" – Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie. – Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l'essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être, échappe au sortilège. Elle ferma les yeux. Il demanda encore : – Qui l'a lancé, ce sortilège ? – Vous. Moi. La terre entière. Personne n'est innocent dans cette affaire. "
Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits... Un suspense renversant et bouleversant.
Deuxième auteur le plus lu en France en 2016, Michel Bussi a publié aux Presses de la Cité Nymphéas noirs (2010), Un avion sans elle (2012), Ne lâche pas ma main (2013), N'oublier jamais (2014), Gravé dans le sable (2014), Maman a tort (2015) et Le temps est assassin (2016), devenus des best-sellers et traduits dans le monde entier et disponibles dans nos rayons..
Ne terminons pas l'année sans rappeler que l'exposition "L'année 1917, face à la guerre" présentée à la bibliothèque de la Roseraie, sera visible jusqu'au 30 janvier 2018 .. venez visiter le parcours de ceux qui ont combattu pour Villevaudé à travers une chronologie de grands événements sociaux et culturels dans le domaine de la peinture, littérature, théâtre, sport, musique...
A propos du film "Charlot émigrant":
Sorti le 17 juin 1917, « Charlot émigrant » est, après « Charlot vagabond », le film qui a le plus contribué à construire le mythe de Charlot, l'anti-héros au grand cœur. Pour ce film, les méthodes de travail de Charlie Chaplin devinrent beaucoup plus exigeantes que par le passé. Ainsi, ce film de 30 minutes demanda pas moins de deux mois de tournage.
Le film commence sur un bateau d’émigrants en route pour l’Amérique. Charlot qui y est passager coule une idylle avec Edna (Edna Purviance, l'actrice fétiche de Chaplin). Emu par sa pauvreté, il lui glisse alors en cachette une partie de l’argent qu’il a gagné au jeu.
Le bateau arrive en rade de New York. Déjà, au loin, se profile la statue de la Liberté qui est le symbole de la terre de la liberté pour tous ces émigrants venus de si loin. Ceux-ci se pressent avec joie sur le pont, mais leur enthousiasme est vite freiné par des fonctionnaires du service de l’immigration qui les enferment comme du bétail.
Charlot retrouve Edna dans un café. Il vient de ramasser une pièce dans la rue et compte bien inviter la jeune femme. Mais la pièce tombe de sa poche trouée et notre héros va avoir maille à partir avec le serveur du restaurant, un colosse pas commode (Henry Bergman).
A noter que la scène qui oppose Charlot au serveur au moment de régler l’addition fut filmée plusieurs fois durant… une semaine entière ! Chaplin s’aperçut qu’il faisait fausse route. Bergman n’était pas assez effrayant à l'écran pour rendre la peur de Charlot crédible. Il annula donc une semaine entière de tournage consacrée à cette scène (ce qui était révolutionnaire à l’époque, à Hollywood) et donna enfin le rôle du serveur à l’énorme Eric Campbell, beaucoup plus inquiétant comme serveur patibulaire.
Cette même année 1917, Bécassine participait à la guerre ..
BECASSINE, la célèbre héroïne des bandes dessinées participe à la guerre dans « BECASSINE CHEZ LES ALLIES » qui parait le 1e janvier 1917.
La loi du 4 avril 1915 avait autorisé le mariage par procuration des mobilisés. Cette loi, était censée faciliter, pour les couples séparés, la traversée de l'épreuve ; cette politique devait favoriser le bon moral du soldat .... Mais à cause de la lenteur des procédures et la mise en place des permissions, certains soldats mobilisés ont été spectateurs de leur propre mariage !!
Certains voient ainsi dans les situations étranges que l’application de cette loi engendre un sujet de raillerie facile qui a inspiré Caumery et Pinchon :
Dans cet album, ils mettent en scène un mariage dans lequel les deux conjoints sont représentés par des fondés de procuration et qui aboutit par erreur au mariage de Bécassine avec La Pipe, un vieux garde champêtre.
Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l'Allemagne nazie.
L'ambitieuse s'est hissée jusqu'aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu'elle a sacrifiés.
Aux dernières heures du funeste régime, Magda s'enfonce dans l'abîme, avec ses secrets.
Au même moment, des centaines de femmes et d'hommes avancent sur un chemin poussiéreux, s'accrochant à ce qu'il leur reste de vie.
Parmi ces survivants de l'enfer des camps, marche une enfant frêle et silencieuse.
Ava est la dépositaire d'une tragique mémoire : dans un rouleau de cuir, elle tient cachées les lettres d'un père. Richard Friedländer, raflé parmi les premiers juifs, fut condamné par la folie d'un homme et le silence d'une femme : sa fille.
Elle aurait pu le sauver.
Elle s'appelle Magda Goebbels.
Sébastien Spitzer est journaliste. Ces rêves qu'on piétine est son premier roman.
MAZIE SAINTE PATRONNE DES FAUCHÉS ET DES ASSOIFFÉS
JAMI ATTENBERG
LES ESCALES
Personnage haut en couleur, Mazie Phillips tient la billetterie du Venice, cinéma new-yorkais du Bowery, quartier populaire du sud de Manhattan où l'on croise diseuse de bonne aventure, mafieux, ouvriers, etc. Le jazz vit son âge d'or, les idylles et la consommation d'alcool – malgré la Prohibition – vont bon train. Mazie aime la vie, et ne se fait jamais prier pour quitter sa " cage " et faire la fête, notamment avec son amant " le capitaine ". Avec l'arrivée de la Grande Dépression, les sans-abri affluent dans le quartier et la vie de Mazie bascule. Elle aide sans relâche les plus démunis et décide d'ouvrir les portes du Venice à ceux qui ont tout perdu. Surnommée " la reine du Bowery ", elle devient alors une personnalité incontournable de New York. Dans ce roman polyphonique, Jami Attenberg nous fait découvrir Mazie – dont on entend la gouaille à travers les lignes de son journal intime –, mais aussi Sœur Ti, son unique amie, sa sœur Jeanie, l'agent Mack Walters, porté sur la bibine et qui aime flirter avec elle... Le lecteur découvre, fasciné, une personnalité hors du commun et tout un monde bigarré et terriblement attachant.
Jami Attenberg est écrivain et journaliste. Originaire de Chicago, elle vit aujourd'hui à New York. Après La Famille Middlestein qui a connu un beau succès aussi bien aux États-Unis qu'en France, Mazie, sainte patronne des fauchés et des assoiffés est son deuxième roman publié aux Escales.
Paris, jeudi 24 mars 2016 : à quelques jours du dimanche de Pâques, le cadavre d’un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé dans un pub parisien, une balle dans chaque genou, une troisième dans le front. À l’autopsie, on découvre sur son corps une fresque d’entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules : IRA. Le capitaine Mehrlicht fait la grimace. Enquêter sur un groupe terroriste irlandais en plein état d’urgence ne va pas être une partie de plaisir. D’autant que ce conflit irlandais remonte un peu.
Dans ce quatrième opus, Nicolas Lebel nous entraîne sur la piste d’un un assassin pyromane, un monstre né dans les années 70 de la violence des affrontements en Irlande du Nord, qui sème incendie, chaos et mort dans son sillage, et revient aujourd’hui rallumer les feux de la discorde à travers la capitale...
D'autres ouvrages de Nicolas Lebel sont disponibles en bibliothèque
L’Atelier créatif de Villevaudé a proposé son traditionnel marché de Noël, salle des Merisiers. L’événement bénéficiait du concours de la municipalité et a connu, samedi 2 et dimanche 3 décembre, une belle affluence, surtout à la patinoire.
Pour le plus grand bonheur des enfants, une patinoire était dressée sur l’esplanade des Merisiers. D’une superficie d’environ 150 m², la patinoire synthétique était constituée de plaques de polyéthylène de haute densité.
Une patinoire écologique
Le maire, Pascal Pian, souligne : « C’est la deuxième année consécutive qu’une patinoire est installée pendant le marché de Noël. Si les sensations de glisse sont légèrement différentes par rapport à une patinoire classique, la surface synthétique permet d’économiser, sur cet événement, la consommation électrique d’une centaine de ménages durant un mois, dix tonnes de gaz carbonique et 12 600 litres d’eau ».
Venus du Pin, Nicolas, 7 ans, ne s’est pas fait prier pour chausser ses patins afin de goûter avec sa sœur, Noémie, 5 ans et demi, aux plaisirs de la glisse. « C’est assez compliqué de patiner car les patins ont tendance à tourner, mais le plaisir est tout de même là » confie le jeune Pinois.
Conforme à la tradition
Les exposants étaient au chaud, à l’intérieur de la salle des Merisiers. « C’est la neuvième édition du marché de Noël que nous voulons le plus conforme à la tradition alsacienne car c’est à Strasbourg, en 1750, qu’est né le premier marché de Noël » précise Isabelle Kolifrath, présidente de l’Atelier créatif de Villevaudé.
Sur les vingt-cinq exposants, l’un d’entre eux était d’ailleurs venu d’Alsace pour proposer ses savoureuses flammekueches (tartes flambées alsaciennes) que l’on pouvait déguster sur place, ainsi que de nombreuses autres spécialités tout aussi alléchantes.
« Il y a plus de monde que l’an dernier »
Outre les réalisations des membres de l’Atelier créatif villevaudéen, les stands proposaient des décorations de Noël, bijoux fantaisie, cartes et calendrier de l’avent, peintures, céramiques, sculptures et des vêtements chauds. Les visiteurs n’ont donc eu que l’embarras du choix pour effectuer leurs premiers achats, juste avant le grand rush des fêtes de fin d’année. « C’est la troisième fois que je viens à ce marché de Noël, en attendant celui de Courtry, ville où je réside et qui aura lieu la semaine prochaine. Cette année, je trouve qu’il y a plus de monde que d’habitude » remarque Christine, 62 ans.
Les seniors étaient aussi de la fête
Le CCAS (Centre communal d’action sociale) a profité de l’événement pour distribuer aux anciens leurs colis pour les fêtes. Au total, ce sont 115 colis gourmets, pour une ou deux personnes, qui ont été remis aux 65 ans et plus inscrits sur la liste. La fête se poursuivra pour eux avec le traditionnel repas de fin d’année, offert par le CCAS, samedi 9 décembre, à la salle des Merisiers.
Moderne et jazz à la fois
Les élèves, petits et grands, de la section modern jazz de la FRAV (Familles rurales à Villevaudé), dirigée par Solena, sont montés sur la grande scène pour donner à un public enthousiaste, qui avait dégainé smartphones et tablettes, un bel aperçu de leurs talents.
Le coin réservé à l’espace jeunesse n’a pas chômé avec un atelier consacré au maquillage et un autre au dessin. Les fonds récoltés serviront à financer les animations destinées aux Villevaudéens collégiens et lycéens, dont un séjour dans les gorges de l'Aveyron, prévu pour le printemps. S. Moroy
Une exposition sur la Première Guerre mondiale et la vie, année après année, de Villevaudéens qui sont montés au front, se tient à la bibliothèque de la Roseraie jusqu’au 30 janvier
Toutes les communes de France ont payé un lourd tribut à la guerre de 1914-1918 et Villevaudé, qui comptait 585 habitants en 1914, n’y a pas échappé.
Lancée en 2015, l’initiative de l’exposition est due à l’ALJ (Association loisirs jeunes) et à la bibliothèque de la Roseraie. Yvette Godefroy, présidente de l’ALJ explique : « Nous avons voulu réaliser une rétrospective de cette époque, dans la mesure où nous disposions de documents retrouvés dans un grenier de Montjay-la-Tour. Au travers d’une fresque chronologique de quelques grands événements de la vie civile, dans les domaines des arts, des lettres et des faits de sociétés, nous suivons le parcours de quelques habitants qui ont été mobilisés sur le front ».
Monique Mazoyer, membre de la SHCE (Société d’histoire de Claye et de ses environs) a apporté sa précieuse contribution et les panneaux, réactualisés chaque année depuis 2015, informent le visiteur sur ce qui s’est passé, de 1914 à 1918.
Les Villevaudéens dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts de la commune ont donc tout naturellement leur place dans la page de mémoire. L’exposition s’attache d’ailleurs à l’histoire de certains d’entre eux, reconstituée grâce à des documents qui les concernaient : lettres, citations militaires, témoignages…
Edmond Blétry, adjoint au maire de Villevaudé
C’est d’abord le parcours d’Edmond Blétry, 39 ans, adjoint au maire de Villevaudé en 1914, qui est parti au front dès le mois de septembre de la même année. Il a été incorporé à Amiens dans le douzième régiment territorial d’infanterie. Sous les ordres du lieutenant-colonel Garrus, il a quitté Amiens dans la nuit du 5 au 6 août pour débarquer à Morbecque (Nord).
Sa famille résidait au 11 rue Charles-de-Gaulle, à Montjay-la-Tour (haut de Villevaudé). Dans une lettre du 8 août 1914 adressée à son épouse, le sergent Blétry écrivait : « Des premiers bruits de victoire nous mettent de la joie plein le cœur, mais si ça va si bien que cela, nous autres, les vieux, n’auront plus qu’à suivre ». Il a été blessé à la cuisse, fait prisonnier et envoyé en Allemagne où il est resté quatre ans.
En 1917, Edmond Blétry avait trois enfants. Il espérait figurer sur la liste des pères de famille de plus de 40 ans qui étaient évacués en Suisse et parfois libérés. Néanmoins, il n’a quitté l’Allemagne qu’à la fin du conflit.
D’autres n’ont pas eu la chance de revenir
Georges Eugène Aché est mort le 15 mars 1916 dans les combats de Mort-Homme (Meuse). Gustave Lantenois est tué le 17 juillet 1916 à Flaucourt (Somme), le lendemain de son anniversaire. Alexandre Roch est porté disparu le 23 octobre 1916 dans les tranchées de la Maisonnette, près de Biaches (Somme). Il est finalement reconnu décédé le 29 octobre 1916 par jugement du tribunal de Meaux, rendu le 24 février 1921.
« Félix Marleux a été fait prisonnier pendant la bataille d’Aubérivé (Marne). Victime de la tuberculose, il est décédé le 27 juillet 1917. L’histoire nous dira qu’il y en aura beaucoup plus en 1918 » précise Yvette Godefroy. Elle prépare d’ores et déjà la réactualisation de l’exposition pour 2018, centenaire qui célébrera la fin d’une guerre que l’on croyait être « la der des der ».
L’exposition Face à la guerre pour l’année 1917, se tiendra jusqu’au mardi 30 janvier à la bibliothèque de la Roseraie, 16 rue Charles-de-Gaulle (à l’entrée du parc). L’entrée est gratuite et l’exposition se visite le lundi et samedi, de 10 h 30 à 12 h 30 et le mercredi, de 16 heures à 19 heures.
Les nouveaux élus du conseil municipal des enfants (CME) et des jeunes (CMJ) ont été solennellement investis dans leurs fonctions, samedi 25 novembre, à Courtry. A cet effet, l’écharpe tricolore leur a été décernée.
Fierté et émotion étaient palpables, chez les enfants comme leurs parents, dans la salle des mariages où s’est déroulée la cérémonie d’intronisation.
Renouvellement du CME
Les seize membres du CME, élèves de CM1 des écoles Georges-Brassens, Jacques-Brel et Michel Lefèvre, avaient été auparavant élus par leurs camarades. Ils siégeront pour deux ans et remplacent leurs prédécesseurs installés en 2015, année de création du CME à Courtry.
Création du CMJ
Les douze membres du CMJ sont des élèves de cinquième, élus par leurs camarades du collège Maria-Callas. Ils siégeront également pour deux ans et c’était la première fois que le CMJ était créé à Courtry. Tout comme pour leurs collègues du CME, la parité fille-garçon était respectée.
« Vous êtes l’avenir de Courtry »
Le maire a fait remarquer aux jeunes conseillers. « Vous avez l’envie de faire avancer des dossiers, avec vos idées et votre programme, puisque vous avez accepté d’être les porte-paroles de vos camarades. Vous êtes l’avenir de Courtry et d’un petit peu la France ; vos avis vont donc être pris en compte… Vous allez apprendre à maîtriser un budget que nous allons vous accorder, débattre ensemble de vos choix, en discuter, les amender et les faire évoluer. C’est un véritable espace démocratique que nous vous proposons ».
Il a aussi insisté sur le sens de leur engagement : « Vous êtes ici pour servir les autres et non pour vous servir vous-mêmes. Les projets que vous porterez doivent être ceux qui touchent le plus de monde et vous serez bien sûr entourés des services de la Ville pour réaliser vos missions ».
Leurs prédécesseurs avaient organisé des événements au profit des Restos du cœur et lancé, sous forme de panneaux installés en ville, une campagne de sensibilisation contre les déjections canines.
Chasse au trésor, skatepark, circulation…
Mathilde aura bientôt 9 ans. Élève à Georges-Brassens, elle souhaite développer les loisirs, dont une grande chasse au trésor à travers la commune. Léa, 9 ans, à l’école Michel-Lefèvre, se montre sensible à la propreté et à la sécurité. « Les voitures roulent beaucoup trop vite dans la rue des Chênes alors que la vitesse est limitée à 30. Il faudrait aussi plus de surveillance devant les écoles, surtout les maternelles ». Ilan, 13 ans, a obtenu cinquante-quatre voix lors de son élection à Maria-Callas. Il vise la construction d’un skatepark à Courtry. Léna, 12 ans, veut pour sa part améliorer la restauration scolaire et « un nouveau parc pour les balades ».
Des visites institutionnelles
En février, le maire emmènera ses jeunes conseillers à Melun pour découvrir la préfecture et le conseil départemental. La visite de l’Assemblée nationale est programmée en avril. Les élus junior assisteront aux commémorations ainsi qu’à la cérémonie des vœux du maire qui aura lieu vendredi 19 janvier.
Les CME et CMJ se réuniront à nouveau à la mairie, samedi 9 décembre, mais cette fois pour une séance de travail.
Un soir d'automne, juste avant l'heure de la fermeture, une femme terriblement séduisante passe le seuil de l'atelier de reliure de Mathilde. Astride Malinger, relieur-doreur de son état, vient solliciter le savoir-faire de sa consoeur de Montlaudun pour la restauration d'un ouvrage d'une valeur inouïe : un exemplaire du Premier Folio de Shakespeare.
En acceptant cette collaboration inédite, Mathilde est loin d'imaginer qu'elle se lance à corps perdu dans un duel ardent avec une femme pleine de secrets et qu'un portefeuille rouge contenant des feuillets à l'encre passée va bientôt la mettre sur la piste d'une découverte stupéfiante et d'un homme qui changera sa vie.
En donnant une suite à son roman La Relieuse du gué, Anne Delaflotte Mehdevi rend à nouveau hommage à la belle matérialité des livres et aux mystères de la chose écrite.
Anne Delaflotte Mehdevi est née en 1967 à Auxerre. Installée à Nice, elle a vécu pendant plusieurs années à Prague, où elle exerçait le métier de relieur parallèlement à son travail d'écrivain. Elle est aussi l'auteur, aux éditions Gaïa, des romans La Relieuse du gué (2008, Babel n° 1185), Fugue (2010, Babel n° 1236) et Sanderling (2013).
L'année 1917, l'année de toutes les révolutions....
La guerre change de physionomie. Les alliances se recomposent : les États-Unis entrent en guerre en avril. La Russie, elle, se retire progressivement du conflit en raison des "troubles" politiques qui l'affectent.
Au front, les soldats expriment de plus en plus leur lassitude de la guerre.
On assiste à la naissance de nouveaux courants artistiques, le monde des arts exprime une forme de refus, de négation, d'occultation de la guerre ..
Dans cette chronologie de grands événements sociaux et artistiques dans le domaine de la peinture, littérature, théâtre, sport, musique, nous suivons donc depuis 1914 - avec en fond le déroulement de la guerre dans ses grands évènements - le parcours de ceux qui ont combattu pour Villevaudé.
Pour mieux comprendre la visite: Dans les cadres bleus on retrouve la correspondance d'Edmond Blétry, adjoint au maire de Villevaudé en 1913 et 1914, les cartes postales de ses enfants et les lettres de son épouse Louise Blétry. Sa fille Simone qui lui écrivait des cartes si affectueuses a vécu jusqu'à son décès en 1995 dans la maison de Montjay-la-Tour, au 11 rue Charles de Gaulle.
A 39 ans en 1914, Edmond Blétry est incorporé au 12ème régiment d’infanterie territoriale, 1er bataillon, 3ème Compagnie, il est sergent. Blessé à la cuisse en novembre 14, il est fait prisonnier et envoyé en Allemagne.
En 1917, Edmond Blétry, 42 ans, 3 enfants, espère toujours être mis sur la liste des pères de famille de plus de 40 ans qui sont évacués en Suisse qui ont ensuite un meilleur traitement et parfois libérés. Malheureusement, il ne sera jamais sur les listes et restera comme vous le verrez en Allemagne jusqu’à sa libération à la fin de la guerre.
Les cadres rouges font référence à des événements qiui ont un lien direct avec la commune de Villevaudé avec, en particulier, ses « Morts pour la France » dont nous avons suivi le parcours.
En 1917,un seul villevaudéen a payé de sa vie, c'est Félix Marleux, l'histoire nous dira qu'il y en aura nettement plus en 1918.
Le maire de Chelles, Brice Rabaste, l’avait annoncé en mai, lors d’une réunion sur son bilan à mi-mandat : le musée Alfred-Bonno va subir une réhabilitation. Dès à présent, il est fermé au public car le chantier est en préparation.
Pour le maire, « la réhabilitation du musée représente un investissement nécessaire pour rattraper le manque d’entretien de la structure. Afin de pouvoir financer des aménagements de qualité, les travaux s’étaleront sur plusieurs années ».
Le site ne sera pas accessible au public durant les travaux pour des raisons de sécurité, mais la municipalité envisage de relocaliser une partie des collections dans un espace d’exposition temporaire. Selon la mairie, « plusieurs pistes sont à l’étude pour permettre aux Chellois de continuer à profiter malgré tout des collections exceptionnelles qu’abrite le musée ».
Du virtuel au réel
Un site internet dédié à la présentation des collections sera bientôt mis en service. « Les Chellois pourront ainsi profiter de visites virtuelles et se tenir informés de l’évolution des travaux ou sur les visites hors les murs qui vont être proposées en 2018 » précise Brice Rabaste.
Une fois les travaux achevés, l’édifice ouvrira ses portes avec des espaces d’exposition modernes et adaptés à tous les publics. Il arborera également une façade entièrement rénovée.
La riche histoire du musée
L’abbé Bonno, curé de Chelles de 1899 à 1911, a légué sa collection personnelle à la ville en 1921. Elle est à l’origine du musée, né en 1950 et occupant depuis 1961 l’ancienne mairie-école de la ville (construite en 1863). Les collections se sont ensuite étoffées grâce à des achats, des dons de familles chelloises, des dépôts de plusieurs organismes, publics ou privés
Parallèlement, les fouilles pratiquées sur la commune et alentour, particulièrement autour de l’abbaye lors de travaux d’urbanisme, ont permis de retracer l’histoire de Chelles sur près de 300 000 ans : camps préhistoriques, bourg gaulois, ville romaine, palais mérovingien puis abbaye royale, du VIIe au XVIIIe siècle.
Le musée abrite également des vêtements mérovingiens, dont plusieurs ont appartenu à la reine Bathilde en personne, la fondatrice du monastère, ainsi qu’à la première abbesse, Bertille.
Toutes les grandes périodes, de la Préhistoire au XIXe siècle, sont présentées à travers des collections locales qui illustrent les différentes occupations chelloises, en même temps que leur vie au fil du temps.
En guise de prologue à cette fresque conduisant son protagoniste de Łódź, en Pologne, à Port-au-Prince, l’auteur rappelle le vote par l’État haïtien, en 1939, d’un décret-loi de naturalisation in absentia, qui a autorisé ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à des centaines de Juifs, leur permettant ainsi d’échapper au nazisme.
Avant d’arriver à Port-au-Prince – à la faveur de ce décret – au début de l’automne 1939, le docteur Ruben Schwarzberg, né en 1913 dans une famille juive polonaise, a traversé bien des épreuves. Devenu un médecin réputé et le patriarche de trois générations d’Haïtiens, il a peu à peu tiré un trait sur son passé. Mais, quand Haïti est frappé par le séisme de janvier 2010 et que la petite-fille de sa défunte tante Ruth – partie s’installer en Palestine avant la deuxième guerre mondiale – accourt parmi les médecins et les secouristes du monde entier, il accepte de revenir pour elle sur son histoire familiale. Pendant toute une nuit, installé sous la véranda de sa maison dans les hauteurs de la capitale, le vieil homme déroule pour la jeune femme le récit des péripéties qui l’ont amené à Port-au-Prince.
Au son lointain des tambours du vaudou, il raconte sa naissance en Pologne, son enfance et ses années d’études à Berlin, où son père Néhémiah avait déménagé son atelier de fourreur, la nuit de pogrom du 9 novembre 1938, au cours de laquelle lui et son père furent sauvés par l’ambassadeur d’Haïti. Son internement à Buchenwald ; sa libération grâce à un ancien professeur de médecine ; son embarquement sur le Saint Louis, un navire affrété pour transporter vers Cuba un millier de demandeurs d’asile et finalement refoulé vers l’Europe ; son arrivée, par hasard, dans le Paris de la fin des années 1930, où il est accueilli par la communauté haïtienne et, finalement, son départ vers sa nouvelle vie, muni d’un passeport haïtien : le docteur Schwarzberg les relate sans pathos, avec le calme, la distance et le sens de la dérision qui lui permirent sans doute, dans la catastrophe, de saisir les mains tendues.
Fascinant périple, le roman de Louis-Philippe Dalembert rend également un hommage tendre et plein d’humour à sa terre natale, où nombre de victimes de l’histoire trouvèrent une seconde patrie.
Louis-Philippe Dalembert est né à Port-au-Prince et vit à Paris. Il a publié depuis 1993 chez divers éditeurs, en France et en Haïti, des nouvelles (au Serpent à plumes dès 1993 : Le Songe d’une photo d’enfance), de la poésie, des essais (chez Philippe Rey/Culturesfrance en 2010, avec Lyonel Trouillot : Haïti, une traversée littéraire) et des romans (les derniers en date, au Mercure de France : Noires blessures en 2011 et Ballade d’un amour inachevé en 2013). Professeur invité dans diverses universités américaines, il a été pensionnaire de la Villa Médicis (1994-1995), écrivain en résidence à Jérusalem et à Berlin, et a été lauréat de nombreux prix dont le prix RFO en 1999, le prix Casa de las Américas en 2008 et le prix Thyde Monnier de la SGDL en 2013.
La nuit, Kimiâ mixe du rock alternatif dans des concerts. Le jour, elle suit un protocole d'insémination artificielle pour avoir un enfant avec son amie Anna. Née à Téhéran en 1971, exilée en France dix ans plus tard, elle a toujours tenu à distance sa culture d'origine pour vivre libre. Mais dans la salle d'attente de l'unité de PMA de l'hôpital Cochin, d'un rendez-vous médical à l'autre, les djinns échappés du passé la rattrapent. Au fil de souvenirs entremêlés, dans une longue apostrophe au lecteur, elle déroule toute l'histoire de la famille Sadr. De ses pétulants ancêtres originaires du nord de la Perse jusqu'à ses parents, Darius et Sara, éternels opposants au régime en place ; celui du Shah jusqu'en 1979, puis celui de Khomeiny. Ce dernier épisode va les obliger à quitter définitivement l'Iran. La France vécue en exilés n'a rien à voir avec le pays mythifié par la bourgeoisie iranienne… Alors, jouant du flash-back ou du travelling avant, Kimîa convoque trois générations et une déesse du rock and roll au chevet de sa " désorientalisation ". On y croise, entre autres, Siouxie, Woody Allen, Michel Foucault, des punks bruxellois et des persans aux yeux bleus, six oncles et un harem.
Négar Djavadi naît en Iran en 1969 dans une famille d'intellectuels opposants aux régimes du Shah puis de Khomeiny. Elle arrive en France à l'âge de onze ans, après avoir traversé les montagnes du Kurdistan à cheval avec sa mère et sa sœur. Diplômée d'une école de cinéma de Bruxelles, elle travaille quelques années derrière la caméra. Elle est aujourd'hui scénariste (documentaires, courts-métrages, séries) et vit à Paris. Désorientale est son premier roman.
Ma vie a changé un matin alors que j'ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m'apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt. L'auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m'ordonnait de ne parler de cette histoire à personne. J'avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l'été s'achevait et j'étais encore loin d'avoir fait mon deuil. Qu'auriez-vous fait à ma place ? Probablement la même erreur que moi.
Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres. Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel. George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l'Est au Québec. Un matin, il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits. Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas. L'auteur des lettres leur donne à chacun rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore. Quel est le lien qui les unit ? Quel crime leurs mères ont-elles commis ? Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ? Au coeur d'un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne dans la France occupée à l'été 44, à Baltimore dans la liberté des années 80, jusqu'à Londres et Montréal de nos jours.
Après avoir passé six ans à la Croix Rouge et dirigé un cabinet d’architectes, Marc Levy publie son premier roman Et si c’était vrai aux Éditions Robert Laffont en 2000. Ce roman connaît un succès immédiat en France ainsi qu’à l’étranger, et est adapté au cinéma en 2005 par Dreamworks.
Depuis Marc Levy a écrit 15 romans : Où es-tu ? (2001 et adapté pour la télévision en 2007), Sept jours pour une éternité (2003), La Prochaine fois (2004), Vous revoir (2005), Mes amis, mes amours (2006 et adapté au cinéma en 2008), Les Enfants de la liberté (2007 et adapté en BD en 2013), Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites (2008), Le premier jour et La première nuit (2009), Le voleur d'ombres (2010), L’étrange voyage de Monsieur Daldry (2011), Si c’était à refaire (2012), Un sentiment plus fort que la peur (2013) et son dernier roman, Une autre idée du bonheur (2014).
Marc Levy a co-écrit et réalisé un court métrage pour Amnesty International, La lettre de Nabila, en 2003 et il a écrit des chansons pour différents artistes dont Johnny Hallyday
Venus d'horizons différents, quatre adolescents se rencontrent au lycée, peu à peu soudés par leur fascination pour un prof d'Histoire que l'on dirait sorti du Cercle des poètes disparus.
Une personnalité géniale et hors-norme qui va libérer en eux les plus belles et les plus folles envies.
Se surpasser, braver les obstacles, croire en soi... pour faire en sorte que les rêves deviennent réalité : grâce à lui, ils savent que le plus beau reste à venir.
Au plus près des émotions de l'adolescence, Hélène Clément nous invite à retrouver l'élan et la fougue de ces années-là, sur un air de Jean-Jacques Goldman, dans un roman qui évoque avec justesse le passage à l'âge adulte. Tendre et grave, une véritable ode à l'amitié qui réveille des rêves que l'on croyait enfouis.
La route à perte de vue au milieu d'un désert de rocaille. Arielle et Jimmy parcourent le bitume au volant de leur vieille Ford. Mais quand le père et la fille tombent sur un barrage de police et sont obligés de passer la nuit sur place, tout dérape... Ils se réveillent seuls, abandonnés, naufragés de l'asphalte. À quelques kilomètres de là, deux immenses tours métalliques se dressent, cadavres rongés par la rouille et le temps. Quelques maisons en tôle froissée se serrent pour se protéger du vent. Cette ancienne mine sera leur refuge. Ou leur pire cauchemar... Mais ce voyage au cœur des ténèbres est-il vraiment un hasard ?
En 2015, Niko Nackian publie son premier roman Quelque part avant l'enfer chez Scrineo, suivi de La nuit n'est jamais complète (2016) chez le même éditeur. Son dernier ouvrage, Toxique, a paru en 2017 chez Calmann-Lévy.
Niko Tackian a été journaliste et rédacteur en chef de différents magazines de presse avant de devenir scénariste. Il devient auteur de bande dessinée et signe son premier projet aux éditions Semic, avant de rejoindre l'équipe de Soleil Productions avec laquelle il va signer plus de 30 albums. Thriller ésotérique, science fiction, dark fantasy, anticipation, polar, fantastique sont autant d'univers qu'il aime explorer en BD (Kookaburra Universe, le syndrôme de caïn, l'anatomiste, Orks, La compagnie des lames, Corpus Hermeticum...). Il devient également scénariste pour la télévision, signe plusieurs épisodes de séries (Inquisitio, Main courante, La Cour des grands, L'ombre de la Vouivre), de nombreux téléfilms et crée, en collaboration avec Franck Thilliez, la série Alex Hugo (interprété par Samuel Le Bihan). Il écrit et réalise son premier film, Azad pour France 2 et sort son premier roman "Quelque part avant l'enfer" (éditions scrinéo) actuellement en cours d'adaptation pour la télévision. Il partage ses activités entre l'écriture de roman, le scénario qu'il enseigne en formation continu à l’école nationale louis lumière et la pratique des arts martiaux.
Le journal de bord de Sylvain Tesson, entre expéditions et voyages intérieurs, bivouacs d'un soir et méditations d'un jour. Entre les mots se dessine l'écriture d'un destin. La géographie de Sylvain Tesson est vaste. Elle couvre Paris, les toits de Notre-Dame, les calanques de Cassis, les montagnes de Chamonix, l'Irak, l'Ukraine, la Russie. Il y a les expéditions et les voyages intérieurs, les bivouacs d'un soir et les méditations d'un jour, mais aussi les escalades des parois et les descentes au fond des livres. Entre les mots se dessine l'écriture d'un destin. Alors que son dernier livre Sur les chemins noirs raconte son voyage du sud de la France au Cotentin, Une très légère oscillation est un miroir le long d'autres chemins.
Le journal de Sylvain Tesson oscille entre le Manuel d'Epictète et les pensées de Jules Renard. Il nous incite à jouir de l'instant, à ne rien attendre du lendemain et à s'extasier des manifestations du vivant : une branche dans le vent, le reflet de la lune. C'est la chose la plus difficile au monde que de reconnaître le bien-être dans ses expressions les plus humbles, de le nommer, le saisir, le chérir. Savoir qu'on est en vie, que cela ne durera pas, car tout passe et tout s'écoule.
Tout intéresse Sylvain Tesson. Sa panoplie littéraire enveloppe l'actualité la plus brûlante : Daech, les attentats, l'islam, le pape, la politique française mais aussi l'intemporel, la poésie, le spirituel. Humour et poésie sont les deux lignes de vie de Sylvain Tesson même quand il chute d'une toit et se retrouve hospitalisé pendant de longs mois à la Salpetrière : " Un fleuve bordé de saules pleureurs, est-ce une rivière de larmes ? "
Dès qu'il franchit le seuil de l'unique pub ouvert dans ce trou perdu d'Irlande, l'étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s'établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d'étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu'elle, tombe sous le charme. L'idylle s'interrompt quand Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il a vécu à Cloonoila sous un faux nom. Inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, il est emmené à La Haye, où il rendra compte de ses crimes.
Le titre choisi par Edna O'Brien s'éclaire alors, ainsi que l'introduction rappelant que 11 541 petites chaises rouges avaient été installées à Sarajevo en 2012 pour commémorer la mémoire des victimes du siège.
Le vrai sujet de cet extraordinaire roman n'est pourtant pas la guerre civile de Bosnie, ni la figure de Radovan Karadzic, dont il s'inspire. Avec une infinie tendresse et une infinie compassion, la grande romancière irlandaise se penche sur le destin d'une femme ordinaire, que sa naïveté a rendue audacieuse, et dont l'existence a été ravagée pour avoir vécu, sans savoir à qui elle avait affaire, une brève histoire d'amour avec l'un des monstres les plus sanguinaires du XXe siècle.
Après l'arrestation de Vlad, il est impossible pour Fidelma de rester en Irlande. Réfugiée à Londres, dans le monde souterrain des laissés-pour-compte, elle vit de petits boulots, hantée par une honte indépassable, et par la terreur.
La prose d'Edna O'Brien est éblouissante : comme dans la vie, passant de la romance à l'horreur, d'un lyrisme tremblé au réalisme le plus cru, de la beauté au sentiment d'effroi le plus profond, elle nous donne, avec ce roman de la culpabilité et de la déchéance d'une femme, son absolu chef-d'oeuvre.
Née dans l'Ouest de l'Irlande en 1930, Edna O'Brien vit à Londres. Elle écrit depuis près de soixante ans, et son oeuvre est publiée dans le monde entier.
New-York connaît une vague de terreur : dans la ville symbole de la liberté, les islamistes radicaux de Daech viennent de décapiter une journaliste américaine en direct à la télévision. Et c’est Nikki Heat qui est chargée de l’enquête. Pour la détective, cette affaire est capitale à plus d'un titre. Fraîchement nommée capitaine, elle doit faire ses preuves. Et surtout, le groupe terroriste vient d’annoncer sa prochaine cible : ce sera Jameson Rook, le célèbre journaliste qui n’est autre que le mari de Nikki Heat !
Nikki a beau être une flic d’exception, son travail et sa vie se compliquent encore lorsqu’elle aperçoit fugacement, au détour d’une rue, une femme qui ressemble étrangement à sa mère. Sa mère qui est morte vingt ans plus tôt…
Richard CASTLE est l'auteur de thrillers qui rencontrent un grand succès, notamment en France.
Vague de chaleur, Mise à nu, Froid d'enfer, Cour de glace, Avis de Tempête, Tempête à l'horizon, Tempête de feu, Colère ardente et Tout feu tout flamme, sont publiés chez City. Richard Castle vit à Manhattan avec sa mère et sa fille.
Les cafés de Colette, Paulette, Baheux, Mendhi, le petit Bordeaux, ce sont eux que j'ai connus à mon arrivée à l'école de Villevaudé à Montjay-la-Tour en 1972: je précise bien à Montjay-la-Tour car étant à la recherche dans le bourg de Villevaudé de l'école où j'avais été nommée, aucun des passants interrogés n'a pu me dire que l'école était à Montjay... et c'est finalement au café Mendhi dans la Grande rue de Villevaudé que l'on m'a dirigée vers la bonne destination... de laquelle je ne suis pas repartie...
Quand madame Mansuy que nous appelions Colette a fermé son café des marronniers à Montjay, le gribouillage DÉFENSE DE FERMER sur l'affichette « DÉFENSE DE FUMER » n'a pas eu d'effet sur sa décision, et son pot de départ nous a laissé un goût amer... c'est là que nous apprenions les bonnes nouvelles, les mauvaises, les décès, c'est là aussi que les collectes étaient organisées.. le quartier était dorénavant vide.
Des 9 cafés il n'en reste qu'un, au hameau de Bordeaux.
Remercions mesdames Danièle Prieur, Françoise Leroy et Monique Mazoyer pour les recherches à partir des recensements, almanachs commerciaux, archives départementales de Seine et Marne, accompagnés de leurs enquêtes sur le terrain... Ce travail considérable a abouti à la présentation de cette exposition, riche de souvenirs et d'anecdotes..
Merci monsieur Clément, président de la Société d'Histoire de Claye et des Environs de l'attention que vous portez à notre patrimoine.
« Gargote, bistrot, troquet, boui-boui, zinc, café, bar, brasserie, pub..... autant de vocables qui inspirent une nostalgie bienveillante à ceux qui les ont fréquentés » écrit Monsieur Albarello dans le livre qui a été édité.
Lieutenant colonel de réserve, compagnon de la libération, commandeur de la légion d'honneur, titulaire de la croix de guerre, Roger Wybot, de son vrai nom Roger Varin, a vécu à Montjay la Tour, commune de Villevaudé.
1944: Roger Wybot organise les services de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) , dont il conservera le poste de directeur jusqu'en 1959.
1958: Il est limogé par le général de Gaulle peu après son retour au pouvoir. Nommé inspecteur général des services de la sureté nationale, puis en 1968, inspecteur général des Services et écoles de Police nationale au secrétariat général pour la police, il sera directeur du service d’inspection générale et de contrôle de la Police nationale de 1969 à 1973, date à laquelle il part à la retraite.
Les villevaudéens ont bien connu ce personnage impressionnant qui se déplaçait au volant de la Renault 16 toujours escortée par un motard qui habitait dans la propriété (à l'emplacement de l'espace Jeunesse). Impressionnante surtout était la splendeur du parc de la Roseraie ..... où se trouve actuellement la bibliothèque de la Roseraie, au 16 rue Charles de Gaulle.
Il a écrit plusieurs livres, dont ses mémoires (Roger Wybot et la bataille pour la DST), et des pièces de théâtre comme Antigone ou le Grand orage.
Roger Wybot, né en 1912, est mort le 26 septembre 1997 à Paris. La mairie de Villevaudé avait déjà fait l'acquisition de sa propriété et fait démolir la demeure.
L'actuelle bibliothèque construite à l'entrée du parc a été inaugurée en 2003.
L'ouvrage "Roger Wybot et la bataille pour la DST", est consultable en bibliothèque.
Sur la Route 66, Lola Lombard a risqué sa vie et celle de ses enfants pour retrouver Pierre, son mari disparu. Sa confrontation avec David Owens, un tueur en série ayant fait de la route mythique une immense scène de crime, l'a fragilisée. Elle rentre en France, sans Pierre, ignorant s'il fait partie des victimes du serial killer. Mais Gaston, leur fils, est persuadé que son père est vivant. Son retour pourrait bien remettre en cause la relation nouée entre Lola et le criminologue Desmond G. Blur, dont elle a bouleversé le destin en levant le mystère sur un drame familial passé. Chacun se languit désormais d'un côté de l'Atlantique, elle à Nancy, lui à Chautauqua Institution où manifestations étranges, disparitions d'objets et morts suspectes se multiplient. Au fil des jours, l'été bascule vers l'automne, confirmant les menaces qui pèsent sur la population d'une ville coquette, mais aussi sur Lola et son fils. Car les restes d'un corps sont bientôt retrouvés dans le désert de Mojave. Quelqu'un, habité d'un appétit de revanche, est décidé à reprendre possession de ce qui lui appartient. Le plus dangereux prédateur n'est pas forcément celui qu'on croit.
Dans la lignée de Black Coffee, brûlant de l'aura de lieux imprégnés par l'intimité fragile des êtres, White Coffee promet quelques nuits blanches.
Journaliste et romancière, Sophie Loubière s'est longtemps partagée entre le micro (France Inter, France Info) et la plume. Elle publie son premier polar dans la collection " Le Poulpe ". Son univers : la maltraitance des sentiments, les secrets coupables de l'enfance. Femmes au bord du précipice, losers flamboyants ou vieilles dames indignes, de Paris à San Francisco ( Dans l'œil noir du corbeau), de sa Lorraine natale à la route 66 ( Black coffee), elle construit son ouvrage, plonge le lecteur dans un trouble profond, puisant son inspiration dans des faits réels ou dans ce qui la touche intimement. En 2011, le succès de L'Enfant aux cailloux lui vaut une reconnaissance internationale. Traduit en langue anglaise et disponible dans une vingtaine de pays, le livre fait actuellement l'objet d'une adaptation pour le cinéma. Le huitième roman de Sophie Loubière, À la mesure de nos silences (2015), est un hymne à la vie, entre ombre et lumière.
Los Angeles, 1959. L'actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d'elle une star. Enlèvement? Meurtre? Disparition volontaire? Malgré l'enquête conjointe de la police et du FBI, l'affaire ne sera jamais résolue.
1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d'Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film. Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n'est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d'Elizabeth, la mère de David. Et l'un des derniers à l'avoir vue vivante.
En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats.
Né en 1977, Valentin Musso est l'auteur de cinq romans traduits dans plusieurs langues. Après le succès d'Une vraie famille, il entraîne le lecteur dans une histoire aux rebondissements vertigineux, au cœur d'une Amérique de rêves et de désillusions.
Noisiel s’apprête à célébrer les 34e journées européennes du patrimoine, samedi 16 et dimanche 17 septembre. La ville et en particulier sa chocolaterie sont imprégnées du souvenir. L’ancienne installation Menier pourra être visitée dimanche.
L’ancienne chocolaterie, symbole de la réussite industrielle française, aujourd’hui siège de Nestlé, ouvre ses portes dimanche. Chaque année, la visite attire plus de 30 000 visiteurs lors de journées du patrimoine.
Les Noisieliens ont payé un lourd tribut pendant la Première Guerre mondiale. Ainsi, 294 Noisiéliens ont été mobilisés, soit 40 % de la population de la cité ouvrière Menier.
Située dans le parc Louis-Guilbert, la maison de retraite portait alors le nom de Claire Menier. Il s’agit du dernier édifice construit en 1898 par les Menier, grande famille d’industriels chocolatiers dont l’histoire de la commune est indissociable.
La maison de retraite devient un hôpital militaire
L’établissement a été conçu pour les ouvriers en retraite. Son emplacement surplombe l’usine et la cité ouvrière. Après la première bataille de la Marne, qui s’est déroulée à 12 kilomètres d’ici, la maison de retraite est devenue, de novembre 1914 à avril 1919, un hôpital militaire complémentaire (n° 8) près du front.
Dirigé par Alexis Carrel, chirurgien réputé et prix Nobel de médecine en 1912, il a été aménagé pour recevoir une centaine de blessés accueillis par une quinzaine d’infirmiers et infirmières. Près de 2000 blessés y ont séjourné pendant la guerre. La paix revenue, le bâtiment a repris sa fonction de maison de retraite, avant de devenir aujourd’hui la Maison départementale des solidarités.
Un cimetière où reposent Français et Allemands
Dans le cimetière reposent des combattants français et allemands de la guerre de 1870, auxquels se sont ajoutées les sépultures de dix-huit soldats français décédés à l’hôpital militaire de Noisiel.
Le cimetière abrite également un monument à la mémoire des 96 Noisieliens morts lors du conflit 1914-1918. Il a été érigé en 1919 et inauguré en mai 1922 par de nombreuses personnalités, dont Gaston Menier (alors sénateur), le maréchal Joffre et le maréchal Pétain.
« Porté disparu »
La tragique histoire de Lucien Ribottet est gravée dans l’histoire de la commune. Âgé de 19 ans et demi, garde-champêtre connu de tous les habitants, il venait de se fiancer avant de partir avec son régiment d’infanterie (1 500 hommes) en Argonne où il a été porté disparu, le 13 juillet 1915, après l’explosion d’un obus sur le champ de bataille.
Du chocolat pour les poilus
Jusqu’à l’année 1917 qui a vu le rationnement du sucre, l’usine Menier a tourné à plein régime car le chocolat est entré dans la ration de combat du soldat (120 grammes). Pour remplacer les 294 hommes partis au front, 118 hommes ont été nouvellement embauchés et les femmes, comme partout dans le pays, ont joué un rôle prépondérant.
Dans l’attente d’une lettre de l’être cher parti au front, la vie s’est organisé et poursuivie malgré la peur de « la grosse Bertha » qui a bombardé Paris en 1918 et un bombardement aérien du triage ferroviaire de Vaires-sur-Marne qui a causé, la même année, une trentaine de morts.
Rechercher un aïeul
Les familles ont la possibilité de consulter la fiche militaire d’un aïeul dans la base nominative des morts pour la France de la Première Guerre mondiale qui ont tous été recensés par le ministère de la Défense. Serge Moroy
Depuis la rentrée, le mur du poste de transformation électrique de Villevaudé révèle une fresque géante. Réalisée en trompe-l’oeil, l’œuvre panoramique accentue la profondeur du paysage.
La fresque, longue de 450 mètres et haute de trois mètres, n’a pas échappé à l’attention des automobilistes circulant sur la D86 ou qui accèdent à la Francilienne, près de la centrale électrique.
Le commanditaire de l’œuvre, RTE (Réseau de transport d’électricité), filiale du groupe EDF, a souhaité un aménagement paysager du poste de Villevaudé. L’électricité y arrive à très haute tension (400 000 volts), avant d’être transformée pour être distribuée à environ deux millions d’habitants du Nord Seine-et-Marne. Le programme d’aménagement comprenait l’ornement végétal du poste, la création d’une mare, un chemin piétonnier, la pose de bancs et la réalisation d’une fresque murale.
Peinte en deux mois
« Il s’agissait d’embellir les abords du chemin qui longe la route et l’enceinte de la centrale électrique. L’idée était de faire des décors ayant du sens pour tous, pas simplement une décoration de paysages. Nous avons mis en scène des paysages de notre territoire, dont la base régionale de loisirs de Jablines-Annet » explique Lionel Stéphanidis, 32 ans, président-fondateur de Hard-Déco en 2007 et qui regroupe sept artistes graffeurs.
Durant juin et juillet, Pierre-Olivier, Grégory, Olivier et Jonathan ont entrepris de réhabiliter le mur afin d’y apposer la fresque. Leur choix s’est porté sur une technique mixte, employant peinture acrylique et bombe aérosol.
Hard-Déco était déjà intervenue à Villevaudé, en novembre 2013, pour décorer une dizaine de transformateurs EDF (Electricité réseau distribution France) disséminés sur la commune. La municipalité leur avait demandé une frise en trompe-l’œil d’un enfant écrivant le nom d’Ivan-Peychès sur le parapet de l’école élémentaire du même nom.
A côté, la fresque sur la façade de la salle des Merisiers, que l’on peut admirer en empruntant la rue Adèle-Claret, est aussi à mettre à leur actif. Longue de 10 mètres et haute de 5 mètres, ils s’étaient mis à quatre pour la réaliser en une semaine.
Combattre la grisaille urbaine
« Nous sommes un collectif d’artistes qui combattons la grisaille urbaine en promouvant la décoration graffiti et la réhabilitation des lieux publics et privés. Au départ, c’était un pari de copains qui faisaient du graffiti et ont décidé de créer leur association. En dehors de celle-ci, nous sommes tous des artistes indépendants, des auto-entrepreneurs » renchérit Lionel.
Chaque œuvre est unique
Hard-Deco est sollicitée par des collectivités et des particuliers, surtout pour décorer des chambres d’enfant. Les artistes mettent un point d’honneur à relever tous les défis et chaque œuvre est unique. Ils dirigent également des ateliers pédagogiques dans des centres de loisirs ou pendant les vacances scolaires. « Une initiation à la bombe aérosol permet aux jeunes d’avoir une approche plus artistique que vandale de l’outil » confie encore Lionel. S. Moroy
Les villageois sont venus nombreux, samedi 9 septembre, salle des Merisiers à Villevaudé, pour découvrir et s’inscrire aux activités présentées par leurs associations comme Taï chi, randonnée, zumba, boxe, baby gym, judo…
Une dizaine de stands a accueilli les visiteurs. Randonnées avec l’association De la Dhuys à l’Ourcq, bien-être et détente avec la pratique du tai chi chuan, zumba, boxe française et les disciplines proposées par la FRAV (Familles rurales à Villevaudé) : judo, aïkido, arts plastiques, baby-gym, danse contemporaine et le fitness. Les cours ont repris hier, lundi 11 septembre, et l’association recherche par ailleurs un professeur de hip hop pour l’année prochaine.
Bien-être et aventure
Le taï chi chuan, dont les cours sont assurés par Stéphane, n’a pas laissé indifférent un habitant, âgé de 53 ans. « Cette année, après trois ans de pilates, j’ai décidé de m’inscrire. Je pense que cela va me détendre » confie-t-il. Les cours ont lieu le lundi à 19 heures, à la salle du Mille-club.
De son côté, l’espace jeunesse, destiné aux jeunes de 22 à 17 ans, dirigé par Olivier Tétard, a d’ores et déjà arrêté son programme jusqu’à la Toussaint. « L’an dernier, soixante-cinq jeunes ont participé aux activités. Parmi celles-ci, au vu du succès rencontré, nous récidivons, samedi 7 octobre, avec une sortie Koezio à Lieusaint. Les jeunes pourront à nouveau tester leurs qualités d’agents secrets dans une aventure unique vécue en équipe ».
Ils œuvrent pour l’école
Créé en 2014, le comité Ivan-Peychès s’est fixé pour objectif d’organiser les manifestations extra-scolaires de l’école élémentaire du même nom, dont principalement la fête annuelle de l’école qui a lieu fin juin, avant les grandes vacances. « Nous ne sommes là que pour faire plaisir aux enfants, organiser et participer, dans la limite de nos moyens, aux événements qui rythment leur vie scolaire » glisse Didier Irland, son président. Le comité recherche d’ailleurs des parents afin de les aider dans leurs tâches bénévoles.
Les cafés dans leur jus
La SHCE, Société d’histoire de Claye et de ses environs, reconduira l’exposition sur les cafés dans l’ancien canton de Claye. « L’exposition a été lancée fin février à Claye-Souilly. Elle sera visible à la bibliothèque de la Roseraie, à Villevaudé, samedi 23 septembre, de 14 à 18 heures, et dimanche 24 septembre, de 10 à 18 heures » indique Monique Mazoyer, membre de l’association.
L’association Villevaudé… demain a lancé, pour la deuxième année consécutive, un concours de confiture. Une dizaine de pots a été déposée à leur stand et le jury, composé de quatre membres, a dû départager les candidats. Le premier prix a finalement été accordé à Marjorie Bouchard, de Villevaudé, pour sa gelée de groseille. « D’aspect, elle est brillante et présente une belle couleur sombre. Au goût, elle est bien équilibrée, avec une légère acidité, et sa texture est onctueuse » a signalé Valérie Bureau, membre du jury.
Le second prix a été attribué à Josépha Breton, Villevaudéenne également, pour sa confiture de fraise que les jurés ont estimé « excellente, mais un peu trop liquide ». Les deux lauréates recevront respectivement un bon d’achat de 30 et 10 euros à dépenser à la serre de Montjay-la-Tour. Serge Moroy
-Vous souffrez probablement d'une forme de routinite aiguë. - Une quoi ? - Une routinite aiguë. C'est une affection de l'âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude... - Mais... Comment vous savez tout ça ? - Je suis routinologue. - Routino-quoi ?
Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps : elle fonce et repart à la conquête de ses rêves...
Écrivain, artiste peintre, coach en créativité… La création est un fil rouge dans la vie de Raphaëlle.
Diplômée de l’école supérieure Estienne en Arts appliqués, elle cultive sa passion des mots et des concepts pendant quelques années en agences de communication à Paris, avant de créer sa propre structure dans l’événementiel et le coaching créatif. emotone.livegalerie.com
Quant à la psychologie, tombée dedans quand elle était petite, formée et certifiée à de nombreux outils, elle en a fait son autre grande spécialité. Ainsi, ses premiers livres proposent une approche résolument créative du développement personnel, tant sur le fond que sur la forme. Les secrets du docteur Coolzen – Une collection de quatre titres, Mon carnet de coaching 100 % bonheur, J'ai décidé d'être zen…
Avec son premier roman, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, elle crée une fiction attachante enrobée de pédagogie, autour d’un thème qui lui est cher : l’art de transformer sa vie pour trouver le chemin du bien-être et du bonheur. Retrouvez Raphaëlle sur son site raphaellegiordano.comou sur Facebook https://www.facebook.com/raphaelle.giordano
Le réaménagement du site des sources Sainte-Véronique s’achève à Pomponne. Séparé de l’église par la rue de Paris, le parc est peu connu des habitants, même si un pèlerinage s’y déroule chaque année. Le prochain aura lieu samedi 16 septembre.
Dans le petit parc inséré dans la zone pavillonnaire, allée du Prieuré, coulent deux sources : la source Sainte-Véronique, sous les pieds de sa statue, et la source Saint-Pierre, qui sort d’une grotte sous l’escalier. Toutes deux convergent vers la mare, en contrebas, qui ferme la petite enclave communale.
Sa réhabilitation était envisagée depuis 2008 et son coût, estimé à 29 206 euros, a bénéficié d’une subvention de 60 % du Département. Le chantier a été confié à Initiatives 77, une association départementale qui favorise l’insertion professionnelle des jeunes et adultes en difficulté.
La première phase des travaux a porté sur le débroussaillage autour de la statue de la vierge exhibant un voile sur lequel figure le visage du Christ. Les arbres ont été élagués et les espèces invasives éliminées. Un chemin a été créé pour les PMR (personnes à mobilité réduite).
Encore des travaux en septembre
La seconde phase interviendra en septembre. Elle concernera le curage de la mare et l’installation de deux pontons. « Les intervenants d’Initiatives 77, une dizaine environ, ont déjà réhabilité les berges des deux rus. Ils ont retiré les pierres sur l’une des berges, créé de petite zones humides végétalisées, avec des iris d’eaux et des massettes (Ndlr : plante herbacée à larges feuilles), posé des pierres pour traverser les rus » précise Dominique Françoise, première adjointe au maire, chargée de l’environnement et du développement durable.
La flore locale privilégiée
Le site accueille des poules d’eau, des têtards et grenouilles. Deux gîtes à insectes et un espace pour les lézards ont été aménagés. La commune privilégie les plantes locales, les thuyas de la haie ayant été retirés pour permettre aux frênes et framboisiers, qui étaient étouffés, de se développer. Des plantes aromatiques, comme la menthe et la sauge, ont été plantées près de la statue.
« J’espère que les Pomponnais redécouvriront le parc »
A l’automne, la clôture sera bordée d’arbres fruitiers et le mur accueillera de la vigne. « La culture de la vigne était autrefois très présente sur notre commune » rappelle l’élue. Après la rénovation du lieu, la commune en assurera l’entretien. « Les enfants de l’accueil de loisirs devraient également participer à la plantation d’espèces végétales et poser des nichoirs » ajoute Dominique Françoise. Elle espère que les habitants s’approprieront et profiteront mieux de l’espace ainsi mis en valeur.
Un pélerinage le 16 septembre
Le prochain pélerinage annuel est prévu samedi 16 septembre. Une procession se rendra sur les lieux après l’office religieux qui sera célébré à 18 h30, à l’église de Pomponne, située en face.
Qui était Sainte-Véronique ?
Selon les saintes écritures, alors que l’on mène Jésus pour être crucifié sur le mont Golgotha, une femme pieuse de Jérusalem lui donne son voile pour qu’il s’essuie le front. Jésus accepte et le lui rend avec son effigie imprimée dessus, d’où le prénom de Véronique (vera icona en latin).
La légende dit qu’un seigneur de Pomponne aurait rapporté d’Italie un fragment du voile et en aurait fait don au prieuré (aujourd’hui, la relique n’est plus à l’église). Une confrérie de Sainte-Véronique a été fondée à Pomponne le 6 novembre 1514, mais reste mal connue. Le prieuré est démoli pendant la Révolution. Sous le Second empire, la famille Dubarle a aménagé une niche au dessus de la source pour y placer une statue de Sainte-Véronique.
En 1988, la commune a acquis le terrain au franc symbolique. La Société du patrimoine de l’histoire de Pomponne restaure l’oratoire en 1990. Le site a été inauguré le 19 septembre 1992 et les pèlerinages, interrompus depuis 1945, ont repris depuis. Sainte-Véronique est fêtée le 4 février. C’est la patronne des photographes, des blanchisseuses et des lingères.Serge Moroy
Suzanne Lombard a disparu l’été de ses quatorze ans, alors que son père, le Vice-Président Benjamin Lombard, était encore sénateur de Virginie. Fugue, accident, enlèvement, aucune piste n’a abouti. Le seul mince espoir, ce sont les mails retrouvés sur l’ordinateur de la jeune fille, sorte de correspondance intime avec un mystérieux interlocuteur, jamais identifié.
Dix ans plus tard, la plaie est toujours aussi vive pour Gibson Vaughn, hackeur et ancien marine, fils de l’adjoint du sénateur à l’époque, pour qui Suzanne était presque une sœur.
Un jour, un homme s’assoit en face de lui. Un homme qu’il a connu autrefois et qui n’a jamais abandonné la recherche de Suzanne. Il a besoin des compétences techniques de Gibson car il a reçu plusieurs messages cryptés de l’inconnu avec lequel Suzanne discutait. Hanté par ses souvenirs, Gibson ne peut pas reculer. Quelque chose lui dit qu’une partie de sa propre vie s’est joué aussi il y a dix ans, dans ces jours de tragédie. Plongeant corps et âme dans le labyrinthe où se cache celui qui a peut-être la clé du drame, Gibson découvre des enjeux d’une toute autre dimension et doit soudain faire face à ces « hommes obscurs » de la politique américaine. Pour eux, il est désormais une menace. Et leur mission est d’écarter les menaces…
Matthew Fitzsimmons est professeur d'anglais et vit à Washington. Elu meilleur livre du mois par les lecteurs avertis de Goodreads (déc 2015), Tu me retrouveras est le premier roman qui met en scène son personnage de hackeur, Gibson Vaughn.
1917, Malevitch écrit: "Alors que le monde est occupé par le péché de la grande boucherie des peuples" ... il faut jeter à l'art "une bouée dans cette mer de sang
Activiste autant qu'artiste il est fondateur d'un mouvement qu'il nomme suprématisme, le "Carré noir sur fond blanc" peint et exposé en 1915 en étant le manifeste.
Ils étaient 150000, pour la plupart de très jeunes hommes. Ils étaient peu - ou même pas du tout - informés sur les risques de la radioactivité. Désinformés même.
Telles ces recommandations remises au personnel des essais par les autorités de la marine : " Une minute et demi après l'explosion, les débris sont tous retombés et il n'y a aucun danger provenant du rayonnement. " Les radiations retardées ? Elles sont " si faibles qu'elles ne constituent pas un danger. Ne vous en occupez pas ". Naïfs ? Respectueux de la parole d'autorité ? Ils étaient fiers de participer à cette grande aventure qui, leur disait-on, allait hisser la France au niveau des plus grands. Et que de souvenirs allaient-ils rapporter de cet immense désert saharien ou des îles paradisiaques du Pacifique. "... On a beau savoir que la bombe est un objet de mort, lorsqu'elle explosa, je fus fasciné par ce lever de soleil artificiel. " Et on leur disait alors, comme on le répète encore officiellement aujourd'hui, que ces bombes étaient " propres "... Quel mal pouvait donc les frapper ? Ils ne l'apprendront - pour les plus chanceux - que dix, vingt, trente ans plus tard quand les cancers et autres maladies les atteindront. Enfin, ils parlent, sortant du mutisme qui, sous prétexte de secret militaire, les avait enfermés dans l'oubli. Enfin, ils se battent pour que " vérité et justice " soient rendues aux victimes des essais nucléaires
Co-fondateur du Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits (CDRPC), Bruno Barrillot travaille depuis près de vingt ans sur les conséquences des essais nucléaires. Auteur de plusieurs livres sur les expériences françaises au Sahara et en Polynésie, animateur de colloques et conférences destinées à alerter l'opinion, les élus, les pouvoirs publics, proche des victimes, il présente ces témoignages bouleversants - et inédits pour la plupart - en les situant dans un contexte dont il est l'un des grands spécialiste.
Le nouveau roman de Victoria Hislop nous entraîne en Grèce sur les traces d'un amour perdu. Richement illustré, Cartes postales de Grèce fait chatoyer les couleurs de la Méditerranée.
Dans sa boîte aux lettres, Ellie trouve, semaine après semaine, des cartes postales signées d'une simple initiale : A. Ces cartes ne lui sont pourtant pas destinées. Pourquoi lui parviennent-elles ? Qui est l'expéditeur ? Mystère.
Portant l'éclat du ciel grec et l'eau cristalline de la mer, ces missives sortent la jeune femme de sa morosité quotidienne. Un jour, elles cessent cependant d'arriver. Ellie se sent délaissée, privée de cette bouffée d'oxygène qui la faisait rêver et voyager. Elle prend alors une décision : découvrir ce pays par elle-même.
Le matin de son départ, Ellie reçoit un carnet par la poste. L'odyssée d'un homme, le fameux A, y est racontée. Celui-ci observe avec tendresse et générosité les Grecs, leurs coutumes, et ce qui fait le sel de leur quotidien. Derrière ses observations et ses savoureuses anecdotes se dessine le portrait d'un homme blessé. Pourrait-il encore croire en l'amour ?
Séléctionné par Version Femina dans les 8 romans "Feel-Good" de l'été.
Un cabaret dans un camp au milieu des Pyrénées, au début de la Seconde Guerre mondiale. Deux amies, l'une aryenne, l'autre juive, qui chantent l'amour et la liberté en allemand, en yiddish, en français... cela semble inventé! C'est pourtant bien réel. Eva et Lise font partie des milliers de femmes «indésirables» internées par l'État français. Leur pacte secret les lie à Suzanne «la goulue», Ernesto l'Espagnol ou encore au commandant Davergne. À Gurs, l'ombre de la guerre plane au-dessus des montagnes, le temps est compté. Il faut aimer, chanter, danser plus fort, pour rire au nez de la barbarie.
À la façon d'une comédie dramatique, Diane Ducret met en scène le miracle de l'amour, la résistance de l'espoir dans une fable terrible et gaie, inspirée d'histoires vraies.
Romancière et essayiste, Diane Ducret est l'auteur des best-sellers Femmes de dictateur (Perrin, 2011), traduit dans vingt-cinq langues, La chair interdite (Albin Michel, 2014), ou encore L'homme idéal existe. Il est québécois (Albin Michel, 2015).
Tueur à la solde de la mafia de Chicago, Sal Cupertine est ce qui se fait de mieux dans le genre : discret, redoutablement efficace et doté d'une mémoire hors norme, il ne laisse jamais la moindre trace derrière lui. Jusqu'au jour où une opération tourne mal – très mal. Après avoir été contraint d'éliminer trois agents du FBI, Sal quitte la ville, caché dans un camion réfrigéré. Sa carrière est terminée. À moins que...
Une opération chirurgicale plus tard, Sal Cupertine n'est plus : il a laissé la place au rabbin David Cohen, officiant à Las Vegas. À sa propre surprise, notre homme, désormais capable de citer des passages entiers du Talmud, se prend au jeu.
Mais ses employeurs n'en ont pas terminé avec lui. Le cimetière dont Cohen a la responsabilité est utilisé par la mafia comme plaque tournante de trafics en tout genre et, pour ne rien arranger, le FBI est toujours à ses trousses. Bandit d'un côté, homme de Dieu de l'autre, Sal ne va pas s'en tirer si aisément !
Né en 1971 à Berkeley (Californie), Tod Goldberg est l'auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles. Gangsterland est son premier ouvrage traduit en français.
«Ma plus jeune sœur Verdun est née toute hurlante dans La Fée Carabine, mon neveu c'est Un Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose, mon fils Monsieur Malaussène est né de deux mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce Maracuja est née de deux pères dans Aux fruits de la passion. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l’on kidnappe l’affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d’écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde.
Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle.» Benjamin Malaussène.
Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est né le 1er décembre 1944 à Casablanca, au Maroc. Il est le quatrième et dernier d'une tribu de garçons. Son père est militaire. La famille le suit dans ses déplacements à l'étranger - Afrique, Asie, Europe - et en France, notamment dans le village de La Colle-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes.
Quand il évoque son père, il l'assimile à la lecture : «Pour moi, le plaisir de la lecture est lié au rideau de fumée dont mon père s'entourait pour lire ses livres. Et il n'attendait qu'une chose, c'est qu'on vienne autour de lui, qu'on s'installe et qu'on lise avec lui, et c'est ce que nous faisions.»
Daniel passe une partie de sa scolarité en internat, ne rentrant chez lui qu'en fin de trimestre. De ses années d'école il raconte : «Moi, j'étais un mauvais élève, persuadé que je n'aurais jamais le bac.» Toutefois, grâce à ses années d'internat, il a pris goût à la lecture. On n'y permettait pas aux enfants de lire, comme il l'évoque dans "Comme un roman" : « En sorte que lire était alors un acte subversif. À la découverte du roman s'ajoutait l'excitation de la désobéissance...». Ses études de lettres le mènent à l'enseignement, de 1969 à 1995, en collège puis en lycée, à Soissons et à Paris.
Son premier livre, écrit en 1973 après son service militaire, est un pamphlet qui s'attaque aux grands mythes constituant l'essentiel du service national : l'égalité, la virilité, la maturité.
Il devient alors Daniel Pennac, changeant son nom pour ne pas porter préjudice à son père.En 1979, Daniel Pennac fait un séjour de deux ans au Brésil, qui sera la source d'un roman publié vingt-trois ans plus tard : "Le Dictateur et le hamac".
Dans la Série Noire, il publie en 1985, "Au bonheur des ogres", premier volet de la saga de la tribu des Malaussène (dont on retrouvera le «petit» dans "Kamo. L'idée du siècle"). Daniel Pennac continue sa tétralogie avec "La Fée Carabine" puis "La petite marchande de prose" et "Monsieur Malaussène" (il y a ajouté depuis "Aux fruits de la passion"). Il diversifie son public avec une autre tétralogie pour les enfants, mettant en scène des héros proches de l'univers enfantin, préoccupé par l'école et l'amitié : "Kamo, l'agence Babel", "Kamo et moi", "L'évasion de Kamo" et "Kamo, l'idée du siècle". Ces romans sont-ils le fruit de souvenirs personnels ? «Kamo, c'est l'école métamorphosée en rêve d'école, ou en école de rêve, au choix.» À ces fictions s'ajoutent d'autres types d'ouvrages : un essai sur la lecture, "Comme un roman", deux ouvrages en collaboration avec le photographe Robert Doisneau et "La débauche", une bande dessinée, avec Jacques Tardi. Il a mis fin en 1995 à son métier d'enseignant pour se consacrer entièrement à la littérature. Toutefois, il continue d'avoir un contact avec les élèves en se rendant régulièrement dans les classes.
Nuit noire et pluvieuse sur le New Hampshire : au détour d'une route, une voiture fait une violente embardée.
Au volant, Nicole ne se souvient de rien, sauf d'une chose : sa fille, qui était avec elle, a disparu.
Si les recherches de la police confirment la présence d'une autre personne lors de l'accident, le mari de Nicole prétend que l'enfant n'a jamais existé… Qui croire ?
Que s'est-il réellement passé cette nuit-là ?
Lisa Gardner vous balade de fausse piste en fausse piste.
La nouvelle enquête du sergent Wyatt Foster et de Tessa Leoni impose une fois de plus Lisa Gardner, Grand Prix des lectrices de Elle pour La Maison d'à côté, comme l'un des maîtres du thriller psychologique. En tête sur la liste des best-sellers du New York Times, Le Saut de l'ange ne laissera aucun lecteur indemne.
Les suspenses de Lisa Gardner sont des best-sellers aux États-Unis et en Grande Bretagne. Elle vit aux États-Unis, dans un petit hameau des montagnes du New Hampshire.
En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick.
Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est mort deux ans auparavant.
Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses...
Aurait-il eu une vie secrète? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire.
Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle.
Et si toute cette publication n’était qu’une machination?
Récit d’une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses lecteurs.
Romancier, scénariste et musicien, David Foenkinos est né en 1974.
Auteur de quatorze romans traduits en quarante langues, il a entre autres publié aux Editions Gallimard La délicatesse (collection blanche, 2009, Folio n° 5177), Les souvenirs (collection blanche, 2011, Folio n° 5513), Je vais mieux (collection blanche, 2013, Folio n° 5785), Charlotte, prix Renaudot et Prix Goncourt des lycéens (collection blanche, 2014).
En 2011, il a adapté au cinéma avec son frère son livre La délicatesse, avec Audrey Tautou et François Damiens.
En 2014, il a coadapté Les souvenirs, réalisé par Jean-Paul Rouve.
Jeune orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une institution placée sous l'autorité abusive et corrompue de Dieudonné Ngoulmoumako.
Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont redistribuées. L'aventure commence. Elle le conduira notamment chez Maman Fiat 500 et ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaité quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de services. Jusqu'à ce que ce bonheur s'écroule.
Petit Piment finit par perdre la tête, mais pas le nord : il sait qu'il a une vengeance à prendre contre celui qui a brisé son destin.
Dans ce roman envoûté et envoûtant, l'auteur renoue avec le territoire de son enfance, et sait parfaitement allier la naïveté et la lucidité pour nous faire épouser le point de vue de ses personnages.
Finaliste du Man Booker Prize International 2015, Alain Mabanckou est l'auteur d'une dizaine de romans dont Verre Cassé (2005) et Mémoires de Porc-épic ( prix Renaudot 2006 ). Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues. Il enseigne la littérature francophone à l'Université de Californie-Los Angeles (UCLA).
Elle était l'un des secrets les mieux gardés - et des plus obscurs d'une agence américaine qui ne portait même pas de nom.
Son expertise était exceptionnelle et unique. Et puis, du jour au lendemain, il faut l'éliminer au plus vite... Après quelques années de clandestinité, son ancien responsable lui propose d'effacer la cible dessinée sur son dos. Dernière mission... ou dernière trahison ? Alors que sa vie ne tient plus qu'à un fil, un homme que tout devrait éloigner d'elle va bouleverser ses certitudes. Comment survivre à une traque impitoyable quand on n'est plus seule ? Dans ce roman palpitant et original, Stephenie Meyer a imaginé une nouvelle héroïne aussi émouvante que fascinante.
Avec La Chimiste, elle révèle encore une fois tout son talent qui la place parmi les auteurs les plus reconnus au monde.
Stephenie Meyer a obtenu son diplôme de littérature anglaise à l'Université de Brigham Young dans l'Utah.
Twilight, sa saga au succès international, s'est vendu à 155 millions d'exemplaires.
En 2008, elle a publié Les Âmes vagabondes, son premier roman qui s'est vendu à plus de 5,3 millions d'exemplaires aux États-Unis et 300 000 exemplaires en France. Il a été porté à l'écran en 2013.
Elle vit aujourd'hui dans l'Arizona avec son mari et ses trois fils.
Paris, 1989. Au très chic lycée Henri-IV, les réputations se font et se défont. La magnétique Emma n'a pas conscience du pouvoir d'attraction qu'elle exerce sur les garçons. Yann. Arno. Manu... La liste de ses prétendants est longue. Mais c'est en Tom, ado solaire fou de sensations fortes, qu'elle a trouvé un alter ego. Lui qui la connaît si bien.
Un drame va survenir et assombrir le tableau de cette adolescence parfaite.
Paris, 2015. Les chemins se sont séparés. Tom est resté ce casse-cou qui faisait tomber les filles, profitant de la revente de sa boîte pour se laisser le temps de vivre. Jusqu'à ce jour où Lukowski, ancien d'Henri-IV envers lequel Tom se sent redevable, laisse deux messages désespérés, l'implorant de le retrouver. Une fois sur place, il découvre la dépouille de son vieux camarade, flottant entre les rochers d'une lointaine côte suédoise. À l'intérieur de la maison voisine, un ordinateur portable et, sur l'écran, un défilé de photos accompagnées d'un mail menaçant. Emma ado, Emma adulte, Emma partout, sur chaque prise de vue. Qu'est devenue sa meilleure amie ? Qui était-elle réellement ? Pour qui et pour quoi devraient-ils tous payer après vingt-six ans ?
Petit-fils d'Irlandais né en France, David-James Kennedy, est l'auteur d'un premier roman, Ressacs (2014), pour lequel il a reçu le Grand Prix Sang d'Encre du festival du roman policier de Vienne. Il est pharmacien et vit dans la région de Lille.
Villeparisis :Tom Béchu a tout juste 10 ans. Il a été la doublure principale de Sacha Pinault, héros à peine plus âgé que lui du Petit Spirou, le film de Nicolas Bary qui sortira mercredi 27 septembre.
Nicolas Bary est un cinéaste pour qui l’enfance est une source d’inspiration inépuisable. Il a réalisé « Les enfants de Timpelbach » (2008) et « Au bonheur des ogres » (2013), avant de boucler « Le petit Spirou » en neuf semaines, de septembre à novembre 2016.
Un champion de BMX confirmé
A la rentrée, Tom Béchu passera en CM2 à l’école Barbara, à Villeparisis. Il pratique le BMX depuis 5 ans dans le club de la commune, mais intégrera en septembre celui de Boutigny, près de Meaux. Tom a été sélectionné trois fois pour les championnats de France et d'Europe. « En 2016, il a même été qualifié pour le championnat du monde. Mais la Colombie, c’était trop loin pour nous » soupire Peggy, sa mère. Le jeune sportif détient plusieurs titres, dont celui de champion d’Ile-de-France et de Seine-et-Marne.
Ethan, son frère âgé de 7 ans, a la même passion. Il roule dans le sillage glorieux de son aîné, raflant titres et coupes. Les deux champions sont sponsorisés par Bike'n'co racing, magasin spécialisé à Meaux.
La doublure principale du héros
En juin 2016, la production du film recherchait un enfant doué en BMX et c’est lors d’un casting, effectué au Raincy, que Tom est repéré. « Il n’y a pas de BMX dans le film, mais la production avait besoin d’un enfant qui soit à l’aise sur un vélo » confie Peggy. « J’ai retrouvé Maellan, un copain du Raincy avec qui je fais du BMX à Villeparisis. Lui aussi avait été choisi avec cinq autres, ça m'a rassuré » intervient Tom. « Début septembre, il a fallu demander l’autorisation de son école pour qu’il puisse participer au tournage. Cela n'a pas posé de problème » renchérit Peggy.
« On était aux petits soins pour moi »
« Avant le film, il devait ne pas trop bronzer pour l’été et ne pas aller chez le coiffeur » se rappelle Stéphane, son père. Un chauffeur est venu chercher Tom à 7 h 30 pour le ramener chez lui à 21 h 30. Il avait chaque fois l'obligation d’emporter son cartable car, entre les prises de vues, une enseignante l’aidait à faire ses devoirs pour éviter tout retard dans sa scolarité. La journée commençait par l'indispensable séance de maquillage. « En fait, c'était mon corps qu’ils filmaient : ils ont mis la tête de l’acteur à la place de la mienne car nous étions habillés pareils » révèle Tom, les yeux pétillants. Sa prestation a été rémunérée. Comme l'oblige la loi, l'argent a été placé sur un compte ouvert à son nom à la Caisse des dépôts et consignations et il ne pourra en disposer qu'à sa majorité.
Sept jours de tournage
Le jeune champion a participé en tout à sept jours de tournage, vivant une expérience unique. Il reconnaît avoir été impressionné par l’organisation, le nombre d'intervenants, l’intendance et les moyens techniques mis en oeuvre. Il a trouvé le rôle de Sacha « compliqué parce qu’il avait beaucoup de choses à dire » et, finalement, a apprécié de n’avoir que du vélo à faire. Tom a aussi côtoyé Pierre Richard, François Damiens, Natacha Régnier, Philippe Katerine et Armelle, alias Suzette, qui dispose de neuf doublures. « Les enfants s'entendaient bien. Des animateurs s'occupaient d'eux et ils jouaient parfois ensemble pendant les pauses » précise Stéphane.
Les images ont été enregistrées dans l’ancien collège Jean-Baptiste Corot, au Raincy (Seine-Saint-Denis), mais aussi à Puteaux et Vaucresson (Hauts-de-Seine), Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) et Paris.
Inspiré de la bande dessinée éponyme de Tome et Janry, parue en 1938 aux éditions Dupuis, le film sortira mercredi 27 septembre, simultanément en France et en Belgique. « Il y a beaucoup d’action et d’humour. On ne s’ennuie paset tout le monde y trouve son compte » ajoute Peggy, qui a vu le film en avant-première avec ses deux fils.
Le pitch du film
Petit Spirou, comme toute sa famille avant lui, a son destin professionnel tout tracé. Quand sa mère lui annonce qu’il intégrera l’école des grooms à la rentrée, Petit Spirou, avec l’aide de ses copains, va profiter de ses derniers jours de classe pour déclarer sa flamme à Suzette. Sans plus se soucier des adultes, tous deux décideront alors de vivre une aventure extraordinaire.S. Moroy
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