Courtry, Boxe française
La saison se termine en beauté pour Louiza Messous. A 14 ans, avec son mètre 60 et ses 42 kilos, la jeune athlète du club de BFS (Boxe française savate) de Courtry, a décroché le titre de vice-championne de France savate boxe française, catégorie minime.
Échauffement pour Louiza au gymnase de la Dhuys
Un verdict contesté
Le championnat s’est déroulé en mai sur l’île de la Réunion. « Louiza a boxé en premier avec la championne de France 2015. On était assez confiants car elle a fait preuve d’initiatives et de variétés. Au niveau des touches, la tenante du titre était dominée en anglaise. Mais finalement, à notre grande surprise, Louiza a perdu trois juges à deux, ce qui montre que c’était hyper serré » explique Pascal Roche, son entraîneur. Selon lui, l’une des trois juges arbitres était du même club que la rivale de Louiza. Ses contestations sont restées vaines et la petite équipe courtrysienne (Pascal, Louiza et son père) est repartie déçue en métropole.
« Cela fait maintenant 4-5 ans que je pratique la boxe. Ce qui m’a motivé ? C’est d’abord la curiosité. Je voulais voir comment cela se passait en vrai dans les films. J’ai voulu essayé et je me suis inscrite au club ». Louiza est en 4e au collège Maria-Callas et vise le métier d’infirmière. Son père et ses deux frères, âgés de 8 et 10 ans, pratiquent également la boxe dans le même club. Pour le championnat de France, Louiza s’est entraînée quatre fois par semaine avec Pascal, au gymnase de la Dhuys, à Courtry. Outre sa rapidité et sa précision, sa spécialité reste ses enchaînements de pas. « Mon objectif, c’est ma revanche. Mon entraîneur est cool, mais il sait aussi être sévère quand il veut obtenir quelque chose » confie la jeune championne.
« Louiza a un mental d’acier, c’est une tueuse ! Même les adultes ne veulent pas boxer avec elle. Une championne du monde cadette en savate est venue enfiler les gants chez nous pour la préparer. Cela n’a pas été une partie de plaisir pour elle. Dans la salle de Kick boxing de Clichy-sous-Bois, Louiza a aussi boxé avec une fille de 24 ans qui est 6 fois championne du monde, en combat. Même avec 10 kilos de plus, la championne du monde a pris quatre figures à la première reprise. Au final, c’est le rythme cardio qui a manqué à Louiza car le combat était très intensif » se remémore Pascal. Pour améliorer son élève, il envisage de travailler la finesse dans les déplacements, la diversité et les décalages ; « des possibilités où Louiza a une grande marge de progression ».
Louiza et Pascal, son coach : deux fortes têtes
Une pépinière de jeunes talents
La section BFS de Courtry compte une petite centaine de savateurs, de 6 ans jusqu’aux vétérans, comme Gérard Jauneau, 61 ans, son président. Les entraînements ont lieu deux fois par semaine.
Loïc Wolf, 14 ans, affronte Louiza. Il fait partie des jeunes espoirs du club pour 2017
Le club fonctionne avec celui de Clichy-sous-Bois (93) où enseigne également Pascal. Ce denier a une dizaine de combats à son actif, avec le titre de champion Ile-de-France en 1983 et celui de vainqueur de la coupe de Paris en 1984 en première série. Son club peut s’enorgueillir de former de la graine de Champion : Ugo Gil, champion de France minime 2015, Shérazade Bekhti, médaille d’or du tournoi national de l’avenir 2015, Emma Vartagnan, vice-championne de France minime 2013. Pascal prépare le prochain tournoi qui aura lieu dimanche 19 juin au gymnase de la Dhuys. Il sera présent au forum des associations qui se tiendra samedi 3 septembre à l’espace Robert-Jacobsen, toujours à Courtry. S.Moroy
Plus d’infos : www.rpsboxe.com
Vidéo: Gymnase de la Dhuys, à Courtry (77). Vendredi 3 juin 2016. Louiza Messous, vice-championne de France 2016, avec Loïc Wolf, jeune espoir 2017 de la BFS Courtry
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Un salon qui fleure bon le terroir
Malgré une météo aléatoire et la concurrence de la fête des mères, le 6e salon Terre de Brie organisé par la municipalité au parc Papillon de la Prée, a connu un beau succès. Un millier de visiteurs a visité le marché artisanal et participé aux diverses animations proposées durant le week-end du 28 mai.
Renée derrière son tour à bois
Une occasion idéale pour découvrir le parc communal de 37 hectares situé derrière le centre commercial Carrefour. Un petit train assurait la navette depuis l’entrée jusqu’au plateau supérieur où avait lieu l’évènement. « Cette année, nous avons 20 exposants. C’est un peu plus que l’an dernier. Je regrette toutefois qu’il n’y ait pas plus de commerces de bouche » remarque Jean-Luc Servières, premier adjoint au maire chargé du développement durable et du logement
Brasseur du Grand Morin
Christophe Malizia, ancien informaticien, faisait déguster sa bière Grand-Morin, produit 100 % terroir qu’il brasse depuis juin 2014 à Dammartin-sur-Tigeaux. « Mon but est de proposer des produits bio de qualité sur un marché local en favorisant les circuits courts. Ce sont des bières peu amères, avec ou sans alcool. Il n’y a que de l’eau, du malt d’orge et de froment, du houblon et de la levure. J’ajoute une pincée de sucre avant la mise en bouteille pour réactiver les levures et donner ainsi du pétillant, ce qui provoque des bulles très fines et un léger dépôt ». Christophe a reçu en décembre le prix de la créativité (Seine-et-Marne éco-attitude), décerné par la CCI de Seine-et-Marne.
Concentration pour Jean-Luc Servières, 1er adjoint au maire, sur le stand de tir tenu par la 1èrecompagnie d’arc de Souilly (créée en 1820).
Une secrétaire qui aime le bois
Le stand de René Eberhardt, venue de Rosny-sous-Bois, a suscité la curiosité. Elle proposait de jolis petits objets en dentelle de fuseau, papier et même en bois (laurier, buis, noyer, frêne, fruitier), décoratifs ou utilitaires. « C’est la deuxième année que je participe au salon. Ma passion, c’est le tournage du bois. J’ai toujours aimé le travailler, dégrossir des morceaux de bois brut sur mon tour pour créer de petits objets » confie Renée dont le vrai métier est secrétaire de bureau.
Nala et Alice, les deux nouvelles pensionnaires du parc
Cent pensionnaires à la ferme
Mais c’est surtout la ferme pédagogique qui a enthousiasmé les plus jeunes. Sa directrice, Claire Wicktorowska, à l’origine de sa création en mai 2011, date d’ouverture du parc, a entrepris avec ses bénévoles de tailler les onglons et tondre à l'ancienne la laine de ses moutons d’Ouessant. La laine sera utilisée pour un atelier pédagogique avec les enfants. Petits et grands ont pu déambuler librement dans la ferme, caressant à qui mieux-mieux, vaches, ânes, chevaux, poneys, chèvres et lapins. La ferme compte une centaine de pensionnaires, dont les plus récents sont Nala et Alice, deux petites femelles lamas âgées de 6 mois.
Le border collie au travail
Des membres de l’ABCT (Amicale du border collie au troupeau) effectuaient des démonstrations de chiens avec troupeaux d’oies et moutons. « Le border collie est la seule race en France sélectionnée sur une épreuve de travail et non sur la beauté. Elle se fera sur moutons ou sur bovins. Si le chien présente l'instinct du troupeau et les aptitudes naturelles du travail, le juge le confirmera LOF (Livre des origines français) » explique Yvette, membre de l’ABCT venue de la Manche avec son chien Perfect-Mel, 8 ans et demi.
Au sommet du parc, l’apiculteur Michel Dudognon parmi ses ruches qu’il a repeintes
Neuf ruches actives
Discrètes mais néanmoins laborieuses, les abeilles étaient également à l’honneur. « Nous avons récolté du miel de colza au printemps. Nous avons mis les hausses dans les ruches pour la deuxième récolte qui aura lieu fin juillet, début août, selon la météo » explique à ses visiteurs Michel Dudognon, le nouvel apiculteur du site. Neuf ruches sont installées au sommet du parc, soit à une altitude de 89 mètres.
Cet été, la ferme pédagogique renouvellera ses stages de petits fermiers. A partir de 6 ans, ils soigneront les animaux, accompliront des petits travaux d’entretien et de jardinage. Les stages se dérouleront sur 4 jours (lundi, mardi, jeudi et vendredi) et les inscriptions débuteront bientôt.
Plus d’infos au 06 12 51 41 15 Serge Moroy
Vidéo: Le troupeau d'oies s'est séparé. La tâche de Perfec-Mel consiste à le rassembler puis le faire rentrer dans son enclos.
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L’an dernier, à la même époque, Pascal Pian avait dressé un bilan sur sa première année de mandature. Il a renouvelé l’exercice, vendredi 20 mai, salle des Merisiers.
Devant 80 habitants, le maire et ses adjoints ont évoqué les dernières réalisations, ainsi que les futurs projets. « Il y a des choses qui se font dans la commune. Mais rien ne pourrait se faire sans le travail et l’engagement des agents. Tous les dossiers de mes adjoints sont repris et travaillés par les services. J’ai mis la barre certainement un peu haute car on a beaucoup de projets. On les assumera tous pour faire ce qu’on a dit et je pense que depuis trois ans, c’est ce que l’on fait » lance le maire, avant d’aborder le chapitre des finances.
13 fois plus d’investissements en 3 ans
L’élu a dressé un comparatif budgétaire entre 2012 et 2016. Celui-ci révèle une augmentation des dépenses de fonctionnement à hauteur de 6 % seulement. « Ce n’est pas beaucoup compte tenu des services qui ont été créés et surtout des économies enregistrées ». Il pointe l’importance des investissements financés sans augmentation des impôts locaux. « Avec 3,30 millions en 2016 contre 244 000 euros en 2012, soit 13 fois plus, c’est assez exceptionnel ».
10 caméras de surveillance fin juin
Ses cinq adjoints ont brossé les dernières réalisations. En ce qui concerne la sécurité, la police municipale (deux agents et un ASVP) sera équipée d’un pistolet à impulsion électrique (taser) dès que la préfecture aura donné son accord. De même, 10 caméras de vidéosurveillance couvriront 9 sites du village. Elles seront opérationnelles fin juin. « L’objectif vise la sécurité, mais aussi la lutte contre les fréquents dépôts sauvages sur la commune » indique Denis Logghe, adjoint à la sécurité.
Equipements, logements sociaux
La mairie subit une réhabilitation et mise aux normes. Coût 1,2 million d’euros, subventionné à 25 % par la DETR (Dotation d’équipement des territoires ruraux). Un bâtiment périscolaire de 500 m² sera érigé près de l’école Ivan-Peychès. Le chantier, estimé à 500 000 euros, devrait commencer fin 2016. Le programme d’assainissement, financé par la CCPMF, se poursuit et devrait s’achever d’ici 2020. Les réunions de quartier reprendront samedi 4 juin. Le premier concerné sera celui des Marronniers. Le public a évoqué des problèmes de circulation. Notamment la traversée du village par les poids lourds et le flot des véhicules dès que la Francilienne est bouchée. A une question sur les logements sociaux, le maire a répondu que « suite au redécoupage intercommunal, le village n’était plus assujetti à cette obligation », ajoutant « nous aurons tout de même à payer l’amende antérieure de 37 000 euros que nous essayons de récupérer ».
Environnement
La commune participera au concours des villes et villages fleuris pour l’obtention d’une fleur. « Encore une fois, on va changer l’image de Villevaudé et dans le bon sens » martèle Pascal Pian. « Cette année, nous avons décidé de remettre au goût du jour la fête communale. Samedi 28 mai, elle réunira les habitants des 3 hameaux sur l’esplanade des Merisiers » complète Catherine Godart, 1ère adjointe aux associations et affaires sociales. En ce qui concerne le dossier Placoplatre, une réunion publique est prévue en septembre. Serge Moroy
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La 4e bourse aux plantes organisée par l’association Villevaudé… Demain, avec le concours de la municipalité, a eu lieu dimanche 22 mai… malgré la pluie.
L’embarras du choix pour les visiteurs qui ont pris la peine de venir malgré une météo défavorable
Et ils sont tout de même quelques-uns à être venus exposer leurs graines, plantes et fleurs sur l’esplanade du parc de la Roseraie.
Distribution de branches de seringa avec conseils pour les bouturer
Marie-Françoise Pian, présidente de l’association organisatrice, explique à une visiteuse ce qu’est une bourse d’échanges. « Vous prenez ce que vous voulez, le principe étant d’apporter ou de donner quelque chose en contrepartie ».
La serre de Montjay-la-tour exposait ses nombreuses variétés de plantes d’ornement et fleurs de massifs. « Elle nous accompagne depuis le début et soutient notre action en nous reversant une partie de ses bénéfices. Notre association, créée en octobre 2004, a pour but de protéger, mettre en valeur et défendre notre environnement sur Villevaudé et ses environs. Nos actions concourent à la sensibilisation, au respect et à la protection de notre capital vert, notre bien le plus précieux » poursuit la présidente.
Arbre à miel et crottins de chèvre
Les petits conseils vont souvent de pair avec la distribution des boutures.
Jacques et son arbre à miel.
Jacques Cocquelet, venu d’Annet-sur-Marne, a la main verte et propose du buis, des pousses de saule tortueux (salix), de la menthe marocaine et un arbre à croissance rapide plutôt rare : le Tetradium Danielli ou arbre à abeilles. « C’est un arbre très prisé des apiculteurs car il attire les abeilles. Comparée aux autres plantes, sa valeur en sucre est très importante. Elle est due à l’énorme quantité de fleurs qu’il produit ».
Outre ses crottins de chèvre, Bruno proposait de l’huile d’olive raffinée à 0.2, faible indice donc grande pureté.
Bruno Traina proposait pour sa part des crottins de chèvre au lait cru provenant des Alpes de Haute-Provence. « Avant j’habitais là-bas. Maintenant je réside à La Pierre-Levée, mais j’ai gardé le contact avec une ferme qui élève une centaine de bêtes et qui m’a demandé de vendre ses produits dans le 77 ».
Un concours de confiture
Lors de sa prochaine bourse aux plantes, samedi 3 septembre, Villevaudé... Demain organisera un concours de la meilleure confiture amateur. Pour participer, il suffira de déposer son pot avant 12 h 30 au stand de l’association situé salle des Merisiers. Le jury, composé de quelques visiteurs, proclamera le résultat à 16 h 30. Le gagnant recevra un bon d’achat de la Serre de Montjay-la-Tour.
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Annet-sur-Marne, le public était « aux anges »
Le chœur universitaire de Shanghai, composé exclusivement d'étudiants chinois, est dirigé par Chu Hailun
La chorale universitaire de Shanghai s’est produite, mardi 17 mai, à l’église Saint-Germain. Unique concert en Île-de-France pour le prestigieux ensemble qui était de retour du festival de Belfort et ravissement pour quelque 80 spectateurs.
Le concert était organisé par le festival Musiques du monde et la chorale clayoise, Chœur Odyssées. « Nous offrons au public local des concerts variés et intéressants depuis de nombreuses années. Nous remercions le prêtre Michel Henrie et la municipalité d’Annet d’avoir bien voulu nous accueillir ici. Merci également à Yuanyuan Li, pianiste renommée, qui nous a permis de rencontrer ce groupe lors de notre voyage en Italie en 2015 » précise Marie-Hélène Caspar, présidente du festival Musiques du monde. La chorale de Shanghai regroupe des jeunes étudiants issus d’une vingtaine de provinces chinoises. Elle a obtenu de nombreux prix dans son pays et son répertoire va du chant traditionnel au classique, en passant par le folklore et la musique pop.
Fleur de jasmin et Johann Strauss
Un registre très varié qui va du chant traditionnel au classique.
Fleur de jasmin (folklore du Jiangsu, région de Shanghai).
Sous la direction de leur chef de chœur, Chu Hailun, les 23 choristes (12 hommes et 11 femmes) ont conquis le public grâce à des chants d’une diversité surprenante, enchaînant des airs mélancoliques à des mélodies gracieuses, avec des envolées lyriques magnifiées par l’excellente acoustique de l’église. La formation a aussi interprété en français « Hymne à l’amour » d’Édith Piaf, avant de terminer avec Chœur Odyssées sur un chant chinois ayant pour titre « Une soirée inoubliable ».
Un public sous le charme dès le début du concert.
Les chefs de chœur : Marie-Hélène Caspar et Chu Hailun
Les deux ensembles réunis devant l’autel pour la photo souvenir
Le public s’est levé pour ovationner les artistes. Après les échanges de cadeaux d’amitié, Marie-Hélène Caspar a déclaré que « même si l’on ne se comprend pas, on peut partager ensemble un grand moment de bonheur ».
« Cette soirée restera inoubliable » a lancé Marie-Hélène Caspar
Prochain rendez-vous mercredi 15 juin à 20 h 30, au théâtre du Luxembourg de Meaux, pour un concert organisé par le Rotary Club de Meaux avec l’orchestre symphonique du Rail. Il sera dirigé par Taiping Wang et Chœur Odyssées. Au programme, les grands airs d’opéra, avec des œuvres de Verdi, Rossini, Bizet et Puccini. S Moroy
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Seniors, enfants, adolescents, handicapés, valides… La balade organisée, samedi 14 mai, par la section clayoise de l’APF (Association des paralysés de France) avec le concours de la municipalité, a mobilisé quelque 80 personnes.
Le rendez-vous était fixé au parc Buffon pour la formation du cortège.
« C’est notre première balade urbaine à Claye-Souilly. L’idée vient de Marie-Claude et de Martine, membres de la section APF de Coulommiers. Elles ont organisé en mars 2015 une journée d’accessibilité qui s’est déroulée à Mouroux » précise Annie Renau, déléguée du comité APF clayois.
Des associations locales traitant du handicap, telles « Un exploit pour Lila » et la section hand-fauteuil, ont adhéré à l’initiative qui se voulait à la fois conviviale et culturelle.
Histoire locale commentée
Daniel Clément, président de la Société d’histoire de Claye et de ses environs, accompagnait le groupe pour cette balade d’environ 3 km. « Je vais parler des châteaux. Il y en avait cinq. Également des moulins de Claye, Vilaine et Souilly, de l’hôpital auxiliaire militaire, de la propriété de la Gabrielle, la ferme de l’Arzillière, l’hôtel de ville et d’autres lieux qui ont marqué l’histoire de la commune qui regroupera Claye et Souilly en 1839 ».
Annie Renau, entourée de Martine et Marie-Claude (portant le flambeau) et des membres du conseil municipal des enfants (CME).
En tête du cortège, portant un flambeau symbolique réalisé par les adhérents de l’association clayoise « la P’tite maison », des membres du conseil municipal des enfants. « C’est important de participer car il faut montrer qu’il ne doit pas y avoir de différences entre nous » intervient Emma, 10 ans et demi. Fin de parcours à la salle Planète-Oxygène où les participants ont fait honneur à un goûter, dans une ambiance musicale assurée par « Black and White », le groupe de Philippe et Bernard.
Se battre pour vivre ensemble
« Ce n’est pas tant sur l’accessibilité matérielle dans la ville que nous avons souhaité intervenir que sur le lien relationnel, c’est-à-dire la nécessité de partager tous ensemble, sans exclusion, cette balade conviviale et culturelle.
Tous ensemble pour le départ qui va être donné. Lise, membre du CME, porte la flamme.
On contourne la place de la Fontaine. Le cortège est précédé par des policiers municipaux et fermé par des bénévoles de la Croix-Rouge française.
Halte sur le pont de la Beuvronne où Daniel Clément relate l’histoire du moulin de Claye. Le dernier qui subsiste est celui de Moulignon, à Messy.
Nous voulons faire prendre conscience que l’on peut tous cohabiter à Claye-Souilly. Nombre de personnes, pleines d’énergie, font beaucoup de choses avec les handicapés. C’est aussi l’occasion de dévoiler leurs actions qui contribuent au vivre ensemble. Le handicap, c’est bien sûr très lourd au quotidien, mais il y a aussi une volonté de se battre pour vivre parmi les autres » insiste Annie Renau, qui souffre de fibromyalgie (maladie musculaire).
http://dd77.blogs.apf.asso.fr/groupe-relais-de-claye-souilly-mitry-villeparisis.html
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Claye-Souilly
Les élèves du lycée du Champ de Claye ont présenté, jeudi 12 mai, leur pompe à chaleur devant leurs parents, enseignants et partenaires. La réalisation entre dans le cadre de l’opération « Le climat c’est chez moi », lancée vers les lycées d’Ile-de-France et du monde par les ministères de l’écologie et de l’Éducation nationale, après la Cop21 de décembre.
Les lycéens clayois sont les seuls à avoir proposé une solution concrète après une expertise thermique sur des bâtiments communaux.
Fabrice Thiessard, responsable technique des bâtiments de la Ville, souhaite poursuivre le partenariat avec le lycée dans le cadre de l’évolution des équipements communaux.
Maximilien Fontaine, représentant la société Airwell qui a fourni la pompe à chaleur haute température, félicite les élèves et les enseignants pour « le remarquable travail accompli ».
Visite de l’atelier où les jeunes dévoilent leur pompe à chaleur. Les deux châssis ont été réalisés en même temps : celui de la pompe et celui du banc de dissipation.
Seul lycée dans le 77
Le projet mobilise une centaine de jeunes issus de 24 lycées franciliens et d’établissements français à l’étranger. « Il s’agit d’une présentation, mais aussi d’une répétition puisque nos élèves soumettront leur projet, mercredi 18 mai, à l’ENSAAMA (École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art). Notre lycée a été le seul à être retenu en Seine-et-Marne » a annoncé la proviseure, Francette Dalle Mese. Son établissement bénéfice de plusieurs labels : celui de lycée des métiers de l’énergie depuis 2010, de lycée éco-responsable depuis 2011 et du label national E3D (Établissement en démarche de développement durable) obtenu en 2014.
Enseignants, élèves, partenaires devant la maquette pédagogique.
Dans l’atelier, les visiteurs continuent de poser des questions.
Dans l’air du temps
Outre la production d’eau chaude, le dispositif conçu par le groupe de 11 élèves de seconde distribuera de l’énergie dans 8 radiateurs et un plancher chauffant, soit la même configuration qu’un logement individuel. « Après un rapport d’évaluation énergétique portant sur trois bâtiments communaux [Ndlr : salle planète-Oxygène, écoles de Bois-Fleuri et Pierre et Marie Curie], les élèves ont planché sur cette maquette. Ils ont dépassé les objectifs initiaux du projet. Ils n’ont pas seulement élaboré des solutions environnementales, visité, questionné, analysé, mais ont vécu ce projet. Ils l’ont assimilé et comptent bien l’utiliser et le valoriser car ils veulent travailler dans le secteur des énergies renouvelables ou s’efforcer de réduire la consommation d’énergie » ajoute Xavier Houdot, proviseur adjoint. Ce dernier est pilote du projet avec Jérôme Pastoret et Martine Kovacs, responsables délégués aux formations professionnelles.
A l’invitation de la proviseure (au centre), tout le monde porte un toast à la réussite du projet
Une solution d’avenir
« Avec cette maquette grandeur nature, nous voulons démontrer que la pompe à chaleur air-eau est moins énergivore que les autres modes de production utilisant les énergies fossiles » explique Alexis, 15 ans. Les élèves préconisent d’ailleurs d’en équiper tous les établissements publics de la ville à l’horizon de 2030. Fabrice Thiessard, responsable technique des 36 bâtiments communaux que compte Claye-Souilly, s’est montré intéressé. Il souhaite « poursuivre le partenariat avec le lycée, notamment pour le futur centre administratif et le conservatoire de musique qui vont bientôt voir le jour ». Matthieu, Joachim, Samy et Alexis ont été choisis par leurs camarades pour présenter le 18 mai leur travail à l’ENSAAMA. « Après une présentation de deux minutes devant des élus, dont des préfets et peut-être des ministres, la clôture des réflexions permettra de faire émerger collectivement un agenda des solutions régional » précise Nadia Troquereau, professeure de mathématiques qui accompagnera les jeunes experts à Paris. Serge M
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« Vous avez préféré être là ce soir plutôt qu’à la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes et vous avez bien eu raison ! » lance, mercredi 11 mai, Laetitia Boisseau devant une centaine de spectateurs.
Les comédiens débutants (classe de Seconde) ont assuré la première partie du spectacle dans une saynète signée Pirandello.
Professeur de français, elle dirige l’option théâtre à Gaston-Bachelard, une initiative mise en place au lycée de Chelles en 2006 par Florence Colin. Ses élèves sont montés sur les planches du centre culturel de Chelles pour interpréter une pièce contemporaine de Peter Handke : « Outrages au public ».
« Pourquoi tu cries comme ça ? ». Quand l'absurde provoque le rire chez Pirandello.
Le titre claque déjà comme une provocation. Et c’est bien sûr comme cela que l’auteur autrichien l’a voulu lorsqu’il a écrit en 1966 cette pièce sans histoire, sans intrigue ni fil narratif précis. Unité de temps, de lieu et d’action, certes, mais où tout est néanmoins joyeusement chamboulé.
Au commencement de la pièce « Outrages au public », tout était pourtant très calme.
Une représentation moderne et insolite qui n’a laissé personne indifférent tant elle détone, interpelle et bouscule les sacro-saints codes du théâtre établi. « Vous êtes tous réunis ici alors que vous venez d’horizons très différents. Nos respirations se confondent dans cet espace. Vous nous épiez et nous vous regardons. Vous êtes assis dans la salle… mais c’est vous les acteurs ! » ont asséné les lycéens à leurs familles et amis, étonnés, avant que ces derniers ne se fassent copieusement insulter. Le but a été atteint, les spectateurs ont été séduits par la portée de la réflexion du texte.
Expliquer les codes immuables du théâtre pour mieux les démolir.
Insulter le public… sans que jamais il n’intervienne. Le rêve ?
Final de la pièce : vous vous êtes bien amusés ? Nous aussi !
De gauche à droite, Laetitia Boisseau, Clémence Barbier et Paul Moulin, salués par leurs élèves et le public.
L’atelier théâtre du lycée Gaston-Bachelard se compose d’une trentaine d’élèves et les cours ont lieu le mercredi, de 13 h 30 à 16 h 30. Pour ses mises en scène, la troupe est aidée depuis 2009 par la comédienne Clémence Barbier. Paul Moulin, comédien également, accompagne depuis maintenant trois ans les jeunes acteurs sur la scène dans un répertoire qui se veut très éclectique puisqu’il va de Sénèque à Luigi Pirandello en passant par Pierre de Marivaux. Et comme 10 ans, cela se fête, les élèves de l’atelier ont tenu à rendre hommage à leurs trois mentors en les appelant sur scène à la fin du spectacle. Serge M
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La chorale américaine à l’église Saint-Étienne
Les chanteurs de Chœur Résonance ont introduit la soirée
Le public était en grande partie clayois
Une centaine de personnes parmi lesquelles Séverine Brouet-Huet, adjointe au maire pour la culture, a assisté, samedi 7 mai, à un concert exceptionnel et gratuit de chants sacrés. The Westminster College Chamber Singers, formation de Salt Lake City (capitale de l’état d’Utah, aux États-Unis), a en effet choisi Claye-Souilly comme ville étape lors de sa tournée en France. Ainsi, entre un concert donné la veille à Paris, à l’église de la Madeleine et un autre assuré le lendemain, dimanche 8 mai, à la cathédrale Notre-Dame, le chœur américain s’est produit à l’église Saint-Etienne. Joëlle Rocher, présidente de Chœur Résonance, très attachée aux échanges culturels, n’était pas peu fière d’accueillir et présenter au public les jeunes artistes venus d’outre-Atlantique, tous inscrits à l’illustre collège de Westminster, établissement fondé en 1875 et réputé pour être l’une des meilleures écoles de l’Ouest américain.
Chant sacré, musique de l’âme
Après avoir interprété trois chants accompagnés au piano par Mari Tokuda et la soprano Véronique Rilhac, dont le célèbre Hallelujah de Leonard Cohen, sous la direction de Marie-Jo Roturier et Olivier de la Bourdonnaye, leurs chefs de choeur, les choristes clayois ont cédé la place à leurs prestigieux invités.
De gauche à droite, les chefs des chœurs Christopher Quinn, Marie-Jo Roturier et Olivier de la Bourdonnaye, la présidente de Chœur Résonance Joëlle Rocher et les deux ensembles réunis, sous les applaudissements du public.
La cantate Domino de Monteverdi, magistralement interprétée par The Westminster Chamber Singers
Conduits par le Docteur Christopher Quinn, créateur de la chorale en 1996, les 27 artistes américains (16 femmes et 11 hommes) ont alors livré à leur auditoire ravi un florilège de chants sacrés, dont un chant grégorien du XIIe siècle.
Messe en ré majeur de Dvorak, côté groupe soprano
Des œuvres signées par les plus grands maîtres de la musique baroque, tels Henry Purcell, Claudio Monteverdi, Antonin Dvorak, Sergueï Rachmaninov, ont résonné sous la voûte de l’église. Toutes ont admirablement mis en valeur la puissance et l’harmonie des voix (soprano, alto, ténor et basse) tant l’édifice religieux bénéficie d’une excellente acoustique. Pour clôturer la soirée, les deux ensembles se sont réunis devant l’autel pour exécuter une œuvre russe. Serge M
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Pour fêter la rentrée des vacances de printemps, de nouveaux albums jeunesse sont arrivés dans nos rayons....
les adultes ne sont pas oubliés
Nous rappelons que de nombreux ouvrages sont mis à votre disposition à la bibliothèque par la médiathèque de Seine et Marne pour les adultes (romans, BD adultes, "Large vision" etc.) et la jeunesse (albums..)
Si vous souhaitez lire un livre qui ne se trouve pas en bibliothèque, Contactez nous ou écrivez dans le cahier prévu à cet effet le titre, l'auteur : nous nous efforcerons de vous satisfaire.
Vous pouvez aussi faire une recherche sur le site de la médiathèque de Seine et Marne
Record battu ! La 18e édition auto-rétro de la jardinerie Laplace a réuni 1200 voitures anciennes durant le week-end du 30 avril. « Il y a 18 ans, trois voitures étaient exposées. L’année suivante, dix ou douze, l’année d’après une quinzaine. Aujourd’hui, dimanche 1er mai, nous avons passé la barre des 1000 puisqu’on en a compté 1200 sur ce site de 4 hectares, situé en plein centre-ville » s’enthousiasme le pépiniériste et collectionneur Laurent Laplace.
Un succès qui a permis aux nombreux visiteurs, encouragés par un soleil radieux, d’admirer les châssis, chromes, calandres et moteurs à cylindres de quelques fleurons des grandes marques automobiles mondiales : Citroën, les premières Renault produites en 1913 par Louis Renault qui occupe alors le 5e rang de la production française, Peugeot, Talbot, Rolls Royce (qui résulte de l’alliance en 1905 de Charles Rolls et Henri Royce), Morgan, MG (qui se spécialise dans les voitures de sport), Ford, Panhard, Mercedes…
Cadeau d’anniversaire
« On a des véhicules de toutes sortes, de 1910 jusqu’à 1980. C’est un patrimoine en parfait état et qui roule. Cela représente une dizaine de clubs sachant qu’il y a environ 80 adhérents par club. Sont présents également des particuliers, amoureux de leurs voitures et qui les bichonnent toute l’année. On a aussi les motos qui se développent, ainsi que la bourse d’échange des pièces détachées » souligne Alain Roques, membre des Anciennes calandres chelloises, association créée en 2001 et organisatrice de l’événement. Anaëlle est venue de Roissy-en-Brie au volant de sa Chevrolet blanche 1963, moteur 6 cylindres en ligne, boîte automatique, intérieur cuir rouge. « C’est mon papa qui me l’a offerte pour mes 20 ans. Elle se conduit très bien ». Son père est mécanicien et l’a trouvée en Belgique, une première main.
Seul exemplaire au monde
V10M de 1940, unique exemplaire à ce jour
Régis Duwer exposait une curiosité, un modèle unique de 1940 du constructeur français Laffly. « Il s’agit d’un prototype destiné à remplacer le mulet dans les troupes de montagne. Il a été présenté en septembre 1939 à l’armée française. Après des modifications et nouveaux essais au printemps 1940, elle commande 500 exemplaires, mais la guerre arrive et le projet tombe à l’eau ». Il n’est pas peu fier de posséder depuis 1965 le numéro 1 des cinq prototypes alors fabriqués. L’engin dispose de roues directionnelles à l’avant et à l’arrière, d’un moteur Amilcar, d’un plancher bois et de quatre vitesses. Régis fait partie de l’association France 40-véhicules, qui regroupe 20 adhérents passionnés par les véhicules militaires de 1940, y compris les chars, et dont le siège est à Fismes (Marne). Son association organisera la journée de la chenille le dernier week-end de septembre à Vincy-Manœuvre, près de Meaux. Prochain rendez-vous de belles anciennes, dimanche 19 juin, de 9 h à 18 h au gymnase G. Roby, à Dampmart. Serge M
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En mai 1916, le journal la Brie publiait cet article: Le sergent-fourrier Gaston Vidal, déjà en possession du brevet de combattant des Eparges, était cité à l'ordre de la Brigade pour son courage lors des attaques des 29 et 30 avril 1916. Il était le gendre de monsieur Fouquart, ancien maire de Villevaudé de 1910 à 1912.
A la même époque, Edmond Blétry, l'adjoint à Pierre-Ferdinand Xommel, maire de Villevaudé depuis 1912 (et jusqu'en 1919), était en captivité en Allemagne au camp de Friedrichsfeld. Il avait été appelé au front en 1914.
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L'exposition "Messagères des toits" a présenté ce week end une sélection de girouettes de la collection Suhard.
Quoi de plus banal qu’une girouette ? une autre girouette ?.....
Et pourtant, une fois entré dans la salle, le visiteur se retrouve dans un univers déconcertant, il est dans l’Histoire, ces « messagères des toits » lui font découvrir les hommes, leur travail, leurs coutumes, leurs rêves, leurs craintes, leurs loisirs, l’art populaire, un patrimoine qu’il connaissait peu ou qu’il avait peut être oublié.
A l’origine droit seigneurial exclusif attribué à une personne, puis droit acheté par l’argent, le décret du 20 avril 1791 donna à tous la liberté de monter une girouette sur son toit.
Chaque girouette envoie son message, les représentations sont variées et originales, scènes de guerre, de chasse, de la vie quotidienne, des animaux familiers, utiles, exotiques, symboliques.
Un témoignage, une passion que nous ont fait partager Monsieur et madame Suhard, à l’initiative de la municipalité. Y. Godefroy
Consultez le site girouettes-expos.fr
Contact: Huguette et Marcel Suhard
5 rue de Guyenne 36100 ISSOUDUN
Tél 06 77 47 11 09 Courriel [email protected]
Pour voir quelques photos de l'exposition, cliquez sur ce lien
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Les Brillants 2 : Un monde meilleur, Marcus Sakey
L’emprise du passé, Charlotte Link, Presses de la Cité
Cécile et le monsieur d’à côté, Les trois visages de la vengeance, Tome 1 Philippe Setbon
T'es pas Dieu, petit bonhomme, Les trois visages de la vengeance, Tome 2, Philippe Setbon
Rosa Mortalis, une enquête de Thierry Sauvage, Elisa Vix
La voix, Analdur Indridason
Un long moment de silence, Paul Colize
Jusqu’à ce que la mort nous unisse, Karine Giebel
Maitres du jeu, Karine Giebel
Meurtres pour rédemption, Karine Giebel
Au bout de la nuit, Tess Gerritsen
Lien fatal, Tess Gerritsen
Du sang et du miel, une enquête de l’inspecteur Faraday, Graham Hurley
Alexandre Jacob, Journal d’un anarchiste cambrioleur, BD, Vincent Henry
L’assassinat de Gilles Marzotti, Christophe Desminger
Roland est mort, Nicolas Robin
Çà peut pas rater, Gilles Legardinier
Pour les journées européennes des métiers d’art, la sellerie tartare a ouvert ses portes à Thorigny-sur-Marne durant le week-end du 2 avril 2016.
Il flotte une bonne odeur de cuir et de bois quand on entre dans l’atelier de Tahir Sharif, une ancienne grange qu’il a lui-même entièrement réaménagée. « Je suis né en Mongolie où j’étais maréchal-ferrant car là-bas il y a beaucoup de chevaux. J’ai voulu continuer ce métier quand je suis venu en France, il y a vingt-cinq ans. Difficile. Après une formation, j’ai décidé de créer ma propre entreprise en août 2014 ». Chez Tahir, le travail de la sellerie s’accomplit avec des gestes ancestraux et des outils anciens. Passionné de cheval, il est capable de réparer des selles, vieilles carrioles, colliers de trait, tout en répondant aux exigences de l’équitation moderne.
Pour les coutures à la main, Tahir utilise la pince à coudre sur son « poney », petit banc en bois lui offrant la position idéale.
Réparer et créer
Mais pour satisfaire les commandes de sa clientèle, il fabrique aussi des ceintures, sacoches, sacs, tabatières, portefeuilles, bracelets, barrettes… Certains articles sont ornés de motifs sur cuir repoussé ou réalisés au matoir. « On a des commandes très éclectiques, comme ce collier et sa laisse assortie pour un chihuahua. En tant que sellier-harnacheur, ce sont des objets auxquels on n’avait pas songé au début, mais vu que Tahir a un côté artistique et qu’il aime le cuir, on s’est dit pourquoi pas » ajoute Fabienne, son épouse et associée. Très soucieux d’écologie, l’artisan thorignien n’emploie que des peaux tannées végétalement, c’est-à-dire sans chrome ni autre produit nocifs pour l’homme ou l’animal. « Pour éviter les frottements avec les chevaux, les coutures sont faites avec du fil de lin et à la main. C’est une question de sécurité, aussi bien pour le cavalier que pour le cheval » précise Tahir. Parmi ses commandes les plus prestigieuses, celle du musée de la gendarmerie nationale de Melun. Pour une rétrospective, on lui a demandé de reproduire les dix tapis de selle qui ont jalonné l’histoire de la maréchaussée depuis 1740. « De par ses origines, Tahir adore le tir à l’arc à cheval. Ce qui explique qu’il aime relever les défis » sourit Fabienne. S.Moroy
Sellerie tartare, 134 rue de Claye.Thorigny-sur-Marne.
Ouvert mercredi, vendredi et samedi de 10 h 30 à 18 h 30.
Port 06 88 36 05 21. Facebook : sellerie tartare
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Après l’élection des miss Le Pin, la municipalité innovait en organisant, samedi 2 avril, son premier défilé de mode des enfants et adolescents pinois. Une initiative qui revient à Sandrine Thiebaut, adjointe au maire en charge des fêtes et cérémonies. Un public nombreux, constitué pour l’essentiel des familles des jeunes mannequins, s’était rassemblé dans la salle polyvalente Nicole-Paris. Dix-huit enfants âgés de 3 à 11 ans ont d’abord défilé, seuls ou en binôme, dans des vêtements de la boutique Youki-Neige, à Lagny, représentée par Dina. « Ils défilent dans 32 modèles de la collection Mayoral, marque espagnole haut de gamme, qui propose des vêtements dans une fourchette de prix de 10 à 60 euros. Je fais toute la gamme et habille les enfants de 0 à 18 ans. Il y a aussi, pour les cirés, la collection Week-end à la mer, une marque française ».
La seconde partie de la soirée était consacrée au prêt-à-porter féminin. Six adolescentes ont défilé à leur tour sur le tapis rouge et sous le crépitement des appareils photo. Elles revêtaient avec beaucoup de charme la collection printemps-été 2016 de chez Élora, marque française pionnière dans la vente de vêtements féminins à domicile. « On favorise surtout le bien-être dans les vêtements et on veut habiller toutes les femmes, du 0 au 54. Pour cette collection comprenant une vingtaine de modèles, j’ai choisi de mettre du fleuri, du classique et du satin » explique Murielle Merlin, conseillère de mode. Elle recherche des représentantes pour Élora, surtout en Ile-de-France, à temps complet, partiel ou à mi-temps. « C’était vraiment incroyable de voir tous les flashes sur soi et de défiler sous les applaudissements. Je n’ai pas ressenti la fatigue et si c’était à refaire, je le referai sans problème » s’enthousiasme Marie-Éva, 11 ans, avant de confier que le métier de mannequin la tenterait bien. Ayant déjà fait de la publicité, elle avait défilé dans six tenues. Pour Youki-Neige, mais aussi pour Élora avec les plus grandes. Les invités ont pu se rafraîchir au stand tenu par l’association des parents d’élèves de l’école Etienne-Martin. Cette dernière avait organisé une tombola afin de récolter des fonds pour financer les activités futures des écoliers. S.Moroy
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Durant le week-end du 9 avril 2016, la salle des Merisiers abritera une collection exceptionnelle de girouettes anciennes.
Elles proviennent du Berry et ont été rassemblées par Marcel et Huguette Suhard, un couple d’enseignants à la retraite demeurant à Issoudun (Indre).
« Nous sommes passionnés par les traditions populaires du Berry. Très vite, nous est apparue l’urgence de témoigner de la richesse des images déployées au-dessus des toits. Les girouettes sont très mobiles et s’usent. Elles disparaissent bien souvent sans laisser de trace. Après avoir pris de nombreuses photos, nous avons entrepris de les collecter. Aujourd’hui, nous en avons plus de 450 dont une soixantaine est proposée depuis 1991 dans le cadre d’expositions temporaires » explique Marcel Suhard.
Intitulée « Messagères des toits », l’exposition révèle ainsi une sélection très représentative du travail et de la vie quotidienne des hommes.
Car si son sens premier était bien d’indiquer la direction du vent, la girouette se voulait être plus que cela pour son propriétaire. Souvenir de croisade, symbole des légendes mythiques ou des métiers de la terre, l’instrument envoyait aussi un message aux passants.
En plus de la variété des silhouettes, les visiteurs pourront observer les différentes techniques ayant prévalu à leur fabrication et montage. L’initiative de cette exposition revient à Catherine Godart, 1ère adjointe à la culture, aux associations et affaires sociales.
« Après avoir découvert leur collection inédite, j’ai tout simplement eu envie de la faire partager aux Villevaudéens ».
S. Moroy
Samedi 9 avril, de 14 h à 18 h, et dimanche 10 avril, de 10 h à 12 h 30 et 14 h à 18 h. Salle des Merisiers, rue Adèle Claret à Montjay-la-Tour, grand parking attenant. Entrée libre.
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Les plus jeunes trouveront leur bonheur dans cette collection mise en rayon cette semaine
Le lagon noir, Anarldur Indridason
La fille de Brooklyn, Guillaume Musso
En attendant Bojangles, Olivier Bourdeault
Prix du roman des étudiants France Culture -Télérama 2016: En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeault (Éditions Finitude)
A lire ou à relire, Jean Pierre Coffe (24 mars 1938 - 29 mars 2016)
Dès l’ouverture du parc de la Roseraie, dimanche 27 mars à 10 h, le maire Pascal Pian et quelques élus n’étaient pas de trop pour contenir la fébrile impatience des jeunes Villevaudéens, invités à participer à la traditionnelle chasse aux œufs de Pâques.
Mais tout d’abord, les intrépides chasseurs devaient passer par la case accueil, afin de recevoir un petit panier. Il fallait le décorer à l’aide de gommettes multicolores et de feutres mis à leur disposition sur de grandes tables. « Environ 160 œufs en plastique ont été disséminés dans ce très beau parc de 6200 m². Les enfants doivent en ramener quatre de couleurs différentes pour recevoir un sac de vrais œufs en chocolat » précise Olivier Tétard, 27 ans, responsable depuis septembre de l’espace jeunesse, et organisateur de l’événement avec la municipalité.
Une mission très facile pour la plupart des enfants. Un lapin géant en peluche intervenait toutefois pour aider les plus petits à trouver les œufs cachés, tout en se prêtant aux incontournables photos souvenirs dans les allées du parc. Et en attendant le retour de leur chère progéniture, les parents pouvaient déguster une collation et discuter tout à loisirs sous le grand barnum installé pour la circonstance devant le parvis de la bibliothèque.
L’espace jeunesse, qui fonctionne depuis fin 2013 et dont le local se trouve dans l’enceinte même du parc (ancien magasin Vival), est ouvert en période scolaire, les mercredis et samedis, de 14 h à 18 h. En période de vacances, les activités du club ont lieu du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Parmi les projets, une visite de deux jours au Puy du fou est programmée pour cet été. « Il y aura une vingtaine de participants, mais il reste encore des places » a tenu à préciser Olivier.
Mail : [email protected]
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Charny, un fest-noz pour une bonne cause
Ambiance joyeuse, samedi 19 mars 2016, à la salle des fêtes de Charny où 140 personnes ont célébré le traditionnel fest-noz de la Saint-Patrick.
Après une initiation collective aux danses bretonnes, les groupes Andorin, Hon-Daou et kejadenn ont chauffé la salle, entraînant débutants et danseurs confirmés sur la piste. Et ceux qui ne pratiquaient pas le plinn, la gavotte, l’andro ou la polka piquée ont pu admirer le spectacle en savourant une crêpe ou une galette, accompagnée d’un verre de cidre.
« C’est l’association Tous en scène, créée en septembre 1998 et qui regroupe treize communes de Seine-et-Marne, qui est à l’initiative de cet évènement. Le but est de recueillir des fonds pour les chiens guides d’aveugles dont l’école de formation est à Coubert » explique Xavier Ferreira, maire de Charny.
Grâce aux actions de l’association, quatre chiens en douze ans ont pu être offerts à l’école de Coubert, sachant que la formation d’un chien guide coûte environ 15 000 euros. Sylvie, 63 ans et demi, est déficiente visuelle. Résidant à Lognes, c’est la quatrième fois qu’elle assiste à la fête charnicoise.
Ice-T avec sa maîtresse Sylvie, entre Xavier Toussaint et Xavier Ferreira (à droite)
Avec elle, Ice-T, son nouveau labrador. « Il a trois ans et je l’ai depuis novembre. Il très affectueux et connaît une cinquantaine de consignes. C’est mon deuxième chien. J’ai gardé le premier, Balzac, qui coule maintenant une retraite paisible ». Assis à ses côtés, Xavier Toussaint, directeur général de l’école d’Ile-de-France de Coubert.
« L’éducation d’un chien guide d’aveugle dure environ deux ans. Elle comprend deux étapes essentielles. Le chien est d’abord placé en famille d’accueil durant un an pour sa socialisation. Elle se poursuivra avec un éducateur spécialisé qui lui apprend les techniques et les consignes dans notre école afin qu’il soit opérationnel » S. Moroy
Plus d’infos sur les chiens guides d’aveugles : www.chiens-guides-idf.fr
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Mercredi 23 mars: Troisième volet de l'étude que l'association Villevaudé... demain et Seine et Marne Environnement nous invitent à mener sur une période à long terme, l'objectif étant de nous sensibiliser aux bienfaits et à la valeur des zones humides, aujourd'hui menacées. La préservation de ce patrimoine naturel représente des enjeux environnementaux, économiques et sociaux importants.
La journée du 30 janvier nous avait fait découvrir l'origine, l'intérêt, le rôle important que les zones humides jouent dans la préservation de nos écosystèmes, les menaces qu'elles subissent.
Le 12 mars, Chloé Chabert nous emmenait sur les berges de trois mares de Montjay-la-Tour, (la mare du parc de la Roseraie, la mare neuve et la mare Baunay) pour une étude sur la caractérisation de nos mares.
Mercredi 23 mars, une troisième journée particulièrement riche en apprentissages et en découverte avec Chloé Chabert et Charlie Darenne... un constat très encourageant à la clé.... grand nombre de tritons crêtés, tritons ponctués, grenouilles agiles, crapauds colonisent nos mares.
Quelques photos
Tritons crêtés mâles et femelles
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Nous sensibiliser aux bienfaits et à la valeur des zones humides...C'est le deuxième volet de l' étude que l'association Villevaudé... demain nous invite à mener sur une période à long terme. Faisant suite à la journée du 30 janvier, cette formation sur la caractérisation de nos mares a été effectuée sur le terrain, sous la conduite de Chloé Chabert de Seine et marne environnement
L’observation de trois mares de Montjay-la-Tour a permis au groupe de participants de définir ce qui les caractérise, le type de mare, l’alimentation, l’état de conservation, les dangers qui les menacent, la configuration de leurs berges, le recouvrement herbacé de leur surface, la présence de déchets anthropiques, leur usage…. Par ailleurs il a été nécessaire de se familiariser avec un vocabulaire spécifique, « l’atterrissement, l’écrémage, le faucardage, les hélophytes, les hydrophytes, les déchets anthropiques »….
La mare neuve à Montjay-la-Tour apparait en mauvais état de conservation... le phénomène de comblement naturel est un facteur important qui la menace.
Qui donc vient troubler ma tranquillité en cette belle journée ensoleillée.... pense cette cane colvert.... son compagnon n'est pas loin..
La mare neuve est une mare d'habitation, autrefois utilisée pour les animaux et alimentée par une buse venant du bois (actuellement hors d'usage)
La mare du parc de la Roseraie a été réhabilitée en 2015 par la municipalité. Les berges en pente douce permettront à la végétation de s'implanter. c'est une mare ornementale, alimentée naturellement.
En un premier temps, la mare avait été sécurisée en raison du danger que représentait la pente des berges. Ces dernières années les adhérents de deux associations, la Dhuys à l'Ourcq et villevaudé...demain ont consacré une journée chaque année pour nettoyer la mare et ses abords.
La mare Baunay, aux abords des tennis, présente les caractéristiques d'une mare de forêt, aux pentes raides. On note la présence de végétaux, bois branches, arbres morts...
La mare Baunay il y a un siècle... L'absence d'habitations permet d'apercevoir la mairie de Montjay
A bientôt pour la prochaine journée de découverte d'une de nos mares..
Simultanément, la DDO était présente sur l'opération DEFI77 pour l'environnement 1000km d'accotements nettoyés...
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Cette carte affichée à la bibliothèque, situe d'après un plan de 1843 la plupart des mares, rus et puits de Villevaudé. Cette année, la commune de Villevaudé, Seine et Marne Environnement et et l'association Villevaudé...demain se sont associés à la commémoration de la « Convention de Ramsar » ceci dans le but de faire connaître les zones humides, leur origine, en apprécier leur intérêt, le rôle important qu’elles jouent dans la préservation de nos écosystèmes, les menaces qu'elles subissent.
Les mares sont considérées comme des zones humides au titre de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992.
Faisant suite à la conférence débat du Samedi 30 janvier animée par Chloé Chabert, nous assisterons le samedi 12 mars à une seconde journée de sensibilisation, nous partirons à la découverte d’une mare de notre patrimoine naturel.
Irons-nous étudier les bienfaits de la mare aux sangsues? du ru morte mère? du trou au loup? de la mare à Denis? de la mare banane? de la mare neuve? Il faut dire que les noms bien insolites devraient nous inciter à en savoir plus.. d'autant que la météo nous sera favorable....
Alors rendez-vous en mairie de Villevaudé samedi 12 mars à 14h
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Lagny-sur-Marne – Premiers secours
Suite aux attentats de novembre, le ministère de l’Intérieur a décidé de proposer en février des sessions gratuites de sensibilisation aux gestes de premiers secours. La Croix-Rouge française a pris une part active à cette opération nationale et, dans leur local situé rue général Leclerc, l’équipe de Lagny a donné, samedi 13 février après-midi, deux sessions de deux heures. Vingt participants, majoritairement Latignaciens, ont assisté, répartis en deux groupes de dix, aux cours dispensés par Magalie Imbault-Marie, directrice de l’unité secouriste de Lagny. Ils ont appris comment protéger la victime, les numéros d’alerte (15, 18 ou 112), faire une compression ou un garrot en cas d’hémorragie externe, la réanimation cardio-pulmonaire sur une personne inconsciente qui ne respire pas avec usage du défibrillateur, la PLS (position latérale de sécurité) pour une victime inconsciente, mais qui respire.
Intervenir efficacement
« Je suis venue pour savoir réagir sans paniquer face à quelqu’un qui aurait un malaise, avoir quelques éléments pour tenir jusqu’à l’arrivée de secours » confie Nadine, 64 ans, retraitée à Pomponne. « Je tiens un commerce à Vaires, près de la gare, et vois beaucoup de monde. Il arrive qu’il y ait parfois des petits soucis et je préfère avoir des connaissances au cas où » justifie Olivier, 38 ans. Valérie, 39 ans, avoue avoir été confrontée à deux ou trois situations problématiques. Elle a improvisé, mais s’est promis d’apprendre les bons gestes en cas de récidive. Christophe, 34 ans, participe avec son épouse. « On peut parfois être confronté à ce genre de problème avec ses proches et je pense que l’on pourrait s’en vouloir de ne pas avoir suivi une formation pour intervenir efficacement ». Afflux des demandes depuis les attentats ? Magalie reste dubitative. « On a toujours été submergé, mais on ne considère pas qu’il y en a plus. En revanche, on en a toujours trop par rapport à ce qu’on peut assurer car nous sommes bénévoles et l’on a tous un travail ». Neuf secouristes de Lagny s’étaient rendus à Paris pour l’attentat au Bataclan. S.Moroy
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Le loup peint, Jacques Saussey
City on fire, Garth Risk Hallberg
Chocolat, l’histoire d’un homme sans nom, Gérard Noirie
L’horizon à l’envers, Marc Levy
Promesse, Jussi Adler-Olsen
La tombe des lucioles, Nosaka Akiyuki
Le livre de la mort, Collectif, Diniz Galhos (Traduction)
Le cimetière du diable, Diniz Galhos (Traduction)
Le Pape, le Kid et l’Iroquois, Anonyme
Les nouvelles histoires extraordinaires de l’Histoire, Pierre Bellemare
Toujours là, toujours prêt, Patrice Pelloux
Il a jamais tué personne mon papa, Jean Louis Fournier
(Cécile et le monsieur d’à côté de Philippe Setbon est en arrêt de distribution)
Umberto Eco, Lee Harper, Akiyuki Nosaka ...Lisez ou relisez les ouvrages de ces auteurs disparus depuis peu
Lundi 15 février.... les rues de Villevaudé, Montjay-la-Tour et Bordeaux sont bien animées en cette heure matinale!!!! Il est 7 h, le jour n'est pas encore tout à fait levé mais la journée s'annonce belle. Nous partons à Paris, visiter l'Assemblée Nationale.... sortie proposée par la CCAS de Villevaudé..
Nous arrivons à l'Hôtel de Lassay où nous sommes accueillis moyennant présentation de notre passeport ou carte d'identité et passage au portique de contrôle...
50 participants ont répondu présents à l'invitation
Nous traversons la salle à manger
La visite débute par Le grand salon appelé ainsi depuis l'Ancien régime et la Restauration. Les dessus de porte de Heim évoquent Le concert, Le concert champêtre, La lecture, La danse et une allégorie de la Paix. Comme dans les autres salons, les meubles de Grohé, la cheminée de Seguin, les candélabres et la pendule, non signés, sont du XIXe siècle.
Nous voilà dans le salon des éléments, qui doit son nom aux dessus de porte peints par Heim et représentant Le feu, L'eau, L'air et les sciences, La terre et les arts du feu.
Le thème des saisons des dessus de porte de Heim a donné son nom au Salon des Saisons dont le mobilier et les sculptures sont du XIXe siècle.
L'attaché parlementaire de notre Député Yves Albarello vient nous rejoindre dans le Salon des Jeux
Le Salon des Jeux (1845-1848) doit aujourd'hui son nom aux dessus de porte de Heim dans lesquels sont représentés Le jeu de boules, La main chaude, L'escarpolette, Le saut de mouton, Colin-maillard, Le volant. Dans ce salon, tous les mardis, se réunit la Conférence des présidents, composée du Président, des vice-présidents, des présidents de commission permanente, des présidents de groupe et du ministre chargé des relations avec le Parlement, afin d'établir l'ordre du jour de l'Assemblée pour la semaine en cours et les deux suivantes.
En médaillon au-dessus de la porte du Salon du Départ: La méditation
Sous l'Ancien régime, comme sous la Restauration, le Salon du départ a toujours été un cabinet de travail. Aujourd'hui, c’est de là que part le Président pour se rendre dans l'hémicycle. Les dessus de porte ont été peints par Heim, La méditation, L'éloquence, La politique. La tapisserie des Gobelins, tissée dans l'atelier d'Audran à la fin du XVIIIe siècle, représente L'école d'Athènes d'après la peinture de Raphaël.
Nous empruntons la Galerie des Fêtes pour nous rendre au Palais Bourbon
Comme l'indique le document ci-dessous, le Palais-Bourbon et l'Hôtel de Lassay étaient séparés par une prairie. Ils furent réunis en 1799 par une galerie en bois, jusqu’en 1845 date à laquelle les deux édifices communiquent grâce à la construction de la Galerie des Fêtes.
Le Palais Bourbon et l'Hôtel de Lassay furent édifiés simultanément de 1722 à 1728, sur des terrains acquis en 1720 par la duchesse de Bourbon, (fille légitimée de Louis XIV et veuve du petit-fils du Grand Condé le Duc de Bourbon) et dont elle céda une partie à son amant, le marquis de Lassay.
Nous traversons la Galerie des Fêtes
Nous avons juste le temps d'admirer la Galerie des tapisseries, inaugurée 1861, communique avec la Galerie des fêtes. Six tapisseries de la manufacture de Beauvais et trois des Gobelins y sont accrochées.
Nous voici au palais Bourbon
La rotonde d’Alechinsky est le point de contact entre le Palais-Bourbon, la Galerie des fêtes et l'Hôtel de Lassay, Les fresques ont été exécutées par Pierre Alechinsky en 1992
Le plafond du Salon de la Paix est l' œuvre d'Horace Vernet, symbolise la Paix : Cette Salle (appelée salle des pas perdus) est l'une des plus empruntées du Palais par les parlementaires et les journalistes.. A l'ouverture de la première séance de l'après-midi, pour se rendre dans l'hémicycle, le Président de l'Assemblée traverse le salon de la Paix, au son des tambours, entre une double haie de gardes républicains et en présence du public qui montera ensuite dans les tribunes de l'hémicycle assister à la séance publique.
Une halte dans la Salle des conférences: Construite par Jules de Joly à l'emplacement de la salle à manger du Prince de Condé, elle a été décorée en 1839 par François-Joseph Heim.
Dans cette salle, lieu de lecture et de correspondance réservé aux parlementaires, se trouve le « piano », meuble constitué de casiers au nom des députés qui peuvent ainsi y trouver leurs messages.
La cheminée d'Antonin Moine est surmontée d'un buste de la République de Clésinger.
La Bibliothèque a été conçue en 1830 par l'architecte Jules de Joly, elle est célèbre pour ses plafonds peints par Eugène Delacroix entre 1838 et 1847.
Riche de 700 000 volumes, dont 70 000 dans cette salle même, la bibliothèque possède des pièces rares comme l'exemplaire original du procès de Jeanne d'Arc (celui de l'évêque Cauchon), le manuscrit de la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau, un manuscrit illustré aztèque, une Constitution annotée par Robespierre….
C’est un lieu de travail pour les députés, les fonctionnaires de l'Assemblée et les collaborateurs des groupes ou des députés, les chercheurs spécialisés. Nous pouvons apercevoir monsieur Eric Woerth...
L'hémicycle....actuelle salle des séances construite entre 1828 et 1832 par Jules de Joly
Le Salon Eugène Delacroix : Le peintre fut choisi en 1834 par Adolphe Thiers, alors ministre de l'intérieur, pour décorer ce lieu conçu par Jules de Joly, architecte de la Chambre des députés.Sur les pilastres sont personnifiés les mers et les fleuves de France : l'Océan, la Méditerranée, la Seine, le Rhône, la Garonne, la Saône, la Loire et le Rhin.
La porte du Salon Casimir Perier (par laquelle arrivent aujourd'hui les ministres) est en bronze, métal sacré, symbole d'invulnérabilité et d'immortalité. Le bas-relief du sculpteur Dalou représente la fameuse séance du 23 juin 1789 au cours de laquelle Mirabeau lança la célèbre apostrophe : « Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes ». Il commémore le centième anniversaire de la Révolution.
Les niches abritent les statues de Mirabeau, de Bailly,(photo) de Portalis, de Tronchet, du général Foy et de Casimir Perier.
Monument aux députés morts pour la France
Vue du Salon Casimir Perier, la sphère monolithe de granit noir des droits de l'homme, œuvre de Walter de Maria, placée en 1989 en haut des rampes du fer à cheval, commémore le bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
La visite est terminée, mais la journée n'est pas achevée... direction l'aérogare des Invalides "Chez Françoise"..... restaurant fondé voici 40 ans, endroit réputé de la capitale, devenu la "Cantine des Parlementaires"... où un succulent repas nous attend...
Merci au CCAS de Villevaudé pour ce très agréable moment.... Y.Godefroy
N'oublions pas ce 17 septembre 2016, la visite de la bibliothèque dans le cadre des journées des Journées du patrimoine 2016
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Marne et Gondoire - Environnement
Une association écologique s’est mobilisée, dimanche, pour nettoyer le camp rom situé dans la zone industrielle de Lagny, ainsi que la décharge sauvage de Saint-Thibault.
« Tout le monde debout, je viens de Paris et me suis levé à 5 h ce matin pour vous aider ! » clame Edouard Feinstein en parcourant, dimanche matin, le camp rom sous les aboiements des chiens. L’ambiance est tendue car les Roms sont sous le coup d’un mandat d’expulsion, mais il a l’habitude et ne se laisse pas intimider
Les Roms évacuent les déchets qui tombent dans la Marne, sous le regard de Madalina, 20 ans, membre de l'association et traductrice.
« Ce camp a un an d’existence et compte près de 300 personnes, adultes et enfants. Il s’est créé avec une partie des Roms qui ont quitté le camp installé à Saint-Thibault, sous le pont de la Francilienne. Le but est de les responsabiliser et je veux qu’ils nettoient vraiment leur camp côté Marne » insiste Edouard, 47 ans, président de l’association OSE (Organe de sauvetage écologique) qu’il a créée en 1990.
Ne rien lâcher
Par petits groupes, hommes, femmes, adolescent s’approchent, râlent un peu, mais demandent des gants et sacs poubelle. Sollicitée par Edouard, une jeune femme décline avec un sourire en désignant son ventre arrondi. « Trois mois ont été nécessaires pour préparer cette première intervention. Nous sommes venus les voir quatre fois. Ils étaient d’accord pour nettoyer, prioritairement côté Marne à cause des risques de pollution. Nous avons le soutien financier de la préfecture de la Région Ile-de-France et du Conseil régional » poursuit Edouard. Car pour mener à bien une telle opération, des aides sont nécessaires et il regrette le silence du Conseil général et du ministère de l’écologie. Il espère obtenir celle des Ports de Paris et de VNF (Voies navigables de France).
Une opération coup double
Le grand nettoyage concernait aussi la décharge sauvage de 40 hectares de Saint-Thibault, située près de la déchetterie du SIETREM. Des Roms, venus du camp d’Ivry-sur-Seine et amis des écologistes, sont venus aider, ainsi qu’une dizaine de bénévoles de OVS (On-va-sortir). « C’est un site web qui propose des sorties et rencontres amicales. On a lancé une mobilisation pour ramasser les ordures ici car de tels spectacles sont inadmissibles, surtout après la COP21 » lâche Mathieu, 32 ans, un Parisien. Si le problème de la décharge de Saint-Thibault est en voie de résorption depuis l’exemple impulsé par OSE, il y a plus de dix ans, et surtout le nettoyage entrepris par Épamarne fin 2015, les rives de la Marne restent encore sensibles.
« Ces gravats ont été déposés par des particuliers, il ne faut pas tout mettre sur le dos des Roms » constate Denis Moulin, militant d’OSE, en remplissant le plateau d’une camionnette. Celle-ci sera déchargée dans les cinq bennes de 20 m3 mises à disposition par Marne et Gondoire et qui seront effectivement bien remplies.
OSE frappera à nouveau samedi 20 février à Choisy-le-Roi (94). « Il n’y a pas de camp rom, mais nous nettoierons près de la déchetterie où les berges de la Seine sont ruinées » précise Edouard. Il s’inquiète aussi beaucoup pour Mareuil-Les-Meaux et Esbly, sites également très touchés. S.M.
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Ils ont planché sur une dictée de Pivot
Affûtiaux, amygdales, rastaquouère, esbroufe, péronnelle, apocope… Ambiance studieuse dans la salle des fêtes où 24 personnes de tous âges ont planché, dimanche 7 février après-midi, sur une dictée de Bernard Pivot de 1988.
Un parfum d’école primaire pour les plus âgés, mais surtout un excellent moyen de tester leurs connaissances sur l’orthographe et la grammaire. Parmi eux, le plus jeune, Raphaël, 11 ans. « Il y a beaucoup de mots que je ne connais pas, mais je les écris comme je pense ». Devant sa feuille, Simone, la doyenne, 81 ans et demi, ancienne directrice d’école maternelle à Mitry-Mory, hésite sur le participe-passé d’un verbe pronominal conjugué avec l’auxiliaire être. Un piège, effectivement. Alain, 63 ans, ancien prof de lettres, avait gagné l’an dernier et n’aurait pour rien au monde loupé la séance. « La dictée 2015 était plus difficile. J’ai gagné avec 21 fautes, mais il y en a eu jusqu’à 60. Il y a toujours des surprises tant le français est riche et complexe ». Car cette 2e édition était due au GAG (Groupe d’animation de Gressy), association qui propose aux habitants des activités artistiques, culturelles et sportives. « Nous avons 130 adhérents, âgés de 3 à 82 ans, ce qui est une bonne chose pour un petit village comme Gressy » précise Christine Tellier, sa présidente. L’épreuve finie, chaque participant a reçu le texte afin de corriger la copie de son voisin.
38 fautes maximums et c’est finalement Laetitia, orthophoniste, qui a gagné avec 15 fautes, talonnée par Hélène, retraitée, et Gwenola, assistante sociale. Les enfants n’étaient pas oubliés. Divisés en deux groupes selon leurs âges, des contes et activités de coloriage leur étaient proposés dans deux autres salles. La rencontre s’est achevée par une dégustation de crêpes, cidre et jus de fruit. « En mars, le GAG organisera son premier concours de pêche et les familles pourront se retrouver autour d’un barbecue. Nous leur donnons également rendez-vous pour la fête de notre association qui aura lieu le dernier week-end de mai » ajoute Christelle. Les participants ont tous apprécié la dictée, souhaitant même s’y coller à nouveau l’an prochain. S.Moroy
Plus d’infos : www.gag-gressy.com
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Sur une initiative de la commune de Montévrain, onze habitants ont participé, dimanche matin, à une formation gratuite sur les gestes de premiers secours, dispensée par la Croix blanche. Anthony Larmet, président de l’association des secouristes du Val-Maubuée, a animé la session au village des associations. Après rappel des numéros d’urgence (15 Samu, 18 pompiers), il a évoqué l’hémorragie externe. «C’est un saignement abondant qui remplit un mouchoir un poche en moins d’une seconde. Il faut l’arrêter en comprimant directement la zone lésée. En revanche, pas de garrot car on risque de nécroser le membre. Appliquez la technique des trois A (appuyer, allonger, alerter) ».
Sous le contrôle d’Anthony, les participants ont tour à tour pratiqué la technique de la PLS.
Connaître la PLS
La position latérale de sécurité (PLS) s’applique pour une victime inconsciente, mais qui respire. « Voir, entendre, sentir. J’attends au moins 10 secondes pour être vraiment sûr qu’elle respire » insiste Anthony. La PLS permet de maintenir la liberté des voies respiratoires en plaçant la victime sur le côté, sa tête alignée dans l’axe du dos. Elle sera couverte pour la protéger du refroidissement corporel. Une couverture de survie convient parfaitement (face indifférenciée). Quand il y a blessure, la PLS sera effectuée côté traumatisme. « Et pour une femme enceinte ?» s’enquiert une participante. « Il faut la placer à gauche car sinon l’embryon va comprimer l’artère du cœur. C’est le seul cas où, quoi qu’il lui arrive, elle sera toujours placée côté cœur ».
Massages cardiaques
Pour une victime inconsciente qui ne respire pas, la réanimation cardio-pulmonaire s’impose, si possible sur un plan dur et dans les premières minutes, soit deux insufflations (bouche-à-bouche) toutes les 30 compressions thoraciques jusqu’à l’arrivée des secours. « Je fais un massage précoce et pose un défibrillateur. On fait tout rapidement car chaque minute compte. Toutes les démarches vont être précoces, rapides et efficaces » martèle Anthony. La séance s’est achevée sur le défibrillateur cardiaque. « Une fois posé, c’est lui le patron. On exécute ce qu’il dit ».
A la fin du cours, tous les participants ont souhaité suivre la formation PSC1 (Prévention secours civique niveau 1), ce qui a réjoui le formateur. « Après les attentats du 13 novembre, on a eu un engouement pour la formation de secouriste. Rien que sur le serveur de la Croix blanche, on a reçu plus de 7 millions de demandes ».
S. Moroy
Contact : [email protected] (07 85 86 91 38)
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Le 22e loto d’hiver organisé par l’Association Loisirs Jeunes (ALJ) a réuni, samedi 30 janvier, quelque 160 joueurs. « Principalement des familles villevaudéennes. Cette année, beaucoup de jeunes y participent » constate, ravie, Yvette Godefroy, présidente de l’association. Le loto, en 15 parties entrecoupées de deux pauses pour se détendre ou se désaltérer au petit bar de la salle, offrait la possibilité de remporter des gros lots intéressants, tels un robot marie, des enceintes sans fil Harman-Kardon, une caméra Gopro Hero4 et un ordinateur portable HP. Petits et grands se sont donc affrontés pacifiquement pour les gagner, restant très attentifs à l’énoncé des numéros tirés par des petites mains innocentes qui se sont succédé sur la scène de la salle des Merisiers tout au long de la soirée. « La recette servira à financer les prix du loto de l’an prochain, mais aussi nos animations périodiques, comme les stages de zumba, et nos expositions thématiques, notamment celle consacrée à notre village durant la Première Guerre mondiale » a ajouté la présidente de l’ALJ. S. Moroy
Et le dimanche, zumba avec Wassily et Sissi
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Dans le cadre de l’exposition science-fiction organisée par F Kay, en partenariat avec la médiathèque de Montévrain, le premier atelier dessins a eu lieu, samedi. L’artiste montévrinois a créé en 2013 l’association Kham & Léon, dont le but est de donner des cours de dessins et d’arts graphiques urbains. Si en 2015 l’expo traitait des super-héros, la sortie du 7e épisode Star Wars a donné à l’artiste, âgé de 36 ans et fan de la saga, l’idée de travailler sur le thème de la science-fiction. Une quarantaine de ses œuvres sont exposée. Avec celles de ses membres et de deux artistes amis, Mazs et Franky Oculi, l’expo rassemble des DVD (Matrix, Alien, Avatar), des livres sur les grands romans du genre (Huxley, Adams, Asimov) et un complément d’information sur l’espace. « Le but de cet atelier est de dessiner un personnage à partir de ceux réalisés à l’encre par mes adhérents. Une fois que les enfants auront acquis les bases, ils choisiront un héros, laissant libre cours à leur imagination » explique F Kay, avant de proposer à ses 9 jeunes élèves de partir de la forme d’un rectangle. Mathis, 8 ans, a choisi Dark Vador qui le fascine. « Inspiré d’un samouraï, c’est un personnage difficile car il est entièrement noir, mais il y a des astuces » lui explique l’artiste. Ryan, 10 ans, a jeté son dévolu sur le robot R2-D2 et va lui adjoindre un sabre laser. La seule fille du groupe, Méléa, 8 ans, a un faible pour Luke Skywalker, tandis que son frère, Thom, 10 ans, croque Obi-Wan Kenobi. Tous deux attendent de voir le 7e opus de la série au cinéma.
Inscription obligatoire
La visite de l’expo se fait aux heures d’ouverture de la médiathèque. L’inscription aux ateliers dessins est obligatoire car limitée à 10 personnes par session. Ils s’adressent aussi aux adultes. Les prochains auront lieu, pour les enfants : mercredi 27 janvier 14 h 30, samedi 30 janvier 11 h. Pour les ados et adultes: samedi 30 janvier 15 h et 16 h 30
S. Moroy
Médiathèque de Montévrain. Mardi (16 h-18 h), mercredi (10 h-12 h 30/14 h-19 h), vendredi (17 h-19 h), samedi (10 h-12 h 30/14 h -18 h). Tél : 01 60 26 43 27
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Toujours plus haut, telle semble être la devise de ’’Passionato’’, le tournoi international de gymnastique artistique féminine qui se déroule tous les ans avec le soutien de la Ville de Mitry-Mory et de nombreux sponsors. La 5e édition a rassemblé, en plus des nombreux supporters, 140 participantes, âgées de 6 à 17 ans, réparties en 14 équipes et représentant 7 pays. Ainsi, la France, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique et le Burkina-Faso étaient présentes, samedi, au gymnase Jean-Guimier. En revanche, l’Angleterre n’a pas participé en raison des attentats. Les épreuves étaient arbitrées par 16 juges, internationaux et neutres, soit 4 juges pour chacune des quatre disciplines : gym au sol, barres, saut et poutre. « Les gymnastes seront classées par âge, catégorie individuelle et par équipe. La particularité de ce tournoi, très convivial, est que chaque équipe sera récompensée par une médaille et une coupe. Il y aura aussi des cadeaux pour les juges et les entraîneurs » souligne Marie Hingand, directrice technique de l’USJM Gym, club organisateur de l’évènement.
Seule ombre au tableau
Outre une ville en Allemagne et en Angleterre, la commune est également jumelée avec Loumbila, au Burkina-Faso. Après l’attentat terroriste perpétré la veille, à Ougadougou (capitale du Burkina-Faso) qui a fait 29 morts et une trentaire de blessés, Marie était inquiète pour le retour, le lendemain, de l’équipe burkinabée composée de 8 membres.
S. Moroy
Plus d’infos : www.usjm-gym.clubeo.com
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Le cortège, en tête duquel Eric Mouzin, le frère et la soeur d'Estelle, est parti de la boulangerie devant laquelle la fillette a été aperçue pour la dernière fois.
9 janvier 2003, Estelle, 9 ans, disparaissait. Son père, Eric Mouzin, 60 ans, ne désarme pas. Comme chaque année, depuis 2004, il a organisé samedi 9 janvier une marche silencieuse en sa mémoire.
« Ce n’est pas une démarche de revanche ni de règlement de comptes avec qui que ce soit. C’est pour savoir, être sûr que le coupable ne pourra pas nuire, parce que le plus insupportable est de penser à l’impunité des assassins… si c’est un assassinat » confie le père meurtri. Dans le cortège, Denis Marchand, maire de Guermantes (SE). « A l’époque, j’étais adjoint. Il gelait à pierre fendre. Tout le monde était au chaud dans les maisons. Nos premières recherches ont porté autour du bassin de rétention, alors complètement gelé ».
Un moment poignant
Fort de quelque 90 personnes, le cortège s’est formé devant la boulangerie, place du Temps-perdu, où Estelle a été vue pour la dernière fois. Il a cheminé jusque devant le cerisier du Japon, planté en 2004 au centre du lotissement où la fillette résidait, pour s’y recueillir sur la chanson écrite pour elle par Charlélie Couture en 2003.
Lassitude et usure
Avant la marche blanche, 40 personnes ont assisté à l’assemblée générale de l’association Estelle-Mouzin, à l’espace Marcel-Proust. L’association comptait 128 adhérents en 2015. Un chiffre en baisse car la lassitude gagne au fil du temps. Les ressources s’élèvent à 5088 euros pour 7567 euros de dépenses, pour l’essentiel les frais d’avocat tant la bataille juridique est longue et même usante.
Une nouvelle impulsion
Corinne Hermann, avocate spécialisée dans les disparitions d’enfants, a fait un point sur le dossier. « Sa relecture est actuellement mise en place à Nanterre, avec des outils d’analyse très importants. Le dossier représente 40 000 procès-verbaux, soit 18 à 19 CD. Nous avons aussi deux nouveaux juges d’instruction qui viennent d’être nommés à Meaux. On leur a déjà demandé des copies de dossier que nous avons, à notre grande surprise, obtenues au bout de deux jours ». Après les 5 juges précédents qui, sans résultat, ont successivement défilé, Eric Mouzin veut rester positif. « Nous voilà revenus presque au début. On repart à l’attaque : ministère de la justice, tribunal de Meaux, les juges, le point avec les enquêteurs pour savoir, notamment, où en sont les demandes d’information formulées depuis des mois voire des années, sur des éléments du dossier ». Il espère du nouveau en 2016 et, surtout, que la marche blanche n’aura plus lieu d’être.
Facebook : Association Estelle Mouzin
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La bibliothèque a rouvert ses portes ce matin 4 janvier 2016 à 10h30. Quelques nouveautés pour petits et grands.
Tous aux abris; Belle plante; Voyage du pollen; Kim Ono; Un éléphant à New York; le pain; Arrête de lire; Parole de loup; Afrique de Zigomar; Petite feuille jaune; Shérif; T'es plus mon amoureux; les concombres du roi; A bas la lecture; Cyprien le chien; Pineshish; Radegonde; Les oeufs.
Concerto pour quatre mains, Paul Colize
Pas pleurer, Lydie Salvayre
Profession du père, Sorj Chalandon
L'inconnu du pont Notre Dame, Nicolas le Floch
La remise des clés de la mini Austin Cooper au gagnant de la tombola du CVR (Claye-Véhicule-Rétro) a eu lieu, samedi 19 décembre 2015, au local Félix-Thomas.
A droite, Louis Druesne, son petit-fils Enzo et son épouse Marie-Thérèse. A gauche, Jean-Luc Servières et Jean-Marie Brel.
Elle est là, rutilante, dans la rue de l’Église. Louis Druesne, 66 ans et demi, résidant dans les Yvelines, a eu de la chance quand, avec un seul ticket de 5 euros, il a gagné ce dernier modèle 1989 de chez Austin. « Je suis passionné d’avions, puisque j’ai travaillé 40 ans chez Dassault-aviation, mais aussi de voitures et de trains. En octobre, j’étais au salon Automédon, porte de Versailles. Quand je suis passé devant l’Austin, j’ai acheté un billet : le n° 1422. Cette voiture, j’en fais don à ma bru. Dès avril prochain, elle sera utilisée par mon petit-fils Enzo, qui aura 16 ans et débutera la conduite accompagnée ». Collectionneur, il possède déjà 9 voitures Matra, représentant la gamme tourisme de la grande marque automobile, soit de la M 530 à l’Avantime. Il les a d’ailleurs exposées au salon Rétromobile de Paris, en février. « C’est une opération que l’on fait depuis une dizaine d’années avec la mairie dans le cadre du Téléthon. Nous sommes allés la chercher à Charleville-Mézières (Ardennes). 30 000 km au compteur et un mois pour la retaper. Outre nos adhérents, il faut saluer aussi nos sponsors clayois : le cabinet d’assurances Torras-Axa, la carrosserie Boutet et le garage de la Beuvronne » précise Jean-Marie Brel, président du CVR.
Un gros chèque pour le Téléthon
Il a également remis un chèque de 15 580 euros, libellé à l’ordre de l’AFM-Téléthon, à Jean-Luc Servières, premier adjoint au maire. « Avec ce chèque, on est au-dessus de 200 000 euros. La Ville a donc battu son record. Nous organisons le Téléthon tous les deux ans et, en 2013, avions recueilli 170 576 euros. Le Téléthon, c’est aussi une histoire humaine et, si l’on fait ça, c’est pour ramener de l’argent à l’AFM qui mène une grande cause » a remercié l’élu. Il a rappelé que le député-maire Yves Albarello s’était mobilisé, avec près de 150 parlementaires, contre le souhait de France 2 d’arrêter en 2011 ce grand marathon de la solidarité. S. Moroy
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Un banquet ''magique''
Le traditionnel repas de fin d’année du Centre communal d’action sociale pour les habitants de plus de 60 ans a eu lieu, samedi 12 décembre, salle des Merisiers. Cette année, c’est le thème de la magie qui a été retenu.
David Bouchenak, magicien et mentaliste, venu de l’Yonne, est passé de table en table, stupéfiant chaque fois les convives avec ses tours remarquables.
David Bouchenak a épaté le maire Pascal Pian et Xavier Vanderbise, conseiller départemental (à droite).
Deux caricaturistes de Montmartre, Karim et Isa, croquaient les volontaires et les Totally Spies, groupe de trois lycéennes, ont interprété des chansons, avant que le DJ Jean-Jacques n’entraîne les participants sur la piste de danse.
« Nous avons 121 convives, répartis autour de 16 tables. C’est le traiteur Wilhem, de Saint-Mard, qui a été choisi pour le repas. Samedi 5 décembre, les bénévoles du CCAS ont distribué 145 colis aux seniors.
Dimanche 20 décembre, 35 d’entre eux iront voir le spectacle du Cirque du soleil. Enfin, lundi 15 février, Yves Albarello, député-maire de Claye-Souilly, nous propose de visiter l’Assemblée nationale » précise Catherine Godart, vice-présidente du CCAS. Elle a rappelé les différents services en faveur des personnes âgées ou en difficulté, dont la téléalarme, le portage de repas à domicile, l’aide ménagère, ainsi que les petites interventions domestiques (jardinage, bricolage), dans le cadre du partenariat avec l’ASSAD de la région de Lagny-sur-Marne. Serge Moroy
Plus d’infos : CCAS (mairie) : 01 60 26 20 19
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Lagny-sur-Marne – Economie solidaire
Il fallait enlever ses chaussures pour entrer, dimanche 29 novembre matin, dans la salle de yoga, rue Vacheresse. « Pas question de salir le parquet de cette salle qui nous est prêtée » prévient Marie Grégoire, 36 ans, présidente des Nomades, association créée récemment. C’est la deuxième fois qu’elle organisait une friperie éphémère à Lagny, la précédente ayant eu lieu chez elle, en octobre. L’idée lui est venue lorsqu’elle travaillait à Montréal, dans une friperie communautaire où elle faisait de la formation pour des personnes intellectuellement déficientes. De retour en France, séduite autant par le social que l’écologie, elle développe un service d’échange de vêtements entre adultes. L’association reprend les vêtements de tout style, en bon état et propres. Après sélection, un prix de vente est fixé (entre 1 et 15 euros) et le dépositaire reçoit 40 % en crédit d’achat. Les habits rebutés sont donnés ou dirigés vers des ateliers créatifs qui réemploieront les tissus.
Favoriser les échanges
La démarche s’inscrit dans une économie circulaire entre habitants. Une alternative qui évite de jeter des biens encore valables leur permettant, au contraire, d’avoir une seconde vie. Pour Marie et les 6 membres de son équipe, Cathy, Aurélie, Julie, Benjamin, Pierre et Gérard, l’initiative révèle de belles surprises. Car outre les habits qui sont parfois de marque ou souvent jamais portés, des relations sociales se nouent autour d’un café ou d’un thé offert aux visiteurs de la friperie. « L’idée de ne pas consommer en achetant forcément neuf, me plaît. J’ai trouvé 3 jupes, 3 hauts et un pantalon. L’absence de marque m’importe peu » témoigne Valérie, 38 ans. Résidant à Torcy, elle est venue au marché de Lagny, s’est arrêtée à la friperie où elle a trouvé son bonheur parmi quelque 500 vêtements exposés.
Aider à l’insertion
« Nous espérons créer bientôt des ateliers autour de la récupération et du fait-main pour tout public, enfants et adultes. On aimerait également devenir un milieu d’insertion social voire socioprofessionnel, destiné aux personnes vivant avec un handicap ou en situation de fragilité » précise Marie. Pour l’instant, de par son nom, Les Nomades sont ambulants. « On bouge. On peut s’installer ici ou ailleurs. On ira là où les gens sont accueillants. On rêve aussi d’avoir un camion, comme les Food Truck et Fashion Truck en Amérique du Nord » renchérit la jeune femme, décidément intarissable. La petite équipe regorge d’idées. Elle récidivera dimanche 20 décembre, de 10 h à 13 h, toujours à l’espace Happyoga. En sus de la friperie, il y aura des cartes-cadeaux pour les fêtes. « Une façon de vivre Noël autrement » promet Marie.
Modalités d’échange de la friperie
Dépôt au siège de l’association, 2 rue du Château-fort, en prenant rendez-vous (07 83 71 63 15). Réception dans les 10 jours d’une carte d’échange avec un solde crédité. Choix de vos articles lors d’une friperie éphémère et débit de votre carte du montant correspondant. Plus d’infos : [email protected] / www.facebook.com/friperielesnomades
Serge Moroy
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L’Atelier créatif de Villevaudé a organisé, ce week-end, son traditionnel marché de Noël dans la grande salle des Merisiers. « Il s’agit de la 7e édition. 19 exposants ont répondu présent, dont un venu spécialement d’Alsace. Nouveauté cette année, nous avons des spécialités antillaises et une vente de sapins Nordmann à l’extérieur » précise Isabelle Kolifrath, la présidente. Il était possible de se restaurer en dégustant de savoureuses flammekueches (tartes flambées alsaciennes) confectionnées sur place, ainsi que de nombreuses autres spécialités tout aussi alléchantes et délicieuses. Outre les œuvres réalisées par les membres de l’atelier créatif, les stands des exposants proposaient des chocolats fins, vins, gâteaux, mais aussi des bijoux fantaisie, cartes, calendriers de l’avent, peintures, céramiques, décorations de Noël, petits mobiliers en mosaïque et vêtements chauds en laine. Les visiteurs n’ont donc eu que l’embarras du choix pour effectuer, sans aucun gramme de stress, leurs premières emplettes, et ce avant le grand rush des fêtes de fin d’année. S.M
Le samedi de 12h à 18h, les ateliers de pâtisserie décorative animés par une intervenante professionnelle ont connu un succès certain: petits et grands ont confectionné dans la bonne humeur guimauves, chocolats, cakes pop.
D'autres projets germent déjà pour l'an prochain...
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Un millier de personnes à l’église de Bussy-Saint-Georges
Périmètre de sécurité devant l’église Notre-Dame du Val, fouille par des policiers à l’entrée, la municipalité n’a pas lésiné, samedi 21 novembre, sur la sécurité pour le concert des 7 communautés religieuses de la ville.
Un exploit en soi car celui-ci a rassemblé, sous la voûte de l’église, près de 1000 personnes, qu’elles soient athées ou de confessions juive, musulmane, catholique, protestante et bouddhiste. « L’idée d’un concert interreligieux en faveur de la paix et l’avenir de la planète, notamment à l’approche de la COP21, a germé en décembre 2012 en voyant que les jeunes de nos communautés respectives aimaient jouer de la musique. Les récents attentats ont donné encore plus de sens à ce projet » confie Dominique Fontaine, curé de la paroisse.
Laetitia Qiu jouant du guzheng, instrument traditionnel chinois à cordes pincées (famille des cithares).
Au fil de la soirée, chaque communauté a proposé des textes, musiques et chansons qui lui étaient chères, avant que l’orchestre Grande harmonie du conservatoire de Bussy prenne part, lui aussi, à l’événement. Farid Chaoui, président de l’association musulmane Twaba, a livré un message au public. « Au nom de tous les musulmans de notre ville, je tiens à présenter nos sincères condoléances aux victimes de ces horribles attentats. Aussi, en tant que citoyen français, je tiens à exprimer ma colère et ma consternation suite aux attentats commis par des lâches et des barbares. Des crimes qu’aucune cause ni idéologie ne peuvent justifier ou expliquer ».
De gauche à droite, les représentants de l'église protestante unie, catholique, du temple bouddhiste taïwanais Fo Guang Shan, l'église protestante évangélique, la pagode Laos, des communautés juive et musulmane.
Echanger pour se connaître
Et de poursuivre, après les applaudissements, « ces gens sont inspirés par la haine de la civilisation moderne, leur ignorance, leur obscurantisme, ainsi que par une idéologie sectaire qui n’a absolument rien à voir avec l’islam. Notre islam prône la tolérance, l’amour de son prochain, la paix et le vivre ensemble ». Il a appelé chacun à faire preuve de responsabilité et de discernement pour éviter tout amalgame, invitant les Buxangeorgiens à venir visiter la mosquée, boire un thé, déguster des pâtisseries et, surtout, échanger pour découvrir le « véritable visage de l’islam ». Claude Windisch, président de J’Buss (Association de la vie communautaire juive à Bussy), a mis l’accent « sur le vivre ensemble des communautés, une valeur pratiquée au quotidien et beaucoup plus forte que la peur ». La dalle du centre culturel juif doit être posée début 2016. La synagogue sera érigée entre la mosquée (inaugurée en juin 2014) et la pagode des moines bouddhistes. A cette fin, le représentant de la communauté juive a lancé un appel aux dons, concluant « l’esplanade des religions à Bussy est l’un des plus beaux projets de paix au monde. A ce titre, elle devrait recevoir le prix Nobel de la paix ». Nouveau tonnerre d’applaudissements.
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Dans le parc de la place Bolotnaïa à Moscou, on peut voir ces 15 statues, allégorie de la lutte contre le Mal universel, réalisées par Mihail Mihailovitch CHEMIAKIN.
Deux enfants aux yeux bandés, purs et innocents, face à face, se cherchent dans l'obscurité; treize personnages aussi grotesques qu'ignobles les entourent, représentant chacun un vice: drogue, prostitution, vol, alcoolisme, ignorance, irresponsabilité, Indifférence (au centre), propagande de la violence, sadisme, sans mémoire, travail des enfants, pauvreté, guerre.
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" J'ai conçu et réalisé la composition comme un symbole et comme un appel à la lutte pour le salut des générations d'aujourd'hui et de demain. Les enfants sont notre avenir! Pendant de longues années on a lancé ce slogan ambitieux. Pourtant nous aurions besoin de volumes entiers pour énumérer les crimes de la société moderne envers les enfants. En tant qu'artiste, j'appelle par mon œuvre à regarder tout autour de soi,à entendre et à prendre conscience des malheurs et des horreurs que connaissent les enfants aujourd'hui. Avant qu'il ne soit trop tard, les gens droits et de bon sens doivent y réfléchir. Ne soyez pas indifférents, luttez, faites tout pour sauvegarder l'avenir de la Russie".
L'ensemble sculptural " les enfants sont victimes des vices des adultes", don de Mihail Chemiakin à la ville de Moscou, et mis en place par les architectes Vethyaslav Bukhayev et Andrei Efimov, a été inauguré le 2 septembre 2001 à l'occasion des fêtes annuelles de la ville.
Né à Moscou en 1943, Mihail Chemiakine est un artiste mondialement connu. Ses réalisations vont de la sculpture monumentale aux décors de théâtre en passant par les œuvres de joaillerie.
Dès 1971 il a vécu et travaillé à Paris. Ses œuvres sont exposées dans de nombreux musées d'Europe, des états Unis, du Brésil, du Japon et d'autres pays.
Il est l'auteur des ensembles sculpturaux tels que: les monuments de Pierre le Grand (Saint Petersbourg 1991; Normandie 1991; Londres 2001); le mémorial "Aux victimes des répressions politiques" (Saint Petersbourg 1995); le monument "Aux architectures-fondateurs de Saint Petersbourg" ( Saint Petersbourg 1995); la statue de Giacomo Casanova (Venise 1998), et d'autres.
Dans le cadre de l'année croisée France Russie, Le château de Vascoeuil dans l'Eure lui a consacré une exposition du 3 juillet au 27 octobre 2010.
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Les sauveurs de Gordon distingués
Encore groggy par les tragiques évènements survenus vendredi 13 novembre à Paris, un petit groupe s’est rassemblé, samedi matin, à la mairie pour une cérémonie bien particulière. Après une minute de silence pour les nombreuses victimes des attentats, Hervé Touguet a décerné la médaille de la Ville aux deux sauveteurs du petit Gordon.
Un dénouement heureux pour Gordon, entouré de Delphine, sa maman, et Séverine et Youri, ses deux sauveurs.
Mercredi 4 novembre, en début d’après-midi, l’enfant de 7 ans a chuté dans le canal de l’Ourcq qu’il longeait à vélo. Alors que sa mère appelle à l’aide, ne sachant pas nager et voyant son fils dériver lentement, Séverine Estivan traverse le pont du canal menant à la gare RER. « J’ai demandé aux gens ce qui se passait. ‘’C’est son chien qui se noie’’ me répond une dame. Mais j’ai vu qu’il s’agissait en fait d’un enfant et j’ai hurlé à mon tour. Autour de moi, les gens ne réagissaient pas. Ils étaient indifférents, comme si j’étais transparente. Ça m’a beaucoup choqué. C’est alors que Youri, qui rentrait chez lui, m’a entendu. Il a couru puis plongé dans le canal pour sauver l’enfant » raconte la jeune femme, très émue à cette évocation.
Son souffle lui redonne la vie
Le courageux jeune homme ramène le petit corps inanimé sur la berge pendant que Séverine se précipite pour lui prodiguer les premiers soins, notamment le bouche-à-bouche qu’elle a appris lors d’une formation auto-école pour son permis moto. « Les premiers gestes ont été ici essentiels pour ramener Gordon à la vie, avant l’arrivée des pompiers. La frontière entre le drame et un dénouement heureux est toujours ténue et c’est vous, Youri et Séverine, qui avaient fait en sorte que cela se termine bien » souligne le maire. « Je n’ai pas réfléchi. J’ai couru, enlevé ma veste et plongé » glisse modestement Youri Dinga, grand gaillard de 18 ans, qui exerce la profession de livreur de sushis en scooter. Séverine Estivan, 42 ans, réside depuis 6 mois à Villeparisis. Elle a quitté Cannes pour travailler en Ile-de-France, mais s’est retrouvée à nouveau au chômage début octobre. Tout comme Youri, elle s’étonne des félicitations pour leur beau geste. « C’est un geste tout à fait normal. Ce qui n’est pas normal, c’est de ne pas réagir face à une telle situation ». La jeune femme cherche un emploi de secrétaire commerciale dans un garage ou, mieux, dans une concession de motos car le deux-roues est sa passion.
S Moroy
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Le vol du Jocond, Jean-Pierre Bernhardt
La dame de pierre, Xavier-Marie Bonnot
Le jour des morts, Nicolas Lebel
Prendre Lily, Marie Neuser
Le livre des Baltimore, Joël Dicker
Le dernier jour de nos pères, Joël Dicker
Autopsie d’un bouquiniste, François Darnaudet
Babylone Dream, Nadine Monfils
Les vacances d’un serial Killer, Nadine Monfils
Il ne faut pas parler dans l’ascenseur, Martin Michaud
La vie la mort la vie, Erik Orsenna
Dieu les affaires et nous, Jean d’Ormesson
Les innocents, Robert Pobi
Le petit quizz de la grande guerre, Grégoire Thonnat
Les babas, Jeremy Del Val
Boussole, Mathias Enard
L’imposteur, Javier Cercas
Va et poste une sentinelle, harper Lee
Les enfants de Gayant, Emmanuel Prost
Dans les yeux des poilus 14-18, Patrick-Charles Renaud
A dévorer sans modération
De g. à droite : Stéphanie Dubois (Claye), Nathanël Morisseau (Claye), Bernadette Ratel (Villeparisis), Marc-Antoine Ully (Dammartin) et Muriel Rivage (Villeparisis).
La 6e rencontre autour de la rentrée littéraire, samedi 7 novembre, à l’espace André-Malraux, a rassemblé 80 lecteurs, parmi lesquels Séverine Brouet-Huet, adjoint du maire pour la culture. « Comme pour les éditions précédentes, nous avons travaillé avec les médiathèques de Villeparisis, Annet-sur-Marne et Villevaudé. La bonne nouvelle, cette année, c’est que la médiathèque de Dammartin-en-Goële nous a rejoints dans l’aventure. 589 ouvrages sont parus pour cette rentrée 2015. Nous en avons acheté 90 et, ce soir, allons vous présenter 24 titres que nous avons sélectionnés » annonce Stéphanie Dubois.
Annie Ghysens, présidente de la bibliothèque de la Roseraie à Villevaudé, présente "Il était une ville" de Thomas B. Reverdy
La directrice de la médiathèque de Claye-Souilly a invité le public dans la salle à intervenir afin d’enrichir les échanges. Parmi les titres retenus, les roman de Delphine de Vigan (D’après une histoire vraie) prix Renaudot, Mathias Enard (Boussole) lauréat du Goncourt, Hédi Kaddour (Les prépondérants) prix Jean-Freustié et du roman de l’académie Française, ce dernier ex-æquo avec Boualem Sansal (2084). Parmi les œuvres étrangères, ‘’Délivrances’’, 11e roman de Toni Morrison, écrivaine américaine prix Nobel de littérature 1993, ‘’La quête de Schindler’’, de Thomas Keneally, auteur de ‘’La liste de Schindler’’, le roman qui inspira le film éponyme de Spielberg en 1993. ‘’Péchés capitaux’’, faux roman policier signé Jim Harrison, interroge l’Amérique sur ses démons (violence, sexe, argent) ; et enfin ‘’L’imposteur’’ de Javier Cercas, livre préféré de Stéphanie Dubois, qui relate la mystification d’un porte-parole des survivants espagnols de l’Holocauste, avant qu’il ne soit confondu.
Le second volet sur les coup de coeur des bibliothécaires de cette rentrée littéraire aura lieu à la médiathèque Elsa-Triolet, à Villeparisis, vendredi 20 novembre à 20 h 30. Entrée libre, mais inscription souhaitée auprès de la médiathèque (01 60 21 21 60).
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Le maire fait de la sécurité sa priorité
Une réunion sur la sécurité s’est tenue, mercredi 4 novembre, avec le commissaire de police de Chelles. L’occasion de faire le point et d’échanger avec les habitants.
« Nous gérons 6 communes. Villevaudé est la plus petite. Nous avons deux sources d’information. La première, les plaintes et mains-courantes. C’est déjà un indicateur, mais c’est loin d’être suffisant pour savoir ce qui se passe dans la commune. La seconde, ce sont les réunions organisées chaque semaine avec votre police municipale » précise Cédric Gambaro, commissaire de police de Chelles, devant quelque 70 Villevaudéens réunis salle des Merisiers.
Un seul numéro : le 17
Pour lui, le village enregistre deux formes de délinquance. Des vols et tentatives de vol par effraction (14 depuis avril) et cambriolages nocturnes (2), ainsi que des dégradations de véhicules (20). Le commissaire met en garde contre les vols par fausse qualité (faux policier ou employé) qui se développent et dont les personnes âgées sont les cibles privilégiées. « Les fêtes de fin d’année sont propices aux escrocs qui vont démarcher. Pour nous appeler, un seul numéro : le 17 » insiste Cédric Gambaro, invitant les habitants à signaler à la police tout individu ou fait suspects.
De g. à droite, Cyrille Goedert policier municipal, Denis Logghe adjoint au maire pour la sécurité, Pascal Pian, Cédric Gambaro et Isabelle Kolifrath adjointe au commissaire.
Réhabiliter les droits du piéton
Nuisances sonores, occupation de terrains privés par les gens du voyage, décharges sauvages, stationnement gênant exaspèrent les villageois. « Pour moi, les trottoirs sont destinés aux piétons, aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes. Certains transforment leur garage en salon, or la mairie ne peut se substituer aux habitants pour trouver des parkings. Même si l’on y travaille ensemble, il y a des règles et je veux qu’on les respecte. En partant de la rue des petits prés - où l’on commence la réfection des trottoirs - jusqu’au Poitou, je veux qu’une poussette puisse circuler sans problème » assène le maire, Pascal Pian. En avril 2016, la rue de Lagny sera refaite avec le concours du Conseil départemental. Une réflexion est en cours pour savoir si elle sera limitée à 30 km/h ou bénéficiera de zones de ralentissement ou de parking. Un protocole sera bientôt signé avec la police nationale pour renforcer l’action du dispositif Voisins vigilants, réparti sur 4 secteurs dans la commune et regroupant déjà 47 inscrits.
Contrôles répressifs en vue
En sus des radars pédagogiques à l’entrée du village, la mairie a acquis un cinémomètre en juin et 45 PV pour excès de vitesse ont été dressés par la police municipale depuis janvier. Celle-ci sera dotée d’un 3e agent début 2016. Parallèlement, 10 caméras de surveillance seront installées sur 9 sites jugés sensibles. Enfin, dans le cadre de la sécurité routière en Seine-et-Marne dont les chiffres, à l’instar du pays, sont très mauvais, le commissaire prévient qu’il va lancer une « campagne ultra-répressive », ajoutant « qu’il sera aidé par des effectifs départementaux importants, avec des motards et des voitures-radars banalisées, stationnées sur les trottoirs ». S. Moroy
Le commissariat de Chelles reçoit, avec ou sans rendez-vous, le mardi de 17 h à 19 h.
Tél : 01 60 93 20 00.
Mail : [email protected].
Pour une plainte en ligne, uniquement pour les biens (vol, dégradation, escroquerie) : www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr
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LAGNY-SUR-MARNE - Aide par le travail
La section horticulture de l’Ésat La Grange au Bois (Établissement et service d’aide par le travail) a ouvert, samedi 31 octobre 2015, ses portes pour sa traditionnelle vente de chrysanthèmes avant la Toussaint. « L’activité horticulture comprend actuellement 7 ouvriers et 2 moniteurs. Notre opération a très bien marché puisque nous avions environ 250 chrysanthèmes et tout est pratiquement parti. Il faut dire que la vente avait débuté la semaine dernière » précise Annie Forgeron, responsable. La recette servira à financer les salaires, investissements et charges, dont le chauffage, l’électricité et l’eau pour la serre de 250 m2. L’équipe des travailleurs horticoles s’était préparée depuis longtemps afin de proposer à leurs visiteurs plusieurs variétés et coloris de chrysanthèmes, mais aussi des plantes bisannuelles (pensées, myosotis, giroflées) et des potées fleuries pour la décoration intérieure.
Yann et Sabine sont conseillés par Christine (à droite)
Avec Dimitri et Damien, leurs deux fils, Yann et Sabine ont choisi un chrysanthème à pompons bordeaux. « C’est la première fois que nous venons ici. Nous habitons Chanteloup-en-Brie depuis 3 ans et avons vu l’affiche en descendant l’avenue en voiture » avoue Sabine. « Ce qui motive notre geste, c’est aussi l’action. Je travaille au sein d’une DRH et connais le principe et l’objectif de l’Ésat. Il est donc très important que chacun apporte sa pierre à l’édifice, en aidant comme on peut » complète Yann. Ouvert en 1974, l’Ésat est un établissement médico-social de l’association de gestion CPRH (Centres de pédagogie et de réadaptation pour handicapés), dont le siège est à Saint-Thibault-des-Vignes. Il accueille 130 personnes, de 18 à 60 ans, reconnues travailleurs handicapés. L’établissement propose également des services aux collectivités et entreprises, comme la blanchisserie, la sous-traitance en conditionnement (pesage, emballage, étiquetage, mailing), des travaux de jardins et d’espaces verts (entretien et création). A partir du 28 novembre et jusqu’au 18 décembre, la section horticulture lancera sa vente de sapins de Noël, de type épicéa, mais surtout Nordmann, dont la hauteur varie entre 1 et 2,50 m. Un prochain grand rendez-vous avec le public qui tient beaucoup à cœur à la petite équipe horticole.
Plus d’infos : section horticulture (01 60 94 23 11)
Ésat La Grange au Bois – 24 bis avenue Raymond-Poincaré.lagny-sur-Marne
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Pourquoi ce roman ?
Tout d’abord, j’ai voulu me prouver que j’étais capable de bien raconter une histoire après mon premier livre, co-écrit en 2006. J’ai donc énormément travaillé le style et la narration. La deuxième chose est de trouver une histoire qui plaise. Etant très attaché aux relations fraternelles - j’ai moi-même un frère et une sœur – je me suis efforcé de traduire la nature de ces relations et les sentiments qu’elles inspirent. Mes quatre personnages, frères et sœurs, vont être embarqués dans une quête parce qu’ils croient à ce qui leur arrive, mais est-ce bien la réalité ? On aime raconter des histoires et on croit les histoires qu’on raconte. C’est tout le problème de la crédulité. Ce thriller m’a pris deux ans et demi et presque autant pour le relire, mais c’était le temps nécessaire pour obtenir une grande fluidité dans la lecture car je suis très exigeant.
La Joconde comme fil conducteur, ce n’est pas banal
La version du second tableau du grand maître florentin est certes controversée, mais elle m’a séduit. J’ai eu une chance extraordinaire : mon éditeur est un fan de l’Italie et a particulièrement apprécié ma double fin. Elle amène une réflexion sur le degré de conscience que l’on a autour de soi. ’’Le nom de la rose’’ d’Umberto Eco, avec son ambiance et son histoire de palimpseste, m’avait notamment interpellé et mon intrigue s’est progressivement élaborée.
La couverture est très esthétique. Ferez-vous des dédicaces ?
Le roman est paru dans la collection « ArtNoir », première et unique collection entièrement dédiée aux thrillers dans le milieu de l’art. Il se caractérise par un très beau papier, extrêmement doux, conçu spécialement pour cette série. Il a aussi une tranche noire, peu courante. Une séance de dédicaces pour la sortie officielle du livre est prévue, jeudi 19 novembre de 19 h à 21 h. Elle se déroulera sous la pyramide du Louvre. Une initiative tout à fait exceptionnelle pour ce grand musée parisien et un petit clin d’œil à la Joconde, son illustre pensionnaire. D’ici la fin de l’année, j’envisage également des dédicaces dans des librairies de Lagny, notamment chez madame Christmann, à qui le roman a beaucoup plu.
Un autre projet de livre ?
Oui et il est même terminé. Il s’adresse aux adolescents. Son titre est « Lou-Ann, la garache. L’histoire d’une petite-fille qui ne voulait pas être loup-garou ». Je viens de l’envoyer à des éditeurs. Il s’agit d’un nouveau défi, mais j’adore. Je ne veux pas être prisonnier d’un genre. S. Moroy
Le vol du Jocond – Cohen & Cohen éditeurs - Broché – 225 pages – ISBN 978-2-36749-025-0 – Prix 20 euros – Facebook Jean-Pierre Bernhardt
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Les prépondérants, Heddi Kadour
7, romans, Tristan Garcia
Victor Hugo vient de mourir, Judith Perrignon
La brigade du rire, Gérard Mordillat
La 7eme fonction du langage, Laurent Binet
Orages intimes, Jeanne Benameur
Les bannis, Laurent Carpentier
Un amour impossible, Christine Angot
Le liseur du 6h27, Jean-Paul Didierlaurent
La terre qui penche, Carole Martinez
Crash Test, Claro
Ce cœur changeant, Agnès Desarthe
Villa des femmes, Charif Majdalan
Quand le diable sortit de la salle de bain, Sophie Divry
Après le silence, Didier Castino
NOTRE FONDS LOCAL S'ENRICHIT...
Les grandes affaires criminelles de Seine et Marne, Sylvain Larue
1914-2014 La grande tombe de Villeroy, Daniel Clément
La brigade marocaine, septembre 1914, une meurtrière odyssée, Daniel Clément
Gourmets et gourmands avaient rendez-vous, durant le week-end du 10 octobre, au gymnase des Tourelles. Il s’agissait de ne pas manquer la 6e édition du salon du chocolat, organisée par la Société des fêtes de la Ville avec le concours de la municipalité. «C’est un bon cru puisque, cette année, nous avons 16 exposants contre 9 en 2014. Parmi eux, il y a 6 nouveaux et le plus loin vient du Var. La plupart ont été primés au salon du chocolat de Paris et nous avons bien sûr nos deux chocolatiers clayois : Cédric Tostain et Au Duc de Claye » commente Julien Boussange, adjoint municipal et coordonnateur de l’évènement. Du chocolat, mais aussi des pâtes de fruit, macarons, biscuits et même du miel venu de la Nièvre. Une véritable tentation pour les petits et les grands qui n’ont d’ailleurs pas beaucoup résisté. Côté bien-être, le stand de Catherine proposait des massages de pieds, mains et dos, à base dhuile au beurre de cacao. La séance durait 15 minutes pour 10 euros et la Clayoise était la seule à pratiquer cette activité relaxante. Les visiteurs ont pu boire un café ou déguster une crêpe, à l’espace détente aménagé au centre du gymnase et décoré d’œuvres des membres de la Palette Clayoise... sur le thème du chococolat. La chambre des métiers et de l’artisanat de Seine-et-Marne renseignait les jeunes sur le métier de pâtissier via ses trois centres CFA (Centre de formation en alternance) de Meaux, Melun et St-Germain-en-Laval. De même, l’IMA du pays Meaux (Institut des métiers et de l’artisanat) a ouvert ses portes à la rentrée de septembre. Le nouveau centre se veut un pôle d’excellence professionnelle et sera inauguré lundi 19 octobre à 10 h 30.
Côté animation, les enfants ont revêtu toque et tablier blancs pour confectionner une recette fantaisie qu’ils ont pu déguster. Le cours était animé par Corinne Algara, ancienne pâtissière qui a créé sa société de cours à Provins (Les tabliers gourmands).
Autre fantaisie, mais qui ne se mangeait pas, les bijoux réalisés par Arlette Chevret, 66 ans. « Aujourd’hui, c’est spécial, je ne fais que des choses se rapportant au chocolat. C’est à base de pâte Fimo. Je la travaille, la passe au four et la vernis. Je suis auto-entrepreneur depuis 2013 et réalise des bijoux en toutes matières. Des modèles uniques, sur demande et pour tout type d’évènement » précise la Clayoise, dont l’originalité créatrice a suscité beaucoup de curiosité.
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