Lundi 15 février.... les rues de Villevaudé, Montjay-la-Tour et Bordeaux sont bien animées en cette heure matinale!!!! Il est 7 h, le jour n'est pas encore tout à fait levé mais la journée s'annonce belle. Nous partons à Paris, visiter l'Assemblée Nationale.... sortie proposée par la CCAS de Villevaudé..
Nous arrivons à l'Hôtel de Lassay où nous sommes accueillis moyennant présentation de notre passeport ou carte d'identité et passage au portique de contrôle...
50 participants ont répondu présents à l'invitation
Nous traversons la salle à manger
La visite débute par Le grand salon appelé ainsi depuis l'Ancien régime et la Restauration. Les dessus de porte de Heim évoquent Le concert, Le concert champêtre, La lecture, La danse et une allégorie de la Paix. Comme dans les autres salons, les meubles de Grohé, la cheminée de Seguin, les candélabres et la pendule, non signés, sont du XIXe siècle.
Nous voilà dans le salon des éléments, qui doit son nom aux dessus de porte peints par Heim et représentant Le feu, L'eau, L'air et les sciences, La terre et les arts du feu.
Le thème des saisons des dessus de porte de Heim a donné son nom au Salon des Saisons dont le mobilier et les sculptures sont du XIXe siècle.
L'attaché parlementaire de notre Député Yves Albarello vient nous rejoindre dans le Salon des Jeux
Le Salon des Jeux (1845-1848) doit aujourd'hui son nom aux dessus de porte de Heim dans lesquels sont représentés Le jeu de boules, La main chaude, L'escarpolette, Le saut de mouton, Colin-maillard, Le volant. Dans ce salon, tous les mardis, se réunit la Conférence des présidents, composée du Président, des vice-présidents, des présidents de commission permanente, des présidents de groupe et du ministre chargé des relations avec le Parlement, afin d'établir l'ordre du jour de l'Assemblée pour la semaine en cours et les deux suivantes.
En médaillon au-dessus de la porte du Salon du Départ: La méditation
Sous l'Ancien régime, comme sous la Restauration, le Salon du départ a toujours été un cabinet de travail. Aujourd'hui, c’est de là que part le Président pour se rendre dans l'hémicycle. Les dessus de porte ont été peints par Heim, La méditation, L'éloquence, La politique. La tapisserie des Gobelins, tissée dans l'atelier d'Audran à la fin du XVIIIe siècle, représente L'école d'Athènes d'après la peinture de Raphaël.
Nous empruntons la Galerie des Fêtes pour nous rendre au Palais Bourbon
Comme l'indique le document ci-dessous, le Palais-Bourbon et l'Hôtel de Lassay étaient séparés par une prairie. Ils furent réunis en 1799 par une galerie en bois, jusqu’en 1845 date à laquelle les deux édifices communiquent grâce à la construction de la Galerie des Fêtes.
Le Palais Bourbon et l'Hôtel de Lassay furent édifiés simultanément de 1722 à 1728, sur des terrains acquis en 1720 par la duchesse de Bourbon, (fille légitimée de Louis XIV et veuve du petit-fils du Grand Condé le Duc de Bourbon) et dont elle céda une partie à son amant, le marquis de Lassay.
Nous traversons la Galerie des Fêtes
Nous avons juste le temps d'admirer la Galerie des tapisseries, inaugurée 1861, communique avec la Galerie des fêtes. Six tapisseries de la manufacture de Beauvais et trois des Gobelins y sont accrochées.
Nous voici au palais Bourbon
La rotonde d’Alechinsky est le point de contact entre le Palais-Bourbon, la Galerie des fêtes et l'Hôtel de Lassay, Les fresques ont été exécutées par Pierre Alechinsky en 1992
Le plafond du Salon de la Paix est l' œuvre d'Horace Vernet, symbolise la Paix : Cette Salle (appelée salle des pas perdus) est l'une des plus empruntées du Palais par les parlementaires et les journalistes.. A l'ouverture de la première séance de l'après-midi, pour se rendre dans l'hémicycle, le Président de l'Assemblée traverse le salon de la Paix, au son des tambours, entre une double haie de gardes républicains et en présence du public qui montera ensuite dans les tribunes de l'hémicycle assister à la séance publique.
Une halte dans la Salle des conférences: Construite par Jules de Joly à l'emplacement de la salle à manger du Prince de Condé, elle a été décorée en 1839 par François-Joseph Heim.
Dans cette salle, lieu de lecture et de correspondance réservé aux parlementaires, se trouve le « piano », meuble constitué de casiers au nom des députés qui peuvent ainsi y trouver leurs messages.
La cheminée d'Antonin Moine est surmontée d'un buste de la République de Clésinger.
La Bibliothèque a été conçue en 1830 par l'architecte Jules de Joly, elle est célèbre pour ses plafonds peints par Eugène Delacroix entre 1838 et 1847.
Riche de 700 000 volumes, dont 70 000 dans cette salle même, la bibliothèque possède des pièces rares comme l'exemplaire original du procès de Jeanne d'Arc (celui de l'évêque Cauchon), le manuscrit de la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau, un manuscrit illustré aztèque, une Constitution annotée par Robespierre….
C’est un lieu de travail pour les députés, les fonctionnaires de l'Assemblée et les collaborateurs des groupes ou des députés, les chercheurs spécialisés. Nous pouvons apercevoir monsieur Eric Woerth...
L'hémicycle....actuelle salle des séances construite entre 1828 et 1832 par Jules de Joly
Le Salon Eugène Delacroix : Le peintre fut choisi en 1834 par Adolphe Thiers, alors ministre de l'intérieur, pour décorer ce lieu conçu par Jules de Joly, architecte de la Chambre des députés.Sur les pilastres sont personnifiés les mers et les fleuves de France : l'Océan, la Méditerranée, la Seine, le Rhône, la Garonne, la Saône, la Loire et le Rhin.
La porte du Salon Casimir Perier (par laquelle arrivent aujourd'hui les ministres) est en bronze, métal sacré, symbole d'invulnérabilité et d'immortalité. Le bas-relief du sculpteur Dalou représente la fameuse séance du 23 juin 1789 au cours de laquelle Mirabeau lança la célèbre apostrophe : « Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes ». Il commémore le centième anniversaire de la Révolution.
Les niches abritent les statues de Mirabeau, de Bailly,(photo) de Portalis, de Tronchet, du général Foy et de Casimir Perier.
Monument aux députés morts pour la France
Vue du Salon Casimir Perier, la sphère monolithe de granit noir des droits de l'homme, œuvre de Walter de Maria, placée en 1989 en haut des rampes du fer à cheval, commémore le bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
La visite est terminée, mais la journée n'est pas achevée... direction l'aérogare des Invalides "Chez Françoise"..... restaurant fondé voici 40 ans, endroit réputé de la capitale, devenu la "Cantine des Parlementaires"... où un succulent repas nous attend...
Merci au CCAS de Villevaudé pour ce très agréable moment.... Y.Godefroy
N'oublions pas ce 17 septembre 2016, la visite de la bibliothèque dans le cadre des journées des Journées du patrimoine 2016
Très bon résumé de cette sortie bien agréable et tellement enrichissante!
Bravo Yvette.
Rédigé par : Annie Ghysens | 19 février 2016 à 14:13