Dans l’Amérique des Sixties, au fin fond des Appalaches où elle vit retranchée, loin des soubresauts du monde, Luce, jeune femme farouche et indépendante, se voit confier la charge des jumeaux de sa sœur défunte. Ayant vu leur père, Bud, une brute épaisse, assassiner leur mère, les orphelins traumatisés se sont réfugiés dans un mutisme inquiétant, où sourd une violence prête à exploser à tout moment. Patiemment, Luce va tenter de réapprendre la vie à ces deux écorchés vifs, et elle-même de reprendre goût à l’amour et à la compagnie des hommes. À celle, en particulier, de Stubblefield, nouveau propriétaire des terres où elle s’est établie. Mais leur idylle est menacée par le retour de Bud, blanchi du meurtre de sa femme et bien décidé à retrouver le magot que les deux enfants, croit-il, lui ont volé. C’est le début d’une longue « nuit du chasseur » : un western d’une beauté crue et crépusculaire, où Charles Frazier se révèle une fois de plus, après l’immense succès de Retour à Cold Mountain, comme l’un des grands romanciers des espaces américains.
Charles Frazier est né en 1950 à Asheville, en Caroline du Nord. Il est l’auteur des romans Treize lunes (2008) et Retour à Cold Mountain (1997), lauréat du National Book Award, best-seller traduit dans le monde entier et adapté au cinéma avec Nicole Kidman et Jude Law. Il vit aujourd’hui avec sa famille dans un ranch de Caroline du Nord où il se consacre à l’écriture et à l’élevage des chevaux.
MECHTILD BORRMANN Traduit de l'allemand par Sylvie Roussel
EDITIONS DU MASQUE
Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu'on lui reproche. Après des jours de privations, d'humiliations et d'interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, contre la promesse que sa femme Galina et leurs deux jeunes enfants ne seront pas inquiétés. Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert au Kazakhstan. Le violon de Grenko d'une valeur inestimable disparaît à jamais. Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils d'Ilja, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l'histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine.
Mechtild Borrmann est née en 1960. Elle vit à Bielefeld, dans le Rhin inférieur. Après une formation en thérapie par la danse et le théâtre, elle s'est lancée dans la restauration. Elle se consacre désormais à l'écriture. Ses cinq livres publiés en Allemagne ont été salués par la critique. Rompre le silence, son premier roman traduit en français paru aux Éditions du Masque en 2013, a obtenu le prix du meilleur roman policier en Allemagne (Deutscher Krimipreis, 2012).
Août 1914. Louis Maufrais, étudiant en médecine, pense présenter l'internat quand la guerre éclate. Il rejoint alors le front et découvre les tranchées. Il va y rester quatre ans.
Quatre ans pendant lesquels il côtoie la mort les pieds dans la boue et les mains dans le sang, jour et nuit enterré au fond de postes de secours secoués par le souffle des obus.
Quand il a un moment de repos, il prend des notes, photographie, pour raconter la souffrance, celle de ses camarades, la sienne, mais aussi l'amitié, le burlesque, l'absurde.
De l'Argonne au Chemin des Dames en passant par Verdun et la Somme, la Grande Guerre racontée au jour le jour et illustrée - fait rarissime - de photos prises par l'auteur du texte.
Arnaud Lassus, professeur de percussions et batterie, interpréte avec ses élèves « Variation sur le thème d’Hedwigde », morceau du film Harry Potter.
Le conservatoire intercommunal de Marne et Gondoire comprend 6 antennes, dont celle de Lagny-sur-Marne. Celle-ci a ouvert ses portes durant la journée de samedi afin de faire découvrir ses multiples activités au public.
« L’établissement de Lagny compte 620 élèves et 36 professeurs. Les cours sont dispensés de 4 ans à 78 ans et portent sur la pratique de tous les instruments. Nous pratiquons la musique ancienne, classique, le jazz, mais aussi les musiques traditionnelles et contemporaines, la culture et langage avec, notamment, l’éveil musical et les ateliers d’improvisation » précise Béatrice Chauvel, directrice à Lagny depuis 2002. Dès 10 h, des cours étaient proposés aux visiteurs, ainsi que plusieurs démonstrations instrumentales. En fin de matinée, Quentin Sirjacq, pianiste et compositeur de musique de films, a animé une conférence sur la musique juive. « A l’occasion de cette journée, nous avons également renseigné de nombreux visiteurs à propos des inscriptions 2015-2016, ce qui est de bon augure pour la rentrée » ajoute Béatrice Chauvel. Elle quittera néanmoins le 1er juin le conservatoire intercommunal, « avec un gros pincement au cœur », pour prendre la direction d’un conservatoire de 900 élèves à Saint-Priest (banlieue de Lyon). Le recrutement de son successeur est en cours. En attendant, et pour clore en apothéose cette journée portes ouvertes, les classes de violoncelle, Guzheng (instrument traditionnel chinois à cordes pincées) et contrebasse du conservatoire de Marne et Gondoire, ont donné à 18 h un concert à l’hôtel de ville.
S. Moroy
Conservatoire intercommunal, antenne de Lagny, 2 avenue général Leclerc – Tél 01 60 94 00 10 – [email protected].
"Le monde n'a pas de fin" est une ode à Karachi, l'hommage d'un « écrivain dans la ville » qui ne veut pas qu'elle soit réduite à sa violence.
Il en rassemble les fragments pour voir au-delà des apparences et faire surgir le monde fascinant d'avant l'islamisation forcenée, d'avant les bombes. Dans le bus qui mène du centre ville à la mer, se croisent ainsi trois générations de personnages qui racontent leur histoire : le père magicien, l'écolier repenti, le Camarade poète Sukhanza, le caïd amoureux, le diseur de mauvaise aventure.. « Quand on raconte une histoire à quelqu'un, nous sommes dans le même monde », écrit Bilal Tanweer et, avec lui, on aime cette ville bruyante et vivante en toutes circonstances.
Bilal Tanweer est un jeune écrivain pakistanais, également traducteur et poète, passionné de poésie et de littérature ourdou, langue officielle du Pakistan.
Qui est ce cadavre défiguré qui flottait dans le canal ?
Aucun élément d’identification possible – si ce n’est une chaussure –, pas de signalement de disparition dans la région de Venise. Le mystère semble bien épais pour le commissaire Brunetti. Mais, il en est sûr, la victime ne lui est pas inconnue. C’est l’irremplaçable Mlle Elettra qui l’aide à retrouver la mémoire : l’homme avait été filmé lors des manifestations des agriculteurs, à l’automne. La piste est fragile, mais elle permet au commissaire Brunetti et à l’inspecteur Vianello de remonter jusqu’à un abattoir situé sur le continent, à Mestre, où règnent le chantage et la corruption. Après s’être révolté contre les pratiques frauduleuses du milieu bancaire et indigné contre des actions irresponsables pour l’environnement, Brunetti se retrouve plongé dans les scandales de l’industrie de la viande et confronté à des questions éthiques, notamment sur le droit des animaux, qui l’ébranlent profondément. La ville que Brunetti aime tant ne sera désormais pour lui plus tout à fait la même…
Née dans le New Jersey, Donna Leon vit depuis plus de trente ans à Venise, ville où se situent toutes ses intrigues. Les enquêtes du commissaire Brunetti ont conquis des millions de lecteurs à travers le monde et ont toutes été publiées en France aux éditions Calmann-lévy.
Pâques 1974. Sur l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de traces. La table du dîner est soigneusement dressée, mais tous se sont volatilisés, à l'exception de la fillette d'un an et demi, Ebba. Sont-ils victimes d'un crime ou sont-ils tous partis de leur plein gré ? L'énigme ne sera jamais résolue. Des années plus tard, Ebba revient sur l'île et s'installe dans la maison familiale avec son mari. Les vieux secrets de la propriété ne vont pas tarder à ressurgir... Pâques 1974, la police reçoit un appel d'urgence provenant du pensionnat de garçons de l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka. A l'arrivée des forces de l'ordre, l'endroit est désert. Seule la petite Ebba, âgée d'un an et demi, déambule en pleurs dans la maison abandonnée. La table de la salle à manger est soigneusement dressée pour le repas de Pâques, mais les habitants se sont comme volatilisés. La plupart des élèves sont rentrés chez eux pour les vacances et on apprend que les quelques garçons restés sur place sont allés faire une partie de pêche. Ce qui est arrivé à la famille de la petite fille restera un mystère. Sa mère, son père, sa grande sœur et son grand frère ne seront jamais retrouvés. Placée en famille d'accueil, ce n'est que trente ans plus tard qu' Ebba retourne sur l'île, accompagnée de son mari Marten. Tous les deux viennent de perdre leur fils de trois ans et c'est pour essayer de surmonter leur deuil qu'ils décident de tout quitter pour reconstruire leur vie ailleurs. Ils prévoient de restaurer le vieux pensionnat que le père d'Ebba dirigeait d'une main de fer pour ouvrir une maison d'hôte. Anna, la sœur d'Erica qui s'est lancée dans la décoration intérieure, va venir leur prêter main-forte pour la rénovation. Mais à peine ont-ils le temps de s'installer qu'ils sont victimes d'une tentative d'incendie criminel. Et lorsqu'ils commencent à ôter le plancher de la salle à manger, ils découvrent du sang coagulé en-dessous. C'est le début d'une série d'événements troublants qui semblent vouloir leur rappeler que ce n'est pas dans l'oubli qu'on trouve le salut. De son côté, Erica s'était depuis longtemps déjà intéressée à l'affaire de la mystérieuse disparition. Ces piqûres de rappel inquiétantes sont l'occasion pour elle de se replonger dans le dossier. Elle va bientôt se rendre compte que ce qui s'est passé trente ans plus tôt est bien plus complexe qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Tout aurait commencé avec une faiseuse d'anges... Dans ce huitième volet de la série qui lui est consacrée, Erica sera confrontée à des secrets familiaux qui risquent in fine de coûter la vie à l'une des personnes les plus importantes de son entourage. Avec La Faiseuse d'anges, Camilla Läckberg prouve une fois de plus qu'elle n'a pas volé son surnom de reine du polar.
Enfants, ados, adultes, des nouveautés vous attendent dès mercredi à la bibliothèque... Demain mardi 7, jeudi 9 et vendredi 10 avril, la bibliothèque sera ouverte aux scolaires, comme chaque mois.
N'oubliez pas les dates des prochaines marmothèques: le mardi 7 avril, le 5 mai et le 19 juin de 10h à 12h.
La crème était presque parfaite,Noël Balen
La femme au miroir, Eric-Emmanuel Schmitt
La part des flammes,Gaelle Nohant (sortie 19 mars)
Depuis la préhistoire, l’image fascine l’homme. La superposition de deux vues procure l’illusion de mouvement et, au début du 18e siècle, on utilise la persistance rétinienne (illusion optique rémanente) pour créer des jouets optiques aux noms barbares : thaumatrope, phénakistiscope, zootrope, praxinoscope, zograscope... Mais c’est avec la lanterne magique que tout a commencé.
Thierry Sibra devant l'une des 3 vitrines consacrées à ses superbes lanternes magiques, toutes issues de l'ancienne usine Lapierre de Lagny.
Ex-berger et ancien gendarme, Thierry Sibra, 57 ans, est venu de Donzère, près de Montélimar (Drôme), montrer aux Latignaciens quelques unes de ses lanternes magiques qu’il collectionne depuis 1976.
Une usine à Lagny
« C’est un moine jésuite d’Avignon qui, en 1516, a été le premier à décrire le principe de la lanterne magique. J’ai une collection sur le pré-cinéma et, en exposant ici, j’ai voulu donner un coup de projecteur sur les lanternes magiques produites dans l’usine Lapierre de Lagny qui étaient les plus belles » explique celui qui est devenu conférencier spécialisé dans l’histoire de la photographie. La manufacture d’optique Lapierre était située rue Jeanne-d’Arc.
L'exposition retrace la genèse du cinéma, depuis le 17e siècle jusqu'à l'invention du cinématographe par les frères Lumière, en décembre 1895.
Construites en fer blanc, ses lanternes magiques deviennent populaires en 1880. Après avoir acquis une grande renommée dans la fabrication de projecteurs pour le cinéma amateur, l’usine sera rasée dans les années 1960. «Il y a environ 80 lanternes représentatives de l’évolution du cinéma à travers lesquelles je voudrais que les visiteurs se retrouvent, parce qu’ils étaient devant ou derrière. Evidemment, les appareils photo sont plus proches de nous, mais j’ai rencontré des visiteurs d’un certain âge qui m’ont confié que leurs pères leur projetaient des vues et que certains avaient même peur ». Car, surnommée « lanterne de la peur », l’appareil permet dans l’obscurité la projection sur un drap blanc d’images, fixes ou animées, coloriées sur des plaques de verre.
Au 19e siècle, les images fixes, peintes avec beaucoup de finesse sur des plaques de verre, entrent dans le domaine éducatif
Elles sont naïves, féériques, poétiques, mais également satiriques et coquines. « On a aussi des batailles historiques, des scènes folkloriques. A partir de 1850, c’est la fin de la lanterne et le début de la photographie» précise Thierry.
Un musée dédié à la passion
Il dément toute préférence pour une lanterne particulière. « Je les aime toutes. Je souhaite ouvrir un musée pour pérenniser mes collections : 5000 appareils photo, 2000 caméras, 15 000 affiches de cinéma, 30 000 photographies, 400 marionnettes, 650 ours en peluche, 400 masques du monde entier... Ce sera un lieu de rencontre convivial autour de la passion où chacun trouvera son bonheur» s’enthousiasme Thierry qui chiffre son projet à tout de même 4 millions d’euros. Le passionné cherche encore à compléter sa collection pour parfaire ses expositions itinérantes et pédagogiques, ainsi que toute information sur l’usine Lapierre de Lagny.
Elève au conservatoire d'Amsterdam Aidan avait remporté en février 2014 le premier prix du jury dans sa catégorie - il avait 12 ans - au concours international de Lagny-sur-Marne. Nous l'avions revu en concert à Lagny en décembre.
La semaine sans pesticides nous a donné l'occasion de nous retrouver sous les pommiers et les poiriers de la rue du Houx à Villevaudé, pour un cours de taille de formation des vergers, sous la houlette de Pascal Papelard," Croqueur de pommes "qui nous a donné les astuces et conseils pour réussir la taille et l'entretien de nos arbres fruitiers.
Tailler les fruitiers c'est assurer un meilleur rendement pour la récolte à venir et cela est bon pour la pérennité de l'arbre.
- désinfecter les outils, sécateurs et autres avec de l'alcool à 90 avant et après chaque utilisation pour éviter les maladies. Prenons soin de: -supprimer le bois mort -raccourcir les branches pour supprimer du bois ceci est valable pour les arbres en espaliers qui se coupent tous les ans, les pleins vents eux se taillent tous les cinq ans, il faut laisser les branches s'arquer naturellement avec leur poids . -raccourcir le rameau horizontal principal après un bourgeon à bois ou à fleur. -éliminer toutes les branches qui croisent le rameau. -réduire d'un tiers ou de deux tiers la longueur des branches verticales ,à savoir les branches du sommet de l'arbre ne donnent pas de fruits !!! -tailler vos arbres jusqu'au 30 mars. -pour dégrossir le chapelet de pommes qui vont naître, garder uniquement la pomme du milieu et éliminer les autres pour les poires garder celles de l'extérieur, ainsi les fruits seront plus gros et la branche ne cassera pas sous l'excédent. À noter que les petites branches ou petits rameaux ne nécessitent pas l'application de cicatrisant , car le cambium naturel de l'arbre permet une cicatrisation naturelle. Cependant, pour faire un pansement après la taille, ajouter deux cuillères à soupe de bouillie bordelaise dans un pot d'un demi-litre de peinture acrylique. -pour permettre l'évaporation il vaut mieux laisser l'herbe au pied de l'arbre. -pour vaincre le chancre (champignons) gratter avec une serpe et frotter avec de l'oseille. -passer de la bouillie bordelaise avant le gonflement des bourgeons, elle lutte contre la moisissure et les champignons, on peut l'appliquer en novembre et en mars. -contre l'attaque des pucerons, 3 cuillères de savon noir, 1 verre de lait, compléter à 5 litres d'eau dans le pulvérisateur. -pour fortifier les arbres au printemps et apporter du potassium déposer 1 gobelet de cendres au pied de l'arbre. -pour tuer la mousse apportée par la pollution ce qui rend le sol très acide scarifier puis déposer 50 grammes de Chaux au m2. -l'engrais doit être appliqué début février.
Massachussetts, aujourd’hui. Jake et Natalie, une rencontre passionnée, trois mois de pur bonheur. L’amour d’une vie. Jusqu’au jour où Natalie s’en est allée au bras d’un autre, épousé dans la précipitation quelques jours plus tard. Qu’est-ce qui a pu pousser la femme de ses rêves à rompre si brutalement ? Six ans plus tard, Jake, prof de sciences politiques, se pose toujours la question. Mais alors qu’une nécro lui annonce la mort de l’époux de Natalie, les souvenirs rejaillissent et l’espoir renaît, fébrile. Tant pis pour la promesse faite à Natalie de ne pas chercher à la recontacter, le désir est trop fort, et Jake entreprend de retrouver la trace de la veuve. Mais à l’enterrement, c’est une autre que Natalie qui suit le cercueil… Alors qu’Internet reste muet, que la sœur de Natalie lui raccroche au nez et que tous ceux qui les ont croisés ensemble semblent soudain victimes d’amnésie, Jake s’interroge : a-t-il inventé cette histoire d’amour ? Et que lui veut l’homme à la petite camionnette qui semble le suivre partout ? Emporté dans sa quête de vérité, Jake se retrouve au cœur d’une incroyable et meurtrière machination dont il pourrait bien être la prochaine victime. Mais quand l’amour est de la partie, comment accepter de faire machine arrière pour sauver sa peau ? Comment renoncer à celle qu’on aime sans savoir si elle est toujours en vie ?
Né en 1962, Harlan Coben vit dans le New Jersey avec sa femme et leurs quatre enfants. Diplômé en sciences politiques du Amherst College, il a rencontré un succès immédiat dès ses premiers romans, tant auprès de la critique que du public. Il est le premier auteur à avoir reçu le Edgar Award, le Shamus Award et le Anthony Award, les trois prix majeurs de la littérature à suspense aux États- Unis. Après Ne le dis à personne... (2002) - Prix des lectrices de Elle et adapté au cinéma par Guillaume Canet -, Dans les bois (2007) ou encore Sans un mot (2008), Six ans déjà est son quatorzième roman paru chez Belfond.
Guinée-Bissau, 2012. Guitariste d'un groupe fameux de la fin des années 1970, Couto vit désormais d'expédients. Alors qu'un coup d'Etat se prépare, il apprend la mort de Dulce, la chanteuse du groupe, qui fut aussi son premier amour. Le soir tombe sur la capitale, les rues bruissent, Couto marche, va de bar en terrasse, d'un ami à l'autre. Dans ses pensées trente ans défilent, souvenirs d'une femme aimée, de la guérilla contre les Portugais, mais aussi des années fastes d'un groupe qui joua aux quatre coins du monde une musique neuve, portée par l'élan et la fierté d'un pays. Au coeur de la ville où hommes et femmes continuent de s'affairer, indifférents aux premiers coups de feu qui éclatent, Couto et d'autres anciens du groupe ont rendez-vous : c'est soir de concert au Chiringuitó.
Né en 1979, Sylvain Prudhomme construit depuis quelques années une œuvre littéraire ouverte sur le monde. L'Afrique contemporaine est une des sources d'inspiration principales de ses derniers livres et reportages. Là, avait dit Bahi, son précédent roman, a reçu le prix Louis Guilloux 2012.
L’abeille, animal fascinant ? Assurément. Elle est le seul insecte capable de fabriquer sa nourriture. Véritable petite usine chimique, elle élabore différents aliments dont les vertus sont connues depuis l’Antiquité. Afin de mieux la connaître, l’association "Les amis de la nature" a organisé, samedi, un après-midi apicole à la salle Eugène-Isabey qui a réuni une trentaine de personnes.
Roger Roth
Deux apiculteurs montévrinois, Francis Gandon, ancien adjoint à l’environnement, et Roger Roth, ont animé l’exposition comprenant également vidéo et diaporama.
Ils étaient secondés par Jacques Dumand, président de la Luciole Vairoise, qui gère notamment le rucher pédagogique de la montagne de Chelles. « Il y a deux ans, j’ai commencé à avoir une ruche chez moi, puis deux. On s’est groupé avec une dizaine d’autres amateurs apiculteurs pour constituer M.A.I.A. (Mouvement apiculteurs individuels autonomes), un groupe informel libre qui n’est pas une association loi 1901. Chacun peut avoir une ruche chez lui du moment qu’il a un jardin et un espace de 10 mètres avec son voisin. La ruche doit être orientée Sud-est parce que c’est l’idéal pour les abeilles » explique Roger. Le petit groupe dispense volontiers ses conseils, proposant même de procurer un essaim gratuitement et de prêter le matériel indispensable à l’apiculture. La vie d’une abeille n’est pas de tout repos. Elle n’en connaît d’ailleurs jamais durant sa vie, qui dure 6 semaines, et au cous de laquelle elle effectuera 7 métiers différents au service exclusif de la ruche : nettoyeuse, nourrice, manutentionnaire, ventileuse, architecte, garde et butineuse. Pour produire 28 grammes de miel, une ouvrière peut rayonner jusqu’à 4 km autour de sa ruche. Indispensable à la vie Depuis 1995, 30 % des colonies d’abeilles meurent chaque année. « Selon Albert Einstein, si les abeilles disparaissaient, il ne resterait à l’homme que 4 ans à vivre » rappelle Francis Gandon. Sur les quelques 4000 plantes référencées, environ 600 sont butinées par les abeilles. Et si toutes les plantes à fleurs produisent du pollen, toutes ne donnent pas de nectar. Pour aider les butineuses et les attirer dans son jardin, il faut favoriser la biodiversité en cultivant des espèces mellifères, comme les arbres, arbustes, plantes de massifs ou espèces potagères.
Un truc pour les piqûres d’abeille A l’inverse de sa redoutable cousine carnivore, la guêpe, l’abeille ne pique l’homme que si elle se sent en danger, souvent ceux qui sont violents (en paroles ou en gestes). Ce faisant, elle perd la vie. Roger Roth explique qu’il faut d’abord retirer le dard en raclant avec un couteau, sans appuyer sur la poche à venin. Il conseille d’appliquer ensuite l’ampoule allumée d’une lampe de poche sur la zone atteinte. La chaleur dégagé coagulera le venin et évitera sa propagation dans la peau.
Selon la tradition, le printemps finit par arriver… si on le fête comme il se doit. C’est la raison pour laquelle, le carnaval a connu, samedi 14 mars après-midi, une joyeuse effervescence au square Foucher de Careil, endroit retenu suite au plan Vigipirate. Une douzaine d’associations locales, le comité des fêtes et le service animation de la Ville y ont organisé plusieurs activités ludiques, sur le thème gai et coloré des insectes et des fleurs. Un timide soleil s’est joint à la fête, encourageant de nombreux Latignaciens, et surtout les plus jeunes, à s’essayer au chamboule-tout, parcours trottinette, pêche à la ligne, aux quizz, jeux d’adresse en bois, à fréquenter l’atelier mini-potager, de dessins, de sculptures en paille et foin, de maquillage…
La bonne humeur printanière était assurée grâce aux Jazzdiniers, jazz band mobile, qui ont défilé dans les allées du square sur les airs enjoués de Hello Dolly de Louis Armstrong, ou encore Petite fleur de Sidney Bechet.
Sans oublier des ribambelles de petits jardiniers, Maya l’abeille, petites fées ou princesses, cow-boys et supers héros, qui ont mis l’ambiance et ont été photographiés comme des stars par leurs parents enthousiastes.
Depuis le mois de juillet de sa deuxième année d'université jusqu'au mois de janvier de l'année suivante, Tsukuru Tazaki vécut en pensant presque exclusivement à la mort. À Nagoya, ils étaient cinq amis inséparables. L'un, Akamatsu, était surnommé Rouge ; Ômi était Bleu ; Shirane était Blanche et Kurono, Noire. Tsukuru Tazaki, lui, était sans couleur. Tsukuru est parti à Tokyo pour ses études ; les autres sont restés. Un jour, ils lui ont signifié qu'ils ne voulaient plus jamais le voir. Sans aucune explication. Lui-même n'en a pas cherché. Pendant seize ans, Tsukuru a vécu comme Jonas dans le ventre de la baleine, comme un mort qui n'aurait pas encore compris qu'il était mort. Il est devenu architecte, il dessine des gares. Et puis Sara est entrée dans sa vie. Tsukuru l'intrigue mais elle le sent hors d'atteinte, comme séparé du monde par une frontière invisible. Vivre sans amour n'est pas vivre. Alors, Tsukuru Tazaki va entamer son pèlerinage. À Nagoya. Et en Finlande. Pour confronter le passé et tenter de comprendre ce qui a brisé le cercle. Après la trilogie 1Q84, une œuvre nostalgique et grave qui fait écho aux premiers titres du maître, La Ballade de l'impossible notamment.
Né à Kyoto en 1949 et élevé à Kobe, Haruki Murakamia étudié le théâtre et le cinéma à l'université Waseda, puis a dirigé un club de jazz, avant d'enseigner dans diverses universités aux États-Unis. En 1995, à la suite du tremblement de terre de Kobe, il décide de rentrer au Japon. Traducteur de Fitzgerald, Irving et Chandler, il rencontre le succès avec son premier livre, Écoute le chant du vent(1979, non traduit), qui lui vaut de remporter le prix Gunzo. Suivront, notamment, Chroniques de l'oiseau à ressort(nouvelle éd. Belfond, 2012), Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil(2002), Après le tremblement de terre(10/18, 2002), Les Amants du Spoutnik(2003), Kafka sur le rivage(2006), Le Passage de la nuit(2007), La Ballade de l'impossible(2007), L'Éléphant s'évapore (2008), Saules aveugles, femme endormie(2008), Autoportrait de l'auteur en coureur de fond (2009), Sommeil(2010), 1Q84 (Livres 1&2, 2011 ; Livre 3, 2012) et Underground(2013). La plupart de ses romans ont paru chez Belfond et sont repris chez 10/18. Plusieurs fois favori pour le Nobel de Littérature, Haruki Murakami a reçu le prestigieux Yomiuri Literary Prize, le prix Kafka 2006 et le prix Jérusalem de la liberté de l'individu dans la société en 2009.
À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. Récit poignant d'une émancipation féminine, L'amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement.
Eric Reinhardt est né à Nancy en 1965. Romancier et éditeur d'art, il vit et travaille à Paris. Il est l'auteur de cinq romans, dont Cendrillon (Stock, 2007), pour lesquels il a été distingué par un Globe de Cristal d'honneur en 2012. De lui, les Editions Gallimard ont déjà publié Existence (Folio n° 5553) et Le système Victoria (Folio n° 5554).
Après le concert, l’an dernier, pour une petite fille de 2 ans victime d’une maladie orpheline, le club de motards HD Le plaisir France-Arizona (HD pour Harley-Davidson) a récidivé samedi 28 février, salle des Merisiers, avec une soirée au profit d’un autre enfant malade. Né en décembre 2012, Ewen souffre du syndrome de Lesch-Nyhan. Cette maladie rare touche ses reins, ses articulations et son cerveau. Impossible pour lui de s’asseoir et tenir sa tête droite. Très éveillé, ses sourires généreux laissent alors vite place à une profonde tristesse. « Avec ma femme, Julie, nous nous organisons pour l’emmener une fois par semaine voir une psychomotricienne et deux fois par semaine chez un kinésithérapeute. Il a également des séances d’électrodes pour son cerveau » précise Anthony, son papa. «Les méthodes françaises sont limitées. Il existe un centre spécialisé en Espagne prodiguant des soins qui lui permettront enfin de s’asseoir, et peut-être ensuite de marcher » ajoute Julie, une lueur d’espoir dans les yeux. Les jeunes parents habitent Saint-Ouen-en-Brie, travaillent tous deux et ont une petite fille de 5 ans, Azylis, qui a une grande complicité avec son frère. En juillet dernier, ils ont créé une association afin de récolter des fonds nécessaires pour les soins d’Ewen et acheter le matériel adapté à son handicap. « Cet été, lorsque j’ai vu débarquer chez nous Jeff, président du club motard, avec 8 membres pour nous proposer leur aide, cela m’a fait chaud au cœur. Nous nous sommes rendus compte que la solidarité existait » poursuit Anthony. Et ce soir-là, les motards ont encore prouvé qu’ils savaient se mobiliser pour une belle cause puisque 6 clubs des environs, soit près d’une centaine de bikers, ont répondu présent. Les groupes Quai Ouest et Rock Motors leur ont servi du blues et du rock, purs et authentiques. Ewen, ravi, a distribué plein de sourires, avant de s’endormir dans une petite pièce aménagée pour lui.
Que choisir de février 2015 est en rayon à la bibliothèque, si vous hésitez encore quant au choix de votre appareil, vous pourrez prendre connaissance de l'enquête à propos des détecteurs de fumée, qui seront obligatoires très très bientôt chez vous..
Ivan Peychès fait partie de ceux qui ont apporté beaucoup à l’humanité, mais dont le nom et l’essentiel de la vie restent ignorés.
Cet extrait du discours de Monsieur Hely D’ Oissel, PDG de Saint Gobain, lors de la cérémonie de remise de la Croix de la Légion d’honneur en février 1954 en témoigne :
« Il nait en 1906 à Libourne, dans cette Gironde qui lui vaut à la fois ses connaissances sur les vins et sa pointe d’accent.
Ses études secondaires à l’institution Montesquieu sont brillantes et son père, modeste commerçant, sait en tirer conséquence et faire les sacrifices voulus pour lui permettre de poursuivre ses études secondaires à la faculté de Sciences de Bordeaux.
Ces photos m'ont été envoyées par Florent Gaillard, neveu d'Ivan Peychès.
Les certificats de licence classiques s’agrémentent de quelques suppléments, tel que celui d’Astronomie approfondie, qui trahissent sa curiosité d’esprit.
C’est la préparation du concours d’agrégation… et après un an de service militaire dans l’artillerie lourde, il commence une nouvelle thèse à la Sorbonne : Saint-Gobain le remarque et il est nommé chef du Laboratoire d’Essais Thermiques, alors qu’il vient à peine d’obtenir en septembre 1936 un poste au Lycée Pierre Loti à Rochefort.
Mobilisé, il est emmené en captivité à l’Oflag IV D en Silésie pendant un an.
Le 1e janvier 1944, il est directeur des recherches au laboratoire de La Villette
Le laboratoire Saint-Gobain Boulevard de La Villette (1956)
Ses communications l’ont fait connaître dans le monde verrier et dans le monde savant.
SAINT-GOBAIN
Son activité intellectuelle ne s’exerce pas uniquement sur le terrain scientifique : il publie une étude magistrale sur le château fort de Saint Gobain qui témoigne d’une connaissance profonde de l’architecture militaire du XIIIe siècle. »
Notes sur le château-fort de Saint-Gobain. L'influence du château et des premières halles sur l'évolution de la manufacture de saint-Gobain, dont le livret m'a été offert par monsieur Glantzlen de Saint Gobain.
Nous devons à ce professionnel exceptionnellement doué pour trouver, mais aussi pour diriger des équipes de chercheurs (jusqu’à 500 en fin de carrière) une contribution essentielle au développement de la fusion électrique du verre qui lui valut de se retrouver à 38 ans directeurs de recherche des glaceries Saint-Gobain. Par la suite, Ivan Peychès inventa le procédé TEL utilisé aujourd’hui dans le monde entier pour la fabrication industrielle de la laine de verre ; on lui doit le procédé JUSANT qui permit à l’époque de fournir les plus grandes glaces du monde pour la Maison de la radio à Paris ; mais ce sont encore les verres isolants, les verres laser, des verres du four solaire d’ Odeillo, les hublots du Concorde qui sont sortis des usines de la Compagnie Saint Gobain.
La médiathèque met à notre disposition grand nombre d'ouvrages, bien entendu, la jeunesse n'est pas oubliée
A propos de la médiathèque: Apprendre l'italien, maîtriser Powerpoint, consulter un ebook, écouter de la musique en ligne ou encore regarder un film … c'est possible en quelques clics avec Medialib77 !
Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l'heure de son anniversaire, Mortimer Décime attend sagement la mort car, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du matin, le jour de leurs 36 ans. La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Y a-t-il un gène de la scoumoune ? Un chromosome du manque de pot ? Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale ? Entre la saga tragique et hilarante des Décime, quelques personnages singuliers et attendrissants, une crêperie ambulante et une fille qui pleure sur un banc, on suit un Mortimer finalement résigné au pire. Mais qui sait si le Destin et l'Amour, qui n'en sont pas à une blague près, en ont réellement terminé avec lui ? Dans son nouveau roman, Marie-Sabine Roger fait preuve, comme toujours, de fantaisie et d'humour, et nous donne une belle leçon d'humanité.
Marie-Sabine Roger est notamment l'auteur, au Rouergue, de La tête en friche (adapté au cinéma par Jean Becker), de Vivement l'avenir (prix des Hebdos en région et prix Handi-Livres), et de Bon Rétablissement (prix des lecteurs de L'Express), qui est sorti en salles en septembre 2014, adapté de même par Jean Becker.
De l'édification du mur de Berlin à l'effondrement de l'Union soviétique, la grande aventure du XXe siècle telle que personne ne l'a jamais racontée.
1961. Les Allemands de l'Est ferment l'accès à Berlin-Ouest. La tension entre les États-Unis et l'Union soviétique s'exacerbe pour atteindre un point culminant l'année suivante avec la crise des missiles de Cuba. Le monde scindé en deux blocs se livre une guerre froide qui risque de devenir une guerre nucléaire. Confrontées à toutes les tragédies de la fin du XX e siècle, plusieurs familles, russe, allemande, américaine et anglaise, sont emportées dans le tumulte de ces immenses troubles sociaux, politiques et économiques. George Jakes dans le bus des Freedom Riders, Jasper Murray dans la jungle vietnamienne, Tania Dvorkine en Sibérie, Dave Williams et Walli Franck, rockers à Berlin ou San Francisco, vont se battre, trouver le chemin de l'amour et participer chacun à leur façon à la formidable révolution en marche.
Entre saga historique et roman d'espionnage, histoire d'amour et thriller politique, Aux portes de l'éternité clôt la fresque gigantesque et magistrale de la trilogie du Siècle, après La Chute des géants (2010) et L'Hiver du monde (2012).
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
John Green, né en 1977 à Indianapolis, fait des études universitaires en Ohio et, après ses diplômes de littérature et de théologie, devient pendant six mois aumônier dans un hôpital pour enfants incurables. Il décide que cette vie n'est pas pour lui et s'oriente vers la radio et la critique littéraire. C'est à l'âge de vingt-cinq ans qu'il écrit son premier roman, "Qui es-tu Alaska ?", et remporte le prestigieux M. L. Printz Award du meilleur livre pour adolescents. Ce titre suscite immédiatement l'admiration des critiques, libraires et lecteurs et ne cesse, depuis, de figurer sur la liste des best-sellers dans plus de trente pays. Peu d'auteurs savent à ce point restituer la profondeur émotionnelle de l'adolescence. « J'adore l'intensité que les adolescents mettent, non seulement dans leur premier amour, mais aussi dans leurs premiers chagrins, la première fois qu'ils affrontent la question de la souffrance et du sens de la vie. Les adolescents ont le sentiment que la façon dont on va répondre à ces questions va importer. Les adultes aussi, mais ils ne font plus l'expérience quotidienne de cette importance », confie-t-il. En 2012 paraît "Nos étoiles contraires", roman aujourd'hui adapté au cinéma. Ce dernier domine les listes des meilleures ventes et est traduit dans près de cinquante langues. Le célèbre magazine Time sélectionne John Green dans sa liste des « 100 personnes les plus influentes du monde » en 2014. Il vit à Indianapolis avec sa femme et leurs deux enfants.
Ils se sont battus côte à côte dans les tranchées des Flandres quatre années durant, ils sont revenus en Angleterre, l'un totalement défiguré, l'autre sombrant dans l'alcool et se réfugiant dans un univers peuplé de fantômes, aussi dévasté psychologiquement que son camarade l'est physiquement.. Les dégâts sont lourds et les séquelles tenaces ; la réadaptation est un défi permanent. Trouver du travail quand la seule vue de votre visage fait fuir n'est pas chose aisée... mais Riley Purefoy a de la ressource. Quant à Peter Locke, au moral une épave, le chemin pour qu'il se retrouve sera long et tortueux... Les femmes qui les ont longuement attendus sont elles aussi déboussolées...
Dans cette puissante suite à son roman best-seller Je voulais te dire, Louisa Young relate l'éprouvant retour à une existence normale après les années de guerre, véhiculant encore une fois un message profondément humaniste. Elle souligne le gâchis de tant de vies et de potentiel, montrant le gouffre qui sépare les combattants de leurs proches qui ne parviennent pas à imaginer la réalité effroyable vécue par ceux qui ont été dans les tranchées, et qui en seront hantés toute leur vie.
Avec ce portrait d'une société encore « sous le choc », tiraillée entre espoir et affliction, la volonté de se reconstruire et le poids de souvenirs écrasants, Louisa Young lance un cinglant réquisitoire contre la guerre, et loue le courage et la résilience de toute une génération.
De jolies petites princesses ont gaiement participé à ce bal original.
Dimanche 8 février après-midi, la salle Planète-Oxygène de Claye-Souilly s’est transformée en salle de bal. «Pour commémorer les 300 ans de la mort de Louis XIV, nous vous proposons un après-midi d’initiation aux danses en usage à la cour royale. Elles seront accompagnées par 5 professeurs et 19 élèves du conservatoire de musique» a annoncé Francine Guillard, directrice du conservatoire, à l’initiative de l’évènement. L’orchestre était dirigé par Benjamin Narvey, professeur du conservatoire, et les danses conduites par Pierre-François Dollé et Irène Feste, deux danseurs chorégraphes passionnés de danses anciennes et fondateurs, en décembre 2007, de la Compagnie fantaisies baroques.
Les élèves du Conservatoire
C’est sous le règne de Louis XIV, grand amateur d’art, que seront notamment créées de grandes institutions, telles l’Académie royale de danse en 1661, l’Académie royale de musique en 1669 et la Comédie française en 1680.
Pierre-François Dollé et Irène Feste ont mené la danse tout l'après-midi
Quelque 140 participants ont appris à faire la révérence et pu s’initier à des danses aussi diverses, gaies et variées que la pavane, la pavane d’Espagne, le branle simple, le branle des chevaux, le menuet de Haendel ou encore la gavotte du Roi. Si le répertoire s’avère très riche, le style n’en reste pas moins sobre, toujours lent et élégant. Qu’ils soient costumés ou non, les Clayois n’ont pas hésité à envahir la piste pour esquisser leurs premiers pas, sur la musique des harpes, flûtes, luths, guitares, violons et violoncelles. Des chants à « mener la danse », simples et entraînants, ont également été lancés par les deux chorégraphes : Sur les bords de Seineet J’ai un oiseau qui vole. « N’oubliez pas que dans la danse, on ne fait jamais du surplace. On avance, à droite ou à gauche. Un pas simple à droite, un double pas à gauche. La musique vous guide, vous dit ce qu’il faut faire » explique Irène Fest. Lucyle, 6 ans, a pris bien vite sa place dans le groupe des danseurs. « Elle est inscrite à l’éveil musical du conservatoire. Il est vrai que la robe de princesse qu’elle porte y fait aussi pour beaucoup» confie en souriant Christelle, sa maman.
Les écologistes incitent les Roms à nettoyer leur camp qui jouxte la décharge
OSE (Organe de sauvetage écologique) a encore osé, dans la matinée du dimanche 8 février, une vaste opération de nettoyage de la décharge de St-Thibault. Un chantier titanesque car c’est probablement l’une des plus importantes décharges de France, avec ses 40 hectares et environ 1000 tonnes de déchets de toutes sortes. De plus, un camp rom s’est installé depuis août sous le pont de la francilienne. « Je n’en connais pas d’aussi grande. OSE intervient depuis plus de 10 ans pour la nettoyer. C’est une décharge industrielle et il ne faut pas tout mettre sur le dos des Roms. Nous sommes d’ailleurs intervenus deux fois auprès d’eux, fin 2014, pour les sensibiliser au respect de l’environnement et les aider à nettoyer leurs déchets» explique Édouard Feinstein, 46 ans, président-fondateur du mouvement.
Miai est venu spécialement d'Ivry-sur-Seine pour aider les militants d'OSE qui sont devenus ses amis.
D’autres Roms venus aider Dans son ciré et ses bottes, talkie-walkie en bandoulière, il dirige, tel un général, l’opération qui mobilise une quinzaine d’écologistes, mais aussi des membres d’autres communautés roms venus en renfort. « Il y a encore des bénévoles qui arrivent, notamment des Roms de Sucy-en-Brie et d’Ivry-sur-Seine. Cette entraide est formidable, c’est une belle leçon d’humanité. Mais l’opération n’aurait pu être possible sans l’aide de Port autonome de Paris, du Conseil général 77, de la Région Ile-de-France, Marne-et-Gondoire, la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France ». L’objectif était de remplir les 4 bennes de 18 m3 mises à disposition à l’entrée de la rue du Grand-Pommeraye, et le plus possible de sacs poubelle qui seront enlevés par Marne-et-Gondoire avec le concours de Veolia. La mission fut vite remplie malgré la pluie fine et glaciale qui cinglait les visages.
Michel extirpe les détritus des eaux froides et boueuses de la Marne, dont bon nombre de pneus.
« Ici, on trouve de tout » Derrière le camp rom, Michel, 50 ans, l’eau à mi- genoux, ramasse pneus et objets hétéroclites sur les bords de la Marne. « Cela fait 4 ans que je fais partie de l’association. Je suis randonneur et c’est important pour moi de nettoyer la nature. Il y a une déchetterie juste à côté, mais les gens continuent de jeter leurs saletés ici. J’ai connu des bénévoles qui ont baissé les bras devant l’ampleur des dégâts » soupire-t-il. Soudain, un jeune rat noir surgit, s’immobilise, curieux, avant de filer le long de la berge. Enzo, 13 ans, et son cousin Yohann, 14 ans, remplissent leur caddie des détritus remontés par Michel. « Nous venons du Plessis-Trévise (94). C’est vrai que c’est impressionnant, surtout que c’est la première fois pour moi. Ce qui est surprenant, c’est qu’on trouve vraiment de tout» remarque Yohann. « J’ai adhéré début juin. Cela faisait longtemps que je voulais m’investir pour aider OSE utilement » complète Fabien Taché, 42 ans, père d’Enzo. Le prochain grand nettoyage se déroulera cet été, selon le même principe. Édouard espère obtenir encore plus de moyens pour venir à bout de cette décharge, dont il a fait un véritable challenge écologique.
Les 5 finalistes de la catégorie B. De gauche à droite : Arseni Sadykov,(Bielorussie) Franck-Laurent Grandpré,(France), Filippo Gorini,(Italie) Danial Van Der Hoeven,(Pays-Bas) Anastasia Yasko, 23 ans (Russie).
Toujours plus beau, toujours plus haut. La 7e édition du concours international de piano organisé, ce week-end, par l’association « Les rencontres du piano », en partenariat avec la Ville, a comblé de plaisir les mélomanes. Le jury était composé de Pascal Nemirovski, professeur à la Royal Academy of Music de Londres, Michel Beroff, professeur au CNSMD de Paris, Marie-Catherine Girod, professeur à l’école normale de musique de Paris, Béatrice Quoniam-Chauvel, directrice du concours international de piano de Lagny, Lise de la Salle, pianiste-concertiste, Natalia Trull, professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Le niveau était, une fois de plus, très relevé et les jurés ont eu fort à faire pour départager les participants des 19 nationalités, dont la France. Six ont concouru dans la catégorie A (10-15 ans) et 27 dans la catégorie B (16-30 ans). Les filles étaient cette année en nette minorité puisque au nombre de 8 pour 19 garçons.
Filippo Gorini
Franck-Laurent Grandpré
Geunsu Shim, 25 ans (Corée du Sud) interprétant "Appassionata" de Beethoven.
Chi-Hoi Cheunh, 20 ans, Candidat Chinois
Dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville, chaque candidat a interprété durant 20 minutes des morceaux de son choix. Bach, Beethoven, Chopin, Liszt, Mozart, Tchaïkovski, Rachmaninov, et d’autres grands compositeurs, ont ainsi ressuscité sous les doigts agiles des jeunes musiciens.
Les membres du jury, de gauche à droite : Béatrice Quoniam-Chauvel, directrice du concours international de piano de Lagny, Marie-Catherine Girod, professeur à l’école normale de musique de Paris, Pascal Nemirovski, professeur à la Royal Academy of Music de Londres, Natalia Trull professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou et Michel Beroff, professeur au CNSMD de Paris, qui fera partie du jury du concours Tchaïkovski qui se tiendra à Moscou du 15 juin au 3 juillet..
« Le concours de piano est devenu en quelques années un évènement incontournable de la vie latignacienne et du monde pianistique, référencé à la fédération mondiale des concours internationaux de prestige. Sur les 65 dossiers reçus, seulement 30 jeunes virtuoses ont été sélectionnés, tous issus des prestigieux conservatoires supérieurs d’Amérique du Nord, d’Asie, d’Australie et d’Europe» précise Béatrice Quoniam-Chauvel. « Ce soir, nous étions sur une autre planète avec ces artistes musiciens » a avoué dimanche, devant 230 personnes, le maire Jean-Paul Michel lors de la remise des prix.S. Moroy
Catégorie A (10-15 ans) Premier prix (800 euros) : Tommy Jing Yu Leo, 14 ans (Singapour), 2e prix (stage à l’académie d’été de Tignes) : Magdalene Ho, 11 ans (Malaisie), 3e prix (300 euros) : Joachim Lim, 13 ans (Singapour). Catégorie B (16-30 ans) Premier prix (3000 euros) : Arseni Sadykov 25 ans (Biélorussie), 2e prix (1000 euros) : Danial Van Der Hoeven, 29 ans (Pays-Bas), 3e prix ex-aequo (500 euros) : Filippo Gorini, 19 ans (Italie) et Franck-Laurent Grandpré, 23 ans (France), Prix de la Ville (1000 euros) : Franck-Laurent Grandpré, Prix de l’association « Les Mûrs du son » (750 euros) : Danial Van Der Hoeven, Prix du public (500 euros) : Filippo Gorini, Prix des élèves (250 euros) : Filippo Gorini.
Exploitation à ciel ouvert de la carrière de Le Pin (photo archives SM).
Le maire contre la carrière à ciel ouvert
Placoplatre, Goliath de l’exploitation de gypse en France, aurait-il trouvé son David ? On pourrait le croire après la délibération contre le projet de carrière à ciel ouvert du bois Gratuel, votée à l’unanimité par le conseil municipal le 28 janvier 2015.
Propriété du carrier, le bois Gratuel se situe sur la commune, à l’angle de la D34 et D105 qui mène à Villeparisis. Il est traversé par l’aqueduc et la promenade pédestre de la Dhuys qui font partie intégrante du corridor écologique, cette trame verte protégée reliant les départements du 77 et du 93.
Pascal Pian ne s’est pas fait prier pour expliquer les raisons de son refus. Parallèlement, nous avons sollicité l’avis de Placoplatre, mais n’avons pas obtenu de réponse.
Un maire qui refuse l’exploitation du gypse sur sa commune, c’est nouveau. Pourquoi ? La collectivité accepte déjà une exploitation à ciel ouvert sur les 25 hectares des Mazarins produisant 4 millions de tonnes de gypse. L’exploitation en cavage (Ndlr : exploitation souterraine du gypse) sous le bois Gratuel, que nous préconisons, permettra de conserver la biodiversité existante, d’autant que nous sommes dans un couloir naturel répertorié sur le schéma régional de cohérence écologique. Placo a beaucoup communiqué sur son choix d’exploiter en cavage à Cormeilles-en-Parisis, ceci pour préserver les bois et promenades alentour. Et c’est très bien. A l’instar de ce qui a été fait dans le Val-d’Oise, nous voulons simplement le même respect environnemental à Villevaudé. Est-ce trop demander ?
Où en êtes-vous avec Placo ? Dès la connaissance en 2013 du dossier d’exploitation à ciel ouvert, nous avons pris contact avec eux afin de donner notre position, l’expliquer, Malgré cette initiative, le carrier n’a pas pris nos demandes en considération et nous sommes obligés de compter sur son bon sens. C’est insuffisant. Les habitants peuvent être assurés de ma détermination à préserver ce bois de toute nuisance. Un groupe industriel comme Saint-Gobain (Ndlr : Placo en est la filiale, implantée sur Vaujours) doit être capable de prendre en compte la dimension environnementale et de la recouper avec l’aspect économique et financier, sans négliger l’image qui en découlera.
Quelles seraient les nuisances ? Nuisances visuelle, environnementale, poussières… et bruit puisque le tir de mine est envisagée. Nous aurons concomitamment deux exploitations en cours de chaque côté du RD105 : celle de Siniat (ex-Lafarge) accordée en 2007 et celle de Placo sur les Mazarins. La durée d’exploitation doit être aussi prise en considération dans les nuisances… en dizaines d’années. En tant qu’élu responsable, je m’oppose fermement à ce projet et ferai en sorte que notre village ne soit plus, comme auparavant, au service des carriers, mais plutôt de ses habitants.
Et l’aspect économique, les emplois ? Placo agit dans la précipitation, prétextant l’alimentation d’une usine sans chercher des solutions palliatives, comme le développement du recyclage. De même que le verre, on sait que le gypse est recyclable à l’infini. Ses ressources ne sont pas inépuisables. Où iront-ils après ? Sur Claye-Souilly ? Le recyclage ne représente que 30 000 tonnes sur une production de 2 millions. Il est très largement supérieur chez leurs concurrents. Son développement aurait l’avantage de créer des emplois avec la mise en place de collectes de plaques de plâtre sur les chantiers. Ainsi nous serions dans une économie durable, d’ailleurs plébiscitée par notre ministre du développement durable.
"Sur la même longueur d'onde", chorégraphie de Marjorie Rescica, sur une musique originale signée Thomas Ballarini (prof de percussions).
Grand moment attendu des Clayois, le traditionnel concert des profs du conservatoire a eu lieu, vendredi 30 janvier, à l’espace André-Malraux.
Adrien Canu, prof de trompette, interprétant "Speak no evil" (Wayne Shorter).
A la batterie, Mathieu Gramoli accompagne "Sittin'here" (Phil Woods).
Et les profs se sont vite mis au diapason pour servir à leur public une prestation de grande qualité, allant du classique (Dvorak, Korsakov, Pezel) aux danses latines de Christopher Norton, la musique poignante de John Williams (La liste de Schindler) et celle, plus enjouée, de Astor Piazzolla, pour finir sur d’illustres morceaux de jazz (Phil Woods, Wayne Shorter, Kenny Garret, Mike Stern). Des chorégraphies originales signées Marjorie Rescica, prof de modern-jazz, et Marie-Cécile Harcouët, prof de danse classique et contemporaine, ont également été interprétées par leurs élèves respectifs de 3e cycle. Devant un tel concentré de talents, les spectateurs n’ont pu qu’apprécier la pluralité des instruments et des styles pratiqués au conservatoire municipal de Claye-Souilly.
Le traditionnel loto d’hiver organisé par l’ALJ (Association loisirs jeunes) a bien cartonné si l’on en juge par les 180 joueurs, petits et grands, qui ont envahi, samedi 31 janvier, la salle des Merisiers. La plupart étaient Villevaudéens, mais quelques « pros du loto », venus d’ailleurs, étaient aussi présents et facilement repérables avec leur matériel comprenant pions magnétiques colorés et bâton ramasse-jetons aimanté. Il faut dire que les trois gros lots, qui nécessitaient un carton plein, étaient plutôt alléchants : lecteur DVD portable, aspirateur robot, console Sony PS4. Heureusement, d’autres lots étaient plus accessibles avec une ou deux lignes seulement. Les parties, entrecoupées de deux pauses, ont bien animé cette soirée familiale, placée sous le signe de la détente et de la bonne humeur, à laquelle le maire Pascal Pian et quelques uns de ses adjoints ont participé. Pour Yvette Godefroy, présidente de l’ALJ, « la recette exceptionnelle » de ce loto d’hiver servira à financer les prochaines activités des jeunes Villevaudéens, mais aussi à acheter les gros lots… du prochain loto.
Toutes fans de zumba
La salle des Merisiers est devenue, dimanche après-midi, le temple francilien de la zumba. Une initiative due à l’association Loisirs Jeunes de Villevaudé, en partenariat avec l’association Latin Event, de Noisy-le-Grand (93). Après les nécessaires et indispensables échauffements, le stage d’initiation, d’une durée de 2 h 30, a débuté avec le R’Lace, une séance très tonique animée par Sissi. Très en vogue actuellement, il s’agit d’un programme d’entraînement spécifique, alliant tonicité cardiaque et renforcement musculaire. Munies chacune d’une courte corde, quarante participantes ont ainsi dansé sur des rythmes endiablés ; la cordelette servant à indiquer le mouvement à suivre. Un autre exercice de renforcement musculaire, dirigé cette fois par Patrice, a ensuite précédé le cours de zumba, la fameuse danse tant attendue de toutes, qui permet la pratique du fitness sur des rythmes latino. Sur la scène, face à leurs élèves, Sarah et Sissi ont alors coaché, avec un enthousiasme et un entrain extraordinaires, une cinquantaine de femmes et… un seul homme. Serge Moroy
Yassin et Sylvain, 22 ans, sont en 2e année BP couvreur-zingueur. Ils réalisent une maquette dont les queues d'aronde et les noues en ardoise, doivent se raccorder avec le tracé de la tourelle
Dans les règles de l’art
Le centre de formation de la fédération compagnonnique des métiers du bâtiment a ouvert ses portes, ce week-end. L’occasion pour les visiteurs de découvrir des métiers aussi divers que charpentier, menuisier, tailleur de pierre, couvreur, zingueur, maçon, peintre. Partant du principe que, dans le monde en général et celui du travail en particulier, le travail manuel doit être encouragé, réhabilité et valorisé, les compagnons du tour de France ont à cœur de transmettre leur savoir-faire traditionnel dans les règles de l’art.
Ouvert aux jeunes de 16 à 26 ans, le centre allie le savoir-faire traditionnel à la maîtrise des techniques actuelles dans les métiers du bâtiment.
« Le centre assure la formation en alternance par apprentissage aux moins de 26 ans. Nous avons 300 apprentis. L’apprenti est un salarié puisqu’il y a un lien entre lui et son employeur. Le centre propose des formations CAP et BP sur 2 ans, ainsi que des mentions complémentaires, sur un an, pour une spécialisation. Dans le cadre de la formation continue pour les adultes, nous avons un diplôme de niveau Bac : titre professionnel métreur en réhabilitation de l’habitat» précise Saïd Benhamana, directeur du centre. Des mini-stages sont également organisés afin d’initier les jeunes aux travaux pratiques dans différents métiers du bâtiment, comme les stages découverte en partenariat avec les collèges et missions locales. Penché sur sa maquette, Paul, 22 ans, aspirant charpentier à Paris, exécute un outeau (ouverture pour la ventilation) sous les conseils d’Alexandre, 24 ans, compagnons à Arras, et de Julien, 22 ans, compagnon à Paris.
Louis, 16 ans, est apprenti et réside à Gouvernes. Sous les conseils de Manuel, il effectue des traits de charpente et recherche les coupes.
« Nous avons beaucoup de CAP. Les jeunes viennent deux semaines à temps complet et partent 4 semaines en entreprise. Sur deux ans, ils ont donc 14 sessions de deux semaines au centre. Tous les apprentis titulaires d’un CAP trouvent du travail. Certains restent en entreprise, d’autres poursuivent leur cursus, partent pour un tour de France» explique Manuel Rollin, 46 ans. Ancien chef d’entreprise, il enseigne ici depuis 3 ans. « La plupart des formateurs sont des hommes de terrain, des compagnons, qui se reconvertissent dans l’enseignement par choix ou par nécessité » poursuit Manuel. « J’aime l’état d’esprit, l’ambiance » Arthur, itinérant de 22 ans, spécialisé dans la taille de pierre, vient de Nancy. « Je suis ici pour présenter le métier aux jeunes. Je pars d’un bloc de pierre de Saint-Maximin (Oise), qui est un calcaire tendre, et taille dans la masse pour faire des marches d’escalier. Ma maquette en comprend 5. Je me perfectionne avant la réalisation de mon chef-d’œuvre ». C’est à 16 ans qu’il a eu le déclic, lors d’une visite au centre compagnonnique de Marseille. Aujourd’hui, Arthur avoue être séduit par l’ambiance, le fait de changer de ville tous les ans (il en est à sa 6e), apprendre sans cesse de nouvelles techniques pour se perfectionner. Prochaines portes ouvertes du centre, vendredi 27 et samedi 28 mars.
S. Moroy
Centre de formation des métiers du bâtiment, 2 rue de Guermantes 77400 Saint-Thibault (01 60 35 02 98) - www.compagnons.org
«Ces hommes qui sont tous nés dans le même hôpital, qui ont grandi ensemble, fréquenté les mêmes filles, respiré le même air. Ils ont développé une langue à eux, comme des bêtes sauvages.»
Ils étaient quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils. Arrivés à l'âge adulte, ils ont pris des chemins différents. Certains sont partis loin, d'autres sont restés. Ils sont devenus fermier, rock star, courtier et champion de rodéo. Une chose les unit encore : l'attachement indéfectible à leur ville natale, Little Wing, et à sa communauté. Aujourd'hui, l'heure des retrouvailles a sonné. Pour ces jeunes trentenaires, c'est aussi celle des bilans, de la nostalgie, du doute... Nickolas Butler signe un premier roman singulier, subtil et tendre, récit d'une magnifique amitié et véritable chant d'amour au Midwest américain.
Nickolas Butler est né en 1979 en Pennsylvanie. Il est diplômé de l'université du Wisconsin et de l'Atelier des écrivains de l'Iowa. Retour à Little Wing, son premier roman, est en cours de traduction dans dix pays.
Elsa Préau est une retraitée bien ordinaire. De ces vieilles dames trop seules et qui s'ennuient tellement - surtout le dimanche - qu'elles finissent par observer ce qui se passe chez leurs voisins. Elsa, justement, connaît tout des habitudes de la famille qui vient de s'installer à côté de chez elle. Et très vite, elle est persuadée que quelque chose ne va pas. Les deux enfants ont beau être en parfaite santé, un autre petit garçon apparaît de temps en temps - triste, maigre, visiblement maltraité. Un enfant qui semble l'appeler à l'aide. Un enfant qui lui en rappelle un autre... Armée de son courage et de ses certitudes, Elsa n'a plus qu'une obsession : aider ce petit garçon qui n'apparaît ni dans le registre de l'école, ni dans le livret de famille des voisins. Mais que peut-elle contre les services sociaux et la police qui lui affirment que cet enfant n'existe pas ? Et qui est vraiment Elsa Préau ? Une dame âgée qui n'a plus toute sa tête ? Une grand-mère souffrant de solitude comme le croit son fils ? Ou une femme lucide qui saura croire à ce qu'elle voit ?
Septembre 1940. Après la débâcle, l'Occupation commence. A Paris, les Allemands profitent de tous les plaisirs. Au Sphinx, la célèbre maison close, l'arrivée d'une nouvelle pensionnaire fait sensation. Mademoiselle France est d'une beauté troublante. Elle ne «monte» qu' avec le gratin de l'armée allemande. Que cache-t-elle derrière son apparente froideur ? Rien de ce qu'elle fait ou dit n'est laissé au hasard. Fräulein France a sa propre guerre à mener... Un roman historique sans concession, magistralement construit.
Romain Sardou y incarne les compromissions d'une frange de la haute société parisienne, mais aussi les errances d'une époque et l'héroïsme qui en est né.
Issu d'une longue lignée d'artistes, Romain Sardou, né en 1974, se passionne très jeune pour l'opéra, le théâtre et la littérature. Il abandonne le lycée avec l'intention de devenir auteur dramatique, et suit un cours de théâtre afin de mieux saisir la mécanique des textes de scène, tout en dévorant classiques et historiens. Après quelques années à Los Angeles, où il écrit des scénarios pour enfants, c'est en France qu'il publie chez XO son premier roman, un thriller médiéval, Pardonnez nos offenses (2002), qui connaît aussitôt un immense succès, ainsi que les suivants L'Éclat de Dieu et Délivrez-nous du mal. Explorant d'autres rivages romanesques, Romain Sardou a également publié trois contes d'inspiration dickensienne, ainsi qu'un thriller contemporain, Personne n'y échappera, et un roman philosophique, Quitte Rome ou meurs. Avec les deux premiers volumes de sa nouvelle trilogie, America, La treizième colonie (2010) et La Main rouge (2011), il met en scène une vengeance entre deux familles qui traverse toute l'histoire de l'Amérique. Tous ses romans sont parus chez XO. Romain Sardou est marié et père de trois enfants.
Les musulmans, une menace pour la République, Olivier Bobineau
Une certaine justice, P.D. James
Crains le pire, Linwood Barclay
Cette nuit-là, Linwood Barclay
Ne la quitte pas des yeux, Linwood Barclay
Tromper la mort, Maryse Rivière
Traité sur la tolérance, Voltaire
Et d'autres en commande pour février....
Nous rappelons que de nombreux ouvrages sont mis à votre disposition à la bibliothèque par la médiathèque de Seine et Marne pour les adultes (romans, BD adultes, "Large vision" etc.) et la jeunesse (albums..)
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Bienvenue chez les Middlestein, une famille au bord de la crise de nerfs depuis que Edie, la mère, risque d'y passer si elle ne prend pas au sérieux ses problèmes d'obésité. Cerise sur le gâteau, le père la quitte pour découvrir à soixante ans les affres du speed dating.
Une trahison impardonnable pour leur célibataire invétérée de fille, un rebondissement que voudrait bien oublier le fils en fumant son joint quotidien, si sa femme ne s'était pas mis en tête de sauver Edie à grand renfort de Pilates et de Weight Watchers, quand elle n'oblige pas leurs jumeaux à répéter leur chorégraphie hip-hop pour leur bar-mitsvah. Une question taraude toutefois les Middlestein : et s'ils étaient tous un peu responsables du sort d'Edie ? Best-seller du New York Times, dans la lignée de Jonathan Franzen, un livre universel sur le mariage, la filiation et l'obsession de notre société pour la nourriture, porté par un humour aussi cinglant que désopilant et une humanité débordante.
Une foule importante s'est massée devant l'hôtel de ville pour écouter le maire et se recueillir.
Environ 400 Clayois se sont rassemblés, samedi 10 janvier en fin de matinée, devant l’hôtel de ville pour rendre hommage aux victimes de l’attentat terroriste contre Charlie-Hebdo. «Les terribles et lâches assassinats qui ont coûté la vie à des journalistes, des policiers et des innocents, doivent nous interpeller, au-delà de l’immense émotion, sur ce que ce geste crapuleux et inqualifiable a suscité. La France est un pays où la liberté est une de nos valeurs fondamentales de référence. La liberté est inscrite dans notre histoire, notre communauté nationale, notre constitution. Être libre, vivre dans une société de liberté où le pluralisme des opinions est un principe sacré, est, pour ces individus méprisables et inhumains, une provocation. Être libre, c’est refuser leur totalitarisme idéologique. Dans leur esprit, cela mérite la mort. Ces fanatiques, qui ont fait le 11 septembre aux Etats-Unis, qui sévissent en Irak, en Syrie, dans tout le Proche-Orient, en Lybie et dans l’Afrique saharienne, au Canada, en Australie, en Belgique, sont aussi chez nous, en France. Nous devons défendre notre liberté avec la dernière énergie. Par respect à l’égard de ceux qui nous ont précédés, qui l’ont conquise et qui nous l’ont transmise. Par devoir vis-à-vis de nos enfants et des générations futures. Parce que la liberté est le bien le plus précieux que chaque être humain peut espérer, la lutte pour sa sauvegarde doit être notre priorité numéro un. Elle requiert une mobilisation nationale. Alors, seulement, les victimes que les trois tueurs fous, dans leur fondamentalisme assassin, ont sauvagement abattues, ne seront pas mortes pour rien» a déclaré Yves Albarello. Après une minute de silence, le maire a déposé une gerbe dans le parc de la mairie, au pied des drapeaux français et européen.
La cérémonie s’est terminée sur la Marseillaise, entonnée en choeur par la foule.
En tête du cortège, de droite à gauche, Sophie Renon, le père d'Estelle, Denis Marchand, maire de Guermantes, la soeur et le frère d'Estelle, Didier Seban et Corinne Herrmann, avocats de l'association.
Douze ans après la disparition de sa fille, et malgré un bilan 2014 décevant, Eric Mouzin, 59 ans, ne veut pas baisser les bras. « On s’est interrogé sur le sens de se réunir ce samedi 10 janvier, après ce qui s’est passé ces derniers jours. On s’est dit qu’il fallait la maintenir, car sinon ceux qui veulent faire régner la peur auront gagné si on reste chez nous. Je me souviens qu’Estelle était passée dans Charlie-Hebdo. Un dessin disait ’’Nous avons retrouvé Estelle : elle est dans les pages de Paris-Match’’» se remémore le père meurtri. Le cortège, composé d’une centaine de personnes, s’est formé devant la boulangerie, place du Temps-perdu, où Estelle a été aperçue pour la dernière fois, avant de se rendre devant l’arbre du souvenir. Face au cerisier du Japon, planté en 2004 au cœur du lotissement où elle résidait, les participants ont observé une minute de silence et écouté les chansons de Charlélie Couture et du rappeur Onics, composées en 2003 et 2013 en sa mémoire.
Maria et Hervé Gérault sont Latignaciens et font partie de l'association. Ils ont réalisé des tee-shirts à l'effigie d'Estelle.
« Douze ans, c’est long. On a l’impression qu’Estelle a toujours 9 ans. L’affaire, c’est plus de 80 tomes de dossiers et près de 40 000 procès-verbaux. Il faut que l’enquête confiée à la police judiciaire de Versailles se poursuive, constituer une association, comme Child-Focus en Belgique, pour gérer efficacement les disparitions d’enfants en France » confie Sophie Renon, présidente de l’association Estelle, créée en mars 2003. Ne pas perdre espoir Avant la marche blanche, 60 personnes ont assisté à l’assemblée générale de l’association, à l’espace Marcel-Proust. « Les formes d’espoir se situent dans une série d’affaires qui ont été résolues récemment et qui démontrent quelquefois que, 20 ou 30 ans après, il est toujours possible de résoudre les dossiers si des bonnes volontés s’y consacrent, car il y a de moins en moins d’enquêteurs criminels » indique Didier Seban. L’avocat de l’association, dont le cabinet est spécialisé dans les disparitions d’enfants, souhaite cependant plus de transparence sur les enquêtes des policiers et une synthèse sur les dernières pistes. « L’enquête se poursuit : j’ai été auditionnée en 2013 » intervient Maria Bolcan, 65 ans. Elle effectuait à cette époque des ménages chez des particuliers et les enquêteurs ont souhaité recueillir son témoignage. L’association Estelle, qui a le soutien de la municipalité, comptait l’an dernier 161 adhérents, soit 9 % de plus qu’en 2013. Ses ressources s’élèvent à 5326 euros pour 10 255 euros de dépenses, principalement des frais administratifs et honoraires d’avocat. « L’expérience m’a prouvé que lorsque l’on veut quelque chose, il faut aller le chercher. Alors, on continue ! » lance Eric Mouzin.
Quelque part aux États-Unis, dans une prison. Le narrateur attend dans le couloir de la mort, qu’il appelle le donjon. Il ne parle pas, n’a jamais parlé, lui qui a passé sa vie entre hôpital psychiatrique et pénitencier. Mais il observe, pour le lecteur, le monde « enchanté » de la prison où des chevaux d’or courent dans les profondeurs de la terre et des petits hommes frappent les murs de leurs minuscules marteaux. Il observe le prêtre déchu qui porte sa croix en s’occupant des prisonniers, le garçon aux cheveux blancs qui arrive là, seul et vulnérable, et les monstres, ces détenus et gardiens qui peuplent la prison, comme Agee, le plus terrifiant d’entre tous. Et puis un jour arrive la Dame, décidée à sauver la vie de York, l’un des prisonniers, qui a pourtant choisi de mourir…
Rene Denfeld est auteure, journaliste et enquêtrice spécialisée dans les peines de mort. Elle a collaboré à The New York Times Magazine, The Oregonian et The Philadelphia Inquirer. Elle vit à Portland dans l’Oregon En ce lieu enchanté est le premier roman de cette auteure déjà primée et reconnue aux États-Unis pour ses ouvrages de non-fiction.
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon.
Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur : la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions.
Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante.
Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.
« Merveilleusement maquillée, les cheveux constellés de paillettes, les mains rougies au henné avec des motifs berbères jusqu aux poignets, on dirait que le drame l'a cueillie au beau milieu d'une noce. Dans ce décor de rêve, tandis que le monde s'éveille à ses propres paradoxes, la Belle au bois dormant a rompu avec les contes. Elle est là, et c'est tout. Fascinante et effroyable à la fois. Telle une offrande sacrificielle... »
Une jeune étudiante est découverte assassinée dans la forêt de Baïnem, près d'Alger. Une femme, Nora Bilal, est chargée de mener l'enquête, loin de se douter que sa droiture est un danger mortel dans un pays livré aux requins en eaux troubles. Qu'attendent les singes est un voyage à travers l'Algérie d'aujourd' hui où le Mal et le Bien se sentent à l'étroit dans la diablerie naturelle des hommes.
Yasmina Khadra est l'auteur de la trilogie "Les Hirondelles de Kaboul", "L'Attentat" et "Les Sirènes de Bagdad". La plupart de ses romans, dont "À quoi rêvent les loups", "L'Écrivain", "L'Imposture des mots" et "Cousine K", sont traduits dans 42 pays. Ce que le jour doit à la nuit Meilleur livre de l'année 2008 pour le magazine LIRE et prix France Télévisions 2008 a été adapté au cinéma par Alexandre Arcady en 2012. "L'Attentat" a reçu, entre autres, le Prix des libraires 2006. Son adaptation cinématographique par le réalisateur Ziad Doueiri, sortie sur les écrans en 2013, a reçu de nombreuses distinctions.
« L’indécision de la pluie n’était pas motif de joie. Malgré tout j’inventai une facétie : mes parents m’avaient toujours traité d’ébahi. Ils disaient que j’étais lent pour agir, attardé pour penser. Je n’avais pas vocation à faire quoi que ce soit. Peut-être n’avais-je même pas vocation à être. Eh bien la pluie était là, clamée et réclamée par tous et finalement aussi ébaubie que moi. Enfin, j’avais une soeur tellement maladroite qu’elle ne savait même pas tomber. » À Senaller, un village dont on ne peut que partir, la pluie ne tombe plus, elle demeure en suspens. Le fleuve est à sec, la sécheresse menace. Le village est-il la proie d’un châtiment divin ou des rejets de l’usine installée à proximité ? Devant l’impuissance des commandeurs de nuages et des villageois, la mère du narrateur décide de se rendre à l’usine… Devenu le complice malgré lui d’un terrible secret, l’enfant n’a pas d’autre choix que de protéger sa mère de la fureur paternelle. La présence aimante du grand-père est l’unique refuge de l’enfant. Afin que la pluie tombe à nouveau, la famille devra dérouler les fils de son histoire et revivre la légende des Ntowenis. Dans ce récit hanté par le conte, Mia Couto déploie toute sa puissance poétique et créatrice pour toucher au plus près la destinée des êtres dans un Mozambique encore à naître.
Mia Couto, né en 1955 au Mozambique, a reçu les prix en 2012 la francophonie en 2012, Camões en 2013 et Neustadt en 2014. La plupart de ses ouvrages sont désormais traduits en français, dont Tombe, tombe au fond de l’eau et L’accordeur de silences.
Jean-Paul Michel a inauguré, vendredi 19 décembre, l’ouverture de la patinoire devant de nombreux habitants. Ils pourront en profiter jusqu’au dimanche 4 janvier, et ce dans des conditions exceptionnelles.
Pour la 9e année, les Latignaciens vont pouvoir goûter aux sensations et joies de la glisse sur une patinoire géante de 240 m². Une patinoire de 70 m² réservée aux enfants et un chalet de 80 m² spécialement aménagé pour s’équiper, complètent cette installation exceptionnelle sur le parking des bords de Marne. « Nous avons préféré, cette année, installer la patinoire ici car on a plus de place et on est plus à plat. C’est la société ABAC Location, située à Yeblès (près de Melun), qui a rempli les conditions du marché public lancé par la municipalité. Un groupe électrogène assure une température constante pour la glace. Nous avons choisi de fixer un tarif unique de 3 euros, incluant l’entrée et la location des patins pour une durée de 90 minutes, ceci afin d’en faire profiter tout le monde» précise Christiane Libermann, élue en charge de l’animation et de l’évènementiel.
Des paillettes sur la glace Jean-Paul Michel a remercié les services techniques de la ville « qui ont réalisé la prouesse de monter cette patinoire dans l’après-midi et dans des conditions assez dantesques». Le maire a également annoncé les prochaines manifestations qui vont se dérouler durant les 15 jours suivants, dont une surprise pour les enfants avec la venue du père Noël sur glace dans l’après-midi du 24 décembre. En attendant cet évènement important, un spectacle de cirque de Noël sur glace, proposé par la société parisienne, Crystal Ice Show, et chorégraphié par Francis Demarteau, a ouvert les festivités. Riche en couleurs et en féeries, mêlant humour, grâce, beauté, et surtout performances, il a enchanté les spectateurs, petits et grands, par sa programmation musicale très éclectique (variété, rock, classique, folklore russe).
S. Moroy
Ouverte jusqu’au dimanche 4 janvier, tous les jours de 9 h 30 à 19 h 30. Nocturne jusqu’à 21 h 30, vendredi 2 janvier. Fermeture exceptionnelle mercredi 31 décembre à partir de 17 h 30, jeudis 25 décembre et 1er janvier jusqu’à 13 h 30. Prochaines animations sur glace : soirée disco pour tous, samedi 27 décembre à 19 h 30, et Fantasy on Ice (spectacle avec 10 patineurs professionnels), samedi 3 janvier à 19 h 30. Accès gratuit.
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