16 rue Charles de Gaulle, Montjay la Tour 77410 Villevaudé
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C'est officiel, "Le Courtil" a été inauguré aujourd'hui 19 juillet au hameau de Bordeaux, en présence de l'équipe de l'externat médico professionnel de l'Edelweiss, des élèves, de nombreux parents et amis. Ce nouveau jardin étant situé tout à côté du terrain du Grimpet occupé par l'Association Villevaudé...demain, Pierre et moi avons eu le plaisir d'être parmi les convives de cette belle fête qui marquait à cette occasion la fin de l'année scolaire.
En vieux français, "courtil" signifie un jardin attenant à une maison
Connaissez vous l'Edelweiss? Cet établissement dirigé par jean Luc Despujols est situé au Raincy. Il accueille une quarantaine d'adolescents de 14 à 20 ans, présentant des troubles de l'adaptation psycho-sociale et de la personnalité.
Psychologues, assistante sociale, psychiatre, éducateurs, professeurs, psychomotricien, orthophoniste, infirmier, personnel administratif, agents de services, médecin, agissent ensemble pour favoriser l'épanouissement des jeunes qui leur sont confiés.
Cet externat est géré par l'AIPEI, Association Intercommunale des Parents d'Enfants Inadaptés. Y Godefroy
Quelques photos de leurs réalisations et de cette journée
Ces plantes mellifères attirent un grand nombre d'insectes Le potager La prairie fleurie Les jeunes remercient Pierre Huguenin, voisin et président de Villevaudé...demain pour son aide à la plantation de la jachère fleurie. Ils ont fabriqué pour lui ce très beau pense bête.
Une scène-clé du film de Pierre a été tournée dans une chambre de la clinique de Brou-sur-Chantereine.
Séance de repérage au
milieu du bois de Brou. De gauche à droite : Victor Dartinet, 22 ans,
étudiant à l’école de cinéma Icart et qui a apporté son aide pour le
casting des acteurs, Pierre Win et Lucas Guénand.
Dimanche 23 juin, 22 h 30. Une étrange effervescence règne au cœur du bois de Brou. Autour d’une carcasse de voiture, sous la lumière blafarde de phares automobiles et de deux projecteurs, Pierre Win et son équipe tournent un court-métrage de fiction.
« C’est la scène capitale du film, la plus difficile. Pour l’instant, tout se passe bien. C’est un travail collectif où chacun y trouve son compte. Mais on peut toujours avoir des imprévus… comme la pluie par exemple » confie le jeune réalisateur en installant son appareil Canon qui filmera en vidéo haute définition. Pierre a fait appel à son réseau d’amis, mais aussi au bénévolat de techniciens et acteurs professionnels pour réaliser son court-métrage financé pour partie par une subvention du Conseil général allouée aux jeunes réalisateurs. « Illusion obscure » relate le drame d’un grand blessé de la route, Victor, qui effectue son dernier voyage. Un thème cher au réalisateur, photographe de formation, qui travaille sur le projet depuis septembre dernier et dont c’est le premier film (voir l'article publié le 20 février dans La Marne).
Après avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le bois, interdit à la circulation depuis qu’il est devenu liaison douce en février 2012, Pierre a demandé en début de soirée au Garage-Breuillois de déposer une épave de Polo Volkswagen, à mi-chemin entre Villevaudé et Brou. « Elle sera retirée demain pour ne pas gêner les promeneurs. Il se trouve que j’ai exactement la même, pratique pour le film ! » précise Lucas Guénand, assistant à la réalisation.
Un rôle surprenant mais intense. « Mardi 18 juin, nous avons tourné la scène du réveil de Victor dans une chambre de l’hôpital privé de Brou. C’était le premier jour de tournage. L’ambiance est sympa car, comme dans tous les courts-métrages, on a affaire à des passionnés, même si on n’a pas le budget et le confort d’un long-métrage professionnel » avoue Gilles Cherqui, acteur et scénariste parisien de 34 ans. « L’accident automobile est la 3e séquence du film. C’est le moment où tout bascule, où l’histoire commence. Victor m’a séduit parce que c’est un rôle fort, surprenant, et aussi parce que c’est rare d’avoir des rôles aussi intenses, même si c’est troublant d’interpréter un personnage qui perd l’usage de ses jambes » poursuit Gilles qui a joué dans la série « Platane » diffusée sur Canal+. Camille Combes, 24 ans, est venue elle aussi de Paris. Elle est entre les mains de Morgane Vandé, maquilleuse chelloise. Tout comme le conducteur, elle perdra la vie, tandis que Victor, à l’arrière, sera projeté à travers le pare-brise avant.
Pierre met du (faux) sang sur la chemise de Gilles. Ce dernier est couché sur des coussins afin de ne pas se blesser. A l'arrière-plan, dans l'obscurité, Camille grelotte de froid
« Mon rôle est court puisque je meurs au début, mais le scénario m’a beaucoup plu. Je suis toujours prête à tourner dans un maximum de films de ce genre… surtout quand la rencontre avec le réalisateur se passe bien ».
Sortie de boîte de nuit, juste avant le tragique accident. La séquence a été tournée mardi 25 juin à 23 heures près du parking Auchan, à Chelles. De gauche à droite, les comédiens Gilles, Camille et Cédric.
Actrice professionnelle, Camille a joué dans plusieurs courts-métrages dont le dernier « Intimité », de Christelle Juteau, est passé récemment au festival de Cannes. On la verra également dans « Je ne suis pas morte », long-métrage de Jean-Charles Fitoussi programmé à la Cinémathèque française pour janvier 2014.
Reproduire une fracture ouverte. Escalope et fragments d’os de volaille dans les mains, Yann Messalti, un Chellois de 25 ans, s’affaire pour reconstituer une fracture ouverte sur le bras de Camille. Yann assiste la maquilleuse qui dessine maintenant des filets de sang sur le crâne rasé de Cédric Welsch. Ce dernier incarnera le conducteur de la voiture accidentée. Guillaume lance un fumigène sous le châssis du véhicule. « Silence, moteur, action ! ». Kévin, photographe de plateau, arrête de mitrailler dès que Lucas actionne le clap. D’épaisses volutes de fumée grises enveloppent les trois victimes inanimées.
Loïc et sa perche, Guillaume au réflecteur et Pierre au cadre. Il s'est déchaussé pour ne pas que l'on entende crisser ses chaussures.
Sa perche-son tendue à bout de bras, Loïc Joyeux suit le lent travelling arrière de Pierre le long de la carcasse de métal. « En tant que professionnel, je suis défrayé pour la location du matériel, mais la prestation technique est offerte. Cela me plaît d’aider les autres » glisse le jeune ingénieur du son.
Collision frontale. Fabien Savall, Breuillois de 21 ans, ne cache pas son admiration. « Les effets spéciaux sont vraiment bluffant ! ». C’est lui le chauffard à l’origine de la collision.
Lucas prend les consignes de Pierre qui prépare la scène de la collision en travelling. Kévin déploie un projecteur led qui va éclairer la prise.
Pour la simuler, deux voitures sont accolées avant de se séparer rapidement : l’une en marche avant et l’autre en arrière. La prise de vue, accélérée et montée en sens inverse, donnera l’illusion du choc frontal. Les prises sont bonnes, Pierre se détend. Il enregistre quelques inserts (détails) dans l’habitacle de l’épave.
2 h 30 du matin. Le tournage est terminé. L’aventure se poursuivra à Chelles puis à Égreville. Enfin, courant juillet, l’équipe tournera la séquence finale dans les Côtes-d’Armor, en Bretagne. Après montage et post-production, le film sera prêt en octobre, date à laquelle Pierre promet une projection au cinéma Cosmos de Chelles avec tous les intervenants.
Serge Moroy
L'histoire du film: Après un violent accident de voiture au sortir d’une boîte de nuit, Victor se
réveille à l’hôpital, paraplégique et atteint d’un traumatisme
crânien qui le condamne à compter ses jours. On lui propose de subir
une opération qui peut lui donner la chance de vivre, comme elle peut
aussi le tuer. Face à ce dilemme, et contre toute attente, Victor
choisit une autre option.
Vendredi 14 juin 2013, 22 h
15, quelque 650 personnes pénètrent dans la cour de l’évêché pour prendre place
dans la tribune, face au vieux chapitre, et assister à la toute première
représentation du « guetteur de lumière » concocté par Dominique Martens.
Cela fait 31 ans que la Ville et l’OCAM (Office de concertation et
d’animation de Meaux) retracent avec audace et panache l’histoire de la
capitale de la Brie, mobilisant 500 bénévoles qui se relaient pour donner corps
et âme au passé. « On a eu beau répéter, j’ai quand même
le trac car c’est une grande première. Je joue plusieurs rôles : gueuse,
marchande, lavandière… Le metteur en scène nous a demandé d’entrer à fond dans
la peau de notre personnage tout en tenant compte des autres » confie Denise Hocquaux pour
l’instant au point accueil. Le spectacle historique de Meaux, c’est pour
elle une histoire de famille qui dure depuis plus de 15 ans. Sa fille Carole,
29 ans, a débuté à l’âge de 8 ans et participe maintenant en tant que danseuse.
Le petit-fils de Denise, Nicolas 10 ans, joue également et a commencé à l’âge
de 3 ans et demi. Avec pour prétexte la première bataille de la Marne
(septembre 1914), le nouvel opus a séduit les petits comme les plus grands. « C’est
très coloré, grandiose, les effets sont superbes et les scènes variées. Ma
fille y joue un rôle »
applaudit Michel Grandgirard à la fin de la représentation.
Trac et liesse à la fois
Même enthousiasme chez Guy et Nicole, un couple de retraités
résidant à Esbly. «C’est
la première fois que l’on vient au spectacle historique de Meaux. C’est très
beau, original et réjouissant, avec des tableaux remarquables comme ceux des
lavandières et du sculpteur de statues». Et Guy d’ajouter : « Réjouissant
aussi parce que l’on sent une véritable liesse chez les acteurs, un sentiment
collectif qui déborde quelquefois et que le metteur en scène n’avait peut-être
pas prévu».
Leur petite-fille, Niaouli 16 ans, interprétait la scène des épouses recevant
les lettres des soldats écrites au front. A la surprise des spectateurs, elles
lisent quelques lignes tout en circulant parmi eux dans la tribune.
Impression plus critique pour Pierre qui a vu tous les opus depuis « Meaux en
marche vers la liberté » produit en 1984. Il avoue avoir été perturbé par
quelques épisodes qui s’entremêlent sans souci de chronologie. « Pour
l’instant je suis déçu. Par rapport aux précédents spectacles, il y a des temps
morts entre les changements de tableaux. Et les seules scènes d’action sont
celles des danseuses ».
Mais Pierre admet que c’est la première représentation et que les suivantes
iront en s’améliorant. Camille Chaslin, 12 ans, avoue aussi avoir eu le trac
pour sa première participation, et surtout avoir été impressionnée par
l’ambiance de certaines scènes. « Lorsque l’on a répété, c’était en
journée et ça faisait moins peur». Promis, Camille n’aura plus
peur pour son prochain spectacle, vendredi 21 juin à 22 h 30.
S. Moroy
L’histoire :
Septembre 1914. Augustin,
personnage principal, est un jeune poilu de 20 ans chargé de guetter les
mouvements de l’ennemi au loin. Du haut de sa tour, il observe les méandres d’une
guerre qui n’en finit pas. Pour passer le temps, Augustin se remémore avec
nostalgie ses souvenirs d’enfance ; car s’il est soldat aujourd’hui, il est
avant tout un talentueux tailleur de pierres meldois. Il se rappelle chaque
trésor historique de sa ville, tous les lieux qui ont accompagné son enfance :
la cathédrale Saint-Etienne, le Palais Episcopal, la Chapelle et le Vieux Chapitre...
L’événement le plus marquant de sa vie est sans aucun doute sa rencontre avec
Jeanne, à l’âge de 10 ans à la Cité épiscopale. Depuis ce moment, elle n’a plus jamais quitté ses pensées. Tout
deux séparés par la guerre, l’un au front, l’autre à l’arrière, ne rêvent que
d’une chose : se retrouver.
Prochaines représentations : Les 21-22-28-29 juin à 22 h 30. Les
6-13-20 juillet à 22 h 30. Les 30 et 31 août à 21 h 30. Les 6-7-13-14 septembre
à 21 h 30. Plein tarif : 17 euros. Enfants de moins de 12 ans : 8
euros. Enfants de moins de 4 ans : gratuit. Tarif groupes : 14 euros.
Renseignements et réservations : www.spectacle-meaux.fr - Tél : 01
64 33 02 26
Les
43 élèves des classes de danse modern-jazz du conservatoire sont montés
sur la scène de l’espace Malraux samedi 8 juin 2013 pour leur spectacle
de fin de saison. Devant un public conquis, ils ont interprété avec
beaucoup d'expressivité des chorégraphies originales signées Elise
Simon, leur professeur, sur les musiques de Jimmy Smith, Hocus-Pocus,
Paul Kalkbrenner et Philip Glass.
Le numéro intitulé « Devoir de
mémoire », exécuté sur la composition de Alt-J, a marqué les spectateurs
par son côté sombre et dramatique relatant la souffrance des femmes
endurée dans les camps de concentration nazis.
Rendez-vous est donné
pour le prochain spectacle de l’atelier de danse classique et
contemporaine du conservatoire. Tout comme le précédent, il aura lieu en
deux fois, soit samedi 15 juin à 16 heures et 19 h 30 à l’espace
André-Malraux. Réservation obligatoire auprès du conservatoire : 01 60
26 50 84. S Moroy
Vendredi 31 mai 2013, la kermesse de l’école
Ivan-Peychès a mis des couleurs dans un ciel qui n’en avait pas. « Cette année le thème porte sur les
couleurs. Les élèves de l’établissement, de la petite section maternelle au
CM2, ont travaillé durant toute l’année sur des activités pensées autour des
couleurs » a précisé Nathalie Franqueville, la
directrice par intérim.
Secondés par des parents d’élèves, les dix enseignants
ont joyeusement animé une douzaine de stands répartis dans la cour de l’école
parmi lesquels chamboule-tout, jeu de palet, parcours motricité, grande
loterie, memory, quilles, pêche à la ligne (ou aux canards pour les plus
petits) ont réclamé l’adresse et la concentration des enfants venus nombreux
durant la soirée.
Les plus affamés ont pu se restaurer sur place grâce au stand
saucisses-frites et les plus gourmands jeter leur dévolu sur les nombreux
gâteaux confectionnés par des mamans attentionnées.
Une tombola était organisée
dont une tablette Samsung constituait le premier prix. Comme à l’accoutumée, le
bénéfice de la kermesse servira à financer l’achat de livres, des sorties et de
nouvelles activités pédagogiques pour la rentrée.
Mais d’ici là… vivement le
soleil et les vacances !
Une belle invitation pour les seniors du CCAS de Villevaudé le vendredi 30 mai 2013: les musiciens stagiaires de l’association « Sonat » donnaient un concert à la maison de retraite SNCF du château du Poitou. «Pour la deuxième année consécutive, la maison de retraite et Sonat ont organisé ce concert de clôture dans le cadre de la formation musicale auquel les enfants ont participé» a annoncé Luc Florès, directeur de l’établissement.
Au programme de l’après-midi, des œuvres de grands compositeurs tels Moor, Beethoven, Masson, Joubert… interprétés au violon et à la flûte par 13 jeunes devant une assemblée de 80 personnes composée des résidents, de leurs familles et amis.
Auparavant, durant toute la semaine, encadrés par Céline Prévot et Anoulay Valentin leurs directrices artistiques, les stagiaires ont occupé les pièces du château par petits groupes ou en orchestre pour travailler et répéter les morceaux adaptés à leurs niveaux pour la plus grande joie des 67 pensionnaires, dont quatre centenaires.
Jouer dans des lieux insolites
A l’origine de cette idée, Cécile Prévot et Aurélie Blanc, toutes deux professeurs violonistes de l’association. « Sonat a pour but de promouvoir la musique classique par le biais de stages destinés aux amateurs et aux futurs professionnels. La pratique de la musique de chambre favorise l’écoute, développe la pulsation et permet de découvrir les répertoires, tout en ayant le plaisir de jouer ensemble dans des lieux inattendus ou insolites» précise Céline Prévot. « Cette immersion musicale est bienvenue car la plupart de nos résidents sont très dépendants. Le lien intergénérationnel qui se tisse à la faveur de ce stage leur est donc bénéfique tant il est riche en échanges » précise Emmanuelle Salvert, animatrice. Dans le cadre de son projet pédagogique visant à favoriser cette relation, elle a proposé aux stagiaires de participer à des ateliers d’arts plastiques et de poésie avec les résidents.
Pour
la fête de la nature,
l’association « Villevaudé...demain » a organisé dimanche 26 mai 2013 son
deuxième rallye pédestre sur le thème de la nature et du patrimoine.
Rendez-vous était donné sur le parking des Merisiers où 27 adultes
et 24 enfants se sont inscrits, avant de sillonner durant l’après-midi
les rues de
Montjay-la-Tour pour répondre au quizz sur l’histoire locale, remplir la
grille
de mots croisés consacrés aux abeilles, identifier les photos (anciennes
et
nouvelles) et rapporter les preuves de la chasse aux trésors (feuille de
buis,
coquille d’escargot, feuille de laurier, etc.).
Toutes les équipes
participantes
ont été récompensées à l’issue des épreuves et un barbecue a clôturé
cette
journée passée au vert.
Premier : Stan et Patricia
Skorupski. Deuxième : Jacques et Sophie Martina. Troisième : Chloé et Lola
Skorupski. Quatrième : Julien Da Silva.
La remise des récompenses a clôturé le concours, ce vendredi 25 mai, au cours d'une cérémonie très conviviale dans la grande salle de la Médiathèque Elsa Triolet de Villeparisis.
Le "Prix d'honneur" a été attribué à ma très chère amie Liliane Blanadet, 80 ans, en raison de sa fidélité et de la qualité de ses productions. (Photo: Lilane B à Villevaudé en 2010)
Liliane n'ayant pu se déplacer, voici ce qu'elle m'a confié: "Ce poème est, comme ceux des années précédentes, un hommage à ma maman, Geneviève Blanadet qui tenait un magasin de cycles SOLEX aux Pavillons-sous-bois (c'est là d'ailleurs que je suis entrée à l'Ecole Normale d'Institutrices). A son décès, j'ai retrouvé son cahier bleu, celui où elle faisait ses commandes de solexine, le carburant pour Solex.
Tout est parti d'une phrase écrite sur ce cahier entre deux commandes: "Quand je regarde l'horizon, le soleil n'a plus ses rayons".... ce qu'elle a voulu dire, je l'exprime depuis dans mes poèmes, grâce au concours Cantonal de Poésie. Je dédie ce poème à Emma, Colin, Manon, Julien, Joseph, Père Gilbert.
Photo: Lucette Degrenier, Michèle Pélabère, Nicole Vibert, Jean paul Pasco-Labarre, Gilles Loubignac
Je remercie les membres du jury et la Médiathèque de Villeparisis de m'avoir attribué ce prix qui est sans doute la plus grande des récompenses que je pouvais espérer." YG
Georges Dubois, pilier
du Cercle chansonnier, décédait en décembre 2010 à l’âge de 79 ans. Deux ans et
demi après, si la nostalgie est encore présente, la volonté de poursuivre son
œuvre tout autant. Et Le spectacle continue, toujours pour la bonne cause.
Nouvelle confirmation dimanche 19 mai 2013 à la salle
Albert-Caillou lors du troisième spectacle de l’année. Membre du Cercle
chansonnier depuis 20 ans, Ellys Branjonneau a pris la succession de Georges
Dubois à la présidence.
Premier spectacle et déjà
le succès pour la Chelloise Christiane avec ses danses orientales.
« Le Cercle, c’est une histoire de
famille. A sa création, en 1928, nos anciens avaient pour habitude de chanter
ensemble le dimanche. Alors ils se sont dit… pourquoi ne pas chanter pour les
autres en faisant le bien ? C’est comme ça que tout a commencé. Raymond Devos,
Jean Lefebvre et beaucoup d’autres sont venus. Je cherche toujours sur Chelles
et ses environs des chanteurs et chanteuses.
Valérie et Claude
interprétant « Tout va très bien Madame la Marquise ».
C’est le cas de Ludivine qui va
monter sur scène aujourd’hui et que j’ai découverte à Courtry. Grâce à des
recrues comme elle, l’oeuvre du Cercle se poursuit».
Après la
disparition de Georges, la Campésienne Béatrice Bichet a connu un passage à
vide. « Même si c’était très dur de
reprendre, car on le voyait toujours dans la salle avec son éternel sourire, je
me suis dit qu’il fallait continuer… pour lui. J’ai donc repris mes activités
au Cercle et j’ai eu la joie de voir de nouvelles personnes arriver, pleines
d’énergie et de talents ».
Béatrice présentait le spectacle en compagnie d’Ellys. Un exercice qui
constituait une grande première pour elle.
Pépinière
de talents
Grande première
également pour Ludivine, 23 ans, chanteuse de cabaret.
Photo: Ludivine 23 ans. Un talent
très prometteur et une grande admiration pour la divine Marilyn Monroe.
"Je fais ce métier depuis cinq ans et suis
actuellement à l’AICOM (Académie internationale de comédie musicale) de Paris.
J’ai intégré le Cercle en décembre dernier. On est accueilli dans une très
bonne ambiance, la salle est magnifique, le public toujours au rendez-vous...
Pour un artiste, il n’y a pas mieux !".
Ludivine se se
produira les 23 et 24 juin au Théâtre du Palace à Paris.
Bernard Fournier, un
Chellois de 65 ans, pratique le chant en amateur depuis l’âge de 20 ans. Il
fait aussi partie de la Gaîté de Chelles. « Je suis chanteur classique, ténor
d’opérette. Le fait de participer au Cercle m’a permis d’aborder un autre
répertoire : le lyrique. Je vais chanter un extrait du ‘’Prince de Madrid’’,
une opérette de Mariano assez peu connue» a-t-il déclaré avant de
monter sur scène et chanter sans micro.
La
surprise parisienne
Bernard
Leforestier 82 ans réside à Montfermeil. Il se souvient. « Georges Dubois et Armand Rosencranz, autre Chellois
de renom décédé en juillet 2011, présentaient les spectacles ensemble. A chaque
fois, la salle était comble ». Membre du Cercle, il a interprété
des opérettes dans cette salle avec son épouse pendant 18 ans. Il ne dédaignait
pas non plus la chansonnette. « J’ai plaisir à revenir ici
aujourd’hui devant un public aussi chaleureux. Je me souviens quand Georges
Dubois et Yves Chabot m’ont présenté devant vous pour la première fois. Je
n’oublie pas et je leur dédie ce spectacle»
a lancé Serge Llado, la vedette parisienne invitée.
Le triomphe de l'humoriste
parisien Serge Llado entouré de Béatrice Bichet et Ellys Branjonneau.
Chanteur et
auteur-compositeur, l’humoriste se produit actuellement au Don Camilo à Paris.
Le public s’est régalé avec ses actualités politiques et ses fameuses «
hallucinations auditives », des chansons étrangères à succès où l’on croit
percevoir des phrases en français... souvent grivoises.
Le
coeur sur la main
Le tour de Magie de Michel
ne fait pas toujours apparaître ce qu’il devrait !
Comme tous les
artistes, Serge Llado participait bénévolement au spectacle. Les adhérents de
l’association ont procédé pendant l’entracte à la traditionnelle collecte de «
l’euro du cercle » ; chacun mettant ce qu’il veut dans la corbeille. «Donner aux personnes qui souffrent d’un handicap
pour faire en sorte que leur vie ressemble à celle des autres» a rappelé Ellys. La somme de
239 euros récoltée cet après-midi-là viendra s’ajouter aux dons précédents et
aux cotisations des 250 membres pour financer cette fois l’achat d’un fauteuil
roulant et des chaussures orthopédiques. Car tel est le coup de cœur des
chansonniers. Prochain spectacle, dimanche 20 octobre à 15 heures, salle
Albert-Caillou. Entrée libre.
"So
excited" de The Pointer Sisters chanté par les élèves de l'atelier chant
musiques actuelles.
Les élèves et professeurs du conservatoire de musique et de danse
ont donné vendredi 17 mai 2013 un concert 100 % soul music devant une salle
comble.
Aude
Macé interprétant "Try a little Tenderness" d'Otis Redding.
Stevie Wonder,
Mickael Jackson, James Brow, Jackson-Five, Diana Ross, The Temptations, Pointer
Sisters, Otis Redding… la plupart des icônes de la soul, cette musique noire
américaine issue du rhythm and blues, a embrasé l’espace Malraux le temps d’une
soirée.
« Les ateliers chant musiques actuelles
de Delphine Verleene, Jazz et vocal de Yves Keroas, musiques actuelles d’Alain
Gergonne, chorégraphique de Marie-Cécile Harcouët ont répété plusieurs mois
pour vous donner ce spectacle et je vous demande d’être indulgents pour cette
grande première »
a prévenu Francine Guillard, directrice du conservatoire.
Mais le public
clayois ne s’est pas fait prier pour applaudir chanteurs et musiciens qui ont
défilé sur scène à côté d’un diaporama géant, transporté qu’il était par le
swing de I feel good (J. Brown), Billie Jean (M. Jackson), Blame it on the Boogie (Jackson 5) ou
encore Upside Down (D. Ross)…
Rien
de tel que les Blues Brothers pour faire swinguer l'espace Malraux.
La
seconde partie du concert a réuni l’orchestre du conservatoire dirigé par
William Carosella pour une version plus instrumentale, dont deux medleys dédiés
l’un aux Blues Brothers et l’autre à Mickael Jackson.
Répertoire beaucoup plus
sage dimanche 26 mai avec le concert de chant lyrique qui a présenté des
extraits d’opéras consacrés au mariage à l'église Saint-Etienne.
Réuni le 25 avril, le jury a désigné les lauréats du concours
cantonal de poésie 2013, organisé à Villeparisis.
Organisé cette année par la médiathèque municipale Elsa Triolet,
le concours cantonal de poésie avait pour thème « Le jeu du poème ».
Les participants
du canton (Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Courtry, Le Pin, Villeparisis,
Villevaudé) devaient « définir la règle du jeu » et écrire « le poème en
fonction de cette règle ».
Cette thématique a permis à la fois de jouer avec
les lettres et les mots mais aussi d’effectuer un véritable travail d’écriture.
Composé d’élus et de bibliothécaires du canton, le jury a désigné un vainqueur
dans chaque catégorie le 25 avril.
Les membres du jury ont regretté la
participation assez faible des établissements scolaires mais ont souligné la
qualité des poèmes reçus.
La petite histoire d’un grand film… et
d’un château
« Papy fait de la résistance »
rejoint ces films qui s’inscrivent dans la lignée comique de « La grande
vadrouille », la fameuse comédie de Gérard Oury… mais en plus caustique.
Il est d’ailleurs dédié à Louis de Funès pressenti pour incarner le rôle de
Papy, mais qui mourut en janvier 1983, l’année de sortie du film.
Banquet au château : des baguettes
de pain comme mouillettes géantes ! (photo tirée du film)
L’histoire
En 1940 à Paris, les Bourdelle, une
famille de musiciens virtuoses, refuse de jouer pour les Allemands. En 1943,
leur hôtel particulier est réquisitionné pour accueillir un général de la
Wehrmacht. La cohabitation est d’autant plus difficile que l’un des membres de
la famille n’est autre que « Super-Résistant ».
De très bons collaborateurs
Ce film - qui sur son affiche se targue
avec humour « d’avoir coûté plus cher que le débarquement »
- est en fait l’adaptation au cinéma d’une pièce de théâtre du même nom
écrite en 1981 par Christian Clavier et Martin Lamotte. Il résulte aussi de la
complicité entre Christian Clavier et le cinéaste Jean-Marie Poiré. Juste
auparavant ils ont travaillé ensemble avec l’équipe du Splendid pour « Le
père Noël est une ordure » et poursuivront cette collaboration avec
« Les visiteurs ». Dans une interview de février 1993 accordée
au magazine cinéma « Première », Jean-Marie Poiré déclarait « Papy
fait de la résistance » commençait par un film sur la Résistance,
« Les visiteurs » commence par un film sur le 12e siècle.
J’aime bien installer d’abord le climat d’une véritable histoire pour la
démolir ensuite. Parce que le comique démolit ». Le rôle de Papy,
initialement dévolu à Louis de Funès, échoira finalement à Michel Galabru.
L’histoire est truffée de caricatures populaires et revendique une franche
revanche par le rire sur cette sombre période de notre histoire. Ainsi, entre autres,
le général Spontz (interprété par Roland Giraud) rappelle le nom d’un méchant
dans les aventures de Tintin (le colonel Sponsz) et le maréchal Apfelstrudel
(traduisez « chausson aux pommes ») est le demi-frère d’Adolf Hitler…
joué par Jacques Villeret.
Villeret dans le parc: A son arrivée, le
« Reichsminister » admire le parc de Ferrières (photo tirée du film) Et que dire du savoureux numéro au château de
Ferrières dans lequel ce dernier interprète avec son accent
« nazillant » la chanson « Je n’ai pas changé » de
Julio Iglesias ?
Un casting impressionnant
Pas tout à fait acteur, mais un peu plus
que figurant, Patrick Petit-Jean, aujourd’hui âgé de 61 ans, interprétait le
rôle d’Henrique, le petit espion atteint de nanisme de
« Super-Résistant ». Il se souvient encore de l’ambiance
extraordinaire qui régnait en juin et juillet 1983 sur le tournage à Paris où
il avait la chance de côtoyer cette pléiade de comédiens talentueux, soit sur
le plateau, soit le soir lors de la projection des rushes au cinéma
Gaumont…
« Martin Lamotte était l’acteur
avec qui j’avais le plus de relations. Ceci dit, c’était normal puisque j’étais
son adjoint dans le film…Tous les rôles du film - qui disposait
d’un budget important - étaient tenus par de très grands comédiens car c’était
un souhait de la production. Même si ceux-ci jouaient parfois un petit rôle ou
bien une scène très courte. On reconnaît bien l’équipe du Splendid, sauf
Marie-Anne Chazel puisqu’elle était enceinte, et des représentants de
l’ancienne génération d’acteurs : Jean Carmet, Jacqueline Maillan, Julien
Guiomar, Jacques François, Michel Galabru, Jean Yanne, Roger Carel...
La Bourdelle (Jacqueline Maillan) interrompt le concert (photo tirée du film)
Il y avait
même des comédiens issus d’un registre plus dramatique, tel Jean-Claude Brialy
à qui le producteur Christian Fechner avait téléphoné la veille pour lui
demander de jouer une courte scène : celle du tennis, au début du
film »…
Certains résistants n’ont pas ri
Mais cela ne fit pas rire tout le monde et
certains résistants y virent même un affront. Le réalisateur dut alors préciser
: « Papy n’est pas un film sur la résistance, mais un film sur les
films de la résistance ». Enfin, l’histoire se termine sur une fausse
chute : un débat télévisé plagiant l’émission « Les dossiers de
l’écran » avec le présentateur Alain Jérôme en personne. Sur le plateau
télé, on retrouvait les protagonistes du film quelques années plus tard…
s’étripant à qui mieux ! Une façon habile de chahuter les critiques et
leurs perpétuels atermoiements quant aux leçons de l’histoire. Le film sortira
le 26 octobre 1983 à Paris, en même temps que « Le marginal »
avec Jean-Paul Belmondo. Malgré cette concurrence, il enregistra tout de même
4.103.809 entrées en salles !
Un château très moderne pour l’époque
Ferrières-en-Brie,
commune de 2180 habitants (recensement 2012), se situe entre Lagny et
Pontcarré. Le domaine forestier régional de Ferrières s’étend sur plus
de 3000 hectares incluant le parc et le château. Ces derniers ont prêté
leur cadre exceptionnel comme décor à la fin de « Papy » pour la séquence du concert puis celle, totalement ubuesque, du banquet d’apparat.
Le château et son parc aujourd’hui
(photo SM)
Le château, de forme carrée, fut édifié de
1855 à 1859 par le Baron James de Rothschild, fondateur de la branche française
de cette illustre famille de banquiers.
Son style rappelle celui de la
Renaissance italienne telle qu’on la concevait alors au 19e siècle.
Il ressemble étonnamment au château de Mentmore, dans le comté de
Buckinghamshire (Angleterre), construit quelques années auparavant par Mayer
Amschel de Rothshild, cousin de James. Mais avec ses 4225 m² de superficie, la
demeure de Ferrières est beaucoup plus grande. Entre les quatre tours carrées,
les façades sont différentes : style anglais à l’entrée et italien à
l’arrière. Conçu par l’architecte anglais Joseph Paxton, décoré par le Français
Eugène Lami, le château faisait preuve d’un modernisme inouï pour l’époque. Il
possède chauffage central, eau chaude et eau froide dans toutes les salles de
bain. Les pièces sont agencées de telle sorte qu’elles bénéficient de la
lumière du jour, y compris le grand hall central. Les chambres à l’étage
donnent une vue splendide sur la perspective d’un parc de 130 hectares
aménagé à l’anglaise composé de plantations d’essences rares (cèdres bleutés,
hêtres pourpres, séquoias). L’édifice des Rothschild est inauguré par Napoléon
III en décembre 1862.
Un concert pour la Wehrmacht au
château (photo tirée du film)
Occupation allemande
En 1870, lors de l’invasion de la France par
la Prusse, Guillaume 1er et Bismarck logent au château.En 1940, le château de Ferrières est
réquisitionné pour la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande, et voit ses
collections partir pour l’Allemagne. Hitler et Goering s’arrêtent même à
Ferrières après le pillage du château. Inhabité jusqu’en 1959, sa remise en
état est l’œuvre du Baron Guy de Rothschild et de son épouse qui ont légué le
château, avec une grande partie du parc, à la Chancellerie des universités de
Paris. Sous le nom de « Fondation Marie-Hélène et Guy Rothschild »,
Ferrières devient alors un centre d’études et de recueillement intellectuel, un
lieu de rencontres universitaires et de colloques sur les thèmes scientifiques
et artistiques. Des salles du château sont aménagées en musée, abritent des
expositions temporaires et peuvent être réservées pour des réceptions ou des
tournages. Ainsi, outre « Papy », le domaine de Ferrières a
servi de décor pour « Prêt-à-porter » (1974), « La
Banquière » (1980) et « Palais Royal ! » (2005).
La commune propriétaire du château
Le 21 décembre 2012, Edouard et
David de Rothschild faisaient don du château familial à la commune de Ferrières.
« C’est sans doute l’événement le
plus important dans la vie de la commune depuis sa construction. Ce château est l’emblème de Ferrières.
Pratiquement tous les habitants y ont travaillé pendant des générations. A
l’époque de James et Betty de Rothschild, le château employait 500 personnes :
250 jardiniers et autant de cuisiniers, valets et femmes de chambre»
déclare Mireille Munch, le maire de Ferrières. Bien qu’émue par un tel don, elle
est parfaitement consciente de sa valeur inestimable en même temps que la
nécessité de préserver ce patrimoine exceptionnel.
« J’imagine
qu’il vous arrive d’avoir parfois des petits chagrins. Des gros aussi
d’ailleurs. J’ai un petit secret à vous donner, un rite magique... Quand vous
mangez des pommes, vous gardez les pépins. Vous les nettoyez, vous les séchez
et vous les mettez dans une petite boîte que vous cachez dans votre chambre. Le
jour où vous avez un petit ou un gros chagrin, vous prenez une poignée de
pépins et vous les lancez très fort vers le ciel en criant : c’est pas pour ma
pomme ! ».
Samedi 13 avril 2013 à la médiathèque de
l’Orangerie, Alain Schneider, le troubadour des temps modernes, a jonglé avec
les rimes et les notes pour le plus grand plaisirs des petits. Sa renommée a
débuté quand il se met à écrire des chansons pour Adibou, l’extra-terrestre
malicieux, fidèle compagnon des enfants pour le soutien scolaire sur cédérom.
Entre révolte, tendresse et nostalgie, et toujours avec humour et poésie, le
chanteur a interprété quelques uns de ses succès, dont « Sakatou », la ballade
des moustiques qui s’attaquent à tout, « Ma rue » où toutes les nationalités et
religions se serrent la main, « Les chevaliers du crochet », en hommage à son
grand-père Godchaux Schneider. Celui-ci était chiffonnier et sa plus grande
joie était de trouver des peaux de lapin.
« Y’a pas de sot métier, il n’y a que de
sottes gens » clame Alain dans cette dernière chanson. Un
refrain repris en chœur par les enfants et leurs parents. A la fin du concert,
le compositeur parisien a posé sa guitare pour répondre aux questions de ses
jeunes admirateurs. A celle de Nawell, 8 ans, qui voulait savoir quelle était
sa chanson préférée, Alain a répondu : « Ce sont les prochaines ». En enchantant à chaque fois
son auditoire, il a choisi, c’est sûr, l’un des plus beaux métiers.
Vendredi
12 avril 2013 les élèves du conservatoire de musique et de danse sont montés
sur la scène de l’espace André-Malraux pour le traditionnel concert des
Orchestrades.
Après les ensembles guitares classiques et luths de Kléber
Besson, puis violoncelles de Maëlise Parisot, la chorale des enfants a
interprété sous la direction de Brigitte Lordat « La cigale et la fourmi »
(version Jacques Prévert) et « La chanson du hérisson » (tirée du spectacle
Emilie Jolie).
Tout cela préfigurait bien entendu la deuxième partie de la soirée
consacrée au Carnaval des animaux, l’œuvre de Camille Saint-Saens composée à la
fin du XIXe siècle. Les formations Cordissimo et Coup de vent, magistralement
dirigées par Corinne et Thierry Varest, ainsi que les danseuses de l’atelier
chorégraphique de Marie-Cécile Harcouët, ont fait revivre devant un public ravi
cette célèbre suite musicale parodiant avec humour la gent animale.
Chacun des
quinze morceaux de la suite dédiée à un animal était précédé d’un texte
savoureux écrit par le regretté Francis Blanche.
Après avoir avalé 155.000 kilomètres en
parcourant le continent américain de bout en bout, Marc Thiébaut et Damayanti
Prakash ont coupé le moteur de leur 4x4 pour raconter leur voyage. Rencontre
avec un couple de Breuillois épris de grands espaces.
Trois ans,
trois mois, trois jours… ce n’est pas la durée d’une retraite bouddhiste, mais
le titre du livre de Marc et Damayanti correspondant à la durée de leur voyage
aux Amériques. Coïncidence ? Peut-être pas. « C’est vrai que cette synchronicité est troublante.
Pourtant je ne crois pas au hasard qui selon moi n’existe pas. Il y a des
rencontres qui doivent se faire ou pas » admet Damayanti.
Fourmillant d’anecdotes, leur livre raconte la chronologie d’un périple passionnant
qui va d’Ushuaia, en Argentine, à l’Alalaska, au nord du continent américain.
Soit la plus grande distance que l’on puisse effectuer sur terre au volant d’un
véhicule tout-terrain. Prendre la route, larguer les amarres, c’est rompre la
monotonie du temps. Partir à la découverte de soi-même en découvrant les
autres.
« Nous pensions
que ce voyage durerait deux ans. Il en a duré plus de trois. Nous étions sur la
route du temps, sans souci du lendemain. Notre principale motivation était
d’aller à la rencontre de l’autre, apprendre à son contact. Et réciproquement.
A ce jour, ce voyage est la plus belle et plus grande expérience de ma vie. Et
je pense qu’elle le restera » confie Marc, les yeux embués à
son évocation.
Quatre
semaines en mer
Pour sillonner les routes et les pistes des 23 pays du continent américain, pas
d’itinéraire établi et encore moins de date de retour prévue. Uniquement deux
impératifs : être à Ushuaia, en Terre de feu, durant l’été (décembre à janvier)
et en Alaska, pour l’été également (de juin à août). Le 18 juin 2008 le couple
embarque au Havre sur un cargo à destination de Buenos-Aires. La traversée
durera quatre semaines. Leur 4x4, entièrement aménagé par leurs soins avec une
tente de toit, un frigidaire, une réserve d’eau et de gasoil, sera désormais
leur seul refuge. Ils ne dépenseront jamais un centime pour leur hébergement
nocturne.
« Notre
véhicule ne passait pas inaperçu et nous avons plusieurs fois été invités chez
les habitants. Nous avons dépensé 20 euros par jour et par personne, y compris
pour le carburant. A ce propos, au Venezuela, le gasoil nous a coûté 95
centimes d’euro pour 250 litres ! J’ai d’abord cru à une erreur de décimale
dans la conversion, mais non. Il faut dire que le Venezuela est le 10e producteur
mondial de pétrole. Inutile de dire qu’on a fait le plein de nos deux
réservoirs avant de quitter ce pays ! » raconte Marc.
Le Brésil
et la Bolivie restent les deux pays sud-américains préférés de nos
globe-trotters. La traversée du delta de l’Amazone avec le 4x4 sur une barge
dérivant au fil des méandres de l’Amazone les a littéralement enchantés. De
même les lagunes et déserts boliviens, ainsi que le lac Titicaca qui serait le
berceau de la civilisation inca.
Grosse
panne à 140.000 km
Après deux années en Amérique latine, le passage aux Etats-Unis est violent,
car tout est en contrastes. Le Grand Ouest n’est pas un mythe. Des paysages
grandioses, chatoyants au gré des saisons, s’offrent à leurs yeux, suscitant
tour à tour surprise, curiosité, ravissement. En pleine ville ou au cœur de la
nature, Damayanti saisit les ambiances avec son œil affûté de photographe.
Quant à Marc, il profite des étapes pour rédiger le journal de bord et
actualiser le site qui permet aux internautes de suivre leur aventure dans les
deux hémisphères. C’est dans les derniers jours, à une centaine de kilomètres
de l’Alaska, que le pont arrière du fidèle Toyota tombe sur le macadam. Une
dépanneuse devra le tracter sur 700 kilomètres jusqu’à Anchorage, capitale de
l’Alaska. Après un mois d’immobilisation, le voyage reprend grâce à la
réactivité de leur partenaire Euro 4x4 Parts qui a trouvé en Europe les pièces
nécessaires à la réparation du Toyota HZJ 78, un modèle 2001 non commercialisé
aux Etats-Unis.
Faire
partager aux autres
Le récit de leur voyage hors du commun vient d’être publié dans un livre de 160
pages illustré de 400 photos. « Plus
qu’un témoignage, c’est un hommage à tous ces habitants, toutes nationalités et
religions confondues, qui nous ont accueillis, aidés dans des situations
parfois critiques. Nous avons tant reçu tout au long de ce voyage qu’il n’est
pas question de se rémunérer sur un sourire » précise
Damayanti. Les bénéfices de la vente iront à deux associations humanitaires
scrupuleusement choisies par les auteurs : Guinée-Solidarité et Points-Cœur au
Salvador. Enfin, pour mieux faire partager leur expérience, les bourlingueurs
donneront une conférence avec diaporama. Exclusivement consacrée aux treize pays
d’Amérique du sud, elle aura lieu samedi 20 avril 2013 à 16 heures à la
médiathèque « Le Kiosque », place du 8-mai 1945 à Brou-sur-Chantereine. Dépaysement total assuré.
"Voilà une bonne nouvelle à carillonner à toute volée : Notre Dame de Paris va sonner juste. Car, depuis des siècles, la cathédrale chante un peu comme une casserole.
Ce sera donc un fa dièse. Un fa dièse parfait, à l’octave de ce vieux et majestueux Emmanuel, le bourdon rescapé qu’inaugura Louis XIV et qui porte beau ses 327 ans. Oui, un fa dièse, « velouté et harmonieux et de belle ampleur », tel que l’a rêvé Régis Singer, campanologue, l’expert en cloches sonnantes."
Le 23 mars 2013, les 9 nouvelles cloches de Notre Dame ont résonné à Paris pour la première fois pour la solennité des Rameaux qui a ouvert la Semaine Sainte. Le Choix des prénoms des nouvelles cloches rend hommage à des grands saints et des personnalités ayant marqué la vie du diocèse de Paris et de l’Eglise..
Pour la tour Sud :
Marie pour le petit bourdon, en l’honneur de la Vierge Marie. Nom du premier bourdon de Notre-Dame, fondu en 1378.
Pour la tour Nord et par ordre de taille décroissant :
Gabriel, en l’honneur de saint Gabriel, qui annonça la naissance de Jésus à la Vierge Marie. La plus grosse cloche de la Tour Nord portait déjà ce prénom au XVe siècle.
Anne-Geneviève, en l’honneur de sainte Anne, mère de la Vierge-Marie et de sainte Geneviève, patronne de la Ville de Paris.
Denis, en l’honneur de saint Denis, premier évêque de Paris, vers 250, et patron du diocèse.
Marcel, en l’honneur de saint Marcel, neuvième évêque de Paris à la fin du IVe siècle.
Etienne, en l’honneur de saint Étienne, premier martyr, mais aussi nom de la basilique érigée à partir de 690 à l’emplacement actuel de la cathédrale.
Benoît-Joseph, en l’honneur du pape Benoît XVI, Joseph Ratzinger pape depuis 2005.
Maurice, en mémoire de Maurice de Sully, 72e évêque de Paris, de 1160 à 1196, qui fit entreprendre en 1163 les travaux d’édification de la cathédrale actuelle.
Jean-Marie, en mémoire du Cardinal Jean- Marie Lustiger, 139e archevêque de Paris, de 1981 à 2005.
Pour en savoir plus:
Dès la fin du XIIe siècle, bien avant la fin de l’édification de la cathédrale, il est fait mention de la sonnerie des cloches précédant les offices. Cette sonnerie s’étoffa au cours des siècles au rythme de la vie de l’édifice et de son rayonnement, chaque cloche étant alors refondue une ou plusieurs fois par siècle aux voisinages de la cathédrale]. L’ensemble atteindra en 1769 : huit cloches dans la Tour Nord, deux bourdons dans la Tour Sud (Marie et Emmanuel), sept cloches dans la flèche, trois au niveau du transept nord pour la sonnerie de l’horloge. Ces vingt cloches et cette spatialisation constitueront un véritable paysage sonore dans le ciel de Paris jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
Les affres de la Révolution n’épargneront pas les cloches de Notre-Dame qui seront toutes descendues, brisées et fondues en 1791 et 1792. Seul le bourdon Emmanuel, pièce maîtresse de l’ensemble, sera épargné et replacé dans sa tour en 1802 sur ordre de Napoléon Ier.
En 1856, quatre cloches seront installées dans la tour Nord. En 1867, trois cloches sont installés dans la flèche et trois autres dans le comble, au dessus de l’oculus des transepts, les six reliées à l’horloge monumentale installée alors dans la charpente.
1831. Les
habitants de Montjay-la-Tour et de Bordeaux ayant envoyé une pétition au préfet
de Seine-et-Marne, demandant à être séparés de Villevaudé, le sous-préfet de
Meaux demande au maire de Villevaudé de réunir le Conseil municipal afin de
délibérer et de donner des motifs de « délibération négative » autre
que l’insuffisance de la population.
« L’an mil
huit cent trente un, le jeudi 29 Septembre, à onze heures du matin, en l’assemblée
du Conseil municipal de la Commune de Villevaudé, réuni extraordinairement sous
la présidence de M. jean Dominique honoré Martin, maire de ladite Commune, par
autorisation de M. le Sous-préfet de l’arrondissement de Meaux, en date du 22
septembre présent mois, au lieu des séances ordinaires.
Nous, conseillers
municipaux de la Commune de Villevaudé, après avoir examiné avec la plus
scrupuleuse attention la pétition adressée à M. Le Sous préfet de
l’arrondissement de Meaux, par un certain nombre d’habitans de Montjay et
Bordeaux, ayant pour but de demander la séparation de ces deux hameaux, de la
commune de Villevaudé, pour en faire une commune distincte ou bien de
transporter le chef lieu de Commune à Montjay la tour.
Ont
remarqué que ces deux hameaux avaient avancé qu’ils faisaient à eux deux plus
de la moitié de la population, quoiqu’ils n’en fassent que la moindre partie,
puisque la population de Montjay est de
…………………………………….218 habitans
celle de Bordeaux de…………………………… 116
Total
334 hab.
Et que celle de villevaudé à elle
seule est 366 hab.
Total 700
Qu’en outre bien
qu’ils fassent valoir le désagrément des mauvais chemins et la distance d’un ¼
de lieue pour Montjay et d’une ½ lieue que les habitans de Bordeaux ont à
parcourir pour se rendre tant à l’église qu’à la mairie. Ces motifs ne
paraissent pas devoir être admissibles pour engager à faire transporter le chef
lieu de Commune à Montjay, car il ne serait pas naturel que pour rendre quelques
commodités aux habitants de Montjay et Bordeaux qui sont les moins nombreux en
population Villevaudé qui a toujours été depuis environ 153 ans chef lieu de la
Commune et paroisse, éprouva les mêmes contrariétés que celles dont se
plaignent les deux hameaux.
Mais ne considérant que le bien être
qui pourrait résulter de la division des deux hameaux Montjay et Bordeaux de la
Commune de Villevaudé, ils croyent devoir y donner leur assentiment, attendu
que chacune des dépendances communales ayant de grands besoins, ne pourraient à
l’avenir accuser les autres de ses privations particulières, et que la division
d’administration ferait cesser celle des esprits bien difficile à concilier
mais cette division ne doit être en aucune manière onéreuse à VIllevaudé.
Les signataires ou demandeurs auront
alors à supporter tous les frais qu’entrainera cette opération, ce qui leur
sera d’autant moins sensible puisqu’ils sont les plus favorisés de la fortune.
1°) Les limites des
deux communes redeviendront ce qu’elles étaient autrefois, un ruisseau et
d’anciennes bornes marquent encore leurs limites.
2°) L’Eglise, une
maison de Commune et celle des écoles resteront comme elles ont toujours été à
Villevaudé ; en conséquence tant que Montjay et Bordeaux n’en auront point
à eux, ils continuront à faire partie de la paroisse en supportant les frais
d’entretiens et de réparation du culte et des Ecoles en proportion du montant
de leurs contributions.
3°) Les extraits du
cadastre et les différents actes nécessaires à la nouvelle Mairie ainsi que
tous les frais que nécessitera son établissement seront supportés par les
demandeurs.
4°) Le terrain et
les matériaux de la tour de Montjay étant une donation du duc de Gesvres à
Villevaudé, Montjay et Bordeaux, la moitié appartiendra toujours à la Commune
de Villevaudé.
Nous soumettons la
présente délibération à M. Le préfet du département de seine et marne par
l’intermédiaire de M. Le Sous-préfet afin de faire droit à la demande des
pétitionnaires de Montjay et Bordeaux.
Fait et délibéré en l’assemblée du
Conseil municipal de la Commune de Villevaudé, les jours, mois et an que dessus
et nous avons signé. »
A.D.77 (ref.178EDT1)
A
cette époque la mairie et les écoles, garçons et filles,
étaient à côté de l’église à Villevaudé
Les fautes sont celles qui figurent dans les documents...
A l’occasion de la Saint-Joseph (saint
patron des charpentiers), un banquet réunissant 142 convives s’est déroulé
samedi 23 mars 2013 à la salle Mosaïque (salle des
loisirs et fêtes) de St-André-de-Seignanx, dans le département des Landes, au
cœur du Pays basque. Après deux formations annuelles itinérantes effectuées à
Limoges puis à Descartes (près de Tours), Brenn Moroy, 24 ans, élève au centre
de formation compagnonnique des métiers du bâtiment d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques)
a été adopté par les Compagnons charpentiers des Devoirs du Tour de France. Comme il
est de tradition dans cette confrérie ancestrale, héritière des mouvements du
compagnonnage né à l’époque des grands chantiers du Moyen Âge, il a reçu de ses
pairs le surnom de « Noble-Cœur » Ile-de-France (la région d’origine
du Compagnon suivant toujours le surnom). Son collègue et ami, Léo Lenglet, 21
ans, avec qui il a réalisé son chef-d’œuvre, a également reçu le titre de Compagnon,
avec comme surnom « L’intrépide » Ile-de-France. En plus de
l’intronisation de ces deux Compagnons, cinq aspirants ont été adoptés au cours
de cette journée solennelle et festive, aussi radieuse en météo que dans le cœur
des participants.
Un chef-d’œuvre grandeur nature
Suite à une commande du SIPEP des Landes (Syndicat
Intercommunal de Production d’Eau Potable) pour la commune d’Angresse (environ
1400 habitants), la réalisation de Brenn et Léo a porté sur la construction
d’un kiosque en pin des Landes. D’une hauteur d’environ 4 mètres (2,50 m sous
les sablières) et d’un diamètre de 6,60 m au poteau (8 mètres de saillie), ce
kiosque sera couvert de bardeaux de châtaignier et viendra coiffer une fontaine
située devant la mairie d’Angresse. Les deux jeunes charpentiers ont effectué ce
chef-d’œuvre pendant leurs week-ends, de début octobre 2012 à fin février 2013,
puisque dans le cadre de leur formation professionnelle, ils sont salariés durant
la semaine chez un entrepreneur en charpente de la région, lui-même également Compagnon.
Une photo représente l’ouvrage assemblé dans la cour du centre compagnonnique
d’Anglet, mais sans sa toiture. Il sera bientôt démonté pour être transporté,
monté et achevé sur son lieu de destination finale, au coeur même du petit village landais.
Félicitations Brenn, de la part de l'équipe de l'A.L.J.
de Villevaudé !
Malgré
la morosité pluvieuse du dimanche 17 mars 2013, un air de printemps flottait
salle Albert-Caillou pour le deuxième spectacle de l’année du cercle
chansonnier de Chelles. Selon leur devise « faire le bien en distrayant », les
bénévoles se sont succédé pour interpréter chansons, poèmes, danses et sketches
devant une salle comble. En compagnie d’Ellys Branjonneau, présidente du cercle
(qui a remplacé Georges Dubois décédé en décembre 2010), les enfants sont
montés sur scène pour entonner « Allons chanter avec Mickey » de Chantal Goya,
prouvant qu’il n’y a pas d’âge pour les élans de générosité.
Le parc de la Roseraie s'est fait beau pour l'arrivée du printemps qui a, à cette occasion, montré le bout de son nez... Juste pour nous dire qu'il n'était pas encore tout à fait près mais qu'il serait bientôt parmi nous.
DDO, Villevaudé...demain, Bibliothèque, Atelier Créatif, Loisirs Jeunes, FRAV, Atelier de François, une trentaine de bénévoles ont participé à cette opération citoyenne. Ajoutons un sympathique repas pour rendre l'utile à l'agréable.
La Semaine pour les alternatives aux Pesticides est une opération nationale et internationale annuelle ouverte à tous visant à informer sur les impacts des pesticides de synthèse sur l’environnement et la santé et à promouvoir les alternatives.
A cette occasion, l'association Villevaudé...demain présente une nouvelle exposition "Les abeilles et les pesticides"à la bibliothèque de la Roseraie
La France, champion des pesticides et mauvais élève pour les alternatives…
Les raisons de se mobiliser sur le sujet, hélas, ne manquent pas :
- La France est le 1er pays européen utilisateur de pesticides et le 3ème au monde
- La consommation de pesticides a augmenté de 2.6% depuis 2008, malgré le plan Ecophyto 2018 qui prévoit une diminution de 50% de pesticides d’ici 2018
- 96% des cours d’eau sont pollués
- Plus de 50% des fruits et légumes (non bio) contiennent des résidus de pesticides
- L’épandage aérien est toujours pratiqué grâce aux nombreuses dérogations
- La France est au 19ème rang européen pour sa production bio
- Seulement 3.9% de la surface agricole française est en bio alors que le Grenelle de l’Environnement avait fixé l’objectif de 6% en 2012 et de 20% en 2020
L’agriculture intensive a généralisé les engrais et les substances phytosanitaires (fongicides, insecticides, herbicides). Depuis leur arrivée sur le marché dans le milieu des années 1990, les colonies d’abeilles connaissent un déclin catastrophique. La production française de miel est passée de 32 000 tonnes en 1995 à 18 000 tonnes aujourd'hui.
Pour préserver les abeilles, l’utilisation de ces produits pendant la floraison des grandes cultures a déjà été interdite dans les années 70. Mais, en 1995, apparaissent les insecticides systémiques neurotoxiques, qui se diffusent dans toute la plante au fur et mesure de sa croissance, y compris le pollen et le nectar des fleurs que butinent les abeilles, de plus ils persistent plusieurs années dans les sols et contaminent les cultures suivantes.
Confrontées à des résidus même infinitésimaux, celles-ci sont désorientées, se refroidissent et ne retrouvent plus leurs ruches. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neurodégénératives qui entraînent la mort en quelques jours.
Au fil des années, des études scientifiques ont permis d'établir que les pesticides néonicotinoïdes ont bien un impact mortel sur les abeilles. Ils ont pu constater qu'à une dose sublétale, c'est-à-dire au-dessous de la dose jugée mortelle, ces pesticides pouvaient causer une désorientation des abeilles et empêcher donc leur retour à la ruche.
80% des abeilles sont sauvages et ne produisent pas de miel mais en butinant, les abeilles ont un rôle capital dans la pollinisation, la multiplication des espèces florales et le développement des cultures fruitières. Sans pollen, pas de fruit, et sans abeille, pas de pollinisation ! Les abeilles étant très sensibles à la pollution, il est essentiel pour l'homme et son environnement de respecter cette espèce et de maintenir les conditions favorables à son développement : en évitant par exemple les traitements chimiques nocifs sur les cultures fruitières, la destruction des haies vives qui bordent les champs, riches en plantes mellifères, ou l'abandon de cultures telles que la luzerne ou le trèfle, grandes productrices de nectar. Chacun peut agir dans son jardin et obtenir un jardin favorable aux abeilles en appliquant quelques gestes simples Bannir les engrais et herbicides, Semer des fleurs et Construire des gites à insectes. (Cliquez sur ce lien pour découvrir le nôtre)....
Près de 3000 personnes ont assisté samedi 2 mars 2013 aux
exploits de 130 breakdancers du monde
entier venus s’affronter au complexe sportif Maurice-Baquet. La Battle
Pro de Chelles fait de plus en fort chaque année.
Sidney :
Icône emblématique du hip-hop français, l’ex-présentateur télé a animé le
spectacle avec Youval.
C’est
désormais un évènement incontournable sur la planète hip-hop. « Quand on est un danseur, on est obligé
de venir ici » a affirmé Youval, lui-même danseur de
breakdance. Il a présenté la 13e édition de la Battle Pro en compagnie de
Sidney, précurseur du mouvement hip-hop en France dans les années 80 avec son
émission culte 100 % hip-hop. « C’est
la première fois que je présente le Battle Pro de Chelles et c’est vraiment une
demande que j’ai faite à Zoubir, l’organisateur de cette manifestation qui
s’affirme de plus en plus grâce à sa qualité exceptionnelle. Le hip-hop va
avoir 30 ans en France et l’on ne pensait pas qu’on en parlerait encore
aujourd’hui. Et surtout qu’il serait toujours aussi actif. Chaque année, c’est
de plus en plus fort, les gars se surpassent. Ils sont inventifs, créatifs,
dansent… Il y a de la musicalité et chaque fois c’est du spectacle car c’est
toujours nouveau. Même le même danseur a évolué et il y a toujours des
surprises... C’est un défi qui se passe dans la bonne humeur, dans la danse et
la musique, et qui chaque fois excelle, pousse vers le haut. J’espère que
Zoubir me demandera de revenir en 2014 » s’est enthousiasmé
Sidney, réellement bluffé par les performances des concurrents.
Des
combats épiques
Sur
les impros en live du groupe Higher, quatuor groove-jazz-funk, et face à un
jury de breakers issus d’équipes renommées comme Phase-T, Pockemon-Crew
(France), Battle-Squad (Allemagne), Spartanic-Rockers (Japon), les danseurs se
sont défiés dans des numéros époustouflants. Les mouvements et figures au sol
permettent notamment de réaliser des prouesses extraordinaires.
B-Boy Jalen (USA) : Jalen Testerman (USA) a remporté la Baby Battle. Il aura 12 ans le 30
mai.
Du haut de ses
12 ans, B-boy Jalen, un Américain, les a enchaînées avant de remporter le titre
de champion du monde de Baby Battle devant ses sept adversaires.
B-girl Terra (Angleterre) :
Prestance, style, originalité… Terra, 6 ans, a déjà tout d’une grande.
La B-girl
Terra, benjamine anglaise du concours puisque âgée seulement de 6 ans, obtenait
quant à elle la faveur du public. Quatre nations seulement (Espagne,
États-Unis, Finlande et France) pour la B-girl Battle, mais un combat tout
aussi chaud. Les filles ont tout donné, rien lâché, et c’est finalement
Jesskilz (États-Unis) qui décrochera le titre, ainsi qu’un chèque de 500 euros.
Corée contre Maroc
East Side Bboys Ukraine : Une figure remarquable exécutée par un B-boy ukrainien du groupe East
Side Bboys.
Dans la bataille masculine 2 contre 2, le team B-boy France emportait le
championnat, malgré les belles prestations du Kazakhstan (finaliste), du Maroc
et de l’Ukraine.La Battle 8 vs 8, très attendue du public car regroupant les
meilleurs représentants de la discipline, promettait d’être serrée. Lu
Quinglong, ambassadeur de Taïwan en France, était même venu encourager son
équipe nationale (Double Kill). Grand moment de surprise à l’énoncé du résultat
classant ex aequo la Corée et la France pour le titre mondial. Un second tour a
mis fin à l’insoutenable suspens avec la victoire de Jinjo Crew face à
Ici-c’est-Paris.
Trois
heures d’entraînement par jour
Lil
Kev, 20 ans, du groupe Phase-T, était le seul Chellois a participé au combat 8
vs 8 avec Ici-c’est-Paris. « Je
vis de la danse et je m’entraîne 3 heures chaque matin. Je fais aussi de la
musculation, des assouplissements et j’ai bien sûr une hygiène de vie. Le soir
je donne des cours à des jeunes à l’association Art4D. J’ai commencé à danser à
l’âge de 8 ans et ce qui me plaît dans la breakdance, c’est l’adrénaline car
j’aime relever les défis dans les compétitions ». Zoubir
Chlibi, directeur artistique de l’association Art4D, à l’origine de cet
évènement avec la Ville, savourait discrètement ce nouveau succès, tout en
reconnaissant la difficulté de faire mieux l’an prochain. « On a la crème des danseurs
internationaux, et puis il y a des nouveautés que l’on n’a pas l’habitude de
voir en France. On essaie de travailler sur l’originalité par rapport à
d’autres évènements. Le Battle de Chelles est devenu un rendez-vous annuel
inévitable, mais c’est avant tout un spectacle bon enfant qui s’inscrit dans la
culture urbaine. Dès que ce sera fini, on travaillera sur la prochaine édition
afin de répondre aux attentes d’un public qui nous est fidèle… et que l’on n’a
pas le droit de décevoir ».
Prix 1000 euros pour B-Boy France : Lu Quinglong, ambasseur de Taïwan, et
Jean-Paul Planchou, maire de Chelles, ont remis le titre et le prix (un chèque
de 1000 euros) à Fathi et Kahlil (B-Boy France) pour la Battle 2 vs 2.
Le
hip-hop, voix de la jeunesse
«
Je suis venu à Chelles
au tout début. Ça a énormément évolué depuis et je suis très content de
retrouver des têtes de tous pays que je n’ai pas vues depuis longtemps. La
breakdance est notre micro, c’est grâce à elle que l’on peut exprimer ce que le
corps veut dire. Avec la culture hip-hop et l’art urbain, c’est la source. On
dit ce qu’on veut. La rue n’a pas de règle, mais elle doit rester un amusement
en même temps qu’un échange. Sans agressivité » a déclaré
Salah, 33 ans, vainqueur en 2006 de l’émission télé Incroyable Talent.
Photo: Pour Salah, ex-vainqueur 2006 de l'émission Incroyable talent,
la culture urbaine repose sur l'amusement et l'échange. Sans
agressivité.
« Avant je pratiquais le hip-hop, mais
maintenant je fais du foot. J’aime la danse, je connais le jury et un peu tout
le monde ici. L’ambiance est super et ça c’est vraiment de l’art qui nous plaît
» a confié Samir 20 ans, Chellois et étudiant en école de
commerce. Fan de culture urbaine (graff, street art, danse) et adhérent de
l’association Chelles-City-Crew, il est venu avec ses deux amis Ali et Sofiane
pour donner un coup de main aux organisateurs.
« Les jouets Star Wars » retrace trente-cinq ans de
l’histoire des jouets et des produits dérivés de cette saga.
Elle est
l’occasion de révéler cette incroyable production ludique qui ne cesse
de se transmettre de génération en génération. La richesse de l’univers
créé par George Lucas a engendré une très grande quantité de jeux,
jouets, bandes dessinées et produits dérivés.
L’exposition dévoile, dans
une scénographie du collectif H5, une sélection de quatre cents jouets et objets issus principalement des gammes de figurines du fabricant Hasbro et sa filiale Kenner, appartenant tous à une collection française, celle de ScienceFictionArchives.com,
société fondée en 2008 par Arnaud Grunberg pour conserver et rendre
accessible au public le fonds de plusieurs milliers d’objets relatifs à
la science-fiction, qu’il a commencé à réunir dès 1977, lors de la
sortie de Star Wars™.
Le vernissage de l’exposition Bruno Keip a eu
lieu vendredi 8 février 2013 à la salle des mariages de la mairie. Les
Courtrysiens pourront admirer ses œuvres jusqu’au 1er mars.
Agé de 54
ans, peintre professionnel résidant à Vaujours, Bruno Keip intervient depuis
1993 dans différentes structures en animant des ateliers de projets dans des
écoles du 77 et du 93, mais aussi au centre hospitalier de Ville-Évrard. Il se
définit comme un peintre non-figuratif plutôt qu’abstrait, terme selon lui
galvaudé. « La trentaine
d’œuvres sélectionnées propose au regard des visiteurs des travaux de
compositions rythmiques élaborées à partir de structures, dont la musique - du
jazz au classique - fait partie. Il y a ainsi des résonances élastiques au sein
de chaque tableau dans lequel l’espace doit naître, non de la surface délimitée
qui l’encadre, mais de son contenu qui le projette » a expliqué
l’artiste.
Un
travail avec les écoliers
« C’est la 21e exposition à la mairie et
c’est la première consacrée à cet artiste. J’ai fait la connaissance de Bruno
Keip à l’occasion d’une expo intitulée ‘’l’art à l’hôpital’’ et nous avons été
plusieurs à avoir eu un déclic. Cette rencontre fructueuse a débouché sur la
création en juin dernier d’une résidence artistique, rue du Général de Gaulle,
qui va elle-même déboucher, dans le cadre d’un partenariat, sur un travail avec
les élèves des écoles élémentaires Georges-Brassens et Jacques-Brel »
a délaré le maire Jean-Luc Pilard. L’oeuvre réalisée par les élèves et le
peintre sera dévoilée aux habitants dans le courant du mois de juin. S. Moroy
Exposition jusqu’au vendredi 1er mars, salle
des mariages de la mairie. Du lundi au vendredi de 9 heures à 12 h et de 13 h
30 à 17 h 30. Le samedi de 9 h 30 à 12 heures. Entrée libre.
Damoiselles,
damoiseaux, gentes dames et gentilshommes ont envahi dimanche 10
février 2013 la salle Planète-Oxygène le temps de donner aux Clayois un
aperçu de
ce qu’était un bal à l’époque de la Renaissance.
«
Cet
après-midi va vous transporter dans un temps que nous n’avons pas connu
mais que nous allons découvrir avec beaucoup de plaisir grâce à la
compagnie Chestnut venue de Paris» a annoncé Francine Guillard, directrice du
conservatoire de musique et de danse, à l’initiative de l’évènement.
Les
contredanses anglaises sont des danses collectives à figures très en
vogue au XVIIe siècle. Chaque couple danse avec les autres
dans des formations en ligne, en cercle ou en quadrille. Ces danses
anciennes semblent avoir été conçues pour libérer les danseurs des
contraintes de la cour. Branle simple, branle double, pavane, gaillarde…
le répertoire est très riche et le style reste toujours
sobre et élégant.
Même si ces danses ont aussi parfois vocation à
divertir, comme « les bouffons », une danse pratiquée avec des bâtons
que le public a pu admirer lors d’une démonstration.
Des danses faciles à exécuter
«
Faites
un grand cercle. Tout ce qu’on va vous expliquer et vous montrer sera
très facile. C’était un des premiers branles qu’on dansait dans une
soirée à la Renaissance parce que c’était
facile et que tout le monde pouvait le danser » a
lancé Cécile Laye, directrice artistique de Chesnut, pour encourager
les participants à venir sur la piste. Elle n’a pas eu à se faire prier
longtemps car les démonstrations effectuées
par sa compagnie ont beaucoup plu.
Qu’ils soient costumés ou non, les
visiteurs ont esquissé leurs premiers pas, accompagnés par les harpes,
flûtes, guitares, luths, violons, violoncelles des élèves et professeur
du conservatoire municipal de musique. L’association
Chestnut organise des stages d’apprentissage et des bals costumés de
contredanses anglaises. Elle édite également des disques et des
publications sur le sujet. Cécile Laye a ainsi reconstitué un bon nombre
de contredanses et les enseigne, tout en cherchant
à les promouvoir en France, comme elles se pratiquaient alors en
Angleterre.
Après le
succès de ces deux précédents concerts « Mozart au fil du temps » en 2012,
Chœur Résonance a récidivé samedi 9 février 2013 à l’espace André-Malraux.
Cette fois, c’est dans une version revisitée pour
le théâtre que s’est accompli le voyage dans l’univers mozartien sur des
morceaux de piano joués par Shinobu Tanaka et des duos d’opéras interprétés par
la soprano Marta Padros et le baryton-basse Gheorghe Palcu. Des chants
liturgiques et profanes ont également émaillé la soirée, chantés par les
choristes réunis de Chœur Résonance et de Chant’Annet sous la direction
alternée de leurs chefs de choeur : Marie-Jo Roturier, Olivier De La
Bourdonnay, et Michel Vallois pour la formation annétoise. Le public a pu ainsi
avoir un excellent ressenti sur quelques-uns des opéras majeurs du compositeur
autrichien, tels « Les noces de Figaro », « Don Giovanni », « La flûte enchantée
». Il a aussi frissonné de plaisir en écoutant l’Ave-Verum ou encore le
Requiem, dernière réalisation inachevée de Mozart qui laissa 650 œuvres à la
postérité quand il décéda à l’âge de 35 ans en 1791.
362
personnes ont assisté samedi 26 janvier 2013 à la traditionnelle nuit du rire
proposée par l’association « Renaissance et Culture » à l’espace
Robert-Jacobsen de Courtry.
C’est
toujours dans la pure tradition des soirées cabarets que s’inscrit ce moment
très attendu des Courtrysiens et connaisseurs. Cette initiative, placée sous le
signe de la joie et de la bonne humeur, est due à Xavier Vanderbise, président
de l’association depuis 1990. Sa passion pour le théâtre de cabaret n’a d’égale
que sa motivation de la faire partager à ses concitoyens. « Le théâtre de cabaret est un art à
part entière qui s’inscrit dans notre culture, celle qui va de l’humour naïf à
la satire mordante, en passant par le mime et la chanson populaire. Certes, je
consacre beaucoup de temps à écumer les cabarets parisiens pour dénicher les
talents, mais quel plaisir quand je réussis à les convaincre de se produire
devant nous, sur scène à Courtry ! » confie Xavier. La première
nuit du rire a vu le jour en janvier 1991 et son succès ne s’est jamais démenti
depuis. Pour cette 22e édition, Xavier a programmé quatre artistes qui venaient
pour la première fois à Courtry. « Yves
Pujol, chansonnier du Don Camillo, est certes le plus connu du public. Il fait
partie de ces quelques chanteurs humoristes parisiens vite repérés par Patrick
Sébastien et les Chevaliers du Fiel. Humoriste au Petit Casino, Michel Vivacqua
possède plusieurs cordes à son arc pour décocher des flèches pleines d’humour
en campant une série de personnages populaires et truculents. Amaury Gonzague
se produit au théâtre des Deux-ânes. Il incarne avec beaucoup de saveur un
aristocrate ruiné et décalé qui subit la crise... depuis 1789. Enfin, Raphaël
Lacour est un imitateur lyonnais avec 70 voix à son registre. Ce soir il en
interprétera 25 pour notre plus grande joie » a-t-il commenté
pour expliquer son choix. Créée il y a quinze ans et composée de dix membres, la
troupe cabaret de « Renaissance et Culture » a ouvert la soirée avec
beaucoup d’humour et de rythme sur un spectacle consacré aux chansons
françaises.
Serge Moroy
Légende photos :
La troupe cabaret de Renaissance et Culture a ouvert la soirée avec un
spectacle sur le thème des chansons françaises.
Xavier Vanderbise au milieu des quatre artistes qu'il a choisis pour
cette 22e édition. De gauche à droite, Michel Vivacqua, Yves Pujol, Raphaël
Lacour et Amaury Gonzague.
Parmi les convives, Yves Albarello, député-maire de Claye-Souilly,
Michèle Pélabère, conseillère générale, Jean-Luc Pilard, maire de Courtry,
Claudine Thomas, conseillère régionale.
L’imitateur lyonnais Michel Vivacqua parodiant le chanteur Johnny
Hallyday.
Le
8e festival de musique organisé par la chorale Chœur-Odyssées et la
municipalité s’est déroulé à l’espace André-Malraux durant le week-end du 26
janvier 2013.
C’est
tout d’abord un programme consacré aux musiques de films avec la participation
de l’orchestre symphonique du Val-Maubuée et Chœur-Odyssées qui a ouvert le
festival. Sous la direction de Jean-Michel Henry, les 70 musiciens ont accompagné
les choristes qui ont interprété : West
Side Story, Dien Bien Phu (concerto de l’adieu), 1492 Christophe Colomb, Il
faut sauver le soldat Ryan, Exodus, Joyeux Noël (l’hymne des fraternisés), Empire
du soleil, Carmina Burana… Dimanche, ce fut le chœur des jeunes Tavritchesky,
venu spécialement de Crimée, qui enchanta le public. Les choristes, qui étaient
déjà venus au festival de 2007, ont donné un répertoire varié embrassant la
musique baroque sacrée jusqu’à des compositions contemporaines, dont certaines
écrites spécialement pour eux, en passant par des chants traditionnels
reflétant la vie quotidienne en Ukraine. Composé de 15 choristes, dont trois
hommes, le chœur ukrainien a été créé en 1998 par Olga Chapovalova, sa
directrice artistique. La formation a très vite rencontré le succès dans les
pays de l’est, avant de se faire connaître en Italie, France, Allemagne, et
d’être considérée comme des ambassadeurs de la culture ukrainienne. Trois
chants interprétés à l’unisson par Chœur-Odyssées et la chorale slave ont
clôturé l’après-midi. L’un d’entre eux, « Libertad » de Giuseppe Verdi, dont on
fêtera cette année le bicentenaire de la naissance, « ne pouvait mieux exprimer la soif de
liberté des hommes en ces moments de trouble » a déclaré
Marie-Hélène Caspar, présidente du festival de musique de Claye-Souilly et chef
de chœur de Chœur-Odyssées.Serge Moroy
Pour la saison 2013, le concours est pris en charge par la bibliothèque de Villeparisis.
Ouvert aux classes et institutions collectives du canton, ce concours s'adresse également aux habitants du canton à partir de six ans.
Il vous faudra définir votre règle du jeu et écrire votre poème en fonction de cette règle, sur une feuille de format A4, avec possibilité de joindre un second exemplaire illustré de format, matériaux ou techniques de votre choix.
Demandez le règlement complet en bibliothèque par mail ([email protected])
Date limite d'envoi le samedi 30 mars 2013 soit à la bibliothèque de la Roseraie, soit directement à la Bibliothèque municipale Elsa Triolet, 2 place Pietrasanta, 77270 Villeparisis
Remise des récompenses le vendredi 24 mai à 18h30 à Villeparisis.
Les ouvrages cités ci-dessous sont en rayon en bibliothèque pour votre documentation
Grammaire de l’imagination, Gianni Rodari
De la terre et du ciel, Gianni Rodari
Jeux de mots, jeux nouveaux, Gianni Rodari, Laurent
Corvaisier
La disparition, Georges Perec
Anthologie de l’Oulipo, Marcel Bebamou
Oulipo, pièces détachées, Mille et une nuits
Pratiques oulipiennes
Le petit Oulipo, anthologie des textes de l’Oulipo
Petite fabrique de littérature, A. Duchesne et Th Leguay
Jouer avec les poètes, Jacques Charpentreau
90 jeux d'écriture: faire écrire un groupe, P. Frenkiel
Les Trois associations, Bibliothèque, Atelier Créatif et Loisirs jeunes vous présentent leurs voeux de bonne et heureuse année, espérant vous voir toujours plus nombreux lors des différentes manifestations qu'elles organisent tout au long de l'année.
L’église
Saint-Germain était comble dans la soirée du samedi 1er décembre
2012 pour écouter les chanteurs du Chœur de Crimée interprétant des chants
sacrés et profanes.
L’ensemble vocal composé de
20 choristes (10 femmes et 10 hommes) vient d’une péninsule du sud de l’Ukraine
qui s’avance dans la mer Noire. Sous la direction artistique d’Igor
Mikhailevskiy qui l’a fondé en 1995, il a très vite acquis une notoriété internationale
en assurant les premières auditions publiques d’œuvres de compositeurs
occidentaux et russophones interdits durant la période soviétique.
« Après leur tournée triomphale dans
l’ouest de la France, et avant de repartir vers les Pays-Bas et l’Allemagne,
ils sont venus à Annet régaler nos oreilles, ouvrir nos coeur et élever nos
esprits » a annoncé Marie-Hélène Caspar, chef de chœur de la
chorale clayoise « Chœur Odyssées », en présentant la formation au
public.
La première partie du programme concernait des chants liturgiques
orthodoxes exécutés ’’a capella’’. Dans la seconde, les choristes slaves ont
interprété des chants et des danses du folklore populaire, issus notamment
d’Ukraine, de Russie et de Lettonie. Tous les chants étaient d’une beauté grave
et saisissante, mêlant des airs mélancoliques à des mélodies plus légères, avec
des envolées vocales servies à merveille par l’acoustique de l’église
Saint-Germain.
La chorale « Chœur Odyssées » participera pour sa part
au concert de Noël qui aura lieu dimanche 9 décembre à 16 heures à l’espace
André-Malraux de Claye-Souilly.
Mardi 04 Décembre 2012, le collectif « Sauvons la Dhuis » a assisté à une Commission Locale de Concertation et de Surveillance (CLCS) des carrières de Gypse de l’Est franciien exploitées par la société Placoplâtre (BPB Placo, filiale du groupe Saint-Gobain). Cette CLCS a été orchestrée par les sous-préfets du 93 et du 77 en présence des élus et des services de l’Etat.
Le collectif « Sauvons la Dhuis » a donc pris connaissance des nouvelles menaces sévères qui pèsent sur la Dhuis.
Villevaudé : Projet de Destruction du Bois de Gratuel
Courtry : Projet de Destruction du Fort de Vaujours
Cérémonie du 18 juin à Claye Souilly avec père Georges Verger
L'émotion et la tristesse qui ont marqué ses obsèques ont montré à quel point Monsieur Henry était apprécié et estimé de tous ses voisins et amis de toujours.Son souvenir restera longtemps dans nos coeurs. En cette douloureuse épreuve, c'est à vous , madame Henry que je m'adresse pour vous dire que je nous l'aimions beaucoup et que nous ne doutons pas du vide que va laisser cette disparition. Y.Godefroy
Une soirée qui a démontré encore une fois l'attachement de la bibliothèque à la coupe de Bacchus et à ses traditions.
Pour commencer sur une touche originale, la plaine des Merisiers s'est embrasée aux couleurs d'un magnifique feu d'artifice offert par la municipalité. Quant aux associations de Villevaudé, CIV, Loisirs jeunes, DDO, Atelier Créatif, Jazz Band, elles ont cette année apporté leur aide pour que la fête soit pleinement réussie.
Nez, robe, bouche....il semble que les 160 convives ont apprécié la cuvée 2012. Question de goût... comme la littérature.
Sacrifiant à une ancienne tradition rurale de
Saint-François-d’Assise, la bénédiction des animaux a été accomplie dimanche 21
octobre salle des Merisiers par le père Georges Verger, curé de Villevaudé, et
le chanoine Olivier Vatar, responsable de la paroisse de Chelles.
C’est Guy
Gilbert qui devait célébrer pour la 3e année consécutive cette cérémonie
religieuse dans notre canton, mais victime d’un AVC (Accident vasculaire
cérébral) survenu mardi 16 octobre, il a été hospitalisé à l’hôpital militaire
des Invalides où il se rétablit progressivement.
Le père Guy Gilbert a eu 77
ans en septembre.
Il ne se ménage pas, œuvrant continuellement pour sa
fondation, la bergerie de Faucon, qui accueille des jeunes délinquants en voie
de réinsertion qui lui ont été confiés par la justice.
70
Villevaudéens ont assisté dimanche 14 octobreà la salle des Merisiers à une pièce de théâtre
programmée par le CIV (Comitié d’Initiative de Villevaudé) : Sexe, pouvoir and money.
C’est la Compagnie du Casse-tête, troupe
de théâtre de Chessy-Chalifert créée en 2004, qui interprétait cette pièce
signée Christian Couture. « Il s’agit d’une comédie
politico-satirique en trois actes dont l’idée m’est venue il y a quatre ans.
J’y épingle sur un ton acerbe les petits travers des hommes politiques qui nous
gouvernent. Nous voyons évoluer les personnages dans leur monde fermé et cruel
où ils se manipulent les uns les autres, oubliant que la politique doit être
avant tout au service de l’intérêt général. Avec l’affaire DSK qui a éclaté en
mai 2011, je ne me doutais pas que la réalité allait dépasser la fiction et
contribuer à la promotion de ma pièce » a déclaré l’auteur
présent dans la salle.
Petits travers, mais
aussi grosses magouilles financières dans les hautes sphères politiques en période
pré-électorale où tous les coups sont permis, surtout ceux en dessous de la
ceinture. « La pièce, comme son titre l’indique, s’articule autour de trois
grandes idées : le sexe, le pouvoir et l’argent. A la lecture du texte, il
m’est très vite apparu que les stratagèmes politiques étaient fomentés
particulièrement par trois personnages : le ministre Jean-Mathieu de la
Faisanderie, fringant quinquagénaire marié et ministre de la famille et des
bonnes mœurs, sa femme Odile, également ministre, et le magnat de la finance,
Martin Bouzygues.
J’ai volontairement adopté un décor très contemporain,
majoritairement blanc afin de marquer l’actualité du thème proposé et créer une
ambiance impersonnelle et aseptisée » a déclaré Sylvie Blanché. La
jeune femme, comédienne de longue date, met en scène les pièces jouées par la
Compagnie du Casse-tête, dont la précédente, « La Dame de chez Maxim », avait
été représentée le 20 février 2011 salle des Merisiers. Les références et allusions
sont nombreuses avec l’affaire de l’ancien patron du FMI. Si d’aucuns ne
voyaient pas le rapprochement, la seule scène où Odile, femme du ministre, lit assise
dans le canapé un numéro du magazine économique « Challenges » titrant
« A qui profite l’affaire DSK ? »
suffira à les en convaincre. Toute ressemblance avec des faits ou des
personnages réels ne serait donc pas… que pure coïncidence. S.Moroy
Jean-Jacques Albiac est professeur de cuisine au lycée René-Auffray à Clichy-la-Garenne (92). C’est aussi un peintre confirmé qui cuisine amoureusement ses tableaux en les assaisonnant du sel de sa vie.
Des portraits, des paysages, mais aussi des scènes de la vie quotidienne. Celle qu’il côtoie notamment dans son travail au lycée, avec ses élèves qu’il prépare au BTS. Installé à Villevaudé depuis 1986, dans la véranda qui est aussi son atelier, des peintures à l’huile sur des toiles de lin ou de coton enduites de blanc d’Espagne ou de gesso pour mieux amplifier le bruit des couleurs et le mélange des saveurs.« Mon inspiration part toujours de sujets quotidiens, simples, inspirés de ma vie personnelle. Pour moi, l’intérêt d’un tableau, c’est qu’il y ait des rencontres, des regards, une expression et un questionnement ». Autodidacte, Jean-Jacques a commencé à peindre à l’âge de 14 ans, même si sa passion le tenaille depuis la fin de la maternelle. Dans les années 80, il suit des cours de dessins à Montauban avant d’aller à Londres pour s’inscrire au Central Art School. Mais sa famille ne voit pas d’un bon œil sa vocation de peintre professionnel. Sa seconde passion étant les arts de la table, Il entre finalement en apprentissage de cuisine-pâtisserie pour parcourir toutes les étapes qui le mèneront à enseigner dans un lycée professionnel pour les métiers de l’hôtellerie et de la restauration.
Dans la lignée expressionniste
Aujourd’hui, à 49 ans, la flamme de la passion brille toujours dans ses yeux bleus. Dans un style qu’il revendique avant tout comme un regard décalé, ses maîtres sont les expressionnistes allemands et norvégiens, dont Edvard Munch reste le chef de fil incontesté. Il ne cache pas non plus son admiration pour Van Goh, Soutine, Francis Bacon, Gehrard Richter, Maurice Utrillo et ses ambiances mélancoliques... « J’ai toujours été très ambitieux dans le sens où je n’ai jamais voulu faire de la peinture pour vendre. J’ai toujours voulu me faire plaisir, donc constamment rajouter une petite difficulté ou bien essayer d’aller plus loin. Autant je peux être rigoureux en cuisine, mais aussi un peu créatif, autant dans la peinture je me lâche vraiment. Je ne suis pas les modes. L’essentiel pour moi est de peindre et je réalise environ 10 tableaux par an. Le mot « Art » n’est pas évident pour moi car il renvoie à une notion de facilité. Je crois plutôt au travail, car ce n’est pas si facile de peindre. D’ailleurs, quand je fais un tableau je suis complètement vidé » reconnaît Jean-Jacques.
Déjà connu dans la région
Outre des expos dans des lycées professionnels de restauration franciliens, on a pu voir ses oeuvres au salon d’automne 2008 qui se tient à l’espace Auteuil, le plus ancien et renommé salon parisien consacré aux beaux-arts (créé en 1903). Jean-Jacques a exposé en 2010 à la mairie de Chelles, en 2011 au salon des peintres villevaudéens organisé lors des journées du patrimoine. Cette année, au salon de printemps de Courtry, il a reçu le prix du député Yves-Albarello pour l’une de ses toiles expressionnistes, « Roule ta bille mon loulou ».
Villevaudé, village d’artistes
Avec Jean-Jacques Albiac, on dénombre actuellement 15 artistes ayant séjourné ou résidant encore dans le village. Des créateurs qui reflètent pratiquement tous les styles : figuratif, naïf, impressionniste, expressionniste, surréaliste, abstrait. Parmi les plus célèbres, citons le peintre impressionniste Frédéric Levé, la peintre surréaliste Leonor Fini, Stanislao Lepri (l’un de ses élèves), le peintre fresquiste et aérographe François Chauvin, Charles Gadenne, le sculpteur de bronze à taille humaine décédé en janvier dernier… Avec une telle pépinière de talents déjà célèbres, et pour certains autres en voie de le devenir, Villevaudé prendra-t-il au fil du temps l’appellation de « petit Barbizon des portes de la Brie » ?
Serge Moroy
Légende des photos :
1 - Jean-Jacques a immortalisé à sa façon la sortie en mai 2011 de « Live at River Plate », le CD du groupe rock AC/CD, dans une rue de Montmartre à Paris
2 - « L’apocalypse », dont le second titre aurait pu être « Elle est pas assez cuite ta viande ! » exprime l’univers professionnel, dur et perfectionniste, des écoles de cuisine. Le chef, en colère, a les yeux rouges.
3- « A deux pas de Montfermeil ». L’univers de Cosette à la sauce expressionniste façon Jean-Jacques.
Dimanche 2 septembre, à 15h, nous étions 29 de l'association " Villevaudé...demain " à visiter le Potager du roi à Versailles. Le soleil était au rendez-vous. Une guide très intéressante nous a emmenés dans les allées du potager, nous expliquant comment la Quintynie (1624-1688), directeur des jardins fruitiers et potagers royaux, avait organisé les neuf hectares de terrain et planté des arbres fruitiers et des légumes pour plaire à Louis XIV.
Le jardin est composé d'une succession de carrés potagers clos de murs surplombés de terrasses et centrés autour d'une grande fontaine. Le Roi-Soleil avait beaucoup de goût pour les légumes, raffolait de fruits et plus encore quand les uns et les autres étaient produits avant leur saison.
Lors de notre sortie du 18 mars, en quittant le moulin de Moulignon pour nous rendre à Meaux au Musée de la Grande Guerre, s'imposait un arrêt à Chauconin- Neufmontiers devant la "Tombe de Villeroy" où figure le nom de Charles Peguy.
Opposant une résistance farouche à l'ennemi, les soldats français mettent ce dernier en déroute. Les combats de Villeroy ont marqué un tournant décisif dans le début de la guerre.
Les nombreux soldats tombés sur le bord de cette longue route droite sont rassemblés les 7 et 8 septembre 1914 dans une tombe commune à l'endroit même de leur sacrifice.
Malgré la politique de rassemblement des victimes du conflit dans les années 1920, la tombe ne sera pas touchée et reste encore aujourd'hui le témoin du sacrifice d'une génération. Comportant 133 corps, dont 34 n'ont pu être identifiés, la tombe de Villeroy est surtout connue pour être la sépulture de l'écrivain Charles Peguy, tombé ici même avec son régiment dans le 4 septembre 1914. Il reposerait à l'extrémité de la tombe, la tête tournée vers la route.
Bien que située sur le territoire de la commune de Chauconin-Neufmontiers, cette tombe commune érigée les 7 et 8 septembre 1914 garde son nom de Tombe de Villeroy depuis son érection. La stèle reprenant les noms des soldats inhumés date elle de 1932.
Les tout derniers vers de Charles Péguy
« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle, Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, Couchés dessus le sol à la face de Dieu Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés »
Des animaux géants vont bientôt sortir d’un atelier thorignien pour occuper le nouveau centre commercial de Claye-Souilly qui ouvrira le 21 novembre.
A Thorigny-sur-Marne, dans le parc d’activités des Vallières, Gilles Pennaneac’h et son équipe s’affairent pour réaliser les sculptures des animaux qui intégreront le centre commercial clayois. Breton d’origine, Gilles est connu dans la région pour ses créations insolites car il n’a pas peur de s’attaquer à des oeuvres monumentales utilisant le métal, le bois, la céramique, le polystyrène recouvert de mat de verre et de résine, voire des matériaux recyclés. Le dragon cracheur de feu tout en cannettes usagées au rond-point de la Rosée, à l’entrée de la zone commerciale de Claye, c’est lui et son atelier. Idem pour l’arbre en bouteilles plastique qui se dresse devant le centre de loisirs Planète-Oxygène, rue André-Benoist. Un talent sans pareil pour concevoir et exécuter des œuvres originales et visibles de tous.
Des lapins sur le toit
Avec Olivier, Sébastien, François, Antoine et Théodora, des artistes plasticiens qui constituent le noyau dur de son équipe, cela fait maintenant deux ans que Gilles travaille sur le projet des animaux de Claye. « Je conçois les projets et nous les réalisons ici dans nos locaux de plain-pied qui comportent un atelier pour les gros travaux (soudure, menuiserie, sculpture polystyrène, résine, plâtre, montage), un deuxième pour les finitions (conception, graphisme, travaux minutieux), et enfin un troisième atelier de 200 m² pour les assemblages et réalisations de grande envergure nécessitant espace et usage d’un chariot-élévateur » précise l’artiste. La force de son petit groupe réside dans sa polyvalence, chacun étant capable de participer à l’élaboration des oeuvres de A à Z. La plupart des projets de l’atelier sont portés de leur conception jusqu’à leur fabrication et même si certains membres de l’équipe ont une préférence plus ou moins marquée pour une technique, tous ont un goût avéré pour la sculpture animale. Les deux lapins géants que les plasticiens confectionnent seront installés sur le toit du centre commercial. Le plus volumineux mesure 7 mètres 70 et pèsera près de 3 tonnes avec son ossature constituée de poutrelles métalliques. Les lapins seront hissés puis arrimés sur le toit par l’équipe elle-même. En bonne messagère, une hirondelle indiquera la direction au rond-point desservant le centre, tandis qu’un héron, 14 canards d’environ 1,30 mètre de haut et 12 canetons d’une soixantaine de centimètres se prélasseront dans les bassins extérieurs. Tous les animaux seront lisses et peints d’une couleur monochrome.
Un savoir-faire remarqué
Ambassadeur majestueux de cette faune sympathique, un grand cerf vert accueillera les visiteurs à leur entrée dans le centre commercial. Ouvert en 1972 et géré par le groupe Klépierre-Ségécé, ce dernier avait besoin d’être rénové et étendu afin de répondre aux besoins actuels des consommateurs sans sacrifier pour autant l’esthétisme du cadre de vie et le respect de l’environnement. « La Ségécé a été séduite par nos sculptures animalières géantes et rassurée par notre savoir-faire. On trouve nos baleines et dauphins à Océanopolis de Brest, au musée LWL de Münster (Allemagne) et à l’aquarium de la Réunion. Ils nous ont proposé un concept basé sur la nature, les animaux, et nous avons accepté le cahier des charges. Le centre ouvrira ses portes le 21 novembre, mais nous devrons livrer nos réalisations entre fin octobre et début novembre. C’est un challenge pour nous, mais c’est aussi un plaisir que de relever ce défi car l’idée nous a beaucoup séduits » a conclu Gilles avec enthousiasme.S. Moroy
Prototypes des animaux servant de modèle aux artistes plasticiens.
Gilles Pennaneac’h pose devant la sculpture impressionnante du plus grand lapin (7,70 m). La coque en polystyrène a été prédécoupée afin de recevoir l'ossature métallique. Pour assembler la tête, les plasticiens devront le sortir de l'atelier et il sera hissé à l'aide d'une grue sur le toit du centre commercial.
Tête de héron géante en cours de polissage.
Sébastien Kergeis vérifie les soudures et fixations sur les poutrelles métalliques HPN constituant la charpente du plus grand des deux lapins.
Pour clore la saison associative, les élèves de la section hip-hop ont donné leur tout premier spectacle le vendredi 29 juin.
La salle des Merisiers était pleine de parents, enfants et amis, tous venus assister en nombre à l’évènement. « C’est leur premier spectacle de hip-hop depuis que les cours ont débuté à la rentrée de septembre 2011. Ce spectacle, ils l’ont travaillé et ils vont assurer devant vous ce soir » a précisé « Tino » alias Thierry Anoman, leur géant de professeur. Très motivés et appliqués, les 30 élèves, âgés de 8 à 15 ans, se sont tour à tour élancés sur la piste pour enchaîner des chorégraphies nerveuses et très rythmées. L’équipe organisatrice, l’association tremblaysienne Ying-Yang qui dispense les cours pour le compte de la FRAV (Familles rurales à Villevaudé), a également exécuté quelques numéros, ainsi que des « battles » (duo s’affrontant à la danse), histoire de transmettre au public quelques fondamentaux de la culture hip-hop.
Les cours de hip-hop ont lieu le jeudi en salle des Merisiers à Montjay-la-Tour (haut de Villevaudé). Ils sont divisés en deux groupes : de 16 h 45 à 17 h 45 pour les enfants âgés de 8 à 12 ans, et de 17 h 45 à 19 h 45 pour les plus grands. Les inscriptions pourront s’effectuer au stand de la FRAV lors du forum des associations qui se tiendra samedi 8 septembre à la salle des Merisiers.Serge Moroy
Le magazine trimestriel Historail d’avril 2012 consacre un dossier spécial de 62 pages dans lequel figure notamment « Le train », film réalisé en partie au triage de Vaires-sur-Marne. Le numéro est en vente au prix de 9,90 euros et comporte 114 pages.
« Le chemin de fer a joué un rôle essentiel dans la Seconde guerre mondiale et le cinéma s’en est souvenu. C’est autour de cette idée que nous avons construit ce numéro spécial d’Historail. « La bataille du rail » (1945) commence par les premiers actes de résistance des cheminots alors que les Allemands sont déjà installés dans notre pays […]. Le film « Le train » (1964) se place dans la filiation directe de « La bataille du rail » qui ne cesse d’inspirer John Frankenheimer. C’est une autre façon de confirmer à quel point le chemin de fer a été présent durant la Seconde Guerre mondiale, comme outil indispensable, mais aussi comme un monde à part. Un lieu de refuge et en quelque sorte « d’appel », face au rapport de force établi par la puissance occupante » écrit Jacques Andreu dans son éditorial.
Dans les 16 pages consacrées spécialement à ce film, abondamment illustrées de photos, il reviendra en détails sur le déroulement de ce dernier, soulignant l’affrontement mortel de deux hommes (le colonel allemand et le cheminot résistant) dans une espèce de « guerre privée » sur fond de guerre mondiale, et dont l’enjeu demeure le sort des célèbres tableaux entreposés au musée du Jeu-de-Paume.
Filmé en décors naturels
Les séquences ferroviaires ont été tournées en décors naturels. Pour le réseau de l’Est, la gare de marchandises de la Glacière-Gentilly, sur la petite couronne (13e arrondissement de Paris), mais aussi Saint-Ouen-les-Docks. La séquence du bombardement par l’aviation britannique se déroule en partie au triage de Vaires, l’autre au triage désaffecté de Gargenville. Le réseau de l’Ouest a également été mis à contribution : triage d’Argenteuil et, en Normandie, la gare d’Acquigny (Eure) dans la petite gare rebaptisée « Rive-Reine » et où se déroule une grande partie du film. Enfin à Autheuil-Authouillet pour la fin du film, dans le superbe décor de la vallée de l’Eure et à Moulineaux (Seine-Maritime) pour la scène où la locomotive 230 B HLP est attaquée et se réfugie dans un tunnel.
La SNCF tourne un making-of
La section centrale cinématographique de la SNCF réalisera « Le rail et le cinéma », un documentaire en couleurs réalisé pendant le tournage du film « Le train ». Il relate l’ambiance extraordinaire sur le plateau et les grands moments qui nécessitèrent la participation de 280 à 300 personnes. Ce témoignage (dont on regrette qu’il soit si court) a la particularité d’être commenté par Michel Simon qui exprime son admiration pour ces cheminots français qui firent preuve de beaucoup de courage et d’humilité, précisant que « Le train » leur rendait, même tardivement, « un hommage mille fois mérité ».
Pour voir ce court-métrage exceptionnel tourné par la SNCF :
Avec les deux films de René Clair - « Ceux du rail » et « La bataille du rail » réalisés en 1943 et 1945 – le film de John Frankenheimer rend un vibrant hommage à l’héroïsme des cheminots français dont beaucoup ont payé de leur vie leur lutte contre les nazis : 1647 cheminots fusillés ou déportés sans retour, selon l’avocat Arno Klarsfeld (Source : Le Monde du 06/06/2006).
Un même nom pour deux films
« Historail » entreprend par ailleurs une comparaison avec le film en couleurs de Pierre Granier-Deferre, réalisé en 1973, et qui porte aussi le même nom, « Le train ». Son intrigue repose sur la rencontre (saisissante) de deux monstres sacrés : Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider. Un même prétexte (la guerre et le rail) pour deux films totalement différents (un film d’action et un film intimiste), mais présentant tout de même de nombreux points de convergence.
Deux autres ouvrages sur le sujet
Le dossier évoque également deux ouvrages de référence : « Les cheminots dans la Résistance » livre de 224 pages de Cécile Hochard (édition La Vie du Rail), édité pour accompagner l’exposition de 2005 sur ce thème circulant depuis en France ; et le livret « 1944 les bombardements sur le triage de Vaires » publié par Georges Leduc en 1969 qui recueille les témoignages des Vairois, ainsi que des relevés et photos d’époque sur ces terribles moments historiques. Rappelons en effet que le triage SNCF de Vaires a subi 5 bombardements en 1944 (29 mars – 28 juin – 8, 12 et 18 juillet), frappant malheureusement aussi les villes environnantes de Vaires, Brou-sur-Chantereine et Chelles qui ont dénombré une douzaine de morts parmi la population civile.
Serge Moroy (Juin 2012)
Le Train (1964) : La fiction
En août 1944 commence la retraite des Allemands. Le colonel von Waldheim (Paul Scofield) réquisitionne un train pour transporter vers l’Allemagne des œuvres d’art entreposées au musée du Jeu-de-Paume, à Paris. Paul Labiche (Burt Lancaster), ingénieur responsable du réseau ferroviaire de l’Est, est chargé par la Résistance d’empêcher à tout prix le train de partir. Labiche organise, avec la complicité des cheminots résistants, une mystification à l’échelon du réseau ferroviaire national, puis finalement le déraillement du convoi. Les Allemands ripostent par des exécutions d’otages et mettent tout en œuvre pour faire repartir le train. La Résistance aura finalement le dernier mot.
… et la réalité
De l’automne 1940 à l’été 1944, le musée du Jeu-de-Paume est réquisitionné par les Allemands pour entreposer, trier et expédier vers l’Allemagne des œuvres volées à des collectionneurs, des marchands d’art, des artistes et de simples particuliers de confession juive. Rose Valland, attachée de conservation à ce musée, suit et enregistre toutes ces opérations à l’insu de l’occupant. Le 1er août 1944, sur ordre de Goering, 148 caisses contenant des œuvres d'art moderne (64 Picasso, 29 Braque, des Van Gogh, Monet, Matisse…) quittent ce musée pour être chargées dans 5 wagons du train n° 40.044 à destination de Nikolsburg (Tchécoslovaquie). Renseigné par Rose Valland et les cheminots, c’est un détachement de l'armée du général Leclerc qui arrêtera ce train le 27 août 1944 à Aulnay-sous-Bois.
J’aimerais apporter quelques précisions sur le film américain de John Frankenheimer, « Le train », film réalisé en 1963 et brillamment emmené par Burt Lancaster et à qui de nombreux artistes français donnent la réplique (Jeanne Moreau, Michel Simon [inoubliable Papa Boule !], Suzanne Flon, Albert Rémy, Jacques Marin), car il se trouve que j’habite à Villevaudé, village qui se situe non loin de l’endroit où fut tourné ce film et qu’il tire parti d’événements historiques qui s’y produisirent 19 ans plus tôt.
Vaires-sur-Marne, en Seine-et-Marne, est une charmante bourgade des bords de Marne, à 25 km à l’est de la capitale. Elle dispose d’une gare de chemin de fer digne de ce nom depuis 1926 assurant la liaison entre Paris et Meaux. Vaires a surtout la particularité de posséder l’un des plus grands triages du réseau ferroviaire français. Ce dernier organise la formation des convois de marchandises vers toute la France et l’Europe. La ville comptait 5120 habitants en 1936 et on estime que près de la moitié de la population était constituée par les cheminots et leurs familles.
Les Allemands arrivent à Vaires le 13 juin 1940. La gare et son triage, aussitôt réquisitionnés, jouent alors un rôle logistique primordial pour les communications outre-Rhin. Les cheminots manifestent très vite leur opposition à la présence de l’occupant. Tout est bon pour gêner ou ralentir le trafic des trains servant l’effort de guerre allemand. Les erreurs d’aiguillage ne se comptent plus et provoquent le va-et-vient incessant des convois. Quelquefois, il y a de véritables actes de sabotage qui mettent hors d’usage le matériel roulant, provoquent des déraillements et nécessitent des réparations qui sont effectuées le plus mollement possible. Bien sûr, les employés des chemins de fer allemands qui surveillent leurs homologues français ne sont pas dupes. Mais, ces hommes de la Reichbahn sont âgés et le plus souvent des réservistes de la Wehrmacht. Bien qu’armés d’un pistolet, ils n’ont pas l’esprit guerrier et consentent bien souvent à fermer les yeux. De toute façon, ils savent que le triage de Vaires est un important foyer de résistance, qu’elle soit active ou passive, et que le sens de l’histoire est en train de tourner, surtout depuis la première défaite de l’armée allemande à El-Alamein (3 novembre 1942).
En 1944, la ville paiera un lourd tribut à la Libération en étant particulièrement éprouvée par les bombardements alliés. Le triage subira en effet six attaques aériennes en l’espace de cinq mois. Le premier se produira le 29 mars 1944. Ce jour-là, plusieurs trains militaires se trouvent assemblés au triage de Vaires. L’un d’eux transporte de l’essence, deux autres du matériel, un quatrième des munitions et le cinquième des troupes de soldats SS. Avertis par la Résistance, les autorités anglaises déclenchent l’offensive un peu plus de 12 heures seulement après avoir reçu l’information. « Les haricots verts sont cuits » annonce alors laconiquement Radio-Londres pour prévenir du bombardement imminent. Effectivement, à 21 h 15, les avions de la RAF surgissent et, quand ils s’éloignent à 21 h 40, le triage est en feu : le train de munitions a explosé, creusant une tranchée longue de 200 m, large de 20 m et profonde de 6 m ; le train transportant l’essence brûle ; les wagons contenant le matériel sont détruits et, pour celui transportant les troupes, plusieurs centaines de soldats ont péri. Les bombardements ont également causé une douzaine de morts dans la population civile. Au total, les chiffres des victimes, selon les estimations des témoins, oscillent entre 1200 et 2735. Quoi qu’il en soit, il semblerait qu’il n’y ait eu que 400 rescapés. Les cinq autres bombardements (28 juin, 8 - 12 - 18 et 27 juillet) surviendront après le débarquement en Normandie. Ils varieront par leur intensité et viseront surtout à désorganiser le trafic ferroviaire sur l’arrière de l’ennemi, tandis que les alliés progressent. A la Libération, la ville de Vaires apparaît comme l’une des plus sinistrées du département de Seine-et-Marne, ce qui lui vaudra de recevoir la Croix de guerre en 1948 pour le courage de sa population civile lors de ces tragiques événements (médaille figurant depuis au bas du blason de la ville).
En octobre 1963, les Vairois sont donc quelque peu surpris de voir débarquer 19 ans plus tard l’équipe d’un grand réalisateur américain pour tourner un film de guerre à gros budget au triage SNCF. Car, pour les besoins de ce tournage énorme en décors naturels, ce sera un pari de tous les instants : en fin de journée, il faut préparer une locomotive qui devra dérailler le lendemain ; il faut ajouter des feuilles aux arbres (l’action se déroule en effet en été et l’on est en automne !). Un poste d’aiguillage de l’époque est entièrement reconstitué, un dépôt désaffecté est sacrifié pour les besoins d’une scène d’explosion. John Frankenheimer était un cinéaste très exigeant et pourtant c’était Arthur Penn qui était prévu au départ pour la réalisation de cette superproduction franco-italo-américaine. En fait, le réalisateur de « Little Big Man » abondonna le tournage au bout de quinze jours à cause d’un désaccord avec Burt Lancaster, l’acteur principal du film.
L’histoire du film est basée sur des faits réels. Au moment de la retraite des Allemands en août 1944, le colonel von Waldheim (interprété par l’acteur Paul Scofield) réquisitionne un train pour transporter vers l’Allemagne des œuvres d’art entreposées au musée du Jeu de paume. Paul Labiche (Burt Lancaster), ingénieur responsable du réseau ferroviaire de l’Est et chef d’un réseau de la Résistance, est chargé d’empêcher à tout prix le train de parvenir à destination. Labiche organise une habile mystification à l’échelon du réseau ferroviaire national puis, finalement, le déraillement du convoi. Les Allemands ripostent par des exécutions d’otages et mettront tout en œuvre pour faire repartir le train mais, au terme d’un combat sans merci, la Résistance aura finalement le dernier mot (*).
Le temps d’un tournage, le film a donc rapproché une petite ville française avec la grande et mirifique Hollywood. « Le train » fait ainsi partie de ces rares films avec « Ceux du rail » (1943) et « La bataille du rail » (1945), tous deux de René Clément, qui rendent hommage à l’héroïsme des cheminots français dont beaucoup d’entre eux ont payé de leur vie leur combat contre l’occupant.
Serge Moroy
Sources : archives municipales de Vaires-sur-Marne
(*)La réalité historique : sur ordre de Goering, 148 caisses comportant notamment des œuvres d'art moderne (peintures et objets précieux), quittent le Jeu de paume à Paris. Elles seront chargées dans cinq wagons du train n° 40 044, en attente de partir pour Nikolsburg. Renseigné in extremis par la résistante Rose Valland (conservateur au musée du Jeu de paume) et les cheminots, c’est un détachement de l'armée de Leclerc qui arrêtera le 27 août 1944 à Aulnay ce train contenant le dernier convoi d’œuvres d'art pour l'Allemagne.
Jonas Netter est l’un des collectionneurs les plus marquants du XXe siècle, découvreur de talent, d’autant plus inspiré et génial qu’il fut d’une discrétion absolue pendant toute sa vie au point qu’il est encore aujourd’hui inconnu du grand public. Pourtant, sans lui, Modigliani n’aurait sans doute jamais existé, ni Soutine, ni Utrillo. Cette exposition va aujourd’hui lui rendre l’hommage qu’il mérite en permettant enfin au public de découvrir un ensemble d’œuvres absolument étourdissant de beauté, principalement de Modigliani.
Jonas Netter était un Alsacien, représentant en marques installé à Paris, fasciné par l’art et la peinture. Il découvre une toile de Modigliani et se décide à l’acquérir. Il sera l’un des premiers à acheter des œuvres de cet artiste, prenant la suite de Paul Alexandre qui l’avait soutenu jusque-là, avant la Première Guerre mondiale. Collectionneur dans l’âme, Netter commence à acheter toutes les œuvres de Modigliani qu’il voit chez le marchand d'art Léopold Zborowski. Il se prend de passion pour cet artiste dont il arrive à posséder une quarantaine de peintures à la fin des années 1920.
Puis, c’est Soutine qu’il aperçoit. Avant même Barnes, il est fasciné par l'artiste. Lui, le juif alsacien bourgeois et discret, se prend d’une passion sans borne pour tous ces artistes qui constituent l(Ecole de Paris. Il découvre également Utrillo, sa période blanche l’envoûte et il commence à acheter ses oeuvres par centaines, toujours avec l’aide de Zborowski. Ce dernier se retrouve, grâce à lui, à la tête d’un véritable nouveau marché et d’une pléiade de jeunes artistes, propulsés par cette nouvelle génération de marchands et de collectionneurs. Valadon et Kisling feront également partie de ces peintres, ainsi que beaucoup d’autres, tous formidables même s’ils n’ont pas forcément eu la même notoriété. Kremègne, Kikoïne, Hayden, Ebiche, Antcher et Fournier.
Suzanne Valadon, Vue de Corté (Corse) 1913
La Pinacothèque de Paris présente pour la première fois un ensemble d’œuvres jamais exposé de Modigliani, qui reconstitue, avec d’autres œuvres qui ont pu être retrouvées, la collection de Jonas Netter, telle qu’elle fut en son temps. La Pinacothèque de Paris est donc très fière de pouvoir participer à cette découverte exceptionnelle et de réaliser le souhait premier de Jonas Netter, faire en sorte que le grand public découvre ces merveilles.
« Je me suis inventé en considérant d'abord mes premières œuvres. Elles trompent rarement. J'y ai trouvé une chose toujours semblable que je crus à première vue une répétition mettant de la monotonie dans mes tableaux. C'était la manifestation de ma personnalité apparue la même quels que fussent les divers états d'esprit par lesquels j'ai passé. » Henri Matisse interrogé par Guillaume Apollinaire (La Phalange, n°2, décembre 1907).
L'approche simultanée d'un même motif selon deux ou plusieurs traitements formels nettement distincts, à travers des variations de cadre, de dessin, de touche, de couleurs, constitue un des traits réguliers et singuliers de l'oeuvre d'Henri Matisse. Cette exploration répétitive d'un même sujet effectue des ricochets formels qui ont pour objet l'exploration de la peinture elle-même. Elle est le thème d'une exposition que lui consacre le Centre Pompidou et qui réunit pour la première fois un ensemble exceptionnel de ces paires et variations, avec soixante peintures, dont les quatre grands papiers gouachés découpés, et plus d'une trentaine de dessins.
Dès ses débuts, Matisse peint ces doubles versions d'un même motif dont le Luxe forme l'exemple le plus ambitieux et le plus abouti. Dialoguant à nouveau pour l'occasion, cette « paire » de peintures – l'une à l'huile, l'autre à la détrempe – permet, par l'analyse précise de l'histoire de sa création et par les techniques qu'elle engage, de réinterroger ce procédé très singulier, propre à l'artiste. Ces confrontations plastiques révèlent la dimension réflexive de son oeuvre qui s'inscrit dans sa propre temporalité. Le passage d'une peinture descriptive à un mode pictural abstrait décoratif s'opère dans les deux sens : de l'esquisse de l'oeuvre, synthétique et elliptique, à l'oeuvre parachevée, de la saisie descriptive immédiate souvent plus détaillée à l'épure finale de l'image.
À travers ces couples et ces digressions, c'est l'oeuvre entier de Matisse qu'il est permis d'appréhender et de comprendre, avec ses ruptures, ses revirements, au delà d'une saisie purement moderniste. Cette circularité temporelle et plastique est soulignée par Matisse lui-même : « Une peinture est comme un jeu de cartes, vous devez savoir depuis le début ce que vous obtiendrez à la fin. Tout doit être travaillé à l'envers et fini avant même que l'on ait commencé. » [Purrmann, 1922, p 1936] Pair / impair.
Ainsi l'exposition propose un parcours de l'ensemble de l'oeuvre de Matisse (de 1899 à 1952) en déclinaison de tableaux formant des paires très définies, comme les Natures mortes aux oranges de 1899, Luxe I et Luxe II de 1907 ou encore Capucines à la danse I et Capucines à la danse II de 1912, Pommes sur la table de 1916. En travaillant sur le cadrage et la stylisation, Matisse complexifie la notion de paire, articulant selon un même format des compositions de vues élargies et de détails, comme dans les deux natures mortes, Séville I et II (1910-11) ou La Robe rayée et Le Bras (1938). Dès les années 1920, relisant l'impressionnisme, Matisse renoue avec un travail de la série initié très tôt avec les vues du Pont Saint-Michel (vers 1900). Il peint en 1920 une suite de trois grands paysages à partir du motif des falaises d'Étretat, ouvrant un dialogue assumé avec l'oeuvre de Claude Monet.
Intensifiant le processus de genèse de ses tableaux, il conserve à partir des années 1930 les traces des différentes étapes – à la manière d'« états » gravés – de son travail par des photographies qui forment un « palimpseste » du tableau, un objet qui se construit par avancées, reprises, sauts et retours successifs, mais qui garde la trace de l'idée première, du cheminement de cette intuition. Matisse décline parallèlement des variations qui mènent à l'ensemble de dessins de Thèmes et variations qui forme un aboutissement conceptuel du procédé et la mise en exergue d'une gestualité et d'un automatisme très nouveaux. L'artiste souligne ponctuellement la réflexivité de son travail à travers des représentations de l'atelier comme autant de mises en abyme de sa peinture : Peintre dans son atelier et Lorette sur fond noir, robe verte de 1916 ou Grand Intérieur rouge, L'Ananas et Intérieur à la fenêtre au palmier de 1948.
Avec les papiers découpés, à la fin de sa vie, Matisse intensifie la notion de variation ; il démultiplie les motifs-découpures en une expansion de la surface et une affirmation du décoratif qui va au-delà de la notion de paires. Les papiers découpés des quatre Nus bleus de 1952 offrent un dernier exemple d'une articulation en série fermée de quatre éléments, minutieusement conçue à travers des dessins préparatoires et des photographies d'états.
Cécile Debray, conservateur au musée national d'art moderne, commissaire de l'exposition
Pour l’édition 2012 de la fête de la nature, «Villevaudé...demain », association oeuvrant pour la défense de l’environnement, a organisé dimanche 13 mai après-midi son premier rallye pédestre sur le thème de la nature et du patrimoine. 70 personnes se sont ainsi rassemblées au verger du Grimpet, lieu du départ, avant d’être réparties en 16 équipes munies d’un plan et d’un quiz pour arpenter le hameau de Bordeaux. Parmi les épreuves, une course aux "trésors" nécessitait de recueillir, entre autres, plume d’oiseau, noyau, crin de cheval, pâquerette, fourmi… Tous les participants ont été récompensés et la soirée s’est terminée par un barbecue géant auxquels les convives ont fait honneur.
La fête de la nature, créée en 2007 par le Comité français de l’union internationale de conservation de la nature et le magazine « Terre Sauvage », a pour objectif d’inviter le public à découvrir, de façon ludique et conviviale, les richesses de la biodiversité en France. S. Moroy
On ne pouvait mieux clôturer la semaine nationale de la Nature
C'est en présence de madame Pélabère, conseillère générale, messieurs Pasco et Chopelin, maires de Villevaudé et Le Pin, que madame Liliane Blanadet a reçu le premier prix catégorie adultes de ce 22e concours cantonal de poésie.
Devant l'assemblée attentive, réunie pour cette occasion, représentants des DDEN, de l'inspection départementale ( à noter que Liliane,79 ans est titulaire des palmes académiques) , bénévoles des bibliothèques, enseignants des classes participantes, parents et enfants, Liliane a présenté son poème, un ode vibrant au respect de notre terre de France.
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