Guinée-Bissau, 2012. Guitariste d'un groupe fameux de la fin des années 1970, Couto vit désormais d'expédients. Alors qu'un coup d'Etat se prépare, il apprend la mort de Dulce, la chanteuse du groupe, qui fut aussi son premier amour. Le soir tombe sur la capitale, les rues bruissent, Couto marche, va de bar en terrasse, d'un ami à l'autre. Dans ses pensées trente ans défilent, souvenirs d'une femme aimée, de la guérilla contre les Portugais, mais aussi des années fastes d'un groupe qui joua aux quatre coins du monde une musique neuve, portée par l'élan et la fierté d'un pays. Au coeur de la ville où hommes et femmes continuent de s'affairer, indifférents aux premiers coups de feu qui éclatent, Couto et d'autres anciens du groupe ont rendez-vous : c'est soir de concert au Chiringuitó.
Né en 1979, Sylvain Prudhomme construit depuis quelques années une œuvre littéraire ouverte sur le monde. L'Afrique contemporaine est une des sources d'inspiration principales de ses derniers livres et reportages. Là, avait dit Bahi, son précédent roman, a reçu le prix Louis Guilloux 2012.
L’abeille, animal fascinant ? Assurément. Elle est le seul insecte capable de fabriquer sa nourriture. Véritable petite usine chimique, elle élabore différents aliments dont les vertus sont connues depuis l’Antiquité. Afin de mieux la connaître, l’association "Les amis de la nature" a organisé, samedi, un après-midi apicole à la salle Eugène-Isabey qui a réuni une trentaine de personnes.
Roger Roth
Deux apiculteurs montévrinois, Francis Gandon, ancien adjoint à l’environnement, et Roger Roth, ont animé l’exposition comprenant également vidéo et diaporama.
Ils étaient secondés par Jacques Dumand, président de la Luciole Vairoise, qui gère notamment le rucher pédagogique de la montagne de Chelles. « Il y a deux ans, j’ai commencé à avoir une ruche chez moi, puis deux. On s’est groupé avec une dizaine d’autres amateurs apiculteurs pour constituer M.A.I.A. (Mouvement apiculteurs individuels autonomes), un groupe informel libre qui n’est pas une association loi 1901. Chacun peut avoir une ruche chez lui du moment qu’il a un jardin et un espace de 10 mètres avec son voisin. La ruche doit être orientée Sud-est parce que c’est l’idéal pour les abeilles » explique Roger. Le petit groupe dispense volontiers ses conseils, proposant même de procurer un essaim gratuitement et de prêter le matériel indispensable à l’apiculture. La vie d’une abeille n’est pas de tout repos. Elle n’en connaît d’ailleurs jamais durant sa vie, qui dure 6 semaines, et au cous de laquelle elle effectuera 7 métiers différents au service exclusif de la ruche : nettoyeuse, nourrice, manutentionnaire, ventileuse, architecte, garde et butineuse. Pour produire 28 grammes de miel, une ouvrière peut rayonner jusqu’à 4 km autour de sa ruche. Indispensable à la vie Depuis 1995, 30 % des colonies d’abeilles meurent chaque année. « Selon Albert Einstein, si les abeilles disparaissaient, il ne resterait à l’homme que 4 ans à vivre » rappelle Francis Gandon. Sur les quelques 4000 plantes référencées, environ 600 sont butinées par les abeilles. Et si toutes les plantes à fleurs produisent du pollen, toutes ne donnent pas de nectar. Pour aider les butineuses et les attirer dans son jardin, il faut favoriser la biodiversité en cultivant des espèces mellifères, comme les arbres, arbustes, plantes de massifs ou espèces potagères.
Un truc pour les piqûres d’abeille A l’inverse de sa redoutable cousine carnivore, la guêpe, l’abeille ne pique l’homme que si elle se sent en danger, souvent ceux qui sont violents (en paroles ou en gestes). Ce faisant, elle perd la vie. Roger Roth explique qu’il faut d’abord retirer le dard en raclant avec un couteau, sans appuyer sur la poche à venin. Il conseille d’appliquer ensuite l’ampoule allumée d’une lampe de poche sur la zone atteinte. La chaleur dégagé coagulera le venin et évitera sa propagation dans la peau.
Selon la tradition, le printemps finit par arriver… si on le fête comme il se doit. C’est la raison pour laquelle, le carnaval a connu, samedi 14 mars après-midi, une joyeuse effervescence au square Foucher de Careil, endroit retenu suite au plan Vigipirate. Une douzaine d’associations locales, le comité des fêtes et le service animation de la Ville y ont organisé plusieurs activités ludiques, sur le thème gai et coloré des insectes et des fleurs. Un timide soleil s’est joint à la fête, encourageant de nombreux Latignaciens, et surtout les plus jeunes, à s’essayer au chamboule-tout, parcours trottinette, pêche à la ligne, aux quizz, jeux d’adresse en bois, à fréquenter l’atelier mini-potager, de dessins, de sculptures en paille et foin, de maquillage…
La bonne humeur printanière était assurée grâce aux Jazzdiniers, jazz band mobile, qui ont défilé dans les allées du square sur les airs enjoués de Hello Dolly de Louis Armstrong, ou encore Petite fleur de Sidney Bechet.
Sans oublier des ribambelles de petits jardiniers, Maya l’abeille, petites fées ou princesses, cow-boys et supers héros, qui ont mis l’ambiance et ont été photographiés comme des stars par leurs parents enthousiastes.
Depuis le mois de juillet de sa deuxième année d'université jusqu'au mois de janvier de l'année suivante, Tsukuru Tazaki vécut en pensant presque exclusivement à la mort. À Nagoya, ils étaient cinq amis inséparables. L'un, Akamatsu, était surnommé Rouge ; Ômi était Bleu ; Shirane était Blanche et Kurono, Noire. Tsukuru Tazaki, lui, était sans couleur. Tsukuru est parti à Tokyo pour ses études ; les autres sont restés. Un jour, ils lui ont signifié qu'ils ne voulaient plus jamais le voir. Sans aucune explication. Lui-même n'en a pas cherché. Pendant seize ans, Tsukuru a vécu comme Jonas dans le ventre de la baleine, comme un mort qui n'aurait pas encore compris qu'il était mort. Il est devenu architecte, il dessine des gares. Et puis Sara est entrée dans sa vie. Tsukuru l'intrigue mais elle le sent hors d'atteinte, comme séparé du monde par une frontière invisible. Vivre sans amour n'est pas vivre. Alors, Tsukuru Tazaki va entamer son pèlerinage. À Nagoya. Et en Finlande. Pour confronter le passé et tenter de comprendre ce qui a brisé le cercle. Après la trilogie 1Q84, une œuvre nostalgique et grave qui fait écho aux premiers titres du maître, La Ballade de l'impossible notamment.
Né à Kyoto en 1949 et élevé à Kobe, Haruki Murakamia étudié le théâtre et le cinéma à l'université Waseda, puis a dirigé un club de jazz, avant d'enseigner dans diverses universités aux États-Unis. En 1995, à la suite du tremblement de terre de Kobe, il décide de rentrer au Japon. Traducteur de Fitzgerald, Irving et Chandler, il rencontre le succès avec son premier livre, Écoute le chant du vent(1979, non traduit), qui lui vaut de remporter le prix Gunzo. Suivront, notamment, Chroniques de l'oiseau à ressort(nouvelle éd. Belfond, 2012), Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil(2002), Après le tremblement de terre(10/18, 2002), Les Amants du Spoutnik(2003), Kafka sur le rivage(2006), Le Passage de la nuit(2007), La Ballade de l'impossible(2007), L'Éléphant s'évapore (2008), Saules aveugles, femme endormie(2008), Autoportrait de l'auteur en coureur de fond (2009), Sommeil(2010), 1Q84 (Livres 1&2, 2011 ; Livre 3, 2012) et Underground(2013). La plupart de ses romans ont paru chez Belfond et sont repris chez 10/18. Plusieurs fois favori pour le Nobel de Littérature, Haruki Murakami a reçu le prestigieux Yomiuri Literary Prize, le prix Kafka 2006 et le prix Jérusalem de la liberté de l'individu dans la société en 2009.
À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. Récit poignant d'une émancipation féminine, L'amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement.
Eric Reinhardt est né à Nancy en 1965. Romancier et éditeur d'art, il vit et travaille à Paris. Il est l'auteur de cinq romans, dont Cendrillon (Stock, 2007), pour lesquels il a été distingué par un Globe de Cristal d'honneur en 2012. De lui, les Editions Gallimard ont déjà publié Existence (Folio n° 5553) et Le système Victoria (Folio n° 5554).
Après le concert, l’an dernier, pour une petite fille de 2 ans victime d’une maladie orpheline, le club de motards HD Le plaisir France-Arizona (HD pour Harley-Davidson) a récidivé samedi 28 février, salle des Merisiers, avec une soirée au profit d’un autre enfant malade. Né en décembre 2012, Ewen souffre du syndrome de Lesch-Nyhan. Cette maladie rare touche ses reins, ses articulations et son cerveau. Impossible pour lui de s’asseoir et tenir sa tête droite. Très éveillé, ses sourires généreux laissent alors vite place à une profonde tristesse. « Avec ma femme, Julie, nous nous organisons pour l’emmener une fois par semaine voir une psychomotricienne et deux fois par semaine chez un kinésithérapeute. Il a également des séances d’électrodes pour son cerveau » précise Anthony, son papa. «Les méthodes françaises sont limitées. Il existe un centre spécialisé en Espagne prodiguant des soins qui lui permettront enfin de s’asseoir, et peut-être ensuite de marcher » ajoute Julie, une lueur d’espoir dans les yeux. Les jeunes parents habitent Saint-Ouen-en-Brie, travaillent tous deux et ont une petite fille de 5 ans, Azylis, qui a une grande complicité avec son frère. En juillet dernier, ils ont créé une association afin de récolter des fonds nécessaires pour les soins d’Ewen et acheter le matériel adapté à son handicap. « Cet été, lorsque j’ai vu débarquer chez nous Jeff, président du club motard, avec 8 membres pour nous proposer leur aide, cela m’a fait chaud au cœur. Nous nous sommes rendus compte que la solidarité existait » poursuit Anthony. Et ce soir-là, les motards ont encore prouvé qu’ils savaient se mobiliser pour une belle cause puisque 6 clubs des environs, soit près d’une centaine de bikers, ont répondu présent. Les groupes Quai Ouest et Rock Motors leur ont servi du blues et du rock, purs et authentiques. Ewen, ravi, a distribué plein de sourires, avant de s’endormir dans une petite pièce aménagée pour lui.
Que choisir de février 2015 est en rayon à la bibliothèque, si vous hésitez encore quant au choix de votre appareil, vous pourrez prendre connaissance de l'enquête à propos des détecteurs de fumée, qui seront obligatoires très très bientôt chez vous..
Ivan Peychès fait partie de ceux qui ont apporté beaucoup à l’humanité, mais dont le nom et l’essentiel de la vie restent ignorés.
Cet extrait du discours de Monsieur Hely D’ Oissel, PDG de Saint Gobain, lors de la cérémonie de remise de la Croix de la Légion d’honneur en février 1954 en témoigne :
« Il nait en 1906 à Libourne, dans cette Gironde qui lui vaut à la fois ses connaissances sur les vins et sa pointe d’accent.
Ses études secondaires à l’institution Montesquieu sont brillantes et son père, modeste commerçant, sait en tirer conséquence et faire les sacrifices voulus pour lui permettre de poursuivre ses études secondaires à la faculté de Sciences de Bordeaux.
Ces photos m'ont été envoyées par Florent Gaillard, neveu d'Ivan Peychès.
Les certificats de licence classiques s’agrémentent de quelques suppléments, tel que celui d’Astronomie approfondie, qui trahissent sa curiosité d’esprit.
C’est la préparation du concours d’agrégation… et après un an de service militaire dans l’artillerie lourde, il commence une nouvelle thèse à la Sorbonne : Saint-Gobain le remarque et il est nommé chef du Laboratoire d’Essais Thermiques, alors qu’il vient à peine d’obtenir en septembre 1936 un poste au Lycée Pierre Loti à Rochefort.
Mobilisé, il est emmené en captivité à l’Oflag IV D en Silésie pendant un an.
Le 1e janvier 1944, il est directeur des recherches au laboratoire de La Villette
Le laboratoire Saint-Gobain Boulevard de La Villette (1956)
Ses communications l’ont fait connaître dans le monde verrier et dans le monde savant.
SAINT-GOBAIN
Son activité intellectuelle ne s’exerce pas uniquement sur le terrain scientifique : il publie une étude magistrale sur le château fort de Saint Gobain qui témoigne d’une connaissance profonde de l’architecture militaire du XIIIe siècle. »
Notes sur le château-fort de Saint-Gobain. L'influence du château et des premières halles sur l'évolution de la manufacture de saint-Gobain, dont le livret m'a été offert par monsieur Glantzlen de Saint Gobain.
Nous devons à ce professionnel exceptionnellement doué pour trouver, mais aussi pour diriger des équipes de chercheurs (jusqu’à 500 en fin de carrière) une contribution essentielle au développement de la fusion électrique du verre qui lui valut de se retrouver à 38 ans directeurs de recherche des glaceries Saint-Gobain. Par la suite, Ivan Peychès inventa le procédé TEL utilisé aujourd’hui dans le monde entier pour la fabrication industrielle de la laine de verre ; on lui doit le procédé JUSANT qui permit à l’époque de fournir les plus grandes glaces du monde pour la Maison de la radio à Paris ; mais ce sont encore les verres isolants, les verres laser, des verres du four solaire d’ Odeillo, les hublots du Concorde qui sont sortis des usines de la Compagnie Saint Gobain.
La médiathèque met à notre disposition grand nombre d'ouvrages, bien entendu, la jeunesse n'est pas oubliée
A propos de la médiathèque: Apprendre l'italien, maîtriser Powerpoint, consulter un ebook, écouter de la musique en ligne ou encore regarder un film … c'est possible en quelques clics avec Medialib77 !
Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l'heure de son anniversaire, Mortimer Décime attend sagement la mort car, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du matin, le jour de leurs 36 ans. La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Y a-t-il un gène de la scoumoune ? Un chromosome du manque de pot ? Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale ? Entre la saga tragique et hilarante des Décime, quelques personnages singuliers et attendrissants, une crêperie ambulante et une fille qui pleure sur un banc, on suit un Mortimer finalement résigné au pire. Mais qui sait si le Destin et l'Amour, qui n'en sont pas à une blague près, en ont réellement terminé avec lui ? Dans son nouveau roman, Marie-Sabine Roger fait preuve, comme toujours, de fantaisie et d'humour, et nous donne une belle leçon d'humanité.
Marie-Sabine Roger est notamment l'auteur, au Rouergue, de La tête en friche (adapté au cinéma par Jean Becker), de Vivement l'avenir (prix des Hebdos en région et prix Handi-Livres), et de Bon Rétablissement (prix des lecteurs de L'Express), qui est sorti en salles en septembre 2014, adapté de même par Jean Becker.
De l'édification du mur de Berlin à l'effondrement de l'Union soviétique, la grande aventure du XXe siècle telle que personne ne l'a jamais racontée.
1961. Les Allemands de l'Est ferment l'accès à Berlin-Ouest. La tension entre les États-Unis et l'Union soviétique s'exacerbe pour atteindre un point culminant l'année suivante avec la crise des missiles de Cuba. Le monde scindé en deux blocs se livre une guerre froide qui risque de devenir une guerre nucléaire. Confrontées à toutes les tragédies de la fin du XX e siècle, plusieurs familles, russe, allemande, américaine et anglaise, sont emportées dans le tumulte de ces immenses troubles sociaux, politiques et économiques. George Jakes dans le bus des Freedom Riders, Jasper Murray dans la jungle vietnamienne, Tania Dvorkine en Sibérie, Dave Williams et Walli Franck, rockers à Berlin ou San Francisco, vont se battre, trouver le chemin de l'amour et participer chacun à leur façon à la formidable révolution en marche.
Entre saga historique et roman d'espionnage, histoire d'amour et thriller politique, Aux portes de l'éternité clôt la fresque gigantesque et magistrale de la trilogie du Siècle, après La Chute des géants (2010) et L'Hiver du monde (2012).
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
John Green, né en 1977 à Indianapolis, fait des études universitaires en Ohio et, après ses diplômes de littérature et de théologie, devient pendant six mois aumônier dans un hôpital pour enfants incurables. Il décide que cette vie n'est pas pour lui et s'oriente vers la radio et la critique littéraire. C'est à l'âge de vingt-cinq ans qu'il écrit son premier roman, "Qui es-tu Alaska ?", et remporte le prestigieux M. L. Printz Award du meilleur livre pour adolescents. Ce titre suscite immédiatement l'admiration des critiques, libraires et lecteurs et ne cesse, depuis, de figurer sur la liste des best-sellers dans plus de trente pays. Peu d'auteurs savent à ce point restituer la profondeur émotionnelle de l'adolescence. « J'adore l'intensité que les adolescents mettent, non seulement dans leur premier amour, mais aussi dans leurs premiers chagrins, la première fois qu'ils affrontent la question de la souffrance et du sens de la vie. Les adolescents ont le sentiment que la façon dont on va répondre à ces questions va importer. Les adultes aussi, mais ils ne font plus l'expérience quotidienne de cette importance », confie-t-il. En 2012 paraît "Nos étoiles contraires", roman aujourd'hui adapté au cinéma. Ce dernier domine les listes des meilleures ventes et est traduit dans près de cinquante langues. Le célèbre magazine Time sélectionne John Green dans sa liste des « 100 personnes les plus influentes du monde » en 2014. Il vit à Indianapolis avec sa femme et leurs deux enfants.
Ils se sont battus côte à côte dans les tranchées des Flandres quatre années durant, ils sont revenus en Angleterre, l'un totalement défiguré, l'autre sombrant dans l'alcool et se réfugiant dans un univers peuplé de fantômes, aussi dévasté psychologiquement que son camarade l'est physiquement.. Les dégâts sont lourds et les séquelles tenaces ; la réadaptation est un défi permanent. Trouver du travail quand la seule vue de votre visage fait fuir n'est pas chose aisée... mais Riley Purefoy a de la ressource. Quant à Peter Locke, au moral une épave, le chemin pour qu'il se retrouve sera long et tortueux... Les femmes qui les ont longuement attendus sont elles aussi déboussolées...
Dans cette puissante suite à son roman best-seller Je voulais te dire, Louisa Young relate l'éprouvant retour à une existence normale après les années de guerre, véhiculant encore une fois un message profondément humaniste. Elle souligne le gâchis de tant de vies et de potentiel, montrant le gouffre qui sépare les combattants de leurs proches qui ne parviennent pas à imaginer la réalité effroyable vécue par ceux qui ont été dans les tranchées, et qui en seront hantés toute leur vie.
Avec ce portrait d'une société encore « sous le choc », tiraillée entre espoir et affliction, la volonté de se reconstruire et le poids de souvenirs écrasants, Louisa Young lance un cinglant réquisitoire contre la guerre, et loue le courage et la résilience de toute une génération.
De jolies petites princesses ont gaiement participé à ce bal original.
Dimanche 8 février après-midi, la salle Planète-Oxygène de Claye-Souilly s’est transformée en salle de bal. «Pour commémorer les 300 ans de la mort de Louis XIV, nous vous proposons un après-midi d’initiation aux danses en usage à la cour royale. Elles seront accompagnées par 5 professeurs et 19 élèves du conservatoire de musique» a annoncé Francine Guillard, directrice du conservatoire, à l’initiative de l’évènement. L’orchestre était dirigé par Benjamin Narvey, professeur du conservatoire, et les danses conduites par Pierre-François Dollé et Irène Feste, deux danseurs chorégraphes passionnés de danses anciennes et fondateurs, en décembre 2007, de la Compagnie fantaisies baroques.
Les élèves du Conservatoire
C’est sous le règne de Louis XIV, grand amateur d’art, que seront notamment créées de grandes institutions, telles l’Académie royale de danse en 1661, l’Académie royale de musique en 1669 et la Comédie française en 1680.
Pierre-François Dollé et Irène Feste ont mené la danse tout l'après-midi
Quelque 140 participants ont appris à faire la révérence et pu s’initier à des danses aussi diverses, gaies et variées que la pavane, la pavane d’Espagne, le branle simple, le branle des chevaux, le menuet de Haendel ou encore la gavotte du Roi. Si le répertoire s’avère très riche, le style n’en reste pas moins sobre, toujours lent et élégant. Qu’ils soient costumés ou non, les Clayois n’ont pas hésité à envahir la piste pour esquisser leurs premiers pas, sur la musique des harpes, flûtes, luths, guitares, violons et violoncelles. Des chants à « mener la danse », simples et entraînants, ont également été lancés par les deux chorégraphes : Sur les bords de Seineet J’ai un oiseau qui vole. « N’oubliez pas que dans la danse, on ne fait jamais du surplace. On avance, à droite ou à gauche. Un pas simple à droite, un double pas à gauche. La musique vous guide, vous dit ce qu’il faut faire » explique Irène Fest. Lucyle, 6 ans, a pris bien vite sa place dans le groupe des danseurs. « Elle est inscrite à l’éveil musical du conservatoire. Il est vrai que la robe de princesse qu’elle porte y fait aussi pour beaucoup» confie en souriant Christelle, sa maman.
Les écologistes incitent les Roms à nettoyer leur camp qui jouxte la décharge
OSE (Organe de sauvetage écologique) a encore osé, dans la matinée du dimanche 8 février, une vaste opération de nettoyage de la décharge de St-Thibault. Un chantier titanesque car c’est probablement l’une des plus importantes décharges de France, avec ses 40 hectares et environ 1000 tonnes de déchets de toutes sortes. De plus, un camp rom s’est installé depuis août sous le pont de la francilienne. « Je n’en connais pas d’aussi grande. OSE intervient depuis plus de 10 ans pour la nettoyer. C’est une décharge industrielle et il ne faut pas tout mettre sur le dos des Roms. Nous sommes d’ailleurs intervenus deux fois auprès d’eux, fin 2014, pour les sensibiliser au respect de l’environnement et les aider à nettoyer leurs déchets» explique Édouard Feinstein, 46 ans, président-fondateur du mouvement.
Miai est venu spécialement d'Ivry-sur-Seine pour aider les militants d'OSE qui sont devenus ses amis.
D’autres Roms venus aider Dans son ciré et ses bottes, talkie-walkie en bandoulière, il dirige, tel un général, l’opération qui mobilise une quinzaine d’écologistes, mais aussi des membres d’autres communautés roms venus en renfort. « Il y a encore des bénévoles qui arrivent, notamment des Roms de Sucy-en-Brie et d’Ivry-sur-Seine. Cette entraide est formidable, c’est une belle leçon d’humanité. Mais l’opération n’aurait pu être possible sans l’aide de Port autonome de Paris, du Conseil général 77, de la Région Ile-de-France, Marne-et-Gondoire, la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France ». L’objectif était de remplir les 4 bennes de 18 m3 mises à disposition à l’entrée de la rue du Grand-Pommeraye, et le plus possible de sacs poubelle qui seront enlevés par Marne-et-Gondoire avec le concours de Veolia. La mission fut vite remplie malgré la pluie fine et glaciale qui cinglait les visages.
Michel extirpe les détritus des eaux froides et boueuses de la Marne, dont bon nombre de pneus.
« Ici, on trouve de tout » Derrière le camp rom, Michel, 50 ans, l’eau à mi- genoux, ramasse pneus et objets hétéroclites sur les bords de la Marne. « Cela fait 4 ans que je fais partie de l’association. Je suis randonneur et c’est important pour moi de nettoyer la nature. Il y a une déchetterie juste à côté, mais les gens continuent de jeter leurs saletés ici. J’ai connu des bénévoles qui ont baissé les bras devant l’ampleur des dégâts » soupire-t-il. Soudain, un jeune rat noir surgit, s’immobilise, curieux, avant de filer le long de la berge. Enzo, 13 ans, et son cousin Yohann, 14 ans, remplissent leur caddie des détritus remontés par Michel. « Nous venons du Plessis-Trévise (94). C’est vrai que c’est impressionnant, surtout que c’est la première fois pour moi. Ce qui est surprenant, c’est qu’on trouve vraiment de tout» remarque Yohann. « J’ai adhéré début juin. Cela faisait longtemps que je voulais m’investir pour aider OSE utilement » complète Fabien Taché, 42 ans, père d’Enzo. Le prochain grand nettoyage se déroulera cet été, selon le même principe. Édouard espère obtenir encore plus de moyens pour venir à bout de cette décharge, dont il a fait un véritable challenge écologique.
Les 5 finalistes de la catégorie B. De gauche à droite : Arseni Sadykov,(Bielorussie) Franck-Laurent Grandpré,(France), Filippo Gorini,(Italie) Danial Van Der Hoeven,(Pays-Bas) Anastasia Yasko, 23 ans (Russie).
Toujours plus beau, toujours plus haut. La 7e édition du concours international de piano organisé, ce week-end, par l’association « Les rencontres du piano », en partenariat avec la Ville, a comblé de plaisir les mélomanes. Le jury était composé de Pascal Nemirovski, professeur à la Royal Academy of Music de Londres, Michel Beroff, professeur au CNSMD de Paris, Marie-Catherine Girod, professeur à l’école normale de musique de Paris, Béatrice Quoniam-Chauvel, directrice du concours international de piano de Lagny, Lise de la Salle, pianiste-concertiste, Natalia Trull, professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Le niveau était, une fois de plus, très relevé et les jurés ont eu fort à faire pour départager les participants des 19 nationalités, dont la France. Six ont concouru dans la catégorie A (10-15 ans) et 27 dans la catégorie B (16-30 ans). Les filles étaient cette année en nette minorité puisque au nombre de 8 pour 19 garçons.
Filippo Gorini
Franck-Laurent Grandpré
Geunsu Shim, 25 ans (Corée du Sud) interprétant "Appassionata" de Beethoven.
Chi-Hoi Cheunh, 20 ans, Candidat Chinois
Dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville, chaque candidat a interprété durant 20 minutes des morceaux de son choix. Bach, Beethoven, Chopin, Liszt, Mozart, Tchaïkovski, Rachmaninov, et d’autres grands compositeurs, ont ainsi ressuscité sous les doigts agiles des jeunes musiciens.
Les membres du jury, de gauche à droite : Béatrice Quoniam-Chauvel, directrice du concours international de piano de Lagny, Marie-Catherine Girod, professeur à l’école normale de musique de Paris, Pascal Nemirovski, professeur à la Royal Academy of Music de Londres, Natalia Trull professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou et Michel Beroff, professeur au CNSMD de Paris, qui fera partie du jury du concours Tchaïkovski qui se tiendra à Moscou du 15 juin au 3 juillet..
« Le concours de piano est devenu en quelques années un évènement incontournable de la vie latignacienne et du monde pianistique, référencé à la fédération mondiale des concours internationaux de prestige. Sur les 65 dossiers reçus, seulement 30 jeunes virtuoses ont été sélectionnés, tous issus des prestigieux conservatoires supérieurs d’Amérique du Nord, d’Asie, d’Australie et d’Europe» précise Béatrice Quoniam-Chauvel. « Ce soir, nous étions sur une autre planète avec ces artistes musiciens » a avoué dimanche, devant 230 personnes, le maire Jean-Paul Michel lors de la remise des prix.S. Moroy
Catégorie A (10-15 ans) Premier prix (800 euros) : Tommy Jing Yu Leo, 14 ans (Singapour), 2e prix (stage à l’académie d’été de Tignes) : Magdalene Ho, 11 ans (Malaisie), 3e prix (300 euros) : Joachim Lim, 13 ans (Singapour). Catégorie B (16-30 ans) Premier prix (3000 euros) : Arseni Sadykov 25 ans (Biélorussie), 2e prix (1000 euros) : Danial Van Der Hoeven, 29 ans (Pays-Bas), 3e prix ex-aequo (500 euros) : Filippo Gorini, 19 ans (Italie) et Franck-Laurent Grandpré, 23 ans (France), Prix de la Ville (1000 euros) : Franck-Laurent Grandpré, Prix de l’association « Les Mûrs du son » (750 euros) : Danial Van Der Hoeven, Prix du public (500 euros) : Filippo Gorini, Prix des élèves (250 euros) : Filippo Gorini.
Exploitation à ciel ouvert de la carrière de Le Pin (photo archives SM).
Le maire contre la carrière à ciel ouvert
Placoplatre, Goliath de l’exploitation de gypse en France, aurait-il trouvé son David ? On pourrait le croire après la délibération contre le projet de carrière à ciel ouvert du bois Gratuel, votée à l’unanimité par le conseil municipal le 28 janvier 2015.
Propriété du carrier, le bois Gratuel se situe sur la commune, à l’angle de la D34 et D105 qui mène à Villeparisis. Il est traversé par l’aqueduc et la promenade pédestre de la Dhuys qui font partie intégrante du corridor écologique, cette trame verte protégée reliant les départements du 77 et du 93.
Pascal Pian ne s’est pas fait prier pour expliquer les raisons de son refus. Parallèlement, nous avons sollicité l’avis de Placoplatre, mais n’avons pas obtenu de réponse.
Un maire qui refuse l’exploitation du gypse sur sa commune, c’est nouveau. Pourquoi ? La collectivité accepte déjà une exploitation à ciel ouvert sur les 25 hectares des Mazarins produisant 4 millions de tonnes de gypse. L’exploitation en cavage (Ndlr : exploitation souterraine du gypse) sous le bois Gratuel, que nous préconisons, permettra de conserver la biodiversité existante, d’autant que nous sommes dans un couloir naturel répertorié sur le schéma régional de cohérence écologique. Placo a beaucoup communiqué sur son choix d’exploiter en cavage à Cormeilles-en-Parisis, ceci pour préserver les bois et promenades alentour. Et c’est très bien. A l’instar de ce qui a été fait dans le Val-d’Oise, nous voulons simplement le même respect environnemental à Villevaudé. Est-ce trop demander ?
Où en êtes-vous avec Placo ? Dès la connaissance en 2013 du dossier d’exploitation à ciel ouvert, nous avons pris contact avec eux afin de donner notre position, l’expliquer, Malgré cette initiative, le carrier n’a pas pris nos demandes en considération et nous sommes obligés de compter sur son bon sens. C’est insuffisant. Les habitants peuvent être assurés de ma détermination à préserver ce bois de toute nuisance. Un groupe industriel comme Saint-Gobain (Ndlr : Placo en est la filiale, implantée sur Vaujours) doit être capable de prendre en compte la dimension environnementale et de la recouper avec l’aspect économique et financier, sans négliger l’image qui en découlera.
Quelles seraient les nuisances ? Nuisances visuelle, environnementale, poussières… et bruit puisque le tir de mine est envisagée. Nous aurons concomitamment deux exploitations en cours de chaque côté du RD105 : celle de Siniat (ex-Lafarge) accordée en 2007 et celle de Placo sur les Mazarins. La durée d’exploitation doit être aussi prise en considération dans les nuisances… en dizaines d’années. En tant qu’élu responsable, je m’oppose fermement à ce projet et ferai en sorte que notre village ne soit plus, comme auparavant, au service des carriers, mais plutôt de ses habitants.
Et l’aspect économique, les emplois ? Placo agit dans la précipitation, prétextant l’alimentation d’une usine sans chercher des solutions palliatives, comme le développement du recyclage. De même que le verre, on sait que le gypse est recyclable à l’infini. Ses ressources ne sont pas inépuisables. Où iront-ils après ? Sur Claye-Souilly ? Le recyclage ne représente que 30 000 tonnes sur une production de 2 millions. Il est très largement supérieur chez leurs concurrents. Son développement aurait l’avantage de créer des emplois avec la mise en place de collectes de plaques de plâtre sur les chantiers. Ainsi nous serions dans une économie durable, d’ailleurs plébiscitée par notre ministre du développement durable.
"Sur la même longueur d'onde", chorégraphie de Marjorie Rescica, sur une musique originale signée Thomas Ballarini (prof de percussions).
Grand moment attendu des Clayois, le traditionnel concert des profs du conservatoire a eu lieu, vendredi 30 janvier, à l’espace André-Malraux.
Adrien Canu, prof de trompette, interprétant "Speak no evil" (Wayne Shorter).
A la batterie, Mathieu Gramoli accompagne "Sittin'here" (Phil Woods).
Et les profs se sont vite mis au diapason pour servir à leur public une prestation de grande qualité, allant du classique (Dvorak, Korsakov, Pezel) aux danses latines de Christopher Norton, la musique poignante de John Williams (La liste de Schindler) et celle, plus enjouée, de Astor Piazzolla, pour finir sur d’illustres morceaux de jazz (Phil Woods, Wayne Shorter, Kenny Garret, Mike Stern). Des chorégraphies originales signées Marjorie Rescica, prof de modern-jazz, et Marie-Cécile Harcouët, prof de danse classique et contemporaine, ont également été interprétées par leurs élèves respectifs de 3e cycle. Devant un tel concentré de talents, les spectateurs n’ont pu qu’apprécier la pluralité des instruments et des styles pratiqués au conservatoire municipal de Claye-Souilly.
Le traditionnel loto d’hiver organisé par l’ALJ (Association loisirs jeunes) a bien cartonné si l’on en juge par les 180 joueurs, petits et grands, qui ont envahi, samedi 31 janvier, la salle des Merisiers. La plupart étaient Villevaudéens, mais quelques « pros du loto », venus d’ailleurs, étaient aussi présents et facilement repérables avec leur matériel comprenant pions magnétiques colorés et bâton ramasse-jetons aimanté. Il faut dire que les trois gros lots, qui nécessitaient un carton plein, étaient plutôt alléchants : lecteur DVD portable, aspirateur robot, console Sony PS4. Heureusement, d’autres lots étaient plus accessibles avec une ou deux lignes seulement. Les parties, entrecoupées de deux pauses, ont bien animé cette soirée familiale, placée sous le signe de la détente et de la bonne humeur, à laquelle le maire Pascal Pian et quelques uns de ses adjoints ont participé. Pour Yvette Godefroy, présidente de l’ALJ, « la recette exceptionnelle » de ce loto d’hiver servira à financer les prochaines activités des jeunes Villevaudéens, mais aussi à acheter les gros lots… du prochain loto.
Toutes fans de zumba
La salle des Merisiers est devenue, dimanche après-midi, le temple francilien de la zumba. Une initiative due à l’association Loisirs Jeunes de Villevaudé, en partenariat avec l’association Latin Event, de Noisy-le-Grand (93). Après les nécessaires et indispensables échauffements, le stage d’initiation, d’une durée de 2 h 30, a débuté avec le R’Lace, une séance très tonique animée par Sissi. Très en vogue actuellement, il s’agit d’un programme d’entraînement spécifique, alliant tonicité cardiaque et renforcement musculaire. Munies chacune d’une courte corde, quarante participantes ont ainsi dansé sur des rythmes endiablés ; la cordelette servant à indiquer le mouvement à suivre. Un autre exercice de renforcement musculaire, dirigé cette fois par Patrice, a ensuite précédé le cours de zumba, la fameuse danse tant attendue de toutes, qui permet la pratique du fitness sur des rythmes latino. Sur la scène, face à leurs élèves, Sarah et Sissi ont alors coaché, avec un enthousiasme et un entrain extraordinaires, une cinquantaine de femmes et… un seul homme. Serge Moroy
Yassin et Sylvain, 22 ans, sont en 2e année BP couvreur-zingueur. Ils réalisent une maquette dont les queues d'aronde et les noues en ardoise, doivent se raccorder avec le tracé de la tourelle
Dans les règles de l’art
Le centre de formation de la fédération compagnonnique des métiers du bâtiment a ouvert ses portes, ce week-end. L’occasion pour les visiteurs de découvrir des métiers aussi divers que charpentier, menuisier, tailleur de pierre, couvreur, zingueur, maçon, peintre. Partant du principe que, dans le monde en général et celui du travail en particulier, le travail manuel doit être encouragé, réhabilité et valorisé, les compagnons du tour de France ont à cœur de transmettre leur savoir-faire traditionnel dans les règles de l’art.
Ouvert aux jeunes de 16 à 26 ans, le centre allie le savoir-faire traditionnel à la maîtrise des techniques actuelles dans les métiers du bâtiment.
« Le centre assure la formation en alternance par apprentissage aux moins de 26 ans. Nous avons 300 apprentis. L’apprenti est un salarié puisqu’il y a un lien entre lui et son employeur. Le centre propose des formations CAP et BP sur 2 ans, ainsi que des mentions complémentaires, sur un an, pour une spécialisation. Dans le cadre de la formation continue pour les adultes, nous avons un diplôme de niveau Bac : titre professionnel métreur en réhabilitation de l’habitat» précise Saïd Benhamana, directeur du centre. Des mini-stages sont également organisés afin d’initier les jeunes aux travaux pratiques dans différents métiers du bâtiment, comme les stages découverte en partenariat avec les collèges et missions locales. Penché sur sa maquette, Paul, 22 ans, aspirant charpentier à Paris, exécute un outeau (ouverture pour la ventilation) sous les conseils d’Alexandre, 24 ans, compagnons à Arras, et de Julien, 22 ans, compagnon à Paris.
Louis, 16 ans, est apprenti et réside à Gouvernes. Sous les conseils de Manuel, il effectue des traits de charpente et recherche les coupes.
« Nous avons beaucoup de CAP. Les jeunes viennent deux semaines à temps complet et partent 4 semaines en entreprise. Sur deux ans, ils ont donc 14 sessions de deux semaines au centre. Tous les apprentis titulaires d’un CAP trouvent du travail. Certains restent en entreprise, d’autres poursuivent leur cursus, partent pour un tour de France» explique Manuel Rollin, 46 ans. Ancien chef d’entreprise, il enseigne ici depuis 3 ans. « La plupart des formateurs sont des hommes de terrain, des compagnons, qui se reconvertissent dans l’enseignement par choix ou par nécessité » poursuit Manuel. « J’aime l’état d’esprit, l’ambiance » Arthur, itinérant de 22 ans, spécialisé dans la taille de pierre, vient de Nancy. « Je suis ici pour présenter le métier aux jeunes. Je pars d’un bloc de pierre de Saint-Maximin (Oise), qui est un calcaire tendre, et taille dans la masse pour faire des marches d’escalier. Ma maquette en comprend 5. Je me perfectionne avant la réalisation de mon chef-d’œuvre ». C’est à 16 ans qu’il a eu le déclic, lors d’une visite au centre compagnonnique de Marseille. Aujourd’hui, Arthur avoue être séduit par l’ambiance, le fait de changer de ville tous les ans (il en est à sa 6e), apprendre sans cesse de nouvelles techniques pour se perfectionner. Prochaines portes ouvertes du centre, vendredi 27 et samedi 28 mars.
S. Moroy
Centre de formation des métiers du bâtiment, 2 rue de Guermantes 77400 Saint-Thibault (01 60 35 02 98) - www.compagnons.org
«Ces hommes qui sont tous nés dans le même hôpital, qui ont grandi ensemble, fréquenté les mêmes filles, respiré le même air. Ils ont développé une langue à eux, comme des bêtes sauvages.»
Ils étaient quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils. Arrivés à l'âge adulte, ils ont pris des chemins différents. Certains sont partis loin, d'autres sont restés. Ils sont devenus fermier, rock star, courtier et champion de rodéo. Une chose les unit encore : l'attachement indéfectible à leur ville natale, Little Wing, et à sa communauté. Aujourd'hui, l'heure des retrouvailles a sonné. Pour ces jeunes trentenaires, c'est aussi celle des bilans, de la nostalgie, du doute... Nickolas Butler signe un premier roman singulier, subtil et tendre, récit d'une magnifique amitié et véritable chant d'amour au Midwest américain.
Nickolas Butler est né en 1979 en Pennsylvanie. Il est diplômé de l'université du Wisconsin et de l'Atelier des écrivains de l'Iowa. Retour à Little Wing, son premier roman, est en cours de traduction dans dix pays.
Elsa Préau est une retraitée bien ordinaire. De ces vieilles dames trop seules et qui s'ennuient tellement - surtout le dimanche - qu'elles finissent par observer ce qui se passe chez leurs voisins. Elsa, justement, connaît tout des habitudes de la famille qui vient de s'installer à côté de chez elle. Et très vite, elle est persuadée que quelque chose ne va pas. Les deux enfants ont beau être en parfaite santé, un autre petit garçon apparaît de temps en temps - triste, maigre, visiblement maltraité. Un enfant qui semble l'appeler à l'aide. Un enfant qui lui en rappelle un autre... Armée de son courage et de ses certitudes, Elsa n'a plus qu'une obsession : aider ce petit garçon qui n'apparaît ni dans le registre de l'école, ni dans le livret de famille des voisins. Mais que peut-elle contre les services sociaux et la police qui lui affirment que cet enfant n'existe pas ? Et qui est vraiment Elsa Préau ? Une dame âgée qui n'a plus toute sa tête ? Une grand-mère souffrant de solitude comme le croit son fils ? Ou une femme lucide qui saura croire à ce qu'elle voit ?
Septembre 1940. Après la débâcle, l'Occupation commence. A Paris, les Allemands profitent de tous les plaisirs. Au Sphinx, la célèbre maison close, l'arrivée d'une nouvelle pensionnaire fait sensation. Mademoiselle France est d'une beauté troublante. Elle ne «monte» qu' avec le gratin de l'armée allemande. Que cache-t-elle derrière son apparente froideur ? Rien de ce qu'elle fait ou dit n'est laissé au hasard. Fräulein France a sa propre guerre à mener... Un roman historique sans concession, magistralement construit.
Romain Sardou y incarne les compromissions d'une frange de la haute société parisienne, mais aussi les errances d'une époque et l'héroïsme qui en est né.
Issu d'une longue lignée d'artistes, Romain Sardou, né en 1974, se passionne très jeune pour l'opéra, le théâtre et la littérature. Il abandonne le lycée avec l'intention de devenir auteur dramatique, et suit un cours de théâtre afin de mieux saisir la mécanique des textes de scène, tout en dévorant classiques et historiens. Après quelques années à Los Angeles, où il écrit des scénarios pour enfants, c'est en France qu'il publie chez XO son premier roman, un thriller médiéval, Pardonnez nos offenses (2002), qui connaît aussitôt un immense succès, ainsi que les suivants L'Éclat de Dieu et Délivrez-nous du mal. Explorant d'autres rivages romanesques, Romain Sardou a également publié trois contes d'inspiration dickensienne, ainsi qu'un thriller contemporain, Personne n'y échappera, et un roman philosophique, Quitte Rome ou meurs. Avec les deux premiers volumes de sa nouvelle trilogie, America, La treizième colonie (2010) et La Main rouge (2011), il met en scène une vengeance entre deux familles qui traverse toute l'histoire de l'Amérique. Tous ses romans sont parus chez XO. Romain Sardou est marié et père de trois enfants.
Les musulmans, une menace pour la République, Olivier Bobineau
Une certaine justice, P.D. James
Crains le pire, Linwood Barclay
Cette nuit-là, Linwood Barclay
Ne la quitte pas des yeux, Linwood Barclay
Tromper la mort, Maryse Rivière
Traité sur la tolérance, Voltaire
Et d'autres en commande pour février....
Nous rappelons que de nombreux ouvrages sont mis à votre disposition à la bibliothèque par la médiathèque de Seine et Marne pour les adultes (romans, BD adultes, "Large vision" etc.) et la jeunesse (albums..)
Si vous souhaitez lire un livre qui ne se trouve pas en bibliothèque, Contactez nous ou écrivez dans le cahier prévu à cet effet le titre, l'auteur et si possible l'éditeur: nous nous efforcerons de vous satisfaire.
Bienvenue chez les Middlestein, une famille au bord de la crise de nerfs depuis que Edie, la mère, risque d'y passer si elle ne prend pas au sérieux ses problèmes d'obésité. Cerise sur le gâteau, le père la quitte pour découvrir à soixante ans les affres du speed dating.
Une trahison impardonnable pour leur célibataire invétérée de fille, un rebondissement que voudrait bien oublier le fils en fumant son joint quotidien, si sa femme ne s'était pas mis en tête de sauver Edie à grand renfort de Pilates et de Weight Watchers, quand elle n'oblige pas leurs jumeaux à répéter leur chorégraphie hip-hop pour leur bar-mitsvah. Une question taraude toutefois les Middlestein : et s'ils étaient tous un peu responsables du sort d'Edie ? Best-seller du New York Times, dans la lignée de Jonathan Franzen, un livre universel sur le mariage, la filiation et l'obsession de notre société pour la nourriture, porté par un humour aussi cinglant que désopilant et une humanité débordante.
Une foule importante s'est massée devant l'hôtel de ville pour écouter le maire et se recueillir.
Environ 400 Clayois se sont rassemblés, samedi 10 janvier en fin de matinée, devant l’hôtel de ville pour rendre hommage aux victimes de l’attentat terroriste contre Charlie-Hebdo. «Les terribles et lâches assassinats qui ont coûté la vie à des journalistes, des policiers et des innocents, doivent nous interpeller, au-delà de l’immense émotion, sur ce que ce geste crapuleux et inqualifiable a suscité. La France est un pays où la liberté est une de nos valeurs fondamentales de référence. La liberté est inscrite dans notre histoire, notre communauté nationale, notre constitution. Être libre, vivre dans une société de liberté où le pluralisme des opinions est un principe sacré, est, pour ces individus méprisables et inhumains, une provocation. Être libre, c’est refuser leur totalitarisme idéologique. Dans leur esprit, cela mérite la mort. Ces fanatiques, qui ont fait le 11 septembre aux Etats-Unis, qui sévissent en Irak, en Syrie, dans tout le Proche-Orient, en Lybie et dans l’Afrique saharienne, au Canada, en Australie, en Belgique, sont aussi chez nous, en France. Nous devons défendre notre liberté avec la dernière énergie. Par respect à l’égard de ceux qui nous ont précédés, qui l’ont conquise et qui nous l’ont transmise. Par devoir vis-à-vis de nos enfants et des générations futures. Parce que la liberté est le bien le plus précieux que chaque être humain peut espérer, la lutte pour sa sauvegarde doit être notre priorité numéro un. Elle requiert une mobilisation nationale. Alors, seulement, les victimes que les trois tueurs fous, dans leur fondamentalisme assassin, ont sauvagement abattues, ne seront pas mortes pour rien» a déclaré Yves Albarello. Après une minute de silence, le maire a déposé une gerbe dans le parc de la mairie, au pied des drapeaux français et européen.
La cérémonie s’est terminée sur la Marseillaise, entonnée en choeur par la foule.
En tête du cortège, de droite à gauche, Sophie Renon, le père d'Estelle, Denis Marchand, maire de Guermantes, la soeur et le frère d'Estelle, Didier Seban et Corinne Herrmann, avocats de l'association.
Douze ans après la disparition de sa fille, et malgré un bilan 2014 décevant, Eric Mouzin, 59 ans, ne veut pas baisser les bras. « On s’est interrogé sur le sens de se réunir ce samedi 10 janvier, après ce qui s’est passé ces derniers jours. On s’est dit qu’il fallait la maintenir, car sinon ceux qui veulent faire régner la peur auront gagné si on reste chez nous. Je me souviens qu’Estelle était passée dans Charlie-Hebdo. Un dessin disait ’’Nous avons retrouvé Estelle : elle est dans les pages de Paris-Match’’» se remémore le père meurtri. Le cortège, composé d’une centaine de personnes, s’est formé devant la boulangerie, place du Temps-perdu, où Estelle a été aperçue pour la dernière fois, avant de se rendre devant l’arbre du souvenir. Face au cerisier du Japon, planté en 2004 au cœur du lotissement où elle résidait, les participants ont observé une minute de silence et écouté les chansons de Charlélie Couture et du rappeur Onics, composées en 2003 et 2013 en sa mémoire.
Maria et Hervé Gérault sont Latignaciens et font partie de l'association. Ils ont réalisé des tee-shirts à l'effigie d'Estelle.
« Douze ans, c’est long. On a l’impression qu’Estelle a toujours 9 ans. L’affaire, c’est plus de 80 tomes de dossiers et près de 40 000 procès-verbaux. Il faut que l’enquête confiée à la police judiciaire de Versailles se poursuive, constituer une association, comme Child-Focus en Belgique, pour gérer efficacement les disparitions d’enfants en France » confie Sophie Renon, présidente de l’association Estelle, créée en mars 2003. Ne pas perdre espoir Avant la marche blanche, 60 personnes ont assisté à l’assemblée générale de l’association, à l’espace Marcel-Proust. « Les formes d’espoir se situent dans une série d’affaires qui ont été résolues récemment et qui démontrent quelquefois que, 20 ou 30 ans après, il est toujours possible de résoudre les dossiers si des bonnes volontés s’y consacrent, car il y a de moins en moins d’enquêteurs criminels » indique Didier Seban. L’avocat de l’association, dont le cabinet est spécialisé dans les disparitions d’enfants, souhaite cependant plus de transparence sur les enquêtes des policiers et une synthèse sur les dernières pistes. « L’enquête se poursuit : j’ai été auditionnée en 2013 » intervient Maria Bolcan, 65 ans. Elle effectuait à cette époque des ménages chez des particuliers et les enquêteurs ont souhaité recueillir son témoignage. L’association Estelle, qui a le soutien de la municipalité, comptait l’an dernier 161 adhérents, soit 9 % de plus qu’en 2013. Ses ressources s’élèvent à 5326 euros pour 10 255 euros de dépenses, principalement des frais administratifs et honoraires d’avocat. « L’expérience m’a prouvé que lorsque l’on veut quelque chose, il faut aller le chercher. Alors, on continue ! » lance Eric Mouzin.
Quelque part aux États-Unis, dans une prison. Le narrateur attend dans le couloir de la mort, qu’il appelle le donjon. Il ne parle pas, n’a jamais parlé, lui qui a passé sa vie entre hôpital psychiatrique et pénitencier. Mais il observe, pour le lecteur, le monde « enchanté » de la prison où des chevaux d’or courent dans les profondeurs de la terre et des petits hommes frappent les murs de leurs minuscules marteaux. Il observe le prêtre déchu qui porte sa croix en s’occupant des prisonniers, le garçon aux cheveux blancs qui arrive là, seul et vulnérable, et les monstres, ces détenus et gardiens qui peuplent la prison, comme Agee, le plus terrifiant d’entre tous. Et puis un jour arrive la Dame, décidée à sauver la vie de York, l’un des prisonniers, qui a pourtant choisi de mourir…
Rene Denfeld est auteure, journaliste et enquêtrice spécialisée dans les peines de mort. Elle a collaboré à The New York Times Magazine, The Oregonian et The Philadelphia Inquirer. Elle vit à Portland dans l’Oregon En ce lieu enchanté est le premier roman de cette auteure déjà primée et reconnue aux États-Unis pour ses ouvrages de non-fiction.
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon.
Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur : la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions.
Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante.
Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.
« Merveilleusement maquillée, les cheveux constellés de paillettes, les mains rougies au henné avec des motifs berbères jusqu aux poignets, on dirait que le drame l'a cueillie au beau milieu d'une noce. Dans ce décor de rêve, tandis que le monde s'éveille à ses propres paradoxes, la Belle au bois dormant a rompu avec les contes. Elle est là, et c'est tout. Fascinante et effroyable à la fois. Telle une offrande sacrificielle... »
Une jeune étudiante est découverte assassinée dans la forêt de Baïnem, près d'Alger. Une femme, Nora Bilal, est chargée de mener l'enquête, loin de se douter que sa droiture est un danger mortel dans un pays livré aux requins en eaux troubles. Qu'attendent les singes est un voyage à travers l'Algérie d'aujourd' hui où le Mal et le Bien se sentent à l'étroit dans la diablerie naturelle des hommes.
Yasmina Khadra est l'auteur de la trilogie "Les Hirondelles de Kaboul", "L'Attentat" et "Les Sirènes de Bagdad". La plupart de ses romans, dont "À quoi rêvent les loups", "L'Écrivain", "L'Imposture des mots" et "Cousine K", sont traduits dans 42 pays. Ce que le jour doit à la nuit Meilleur livre de l'année 2008 pour le magazine LIRE et prix France Télévisions 2008 a été adapté au cinéma par Alexandre Arcady en 2012. "L'Attentat" a reçu, entre autres, le Prix des libraires 2006. Son adaptation cinématographique par le réalisateur Ziad Doueiri, sortie sur les écrans en 2013, a reçu de nombreuses distinctions.
« L’indécision de la pluie n’était pas motif de joie. Malgré tout j’inventai une facétie : mes parents m’avaient toujours traité d’ébahi. Ils disaient que j’étais lent pour agir, attardé pour penser. Je n’avais pas vocation à faire quoi que ce soit. Peut-être n’avais-je même pas vocation à être. Eh bien la pluie était là, clamée et réclamée par tous et finalement aussi ébaubie que moi. Enfin, j’avais une soeur tellement maladroite qu’elle ne savait même pas tomber. » À Senaller, un village dont on ne peut que partir, la pluie ne tombe plus, elle demeure en suspens. Le fleuve est à sec, la sécheresse menace. Le village est-il la proie d’un châtiment divin ou des rejets de l’usine installée à proximité ? Devant l’impuissance des commandeurs de nuages et des villageois, la mère du narrateur décide de se rendre à l’usine… Devenu le complice malgré lui d’un terrible secret, l’enfant n’a pas d’autre choix que de protéger sa mère de la fureur paternelle. La présence aimante du grand-père est l’unique refuge de l’enfant. Afin que la pluie tombe à nouveau, la famille devra dérouler les fils de son histoire et revivre la légende des Ntowenis. Dans ce récit hanté par le conte, Mia Couto déploie toute sa puissance poétique et créatrice pour toucher au plus près la destinée des êtres dans un Mozambique encore à naître.
Mia Couto, né en 1955 au Mozambique, a reçu les prix en 2012 la francophonie en 2012, Camões en 2013 et Neustadt en 2014. La plupart de ses ouvrages sont désormais traduits en français, dont Tombe, tombe au fond de l’eau et L’accordeur de silences.
Jean-Paul Michel a inauguré, vendredi 19 décembre, l’ouverture de la patinoire devant de nombreux habitants. Ils pourront en profiter jusqu’au dimanche 4 janvier, et ce dans des conditions exceptionnelles.
Pour la 9e année, les Latignaciens vont pouvoir goûter aux sensations et joies de la glisse sur une patinoire géante de 240 m². Une patinoire de 70 m² réservée aux enfants et un chalet de 80 m² spécialement aménagé pour s’équiper, complètent cette installation exceptionnelle sur le parking des bords de Marne. « Nous avons préféré, cette année, installer la patinoire ici car on a plus de place et on est plus à plat. C’est la société ABAC Location, située à Yeblès (près de Melun), qui a rempli les conditions du marché public lancé par la municipalité. Un groupe électrogène assure une température constante pour la glace. Nous avons choisi de fixer un tarif unique de 3 euros, incluant l’entrée et la location des patins pour une durée de 90 minutes, ceci afin d’en faire profiter tout le monde» précise Christiane Libermann, élue en charge de l’animation et de l’évènementiel.
Des paillettes sur la glace Jean-Paul Michel a remercié les services techniques de la ville « qui ont réalisé la prouesse de monter cette patinoire dans l’après-midi et dans des conditions assez dantesques». Le maire a également annoncé les prochaines manifestations qui vont se dérouler durant les 15 jours suivants, dont une surprise pour les enfants avec la venue du père Noël sur glace dans l’après-midi du 24 décembre. En attendant cet évènement important, un spectacle de cirque de Noël sur glace, proposé par la société parisienne, Crystal Ice Show, et chorégraphié par Francis Demarteau, a ouvert les festivités. Riche en couleurs et en féeries, mêlant humour, grâce, beauté, et surtout performances, il a enchanté les spectateurs, petits et grands, par sa programmation musicale très éclectique (variété, rock, classique, folklore russe).
S. Moroy
Ouverte jusqu’au dimanche 4 janvier, tous les jours de 9 h 30 à 19 h 30. Nocturne jusqu’à 21 h 30, vendredi 2 janvier. Fermeture exceptionnelle mercredi 31 décembre à partir de 17 h 30, jeudis 25 décembre et 1er janvier jusqu’à 13 h 30. Prochaines animations sur glace : soirée disco pour tous, samedi 27 décembre à 19 h 30, et Fantasy on Ice (spectacle avec 10 patineurs professionnels), samedi 3 janvier à 19 h 30. Accès gratuit.
De très nombreux fromages doivent leur origine à des monastères qui depuis le moyen âge, transformaient le lait des dîmes en fromages pour le conserver, comme par exemple le munster ou le saint nectaire. Le camembert doit aussi son origine à un religieux : Sous la Révolution française, un prêtre réfractaire briard (les prêtres réfractaires étaient qualifiés de fanatiques, anti-républicains et intolérants par la propagande révolutionnaire) se cachait chez Marie Harel dans le manoir de Beaumancel à Camembert. Dans la tourmente révolutionnaire, le prêtre apprit à Marie Harel à fabriquer des fromages selon la technique du fromage de Brie, dans des moules où Marie fabriquait du livarot. Marie Harel transmit la recette à sa fille et à son gendre qui en développeront la commercialisation en le vendant sur les marchés d’Argentan et de Caen.
De local, puis régional, Le camembert acquit une réputation nationale.
Le camembert prit son aspect définitif vers 1900. On importa de Neufchâtel-en-Bray le « penicillium album » qui lui donnera sa croûte fleurie, blanc jaunâtre.
Vers 1910, on inventera sa boîte de copeaux de peuplier qui l’entoure jusqu’à nos jours. La popularité du camembert sera définitivement assurée par la guerre de 14-18. En effet, si au début de la guerre, le principal fromage fourni aux poilus était le gruyère, le camembert concurrença vite le gruyère en 1917, du fait de sa boîte pratique et son utilisation facile dans les tranchées, et en-cas avec du pain, ce qui conquit l’intendance et les poilus.
Le camembert restera dans la mémoire populaire et assurera son succès définitif.
Le repas de fin d’année organisé par le CCAS de Villevaudé (Centre communal d’action sociale) pour les habitants de plus de 60 ans, s’est déroulé, samedi midi, salle des Merisiers.
Après le Brésil l’an dernier, c’est la Russie qui a été retenue et les 132 convives ont dégusté un repas typique, préparé à leur intention par le traiteur Wilhems, de Saint-Mard.
« Depuis maintenant 2 ans, c’est toujours avec grand plaisir que je me retrouve parmi vous pour partager ce traditionnel repas, une manière pour la municipalité d’honorer les sages de notre commune. C’est aussi un instant privilégié qui permet de nous retrouver, d’échanger dans une ambiance conviviale et chaleureuse» a déclaré Pascal Pian. La lutte contre l’isolement des anciens reste une priorité pour le maire qui a terminé son discours par trois phrases en russe, très applaudies.
Outre le DJ Jean-Jacques qui a mis une joyeuse ambiance dans la salle, le groupe Balalaïka, venu de Paris (3 musiciens, une chanteuse), a égayé le banquet en interprétant des chansons puisées dans le riche répertoire russe et tzigane.
« Environ 150 colis ont été distribués aux seniors la semaine dernière. Dans le cadre de ce repas, nous leur avons proposé de choisir leurs sorties du printemps et de l’automne 2015. Ce sont le cirque du soleil et la visite de l’Assemblée nationale qui ont été sélectionnés. La visite de la chambre des députés s’effectuera avec Yves Albarello, député-maire de Claye-Souilly» précise Catherine Godart, vice-présidente du CCAS. Elle a également rappelé les différents services en faveur des personnes âgées ou en difficulté, dont la téléalarme, le portage des repas à domicile, l’aide ménagère, ainsi que les petites interventions à domicile (jardinage, bricolage) dans le cadre d’un partenariat avec l’ASSAD de la région de Lagny-sur-Marne.
Arturo Fernandez, médecin légiste de Quito, superpose aux éléments d'une enquête les destins des individus condamnés à passer entre ses mains. Sur fond de ville déchirée par un relief chaotique, le premier polar équatorien publié en France, bat au rythme de vies qui s'entrecroisent.
Équateur, Quito, 2850 mètres d'altitude. Une Subaru est percutée par une Cherokee. Dans la Subaru, deux morts et une survivante, María del Carmen. A l'arrivée de la police, la jeune fille, encore sous le choc, promet à l'inspecteur Heriberto Gonzaga de l'épouser s'il retrouve les coupables. Mais à Quito, les accidents de la route sont légions et l'affaire est vite classée. Quelques mois plus tard, rongée par la culpabilité d'avoir survécu, María del Carmen se jette du haut d'une falaise. En découvrant son corps, Heriberto se souvient de sa promesse et reprend l'affaire. Il découvre que le dossier a été étouffé... Tout en maniant le scalpel, Arturo Fernandez raconte l'histoire de María del Carmen et Heriberto, mais aussi celle des habitants anonymes d'une cité entourée de volcans, fragilement bâtie sur des collines sillonnées de ravins. L'enquête et tous ces récits peu à peu s'entrecroisent et construisent le tableau d une ville violente, indifférente, passive devant l'injustice sociale, le destin et l'acharnement de la nature. Un lieu où la mort est quotidienne et sans autres conséquences qu'intimes pour ceux qu'elle frappe.
Avec «Mourir, la belle affaire», Alfredo Noriega procède à l'autopsie d'une capitale méconnue, qu'il dissèque dans sa géographie et dans son coeur... Mais Quito n'est pas New York, et Noriega transcende à sa manière singulière les thèmes chers au romans noir - injustice sociale, corruption, et fatalité du destin - porté par une écriture dense et magnétique. Ce polar crépusculaire, où s'invitent même quelques vers de Borgès, cultive avec grâce les fleurs du mal. (François Lestavel - Paris-Match, novembre 2013)
Jean-Christophe d’Orgeix est interne dans un hôpital isolé au bord des falaises en terres basques. Par une nuit d’orage, alors qu’il vient contrôler un patient arrivé dans l’après-midi et souffrant de blessures graves après un accident de la route, il comprend que ce dernier a été agressé en plein hôpital et n’arrive pas à le sauver. Fou de rage, Jean-Christophe d'Orgeix part à la poursuite de l’agresseur. On ne le reverra jamais. Thomas, interne également et particulièrement affecté par la disparition de son ami, mène l’enquête en même temps que la police. Et bientôt il découvre une chose étrange. Dans cet hôpital, un ancien monastère construit par les Augustins 1000 ans plus tôt, d’autres disparitions ont eu lieu. Et notamment celle d’un jeune interne sept ans auparavant dont l’histoire personnelle est semblable à celle de Jean-Christophe d'Orgeix en tous points, et dont les photos montrent qu’il en est l’exact sosie…
Né en 1969, pharmacien dans le nord de la France, David-James Kennedy est, comme son nom ne l'indique pas !, un auteur français. L'idée de ce premier roman est née lors d'une nuit de garde dans un hôpital militaire aujourd'hui désaffecté.
Villevaudé et Le Pin se sont rapprochées vendredi 5 et samedi 6 décembre pour organiser des manifestations en faveur du téléthon. « Nos villages ont des intérêts similaires, partagent des points de vue communs, alors nous avons décidé de participer ensemble à ce grand moment de solidarité. On se demande même pourquoi on ne l’a pas fait avant» remarque Sylvie Fassier, maire de Le Pin.
Zumbathon au gymnase Nicole Paris
Petit déjeuner devant la boulangerie ''La fournée d'enfance'', rue de Chelles, avec Gérald Beauger, premier adjoint au maire de Le Pin (à gauche).
Et les activités proposées ont été nombreuses ce week-end : zumbathon au gymnase, dîner dansant à la salle polyvalente Nicole-Paris, tournois de foot, pétanque, tennis de tables, courses de voitures miniatures, puzzle, contes, atelier bracelets shambala mais aussi des balades en poney et en véhicules militaires entre les deux villages.
Pascal Pian, maire de Villevaudé et Sylvie Fassier, maire de Le Pin
A Villevaudé, sur l'esplanade des Merisiers, Michèle Pélabère, conseillère générale, pose avec des membres de DZ-Memory, association située à Poincy, qui proposait des balades en véhicules militaires contre un don.
Le loto
Une marche aux flambeaux et un loto, qui a réuni 85 personnes à la salle des Merisiers, ont clôturé le programme qui se voulait, selon Pascal Pian, maire de Villevaudé, « aussi solidaire pour une grande cause nationale, que festif pour les habitants des deux communes». Les dons recueillis durant le week-end, pour un montant de 5716 euros, seront intégralement reversés à l’AFM Téléthon.
Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une oeuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : "C'est toute ma vie".
Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.
Après la présentation des œuvres sélectionnées par les bibliothécaires de Claye-Souilly, Villeparisis, Annet-sur-Marne et Villevaudé, le second volet de la rentrée littéraire s’est tenu, vendredi 28 novembre, à la médiathèque Elsa-Triolet. « A l’inverse de Claye-Souilly, c’est pour nous une première d’organiser cette rencontre. Ce soir, ce sont deux libraires qui vont présenter leurs points de vue, Patrick Borione et Tony Di Mascio» a déclaré Muriel Rivage devant 70 personnes. « Pour la 5e année, nous allons reprendre cette bonne habitude de vous donner une coloration de la rentrée littéraire, telle que je l’ai sentie cette année, qui est celle de ma retraite. C’est important, car la façon dont j’ai lu les livres tient peut-être à cet état de retraité » a prévenu Patrick Borione. Il a rappelé que la rentrée littéraire était un phénomène franco-français, avant d’évoquer les voyages inoubliables dans un fauteuil qu’il avait accomplis dans de multiples pays grâce à elle. « Ma première remarque est que, cette année, mes coups de cœur sont venus tardivement, au bout du 15e ou 20e livre » poursuit l’ancien libraire. Parmi les thèmes dégagés, les grands espaces, avec notamment le retour du western, ainsi que les bio-fictions « Comment choisit-on les livres ? Eh bien, par exemple ‘’Orphelins de dieu’’, c’est un représentant qui me l’a indiqué, en me précisant que c’était un auteur intéressant qui faisait des choses un peu originales... comme ce western corse » a avoué Tony Di Mascio. Sur les 30 ouvrages retenus par les libraires, six ont déjà été remarqués par les bibliothécaires le 15 novembre à Claye-Souilly : A l’orée de la nuit, Le royaume, Pas pleurer (prix Goncourt), Charlotte (prix Renaudot et Goncourt des lycéens), Et rien d’autre, Retour à Little Wing.
Pour François Barré, président du Frac Ile-de-France, « le château entend célébrer l’art contemporain. Il se veut être un mirage qui donne à voir un paysage inversé. Le paysage regarde le paysage. Des correspondances vont s’établir naturellement, invitant le visiteur à traverser le miroir pour découvrir ce qui se passe à l’intérieur ».
Réouverture du château de Rentilly
Préfet, sous-préfet, présidents du conseil général et régional, député, sénateur, président de Marne-et-Gondoire et élus des 18 communes de l’interco, ont accueilli, samedi 22 novembre, la ministre de la culture venue inaugurer le renouveau du château de Rentilly. « A mes yeux, c’est à la fois une œuvre d’art et un lieu d’exposition. Une œuvre d’art inédite dont la nouvelle peau, sculpture mouvante, reflète le parc culturel pour lui donner une nouvelle dimension, alors que le château s’efface pour mieux mettre en valeur son environnement. Ensuite, un espace d’exposition dans la Seine-et-Marne dédié aux collections du Frac, mais aussi aux collections publiques et privées qui seront exposées pour aller à la rencontre d’un vaste public » a commenté Fleur Pellerin. Pour la ministre, cette réalisation « ambitieuse et résolument contemporaine » contribue au renouveau créatif de notre pays.
Une longue métamorphose Incendié en 1944 lors de la débâcle allemande, le château est reconstruit en 1954. Marne-et-Gondoire acquiert le domaine en 2001, y installe son siège en 2006. « Voilà maintenant 11 ans, j’avais fait la promesse de réhabiliter entièrement le domaine. En 2003, nous inaugurions le parc à l’anglaise, en 2005 la forêt, en 2006 les communs avec la salle d’exposition, sa résidence d’artistes, sa salle des arts vivants et le centre de ressources documentaires, devenant officiellement le parc culturel. En 2007, c’est la perspective à la française et, aujourd’hui, ce magnifique écrin » rappelle Michel Chartier, président de Marne-et-Gondoire. Mais, dans son parc arboré de 50 hectares, la valeur architecturale du château, non classé, est jugée trop faible. Dans le cadre d’une commande du ministère de la culture, après un concours lancé en juillet 2011, des travaux débutent un an plus tard pour faire de lui le second lieu du Fonds régional d’art contemporain d’Ile-de-France (Frac), après le Plateau, à Paris 19e.
Miroir, ô mon miroir Le projet s’inscrit dans une volonté politique de faire du département, une destination culturelle et touristique. Son coût s’élève à 3 millions d’euros HT, dont 863 500 € pour l’œuvre du plasticien Xavier Veilhan et 778 000 € pour les parois en acier inox poli, dans lesquelles se reflètent les arbres du parc.
C'est en Alsace que naquit le premier marché de Noël... d'abord en relation avec la nature (où la fête compensait l'absence de la lumière dans l'obscure période hivernale), puis au 14e siècle, avec les saints, Martin et surtout Nicolas, vénéré pour les cadeaux qu'il apporte aux enfants.
Au 16e siècle, c'est une "christkindel" -enfant jésus- femme vêtue de blanc, qui symbolisera le retour de la lumière...
L'ancêtre des marchés de Noël, le "Christindelmarik" naissait à Strasbourg en 1750.
Les poëlées alsaciennes, les tartes flambées et spécialités venues d'Alsace nous ont régalés tout au long du week end.
Dans le cadre de la semaine européenne de réduction des déchets initiée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’association Villevaudé...Demain a lancé l’opération « adoptons des poules », en partenariat avec la Communauté de communes Plaines et Monts de France qui en propose gratuitement. «Au forum des associations de septembre, nous avons recueilli l’adhésion d’une vingtaine de familles souhaitant accueillir des poules dans leur jardin et leur assurer gîte et couvert» explique Marie-Françoise Pian, vice-présidente de Villevaudé… Demain.
Samedi matin, une réunion s’est tenue au mille-club avec Pascal Hubert, du service environnement de la CCPMF. Ce dernier a notamment rappelé qu’une poule pouvait manger jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an et pondre en moyenne jusqu’à 200 œufs dans le même temps. Après une petite information sur le gallinacé, 22 familles sont reparties avec un couple de poules pondeuses âgées de 5 mois. Elles provenaient de l’élevage deFrançois Dano, aviculteur à Villemareuil.
C'est dans les années 50 pour qu'est né le phénomène beaujolais nouveau... pour s'amplifer jusqu'à devenir un événement incontournable... A Villevaudé nous perpétuons cette tradition, offrant ainsi aux villevaudéens une nouvelle occasion de passer ensemble un bon moment de fête ... accompagnés par le Jazz band de Villevaudé. Cette année rouge, rosé provenant du caveau des vins de Lagny étaient de grande qualité. A l'an prochain ...
Vous retrouverez le JAZZ BAND de Villevaudé au dîner dansant du TELETHON, le vendredi 5 décembre 20h à la Salle polyvalente du PIN .
Organisée par l'Association loisirs Jeunes de Villevaudé), une exposition réalisée par Y.Godefroy, présidente de l'association, retrace la chronologie des évènements du conflit et, dans une seconde partie, apporte un éclairage sur ce qui s’est passé dans le village. Intitulée « Villevaudé dans le camp retranché de Paris », cette dernière résulte du travail de M. Mazoyer, membre de la Société d’histoire de Claye et ses environs.
Villevaudé, un petit village dans la Grande Guerre
En 1914, le village comptait 585 habitants. L’appellation "camp retranché de Paris" existe depuis la création en 1840 de l’enceinte de Thiers, constituée de 94 bastions autour de Paris et de plusieurs forts militaires. Peu efficace après la guerre de 1870, cette protection sera renforcée avec les forts de Vaujours, Chelles, Villiers et Champigny. Plusieurs régiments ont cantonné dans les trois hameaux (Bordeaux, Montjay, Villevaudé) à partir de 1914, dont les 68e régiment territorial d’infanterie et 4e régiment d’artillerie lourde de Vincennes. Les soldats ont résidé chez l’habitant, et l’état-majour dans les château de Bisy et du Poitou (actuelle maison de retraite SNCF). Tranchées, batteries, barbelés, et même des chemins de fer à voie étroite (60 cm comme celles utilisées par les carriers) ont été installés jusqu’en 1915.
Photo: La gare de Bordeaux-Pomponnette était un chemin de fer à voie étroite servant au ravitaillement des munitions pour les batteries de Carnetin (Col. privée).
Un Zeppelin dans la nuit
Paris devient la cible des aéronefs à partir de mars 1915. Un Zeppelin est même aperçu durant la nuit du 20 au 21 mars au dessus de l’église de Villevaudé. Etait-ce celui qui, touché par les défenses anti-aériennes de Paris, tentait de rentrer ? Le 29 janvier 1916, un raid meurtrier aura lieu, faisant 26 tués et 32 blessés avec 18 bombes larguées sur le 20e arrondissement. Les bombardements s’arrêteront peu après car les aéronefs sont devenus trop vulnérables face à l’utilisation des avions dans le conflit.
S. Moroy
Jusqu’au 20 décembre à la bibliothèque de la Roseraie, rue Charles-de-Gaulle. Entrée libre. Lundi et samedi de 10 h 30 à 12 h 30, mardi de 16 h 45 à 18 h, mercredi de 16 h à 19 h
15 et 16 novembre à la salle des Merisiers: La Grande Guerre en miniature
Durant le week-end, les Villevaudéens ont eu le loisir de visiter l’exposition sur la Grande Guerre organisée par la municipalité, salle des Merisiers. Parmi les stands, celui de Patrick Delpierre a suscité leur curiosité.
Pour cet habitant de Chartres (Eure-et-Loir), ancien comptable de 65 ans, la guerre de 14-18 est une véritable passion. Depuis 2005, il réalise des dioramas militaires (scènes miniatures) avec des figurines 1/32 en plastique ou en plomb qu’il repeint minutieusement avant de les installer dans des décors reconstitués. Les scènes vont de la mobilisation générale du 2 août 1914 jusqu’au monument de Haudroy (Aisne) où deux Allemands se présentèrent le 7 novembre 1918 pour demander l’armistice, en passant par la bataille de la Marne, l’enfer de Verdun, la guerre de tranchées, l’évacuation des blessés… « Un diorama peut nécessiter entre 60 et 80 heures de travail. Il y en a 43 exposés. Le prochain portera sur une roulante, la popote des poilus» précise Patrick.
Un avion de 1916 côtoie des taxis de la Marne rutilants… et des boîtes de camembert de taille réelle. « Le 22 décembre 1917, le syndicat des fabricants du camembert de Normandie vota la production d’une journée par semaine de ce fromage pour les poilus du front. Un million de camemberts par mois ont été livrés jusqu’en 1918 ; ce qui explique qu’il deviendra notre fromage national». Car, dans sa tenue de colonel du 102° régiment d’infanterie, alors basé à Chartres, Patrick est intarissable sur sa collection, mais aussi l’histoire de sa ville. « Chartres abrita à partir de 1909 un centre d’aviation militaire très actif. Les premiers vols d’aéronefs y eurent lieu et la première école militaire de formation de pilotes en France y fut créée ». Victime de son succès, « le colonel », comme on le surnomme familièrement, a un agenda de ministre. Il exposera à Chamalières (Puy-de-Dôme) le week-end du 21 novembre et a déjà été retenu par la ville de Nemours… pour le 11 novembre 2018 !
Très attendue par les amateurs de romans, la 5e rencontre autour de la rentrée littéraire a rassemblé quelque 90 personnes, samedi, à l’espace André-Malraux. «Cette année, nous nous sommes associés avec d’autres bibliothèques afin d’enrichir le contenu de ces rencontres. Nous avons donc travaillé avec les bibliothécaires de Villeparisis, Annet-sur-Marne et Villevaudé. Il faut savoir que pour cette année, d’août à novembre, sont sortis 607 titres et que nous en avons sélectionné puis acheté une centaine » explique Stéphanie Dubois, directrice de la médiathèque de Claye-Souilly.
Annie Ghysens, présidente de la bibliothèque de la Roseraie à Villevaudé, présente l'ouvrage de Christophe Donner: "Quiquonque exerce ce métier stupide mérite ce qui lui arrive"....
Pour faire partager leurs coups de coeur et aider le public dans ses choix, les bibliothécaires ont présenté une trentaine de titres, issus du roman noir ou policier. Mais ils savent qu’au-delà des critiques des spécialistes, l’appréciation d’un livre relève du jugement personnel. Qu’il s’agisse d’un premier roman ou de celui d’écrivains confirmés comme David Foenkinos, Eric Reinhardt, James Salter, Emmanuel Carrère ou encore Gégroire Delacourt - qui sera dimanche 23 novembre à 16 h au magasin Cultura - l’histoire reste avant tout une rencontre privilégiée entre un auteur et son lecteur, le début d’une grande aventure intérieure.
Rendez-vous vendredi 28 novembre à 20 h 30 à la médiathèque Elsa-Triolet, à Villeparisis, pour connaître, cette fois, l’avis de deux libraires passionnés : Patrick Borione et Tony Di Mascio.
Claye Souilly...Grégoire Delacourt, un écrivain qui a du talent et du cœur !
Une dédicace, mais aussi toujours un mot sympathique à l'intention de ses lecteurs
Séance de dédicaces pour Grégoire Delacourt, dimanche 23 novembre après-midi, au magasin Cultura de Claye Souilly. Né en 1960, il a publié son premier roman à l’âge de 50 ans. Le deuxième, "La liste de mes envies" (2012), devient un bestseller avec, à ce jour, 1 250 000 exemplaires vendus : 750 000 au format poche et 500 000 brochés. « On a beaucoup aimé le livre et, surtout, son adaptation au théâtre interprétée par Mikaël Chirinian au festival d’Avignon 2013. Nous avons décidé de l’intégrer à notre programmation culturelle et d’inviter son auteur pour une séance de dédicaces. Cette action, menée en partenariat avec Cultura, préfigure la pièce qui aura lieu vendredi 12 décembre à l’espace André-Malraux, et pour laquelle il reste encore des places» explique Olivier Gilles, coordinateur avec Francine Guillard de l’Action Culturelle de la Ville. L’adaptation au cinéma sortie en mai, avec Marc Lavoine et Mathilde Seigner, n’a pas pour sa part convaincu le public.
Soudain, Grégoire Delacourt va à la caisse régler l'achat de son livre à une lectrice qui l'a ému.
Une lectrice clayoise s’avance vers le stand de l’auteur. Elle tient dans la main le bestseller, mais aussi sa dernière œuvre, "On ne voyait que le bonheur", qui figurera dans la sélection du prix Goncourt 2014. Tous deux discutent un bon moment avant que, subitement, Grégoire Delacourt se lève et se dirige vers la caisse. « Cette femme a 7 enfants. L’histoire de sa vie m’a ému, c’est pourquoi j’ai décidé de le lui offrir» justifie l’écrivain. De son côté, Patricia est tout aussi émue par ce geste, aussi généreux que spontané. « Je lui ai confié que, moi aussi, je rêvais de gagner au loto. J’ai déjà lu son roman, mais je le voulais dédicacé. Il se lit comme une lettre tant sa lecture est simple et facile. C’est comme si une copine nous racontait une histoire. Le roman prouve que tout ne s’achète pas ».En dédicace, Grégoire Delacourt lui a confié ce conseil, simple mais touchant :« On n’a pas besoin de le gagner pour trouver le bonheur. Bonne route à vous et vos 7 merveilles.» S. Moroy
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