Tél. : 01 60 26 20 19 - Fax : 01 60 26 51 08
Pour le maire, « la réhabilitation du musée représente un investissement nécessaire pour rattraper le manque d’entretien de la structure. Afin de pouvoir financer des aménagements de qualité, les travaux s’étaleront sur plusieurs années ».
Le site ne sera pas accessible au public durant les travaux pour des raisons de sécurité, mais la municipalité envisage de relocaliser une partie des collections dans un espace d’exposition temporaire. Selon la mairie, « plusieurs pistes sont à l’étude pour permettre aux Chellois de continuer à profiter malgré tout des collections exceptionnelles qu’abrite le musée ».
Du virtuel au réel
Un site internet dédié à la présentation des collections sera bientôt mis en service. « Les Chellois pourront ainsi profiter de visites virtuelles et se tenir informés de l’évolution des travaux ou sur les visites hors les murs qui vont être proposées en 2018 » précise Brice Rabaste.
Une fois les travaux achevés, l’édifice ouvrira ses portes avec des espaces d’exposition modernes et adaptés à tous les publics. Il arborera également une façade entièrement rénovée.
La riche histoire du musée
L’abbé Bonno, curé de Chelles de 1899 à 1911, a légué sa collection personnelle à la ville en 1921. Elle est à l’origine du musée, né en 1950 et occupant depuis 1961 l’ancienne mairie-école de la ville (construite en 1863). Les collections se sont ensuite étoffées grâce à des achats, des dons de familles chelloises, des dépôts de plusieurs organismes, publics ou privés
Parallèlement, les fouilles pratiquées sur la commune et alentour, particulièrement autour de l’abbaye lors de travaux d’urbanisme, ont permis de retracer l’histoire de Chelles sur près de 300 000 ans : camps préhistoriques, bourg gaulois, ville romaine, palais mérovingien puis abbaye royale, du VIIe au XVIIIe siècle.
Le musée abrite également des vêtements mérovingiens, dont plusieurs ont appartenu à la reine Bathilde en personne, la fondatrice du monastère, ainsi qu’à la première abbesse, Bertille.
Toutes les grandes périodes, de la Préhistoire au XIXe siècle, sont présentées à travers des collections locales qui illustrent les différentes occupations chelloises, en même temps que leur vie au fil du temps.
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AVANT QUE LES OMBRES S'EFFACENT
LOUIS-PHILIPPE DALEMBERT
ÉDITIONS SABINE WESPIESER
En guise de prologue à cette fresque conduisant son protagoniste de Łódź, en Pologne, à Port-au-Prince, l’auteur rappelle le vote par l’État haïtien, en 1939, d’un décret-loi de naturalisation in absentia, qui a autorisé ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à des centaines de Juifs, leur permettant ainsi d’échapper au nazisme.
Avant d’arriver à Port-au-Prince – à la faveur de ce décret – au début de l’automne 1939, le docteur Ruben Schwarzberg, né en 1913 dans une famille juive polonaise, a traversé bien des épreuves. Devenu un médecin réputé et le patriarche de trois générations d’Haïtiens, il a peu à peu tiré un trait sur son passé. Mais, quand Haïti est frappé par le séisme de janvier 2010 et que la petite-fille de sa défunte tante Ruth – partie s’installer en Palestine avant la deuxième guerre mondiale – accourt parmi les médecins et les secouristes du monde entier, il accepte de revenir pour elle sur son histoire familiale. Pendant toute une nuit, installé sous la véranda de sa maison dans les hauteurs de la capitale, le vieil homme déroule pour la jeune femme le récit des péripéties qui l’ont amené à Port-au-Prince.
Au son lointain des tambours du vaudou, il raconte sa naissance en Pologne, son enfance et ses années d’études à Berlin, où son père Néhémiah avait déménagé son atelier de fourreur, la nuit de pogrom du 9 novembre 1938, au cours de laquelle lui et son père furent sauvés par l’ambassadeur d’Haïti. Son internement à Buchenwald ; sa libération grâce à un ancien professeur de médecine ; son embarquement sur le Saint Louis, un navire affrété pour transporter vers Cuba un millier de demandeurs d’asile et finalement refoulé vers l’Europe ; son arrivée, par hasard, dans le Paris de la fin des années 1930, où il est accueilli par la communauté haïtienne et, finalement, son départ vers sa nouvelle vie, muni d’un passeport haïtien : le docteur Schwarzberg les relate sans pathos, avec le calme, la distance et le sens de la dérision qui lui permirent sans doute, dans la catastrophe, de saisir les mains tendues.
Fascinant périple, le roman de Louis-Philippe Dalembert rend également un hommage tendre et plein d’humour à sa terre natale, où nombre de victimes de l’histoire trouvèrent une seconde patrie.
Louis-Philippe Dalembert est né à Port-au-Prince et vit à Paris. Il a publié depuis 1993 chez divers éditeurs, en France et en Haïti, des nouvelles (au Serpent à plumes dès 1993 : Le Songe d’une photo d’enfance), de la poésie, des essais (chez Philippe Rey/Culturesfrance en 2010, avec Lyonel Trouillot : Haïti, une traversée littéraire) et des romans (les derniers en date, au Mercure de France : Noires blessures en 2011 et Ballade d’un amour inachevé en 2013). Professeur invité dans diverses universités américaines, il a été pensionnaire de la Villa Médicis (1994-1995), écrivain en résidence à Jérusalem et à Berlin, et a été lauréat de nombreux prix dont le prix RFO en 1999, le prix Casa de las Américas en 2008 et le prix Thyde Monnier de la SGDL en 2013.
On la trouvait plutôt jolie, Michel Bussi
Moto Grosso, Ian Manok
Double piège, Harlan Coben
La soif, Jo Nesbo
Celle qui ne pleurait jamais, Christophe Vasse
La villa rouge, James Patterson
Le dernier violon de Menuhin, Xavier-Marie Bonnot
Origine, Dan Brown
Entre deux mondes, Olivier Norek
La sorcière, Camilla Lackberg
Agatha Raisin tome 7 A la claire fontaine, M.C.Beaton
Agatha Raisin tome 8 Coiffeur pour dames, M.C.Beaton
Mon autopsie, Jean Louis Fournier
Sapiens, Yuval Noah Harari
Homo Deus, Yuval Noah Harari
Mémé dans les orties, Aurélie Valognes
Paroles d’honneur Leila Slimani BD
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La princesse Sumo tome 3 BD
Le live amoureux tome 3
NÉGAR DJAVADI
LIANA LEVY
La nuit, Kimiâ mixe du rock alternatif dans des concerts. Le jour, elle suit un protocole d'insémination artificielle pour avoir un enfant avec son amie Anna. Née à Téhéran en 1971, exilée en France dix ans plus tard, elle a toujours tenu à distance sa culture d'origine pour vivre libre. Mais dans la salle d'attente de l'unité de PMA de l'hôpital Cochin, d'un rendez-vous médical à l'autre, les djinns échappés du passé la rattrapent. Au fil de souvenirs entremêlés, dans une longue apostrophe au lecteur, elle déroule toute l'histoire de la famille Sadr. De ses pétulants ancêtres originaires du nord de la Perse jusqu'à ses parents, Darius et Sara, éternels opposants au régime en place ; celui du Shah jusqu'en 1979, puis celui de Khomeiny. Ce dernier épisode va les obliger à quitter définitivement l'Iran. La France vécue en exilés n'a rien à voir avec le pays mythifié par la bourgeoisie iranienne… Alors, jouant du flash-back ou du travelling avant, Kimîa convoque trois générations et une déesse du rock and roll au chevet de sa " désorientalisation ". On y croise, entre autres, Siouxie, Woody Allen, Michel Foucault, des punks bruxellois et des persans aux yeux bleus, six oncles et un harem.
Rentrée littéraire, la suite de notre sélection
Nos richesses, Kaouther Adimi
Nos vies, Marie Hélène Lafon
Une colonne de feu, Harlan Coben
Salle de bal, Anna Hope
Sucre noir, Miguel Bonnefoy
Trois baisers, Katerine Pancol
Millenium 5, David Lagercrantz
Des BD
Le journal d’Anne Franck BD
Octobre 17
Astérix et la Fransitalique
Prenez note des prochaines rencontres de la rentrée littéraire:
D'autres ouvrages sont en commande... à très bientôt !!
MARC LEVY
ROBERT LAFFONT/VERSILIO
Ma vie a changé un matin alors que j'ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m'apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt.
L'auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m'ordonnait de ne parler de cette histoire à personne.
J'avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l'été s'achevait et j'étais encore loin d'avoir fait mon deuil.
Qu'auriez-vous fait à ma place ?
Probablement la même erreur que moi.
Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres.
Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel.
George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l'Est au Québec.
Un matin, il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits.
Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas.
L'auteur des lettres leur donne à chacun rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore.
Quel est le lien qui les unit ?
Quel crime leurs mères ont-elles commis ?
Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ?
Au coeur d'un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne dans la France occupée à l'été 44, à Baltimore dans la liberté des années 80, jusqu'à Londres et Montréal de nos jours.
Après avoir passé six ans à la Croix Rouge et dirigé un cabinet d’architectes, Marc Levy publie son premier roman Et si c’était vrai aux Éditions Robert Laffont en 2000. Ce roman connaît un succès immédiat en France ainsi qu’à l’étranger, et est adapté au cinéma en 2005 par Dreamworks.
Depuis Marc Levy a écrit 15 romans : Où es-tu ? (2001 et adapté pour la télévision en 2007), Sept jours pour une éternité (2003), La Prochaine fois (2004), Vous revoir (2005), Mes amis, mes amours (2006 et adapté au cinéma en 2008), Les Enfants de la liberté (2007 et adapté en BD en 2013), Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites (2008), Le premier jour et La première nuit (2009), Le voleur d'ombres (2010), L’étrange voyage de Monsieur Daldry (2011), Si c’était à refaire (2012), Un sentiment plus fort que la peur (2013) et son dernier roman, Une autre idée du bonheur (2014).
Marc Levy a co-écrit et réalisé un court métrage pour Amnesty International, La lettre de Nabila, en 2003 et il a écrit des chansons pour différents artistes dont Johnny Hallyday
HÉLÈNE CLÉMENT
ALBIN MICHEL
Venus d'horizons différents, quatre adolescents se rencontrent au lycée, peu à peu soudés par leur fascination pour un prof d'Histoire que l'on dirait sorti du Cercle des poètes disparus.
Une personnalité géniale et hors-norme qui va libérer en eux les plus belles et les plus folles envies.
Se surpasser, braver les obstacles, croire en soi... pour faire en sorte que les rêves deviennent réalité : grâce à lui, ils savent que le plus beau reste à venir.
Au plus près des émotions de l'adolescence, Hélène Clément nous invite à retrouver l'élan et la fougue de ces années-là, sur un air de Jean-Jacques Goldman, dans un roman qui évoque avec justesse le passage à l'âge adulte. Tendre et grave, une véritable ode à l'amitié qui réveille des rêves que l'on croyait enfouis.
Hélène Clément a 31 ans et vit à Londres.
Le plus beau reste à venir est son premier roman.
NIKO NACKIAN
La route à perte de vue au milieu d'un désert de rocaille. Arielle et Jimmy parcourent le bitume au volant de leur vieille Ford. Mais quand le père et la fille tombent sur un barrage de police et sont obligés de passer la nuit sur place, tout dérape... Ils se réveillent seuls, abandonnés, naufragés de l'asphalte. À quelques kilomètres de là, deux immenses tours métalliques se dressent, cadavres rongés par la rouille et le temps. Quelques maisons en tôle froissée se serrent pour se protéger du vent. Cette ancienne mine sera leur refuge. Ou leur pire cauchemar...
Mais ce voyage au cœur des ténèbres est-il vraiment un hasard ?
En 2015, Niko Nackian publie son premier roman Quelque part avant l'enfer chez Scrineo, suivi de La nuit n'est jamais complète (2016) chez le même éditeur.
Son dernier ouvrage, Toxique, a paru en 2017 chez Calmann-Lévy.
Niko Tackian a été journaliste et rédacteur en chef de différents magazines de presse avant de devenir scénariste. Il devient auteur de bande dessinée et signe son premier projet aux éditions Semic, avant de rejoindre l'équipe de Soleil Productions avec laquelle il va signer plus de 30 albums. Thriller ésotérique, science fiction, dark fantasy, anticipation, polar, fantastique sont autant d'univers qu'il aime explorer en BD (Kookaburra Universe, le syndrôme de caïn, l'anatomiste, Orks, La compagnie des lames, Corpus Hermeticum...). Il devient également scénariste pour la télévision, signe plusieurs épisodes de séries (Inquisitio, Main courante, La Cour des grands, L'ombre de la Vouivre), de nombreux téléfilms et crée, en collaboration avec Franck Thilliez, la série Alex Hugo (interprété par Samuel Le Bihan). Il écrit et réalise son premier film, Azad pour France 2 et sort son premier roman "Quelque part avant l'enfer" (éditions scrinéo) actuellement en cours d'adaptation pour la télévision. Il partage ses activités entre l'écriture de roman, le scénario qu'il enseigne en formation continu à l’école nationale louis lumière et la pratique des arts martiaux.
SYLVAIN TESSON
ÉDITIONS DES ÉQUATEURS
Le journal de bord de Sylvain Tesson, entre expéditions et voyages intérieurs, bivouacs d'un soir et méditations d'un jour. Entre les mots se dessine l'écriture d'un destin.
La géographie de Sylvain Tesson est vaste. Elle couvre Paris, les toits de Notre-Dame, les calanques de Cassis, les montagnes de Chamonix, l'Irak, l'Ukraine, la Russie. Il y a les expéditions et les voyages intérieurs, les bivouacs d'un soir et les méditations d'un jour, mais aussi les escalades des parois et les descentes au fond des livres. Entre les mots se dessine l'écriture d'un destin. Alors que son dernier livre Sur les chemins noirs raconte son voyage du sud de la France au Cotentin, Une très légère oscillation est un miroir le long d'autres chemins.
Le journal de Sylvain Tesson oscille entre le Manuel d'Epictète et les pensées de Jules Renard. Il nous incite à jouir de l'instant, à ne rien attendre du lendemain et à s'extasier des manifestations du vivant : une branche dans le vent, le reflet de la lune. C'est la chose la plus difficile au monde que de reconnaître le bien-être dans ses expressions les plus humbles, de le nommer, le saisir, le chérir. Savoir qu'on est en vie, que cela ne durera pas, car tout passe et tout s'écoule.
Tout intéresse Sylvain Tesson. Sa panoplie littéraire enveloppe l'actualité la plus brûlante : Daech, les attentats, l'islam, le pape, la politique française mais aussi l'intemporel, la poésie, le spirituel. Humour et poésie sont les deux lignes de vie de Sylvain Tesson même quand il chute d'une toit et se retrouve hospitalisé pendant de longs mois à la Salpetrière : " Un fleuve bordé de saules pleureurs, est-ce une rivière de larmes ? "
EDNA O'BRIEN
ÉDITIONS WESPIESER
Dès qu'il franchit le seuil de l'unique pub ouvert dans ce trou perdu d'Irlande, l'étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s'établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d'étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu'elle, tombe sous le charme. L'idylle s'interrompt quand Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il a vécu à Cloonoila sous un faux nom. Inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, il est emmené à La Haye, où il rendra compte de ses crimes.
Le titre choisi par Edna O'Brien s'éclaire alors, ainsi que l'introduction rappelant que 11 541 petites chaises rouges avaient été installées à Sarajevo en 2012 pour commémorer la mémoire des victimes du siège.
Le vrai sujet de cet extraordinaire roman n'est pourtant pas la guerre civile de Bosnie, ni la figure de Radovan Karadzic, dont il s'inspire. Avec une infinie tendresse et une infinie compassion, la grande romancière irlandaise se penche sur le destin d'une femme ordinaire, que sa naïveté a rendue audacieuse, et dont l'existence a été ravagée pour avoir vécu, sans savoir à qui elle avait affaire, une brève histoire d'amour avec l'un des monstres les plus sanguinaires du XXe siècle.
Après l'arrestation de Vlad, il est impossible pour Fidelma de rester en Irlande. Réfugiée à Londres, dans le monde souterrain des laissés-pour-compte, elle vit de petits boulots, hantée par une honte indépassable, et par la terreur.
La prose d'Edna O'Brien est éblouissante : comme dans la vie, passant de la romance à l'horreur, d'un lyrisme tremblé au réalisme le plus cru, de la beauté au sentiment d'effroi le plus profond, elle nous donne, avec ce roman de la culpabilité et de la déchéance d'une femme, son absolu chef-d'oeuvre.
RICHARD CASTLE
CITY ÉDITIONS
New-York connaît une vague de terreur : dans la ville symbole de la liberté, les islamistes radicaux de Daech viennent de décapiter une journaliste américaine en direct à la télévision. Et c’est Nikki Heat qui est chargée de l’enquête.
Pour la détective, cette affaire est capitale à plus d'un titre. Fraîchement nommée capitaine, elle doit faire ses preuves. Et surtout, le groupe terroriste vient d’annoncer sa prochaine cible : ce sera Jameson Rook, le célèbre journaliste qui n’est autre que le mari de Nikki Heat !
Nikki a beau être une flic d’exception, son travail et sa vie se compliquent encore lorsqu’elle aperçoit fugacement, au détour d’une rue, une femme qui ressemble étrangement à sa mère. Sa mère qui est morte vingt ans plus tôt…
Les cafés dans l'ancien canton
de Claye et des environs
Société d'Histoire de Claye et des environs
Les cafés de Colette, Paulette, Baheux, Mendhi, le petit Bordeaux, ce sont eux que j'ai connus à mon arrivée à l'école de Villevaudé à Montjay-la-Tour en 1972: je précise bien à Montjay-la-Tour car étant à la recherche dans le bourg de Villevaudé de l'école où j'avais été nommée, aucun des passants interrogés n'a pu me dire que l'école était à Montjay... et c'est finalement au café Mendhi dans la Grande rue de Villevaudé que l'on m'a dirigée vers la bonne destination... de laquelle je ne suis pas repartie...
Quand madame Mansuy que nous appelions Colette a fermé son café des marronniers à Montjay, le gribouillage DÉFENSE DE FERMER sur l'affichette « DÉFENSE DE FUMER » n'a pas eu d'effet sur sa décision, et son pot de départ nous a laissé un goût amer... c'est là que nous apprenions les bonnes nouvelles, les mauvaises, les décès, c'est là aussi que les collectes étaient organisées.. le quartier était dorénavant vide.
Des 9 cafés il n'en reste qu'un, au hameau de Bordeaux.
L'exposition qui avait été présentée à Claye en février dernier est visible à la bibliothèque de la Roseraie aux heures d'ouverture.
Remercions mesdames Danièle Prieur, Françoise Leroy et Monique Mazoyer pour les recherches à partir des recensements, almanachs commerciaux, archives départementales de Seine et Marne, accompagnés de leurs enquêtes sur le terrain... Ce travail considérable a abouti à la présentation de cette exposition, riche de souvenirs et d'anecdotes..
Merci monsieur Clément, président de la Société d'Histoire de Claye et des Environs de l'attention que vous portez à notre patrimoine.
« Gargote, bistrot, troquet, boui-boui, zinc, café, bar, brasserie, pub..... autant de vocables qui inspirent une nostalgie bienveillante à ceux qui les ont fréquentés » écrit Monsieur Albarello dans le livre qui a été édité.
Cet ouvrage est en vente à la bibliothèque.
YG
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ET LA GRANDE BATAILLE
POUR LA DST
PHILIPPE BERNERT
PRESSE DE LA CITÉ
Lieutenant colonel de réserve, compagnon de la libération, commandeur de la légion d'honneur, titulaire de la croix de guerre, Roger Wybot, de son vrai nom Roger Varin, a vécu à Montjay la Tour, commune de Villevaudé.
1944: Roger Wybot organise les services de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) , dont il conservera le poste de directeur jusqu'en 1959.
1958: Il est limogé par le général de Gaulle peu après son retour au pouvoir. Nommé inspecteur général des services de la sureté nationale, puis en 1968, inspecteur général des Services et écoles de Police nationale au secrétariat général pour la police, il sera directeur du service d’inspection générale et de contrôle de la Police nationale de 1969 à 1973, date à laquelle il part à la retraite.
Les villevaudéens ont bien connu ce personnage impressionnant qui se déplaçait au volant de la Renault 16 toujours escortée par un motard qui habitait dans la propriété (à l'emplacement de l'espace Jeunesse). Impressionnante surtout était la splendeur du parc de la Roseraie ..... où se trouve actuellement la bibliothèque de la Roseraie, au 16 rue Charles de Gaulle.
Il a écrit plusieurs livres, dont ses mémoires (Roger Wybot et la bataille pour la DST), et des pièces de théâtre comme Antigone ou le Grand orage.
Roger Wybot, né en 1912, est mort le 26 septembre 1997 à Paris. La mairie de Villevaudé avait déjà fait l'acquisition de sa propriété et fait démolir la demeure.
L'actuelle bibliothèque construite à l'entrée du parc a été inaugurée en 2003.
L'ouvrage "Roger Wybot et la bataille pour la DST", est consultable en bibliothèque.
En 2015, le parc a fait l'objet d'une réhabilitation
SOPHIE LOUBIÈRE
FLEUVE NOIR
Sur la Route 66, Lola Lombard a risqué sa vie et celle de ses enfants pour retrouver Pierre, son mari disparu. Sa confrontation avec David Owens, un tueur en série ayant fait de la route mythique une immense scène de crime, l'a fragilisée. Elle rentre en France, sans Pierre, ignorant s'il fait partie des victimes du serial killer. Mais Gaston, leur fils, est persuadé que son père est vivant. Son retour pourrait bien remettre en cause la relation nouée entre Lola et le criminologue Desmond G. Blur, dont elle a bouleversé le destin en levant le mystère sur un drame familial passé. Chacun se languit désormais d'un côté de l'Atlantique, elle à Nancy, lui à Chautauqua Institution où manifestations étranges, disparitions d'objets et morts suspectes se multiplient. Au fil des jours, l'été bascule vers l'automne, confirmant les menaces qui pèsent sur la population d'une ville coquette, mais aussi sur Lola et son fils. Car les restes d'un corps sont bientôt retrouvés dans le désert de Mojave. Quelqu'un, habité d'un appétit de revanche, est décidé à reprendre possession de ce qui lui appartient.
Le plus dangereux prédateur n'est pas forcément celui qu'on croit.
Dans la lignée de Black Coffee, brûlant de l'aura de lieux imprégnés par l'intimité fragile des êtres, White Coffee promet quelques nuits blanches.
Cox ou la course du temps, Christophe Ransmay
Éléphant, Martin Suter
Sa mère, Saphia Azzeddine
Ces rêves qu'on piétine, Sébastien Spitzer
La vengeance du pardon, Éric-Emmanuel Schmitt
Underground Railroad, Colson Whitehead
Un loup pour l'homme, Brigitte Giraud
Ils vont tuer Robert Kennedy, Marc Dugain
Les sables de l'Amargosa, Claire Vaye Watkins
Presqu'île, Vincent Jolit
Femme à mobylette, Jean-Luc Seigle
Une histoire des abeilles, Maja Lunde
Le jour d'avant, Sorj Chalandon
LA FEMME A DROITE DE LA PHOTO
VALENTIN MUSSO
SEUIL
Los Angeles, 1959. L'actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d'elle une star. Enlèvement? Meurtre? Disparition volontaire? Malgré l'enquête conjointe de la police et du FBI, l'affaire ne sera jamais résolue.
1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d'Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film. Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n'est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d'Elizabeth, la mère de David. Et l'un des derniers à l'avoir vue vivante.
En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats.
Né en 1977, Valentin Musso est l'auteur de cinq romans traduits dans plusieurs langues. Après le succès d'Une vraie famille, il entraîne le lecteur dans une histoire aux rebondissements vertigineux, au cœur d'une Amérique de rêves et de désillusions.
L’ancienne chocolaterie, symbole de la réussite industrielle française, aujourd’hui siège de Nestlé, ouvre ses portes dimanche. Chaque année, la visite attire plus de 30 000 visiteurs lors de journées du patrimoine.
Les Noisieliens ont payé un lourd tribut pendant la Première Guerre mondiale. Ainsi, 294 Noisiéliens ont été mobilisés, soit 40 % de la population de la cité ouvrière Menier.
Située dans le parc Louis-Guilbert, la maison de retraite portait alors le nom de Claire Menier. Il s’agit du dernier édifice construit en 1898 par les Menier, grande famille d’industriels chocolatiers dont l’histoire de la commune est indissociable.
La maison de retraite devient un hôpital militaire
L’établissement a été conçu pour les ouvriers en retraite. Son emplacement surplombe l’usine et la cité ouvrière. Après la première bataille de la Marne, qui s’est déroulée à 12 kilomètres d’ici, la maison de retraite est devenue, de novembre 1914 à avril 1919, un hôpital militaire complémentaire (n° 8) près du front.
Dirigé par Alexis Carrel, chirurgien réputé et prix Nobel de médecine en 1912, il a été aménagé pour recevoir une centaine de blessés accueillis par une quinzaine d’infirmiers et infirmières. Près de 2000 blessés y ont séjourné pendant la guerre. La paix revenue, le bâtiment a repris sa fonction de maison de retraite, avant de devenir aujourd’hui la Maison départementale des solidarités.
Un cimetière où reposent Français et Allemands
Dans le cimetière reposent des combattants français et allemands de la guerre de 1870, auxquels se sont ajoutées les sépultures de dix-huit soldats français décédés à l’hôpital militaire de Noisiel.
Le cimetière abrite également un monument à la mémoire des 96 Noisieliens morts lors du conflit 1914-1918. Il a été érigé en 1919 et inauguré en mai 1922 par de nombreuses personnalités, dont Gaston Menier (alors sénateur), le maréchal Joffre et le maréchal Pétain.
« Porté disparu »
La tragique histoire de Lucien Ribottet est gravée dans l’histoire de la commune. Âgé de 19 ans et demi, garde-champêtre connu de tous les habitants, il venait de se fiancer avant de partir avec son régiment d’infanterie (1 500 hommes) en Argonne où il a été porté disparu, le 13 juillet 1915, après l’explosion d’un obus sur le champ de bataille.
Du chocolat pour les poilus
Jusqu’à l’année 1917 qui a vu le rationnement du sucre, l’usine Menier a tourné à plein régime car le chocolat est entré dans la ration de combat du soldat (120 grammes). Pour remplacer les 294 hommes partis au front, 118 hommes ont été nouvellement embauchés et les femmes, comme partout dans le pays, ont joué un rôle prépondérant.
Dans l’attente d’une lettre de l’être cher parti au front, la vie s’est organisé et poursuivie malgré la peur de « la grosse Bertha » qui a bombardé Paris en 1918 et un bombardement aérien du triage ferroviaire de Vaires-sur-Marne qui a causé, la même année, une trentaine de morts.
Rechercher un aïeul
Les familles ont la possibilité de consulter la fiche militaire d’un aïeul dans la base nominative des morts pour la France de la Première Guerre mondiale qui ont tous été recensés par le ministère de la Défense. Serge Moroy
La fresque, longue de 450 mètres et haute de trois mètres, n’a pas échappé à l’attention des automobilistes circulant sur la D86 ou qui accèdent à la Francilienne, près de la centrale électrique.
Le commanditaire de l’œuvre, RTE (Réseau de transport d’électricité), filiale du groupe EDF, a souhaité un aménagement paysager du poste de Villevaudé. L’électricité y arrive à très haute tension (400 000 volts), avant d’être transformée pour être distribuée à environ deux millions d’habitants du Nord Seine-et-Marne. Le programme d’aménagement comprenait l’ornement végétal du poste, la création d’une mare, un chemin piétonnier, la pose de bancs et la réalisation d’une fresque murale.
Peinte en deux mois
« Il s’agissait d’embellir les abords du chemin qui longe la route et l’enceinte de la centrale électrique. L’idée était de faire des décors ayant du sens pour tous, pas simplement une décoration de paysages. Nous avons mis en scène des paysages de notre territoire, dont la base régionale de loisirs de Jablines-Annet » explique Lionel Stéphanidis, 32 ans, président-fondateur de Hard-Déco en 2007 et qui regroupe sept artistes graffeurs.
Durant juin et juillet, Pierre-Olivier, Grégory, Olivier et Jonathan ont entrepris de réhabiliter le mur afin d’y apposer la fresque. Leur choix s’est porté sur une technique mixte, employant peinture acrylique et bombe aérosol.
Ils avaient transformé les transfos de la commune: Cliquez sur ce lien
Hard-Déco était déjà intervenue à Villevaudé, en novembre 2013, pour décorer une dizaine de transformateurs EDF (Electricité réseau distribution France) disséminés sur la commune. La municipalité leur avait demandé une frise en trompe-l’œil d’un enfant écrivant le nom d’Ivan-Peychès sur le parapet de l’école élémentaire du même nom.
A côté, la fresque sur la façade de la salle des Merisiers, que l’on peut admirer en empruntant la rue Adèle-Claret, est aussi à mettre à leur actif. Longue de 10 mètres et haute de 5 mètres, ils s’étaient mis à quatre pour la réaliser en une semaine.
Combattre la grisaille urbaine
« Nous sommes un collectif d’artistes qui combattons la grisaille urbaine en promouvant la décoration graffiti et la réhabilitation des lieux publics et privés. Au départ, c’était un pari de copains qui faisaient du graffiti et ont décidé de créer leur association. En dehors de celle-ci, nous sommes tous des artistes indépendants, des auto-entrepreneurs » renchérit Lionel.
Chaque œuvre est unique
Hard-Deco est sollicitée par des collectivités et des particuliers, surtout pour décorer des chambres d’enfant. Les artistes mettent un point d’honneur à relever tous les défis et chaque œuvre est unique. Ils dirigent également des ateliers pédagogiques dans des centres de loisirs ou pendant les vacances scolaires. « Une initiation à la bombe aérosol permet aux jeunes d’avoir une approche plus artistique que vandale de l’outil » confie encore Lionel. S. Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
Une dizaine de stands a accueilli les visiteurs. Randonnées avec l’association De la Dhuys à l’Ourcq, bien-être et détente avec la pratique du tai chi chuan, zumba, boxe française et les disciplines proposées par la FRAV (Familles rurales à Villevaudé) : judo, aïkido, arts plastiques, baby-gym, danse contemporaine et le fitness. Les cours ont repris hier, lundi 11 septembre, et l’association recherche par ailleurs un professeur de hip hop pour l’année prochaine.
Bien-être et aventure
Le taï chi chuan, dont les cours sont assurés par Stéphane, n’a pas laissé indifférent un habitant, âgé de 53 ans. « Cette année, après trois ans de pilates, j’ai décidé de m’inscrire. Je pense que cela va me détendre » confie-t-il. Les cours ont lieu le lundi à 19 heures, à la salle du Mille-club.
De son côté, l’espace jeunesse, destiné aux jeunes de 22 à 17 ans, dirigé par Olivier Tétard, a d’ores et déjà arrêté son programme jusqu’à la Toussaint. « L’an dernier, soixante-cinq jeunes ont participé aux activités. Parmi celles-ci, au vu du succès rencontré, nous récidivons, samedi 7 octobre, avec une sortie Koezio à Lieusaint. Les jeunes pourront à nouveau tester leurs qualités d’agents secrets dans une aventure unique vécue en équipe ».
Ils œuvrent pour l’école
Créé en 2014, le comité Ivan-Peychès s’est fixé pour objectif d’organiser les manifestations extra-scolaires de l’école élémentaire du même nom, dont principalement la fête annuelle de l’école qui a lieu fin juin, avant les grandes vacances. « Nous ne sommes là que pour faire plaisir aux enfants, organiser et participer, dans la limite de nos moyens, aux événements qui rythment leur vie scolaire » glisse Didier Irland, son président. Le comité recherche d’ailleurs des parents afin de les aider dans leurs tâches bénévoles.
Les cafés dans leur jus
La SHCE, Société d’histoire de Claye et de ses environs, reconduira l’exposition sur les cafés dans l’ancien canton de Claye. « L’exposition a été lancée fin février à Claye-Souilly. Elle sera visible à la bibliothèque de la Roseraie, à Villevaudé, samedi 23 septembre, de 14 à 18 heures, et dimanche 24 septembre, de 10 à 18 heures » indique Monique Mazoyer, membre de l’association.
L’association Villevaudé… demain a lancé, pour la deuxième année consécutive, un concours de confiture. Une dizaine de pots a été déposée à leur stand et le jury, composé de quatre membres, a dû départager les candidats. Le premier prix a finalement été accordé à Marjorie Bouchard, de Villevaudé, pour sa gelée de groseille. « D’aspect, elle est brillante et présente une belle couleur sombre. Au goût, elle est bien équilibrée, avec une légère acidité, et sa texture est onctueuse » a signalé Valérie Bureau, membre du jury.
Le second prix a été attribué à Josépha Breton, Villevaudéenne également, pour sa confiture de fraise que les jurés ont estimé « excellente, mais un peu trop liquide ». Les deux lauréates recevront respectivement un bon d’achat de 30 et 10 euros à dépenser à la serre de Montjay-la-Tour. Serge Moroy
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QUAND TU COMPRENDS QUE TU N'EN AS QU'UNE
RAPHAËLLE GIORDANO
-Vous souffrez probablement d'une forme de routinite aiguë.
- Une quoi ?
- Une routinite aiguë. C'est une affection de l'âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude...
- Mais... Comment vous savez tout ça ?
- Je suis routinologue.
- Routino-quoi ?
Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps : elle fonce et repart à la conquête de ses rêves...
Écrivain, artiste peintre, coach en créativité… La création est un fil rouge dans la vie de Raphaëlle.
Diplômée de l’école supérieure Estienne en Arts appliqués, elle cultive sa passion des mots et des concepts pendant quelques années en agences de communication à Paris, avant de créer sa propre structure dans l’événementiel et le coaching créatif. emotone.livegalerie.com
Quant à la psychologie, tombée dedans quand elle était petite, formée et certifiée à de nombreux outils, elle en a fait son autre grande spécialité. Ainsi, ses premiers livres proposent une approche résolument créative du développement personnel, tant sur le fond que sur la forme. Les secrets du docteur Coolzen – Une collection de quatre titres, Mon carnet de coaching 100 % bonheur, J'ai décidé d'être zen…
Avec son premier roman, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, elle crée une fiction attachante enrobée de pédagogie, autour d’un thème qui lui est cher : l’art de transformer sa vie pour trouver le chemin du bien-être et du bonheur.
Retrouvez Raphaëlle sur son site raphaellegiordano.com ou sur Facebook https://www.facebook.com/raphaelle.giordano
Dans le petit parc inséré dans la zone pavillonnaire, allée du Prieuré, coulent deux sources : la source Sainte-Véronique, sous les pieds de sa statue, et la source Saint-Pierre, qui sort d’une grotte sous l’escalier. Toutes deux convergent vers la mare, en contrebas, qui ferme la petite enclave communale.
Sa réhabilitation était envisagée depuis 2008 et son coût, estimé à 29 206 euros, a bénéficié d’une subvention de 60 % du Département. Le chantier a été confié à Initiatives 77, une association départementale qui favorise l’insertion professionnelle des jeunes et adultes en difficulté.
La première phase des travaux a porté sur le débroussaillage autour de la statue de la vierge exhibant un voile sur lequel figure le visage du Christ. Les arbres ont été élagués et les espèces invasives éliminées. Un chemin a été créé pour les PMR (personnes à mobilité réduite).
Encore des travaux en septembre
La seconde phase interviendra en septembre. Elle concernera le curage de la mare et l’installation de deux pontons. « Les intervenants d’Initiatives 77, une dizaine environ, ont déjà réhabilité les berges des deux rus. Ils ont retiré les pierres sur l’une des berges, créé de petite zones humides végétalisées, avec des iris d’eaux et des massettes (Ndlr : plante herbacée à larges feuilles), posé des pierres pour traverser les rus » précise Dominique Françoise, première adjointe au maire, chargée de l’environnement et du développement durable.
La flore locale privilégiée
Le site accueille des poules d’eau, des têtards et grenouilles. Deux gîtes à insectes et un espace pour les lézards ont été aménagés. La commune privilégie les plantes locales, les thuyas de la haie ayant été retirés pour permettre aux frênes et framboisiers, qui étaient étouffés, de se développer. Des plantes aromatiques, comme la menthe et la sauge, ont été plantées près de la statue.
« J’espère que les Pomponnais redécouvriront le parc »
A l’automne, la clôture sera bordée d’arbres fruitiers et le mur accueillera de la vigne. « La culture de la vigne était autrefois très présente sur notre commune » rappelle l’élue. Après la rénovation du lieu, la commune en assurera l’entretien. « Les enfants de l’accueil de loisirs devraient également participer à la plantation d’espèces végétales et poser des nichoirs » ajoute Dominique Françoise. Elle espère que les habitants s’approprieront et profiteront mieux de l’espace ainsi mis en valeur.
Un pélerinage le 16 septembre
Le prochain pélerinage annuel est prévu samedi 16 septembre. Une procession se rendra sur les lieux après l’office religieux qui sera célébré à 18 h30, à l’église de Pomponne, située en face.
Qui était Sainte-Véronique ?
Selon les saintes écritures, alors que l’on mène Jésus pour être crucifié sur le mont Golgotha, une femme pieuse de Jérusalem lui donne son voile pour qu’il s’essuie le front. Jésus accepte et le lui rend avec son effigie imprimée dessus, d’où le prénom de Véronique (vera icona en latin).
La légende dit qu’un seigneur de Pomponne aurait rapporté d’Italie un fragment du voile et en aurait fait don au prieuré (aujourd’hui, la relique n’est plus à l’église). Une confrérie de Sainte-Véronique a été fondée à Pomponne le 6 novembre 1514, mais reste mal connue. Le prieuré est démoli pendant la Révolution. Sous le Second empire, la famille Dubarle a aménagé une niche au dessus de la source pour y placer une statue de Sainte-Véronique.
En 1988, la commune a acquis le terrain au franc symbolique. La Société du patrimoine de l’histoire de Pomponne restaure l’oratoire en 1990. Le site a été inauguré le 19 septembre 1992 et les pèlerinages, interrompus depuis 1945, ont repris depuis. Sainte-Véronique est fêtée le 4 février. C’est la patronne des photographes, des blanchisseuses et des lingères. Serge Moroy
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MATTHEW FITZSIMMONS
EDITIONS TOUCAN
Suzanne Lombard a disparu l’été de ses quatorze ans, alors que son père, le Vice-Président Benjamin Lombard, était encore sénateur de Virginie. Fugue, accident, enlèvement, aucune piste n’a abouti. Le seul mince espoir, ce sont les mails retrouvés sur l’ordinateur de la jeune fille, sorte de correspondance intime avec un mystérieux interlocuteur, jamais identifié.
Dix ans plus tard, la plaie est toujours aussi vive pour Gibson Vaughn, hackeur et ancien marine, fils de l’adjoint du sénateur à l’époque, pour qui Suzanne était presque une sœur.
Un jour, un homme s’assoit en face de lui. Un homme qu’il a connu autrefois et qui n’a jamais abandonné la recherche de Suzanne. Il a besoin des compétences techniques de Gibson car il a reçu plusieurs messages cryptés de l’inconnu avec lequel Suzanne discutait.
Hanté par ses souvenirs, Gibson ne peut pas reculer. Quelque chose lui dit qu’une partie de sa propre vie s’est joué aussi il y a dix ans, dans ces jours de tragédie. Plongeant corps et âme dans le labyrinthe où se cache celui qui a peut-être la clé du drame, Gibson découvre des enjeux d’une toute autre dimension et doit soudain faire face à ces « hommes obscurs » de la politique américaine.
Pour eux, il est désormais une menace. Et leur mission est d’écarter les menaces…
Matthew Fitzsimmons est professeur d'anglais et vit à Washington. Elu meilleur livre du mois par les lecteurs avertis de Goodreads (déc 2015), Tu me retrouveras est le premier roman qui met en scène son personnage de hackeur, Gibson Vaughn.
1917, Malevitch écrit: "Alors que le monde est occupé par le péché de la grande boucherie des peuples" ... il faut jeter à l'art "une bouée dans cette mer de sang
Activiste autant qu'artiste il est fondateur d'un mouvement qu'il nomme suprématisme, le "Carré noir sur fond blanc" peint et exposé en 1915 en étant le manifeste.
Le Monde du 5 août 2017 lui consacre une page...
Quelques photos prises dans différents musées de Russie
Découvrez les productions de la classe maternelle d'Emma...
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BRUNO BARILLOT
GRIP ÉDITIONS
Ils étaient 150000, pour la plupart de très jeunes hommes. Ils étaient peu - ou même pas du tout - informés sur les risques de la radioactivité. Désinformés même.
Telles ces recommandations remises au personnel des essais par les autorités de la marine : " Une minute et demi après l'explosion, les débris sont tous retombés et il n'y a aucun danger provenant du rayonnement. " Les radiations retardées ? Elles sont " si faibles qu'elles ne constituent pas un danger. Ne vous en occupez pas ". Naïfs ? Respectueux de la parole d'autorité ? Ils étaient fiers de participer à cette grande aventure qui, leur disait-on, allait hisser la France au niveau des plus grands. Et que de souvenirs allaient-ils rapporter de cet immense désert saharien ou des îles paradisiaques du Pacifique. "... On a beau savoir que la bombe est un objet de mort, lorsqu'elle explosa, je fus fasciné par ce lever de soleil artificiel. " Et on leur disait alors, comme on le répète encore officiellement aujourd'hui, que ces bombes étaient " propres "... Quel mal pouvait donc les frapper ? Ils ne l'apprendront - pour les plus chanceux - que dix, vingt, trente ans plus tard quand les cancers et autres maladies les atteindront. Enfin, ils parlent, sortant du mutisme qui, sous prétexte de secret militaire, les avait enfermés dans l'oubli. Enfin, ils se battent pour que " vérité et justice " soient rendues aux victimes des essais nucléaires
Co-fondateur du Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits (CDRPC), Bruno Barrillot travaille depuis près de vingt ans sur les conséquences des essais nucléaires. Auteur de plusieurs livres sur les expériences françaises au Sahara et en Polynésie, animateur de colloques et conférences destinées à alerter l'opinion, les élus, les pouvoirs publics, proche des victimes, il présente ces témoignages bouleversants - et inédits pour la plupart - en les situant dans un contexte dont il est l'un des grands spécialiste.
VICTORIA HISLOP
LES ESCALES
Le nouveau roman de Victoria Hislop nous entraîne en Grèce sur les traces d'un amour perdu. Richement illustré, Cartes postales de Grèce fait chatoyer les couleurs de la Méditerranée.
Dans sa boîte aux lettres, Ellie trouve, semaine après semaine, des cartes postales signées d'une simple initiale : A. Ces cartes ne lui sont pourtant pas destinées. Pourquoi lui parviennent-elles ? Qui est l'expéditeur ? Mystère.
Portant l'éclat du ciel grec et l'eau cristalline de la mer, ces missives sortent la jeune femme de sa morosité quotidienne. Un jour, elles cessent cependant d'arriver. Ellie se sent délaissée, privée de cette bouffée d'oxygène qui la faisait rêver et voyager. Elle prend alors une décision : découvrir ce pays par elle-même.
Le matin de son départ, Ellie reçoit un carnet par la poste. L'odyssée d'un homme, le fameux A, y est racontée. Celui-ci observe avec tendresse et générosité les Grecs, leurs coutumes, et ce qui fait le sel de leur quotidien. Derrière ses observations et ses savoureuses anecdotes se dessine le portrait d'un homme blessé.
Pourrait-il encore croire en l'amour ?
Séléctionné par Version Femina dans les 8 romans "Feel-Good" de l'été.
DIANE DUCRET
FLAMMARION
Un cabaret dans un camp au milieu des Pyrénées, au début de la Seconde Guerre mondiale. Deux amies, l'une aryenne, l'autre juive, qui chantent l'amour et la liberté en allemand, en yiddish, en français... cela semble inventé! C'est pourtant bien réel. Eva et Lise font partie des milliers de femmes «indésirables» internées par l'État français. Leur pacte secret les lie à Suzanne «la goulue», Ernesto l'Espagnol ou encore au commandant Davergne. À Gurs, l'ombre de la guerre plane au-dessus des montagnes, le temps est compté. Il faut aimer, chanter, danser plus fort, pour rire au nez de la barbarie.
À la façon d'une comédie dramatique, Diane Ducret met en scène le miracle de l'amour, la résistance de l'espoir dans une fable terrible et gaie, inspirée d'histoires vraies.
Romancière et essayiste, Diane Ducret est l'auteur des best-sellers Femmes de dictateur (Perrin, 2011), traduit dans vingt-cinq langues, La chair interdite (Albin Michel, 2014), ou encore L'homme idéal existe. Il est québécois (Albin Michel, 2015).
TOD GOLDBERG
SUPER 8 ÉDITIONS
Tueur à la solde de la mafia de Chicago, Sal Cupertine est ce qui se fait de mieux dans le genre : discret, redoutablement efficace et doté d'une mémoire hors norme, il ne laisse jamais la moindre trace derrière lui. Jusqu'au jour où une opération tourne mal – très mal. Après avoir été contraint d'éliminer trois agents du FBI, Sal quitte la ville, caché dans un camion réfrigéré. Sa carrière est terminée. À moins que...
Une opération chirurgicale plus tard, Sal Cupertine n'est plus : il a laissé la place au rabbin David Cohen, officiant à Las Vegas. À sa propre surprise, notre homme, désormais capable de citer des passages entiers du Talmud, se prend au jeu.
Mais ses employeurs n'en ont pas terminé avec lui. Le cimetière dont Cohen a la responsabilité est utilisé par la mafia comme plaque tournante de trafics en tout genre et, pour ne rien arranger, le FBI est toujours à ses trousses. Bandit d'un côté, homme de Dieu de l'autre, Sal ne va pas s'en tirer si aisément !
Né en 1971 à Berkeley (Californie), Tod Goldberg est l'auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles. Gangsterland est son premier ouvrage traduit en français.
TOME1 - ILS M'ONT MENTI
DANIEL PENNAC
GALLIMARD
«Ma plus jeune sœur Verdun est née toute hurlante dans La Fée Carabine, mon neveu c'est Un Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose, mon fils Monsieur Malaussène est né de deux mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce Maracuja est née de deux pères dans Aux fruits de la passion. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l’on kidnappe l’affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d’écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde.
Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle.» Benjamin Malaussène.
Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est né le 1er décembre 1944 à Casablanca, au Maroc. Il est le quatrième et dernier d'une tribu de garçons. Son père est militaire. La famille le suit dans ses déplacements à l'étranger - Afrique, Asie, Europe - et en France, notamment dans le village de La Colle-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes.
Quand il évoque son père, il l'assimile à la lecture : «Pour moi, le plaisir de la lecture est lié au rideau de fumée dont mon père s'entourait pour lire ses livres. Et il n'attendait qu'une chose, c'est qu'on vienne autour de lui, qu'on s'installe et qu'on lise avec lui, et c'est ce que nous faisions.»
Daniel passe une partie de sa scolarité en internat, ne rentrant chez lui qu'en fin de trimestre. De ses années d'école il raconte : «Moi, j'étais un mauvais élève, persuadé que je n'aurais jamais le bac.» Toutefois, grâce à ses années d'internat, il a pris goût à la lecture. On n'y permettait pas aux enfants de lire, comme il l'évoque dans "Comme un roman" : « En sorte que lire était alors un acte subversif. À la découverte du roman s'ajoutait l'excitation de la désobéissance...». Ses études de lettres le mènent à l'enseignement, de 1969 à 1995, en collège puis en lycée, à Soissons et à Paris.
Son premier livre, écrit en 1973 après son service militaire, est un pamphlet qui s'attaque aux grands mythes constituant l'essentiel du service national : l'égalité, la virilité, la maturité.
Il devient alors Daniel Pennac, changeant son nom pour ne pas porter préjudice à son père.En 1979, Daniel Pennac fait un séjour de deux ans au Brésil, qui sera la source d'un roman publié vingt-trois ans plus tard : "Le Dictateur et le hamac".
Dans la Série Noire, il publie en 1985, "Au bonheur des ogres", premier volet de la saga de la tribu des Malaussène (dont on retrouvera le «petit» dans "Kamo. L'idée du siècle"). Daniel Pennac continue sa tétralogie avec "La Fée Carabine" puis "La petite marchande de prose" et "Monsieur Malaussène" (il y a ajouté depuis "Aux fruits de la passion"). Il diversifie son public avec une autre tétralogie pour les enfants, mettant en scène des héros proches de l'univers enfantin, préoccupé par l'école et l'amitié : "Kamo, l'agence Babel", "Kamo et moi", "L'évasion de Kamo" et "Kamo, l'idée du siècle". Ces romans sont-ils le fruit de souvenirs personnels ? «Kamo, c'est l'école métamorphosée en rêve d'école, ou en école de rêve, au choix.» À ces fictions s'ajoutent d'autres types d'ouvrages : un essai sur la lecture, "Comme un roman", deux ouvrages en collaboration avec le photographe Robert Doisneau et "La débauche", une bande dessinée, avec Jacques Tardi. Il a mis fin en 1995 à son métier d'enseignant pour se consacrer entièrement à la littérature. Toutefois, il continue d'avoir un contact avec les élèves en se rendant régulièrement dans les classes.
LISA GARDNER
ALBIN MICHEL
Nuit noire et pluvieuse sur le New Hampshire : au détour d'une route, une voiture fait une violente embardée.
Au volant, Nicole ne se souvient de rien, sauf d'une chose : sa fille, qui était avec elle, a disparu.
Si les recherches de la police confirment la présence d'une autre personne lors de l'accident, le mari de Nicole prétend que l'enfant n'a jamais existé… Qui croire ?
Que s'est-il réellement passé cette nuit-là ?
Lisa Gardner vous balade de fausse piste en fausse piste.
La nouvelle enquête du sergent Wyatt Foster et de Tessa Leoni impose une fois de plus Lisa Gardner, Grand Prix des lectrices de Elle pour La Maison d'à côté, comme l'un des maîtres du thriller psychologique. En tête sur la liste des best-sellers du New York Times, Le Saut de l'ange ne laissera aucun lecteur indemne.
Les suspenses de Lisa Gardner sont des best-sellers aux États-Unis et en Grande Bretagne. Elle vit aux États-Unis, dans un petit hameau des montagnes du New Hampshire.
DAVID FOENKINOS
GALLIMARD
En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick.
Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est mort deux ans auparavant.
Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses...
Aurait-il eu une vie secrète? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire.
Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle.
Et si toute cette publication n’était qu’une machination?
Récit d’une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses lecteurs.
Romancier, scénariste et musicien, David Foenkinos est né en 1974.
Auteur de quatorze romans traduits en quarante langues, il a entre autres publié aux Editions Gallimard La délicatesse (collection blanche, 2009, Folio n° 5177), Les souvenirs (collection blanche, 2011, Folio n° 5513), Je vais mieux (collection blanche, 2013, Folio n° 5785), Charlotte, prix Renaudot et Prix Goncourt des lycéens (collection blanche, 2014).
En 2011, il a adapté au cinéma avec son frère son livre La délicatesse, avec Audrey Tautou et François Damiens.
En 2014, il a coadapté Les souvenirs, réalisé par Jean-Paul Rouve.
ALAIN MABANCKOU
SEUIL
Jeune orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une institution placée sous l'autorité abusive et corrompue de Dieudonné Ngoulmoumako.
Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont redistribuées. L'aventure commence. Elle le conduira notamment chez Maman Fiat 500 et ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaité quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de services. Jusqu'à ce que ce bonheur s'écroule.
Petit Piment finit par perdre la tête, mais pas le nord : il sait qu'il a une vengeance à prendre contre celui qui a brisé son destin.
Dans ce roman envoûté et envoûtant, l'auteur renoue avec le territoire de son enfance, et sait parfaitement allier la naïveté et la lucidité pour nous faire épouser le point de vue de ses personnages.
Finaliste du Man Booker Prize International 2015, Alain Mabanckou est l'auteur d'une dizaine de romans dont Verre Cassé (2005) et Mémoires de Porc-épic ( prix Renaudot 2006 ). Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues. Il enseigne la littérature francophone à l'Université de Californie-Los Angeles (UCLA).
STEPHENIE MEYER
JC LATTÈS
DAVID-JAMES KENNEDY
FLEUVE NOIR
Paris, 1989. Au très chic lycée Henri-IV, les réputations se font et se défont. La magnétique Emma n'a pas conscience du pouvoir d'attraction qu'elle exerce sur les garçons. Yann. Arno. Manu... La liste de ses prétendants est longue. Mais c'est en Tom, ado solaire fou de sensations fortes, qu'elle a trouvé un alter ego. Lui qui la connaît si bien.
Un drame va survenir et assombrir le tableau de cette adolescence parfaite.
Paris, 2015. Les chemins se sont séparés. Tom est resté ce casse-cou qui faisait tomber les filles, profitant de la revente de sa boîte pour se laisser le temps de vivre. Jusqu'à ce jour où Lukowski, ancien d'Henri-IV envers lequel Tom se sent redevable, laisse deux messages désespérés, l'implorant de le retrouver.
Une fois sur place, il découvre la dépouille de son vieux camarade, flottant entre les rochers d'une lointaine côte suédoise. À l'intérieur de la maison voisine, un ordinateur portable et, sur l'écran, un défilé de photos accompagnées d'un mail menaçant. Emma ado, Emma adulte, Emma partout, sur chaque prise de vue. Qu'est devenue sa meilleure amie ? Qui était-elle réellement ? Pour qui et pour quoi devraient-ils tous payer après vingt-six ans ?
Petit-fils d'Irlandais né en France, David-James Kennedy, est l'auteur d'un premier roman, Ressacs (2014), pour lequel il a reçu le Grand Prix Sang d'Encre du festival du roman policier de Vienne. Il est pharmacien et vit dans la région de Lille.
Villeparisis :Tom Béchu a tout juste 10 ans. Il a été la doublure principale de Sacha Pinault, héros à peine plus âgé que lui du Petit Spirou, le film de Nicolas Bary qui sortira mercredi 27 septembre.
Nicolas Bary est un cinéaste pour qui l’enfance est une source d’inspiration inépuisable. Il a réalisé « Les enfants de Timpelbach » (2008) et « Au bonheur des ogres » (2013), avant de boucler « Le petit Spirou » en neuf semaines, de septembre à novembre 2016.
Un champion de BMX confirmé
A la rentrée, Tom Béchu passera en CM2 à l’école Barbara, à Villeparisis. Il pratique le BMX depuis 5 ans dans le club de la commune, mais intégrera en septembre celui de Boutigny, près de Meaux. Tom a été sélectionné trois fois pour les championnats de France et d'Europe. « En 2016, il a même été qualifié pour le championnat du monde. Mais la Colombie, c’était trop loin pour nous » soupire Peggy, sa mère. Le jeune sportif détient plusieurs titres, dont celui de champion d’Ile-de-France et de Seine-et-Marne.
Ethan, son frère âgé de 7 ans, a la même passion. Il roule dans le sillage glorieux de son aîné, raflant titres et coupes. Les deux champions sont sponsorisés par Bike'n'co racing, magasin spécialisé à Meaux.
La doublure principale du héros
En juin 2016, la production du film recherchait un enfant doué en BMX et c’est lors d’un casting, effectué au Raincy, que Tom est repéré. « Il n’y a pas de BMX dans le film, mais la production avait besoin d’un enfant qui soit à l’aise sur un vélo » confie Peggy. « J’ai retrouvé Maellan, un copain du Raincy avec qui je fais du BMX à Villeparisis. Lui aussi avait été choisi avec cinq autres, ça m'a rassuré » intervient Tom. « Début septembre, il a fallu demander l’autorisation de son école pour qu’il puisse participer au tournage. Cela n'a pas posé de problème » renchérit Peggy.
« On était aux petits soins pour moi »
« Avant le film, il devait ne pas trop bronzer pour l’été et ne pas aller chez le coiffeur » se rappelle Stéphane, son père. Un chauffeur est venu chercher Tom à 7 h 30 pour le ramener chez lui à 21 h 30. Il avait chaque fois l'obligation d’emporter son cartable car, entre les prises de vues, une enseignante l’aidait à faire ses devoirs pour éviter tout retard dans sa scolarité. La journée commençait par l'indispensable séance de maquillage. « En fait, c'était mon corps qu’ils filmaient : ils ont mis la tête de l’acteur à la place de la mienne car nous étions habillés pareils » révèle Tom, les yeux pétillants. Sa prestation a été rémunérée. Comme l'oblige la loi, l'argent a été placé sur un compte ouvert à son nom à la Caisse des dépôts et consignations et il ne pourra en disposer qu'à sa majorité.
Sept jours de tournage
Le jeune champion a participé en tout à sept jours de tournage, vivant une expérience unique. Il reconnaît avoir été impressionné par l’organisation, le nombre d'intervenants, l’intendance et les moyens techniques mis en oeuvre. Il a trouvé le rôle de Sacha « compliqué parce qu’il avait beaucoup de choses à dire » et, finalement, a apprécié de n’avoir que du vélo à faire. Tom a aussi côtoyé Pierre Richard, François Damiens, Natacha Régnier, Philippe Katerine et Armelle, alias Suzette, qui dispose de neuf doublures. « Les enfants s'entendaient bien. Des animateurs s'occupaient d'eux et ils jouaient parfois ensemble pendant les pauses » précise Stéphane.
Les images ont été enregistrées dans l’ancien collège Jean-Baptiste Corot, au Raincy (Seine-Saint-Denis), mais aussi à Puteaux et Vaucresson (Hauts-de-Seine), Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) et Paris.
Inspiré de la bande dessinée éponyme de Tome et Janry, parue en 1938 aux éditions Dupuis, le film sortira mercredi 27 septembre, simultanément en France et en Belgique. « Il y a beaucoup d’action et d’humour. On ne s’ennuie pas et tout le monde y trouve son compte » ajoute Peggy, qui a vu le film en avant-première avec ses deux fils.
Le pitch du film
Petit Spirou, comme toute sa famille avant lui, a son destin professionnel tout tracé. Quand sa mère lui annonce qu’il intégrera l’école des grooms à la rentrée, Petit Spirou, avec l’aide de ses copains, va profiter de ses derniers jours de classe pour déclarer sa flamme à Suzette. Sans plus se soucier des adultes, tous deux décideront alors de vivre une aventure extraordinaire. S. Moroy
Teaser du film : https://www.youtube.com/watch?v=Q3nSSlP4-os
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Ugo a remporté le titre de champion de France au terme de deux combats de haute volée qui ont eu lieu, début juin, à la Côte-Saint-André (Isère). Il a vaincu ses deux adversaires qui le dominaient pourtant d'une bonne dizaine de centimètres et aura 16 ans le 21 août.« Je voudrais être gendarme »
Le jeune Courtrysien est en seconde au lycée Gaston-Bachelard, à Chelles. Féru de sport, il s'est mis à boxer à l’âge de 7 ans et, depuis qu’il a fait son stage de 3e au centre technique de la gendarmerie, au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), il rêve de devenir gendarme. « Je suis attiré par la protection et les questions de sécurité ; je ne me vois pas dans un bureau » confie le jeune champion, en enfilant ses gants de boxe.
Pour décrocher son titre de champion de France, il est venu s'entraîner quatre fois par semaine avec Pascal Roche, 59 ans, son coach au club courtrysien de Savate boxe française (SBF).
Il va entrer dans l’équipe de France
« C’est la première fois que l’on va en championnat du monde, mais il est vrai qu’il n’est ouvert dans cette catégorie que depuis quatre ans » se réjouit Pascal. Ugo va bientôt rejoindre l'équipe de France à l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) de Paris, afin de préparer la compétition internationale qui se déroulera à Varaždinske Toplice (Croatie). Il devra combattre ses adversaires en trois rounds, d’une durée d’une minute trente chacun.
Un mètre soixante-trois, quarante-quatre kilos
« Il ne faut pas se fier à son air sympa car, dans son genre, Ugo est un fou-furieux et n’a jamais perdu depuis qu’il boxe. Il a tout : il est souple, rapide, sait feinter, a une bonne anglaise. C’est aussi un bon technicien, doté d’un mental d’acier. Quand il monte sur le ring, il ne doute jamais, quelle que soit la taille et la valeur de son adversaire qu’il va finalement envoyer dans les cordes » renchérit Pascal.
Un avis confirmé par Ange Brou, 33 ans, qui l’entraîne également. « On y croit car Ugo a vraiment toutes les qualités pour remporter le titre. Il faut qu’il soit supérieur techniquement et en touche, c’est-à-dire marquer des points, placer et varier des techniques. Mais l’essentiel, c’est qu’il prenne aussi du plaisir, qu’il soit satisfait de son travail et n’ait aucun regret » ajoute-t-il.
De la graine de champion au club
La section SBF de Courtry compte 116 savateurs, de 6 ans jusqu’aux vétérans, comme son président, Gérard Jauneau, 63 ans. Les entraînements ont lieu deux fois par semaine, chaque mardi et vendredi, au gymnase de la Dhuys. Le club fonctionne avec celui de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) où Pascal enseigne également (60 adhérents). Ce dernier a une dizaine de combats à son actif, dont le titre de champion Ile-de-France en 1983 et celui de vainqueur de la coupe de Paris 1984 en première série.
Son club peut s’enorgueillir de former de la graine de champion : Ugo Gil, champion de France minime 2015 et champion de France cadet 2017, Louiza Messous, vice-championne de France minime 2016, Shérazade Bekhti, médaille d’or au tournoi national de l’avenir 2015 et finaliste, avec Noélise Gérardeaux, du championnat de France 2017. Enfin, Emma Vartanian a été vice-championne de France minime 2013.
Pascal sera présent au forum des associations qui se tiendra samedi 9 septembre, de 10 heures à 18 heures, et dimanche 10 septembre, de 14 heures à 18 heures, à l’espace Robert-Jacobsen et à la maison des associations de Courtry. S. Moroy
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NAOMI RAGEN
YODÉA ÉDITIONS
Tamar Finegold, jeune épouse d'un rabbin de Brooklyn à l'avenir prometteur serait comblée si elle pouvait enfin devenir mère. Sa vie est bouleversée le soir où elle se fait violer. Un mois plus tard, la jeune femme découvre qu'elle est enceinte, sans certitude quant à l'identité du père. Que faire ? Avorter? Se confier à son mari, à un rabbin, à ses amies? Craignant les conséquences d'un tel aveu sur son mariage et les réactions de la communauté hassidique, Tamar décide d'enfouir son secret en elle. Elle est convaincue d'avoir pris la bonne décision. Des années plus tard, le passé la rattrape... Une fine analyse psychologique et sociologique ainsi qu'une revendication aussi véhémente qu'émouvante de la tolérance.
Naomi Ragen est l’auteur de huit best-sellers internationaux dont Sotah, premier de ses romans à avoir été traduit en français et publié en 2009. Née en 1949 à Brooklyn (New York) dans une famille juive traditionaliste, elle étudie la littérature anglaise, la philosophie et l’histoire à la City University de New York. En 1968, elle rencontre son mari, pratiquant comme elle, étudiant en mathématiques. En 1971, le couple décide de s’établir à Jérusalem. Naomi Ragen partage alors son temps entre ses enfants et un emploi de journaliste indépendant. Plus tard, elle complète son cursus universitaire par un Master en littérature anglaise à l’Université Hébraïque de Jérusalem. C’est en 1989, qu’elle publie son premier roman Fille de Jephté. Elle reçoit alors des centaines de lettres de femmes qui l’encouragent, lui demandent des conseils et lui apportent leur témoignage. En 1992, avec son deuxième roman Sotah, elle obtient un large succès avec plus de 200000 exemplaires vendus aux États-Unis et en Israël. Sotah reste en tête des ventes israéliennes pendant plus de 92 semaines consécutives ! Elle y raconte l’histoire d’une jeune femme juive orthodoxe, accusée d’adultère par une milice des mœurs illégale qui l’oblige à s’exiler aux États-Unis. Depuis, elle a écrit six autres romans et une pièce de théâtre Women’s Minyan, commandée par le théâtre national d’Israël (Habima). Elle édite une newsletter hebdomadaire suivie par des milliers d’abonnés. En 2002, elle a été récompensée par le président de l’État d’Israël pour sa contribution à la littérature israélienne.
Son dernier roman, "Les soeurs Weiss" a été publié en décembre 2016
Ouverture du spectacle avec toute les classes de modern jazz.
Les petites abeilles en effervescence dans "Papa, j'arrive pas à dormir". Musique de Kevin MacLeod (The Builder)
Sur une mise en scène originale et des chorégraphies signées Marjorie Rescica, les professeurs et les quarante élèves de la section modern jazz ont offert au public, essentiellement familles et amis, un spectacle résolument moderne, sur des musiques de Kevin MacLeod, Superpoze, Manuel Wandji, Julia Kent, The Secession, Nathan Lanier ou Parov Stelar.
L’événement a rassemblé quelque 240 spectateurs.
Des danses tendance
A contre-courant, avec Laura Day, Anna Doulache, Faphné Goncalves et Emma Sudre.
A voix basse, avec Kim Blondel, Audrey Perrin, Elia Rudelle et Marie Tourdias.
Une onde passe, « Move Forth » (The Secession).
A huis clos (épreuve danse au bac), chorégraphié et dansé par Eline Scheltienne et Marie Tourdias.
Entre cartons et poussière, on retrouve parfois d’anciens jouets oubliés.
Que ce soit en groupe ou en duo, les jeunes danseurs ont ouvert ce soir-là les portes de l’étrange (Scanners, The Secession), parcouru des terres inconnues (Everything, Safri Duo) ou, plus simplement, rencontré l’autre (The Way, Zack Hemsey). La vieille malle, reléguée au fond d’un grenier poussiéreux, a également été rouverte pour libérer un flot de souvenirs d’enfance que l’on croyait à tout jamais perdus (Time, Nathan Lanier).
Coup de chapeau ! Le final sur la musique de Parov Stelar (Mama talking).
Afin de faire connaître les différentes disciplines qu’il enseigne, le conservatoire municipal tiendra un stand au forum des associations qui aura lieu au gymnase des Tourelles (derrière l’hôtel de ville), samedi 2 septembre.
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Simone Veil, née le 13 juillet 1927 à Nice et morte le 30 juin 2017 à Paris.
Son combat, le droit des femmes... C'est un symbole qui nous quitte.
SIMONE, ÉTERNELLE REBELLE
SARAH BRIAND
POCHE
Son destin fascine et intrigue.
Simone Veil, femme engagée, ministre, présidente du Parlement européen, a soutenu la loi pour le droit à l'avortement.
Avec des témoignages inédits, Sarah Briand retrace son parcours : son retour des camps de la mort, les coulisses de ses combats politiques, les blessures et les drames qui ont émaillé sa vie.
Une plongée dans l'intimité d'une combattante.
Journaliste à France 2, Sarah Briand est également réalisatrice de documentaires pour l'émission de Laurent Delahousse " Un jour, un destin ", et auteure du film Simone Veil, l'instinct de vie.
Un anniversaire au poil, Sonia Dagotor
Le plus beau reste à venir, Hélène Clément
Cartes postales de Grèce, Victoria Hislop
Les indésirables, Diane Ducret
Avant que les ombres s’effacent, Louis Philippe Dalembert
Miss cyclone, Laurence Peyrin
Le porte feuille rouge, Anne Delaflotte Mehdevi
Tu me retrouveras, Matthew Filzsimmons
De cauchemar et de feu, Nicolas Lebel
Une très légère oscillation, Sylvain Tesson
Pour le meilleur et pour le pire, M.C. Beaton
SARAH BRIAND
POCHE
Son destin fascine et intrigue.
Simone Veil, femme engagée, ministre, présidente du Parlement européen, a soutenu la loi pour le droit à l'avortement.
Avec des témoignages inédits, Sarah Briand retrace son parcours : son retour des camps de la mort, les coulisses de ses combats politiques, les blessures et les drames qui ont émaillé sa vie.
Une plongée dans l'intimité d'une combattante.
Simone Veil, née le 13 juillet 1927 à Nice, est morte le 30 juin 2017 à Paris.
Son combat: le droit des femmes... C'est un symbole qui nous quitte.
Journaliste à France 2, Sarah Briand est également réalisatrice de documentaires pour l'émission de Laurent Delahousse " Un jour, un destin ", et auteure du film Simone Veil, l'instinct de vie.
JEAN-PAUL DELFINO
LE PASSAGE
Paris, 1925.
Dans le bouillonnement des années folles, deux hommes vont vivre une nuit d'exception. A la poursuite d'une femme fantomatique et aimée, sur les traces de Jean Cocteau qui leur a volé l'argument d'un opéra, ils sillonnent la nuit parisienne, de la Closerie des Lilas au Père-Lachaise, de l'Opéra Garnier à la banlieue rouge.
Dans les méandres de la Ville Lumière, ils vont rebondir de caboulots en night-clubs et se laisseront entraîner dans une valse canaille durant laquelle ils croiseront Chagall et les époux Delaunay, Man Ray, Toulouse-Lautrec, Cab Calloway, Berthe Sylva, Picabia, Abel Gance, Chaplin ou encore la mémoire d'Apollinaire.
Dans cette course folle, ils vont refaire le monde, rêver de gloire, pêcher le grand requin blanc sur les rives de la Seine, se promener à dos de girafe ou partir vers l'inconnu à bord d'une locomotive Pacific.
Ces deux hommes, dont le génie n'est pas encore reconnu, se nomment Blaise Cendrars et Erik Satie.
Ensemble, ils vont se trouver et se perdre, tenter de réenchanter le monde, jusqu'au bout de la nuit.
Jean-Paul Delfino est écrivain et scénariste. Il est notamment l'auteur d'une Suite brésilienne, une histoire du Brésil en neuf romans. Avec Les Pêcheurs d'étoiles, sur les traces de deux artistes de légende, il nous invite à une échappée poétique dans le Paris des années 1920.
Le roman de Sonia Dagotor, auteur de 39 ans, a reçu le troisième prix au concours 2016 des Plumes francophones (sur 1174 candidats) et affiche déjà un beau score avec plus de 500 exemplaires vendus avant l’été.
« Le concours des Plumes francophones d’Amazon a donné une belle visibilité à mon roman. Il a surpris le jury par sa pertinence et sa drôlerie, ce qui lui a permis d’atteindre le sommet du fameux Top 100 Kindle et de trouver finalement un éditeur » confie la jeune femme avec enthousiasme.
« J’avais envie de me prouver quelque chose »
En 2012, Sonia s’est lancé le défi d’écrire une trilogie : Épouse, Mère et working girl. Occupant un poste de responsable dans la grande distribution, rien ne la prédisposait à écrire des livres. Elle résidait à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), avait deux jeunes enfants et un travail chronophage. Malgré un emploi du temps chargé, chaque soir, quand les enfants étaient couchés, elle avait rendez-vous avec ses personnages et inventait des histoires dans lesquelles chacun, homme ou femme, toutes générations confondues, peut se retrouver. Son roman, publié en trois tomes et à compte d’auteur, fait un tabac avec 12 000 exemplaires vendus sur Amazon.
Un conte des temps modernes
Il n’en fallait pas plus pour l’encourager à poursuivre les récits romanesques. Le dernier, Un anniversaire au poil ! est sorti en mai. « Suite à son vœu, Julie, célibataire, se réveille un matin dans la peau d’un homme. Elle ou plutôt il, ressemble un peu à l’acteur canadien Ryan Gosling. Cela donne lieu à des situations cocasses et coquines car elle ne sait pas trop comment elle doit réagir dans ce corps d’homme. A travers l’expérience inédite, elle va comprendre certaines situations… Au-delà des clichés, ce roman est positif, plein d’espoir, d’amour et d’humour. Il apporte un bon moment de détente et n’a pas vocation à apprendre quoi que ce soit » avance Sonia. Pour l’auteur, ce n’est pas tant l’analyse des autres que l’analyse de soi qui est intéressante.
Dans le carnet intime de Julie
Son héroïne tient un petit carnet rouge dans lequel elle consigne ses réflexions. Parmi celles-ci figure : « L’homme fait pipi sur les bords. C’est normal, surtout quand il est en érection. Pour mieux viser, il vaut mieux s’asseoir. L’homme a plein de copains et surtout plein de copines. L’homme prend soin de lui. Il n’aime pas le ménage, il délègue (y compris le repassage). Il dit beaucoup de vulgarités, mais cela ne fait pas de lui une mauvaise personne. Il est généreux, n’aime pas qu’il puisse y avoir une ambiguïté sur sa sexualité ».
Toutefois la 56e et dernière remarque du carnet de Julie concerne la femme : « Elle est chiante, exigeante, râle tout le temps, se prend la tête pour rien, se pose mille questions et ne sait pas ce qu’elle veut. Pour comprendre un homme, il faudrait déjà se comprendre soi-même ! »
« Son roman est rafraîchissant »
Christine, Nathalie et Karen, la quarantaine, sont des amies de Sonia, résidant à Claye-Souilly et ses environs. Toutes les trois adorent son style et son humour. « Il y a toujours un moment où l’on se retrouve dedans » confie Karen. « Je suis maman de trois enfants et, à l’époque actuelle, on essaie de jongler entre les vies professionnelle et personnelle. Ma priorité reste ma famille mais, malgré tout, je ne veux pas passer à côté d’une carrière ; d’où la nécessité de concilier les deux et d’accomplir un double travail. Le roman de Sonia est rafraîchissant : il traite le sujet de façon humoristique, mais sur fond de réalisme » avoue Christine. Nathalie n’a pas encore lu le dernier roman de Sonia, mais a promis de le faire durant les vacances.
Toujours aussi inspirée, Sonia publiera son 5e roman vers l’automne. « Cette fois, on retourne dans la vraie vie. Ce sera mon devoir de vacances » a confié la jeune femme en souriant. S. Moroy
Un anniversaire au poil !
La vie sentimentale de Julie ressemble à un désert, une catastrophe. Pour preuve, le soir de son 30e anniversaire, elle est seule avec une bouteille de vin pour unique compagnie. Elle n’a rien d’autre à faire que de se demander pourquoi ça n’a jamais marché avec les hommes. A minuit, l’heure précise de sa naissance, dépitée mais voulant sauver malgré tout la face, elle plante une bougie d’anniversaire sur un cupcake et formule un vœu : « Je veux enfin comprendre les hommes ». Le lendemain matin, on ne sait par quel miracle, son vœu a été exaucé : elle se réveille dans la peau d’un homme. Au secours !
Et Julie va enfin comprendre pourquoi un homme ne fait jamais le ménage, se plaint quand il est malade, aime le football et rêve (beaucoup) de sexe. Et si Julie découvrait aussi le véritable secret des hommes, celui qu’ils dissimulent derrière une carapace dès que l’on parle de sentiments ?
270 pages – City Editions – Prix : 16,90 €.
Les manifestants protestaient, samedi, contre la carrière à ciel ouvert de Placoplatre, dont le bois Gratuel fera bientôt les frais.
Malgré la forte chaleur, ils ont pris le chemin de l’aqueduc de la Dhuis, qui commence à l’angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles-de-Gaulle, pour se rendre jusqu’à la plateforme de construction du pont, près de la RD105. Par mesure de sécurité, la police avait bouclé la route, côté Villevaudé. De nombreux élus des communes voisines participaient au cortège, ainsi que des candidats aux élections législatives : Maxime Laisney, Julia Killian, Farid Djabali, Béatrice Troussard…
Le projet validé par le préfet
Le carrier se cramponne à son projet, d’autant qu’il a été validé début mai par le préfet. La carrière du Pin-Villeparisis alimente en gypse l’usine Placoplatre de Vaujours. Or ses réserves étant bientôt épuisées, l’entreprise a obtenu une autorisation d’exploiter à ciel ouvert les secteurs du bois Gratuel et des Mazarins, situés plus à l’est. « Dans le dossier, les services de l’État ne satisfont qu’à une obligation légale, ce n’est plus un débat démocratique » lâche Marie-Françoise Pian, présidente de Villevaudé… demain, et porte-parole du collectif.
Le collectif dénonce une « destruction programmée »
Nous sommes à quelques centaines de mètres à peine de villevaudé.....
« La communication de Placo ne change pas : on nous dit que dix-neuf hectares seulement vont disparaître et que la Dhuis ne sera pas touchée. La destruction du bois Gratuel va démarrer le 1er août par l’abattage des arbres. Avec la construction du pont, Placo, propriétaire foncier de grandes surfaces de bois sur la butte de l’Alnay, poursuivra vers les communes de Villevaudé, Annet-sur-Marne et Thorigny-sur-Marne. Il faut donc additionner les hectares détruits à ceux qui le sont déjà en Seine-Saint-Denis, depuis le bois de Gizy et Bois-le-Comte, pour apprécier l’ampleur de la destruction » poursuit-elle.
Elle déplore que Placo « très inquiet de [nos] manifestations, continue dans une absence totale d’écoute à livrer des arguments d’un autre âge : chantage à l’emploi, impossibilité de faire du cavage à l’inverse de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise), anticipation sur les arrêtés ». La présidente ajoute : « La loi autorise les exploitations à ciel ouvert à 80 mètres des habitations. Qu’en pensent les habitants de Montjay-la-Tour ? » [Ndlr : haut de Villevaudé]. S. Moroy
Pour rappel:
L'arrêté préfectoral 2017 DRIEE-012 du 3 mars 2017 lève l'interdiction d'atteinte aux espèces protégées dans le cadre du projet d'extension de la carrière de gypse à ciel ouvert sur le Bois Gratuel et les Mazarins, ce qui veut dire que sont autorisées la "destruction et altération de sites de reproduction ou d'aires de repos" des espèces citées...
Publié dans 00 A Villevaudé , 25 Environnement | Lien permanent | Commentaires (0)
Samedi 17 juin, les jeunes de l’espace jeunesse ont assisté à un programme de prévention pour un bon usage d’internet, proposé par les forces de gendarmerie et de police dans le cadre de leurs actions habituelles de prévention en milieu scolaire.
Stéphanie Bousseau et Isabelle Leduc, commandants de police au commissariat de Chelles, ont animé ce programme de formation
Sophie Cauvin et Olivier Tetard, animateurs de l'espace jeunesse
Tous les jeunes présents dans la salle utilisent sur leur téléphone ou leur tablette les courriers électroniques, messageries instantanées, les tchat vidéo, les réseaux sociaux…. dans le but de communiquer avec d’autres personnes, partager des contenus, jouer, se divertir, acheter, lire, regarder des vidéos ou des films, écouter de la musique, trouver des informations, apprendre des quantités de choses…….
Pourtant, mauvaises rencontres, personnes mal intentionnées, usurpation d’identité, cyber-harcèlement, rumeurs (hoax), addiction à Internet, tous ces dangers guettent même les plus vigilants…. ainsi que le démontrent les témoignages présentés dans les films projetés: Max 13 ans, a vécu une arnaque, Lucas 11 ans, une addiction, Emma 14 ans, un harcèlement, Eva 11 ans, a été manipulée…
Dans tous les cas, les règles essentielles de prudence sont à respecter…. Ces règles évolueront avec le développement de l’expérience des utilisateurs.. précisons que le Permis Internet se limite à la prévention des risques sur Internet.
Testez vos connaissances https://www.permisinternet.fr/
Publié dans 00 A Villevaudé , 16 Association Loisirs Jeunes. | Lien permanent | Commentaires (0)
HUIT MOIS ET
VINGT-HUIT NUITS
SALMAN RUSHDIE
ACTES SUD
«Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits» est un conte merveilleux qui interroge notre vie contemporaine à la lumière de l'histoire et de la mythologie.
Échappés de leur univers aussi fabuleux qu'ennuyeux, des djinns viennent mêler leur immortalité fascinée à la finitude des hommes, et partager la folle aventure de leur active et permanente déraison.
À la fois inspirée par une tradition narrative deux fois millénaire et enracinée dans les multiples préoccupations du temps présent, portée par une langue où l'épique le dispute au comique et la légende à la méditation philosophique et politique, une fiction fastueuse et envoûtante, d'une puissance narrative et imaginaire à couper le souffle.
Membre de l'American Academy of Arts and Letters, "Distinguished Writer in Residence" à l'université de New York, ancien président du PEN American Center, Salman Rushdie a, en 2007, été anobli et élevé au rang de chevalier par la reine Elisabeth II pour sa contribution à la littérature. Depuis 1989, l'auteur des Versets sataniques, vit sous la menace d'une fatwa.
Disponibles en bibliothèque. : Les enfants de minuit, L'enchanteresse de Florence.
Vous avez la possibilité de réserver d'autres ouvrages de Salman Rushdie à la Médiathèque Centrale de Seine et Marne
L’apparition des premiers engins de chantier, il y a une quinzaine de jours, en bordure de la RD105, a fait bondir Christian Tarrieu, président de AB2V (Association Ensemble bien vivre à Villeparisis créée en 2015). Le projet était pourtant inévitable suite à l’arrêté du préfet validant, début mai, le projet d’extension de la carrière de gypse à ciel ouvert.
Les associations dénoncent « la non prise en compte des remarques lors des enquêtes publiques, la destruction de plusieurs animaux (37 espèces protégées), le tarissement précoce des nappes phréatiques et des sources naturelles, des nuisances de toutes natures liées à l’exploitation du gypse ».
Le pont sera opérationnel en 2018
Dans une plaquette distribuée en avril dans les boîtes aux lettres des Villevaudéens, le carrier expliquait son projet : « Pour les besoins de la future carrière [NDLR : secteurs du Bois Gratuel et des Mazarins], on fait construire un pont paysager au-dessus de la RD105. Il permettra de transporter le gypse vers la carrière actuelle de Le Pin-Villeparisis par voie interne, sans utiliser le réseau routier. Dès 2021, le convoyeur existant, qui achemine le gypse jusqu’à l’usine, sera prolongé et empruntera ce pont. Les travaux s’effectueront sans interruption de la circulation sur la route, sauf occasionnellement de nuit. Il sera mis en service début 2018. Le pont enjambera la promenade de la Dhuis sans l’interrompre, y compris pendant la phase de travaux et sans que l’ouvrage ne déborde sur son emprise. Sa signature visuelle, en forme de vague, sera maintenue ».
Une ressource récupérable
Franck Rolland, élu municipal EELV à Villeparisis, souligne : « On nous dit que le gypse est facilement récupérable et on continue à l’exploiter, alors que tout cet argent pourrait financer d’autres filières, comme celle du recyclage, et sans perte d’emplois. On est toujours sur une logique de court-terme, sans préservation des matières premières, c’est-à-dire un modèle de croissance aujourd’hui dépassé ».
Farid Djabali, élu municipal à Mitry-Mory et candidat EELV aux prochaines élections législatives, renchérit : « L’environnement et les espaces sensibles vont disparaître à cause de l’usine Placo à Vaujours. Or il est important d’avoir un développement économique concerté qui ne porte pas atteinte à l’environnement et aux espaces sensibles, comme la forêt de Montgé-en-Goële et le fort de Vaujours ».
Le collectif reprend du service
Regroupant sept associations, un collectif, Sauvons la Dhuis, avait réussi à mobiliser tout de même près de 900 personnes lors d’une marche verte, en novembre 2011, sauvant ainsi in extremis un tronçon de l’aqueduc de la Dhuis que la mairie de Paris, son propriétaire, voulait vendre alors à Placo. « Ces carrières signifient la destruction programmée d’une grande partie des massifs boisés de la butte de l’Aulnay sur Le Pin, Villevaudé, Claye-Souilly, Carnetin, Thorigny-sur-Marne et Annet-sur-Marne, ainsi que l’anéantissement total, à terme, de sa faune et de sa flore. L’abattage des arbres du bois Gratuel doit débuter en août » indique un porte-parole du collectif.
Le nouveau ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a été contacté. « La promenade de la Dhuis fait partie de la trame verte de l’Est francilien et elle est en danger imminent. Pourtant, elle a été aménagée avec l’argent public : six millions d’euros ont été investis entre 2006 et 2007 par la Région » poursuit le membre du collectif.
Une marche verte, samedi 17 juin
Pour appuyer son action, Sauvons la Dhuis appelle à une nouvelle grande marche verte. Elle aura lieu samedi 17 juin à 14 h 30, pour une durée d’environ deux heures.
Le lieu du rendez-vous est fixé à l’entrée de Villevaudé, à l’angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles-de-Gaulle. La marche jusqu’au bois Gratuel permettra de découvrir une partie du circuit de la Dhuis. Elle s’arrêtera à la nouvelle plateforme de construction du pont, face au réservoir d’eau implanté de l’autre côté de la RD105, sur la commune du Pin, avant la traversée du CD105.
Le collectif Sauvons la Dhuis
Villevaudé… demain, Les Abesses de Gagny-Chelles, Union des Familles Laïques de Marne et Chantereine (UFAL), Les amis de Carnetin, AJT Rando, Marne et Gondoire à vélo, Association de Défense de l’Environnement du Bois Fleuri (ADEBF).
Serge Moroy
SYLVAIN TESSON
GALLIMARD
2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied". Je m'étais vu sur les chemins de pierre! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan-Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre-et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac..." Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.
Sylvain Tesson est né en 1972. Aventurier et écrivain, président de la Guilde européenne du Raid, il est l'auteur de nombreux essais et récits de voyage, dont L'axe du loup . Son recueil de nouvelles Une vie à coucher dehors , s'inspirant de ses pérégrinations, reportages et documentaires, a reçu le prix Goncourt de la nouvelle 2009. Dans les forêts de Sibérie a été couronné par le prix Médicis essai 2011 et Berezina par le prix des Hussards 2015.
BERNARD MINIER
XO
Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l'hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur la plate-forme pétrolière. L'inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d'une technicienne de la base off-shore.
Un homme manque à l'appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz.
L'absent s'appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d'un enfant.
Au dos, juste un prénom : GUSTAV
Pour Kirsten et Martin, c'est le début d'un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.
UN FACE-À-FACE ANGOISSANT
Après Glacé, récemment adapté en série pour M6, Le Cercle et N'éteins pas la lumière, Bernard Minier, auteur incontournable du thriller français, signe le grand retour du commandant Servaz. Les livres de Bernard Minier sont traduits dans dix-neuf langues.
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