris devient une capitale allemande, Villaplane poursuit sa chute. Il est recruté par la Carlingue incarnée par Henri Lafont.
Cette « Gestapo française » lui permet d'assouvir sa soif d'argent et de mener la grande vie. Jusqu'où le conduiront son cynisme et son abjection ?
Mêlant savoir documentaire et fiction, Jouer, trahir, crever est le roman-vrai de la déchéance et de l'impossible rédemption d'un homme.
Frédéric Massot a écrit et réalisé des documentaires et des courts-métrages.
On la voit monter à l'assaut du Centre de Loisirs Les 4 saisons... Mais d'où vient-elle ? Elle a été baptisée Michelle...
Née de l'imagination de Dorian et des jeunes de l'Espace Jeunesse, d'une gestation de quelques jours à peine, voilà sa conception en quelques étapes... nous ne dévoilerons pas tout pour ne pas altérer votre propre esprit de création...
De nombreux ouvrages destinés au jeune public font leur rentrée d'automne dans les rayons de la bibliothèque.
Par ailleurs, n'hésitez pas à nous soumettre vos suggestions
JEUNESSE
La vie extrêmement embarrassante, Lottie Brooks
Bande à part, Emmanuel Bourdier
La classe des mammouths, Jérôme Poncin
Julia et les oiseaux perdus, Karine Guiton
Cora La légende du lac aux mille visages, Jérémy Behm
Les chouquettes à la crème, Luc Blanvillain
Mais où est passé le Blob ?, Claudine Aubrun
Jefferson fait de son mieux, Jean-Claude Moulevat
Rose Asphalte T1, Anne Schmauch
Ma sœur Cléo, Emilie Chazerand
Amours et compagnie chez la famille Alonzi T2, Faustina Fiore
Les montagnes qui touchent le ciel, "album Mosquito"
L'incroyable voyage de l'obélisque, Guillaume Calafat
PAF, Jérôme Camil
La chasse aux trésors de monsieur Taupe, Katerina Gorelik
La cour d'école d'aujourd'hui : la course, Vincent Cuvellier
Ouvre ton cœur, Emmanuelle Lepetit
La guerre des petits pois n'aura pas lieu, Edouard Manceau
Le vigile, Olivier Dupin
Perdu ma langue, Daisy Bloter
POUR LES AMATEURS DE MANGAS ( suite)
Spy Family T8 , Tatsuya Endo
Spy Family T9, Tatsuya Endo
Les légendaires T3,
La brigade des cauchemars tome 1, Franck Thilliez
La brigade des cauchemars tome 2, Franck Thilliez
La brigade des cauchemars tome 3, Franck Thilliez
Mortelle Adèle Face de Beurk, M. Tan
Les commentaires récents