Tél. : 01 60 26 20 19 - Fax : 01 60 26 51 08
Battista Acquaviva s'accompagne de sa cetera, église Immaculée Conception L'Ile Rousse Corse
Assomption pour les catholiques, (du latin assumptio « action de prendre »), Dormition, (du latin : dormitio, « sommeil, sommeil éternel, mort ») pour les orthodoxes, le 15 août symbolise pour les chrétiens la montée au ciel de Marie, mère de Jésus-Christ.
Cathédrale de la Dormition, Kremlin, Moscou
Si cette date est un jour de fête religieuse, elle est, en raison de son caractère chômé, l'occasion de manifestations festives et laïques un peu partout en France, telles que feux d'artifices, bals populaires ...
Yves Brayer, Place Letizia, Maison de Napoleon
Festivités d'autant plus importantes à Ajaccio qui commémore la naissance de Napoleon le 15 août 1769. En 2021, l'association Loisirs Jeunes et le bibliothèque lui avaient consacré une exposition pour le bicentenaire de sa mort, exposition dont les panneaux sont disponibles à la bibliothèque.
Bonnes fêtes du 15 août!!!
Le café du hameau de Bordeaux au fil des XIXe, XXe et XXIe siècles
Nous poursuivons notre balade dans les cafés de notre commune. Après avoir fait le tour de Villevaudé, nous descendons vers Bordeaux. C’est d’ailleurs à Bordeaux que se trouve de nos jours le seul café de la commune de Villevaudé, toujours au même endroit sur la route de Lagny.
En 1856, Pierre Armand Napoléon ÉTERRE et son épouse Marie-Antoinette ROSIER sont marchands de vin à Bordeaux. Ils tiennent ce commerce jusqu’en 1880.
En 1881, François DALICIER est dit cantonnier, épicier et marchand de vins et son épouse Rosalie Lefèvre est épicière.
En 1901, Michel POTTIER et sa femme Maria LEGENDRE sont cabaretiers. Ils prennent la succession de Mme Lefèvre, veuve DALICIER, marchande de vins.
Les dames et les jeunes filles ont revêtu leurs plus belles robes et leurs plus beaux chapeaux fleuris. Au fond, plusieurs véhicules hippomobiles et, près du fermier avec sa vache, un cavalier élégant. Est-ce M.Heulhard, le propriétaire du château de Bordeaux ?
M et Mme Michel POTTIER sont marchands de vins et épiciers à Bordeaux jusqu’en 1912, date à laquelle Noël DODIN et sa femme Laure MIGNOT leur succèdent.
Une inscription « A St PIERRE », se trouve au-dessus des volets.
Cette carte postale du café-restaurant DODIN est légendée « Le Moulin » certainement à cause du Moulin de Châalis qui se trouve à la limite de Bordeaux sur cette route qui conduit à Lagny.
En 1926, le café-restaurant DODIN est transformé en hôtel-restaurant MODE qui est toujours une épicerie et détient le poste d’abonné au téléphone, le poste central étant à Montjay.
Cette carte postale présente une scène de vie décontractée et naturelle, un instantané, en opposition avec celle du bas où la scène est plus théâtrale, les personnages posent, heureux bien sûr d’être pris en photos, certains sont même montés sur des chaises pour être plus visibles.
Les années ont passé, les véhicules ont bien changé. Le bâtiment a été ravalé. C’est toujours un hôtel-restaurant-café-épicerie mais c’est aussi un bureau de tabac.
Nous sommes dans les années 1950, les vélomoteurs ont remplacé les bicyclettes, le café est tenu par M.et Mme COMEL jusqu’à la fin des années 1970.
M.et Mme HANSENS leur succèdent puis la famille BOUAZIZ.
A noter que le premier repas de seniors s'est tenu en 1975 dans ce café restaurant "Le petit Bordeaux"
Le café devient « Bar -Tabac - Brasserie » et se nomme « Le Petit Bordeaux », tenu par la famille GARDIN qui en est propriétaire.
Depuis 2011, Mme Valérie LENFANT et M. Philippe GHYSENS tiennent le fonds de commerce jusqu'au décès de monsieur GHYSENS, décédé en août 2016. Mme LENFANT poursuit seule son activité.
Depuis le 28 mars 2022, la SNC NEAUKA , répondant au 01 64 77 07 03, et tenue par la famille Neauka, vous accueille à la même adresse, au 50 rue de Lagny.
Ce texte est extrait du livre de la « Société d’Histoire de Claye et ses Environs », consultable et en vente à la Bibliothèque de La Roseraie de Villevaudé.
Longue vie au café du hameau de Bordeaux, qui des 8 cafés de notre commune, est le seul à résister au temps ....
À Montjay, place des Marronniers, il y a un café jusque dans les années 1990. Il est tenu par Mme Colette Alice KOCH, veuve de M. André Maurice Georges MANSUY. Ce café s’appelle « Les Marronniers » étant sur la place du même nom. Mais il est plus connu et appelé par les Villevaudéens : « Chez Colette ».
Colette Mansuy a acheté la propriété, en 1977, à Marie Elisa PAUWELS, veuve en secondes noces d’Henri Eugène VERNEAU et à son fils Serge Henri VERNEAU. C’est en 1954 qu’Henri Eugène VERNEAU, restaurateur, achète la propriété à M. et Mme JOURDAIN.
Pendant la seconde guerre mondiale, ce sont les frères BERGEOT qui tenaient le café-restaurant. Henri LAIR en était devenu propriétaire, le 8 avril 1940, par achat à M. et Mme Louis BARBOT-BOISHARDY, débitants de boissons qui avaient acquis cette propriété de la vente en 1922, de M. Victor MARECHAL, épicier, marchand de vins, ancien forgeron et Mme Marguerite HOUET son épouse qui venaient de Belgique avec leurs cinq enfants, réfugiés de la première guerre mondiale.
Victor MARECHAL avait acheté le fonds de commerce à M.MIRAL et la propriété en 1919, à Jules LELARGE, charcutier, marchand d’abats à Paris et à son frère, Gaston LELARGE, voyageur de commerce, demeurant aussi à Paris.
En descendant la rue de la Tour, presque à l’angle de la ruelle du château, M. et Mme MARLEUX tenaient un café-restaurant dans les années 1900. Arthur Alexandre Marleux est dit cabaretier en 1898, son épouse Léonie POULAIN est épicière. Ils tiendront ce café jusqu’en 1912.
En 1914, les BOITTIN succèdent aux MARLEUX.
On remarque sur la carte postale l’inscription « TELEPHONE », le tout premier dans la commune. Il faut attendre 1923, pour avoir un poste d’abonné au téléphone dans chaque hameau. À droite, se trouve le boucher-charcutier.
Les membres de la famille GALLOIS étaient grainetiers et épiciers, puis marchands de vins. Leur propriété se trouve un peu plus bas en descendant la rue de la Tour (qui était la Grande rue à l’époque), avant d’arriver à la place St Christophe.
En 1880, Louis Frédéric Gallois et son fils Frédéric Auguste étaient grainetiers. Ils sont devenus épiciers et grainetiers en1885. Après le décès du père en 1896, les deux frères, Louis Marie, 27 ans et Frédéric Auguste GALLOIS, 36 ans, se sont associés en 1898 pour créer une société « GALLOIS frères » marchands de vins, épiciers et grainetiers, dont le siège social est à Montjay-la-Tour, pour une durée de 20 ans.
Des quatre cafés il n'en reste plus ...
Les café dans l'ancien canton de Claye, Villevaudé
« Gargote, bistrot, troquet, boui-boui, zinc, café, bar, brasserie, pub.... Autant de vocables qui inspirent une nostalgie bienveillante à ceux qui les ont fréquentés » : c’est ce qu’on peut lire dans la préface de ce livre édité en 2017 par la SHCE, les pages concernant Villevaudé étant signées Monique Mazoyer, trésorière de la bibliothèque de la Roseraie.
Les registres paroissiaux du XVIIIe siècle font mention des premiers cabaretiers à Villevaudé : En 1757, c’est la famille LACROIX dont on retrouve le descendant Pierre Antoine LACROIX cabaretier et vigneron pendant la révolution en 1792. Ces mêmes registres indiquant que pendant tout le XIXe siècle, la majorité de la population est constituée de vignerons, c’est tout naturellement que le premier commerce que l’on trouve à l’entrée du bourg de Villevaudé, au début de la Grande Rue, face au château de Bizy, est un café-restaurant où les vignerons aiment se retrouver.
En 1906, par arrêté préfectoral, la commune de Villevaudé est déclarée phylloxérée.
Malgré l’aide de la mairie pour acquérir des plants américains, le phylloxéra aura raison des vignerons et des vignobles qui disparaitront au cours des années suivantes.
Deux maisons plus loin, à la même époque, se trouve « LE RENDEZ-VOUS des CHEVALIERS de L’ARC » tenu depuis 1898 par Léon Eugène DESCHAMPS, cabaretier. Sa femme, Eugénie Deschamps, tient l’épicerie-charcuterie.
Les archers se réunissent dans ce café. En 1912, la compagnie, créée depuis 1821, est composée de huit membres, le capitaine se nomme HOUBERT et le roi est A. NICLOT.
Un seul débitant de tabac étant autorisé dans une commune, se succèdent Claude Guillaume MAGDELAIN, charron et épicier à Villevaudé, dit « marchand de tabac » en 1850, Marie Alexandre ACHE marchand de vins à Villevaudé, nommé « débitant de tabac » en 1866, puis son fils Hippolyte en 1881, Etienne DUPEYRIX, cabaretier en 1896 et sa veuve Marie COSTEROTE en 1901.
Monsieur et Madame Deschamps cèdent le café restaurant, en 1921, à M. VOITEMPS, puis à M. LEROUX jusqu’en 1926.
A partir de 1927, cet hôtel-restaurant « A LA HALTE DES TOURISTES », est tenu par M. GAMBIER. On remarque sur cette carte postale le poteau électrique, l’électricité est arrivée dans la commune depuis peu (vers 1924). Déjà présente sur les cartes postales précédentes de la maison Deschamps, « la carotte » figure en bonne place, elle est obligatoire depuis 1906 pour indiquer un bureau de tabac.
En 1931, Monsieur Boldi MENDI et sa femme Louise achètent à Monsieur GAMBIER le fonds de commerce. Ils ont deux enfants. Leur fils Jean se marie en 1944 avec Jeanine Champion. Le couple travaille et habite dans ce café. Au décès de Boldi MENDI, en 1951, sa femme Louise poursuit le commerce qu’elle gardera jusqu’à sa mort en 1976. Leur petite-fille Jacqueline et son mari André CHOPELIN reprennent le commerce au décès de la grand-mère Louise puis ferment définitivement en 1978.
Le commerce comprend une salle de restaurant et une salle de bal au rez-de-chaussée. Le billard est dans une salle au premier étage ainsi que les chambres des propriétaires et quatre chambres de pensionnaires qui restaient parfois plusieurs années.
La maison MENDI fait aussi épicerie, cabine téléphonique, dépôt de pains et vend même des médicaments (Kalmine et Aspirine). Elle tient un débit de tabac (le seul autorisé à Villevaudé, les autres cafés revendent les paquets à condition d’être estampillés « MENDI »). C’est là qu’arrivent les télégrammes qui sont distribués aux particuliers.
Le commerce est prospère. La semaine, les ouvriers qui travaillent à la Centrale électrique viennent prendre leur déjeuner ainsi que les familles qui rendent visite aux malades du Sanatorium, château du Poitou. Le dimanche, les Villevaudéens viennent danser, Boldi Mendi ayant auparavant enduit le sol de paraffine. Il joue de la musique tzigane sur son cymbalum (instrument de musique hongrois).
Pendant la seconde guerre mondiale, surtout en 1940 et 41, les soldats et officiers allemands installés en face, au château de Bizy, viennent boire au café et dîner au restaurant. Les officiers surveillaient leurs soldats et veillaient à ce qu’ils aient payé l’addition. Au début de l’occupation, les Allemands sont venus arrêter Boldi Mendi pour cause de trafic de tabac. Son épouse Louise qui est une maîtresse femme qui ne se laisse pas faire, a voulu être emmenée à sa place, elle fut incarcérée trois jours.
Dans les années qui ont suivi la guerre, il n’est pas rare de faire 100 couverts par jour. La cuisinière est Mme Chéron qui habite dans la Grande Rue. Il y a aussi une employée de maison qui dort à l’étage dans une chambre de bonne.
L’été, le service se prolonge jusque dans le jardin, sous la tonnelle. Eux mangent souvent installés sur une table sur le trottoir dans la rue. Ils peuvent ainsi surveiller les clients qui arrivent. On est loin de la circulation actuelle !
Les produits proposés sont locaux. La charcuterie est achetée chez William-Saurin à Lagny.
Les légumes et produits frais viennent des agriculteurs de Villevaudé.
Le boulanger de Claye passe pour livrer le pain.
Dans les années 1950, les jeunes viennent au bal à bicyclette, de Courtry, de Villeparisis, du Pin ou de Claye. Ils dansent au son de l’accordéon joué entre autres par Raymond Giovanni. C’est 2 francs l’entrée du bal. Pas question de « resquiller », la grand-mère Louise y veille !
Les grandes surfaces n’existent pas et le petit vin de Montjay ne se fait plus alors les Villevaudéens viennent prendre l’apéritif et se retrouver au café.
Ils font aussi les mariages, les baptêmes, les communions et le lundi il y a le coiffeur.
Le soir, il y a cinéma jusque vers 1962. Dans la salle de bal, on monte l’écran sur l’estrade. Puis « la télévision publique » est installée et les enfants viennent la regarder le jeudi, jour de repos hebdomadaire pour les écoliers jusqu’en 1972.
Les « Anciens » de Villevaudé se souviennent aussi de la « VIEILLE AUBERGE »[ au niveau 47 de la Grande Rue tenue par M.et Mme BAHEUX jusque dans les années 1970-1975.
C’est le rendez-vous des chasseurs mais aussi de nombreux Villevaudéens ont fait leur repas de noces ou de baptême de leurs enfants dans ce restaurant. Mme Baheux tient le restaurant et l’épicerie pendant que son mari fait du commerce ambulant. Il est connu dans tout Villevaudé car il passe avec son camion dans les trois hameaux et vend de tout. Il suffit de lui demander ce que l’on désire, il le livre quelques jours suivants que ce soit de la nourriture, de la mercerie ou de l’outillage.
Précédemment cette auberge est tenue par M. MURATET dans les années 1935-38.
Entre 1930 et 1933 le commerce se dénomme « Hôtel SOURIAUX » du nom de son propriétaire. C’est à la fois un café, une épicerie et une mercerie. L’été, des tables sont installées dehors avec parasols comme on peut le voir sur la carte postale.
De 1913 à 1930, différents aubergistes se succèdent :
De 1906 à 1914, Léon GOIX y est marchand de vins, sa femme Marthe Brulfert tient l’épicerie. Sur les inscriptions, on lit TABAC mais il n’y a pas de carotte car il est seulement revendeur. Léon Goix, blessé à la guerre, décède en 1918.
En descendant la Grande Rue, à peu près à mi- pente, un café-épicerie prend le nom « A. NICLOT » dans les années 1910
Mme Julie NICLOT, née Brice, que l’on voit sur le pas de sa porte, tient le café et l’épicerie jusque dans les années 1940.
Son mari Arsène Niclot, entrepreneur de maçonnerie, décède le 2 février 1915, à Villevaudé, des suites de maladie contractée quand il était militaire pendant la guerre, en 1914.
Déjà en 1872, Jean Auguste NICLOT, l’oncle d’Arsène, était dit « marchand de vins » et sa femme Julie BESNIER épicière, tint le commerce jusqu’en 1898.
En 1946, M et Mme BRISVILLE achètent le café et le cèdent à leur fille Paulette et à son mari Léon WOJCIECHOWSKI.
Le café devient « CHEZ PAULETTE ».
Le commerce fait aussi épicerie. Ils vendent le lait de la grande ferme de Villevaudé, celle de M. Legrand puis de M. Courtier.
Léon dit « Tzigane » livre à domicile avec sa charrette accrochée à son vélo.
Paulette ferma définitivement le commerce en 1997.
Villevaudé vit ainsi la fermeture du dernier de ses quatre cafés.
Nous nous retrouverons dans une prochaine note pour évoquer les cafés de Montjay et Bordeaux.
Cet ouvrage est disponible à la bibliothèque.
Si vous avez visité l'exposition "Villevaudé à travers ses personnages célèbres... ou pas", vous avez pu découvrir que l'histoire très complexe de la baronnie de Montjay la Tour ne peut se résumer en quelques lignes!!
Au premier seigneur de Montjay Albérix Payen, succède au XIIe s la famille des Châtillon:
Gaucher II de Châtillon est tué en terre sainte en janvier 1147, Gaucher III s'est distingué à la bataille de Bouvines en 1214.
Au XIVe s, la baronnie est vendue à une des plus puissantes familles, les d'Orgemont... Pierre II d'Orgemont achète le domaine de Chantilly où l'on peut encore voir les armoiries de la famille. Il décède dans son hôtel des Tournelles à Paris, construit à l'emplacement de l'actuelle Place des Vosges.
Rappel: La place des Vosges a été construite à l'emplacement de l'hôtel des Tournelles, propriété du Chancelier Pierre d'Orgemont, qui y mourut en 1389, et de son fils Pierre II, évêque de Paris...
Au XVIIe s les terres de Montjay sont vendues au marquis Potier de Gesvres.
Louis Joachim Paris Potier de Gesvres est guillotiné le 7 juillet 1794, plus d'un an après Louis XVI.
à suivre dans le livre en vente à la bibliothèque!!
« Novembre serait un mois morne et désolant si, en son milieu, ne déboulait chaque année, dans un grand concert de rires et de bruits de verres, le beaujolais nouveau...
Le troisième jeudi de novembre et les jours qui suivent, le pays trinque, dans le vrai et bon sens du verbe, et le moral est à la hausse » Voilà ce qu’écrit Bernard Pivot dans la préface du livre L’étonnante histoire du beaujolais nouveau.
C'est aussi un beau voyage dans les vignes beaujolaises au Fil des saisons, jusqu'aux cuvages où renaît chaque année, le troisième jeudi de novembre, le "petit Jésus en culotte de velours", attendu avec impatience dans le monde entier, des comptoirs lyonnais ou parisiens aux grandes capitales qui ont accueilli l'événement, Moscou, Séoul et Bangkok pour ne citer que les trois dernières en date.
Mais c'est aussi une étonnante et longue histoire, ouverte par les "boissons de vendanges" de nos ancêtres gallo-romains, celle de l'impatiente attente du "vin novel" crié dans les rues au Moyen Âge, ou du "vin bourru" de nos grands-parents.
Ce livre, dédié aux vignerons du Beaujolais, peut aussi apaiser la soif de connaissance de tous les amateurs de bon vin et de belle histoire : puisqu'il est tiré, il faut le lire!
80 verres ont donc trinqué hier soir dans la salle des merisiers, en l’honneur des vignerons du beaujolais et de sainte Cécile, patronne de tous les musiciens... en particulier de ceux de notre jazz Band villevaudéen accompagnés de leur toute dernière et adorable ... Cécile!!!
"Cette soirée du 19 novembre a été organisée et préparée par la bibliothèque de la Roseraie avec la collaboration du CIV et la présence du Jazz Band de Villevaudé, associations qui jouent un rôle important dans notre commune, apportant du dynamisme et de la vie… N’hésitez pas à vous en approcher, à adhérer et peut-être à venir rejoindre notre grande famille de bénévoles."
Nous remercions la municipalité pour le prêt de la salle, de la vaisselle et bien sûr le service technique.
Le succès rencontré nous encourage à vous dire: à l’an prochain !!! YG
LE BEAUJOLAIS NOUVEAU EST ARRIVE
RENE FALLET
DENOEL
Ouvrage disponible à la bibliothèque
Le quartier général des copains : le " Café du Pauvre ", bistrot vieillot et charmant de la banlieue parisienne.
Les copains : quatre mousquetaires du zinc qui forment une sorte de bande à Bonnot de la chopine. Refusant le monde tel qu'il est devenu, ils lui offrent une maligne et haute en couleur résistance passive.
Comment Camadule, Poulouc, Captain Beaujol et Debedeux échappent superbement au métro-boulot-jus de fruits, c'est le thème de ce roman tonique et salutaire.
"Le beaujolais nouveau est arrivé" de René Fallet, paru en 1975, a inspiré un film du même nom, avec pour acteurs Jean Carmet, Michel Galabru, Michel Blanc...
Nous sommes au regret de vous confirmer que nous annulons la soirée "Beaujolais" prévue le samedi 21 novembre ... Nous ne goûterons pas ensemble le beaujolais 2020 avec la retenue qui s'impose et nous ne pourrons bavarder sans modération .....
La ligne du temps exposée depuis 6 ans à la bibliothèque, ainsi que d'autres nombreux documents nous font découvrir l'histoire de Villevaudé, depuis l'an 1000... nous espérons que ce petit jeu vous incitera à venir à la bibliothèque chercher (et trouver) les réponses !!
Trois questions seront proposées sur facebook...les réponses seront publiées lorsque les lecteurs, blogueurs et autres nous les auront fait parvenir (en messages privés, ou directement à la bibliothèque)
1) Où se trouve cette guérite allemande, vestige bien conservé de la dernière guerre ?
Elle se trouve près de la "mare Banane", au bord du chemin des épinières,derrière le caravaning du Parc, au bord du chemin de randonnée dont l'accès est en ce moment condamné en raison de travaux de canalisations d'eau.. .
Il pourrait s'agir de la guérite allemande M1 Mle 1943, très courante, un peu partout en France et surtout sur l'atlantikwall et le Südwall, fabriquée par une entreprise française pour les allemands :
Société Sanca, 3 bd Lafayette à Paris.
Des lecteurs ont apporté des précisions très intéressantes: Cette guérite a été découverte à Villevaudé dans les années 55/60 par des habitants de Villevaudé (que nous connaissons bien d'ailleurs), lors de l’extension du Poste EDF. Elle était placée près du transformateur pendant la seconde guerre mondiale.. afin que les allemands puissent exercer une surveillance constante de ce site stratégique. Celui que je nommerai Edmond l'a déplacée dans son GMC américain sur le chemin des épinières où elle se trouve encore.
2) Quelle famille, dont une rue porte le nom (inscrit sur l'Arc de Triomphe - enterré au père Lachaise) est à l’origine du bureau de bienfaisance (actuel CCAS) de Villevaudé ?
La rue de Percy joint la rue de Lagny à la rue de la Mare, au hameau de Bordeaux
C'est madame Percy, veuve du Baron PERCY, chirurgien de la Grande Armée de Napoléon ... mort en 1825 et enterré au Père Lachaise. Fidèle à sa mémoire, on pouvait souvent la voir rester en contemplation devant la toile du "champ de bataille d'Eylau" où la figure du chirurgien de la Grande Armée se détache au premier plan. Née à Belleville (Seine), Mme Percy mourut le 25 décembre 1840 à Bordeaux (Seine et Marne).
La commune de Villevaudé qui possède son acte de décès se souvient de ses bienfaits. Par testament olographe du 12 octobre 1833, elle lègue la somme de 10.000 francs pour les pauvres.
C'est Mme Percy qui est à l'origine du bureau de bienfaisance de Villevaudé, le CCAS actuel. Dans les actes d'État Civil à l'année 1829, on peut lire : " L'Horloge a commencé à sonner l'heure, le premier octobre 1829 à 7 heures du soir. Elle a été donnée à la commune de Villevaudé par Madame La Baronne Depercy, de Bordeaux." Il s'agit très certainement de l'horloge de l'église, évènement très important pour l'époque puisque personne n'avait l'heure précise!
3) La rue des écoles n’existe plus ... sous quel nom a t elle été rebaptisée ?
C'est l'actuelle rue Charles de Gaulle, rebaptisée ainsi en 1971 à la mort du général de Gaulle.
Férues d’histoire, Yvette Godefroy, présidente de l’ALJ et vice-présidente de la bibliothèque, et Monique Mazoyer, trésorière de la bibliothèque et membre de la SHCE (Société d’histoire de Claye et de ses environs), sont les deux chevilles ouvrières de l’exposition.
Yvette Godefroy explique : « Notre objectif était de réaliser une rétrospective des années de guerre dans la mesure où nous disposions de documents qui dormaient jusqu’alors dans un grenier de Montjay-la-Tour. Nous avons pu ainsi retracer le parcours d’Edmond Blétry, âgé de 39 ans et adjoint au maire de Villevaudé en 1914. Au travers de son incorporation jusqu’à sa libération, en passant par sa période de captivité en Allemagne, on suit l’évolution de toute une époque, certes troublée, mais extrêmement riche en événements dans tous les domaines : politiques, sociaux, culturels, artistiques et sportifs ».
Partager le souvenir
Le maire, Pascal Pian, a plébiscité le devoir de mémoire, rappelant « combien la paix pouvait être fragile ». La sénatrice Claudine Thomas a insisté sur l’importance de cette exposition car « les combats parmi les plus importants du conflit, dont la bataille de la Marne, se sont déroulés à quelques kilomètres d’ici ». Le député, Rodrigue Kokouendo, a évoqué « une parenthèse respectueuse pour vivre un moment d’émotion, de reconnaissance et d’union avec les célébrations du centenaire de l’armistice de 1918 ».
Du timbre-poste au canon
Lors de l’inauguration, qui a lieu samedi à midi, à la salle des Merisiers, les visiteurs ont pu découvrir les dioramas (maquettes réduites de scènes historiques) de Pierre Delpierre venu de Chartres, des objets d’époque appartenant à des particuliers ou à des musées, dont celui du petit musée Charles-Péguy de Villeroy, des armes et uniformes, une expo sur Bécassine, la célèbre héroïne de bandes dessinée créée avant guerre, et des cartes postales anciennes exposées par le club philatélique de Villeparisis.
Ils ont pu aussi admirer une moto Terrot de 1913, en parfait état de marche car patiemment restaurée par Jacques Gilbert, son propriétaire.
Les panneaux de l’exposition sont visibles à la bibliothèque de la Roseraie, 16 rue Charles-de-Gaulle. Un livret documenté de 76 pages y est également disponible pour 17 euros. L’entrée est gratuite, aux heures habituelles d’ouverture.
Serge Moroy
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En ce 11 novembre 1918, alors que les armistices ont déjà sonné le 29 septembre à Salonique entre la France et la Bulgarie, le 30 octobre à Moudros entre le Royaume Uni et l’Empire Ottoman, le 3 novembre à Villa Giusti entre l’Italie et l’Autriche Hongrie, Edmond Blétry, adjoint au maire de Villevaudé, appelé au front au début du mois d’août 1914, n’est toujours pas revenu : Sa femme Louise, ses trois enfants Marguerite, Pierre et Simone attendent son retour depuis 4 longues années.
Incorporé à Amiens dans le 12e Régiment territorial d’Infanterie, d’abord dirigé vers Morbecque, porté disparu quelques mois après avec 506 autres soldats, il est retrouvé blessé en novembre 1914 à l’hôpital militaire d’Oberhausen en Allemagne.
En mars 1915, il est transféré au camp de Friedrichsfeld où il restera jusqu’à la fin de la guerre, changeant parfois d’adresse, (notamment au camp de Soltau dans le sud de Hambourg), l’Allemagne se servant des prisonniers pour décourager l’opinion publique en France : suspension et censure des correspondances, déménagement dans d’autres baraques et d’autres camps …
Enfin, en janvier 1919, comme la plupart des prisonniers français, Edmond Blétry rentre enfin en France.
Le parcours de ceux qui ont combattu pour Villevaudé constitue la trame de notre exposition, dans une chronologie de grands événements sociaux, culturels, artistiques et sportifs que nous suivons depuis 1914.
Un livret rassemblant l’ensemble de nos recherches est en vente à la bibliothèque.
Sources: Correspondance retrouvée dans le grenier de sa propriété à Montjay-la-Tour (commune de Villevaudé)
L'année 1917, l'année de toutes les révolutions....
La guerre change de physionomie. Les alliances se recomposent : les États-Unis entrent en guerre en avril. La Russie, elle, se retire progressivement du conflit en raison des "troubles" politiques qui l'affectent.
Au front, les soldats expriment de plus en plus leur lassitude de la guerre.
On assiste à la naissance de nouveaux courants artistiques, le monde des arts exprime une forme de refus, de négation, d'occultation de la guerre ..
Dans cette chronologie de grands événements sociaux et artistiques dans le domaine de la peinture, littérature, théâtre, sport, musique, nous suivons donc depuis 1914 - avec en fond le déroulement de la guerre dans ses grands évènements - le parcours de ceux qui ont combattu pour Villevaudé.
Pour mieux comprendre la visite: Dans les cadres bleus on retrouve la correspondance d'Edmond Blétry, adjoint au maire de Villevaudé en 1913 et 1914, les cartes postales de ses enfants et les lettres de son épouse Louise Blétry. Sa fille Simone qui lui écrivait des cartes si affectueuses a vécu jusqu'à son décès en 1995 dans la maison de Montjay-la-Tour, au 11 rue Charles de Gaulle.
A 39 ans en 1914, Edmond Blétry est incorporé au 12ème régiment d’infanterie territoriale, 1er bataillon, 3ème Compagnie, il est sergent. Blessé à la cuisse en novembre 14, il est fait prisonnier et envoyé en Allemagne.
En 1917, Edmond Blétry, 42 ans, 3 enfants, espère toujours être mis sur la liste des pères de famille de plus de 40 ans qui sont évacués en Suisse qui ont ensuite un meilleur traitement et parfois libérés. Malheureusement, il ne sera jamais sur les listes et restera comme vous le verrez en Allemagne jusqu’à sa libération à la fin de la guerre.
Les cadres rouges font référence à des événements qiui ont un lien direct avec la commune de Villevaudé avec, en particulier, ses « Morts pour la France » dont nous avons suivi le parcours.
En 1917,un seul villevaudéen a payé de sa vie, c'est Félix Marleux, l'histoire nous dira qu'il y en aura nettement plus en 1918.
A très bientôt à la bibliothèque!!
Y.Godefroy et M.Mazoyer
Samedi 19 novembre à l'Espace Malraux de Claye Souilly: Les médiathèques de l'Orangerie de Claye Souilly, Elsa Triolet de Villeparisis, et la bibliothèque de la Roseraie de Villevaudé ont fait leur Rentrée littéraire...
De gauche à droite: Nathanaël (Orangerie) Bernadette (E Triolet) Muriel (Orangerie) Barbara (Roseraie) Stéphanie (E Triolet)
Anguille sous roche, d'Ali Zamir: Quelque part dans l'océan Indien, une jeune femme se noie.
Sur cette terre, de Davide Enia (prix du premier roman étranger): Palerme, années 1980. Comme tous les garçons de son âge, Davidù, neuf ans, fait l’apprentissage de la vie dans les rues de son quartier.
14 juillet, d'Eric Vuillard: 1789, les émeutiers prennent d'assaut la prison de la bastille
Au commencement du 7e jour, Luc Lang: une trilogie qui nous emmène de Paris au Havre, des Pyrénées à l'Afrique Noire
Barbara vous présente les 4 ouvrages qu'elle a sélectionnés
Voici venir les rêveurs
Tout comme son héros Jende, Imbolo Mbue est originaire du Cameroun.Elle quitte son pays natal pour faire ses études aux Etats-Unis.
L'histoire commence en 2007 à New York au tout début de la crise des supprimes.
Pour Jende, New York est le rêve américain par excellence. Il espère avoir une vie meilleure avec sa femme Neni et leur fils. En attente de leur régularisation, Jende décroche un job de chauffeur pour un riche banquier de Wall Street. Malgré leur différence, une complicité va se nouer entre ces deux familles jusqu'au moment de la crise de 2008 qui touchera de près les deux hommes.
Les personnages sont très attachants, c'est une belle leçon de courage et de dignité. La fin est surprenante et je vous laisse la découvrir.
Dieu n'habite pas la Havane
Le nouveau roman de Khadra nous transporte à Cuba du temps de Fidel Castro.
Juan del Monte, chanteur de rumba de 59 ans, enflamme tous les soirs le cabaret Buena Vista. Mais un soir, après une de ses représentations, Pedro, le directeur, lui annonce que c'est fini, le cabaret vient d'être vendu à un riche étrangère.
Du jour au lendemain, Juan se retrouve sans engagement. A la recherche continuelle du cachet, il va croiser la jeune Mayensi, de 35 ans sa cadette et succombe sous son charme.
Cependant, les agissements et le mystère qui entoure la jeune fille menacent leurs rapports...
Monsieur Origami
A l'âge de 20 ans, le maître Kurogiku quitte le Japon pour retrouver une belle jeune femme qu'il n'a entre aperçue qu'une fois et dont il est tombé amoureux. Au bout d'un long périple, il s'installe dans une ruine en Toscane. Il va y poursuivre une vie d'ermite durant 40 ans. Il vivra de sa passion, le washi. Le washi est le papier artisanal japonais servant à la réalisation des origamis.
Sa vie de méditation et de contemplation va être bousculée par l'arrivée de Caspar. Ce jeune horloger rêve d'inventer la montre la plus sophistiquée ayant les mesures de temps les plus complexes. Hormis le fait que ce soit un roman très court, on apprend énormément de choses sur l'utilisation du washi.
Mais croyez-moi, toute belle chose a sa part d'ombre.
C'est une ode à la lenteur et au temps qui passe. Une belle parenthèse dans notre monde où tout va de plus en plus vite.
Au commencement du 7ème jour
Ce roman est une trilogie qui nous emmène de Paris au Havre, des Pyrénées à l'Afrique Noire. Nous suivons Thomas, jeune Squadra, marié, 2 jeunes enfants, une belle maison, un travail passionnant. Sa vie bascule un soir avec l'appel de la gendarmerie qui lui annonce l'accident de sa femme.
Mais pourquoi Camille était-elle sur cette route?
Thomas va essayer de comprendre ce qui s’est passé.
La deuxième partie nous entraîne dans les Pyrénées, retour aux sources avec son grand frère Jean qui a repris l'exploitation familiale. On sent qu'il y a un secret de famille qui a toujours été dissimulé au petit frère. Thomas n'obtiendra pas de réponses de Jean
Le livre se termine en Afrique où Thomas retrouve sa grande sœur Pauline, médecin humanitaire et c'est cette sœur qui éclairera Thomas sur l'histoire familiale.
Très beau roman, c'est mon coup de cœur de la rentrée.
La bibliographie et présentation des 87 ouvrages sélectionnés pour cette rentrée est à votre disposition à la bibliothèque dans un livret réalisé par les bibliothécaires de la médiathèque de l'Orangerie.
Comme l'an dernier, les soirées "rentrée littéraire" se dérouleront en deux temps : à Claye-Souilly le samedi 7 novembre à partir de 18h30 à la salle André Malraux puis à Villeparisis le vendredi 20 novembre à 20h30 à la médiathèque Elsa Triolet. Elles seront animées par des bibliothécaires de Claye Souilly, Villeparisis, Annet-sur-Marne et Villevaudé, avec cette année, la participation de Dammartin-en-Goële.
Profitons de l'occasion pour faire une halte à la Médiathèque de l'Orangerie à Claye Souilly, prête pour la rentrée: Après un grand nettoyage de printemps des locaux, l’équipe de la médiathèque (8 personnes) a tourné une nouvelle page pour satisfaire ses 2260 abonnés.
« L’an dernier, nous avions testé trois formules, avec succès. D’abord, le racontoir de Villeparisis, pour les enfants de 3-6 ans. Ensuite, la soirée rentrée littéraire, qui se déroulera encore en deux temps : à Claye-Souilly (7 novembre) puis à Villeparisis (20 novembre). Elle sera animée par des bibliothécaires avec, cette année, la participation de Dammartin-en-Goële. Enfin, les scènes ouvertes, un évènement de qualité qui entend donner leur chance aux jeunes musiciens » rappelle Stéphanie Dubois, la directrice.
Lieu de détente et de formation
Initiés en septembre dernier par Arthur Poulain, les ateliers informatiques ont toujours la faveur du public. Ils s’adressent aux enfants comme aux adultes, de tous niveaux. D’autres ateliers ont même été ouverts. « Arthur nous forme aussi car notre point fort repose sur le travail d’équipe. On a dégagé plus d’espaces, ce qui accroît notre capacité d’accueil, aussi bien pour se détendre que travailler » souligne la jeune directrice, qui souhaite que la médiathèque soit accessible à tous. Parmi les nouveautés, les racontines, spectacles pour les 1-3 ans débuteront en février. « C’était quelque chose que l’on nous demandait régulièrement. Ce sont des comptines, des jeux de doigts qui seront animés par des bibliothécaires, principalement Florence Drevret-Mulard. On essaie toujours de promouvoir des spectacles de professionnels, mais aussi des bibliothécaires et des associations ». La médiathèque poursuivra son focus sur le polar, très prisé par ses lecteurs. Une première soirée, en février, rappellera l’histoire du genre, avec un représentant de la Bilipo de Paris (Bibliothèque des littératures policières). La seconde aura lieu en mars. Gérard Meudal, ancien journaliste à Libération et collaborateur au Monde des livres, parlera au public de ses romans préférés.
La musique toujours à coeur
La musique du polar sera aussi évoquée. Autre formule qui a fait florès, les cafés musicaux de Laurent Boutigny. Le discothécaire développera son animation en deux fois et la présentera également auprès des collégiens et des écoliers. Les sujets porteront sur la musique soul et l’opéra. Ce dernier thème bénéficiera du concours du conservatoire de musique et de Chœur Odyssées, la chorale clayoise. Enfin, victime de son succès, la braderie des livres sera renouvelée en avril, sur un mois. Elle permet de renouveler le fonds et de donner une seconde vie aux ouvrages. Le produit de la vente ira au profit du prochain téléthon.S. Moroy
Horaires : mardi de 15 h à 18 h, mercredi de 9 h 30 à 12 h 30 et 14 h à 18 h, vendredi de 15 h à 19 h, samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h.
Médiathèque de l’Orangerie, 4 allée André-Benoist. 77410 Claye Souilly. Tél : 01 60 26 92 10.
LE PIN - VILLEVAUDÉ - Solidarité intercommunale
Villevaudé et Le Pin se sont rapprochées vendredi 5 et samedi 6 décembre pour organiser des manifestations en faveur du téléthon. « Nos villages ont des intérêts similaires, partagent des points de vue communs, alors nous avons décidé de participer ensemble à ce grand moment de solidarité. On se demande même pourquoi on ne l’a pas fait avant » remarque Sylvie Fassier, maire de Le Pin.
Zumbathon au gymnase Nicole Paris
Petit déjeuner devant la boulangerie ''La fournée d'enfance'', rue de Chelles, avec Gérald Beauger, premier adjoint au maire de Le Pin (à gauche).
Et les activités proposées ont été nombreuses ce week-end : zumbathon au gymnase, dîner dansant à la salle polyvalente Nicole-Paris, tournois de foot, pétanque, tennis de tables, courses de voitures miniatures, puzzle, contes, atelier bracelets shambala mais aussi des balades en poney et en véhicules militaires entre les deux villages.
Pascal Pian, maire de Villevaudé et Sylvie Fassier, maire de Le Pin
A Villevaudé, sur l'esplanade des Merisiers, Michèle Pélabère, conseillère générale, pose avec des membres de DZ-Memory, association située à Poincy, qui proposait des balades en véhicules militaires contre un don.
Le loto
Une marche aux flambeaux et un loto, qui a réuni 85 personnes à la salle des Merisiers, ont clôturé le programme qui se voulait, selon Pascal Pian, maire de Villevaudé, « aussi solidaire pour une grande cause nationale, que festif pour les habitants des deux communes ». Les dons recueillis durant le week-end, pour un montant de 5716 euros, seront intégralement reversés à l’AFM Téléthon.
S. Moroy
Villeparisis – Rentrée littéraire
Après la présentation des œuvres sélectionnées par les bibliothécaires de Claye-Souilly, Villeparisis, Annet-sur-Marne et Villevaudé, le second volet de la rentrée littéraire s’est tenu, vendredi 28 novembre, à la médiathèque Elsa-Triolet. « A l’inverse de Claye-Souilly, c’est pour nous une première d’organiser cette rencontre. Ce soir, ce sont deux libraires qui vont présenter leurs points de vue, Patrick Borione et Tony Di Mascio » a déclaré Muriel Rivage devant 70 personnes. « Pour la 5e année, nous allons reprendre cette bonne habitude de vous donner une coloration de la rentrée littéraire, telle que je l’ai sentie cette année, qui est celle de ma retraite. C’est important, car la façon dont j’ai lu les livres tient peut-être à cet état de retraité » a prévenu Patrick Borione. Il a rappelé que la rentrée littéraire était un phénomène franco-français, avant d’évoquer les voyages inoubliables dans un fauteuil qu’il avait accomplis dans de multiples pays grâce à elle. « Ma première remarque est que, cette année, mes coups de cœur sont venus tardivement, au bout du 15e ou 20e livre » poursuit l’ancien libraire. Parmi les thèmes dégagés, les grands espaces, avec notamment le retour du western, ainsi que les bio-fictions « Comment choisit-on les livres ? Eh bien, par exemple ‘’Orphelins de dieu’’, c’est un représentant qui me l’a indiqué, en me précisant que c’était un auteur intéressant qui faisait des choses un peu originales... comme ce western corse » a avoué Tony Di Mascio. Sur les 30 ouvrages retenus par les libraires, six ont déjà été remarqués par les bibliothécaires le 15 novembre à Claye-Souilly : A l’orée de la nuit, Le royaume, Pas pleurer (prix Goncourt), Charlotte (prix Renaudot et Goncourt des lycéens), Et rien d’autre, Retour à Little Wing.
S. Moroy
C'est dans les années 50 pour qu'est né le phénomène beaujolais nouveau... pour s'amplifer jusqu'à devenir un événement incontournable... A Villevaudé nous perpétuons cette tradition, offrant ainsi aux villevaudéens une nouvelle occasion de passer ensemble un bon moment de fête ... accompagnés par le Jazz band de Villevaudé. Cette année rouge, rosé provenant du caveau des vins de Lagny étaient de grande qualité. A l'an prochain ...
Vous retrouverez le JAZZ BAND de Villevaudé au dîner dansant du TELETHON, le vendredi 5 décembre 20h à la Salle polyvalente du PIN .
Rentrée littéraire
L'équipe de la médiathèque de Claye Souilly
Très attendue par les amateurs de romans, la 5e rencontre autour de la rentrée littéraire a rassemblé quelque 90 personnes, samedi, à l’espace André-Malraux. «Cette année, nous nous sommes associés avec d’autres bibliothèques afin d’enrichir le contenu de ces rencontres. Nous avons donc travaillé avec les bibliothécaires de Villeparisis, Annet-sur-Marne et Villevaudé. Il faut savoir que pour cette année, d’août à novembre, sont sortis 607 titres et que nous en avons sélectionné puis acheté une centaine » explique Stéphanie Dubois, directrice de la médiathèque de Claye-Souilly.
Annie Ghysens, présidente de la bibliothèque de la Roseraie à Villevaudé, présente l'ouvrage de Christophe Donner: "Quiquonque exerce ce métier stupide mérite ce qui lui arrive"....
Pour faire partager leurs coups de coeur et aider le public dans ses choix, les bibliothécaires ont présenté une trentaine de titres, issus du roman noir ou policier. Mais ils savent qu’au-delà des critiques des spécialistes, l’appréciation d’un livre relève du jugement personnel. Qu’il s’agisse d’un premier roman ou de celui d’écrivains confirmés comme David Foenkinos, Eric Reinhardt, James Salter, Emmanuel Carrère ou encore Gégroire Delacourt - qui sera dimanche 23 novembre à 16 h au magasin Cultura - l’histoire reste avant tout une rencontre privilégiée entre un auteur et son lecteur, le début d’une grande aventure intérieure.
Rendez-vous vendredi 28 novembre à 20 h 30 à la médiathèque Elsa-Triolet, à Villeparisis, pour connaître, cette fois, l’avis de deux libraires passionnés : Patrick Borione et Tony Di Mascio.
Consultez la bibliographie en cliquant sur ce lien
Claye Souilly...Grégoire Delacourt, un écrivain qui a du talent et du cœur !
Une dédicace, mais aussi toujours un mot sympathique à l'intention de ses lecteurs
Séance de dédicaces pour Grégoire Delacourt, dimanche 23 novembre après-midi, au magasin Cultura de Claye Souilly. Né en 1960, il a publié son premier roman à l’âge de 50 ans. Le deuxième, "La liste de mes envies" (2012), devient un bestseller avec, à ce jour, 1 250 000 exemplaires vendus : 750 000 au format poche et 500 000 brochés. « On a beaucoup aimé le livre et, surtout, son adaptation au théâtre interprétée par Mikaël Chirinian au festival d’Avignon 2013. Nous avons décidé de l’intégrer à notre programmation culturelle et d’inviter son auteur pour une séance de dédicaces. Cette action, menée en partenariat avec Cultura, préfigure la pièce qui aura lieu vendredi 12 décembre à l’espace André-Malraux, et pour laquelle il reste encore des places » explique Olivier Gilles, coordinateur avec Francine Guillard de l’Action Culturelle de la Ville. L’adaptation au cinéma sortie en mai, avec Marc Lavoine et Mathilde Seigner, n’a pas pour sa part convaincu le public.
Soudain, Grégoire Delacourt va à la caisse régler l'achat de son livre à une lectrice qui l'a ému.
Une lectrice clayoise s’avance vers le stand de l’auteur. Elle tient dans la main le bestseller, mais aussi sa dernière œuvre, "On ne voyait que le bonheur", qui figurera dans la sélection du prix Goncourt 2014. Tous deux discutent un bon moment avant que, subitement, Grégoire Delacourt se lève et se dirige vers la caisse. « Cette femme a 7 enfants. L’histoire de sa vie m’a ému, c’est pourquoi j’ai décidé de le lui offrir » justifie l’écrivain. De son côté, Patricia est tout aussi émue par ce geste, aussi généreux que spontané. « Je lui ai confié que, moi aussi, je rêvais de gagner au loto. J’ai déjà lu son roman, mais je le voulais dédicacé. Il se lit comme une lettre tant sa lecture est simple et facile. C’est comme si une copine nous racontait une histoire. Le roman prouve que tout ne s’achète pas ». En dédicace, Grégoire Delacourt lui a confié ce conseil, simple mais touchant : « On n’a pas besoin de le gagner pour trouver le bonheur. Bonne route à vous et vos 7 merveilles. » S. Moroy
AMTUIR...Destination mystérieuse? Non, non, ce dimanche 6 avril, 35 personnes se sont rendues au Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux de Chelles. Un autobus des années 30 est venu chercher les voyageurs dans le parc de la Roseraie.
Un véritable retour dans le passé qui permit à quelques uns de profiter du voyage sur la plate-forme.
Après avoir donné l'historique de l'Association, monsieur Villedieu, bénévole de l'AMTUIR, a présenté les différents véhicules. Les véhicules anciens, datant pour certains du 19e siècle sont entretenus ou remis en état afin d'être conservés dans de bonnes conditions.
Outre les 170 véhicules appartenant à l'AMTUIR, une quinzaine de voitures provenant de la collection propre à la RATP, sont également présentés au public.
Dans le contexte actuel, le Musée reste officiellement fermé au public, dans l'attente d'un site définitif. Néanmoins, il est ouvert au moins une fois par an,à titre exceptionnel, durant les journées du patrimoine en septembre.
L'exploitation est assurée par les bénévoles de l' AMTUIR http://www.amtuir.org/
Lors du retour, les Villevaudéens se sont fait remarquer dans la côte du Poitou par la longue file de voitures qui suivait l'autobus.
Cette sortie très appréciée s'est terminée par la visite de l'Exposition « De Villevaudé à Paris », à la bibliothèque, autour d'un verre de l'amitié. (MM et BB)
http://www.amtuir.org/
A la frise du temps de Villevaudé se superpose celle de Paris
La remise des prix du concours de dessins dans le cadre de l’exposition « De Villevaudé à Paris » s’est déroulée dans la matinée du samedi 8 février à la bibliothèque de la Roseraie. L’expo, qui se veut évolutive, a été conçue par Julia Frizziero et Monique Mazoyer, membre de la société d’histoire de Claye-Souilly et environs.
Ainsi, de nouveaux panneaux sur les fontaines, les puits, les lavoirs, la Dhuis, l’Ourcq et l’alimentation en eau du village, est venu l’enrichir avec un travail similaire accompli sur Paris. De même, à la frise du temps qui court sur les murs de la bibliothèque pour retracer l’histoire du village depuis l’an 1000 à nos jours, se superpose désormais celle de Paris. « Un travail de comparaison chronologique remarquable » a reconnu Michèle Pélabère, conseillère générale. Un autre concours est lancé. Il s’agit de photographier le village et la date limite de dépôt des clichés (18x24) est fixée au 31 mai. En outre, la bibliothèque organise une sortie au musée de l’Amtuir (Association pour le musée des transports urbains, interurbains et ruraux) de Chelles. Le départ aura lieu dimanche 6 avril à 14 h à la bibliothèque et les 40 premiers inscrits feront le trajet dans un bus des années 60. Tarif adultes 10 euros, 7 euros pour les moins de 12 ans.
S. Moroy
Exposition jusqu’au 28 juin. Bibliothèque de la Roseraie, 16 rue Charles-de-Gaulle. Ouverture lundi et samedi de 10 h 30 à 12 h 30, mardi de 16 h 30 à 18 h, mercredi de 16 à 19 h. Entrée libre. Plus d’infos : www.villevaude-paris.blogspot.fr
Résultats du concours dessins
Madame Michèle Pélabère, conseillère générale, remet son prix à Aléna
Aléna (maternelle), Flora CP, Œuvre collective des CE1, Inès CE2, Œuvre collective des CM1, Nolan CM2.
La deuxième course au trésor organisée par la bibliothèque
de la Roseraie et plus particulièrement par Barbara et Julia, a encore ravi les
élèves de l’école Ivan Peychès.
Pour nos volontaires bénévoles qui se consacrent à
l’accueil de la petite enfance et des scolaires la tâche n’est pas mince…Nous souhaitons à ce titre remercier les
parents qui nous aident tout au long de l'année, la SM BOIS de Villevaudé pour sa participation à l'achat des livres et aussi le ciel pour nous avoir envoyé la chaleur et le soleil !!!
Les neuf classes de l’école, partagée en trois niveaux, ont évolué
sur des créneaux établis sur la semaine. Chaque classe étant
partagée en quatre groupes, il s’agissait de définir douze parcours différents.
Chaque groupe disposait d’une boîte à indices de couleur, jaune, bleu, rouge ou vert, d’un dossier comportant le plan du Parc
de la Roseraie, de photos, d' indices écrits permettant de découvrir le "trésor". Une autre petite difficulté : les questions pièges, à lire
attentivement pour pouvoir y répondre, l’objectif étant de se repérer très
exactement sur le plan et dans la réalité pour certains (ou le contraire pour
d’autres)
A l’issue de cette véritable course d’orientation, chaque
élève a reçu une récompense. Mais comment peut-on être récompensé dans une
bibliothèque ? Il vous faut deviner la réponse….
Réuni le 25 avril, le jury a désigné les lauréats du concours
cantonal de poésie 2013, organisé à Villeparisis.
Organisé cette année par la médiathèque municipale Elsa Triolet, le concours cantonal de poésie avait pour thème « Le jeu du poème ».
Les participants du canton (Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Courtry, Le Pin, Villeparisis, Villevaudé) devaient « définir la règle du jeu » et écrire « le poème en fonction de cette règle ».
Cette thématique a permis à la fois de jouer avec les lettres et les mots mais aussi d’effectuer un véritable travail d’écriture. Composé d’élus et de bibliothécaires du canton, le jury a désigné un vainqueur dans chaque catégorie le 25 avril.
Les membres du jury ont regretté la participation assez faible des établissements scolaires mais ont souligné la qualité des poèmes reçus.
Tous les poèmes sont consultables sur le site de la médiathèque de Villeparisis
Le 6 novembre 2009, Bernard Borghésio-Ruff présentait l'exposition "Le bagne de Guyane ou la guillotine sèche" lors d'une conférence à la bibliothèque de la Roseraie.
La Semaine pour les alternatives aux Pesticides est une opération nationale et internationale annuelle ouverte à tous visant à informer sur les impacts des pesticides de synthèse sur l’environnement et la santé et à promouvoir les alternatives.
A cette occasion, l'association Villevaudé...demain présente une nouvelle exposition "Les abeilles et les pesticides"à la bibliothèque de la Roseraie
La France, champion des pesticides et mauvais élève pour les alternatives…
Les raisons de se mobiliser sur le sujet, hélas, ne manquent pas :
- La France est le 1er pays européen utilisateur de pesticides et le 3ème au monde
- La consommation de pesticides a augmenté de 2.6% depuis 2008, malgré le plan Ecophyto 2018 qui prévoit une diminution de 50% de pesticides d’ici 2018
- 96% des cours d’eau sont pollués
- Plus de 50% des fruits et légumes (non bio) contiennent des résidus de pesticides
- L’épandage aérien est toujours pratiqué grâce aux nombreuses dérogations
- La France est au 19ème rang européen pour sa production bio
- Seulement 3.9% de la surface agricole française est en bio alors que le Grenelle de l’Environnement avait fixé l’objectif de 6% en 2012 et de 20% en 2020
L’agriculture intensive a généralisé les engrais et les substances phytosanitaires (fongicides, insecticides, herbicides). Depuis leur arrivée sur le marché dans le milieu des années 1990, les colonies d’abeilles connaissent un déclin catastrophique. La production française de miel est passée de 32 000 tonnes en 1995 à 18 000 tonnes aujourd'hui.
Pour préserver les abeilles, l’utilisation de ces produits pendant la floraison des grandes cultures a déjà été interdite dans les années 70. Mais, en 1995, apparaissent les insecticides systémiques neurotoxiques, qui se diffusent dans toute la plante au fur et mesure de sa croissance, y compris le pollen et le nectar des fleurs que butinent les abeilles, de plus ils persistent plusieurs années dans les sols et contaminent les cultures suivantes.
Confrontées à des résidus même infinitésimaux, celles-ci sont désorientées, se refroidissent et ne retrouvent plus leurs ruches. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neurodégénératives qui entraînent la mort en quelques jours.
Au fil des années, des études scientifiques ont permis d'établir que les pesticides néonicotinoïdes ont bien un impact mortel sur les abeilles. Ils ont pu constater qu'à une dose sublétale, c'est-à-dire au-dessous de la dose jugée mortelle, ces pesticides pouvaient causer une désorientation des abeilles et empêcher donc leur retour à la ruche.
80% des abeilles sont sauvages et ne produisent pas de miel mais en butinant, les abeilles ont un rôle capital dans la pollinisation, la multiplication des espèces florales et le développement des cultures fruitières. Sans pollen, pas de fruit, et sans abeille, pas de pollinisation ! Les abeilles étant très sensibles à la pollution, il est essentiel pour l'homme et son environnement de respecter cette espèce et de maintenir les conditions favorables à son développement : en évitant par exemple les traitements chimiques nocifs sur les cultures fruitières, la destruction des haies vives qui bordent les champs, riches en plantes mellifères, ou l'abandon de cultures telles que la luzerne ou le trèfle, grandes productrices de nectar. Chacun peut agir dans son jardin et obtenir un jardin favorable aux abeilles en appliquant quelques gestes simples Bannir les engrais et herbicides, Semer des fleurs et Construire des gites à insectes. (Cliquez sur ce lien pour découvrir le nôtre)....
Monique Mazoyer
Une soirée qui a démontré encore une fois l'attachement de la bibliothèque à la coupe de Bacchus et à ses traditions.
Pour commencer sur une touche originale, la plaine des Merisiers s'est embrasée aux couleurs d'un magnifique feu d'artifice offert par la municipalité. Quant aux associations de Villevaudé, CIV, Loisirs jeunes, DDO, Atelier Créatif, Jazz Band, elles ont cette année apporté leur aide pour que la fête soit pleinement réussie.
Nez, robe, bouche....il semble que les 160 convives ont apprécié la cuvée 2012. Question de goût... comme la littérature.
La suite en photos...
L'année scolaire se terminant bientôt, les élèves de l'école Ivan Peychès ont passé un moment privilégié lors de leur dernier passage à la bibliothèque les lundi 11,mardi 12 et jeudi 14 juin. En échange des livres rendus, que pouvait-on leur offrir de mieux qu'une chasse au trésor dans le parc de la Roseraie?
Une vraie chasse aux indices qui devait permettre aux Grandes sections et CP de trouver des vignettes pour compléter le couverture du livre mystère.... que l'accompagnateur responsable du groupe se devait de leur lire bien sûr !
Chaque groupe de petite et moyenne section s'est vu confier un masque en papier représentant un animal. Ils devaient retrouver dans le parc le livre correspondant à leur masque, obligeant ainsi leur accompagnateur à leur lire le livre retrouvé....
A des degrés de difficultés différentes, les groupes de CE1/CE2/CM1/CM2 devaient examiner un dossier composé de 4 tableaux d'artistes avec un "trou" dedans, d'une carte au trésor et d'un plan du site indiquait ( à condition de savoir décripter les indices): il s'agissait de trouver les 4 vignettes manquantes à recoller dans le "trou" pour reconstituer les tableaux
Ce fut l'occasion de leur faire découvrir des oeuvres soigneusement sélectionnées par Julia : Magritte, Hopper, Norman Rockwell, Jean François Raffaelli, Victor Paul-Joseph Dargaud, Georges Seurat, Man Ray.
Des élèves ravis malgré la pluie qui nous a oubliés lundi et jeudi mais qui a absolument tenu à nous accompagner mardi...
Une expérience qui s'est inscrite dans la continuité du projet "Parcs et jardins" conduit cette année par l'école. Le repérage sur le plan du Parc n'a pas semblé présenter de difficulté , chaque classe ayant visité la Roseraie avec de Monique M, membre de la Société d'Histoire de Claye et environs et membre du bureau de la bibliothèque.
Merci Julia, Céline et Barbara, pour votre investissement auprès des plus jeunes . Nous vous retrouverons à la rentrée pour d'autres activités et d'autres projets. YG
Cette conférence organisée par l'Association Loisirs jeunes de Villevaudé est le prolongement logique de celle de l'année dernière, qui présentait l'Amazonie brésilienne.
Bernard Borghésio-Ruff a vécu un quart de siècle en Amérique latine (peu de temps après son départ de Villevaudé où il enseigna) et se passionne pour l'histoire de l'Amazonie française.
Nous nous intéresserons cette fois plus particulièrement à la fièvre du caoutchouc, ce boom économique à la fois un des plus intenses et des plus brefs de l'histoire de l'humanité, de même qu'à ses conséquences sur le développement des grandes villes de la région.
L'exposition sera visible aux heures habituelles d'ouverture de la bibliothèque, et aussi le samedi 24 mars de 10h à 17h et le dimanche 8 avril de 10h à 13h.
Marmothèque: la lecture, c’est aussi pour les tout-petits
Comme chacun sait, chaque premier mardi du mois, Julia accueille les enfants de 0 à 3 ans.
Heureuse initiative que cette « marmothèque » puisqu’elle nous a valu le plaisir de faire partie de l’opération « Premières pages », réalisée depuis trois ans par la caisse d’Allocations familiales et le ministère de la Culture en partenariat avec le Conseil général de Seine et Marne et qui vise à sensibiliser à la lecture dès le plus jeune âge.
Cette année, chaque enfant villevaudéen né ou adopté en 2011 recevra « Une chanson d’ours » de Benjamin Chaud, le « Petit guide de voyage au pays des histoires » et « Bébébutine », (une sélection proposée par la médiathèque départementale).
Pour recevoir votre livre, rendez-vous à la bibliothèque de la Roseraie, munis oligatoirement de l’invitation que vous a envoyée la caisse d’allocations familiales.
A consulter : www.premierespages.fr
"Comment un livre vient au monde"
Mise à notre disposition par la Médiathèque de Seine et Marne, cette exposition sera visible à la bibliothèque de la Roseraie jusqu'au 30 janvier.
Excursion émouvante, instructive et colorée dans les coulisses d'un album jeunesse, de la fabrication d'un livre à son arrivée dans les mains du lecteur. Un parcours mouvementé..
Tout le cheminement d'un livre raconté à partir de l'album "Sous le grand banian" de jean-Claude Mourlevat et nathalie Novi.
Vous découvrirez les métiers du livre, de l'auteur au lecteur, en passant par l'illustrateur, l'éditeur, l'imprimeur et tant d'autres, dont l'unique objectif est d'offrir à tous des objets de plaisir et de découverte du monde: les livres....
Les treize panneaux, accompagnés d'une fiche-jeu en 13 questions, sont tout particulièrement destinés aux enfants ... mais il y a fort à parier que même les adultes apprendront beaucoup de choses sur le sujet.
Le vendredi 18 novembre en soirée, 90 personnes ont investi la salle des Merisiers pour manifester leur plaisir à fêter l'arrivée du beaujolais 2011....
Pourquoi la bibliothèque? nous a-t-on demandé.. et pourquoi pas? les manifestations populaires ne doivent pas se perdre et c'est l'occasion de réunir des Villevaudéens de tous âges dans une ambiance familiale et chaleureuse, ainsi que le montrent ces photos.
" Pour la fête de Pâques, un usage largement répandu veut que l'on cache un peu partout - sans trop les dissimuler, cependant - des oeufs qui sont autant de présents à découvrir.
Mais il ne s'agit pas d'oeufs ordinaires. Ils sont ornés, avec plus ou moins de goût, peints de couleurs imprévues, rehaussés de motifs, qui parfois dénotent une sorte d'intention artistique, mais parfois se contentent d'une touche fort discrète.
De même, certains peuventavoir été vidés et reconstitués. Le seul principe est que soient unis ces deux traits, en apparence assez opposés, que sont le secret des cachettes et la présence de parures délibérées. (Jacqueline de Romilly, Les oeufs de Pâques)
Photos: Dans le parc de la Roseraie à Villevaudé, 24 avril 2011
Dans le cadre de l’exposition sur l’Amazonie brésilienne et Guyanaise organisée à la bibliothèque de la Roseraie par l’ALJ (Association Loisirs Jeunes) qui se tient jusqu’au 13 avril, une conférence a eu lieu vendredi 1er avril en soirée.
En tant qu’enseignant, Bernard Borghésio-Ruff a vécu 25 ans dans cette région d’Amérique du Sud, notamment en Guyane qui est le plus grand département français, territoire recouvert à 96 % par la forêt.
Le climat équatorial, chaud et humide toute l’année, favorise la biodiversité, tant animale que végétale. Le conférencier a démystifié certaines idées reçues chères à la panoplie d’Indiana Jones, telles les façons de s’habiller, s’équiper et de se comporter.
« Il n’y a plus de forêts vierges en Amazonie, c’est-à-dire non parcourue par l’homme. C’est dans la zone supérieure de la forêt, difficilement accessible, que grouille la vie à cause de l’abondance de lumière au sommet. En forêt, il faut oublier le GPS (Global positioning system), trop fragile à cause de l’humidité et des chocs. Mieux vaut une bonne boussole, seul moyen fiable pour se déplacer sans se perdre dans la jungle. Les fauves tels les jaguars, pumas, ocelots, chats-marguay), s’ils sont apparemment redoutables, ne constituent pas un danger pour l’homme, sauf cas exceptionnel. Les serpents sont innombrables, quasi invisibles, impressionnants (crotale, serpent-corail, anaconda), mais sur le plan statistique, ils ne sont pas un risque sanitaire notable. En revanche, les guêpes sauvages, abeilles, sont un danger réel et fréquent en Amazonie car l’essaim attaque sans préavis. La fuite reste la seule solution. Les mouches et moustiques sont les plus redoutables, véritables vecteurs de fièvre jaune, paludisme, dengue, leishamiose » a précisé l’intervenant.
Faites attention aux couleuvres !
C’est ainsi qu’en Guyane on appelle les anacondas.
Comme conseiller pédagogique itinérant des secteurs Haut-Maroni et Oyapock (où vivent la plupart des ethnies amérindiennes), il a également accompli un itinéraire mythique, de Manaus à Belém, la route des chercheurs d’or.
(S.Moroy)
Quelques photos de l'exposition
Bernard a vécu 25 ans dans la région parcourue en tout sens et étudiée dans divers cadres (symposiums et conférences organisés par le Musée Goeldi de Belém, l'IRS – ex ORSTOM -, la SEPANGUY, le groupe "risques majeurs" de la Préfecture, etc.). Il a passé six ans dans une maison isolée en forêt à laquelle on n'accédait que par un long trajet en canot (ce qui donné lieu à de nombreuses observations du milieu naturel) période dont j'ai conservé une correspondance haute en couleur et en émotions...
Conseiller pédagogique itinérant responsable des secteurs haut-Maroni et Oyapock, là où vivent la plupart des ethnies amérindiennes présentes en Guyane, il a ensuite créé et animé pendant trois ans une section d'études à distance au bénéfice des adolescents de Camopi, village amérindien en zone "protégée". Passionné par cette région et ses habitants, il y retourne trois mois par an – essentiellement le long de l'Amazone.
Il a été enseignant à l'école de Villevaudé et à Villeparisis. (YG)
L’entretien annuel de la Roseraie par les bénévoles de La Dhuys à l’Ourcq et Villevaudé…demain s’est fait sous un soleil printanier.Ces bénévoles qui ont tant donné de leur temps pour embellir la Roseraie (même s'il reste encore à faire) souhaiteraient que ce bien public revienne au public et soit ouvert à tous les Villevaudéens tous les jours.....
Simultanément une exposition, organisée par l'association Villevaudé...demain était installée à la Bibliothèque de la Roseraie. Exposition qui avait pour but d'illustrer la semaine sans pesticides initiée par l'ACAP (Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides).
Quelques personnes sont venues se renseigner, principalement dimanche 20 mars, comment éviter les pesticides ? Nous avons eu la visite de M.Dorsmann apiculteur à Montjay, qui nous a commenté le panneau sur les abeilles. Très intéressant. Il nous a parlé du bon état de ses ruches et des problèmes rencontrés par les autres apiculteurs.
L’exposition est restée toute la semaine 12 à la bibliothèque, ce qui permettait aux enfants de l’école Ivan Peychès de venir la visiter. C’est la classe des CM1/CM2 qui est venue jeudi 24 mars. Les enfants ont répondu à un questionnaire: Combien de traitements chimiques peut subir une pomme ? (27) Combien une abeille a-t-elle d’yeux (5) Quel est le premier producteur et consommateur européen de pesticides ? (La France) Cite 2 solutions pour désherber écologique ? (le binage ; le désherbage thermique ; l’eau de cuisson des pommes de terre..) etc, etc…
Malheureusement les visiteurs sont généralement des convaincus qui appliquent les bons gestes dans leurs jardins.
Restent à convaincre les agriculteurs de culture intensive et les collectivités qui désherbent avec des herbicides !
Des études scientifiques attestent le caractère " mortel" pour le vivant des pesticides. La France est aujourd'hui la première consommatrice de pesticides en Europe avec 76 000 tonnes par an. Conséquences : appauvrissement des sols, pollution des eaux et de l'air, destruction des abeilles, substances parfois reconnues comme étant cancérigènes, pertubateur endocrinien chez l'homme...
En France, le plan Ecophyto lancé dans le cadre du Grenelle de l'environnement prévoit une réduction de 50% des produits phytosanitaires sur la période 2008-2018. A suivre...
Source: Site "Villevaudé...demain"
Image article journal La Marne: édition du 6 avril 2011
La bibliothèque accueille une fois par mois les classes de l'école Ivan Peychès.Cliquez sur ce lien pour voir quelques photos
Ce jeudi, Julia a présenté BLOP aux élèves de grande section et CP, à travers de nombreux ouvrages prêtés par la médiathèque de Seine et Marne
"Chaque livre entre nos mains est un carton d’invitation, un billet pour voyager en première classe dans un univers qui lui est propre, mais dans lequel on se sent immédiatement chez soi, un univers dans lequel les sujets les plus abstraits, agrémentés de couleurs et de traits dynamiques, deviennent accessibles aux plus jeunes."
Hervé Tullet : « Blop, par exemple, est directement influencé d'artistes qui ont travaillé sur la répétition, c'est une forme répétitive et, à partir de cette forme unique, on crée un monde. C'est la naissance de l'imagination…
… On construit petit à petit à partir d’une succession d’images. Pas de schéma préalable. Blop est une variation sur une forme. Blop cherche quelle forme il va prendre. Dans le livre on passe d’une forme abstraite à des Blops à la montagne, par exemple. Une forme devient personnage. Il va où il veut. C’est contenu dans le « oui » que m’a donné l’éditeur et ensuite dans le travail ».
« Je vais dans les écoles pour trouver une évidence. Je crois aux petites magies de l’instant, à ce qui surgit. Le problème : contrôler le groupe. Je dis bien le groupe car les histoires individuelles ne m’intéressent pas. Alors, d’abord, je déconcerte les enfants. Je dis que je ne suis pas Hervé Tullet. Ou que je ne sais pas dessiner. Mais la grande affaire pour déconcerter, c’est le gribouillage. Après, il faut sauver ce gribouillage. Qu’il puisse devenir quelque chose par le regard. C’est le regard qui donne un sens. Je pratique le « dégourdement « (mot d’une petite fille qui me parle bien ). Avec pas grand chose, on a fait quelque chose, par l’énergie innocente et pure. Il y a cela dans le dessin d’enfant et l’art brut. Ainsi Bill Traylor avait-il trouvé quelque chose à faire et qui le remplissait. Il n’y a qu’une histoire. La graine, c’est « Petit bleu, petit jaune ». Je fais des ateliers de gribouillage, maintenant, des courses de crayons, c’est jubilatoire, c’est le bazar. La base, c’est le groupe. Il faut qu’ils bougent, que ça circule. Ce n’est pas à moi. C’est un produit du hasard. Je suis disponible à ce qui se passe. En alerte. Je dois être performant, me surprendre. çà doit m’apporter quelque chose pour moi, pour eux ».
Cette année ce 22e concours est pris en charge par la bibliothèque de Courtry
Il est ouvert à tous les habitants du canton (classes, centres loisirs, maisons de retraite et individuels ), composé des communes d'Annet sur Marne, Claye Souilly, Courtry, le Pin, Villeparisis et Villevaudé.
Toutes les formes poétiques sont acceptées, vers libres, prose, alexandrins et autres formes, et les poèmes devront comporter 3 à 14 lignes.
Pour les poèmes individuels, sont établies trois catégories, chaque candidat ne pouvant concourir qu' avec un seul message poétique:
catégorie 7: enfants jusqu'à 11 ans
catégorie 8: adolescents jusqu'à 16 ans
catégorie 9: adolescents de plus de 16 ans et adultes.
Le format des productions est imposé suivant les indications:
Un exemplaire de format 21X29,7 (A4), avec identification au verso: Nom, prénom, âge, et adresse complète.
Un second exemplaire facultatif comportant le texte et son illustration de format 29,7X42 (A3) avec identification au verso (nom, âge et adresse)
L'envoi ou le dépôt des poèmes est impérativement fixée au samedi 12 mars avant midi soit à la Bibliothèque de Courtry, rue des Ormeaux, téléphone 01 64 21 45 78 Courriel: [email protected]
Tels des magiciens, les conteurs du racontoir de Villeparisis nous ont fait entrer dans l'univers du conte...Ils ont leurs secrets, leurs formules: l'auditoire attentif et passionné s'est vu transporté dans le monde imaginaire du rêve, du fantastique, Chaque parole est une image qui défile, et nous fait oublier le monde de la réalité.
Tout le monde sait que les tiroirs de la cuisine il y a toujours quelque chose qui pique dans le fond... Un monstre y est-il caché?
En entrant dans le champ maléfique de la sorcière, la fiancée a été transformée en rossignol.. son fiancé parviendra-t-il à la délivrer grâce à la petite fleur rouge avec un perle dans le coeur?
Qu'arrivera-t-il à cet homme magicien qui enlève les jeunes filles?
Si vous allez chez votre grand père dans le Limousin, peut être pourrez vous rencontrer le vrai diable dans les bois?
Greta et Hansen, abandonnés dans la forêt, arrivent dans une délicieuse maison en pain d'épice... mais c'est une méchante sorcière qui habite cette jolie maison...
En Irlande, la pauvre Mary qui n'a plus d'argent pour manger trouve deux louis d'or !! Elle rêve de manger du foie.....Elle envoie John son mari, lui en acheter deux tranches au village...
Et qui sont les Conteurs du Racontoir de Villeparisis? Serge vous en dira plus dans une prochaine note....
Les 17 et 18 juin, un petit goûter a été servi aux élèves de l'école Ivan Peychès lors de leur dernier passage en bibliothèque. Tous les livres sont maintenant rendus et rendez vous est pris pour septembre.... En attendant, on va plutôt penser aux vacances...
Une adhésion gratuite pour l'année 2010 /2011 a été remise aux élèves de CM2 qui entreront en 6e l'an prochain. et que nous espérons revoir très bientôt.
Reposez vous bien et revenez nous en pleine forme...
Vivent les vacances !!! les cahiers au feu....
L'équipe de la bibliothèque
La salle des Merisiers était pleine vendredi 7 mai pour la remise des prix du 21e concours de poésie. Un évènement très attendu par les poètes et poétesses amateurs, jeunes et moins jeunes...
Depuis sa création en 1989 sur une initiative de Lucette de Grenier, présente à cette soirée, le concours cantonal de poésie est organisé alternativement par les bibliothèques d’Annet-sur-Marne, Villevaudé, Claye-Souilly, Courtry, Le Pin et Villeparis.
Cette année, l’organisation en revenait à Villevaudé. En présence d’André Chopelin maire de cette commune, Michèle Pélabère conseillère générale, Jean-Paul Pasco-Labarre maire du Pin et Pascale Boitier représentant le maire d’Annet, Annie Ghysens présidente de la bibliothèque de la Roseraie a annoncé les lauréats.
« La poésie c’est le plus joli surnom qu’on donne à la vie » a déclaré Michèle Pélabère citant le grand poète Paul Eluard avant de saluer le travail des enseignants et animateurs d’associations et féliciter tous les participants qui « sont de vrais artistes ».
Et cette vie mérite assurément qu’on l’écrive avec des mots, qu’ils soient tendres ou graves. Le thème 2010 portait sur le calligramme, ou la beauté des lettres en forme de dessin, un style rendu célèbre par Guillaume Apollinaire.
Le concours était subdivisé en catégories scolaires pour les poèmes collectifs et en catégories d’âges pour les poèmes individuels.
Des lauriers pour les poètes
Les écoles Maryse-Bastié, Michel-Lefèvre, l’IMED, Les Tourelles et le centre de La Gabrielle, tous établissements de Claye, se sont distingués par leurs créations originales, ludiques et colorées. Les écoles Ivan Peychès de Villevaudé, Célestin-Freinet et Joliot-Curie de Villeparisis, ainsi que le centre de loisirs des Annetons de la ville d’Annet, ont également été récompensés pour leurs poèmes sur les animaux, la vie et l’écologie. Dans la catégorie « Adultes », les pensionnaires du château de Louches d’Annet ont été remarqués pour leurs trois calligrammes évoquant la nostalgie, les vacances et le bonheur. Ne pouvant se déplacer les retraités poètes étaient représentés par leur animatrice Sophie Palut. Dans la catégorie « Individuels », 20 enfants des cantons participants sont montés chacun à leur tour sur scène pour recevoir leurs prix. La cérémonie s’est terminée à 19 h 30 par la lecture de « Au secours », émouvant plaidoyer pour l’avenir de la planète, écrit par la Villevaudéenne Liliane Blanadet âgée de 77 ans qui a remporté le prix « Individuels adultes ».
S. Moroy
L’exposition fut inaugurée vendredi soir par une conférence donnée par Claude Galley et Claude Zylbersztejn, tous deux membres de la société archéologique et historique de Chelles. L’aventure du mètre couvre une très large période puisqu’elle s’étale de 789 (Charlemagne ordonne l’emploi de mesures identiques dans tout son empire) jusqu’à l’arrivée du laser dont la radiation sera utilisée comme référence. De nombreux panneaux et objets issus de collections privées (objets de mesure anciens et usuels), des instruments de mesure du système métrique et des documents historiques (proclamation royale, calendrier républicain....) étaient visibles à a bibliothèque. Les élèves de l’école Ivan Peychès furent les premiers à en profiter puisque quatre classes, du CE2 au CM2, visitèrent dès vendredi matin cette exposition très intéressante.
Montjay-la-Tour, point de repère
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les mesures étaient d’une extrême diversité. L’abbé astronome Jean Picard mesura en 1669-1670 par triangulation un arc du méridien de Paris. Il mesura d’abord la route bien droite entre Villejuif et Juvisy où une pyramide fut d’ailleurs érigée pour commémorer ce calcul. Puis il rechercha des points éloignés visibles. Ainsi la tour de Montjay (haut de Villevaudé), la tour de Monthléry, l’église de Montmartre, l’observatoire de Paris, lui permirent de mesurer les angles et de proposer comme unité universelle la longueur du pendule battant la seconde (environ 0,994 m).
Claude Galley ( à droite sur la photo ci contre) et Claude Zylbersztejn, (à gauche)
Mais on découvrit que cette mesure variait selon le lieu. Le 26 mars 1791 la longueur du quart du méridien terrestre est adoptée comme base du nouveau système de mesure. La dix-millionième partie de cette mesure, qui court du pôle nord à l’Equateur, recevra le nom de « mètre » (du grec « metron », mesure). Le mètre devient une mesure « républicaine » mais face à la difficulté engendrée par la décimalisation, Napoléon définira en 1812 un système d’unités usuelles à titre transitoire. Après différentes matérialisations du mètre étalon, puis avec l’arrivée du laser, c’est finalement la vitesse de la lumière qui sera retenue comme référence en octobre 1983 : le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée de 1/299 792 459e de seconde. Malgré tout la valeur du mètre est restée inchangée, même si au passage elle a amélioré sa précision scientifique.
Serge Moroy
Vous trouverez en bibliothèque le fascicule de l'exposition L'aventure du mètre, du "Pied de roi" ... au mètre, ainsi que deux ouvrages édités par la Société Archéologique et Historique de Chelles:
Chelles notre ville notre histoire, 1936-1944: Archives et témoignages
L'eau dans l'histoire de Chelles, Nos inondations de 1910
Le soleil n'était pas au rendez vous, mais peu importe, puisque les oeufs et les lapins en chocolat étaient bien là ce matin, dans le Parc de la Roseraie: Dame la Pluie avait pensé à rappeler ses gouttes pour ne pas trop gêner l'arrivée des cloches tant attendues....
Des yeux qui furetaient partout, dans les buis, dans les allées, des paniers, des sacs bien remplis... On a même retrouvé un pauvre petit oeuf qui attendait depuis l'année dernière, blotti dans un buisson!! après une chasse fructueuse, les plus petits se sont reposés dans une des salles de la bibliothèque devant des coloriages, tandis que les plus grands répondaient à des questionnaires sur l'environnement.
Cette manifestation, organisée par la Municipalité, a permis une fois de plus que nous retrouvions pour échanger quelques points de vue sur les manifestations à venir, devant un thé ou un café chaud.
Mais savez-vous qui a inventé la cloche ? |
Cette tradition prit naissance lorsque vers le VIIe siècle, l' Eglise interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s'écoula entre la mort du Christ et la résurrection. Pour le voyage, les cloches se munissent d'une paire d'ailes, de rubans ou sont transportées sur un char. Les enfants ont beau regarder dans le ciel, ils ne parviennent jamais à voir ces fameuses cloches de Pâques. Leur déception est cependant vite oubliée en découvrant les oeufs cachés dans les jardins. Il n'en fut cependant pas toujours ainsi. En effet, des superstitions restées vivaces dans les campagnes avant le VIIeme siècle, poussent les agriculteurs à voir dans le ciel des cloches " brillantes et rougeoyantes ". De nombreux paysans affirment en avoir vu filer au-dessus de leurs champs en faisant entendre un bourdonnement. En 587, Grégoire de Tours notait: " Nous vîmes pendant deux nuits de suite, au milieu du ciel, une espèce de nuage fort lumineux qui avait la forme d'un capuchon " Durant cette période avant Pâques, les cloches sont remplacées par des crécelles ou des martelets.
C’est donc bel et bien un vrai marché de Noël, conforme à la tradition, qui s’est déroulé durant tout le week-end du 28 novembre dans la petite enceinte décorée pour la circonstance au Mille Club.
Pour entrer dans l'album, cliquez sur ce lien
Et il connut un beau succès si l’on en juge par la file des véhicules stationnés tout le long de la rue Charles de Gaulle, la présence des treize exposants qui ont répondu présent, et les nombreux visiteurs qui sont venus le fréquenter sans discontinuer sur les deux jours. Déjà samedi matin, dès 10h30, Isabelle Kolifrath elle-même était étonnée de cette réussite : « C’est un peu plus d’un mois de travail car je tenais absolument à ce que ce premier marché de Noël propose des produits originaux et créatifs, mais j’avoue que je ne m’attendais pas à autant d’inscriptions. J’ai même été obligée de refuser quelques exposants. En ce qui concerne les visiteurs, pour le moment c’est très prometteur ».
Lire la suite "Marché de Noël à Villevaudé: une grande première" »
80 personnes environ s’étaient réunies dans la salle des Merisiers, vendredi 20 novembre dès 19h30, afin de déguster le cru 2009 du Beaujolais nouveau.
Dans la grande salle, douze tables pouvant accueillir jusqu’à 12 personnes avaient été soigneusement dressées. Comme pour les éditions précédentes, c’est le Jazz Band de Villevaudé, talentueuse formation de musiciens amateurs, qui anima la soirée. L’orchestre débuta d’ailleurs dès 20h45 avec une Bossa Nova et accompagna la soirée jusqu’à minuit pour le plus grand plaisir des convives, relayé par jean Pierre et Romain à la sono.
Une assiette de charcuterie, des chips, de la salade, du fromage et une tarte aux pommes étaient proposés pour la somme modique de 5 € (3 € pour les enfants). Verre ou bouteille de Beaujolais nouveau en sus pour les adultes et choix entre deux sodas pour les enfants. La fête s’est terminée à 1 heure du matin, sans aucun incident. Remerciements à tous les bénévoles de la Bibliothèque de la Roseraie qui sont à l’initiative de cette soirée de dégustation et qui confirment que la culture est aussi une question de goût...
Rappelons que le Beaujolais nouveau est un vin de cépage Gamay de la région du Rhône qui est commercialisé immédiatement à la fin de sa vinification, c’est-à-dire au mois de novembre. Cette tradition remonte au 19e siècle. Il faut attendre 1951 pour voir apparaître un arrêté sur la commercialisation du vin fixant les règles : les producteurs ne sont pas autorisés à commercialiser leur production avant le 15 décembre, sauf pour le Beaujolais nouveau et autres variétés de vin primeur (Côte du Rhône, Bourgogne, Muscadet). Les vignerons ont eu gain de cause en faisant valoir que leur vin n'était pas un vin de garde et devait se consommer rapidement. En 1967 un décret fixait la commercialisation du Beaujolais nouveau au 15 novembre, à minuit et, à partir de 1985, la date prévue était fixée au troisième jeudi du mois de novembre.
Outre son grand succès commercial, le Beaujolais nouveau est devenu un véritable phénomène populaire, incontournable au cœur de l’automne. Alors, goût de banane ou de fruits rouges cette année? Quoi qu’il en soit on estime actuellement la production de ce vin jeune à plus de 500 000 hectolitres, dont la moitié est exporté dans le reste du monde, sauf en Amérique du nord.Serge Moroy
Dur, dur d’être bagnard…
Pichegru, Dreyfus, Lagrange, Seznec, Papillon… Quel est le trait commun entre ces hommes ? Le bagne, bien sûr ! Dans le cadre de l’exposition sur le bagne de la Guyane ou « la guillotine sèche » (ainsi appelé par des députés de la IIIe République hostiles à la peine capitale) qui se tient actuellement à la bibliothèque de la Roseraie, Bernard Borghésio-Ruff a donné vendredi 6 novembre à 20h30 une conférence très intéressante sur les anciens bagnes équatoriaux français. Une leçon d’histoire qui a littéralement captivé l’assistance villevaudéenne.
Pendant 2h30, le conférencier a tenu en haleine un auditoire de 35 personnes, ce qui attestait bien de l’intérêt de son sujet. Il faut dire que l’homme sait de quoi il parle : il a résidé en Guyane française pendant 24 ans, dont 8 ans consacrés à exercer des fonctions de conseilleur pédagogique en pays amérindien et 3 en tant que documentaliste. Passionné d’histoire, il a soigneusement consigné les récits d’anciens bagnards restés sur place et photographié les vestiges des camps encore existants. Parallèlement il a publié un livre sur la Guyane pour inviter les touristes à découvrir ce lointain département exotique situé sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, bordé au nord par l’océan Atlantique, au sud par le Brésil et à l’ouest par le Suriname.
Une ordonnance royale de septembre 1748 fixe les nouvelles peines et conditions de détention (les galères sont alors en passe d’être supprimées depuis l’essor de la marine à voile). Les bagnes, à l’époque, sont situés en métropole et la Guyane, territoire français d’outre-mer, ne reçoit alors que des déportés politiques, surtout après la Révolution française. La France tente bien une mise en valeur de la Guyane, mais ses différentes tentatives échouent en raison de la dureté du climat. Dans les années 1780, un timide développement économique s’amorce grâce à un contingent d’esclaves que la France fait venir d’Afrique, mais c’est à partir de 1795 que la Guyane devient un lieu fréquent de déportation pour les opposants politiques aux régimes qui se succèdent en France. L’esclavage est aboli en avril 1848 et Napoléon III décide par une loi promulguée le 30 mai 1854 d’établir une colonie pénitentiaire hors de France avec les bagnes de Saint-Laurent-du-Maroni, de l’île du Diable et de Cayenne. Cette même loi prend également soin de définir « le doublage »: c’’est-à-dire que le déporté sera astreint à résidence en Guyane à la fin de sa peine pour une durée égale à celle-ci si elle est comprise entre 5 et 8 ans ; à perpétuité si elle atteint ou dépasse 8 ans. Mais Cayenne, capitale de ce territoire, contrairement à ce que l’on a souvent cru, ne fut qu’un centre pénitentiaire mineur (environ 200 condamnés et les libérés devaient obtenir une autorisation spéciale pour y résider).
a) Poèmes collectifs
*Catégorie 1 : classes maternelles, CP
*Catégorie 2 : classes CE1, CE2, CLIS
*Catégorie 3 : classes CM1, CM2, 6ème
*Catégorie 4 : classes 5ème ,4ème,3ème, établissements spécialisés.
b) Poèmes individuels
*Catégorie 5 : enfants jusqu’à 11 ans
*Catégorie 6 : adolescents jusqu’à 16 ans
*Catégorie 7 : adolescents de plus de 16 ans et adultes
3/ Chaque classe ne peut participer qu’avec un seul message poétique, soit en choisissant parmi des productions individuelles, soit en réalisant une œuvre collective. Chaque candidat individuel ne peut présenter qu’une œuvre poétique.
4/ Envoi et format des poèmes
Le calligramme doit être envoyé en un exemplaire 21 x 29.7, ou 29,5 x 42, avec identification au verso*, il sera photocopié et copié sur un CD qui sera envoyé aux membres du jury, l’original sera exposé au public.
L'Association Loisirs Jeunes et la Bibliothèque de la Roseraie vous invitent à assister à l’inauguration de l'exposition "Le bagne de la Guyane, ou la guillotine sèche", le vendredi 6 novembre 2009 à partir de 18h30, à la bibliothèque de la Roseraie. Cette exposition sera présentée par Bernard Borghésio-Ruff :
A 20h 30, un exposé argumenté du thème de l'exposition permettra à
chacun de mieux saisir l'histoire du bagne de la Guyane.
Enseignant à l'école de Villevaudé de 1975 à 1980 , il a
connu bien des élèves dans notre charmante commune.
Ensuite nommé à Villeparisis puis en Guyane pendant vingt-quatre ans, dont huit ans consacrés à l'exercice de fonctions de conseiller pédagogique en pays amérindien et trois de documentaliste, il est maintenant à la retraite, partageant son temps entre la ville de Meaux, la Guyane, le Brésil… et Villevaudé, village de son ancienne directrice et amie.
Membre de la Société des Lettres de France depuis 1989, ex
membre de la société historique de Guyane, il a publié trois ouvrages et des
plaquettes malheureusement épuisées, les éditeurs ayant fait défaut.
Vous trouverez l'un de ses livres: Bonjour la Guyane (éditions du jaguar) en bibliothèque de la Roseraie à Villevaudé.
L’exposition sera visible jusqu’au 21 novembre
Y.G
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