Damoiselles,
damoiseaux, gentes dames et gentilshommes ont envahi dimanche 10
février 2013 la salle Planète-Oxygène le temps de donner aux Clayois un
aperçu de
ce qu’était un bal à l’époque de la Renaissance.
« Cet après-midi va vous transporter dans un temps que nous n’avons pas connu mais que nous allons découvrir avec beaucoup de plaisir grâce à la compagnie Chestnut venue de Paris » a annoncé Francine Guillard, directrice du conservatoire de musique et de danse, à l’initiative de l’évènement.
Les
contredanses anglaises sont des danses collectives à figures très en
vogue au XVIIe siècle. Chaque couple danse avec les autres
dans des formations en ligne, en cercle ou en quadrille. Ces danses
anciennes semblent avoir été conçues pour libérer les danseurs des
contraintes de la cour. Branle simple, branle double, pavane, gaillarde…
le répertoire est très riche et le style reste toujours
sobre et élégant.
Même si ces danses ont aussi parfois vocation à
divertir, comme « les bouffons », une danse pratiquée avec des bâtons
que le public a pu admirer lors d’une démonstration.
Des danses faciles à exécuter
« Faites un grand cercle. Tout ce qu’on va vous expliquer et vous montrer sera très facile. C’était un des premiers branles qu’on dansait dans une soirée à la Renaissance parce que c’était facile et que tout le monde pouvait le danser » a lancé Cécile Laye, directrice artistique de Chesnut, pour encourager les participants à venir sur la piste. Elle n’a pas eu à se faire prier longtemps car les démonstrations effectuées par sa compagnie ont beaucoup plu.
Qu’ils soient costumés ou non, les
visiteurs ont esquissé leurs premiers pas, accompagnés par les harpes,
flûtes, guitares, luths, violons, violoncelles des élèves et professeur
du conservatoire municipal de musique. L’association
Chestnut organise des stages d’apprentissage et des bals costumés de
contredanses anglaises. Elle édite également des disques et des
publications sur le sujet. Cécile Laye a ainsi reconstitué un bon nombre
de contredanses et les enseigne, tout en cherchant
à les promouvoir en France, comme elles se pratiquaient alors en
Angleterre.
Serge Moroy
Plus d’infos : http://chestnut.fr
Commentaires