Algérie, dans les années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans
trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer
l'espoir. Le feu. Les cendres.
Pour la première fois, le jeune Younes
voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera
pas.
Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le
jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés
indissolubles, françaises, juives : «les doigts de la fourche», comme on
les appelle.
Et le bonheur s'appelle Emilie, une «princesse» que les
jeunes gens se disputent.
Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers
feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons,
les amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme ou pays, l'homme ne
peut jamais oublier un amour d'enfance...
Yasmina Khadra est né en Algérie. Il est l'un des écrivains francophones les plus lus au monde. Ses romans sont traduits dans 37 pays.
Ce que le jour doit à la nuit, paru aux éditions Julliard en 2008, a
été élu meilleur livre de l'année par la rédaction du magazine Lire et a
obtenu le prix France Télévisions.
Il a été adapté au cinéma par Alexandre Arcady.
«Le vrai talent de Khadra est là. Sa puissante empathie pour chaque personnage donnechair au chaos d'une époque. Son fatalisme reste, obstinément, un humanisme.»
Anna de Noailles (1876-1933) a reçu en 1921, pour l'ensemble de son œuvre, le Grand Prix de l'Académie Française. Elle entra l'année suivante à l'Académie Royale de Belgique, précédant Colette et Cocteau et fut, en 1931, la première femme française commandeur de la Légion d'honneur.
Timbre dessiné par Pierrette Lambert, vente novembre 1976
Flora Tristan(1803-1844) compte parmi ces femmes courageuses qui, les premières, après 1815, osèrent réclamer avec une énergie passionnée l'émancipation morale, sociale, économique et même politique des femmes.
Timbre dessiné par Huguette Sainson, vente anticipée le 8 mars 1984 à l'occasion de la Journée Internationale de la femme.
Près de 3000 personnes ont assisté samedi 2 mars 2013 aux
exploits de 130 breakdancers du monde
entier venus s’affronter au complexe sportif Maurice-Baquet. La Battle
Pro de Chelles fait de plus en fort chaque année.
Sidney :
Icône emblématique du hip-hop français, l’ex-présentateur télé a animé le
spectacle avec Youval.
C’est
désormais un évènement incontournable sur la planète hip-hop. « Quand on est un danseur, on est obligé
de venir ici » a affirmé Youval, lui-même danseur de
breakdance. Il a présenté la 13e édition de la Battle Pro en compagnie de
Sidney, précurseur du mouvement hip-hop en France dans les années 80 avec son
émission culte 100 % hip-hop. « C’est
la première fois que je présente le Battle Pro de Chelles et c’est vraiment une
demande que j’ai faite à Zoubir, l’organisateur de cette manifestation qui
s’affirme de plus en plus grâce à sa qualité exceptionnelle. Le hip-hop va
avoir 30 ans en France et l’on ne pensait pas qu’on en parlerait encore
aujourd’hui. Et surtout qu’il serait toujours aussi actif. Chaque année, c’est
de plus en plus fort, les gars se surpassent. Ils sont inventifs, créatifs,
dansent… Il y a de la musicalité et chaque fois c’est du spectacle car c’est
toujours nouveau. Même le même danseur a évolué et il y a toujours des
surprises... C’est un défi qui se passe dans la bonne humeur, dans la danse et
la musique, et qui chaque fois excelle, pousse vers le haut. J’espère que
Zoubir me demandera de revenir en 2014 » s’est enthousiasmé
Sidney, réellement bluffé par les performances des concurrents.
Des
combats épiques
Sur
les impros en live du groupe Higher, quatuor groove-jazz-funk, et face à un
jury de breakers issus d’équipes renommées comme Phase-T, Pockemon-Crew
(France), Battle-Squad (Allemagne), Spartanic-Rockers (Japon), les danseurs se
sont défiés dans des numéros époustouflants. Les mouvements et figures au sol
permettent notamment de réaliser des prouesses extraordinaires.
B-Boy Jalen (USA) : Jalen Testerman (USA) a remporté la Baby Battle. Il aura 12 ans le 30
mai.
Du haut de ses
12 ans, B-boy Jalen, un Américain, les a enchaînées avant de remporter le titre
de champion du monde de Baby Battle devant ses sept adversaires.
B-girl Terra (Angleterre) :
Prestance, style, originalité… Terra, 6 ans, a déjà tout d’une grande.
La B-girl
Terra, benjamine anglaise du concours puisque âgée seulement de 6 ans, obtenait
quant à elle la faveur du public. Quatre nations seulement (Espagne,
États-Unis, Finlande et France) pour la B-girl Battle, mais un combat tout
aussi chaud. Les filles ont tout donné, rien lâché, et c’est finalement
Jesskilz (États-Unis) qui décrochera le titre, ainsi qu’un chèque de 500 euros.
Corée contre Maroc
East Side Bboys Ukraine : Une figure remarquable exécutée par un B-boy ukrainien du groupe East
Side Bboys.
Dans la bataille masculine 2 contre 2, le team B-boy France emportait le
championnat, malgré les belles prestations du Kazakhstan (finaliste), du Maroc
et de l’Ukraine.La Battle 8 vs 8, très attendue du public car regroupant les
meilleurs représentants de la discipline, promettait d’être serrée. Lu
Quinglong, ambassadeur de Taïwan en France, était même venu encourager son
équipe nationale (Double Kill). Grand moment de surprise à l’énoncé du résultat
classant ex aequo la Corée et la France pour le titre mondial. Un second tour a
mis fin à l’insoutenable suspens avec la victoire de Jinjo Crew face à
Ici-c’est-Paris.
Trois
heures d’entraînement par jour
Lil
Kev, 20 ans, du groupe Phase-T, était le seul Chellois a participé au combat 8
vs 8 avec Ici-c’est-Paris. « Je
vis de la danse et je m’entraîne 3 heures chaque matin. Je fais aussi de la
musculation, des assouplissements et j’ai bien sûr une hygiène de vie. Le soir
je donne des cours à des jeunes à l’association Art4D. J’ai commencé à danser à
l’âge de 8 ans et ce qui me plaît dans la breakdance, c’est l’adrénaline car
j’aime relever les défis dans les compétitions ». Zoubir
Chlibi, directeur artistique de l’association Art4D, à l’origine de cet
évènement avec la Ville, savourait discrètement ce nouveau succès, tout en
reconnaissant la difficulté de faire mieux l’an prochain. « On a la crème des danseurs
internationaux, et puis il y a des nouveautés que l’on n’a pas l’habitude de
voir en France. On essaie de travailler sur l’originalité par rapport à
d’autres évènements. Le Battle de Chelles est devenu un rendez-vous annuel
inévitable, mais c’est avant tout un spectacle bon enfant qui s’inscrit dans la
culture urbaine. Dès que ce sera fini, on travaillera sur la prochaine édition
afin de répondre aux attentes d’un public qui nous est fidèle… et que l’on n’a
pas le droit de décevoir ».
Prix 1000 euros pour B-Boy France : Lu Quinglong, ambasseur de Taïwan, et
Jean-Paul Planchou, maire de Chelles, ont remis le titre et le prix (un chèque
de 1000 euros) à Fathi et Kahlil (B-Boy France) pour la Battle 2 vs 2.
Le
hip-hop, voix de la jeunesse
«
Je suis venu à Chelles
au tout début. Ça a énormément évolué depuis et je suis très content de
retrouver des têtes de tous pays que je n’ai pas vues depuis longtemps. La
breakdance est notre micro, c’est grâce à elle que l’on peut exprimer ce que le
corps veut dire. Avec la culture hip-hop et l’art urbain, c’est la source. On
dit ce qu’on veut. La rue n’a pas de règle, mais elle doit rester un amusement
en même temps qu’un échange. Sans agressivité » a déclaré
Salah, 33 ans, vainqueur en 2006 de l’émission télé Incroyable Talent.
Photo: Pour Salah, ex-vainqueur 2006 de l'émission Incroyable talent,
la culture urbaine repose sur l'amusement et l'échange. Sans
agressivité.
« Avant je pratiquais le hip-hop, mais
maintenant je fais du foot. J’aime la danse, je connais le jury et un peu tout
le monde ici. L’ambiance est super et ça c’est vraiment de l’art qui nous plaît
» a confié Samir 20 ans, Chellois et étudiant en école de
commerce. Fan de culture urbaine (graff, street art, danse) et adhérent de
l’association Chelles-City-Crew, il est venu avec ses deux amis Ali et Sofiane
pour donner un coup de main aux organisateurs.
«J'ai souvent eu l'impression, en écrivant ce livre, d'emprunter des
discours tout faits comme on louerait des voitures pour le plaisir de
les rendre à l'autre bout du pays complètement cabossées», confie
l'auteur. Rassemblant des échantillons prélevés dans les médias et
sur les forums, détournant les sophismes et les clichés de la doxa
ambiante qu'elle mixe avec érudition et humour aux discours savants ou
sociologiques, Emmanuelle Pireyre organise de magnifiques collisions de
sens dans ce roman-collage où la réalité se mêle à la fiction. Une
petite fille déteste la finance et préfère peindre des chevaux; des
artistes investissent les casernes; un universitaire laisse tomber sa
thèse sur l'héroïsme contemporain ; une jeune musulmane choisit pour
devise Une cascade de glace ne peut constituer un mur infranchissable...
Ainsi sont les personnages de Féerie générale : récalcitrants à l'égard
de ce qui menace leur liberté, prompts à se glisser dans les
interstices du réel pour en révéler les absurdités.
Avec une
jubilation communicative, Emmanuelle Pireyre propose une radiographie de
notre conscience européenne en ce début de 21e siècle.
Emmanuelle Pireyre est née en 1969 et vit à Lyon. Elle a publié
Congélations et décongélations, Mes vêtements ne sont pas des draps de
lit (Maurice Nadeau, 2000 et 2001), et Comment faire disparaître la
terre ? (Seuil, 2006). Elle produit aussi des formes mixtes avec vidéo
présentées dans des lectures publiques, et est l'auteur d'une pièce de
théâtre, Laissez-nous juste le temps de vous détruire.
Rome. Sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses
hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses
labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables. Marcus
est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime
pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été
grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à
pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée
Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifi que. Elle aussi
recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an,
son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais
tout à fait cru à un accident. Leurs routes se croisent dans une
église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir
entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de
mille ans de crimes chuchotés au coeur du Vatican. À la frontière de la
lumière et des ténèbres.
Les météorites messagères de l’espace, Bernard Melguen
Moi
René Tardi, prisonnier de guerre
au Stalag IIB, Jacques Tardi
C'était
la guerre des tranchées , Jacques Tardi
Le temps est proche, Christopher Hittinger
La seconde guerre mondiale, Anthony
Beevor
Une vie française, Jean Paul Dubois
Esquisse d’un pendu, Michel Jullien
Le philosophe qui n’était pas sage, Laurent Gounelle
Vatican indiscret, Caroline Pigozzi
Le dictionnaire de Laurent Baffie, Laurent
Baffie
Rue sans souci, Jo Nesbo
Le sauveur, Jo Nesbo
Des clous dans le coeur, Danièlle Thiéry
Le sang des pierres, Johan Theorin
Demain, Guillaume Musso
JEUNESSE
La vengeance de la momie, Evelyne Brisou-Pellen
Le renard de Molrange, Alain Surget et P. Mignon
Les chiffres, Xavier
Deneux
Fais pas cette tête , Nathalie Dieterle
L'agenda du presque poète, Bernard Friot
J'y vais, Mathieu Maudet
Je suis revenu, Geoffoy de Pennart
Le château fort, Claude Ponti
Poussez pas, Martine Perrin
Un train passe, Donald Crews
« Les jouets Star Wars » retrace trente-cinq ans de
l’histoire des jouets et des produits dérivés de cette saga.
Elle est
l’occasion de révéler cette incroyable production ludique qui ne cesse
de se transmettre de génération en génération. La richesse de l’univers
créé par George Lucas a engendré une très grande quantité de jeux,
jouets, bandes dessinées et produits dérivés.
L’exposition dévoile, dans
une scénographie du collectif H5, une sélection de quatre cents jouets et objets issus principalement des gammes de figurines du fabricant Hasbro et sa filiale Kenner, appartenant tous à une collection française, celle de ScienceFictionArchives.com,
société fondée en 2008 par Arnaud Grunberg pour conserver et rendre
accessible au public le fonds de plusieurs milliers d’objets relatifs à
la science-fiction, qu’il a commencé à réunir dès 1977, lors de la
sortie de Star Wars™.
Le vernissage de l’exposition Bruno Keip a eu
lieu vendredi 8 février 2013 à la salle des mariages de la mairie. Les
Courtrysiens pourront admirer ses œuvres jusqu’au 1er mars.
Agé de 54
ans, peintre professionnel résidant à Vaujours, Bruno Keip intervient depuis
1993 dans différentes structures en animant des ateliers de projets dans des
écoles du 77 et du 93, mais aussi au centre hospitalier de Ville-Évrard. Il se
définit comme un peintre non-figuratif plutôt qu’abstrait, terme selon lui
galvaudé. « La trentaine
d’œuvres sélectionnées propose au regard des visiteurs des travaux de
compositions rythmiques élaborées à partir de structures, dont la musique - du
jazz au classique - fait partie. Il y a ainsi des résonances élastiques au sein
de chaque tableau dans lequel l’espace doit naître, non de la surface délimitée
qui l’encadre, mais de son contenu qui le projette » a expliqué
l’artiste.
Un
travail avec les écoliers
« C’est la 21e exposition à la mairie et
c’est la première consacrée à cet artiste. J’ai fait la connaissance de Bruno
Keip à l’occasion d’une expo intitulée ‘’l’art à l’hôpital’’ et nous avons été
plusieurs à avoir eu un déclic. Cette rencontre fructueuse a débouché sur la
création en juin dernier d’une résidence artistique, rue du Général de Gaulle,
qui va elle-même déboucher, dans le cadre d’un partenariat, sur un travail avec
les élèves des écoles élémentaires Georges-Brassens et Jacques-Brel »
a délaré le maire Jean-Luc Pilard. L’oeuvre réalisée par les élèves et le
peintre sera dévoilée aux habitants dans le courant du mois de juin. S. Moroy
Exposition jusqu’au vendredi 1er mars, salle
des mariages de la mairie. Du lundi au vendredi de 9 heures à 12 h et de 13 h
30 à 17 h 30. Le samedi de 9 h 30 à 12 heures. Entrée libre.
Damoiselles,
damoiseaux, gentes dames et gentilshommes ont envahi dimanche 10
février 2013 la salle Planète-Oxygène le temps de donner aux Clayois un
aperçu de
ce qu’était un bal à l’époque de la Renaissance.
«
Cet
après-midi va vous transporter dans un temps que nous n’avons pas connu
mais que nous allons découvrir avec beaucoup de plaisir grâce à la
compagnie Chestnut venue de Paris» a annoncé Francine Guillard, directrice du
conservatoire de musique et de danse, à l’initiative de l’évènement.
Les
contredanses anglaises sont des danses collectives à figures très en
vogue au XVIIe siècle. Chaque couple danse avec les autres
dans des formations en ligne, en cercle ou en quadrille. Ces danses
anciennes semblent avoir été conçues pour libérer les danseurs des
contraintes de la cour. Branle simple, branle double, pavane, gaillarde…
le répertoire est très riche et le style reste toujours
sobre et élégant.
Même si ces danses ont aussi parfois vocation à
divertir, comme « les bouffons », une danse pratiquée avec des bâtons
que le public a pu admirer lors d’une démonstration.
Des danses faciles à exécuter
«
Faites
un grand cercle. Tout ce qu’on va vous expliquer et vous montrer sera
très facile. C’était un des premiers branles qu’on dansait dans une
soirée à la Renaissance parce que c’était
facile et que tout le monde pouvait le danser » a
lancé Cécile Laye, directrice artistique de Chesnut, pour encourager
les participants à venir sur la piste. Elle n’a pas eu à se faire prier
longtemps car les démonstrations effectuées
par sa compagnie ont beaucoup plu.
Qu’ils soient costumés ou non, les
visiteurs ont esquissé leurs premiers pas, accompagnés par les harpes,
flûtes, guitares, luths, violons, violoncelles des élèves et professeur
du conservatoire municipal de musique. L’association
Chestnut organise des stages d’apprentissage et des bals costumés de
contredanses anglaises. Elle édite également des disques et des
publications sur le sujet. Cécile Laye a ainsi reconstitué un bon nombre
de contredanses et les enseigne, tout en cherchant
à les promouvoir en France, comme elles se pratiquaient alors en
Angleterre.
Après le
succès de ces deux précédents concerts « Mozart au fil du temps » en 2012,
Chœur Résonance a récidivé samedi 9 février 2013 à l’espace André-Malraux.
Cette fois, c’est dans une version revisitée pour
le théâtre que s’est accompli le voyage dans l’univers mozartien sur des
morceaux de piano joués par Shinobu Tanaka et des duos d’opéras interprétés par
la soprano Marta Padros et le baryton-basse Gheorghe Palcu. Des chants
liturgiques et profanes ont également émaillé la soirée, chantés par les
choristes réunis de Chœur Résonance et de Chant’Annet sous la direction
alternée de leurs chefs de choeur : Marie-Jo Roturier, Olivier De La
Bourdonnay, et Michel Vallois pour la formation annétoise. Le public a pu ainsi
avoir un excellent ressenti sur quelques-uns des opéras majeurs du compositeur
autrichien, tels « Les noces de Figaro », « Don Giovanni », « La flûte enchantée
». Il a aussi frissonné de plaisir en écoutant l’Ave-Verum ou encore le
Requiem, dernière réalisation inachevée de Mozart qui laissa 650 œuvres à la
postérité quand il décéda à l’âge de 35 ans en 1791.
A Moscou, sur le pont Lushkova, les jeunes mariés et tous les amoureux viennent cadenasser leurs sentiments, avant de jeter la clé dans la Moscova.. Plusieurs arbres sont ainsi plantés sur le pont et lorsqu'ils sont trop chargés, ils sont déplacés le long de la berge. Impressionnant !! Les grands parents et leurs petits enfants font partie des amoureux bien sûr.....
Mon fils Julien est né un 14 février et il n'habite pas loin de ce pont que j'ai découvert lors de mon premier voyage à Moscou...
J'étais debout sur les épaules de mon père. Je serrais sa tête entre mes genoux.
J'avais froid. Je tremblais et j'étouffais. Je découvrais dans la salle
du Palais des Fêtes cette foule d'hommes qui, le poing levé, nous
entourait. Ils scandaient : «Front populaire ! Front populaire !»,
ces mots que j'avais entendu mon père crier dans d'autres meetings où,
en dépit des protestations de ma mère, il voulait que je l'accompagne.
Mais jamais avant ce soir du mois d'avril 1936 il ne m'avait hissé sur
ses épaules, me disant : «Ne te plie pas, reste toujours droit.»
J'apercevais quelques enfants à califourchon sur les épaules de leur
père mais moi, j'étais debout, fier d'être le plus grand, fils d'un
homme qui était le plus fort.
Il m'avait souvent montré la
médaille dorée, gagnée lors d'un concours de gymnastique, en 1913, à la
veille de son incorporation dans la marine. Elle représentait une barre
fixe qu'un athlète venait de lâcher et bras en croix, corps tendu, il
semblait s'envoler. J'ai pensé, ce soir-là, que nous allions lui et moi nous élever et planer au-dessus de ces hommes qui s'étaient mis à chanter.
Mon père me tenait par la main droite et brandissait son poing gauche. Il chantait et sa voix vibrait dans mon corps.
C'est la lutte finale Groupons-nous et demain L'Internationale Sera le genre humain.
Mon père avait tourné la tête vers moi et, les yeux embués de larmes, répétait : «N'oublie pas ! N'oublie pas !» Il avait saisi mon poignet gauche et sa main était calleuse.
Je frissonnais comme chaque fois que j'effleurais la peau lisse de son
moignon de pouce, le doigt que les pales d'un ventilateur avaient
tranché presque au ras de la paume. Mon grand-père déjà avait eu le
majeur et l'annulaire écrasés par un tonneau qu'il déchargeait. Il était
manoeuvre ou charretier. Mon père était un ouvrier électricien. «N'oublie pas», a-t-il répété une dernière fois.
J'entends toujours avec émotion ce chant de révolte et d'union où
s'exprime une espérance dont je sais qu'elle a été trahie. Mais il a la
voix de mon père. Ce soir-là, au Palais des Fêtes de Nice - une
grande salle qui n'existe plus -, L'Internationale avait été suivie par
une «autre chanson française» - comme écrit Aragon - La Marseillaise,
dont je connaissais le refrain et quelques couplets et que j'avais pris
l'habitude - à quatre ans ! - de chanter à pleins poumons. Ma mère
hésitait entre le plaisir qu'elle éprouvait à m'écouter et l'irritation
de ne pas m'entendre entonner du Verdi.
362
personnes ont assisté samedi 26 janvier 2013 à la traditionnelle nuit du rire
proposée par l’association « Renaissance et Culture » à l’espace
Robert-Jacobsen de Courtry.
C’est
toujours dans la pure tradition des soirées cabarets que s’inscrit ce moment
très attendu des Courtrysiens et connaisseurs. Cette initiative, placée sous le
signe de la joie et de la bonne humeur, est due à Xavier Vanderbise, président
de l’association depuis 1990. Sa passion pour le théâtre de cabaret n’a d’égale
que sa motivation de la faire partager à ses concitoyens. « Le théâtre de cabaret est un art à
part entière qui s’inscrit dans notre culture, celle qui va de l’humour naïf à
la satire mordante, en passant par le mime et la chanson populaire. Certes, je
consacre beaucoup de temps à écumer les cabarets parisiens pour dénicher les
talents, mais quel plaisir quand je réussis à les convaincre de se produire
devant nous, sur scène à Courtry ! » confie Xavier. La première
nuit du rire a vu le jour en janvier 1991 et son succès ne s’est jamais démenti
depuis. Pour cette 22e édition, Xavier a programmé quatre artistes qui venaient
pour la première fois à Courtry. « Yves
Pujol, chansonnier du Don Camillo, est certes le plus connu du public. Il fait
partie de ces quelques chanteurs humoristes parisiens vite repérés par Patrick
Sébastien et les Chevaliers du Fiel. Humoriste au Petit Casino, Michel Vivacqua
possède plusieurs cordes à son arc pour décocher des flèches pleines d’humour
en campant une série de personnages populaires et truculents. Amaury Gonzague
se produit au théâtre des Deux-ânes. Il incarne avec beaucoup de saveur un
aristocrate ruiné et décalé qui subit la crise... depuis 1789. Enfin, Raphaël
Lacour est un imitateur lyonnais avec 70 voix à son registre. Ce soir il en
interprétera 25 pour notre plus grande joie » a-t-il commenté
pour expliquer son choix. Créée il y a quinze ans et composée de dix membres, la
troupe cabaret de « Renaissance et Culture » a ouvert la soirée avec
beaucoup d’humour et de rythme sur un spectacle consacré aux chansons
françaises.
Serge Moroy
Légende photos :
La troupe cabaret de Renaissance et Culture a ouvert la soirée avec un
spectacle sur le thème des chansons françaises.
Xavier Vanderbise au milieu des quatre artistes qu'il a choisis pour
cette 22e édition. De gauche à droite, Michel Vivacqua, Yves Pujol, Raphaël
Lacour et Amaury Gonzague.
Parmi les convives, Yves Albarello, député-maire de Claye-Souilly,
Michèle Pélabère, conseillère générale, Jean-Luc Pilard, maire de Courtry,
Claudine Thomas, conseillère régionale.
L’imitateur lyonnais Michel Vivacqua parodiant le chanteur Johnny
Hallyday.
Le
8e festival de musique organisé par la chorale Chœur-Odyssées et la
municipalité s’est déroulé à l’espace André-Malraux durant le week-end du 26
janvier 2013.
C’est
tout d’abord un programme consacré aux musiques de films avec la participation
de l’orchestre symphonique du Val-Maubuée et Chœur-Odyssées qui a ouvert le
festival. Sous la direction de Jean-Michel Henry, les 70 musiciens ont accompagné
les choristes qui ont interprété : West
Side Story, Dien Bien Phu (concerto de l’adieu), 1492 Christophe Colomb, Il
faut sauver le soldat Ryan, Exodus, Joyeux Noël (l’hymne des fraternisés), Empire
du soleil, Carmina Burana… Dimanche, ce fut le chœur des jeunes Tavritchesky,
venu spécialement de Crimée, qui enchanta le public. Les choristes, qui étaient
déjà venus au festival de 2007, ont donné un répertoire varié embrassant la
musique baroque sacrée jusqu’à des compositions contemporaines, dont certaines
écrites spécialement pour eux, en passant par des chants traditionnels
reflétant la vie quotidienne en Ukraine. Composé de 15 choristes, dont trois
hommes, le chœur ukrainien a été créé en 1998 par Olga Chapovalova, sa
directrice artistique. La formation a très vite rencontré le succès dans les
pays de l’est, avant de se faire connaître en Italie, France, Allemagne, et
d’être considérée comme des ambassadeurs de la culture ukrainienne. Trois
chants interprétés à l’unisson par Chœur-Odyssées et la chorale slave ont
clôturé l’après-midi. L’un d’entre eux, « Libertad » de Giuseppe Verdi, dont on
fêtera cette année le bicentenaire de la naissance, « ne pouvait mieux exprimer la soif de
liberté des hommes en ces moments de trouble » a déclaré
Marie-Hélène Caspar, présidente du festival de musique de Claye-Souilly et chef
de chœur de Chœur-Odyssées.Serge Moroy
Dans l’après-midi du dimanche 27 janvier 2013, la
salle des Merisiers s’est transformée en temple de la zumba lors du stage
d’initiation organisé par l’association Loisirs Jeunes (ALJ) en partenariat
avec l’association noiséenne Latin Event. C’est tout d’abord une trentaine
d’enfants âgés de 8 à 12 ans qui a chauffé la piste pendant une petite heure
sous la direction de Sissi. Caroline, 10 ans, est venue spécialement de
Marles-en-Brie pour s’initier à cette danse qui permet la pratique du fitness
sur des rythmes de musique latino. « J’aime bien l’ambiance, le rythme, la musique. Je
pense que je vais m’inscrire au club le plus proche de chez moi, à
Gretz-Armainvilliers » a-t-elle reconnu lors d’une pause. Puis
est venu le tour des grands, ou plutôt des grandes, puisqu’il n’y avait que des
jeunes femmes comme candidates. Irchard Nathoo, professeur de Latin Event, a
alors pris le relais pour enseigner quelques mouvements aux 75 danseuses qui
les ont très vite assimilés. Les cours de zumba proposés par l’ALJ ont lieu au
Mille-club le mardi de 18 h à 18 h 45 pour les 8-12 ans, de 19 h à 19 h 45 pour
les 12-17 ans, et de 20 h à 21 h pour les adultes. « Suite au
succès rencontré à la rentrée 2012 qui a porté à 82 le nombre des inscrits,
nous avons ouvert une autre séance pour les adultes. Celle-ci se déroule à la
salle des Merisiers, le mercredi de 21 h à 22 h» a précisé Yvette
Godefroy, présidente de l’association.Serge Moroy
Le 19e loto d’hiver organisé par l’Association
Loisirs Jeunes (ALJ) a rassemblé samedi 26 janvier 2013 pas moins de 80
participants, résidant essentiellement sur la commune.Ce loto en quinze
parties entrecoupées de deux pauses offrait la possibilité de remporter des
lots d’une valeur totale de 1050 euros intégralement financés par
l’association. Ce sont bien sûr les gros lots nécessitant un carton plein qui
étaient les plus convoités par les joueurs, à savoir une cafetière Dolce Gusto,
un VTT mixte Rockrider et un mini Ipad. Petits et grands se sont donc affrontés
pacifiquement pour les gagner, restant très attentifs à l’énoncé des numéros
tirés par des mains innocentes qui se sont succédé sur la grande scène de la
salle des Merisiers tout au long de la soirée. Serge Moroy
Pourquoi Mankell nous offre-t-il un volume des cinq premières enquêtes d’un Wallander tout juste sorti de l’école de police ? « Beaucoup m’ont posé la question suivante : Que faisait Wallander avant le commencement de la série […] où il est réveillé à l’aube le 8 janvier 1990 par un appel qui marque le début de Meurtriers sans visage. Il est flic depuis longtemps, il est déjà père et divorcé, et il a quitté Malmö pour Ystad voici plusieurs années […]. Les lecteurs se sont interrogés. Et moi avec eux. J’ai alors commencé à écrire dans ma tête des récits qui se déroulaient avant cette date magique du 8 janvier 1990 […]. Ils constituent un point d’exclamation après le point final. Aucun tableau n’est jamais achevé. Mais ces fragments m’ont semblé devoir faire partie du lot. Le reste appartient au silence. » Wallander débute sa carrière à 21 ans à Malmö. Il rencontre Mona, devient le père de Linda, etentretient déjà des relations orageuses avec son père fantasque qui n’accepte pas le choix professionnel de son fils. Chacune de ces cinq enquêtes est un mini roman qui révèle l’être éminemment humain qu’est Wallander. Malgré le coup de couteau qu’il reçoit dès sa première enquête, Wallander, qui est déjà guidé par son intuition dans ses enquêtes, cherchera toujours à s’approcher au plus près de l’homme pour mieux le comprendre, pour détecter ses failles et entrevoir les mobiles de ses actions meurtrières. C’est avant tout celui qui s’intéresse aux laissés-pour-compte de l'évolution sociale.
Henning Mankell, né en 1948, partage sa vie entre la Suède et le Mozambique. Lauréat de nombreux prix littéraires. Outre la célèbre « série Wallander », il est l'auteur de romans sur l'Afrique ou sur des questions de société, de pièces de théâtre et d’ouvrages pour la jeunesse.
Empire dérisoire que se sont constitué ceux qui l’ont toujours habité comme ceux qui sont revenus y vivre, un petit village corse se voit ébranlé par les prémices de sa chute à travers quelques personnages qui, au prix de l’aveuglement ou de la corruption de leur âme, ont, dans l’oubli de leur finitude, tout sacrifié à la tyrannique tentation du réel sous toutes ses formes, et qui, assujettis aux appétits de leur corps ou à leurs rêves indigents de bonheur ou d’héroïsme, souffrent, ou meurent, de vouloir croire qu’il n’est qu’un seul monde possible.
Né à Paris en 1968, Jérôme Ferrari a enseigné en Algérie puis en
Corse. Depuis septembre 2012, il est en poste dans les Emirats arabes
unis. Chez Actes Sud, il est l'auteur de quatre romans : Dans le secret
(2007; Babel n° 1022), Balco Atlantico (2008), Un dieu un animal (2009,
prix Landerneau ; Babel n ° 1113) et Où j'ai laissé mon âme (2010, prix
du roman France Télévisions, prix Initiales, prix Larbaud, grand prix
Poncetton de la SGDL).
1649, l’Angleterre est déchirée par une guerre civile. La veuve de Charles Ier, décapité sur ordre des parlementaires, s’est réfugiée en France avec sa fille.
C’est là que la petite Henriette-Anne est un jour sauvée d’une mauvaise chute par un mystérieux garçon qui se présente sous le nom de Providence et devient son compagnon de jeux secret. Vingt ans plus tard, Henriette-Anne a épousé Philippe d’Orléans, frère du roi Louis XIV, avec lequel elle est en conflit permanent. Il faut dire que le duc a de nombreux amants... Par bravade, Henriette-Anne met un point d’honneur à briller à la Cour où elle s’impose face à la reine et aux favorites. Mais bientôt un vent d’effroi souffle sur Versailles : des cadavres mutilés marqués d’un chiffre à l’épaule sont retrouvés dans les jardins. Le roi s’efforce d’étouffer l’affaire mais d’autres crimes sont commis… Gabriel Nicolas de la Reynie, lieutenant général de police, charge alors Malo de Rohan Montauban, son jeune commissaire, de confondre le coupable. Entre complots politiques, mensonges et trahison, Malo devra affronter les fantômes du passé d’Henriette-Anne mais également les siens pour découvrir le meurtrier.
Providence, esprit torturé engagé dans une vengeance personnelle contre Louis XIV, se révèle un ennemi impitoyable.
Férue d’histoire et de littérature, Anne-Laure Morata publie, avec Meurtres à Versailles, la suite des aventures du clan des Rohan Montauban, rencontré dans L’Héritier des pagans et Le Jeu de dupes.
Jenny et Sils sont contraints par la dureté des temps de rendre les
clefs de leur librairie et de leur domicile.
Ils vont chercher refuge
dans une maison perdue, en ruines, perchée dans la montagne. Avec leurs
cartons de livres, une ânesse et une chienne, il leur faut s'acclimater à
cette nouvelle existence : survivre aux intempéries, tels des Robinson
Crusoé du XXIème siècle exclus de la société matérialiste.
Dans cet âpre
combat, la redécouverte des corps, l'apprentissage de l'isolement et la
puissance de la littérature leur feront-ils découvrir une nouvelle
manière d'être au monde ?
Claudie Hunzinger vit en montagne. Elle est artiste et écrivain. Elle a
fabriqué des livres en foin, écrit des pages d’herbe, édifié des
bibliothèques en cendres ; elle a publié chez Grasset son premier roman,
Elles vivaient d'espoir (2010).
Pour la saison 2013, le concours est pris en charge par la bibliothèque de Villeparisis.
Ouvert aux classes et institutions collectives du canton, ce concours s'adresse également aux habitants du canton à partir de six ans.
Il vous faudra définir votre règle du jeu et écrire votre poème en fonction de cette règle, sur une feuille de format A4, avec possibilité de joindre un second exemplaire illustré de format, matériaux ou techniques de votre choix.
Demandez le règlement complet en bibliothèque par mail ([email protected])
Date limite d'envoi le samedi 30 mars 2013 soit à la bibliothèque de la Roseraie, soit directement à la Bibliothèque municipale Elsa Triolet, 2 place Pietrasanta, 77270 Villeparisis
Remise des récompenses le vendredi 24 mai à 18h30 à Villeparisis.
Les ouvrages cités ci-dessous sont en rayon en bibliothèque pour votre documentation
Grammaire de l’imagination, Gianni Rodari
De la terre et du ciel, Gianni Rodari
Jeux de mots, jeux nouveaux, Gianni Rodari, Laurent
Corvaisier
La disparition, Georges Perec
Anthologie de l’Oulipo, Marcel Bebamou
Oulipo, pièces détachées, Mille et une nuits
Pratiques oulipiennes
Le petit Oulipo, anthologie des textes de l’Oulipo
Petite fabrique de littérature, A. Duchesne et Th Leguay
Jouer avec les poètes, Jacques Charpentreau
90 jeux d'écriture: faire écrire un groupe, P. Frenkiel
Arrivé à un âge où ceux qu'il aimait sont loin ou disparus, Andrew Blake
n'a même plus le coeur à orchestrer ses blagues légendaires avec son
vieux complice, Richard. Sur un coup de tête, il décide de quitter la
direction de sa petite entreprise anglaise pour se faire engager comme
majordome en France, pays où il avait rencontré sa femme. Là-bas,
personne ne sait qui il est vraiment, et cela lui va très bien. En
débarquant au domaine de Beauvillier, rencontres et situations qui
dérapent vont vite bousculer ses plans... Entre Nathalie, sa patronne
veuve aux étranges emplois du temps ; Odile, la cuisinière et son
caractère aussi explosif que ses petits secrets; Manon, jeune femme de
ménage perdue; Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du
parc, et même l'impressionnant Méphisto, Andrew ne va plus avoir le
choix. Lui qui pensait en avoir fini va être obligé de tout
recommencer...
Auteur de thrillers réputé, Gilles Legardinier a
magistralement révélé une autre facette de son talent avec Demain
j'arrête !, sa première comédie, qui a enthousiasmé des dizaines de
milliers de lecteurs et s'est imposée comme une des surprises de l'année
traduite dans déjà 6 pays. Il revient pour une histoire surprenante,
avec ce ton, cette humanité débordante, ce regard décalé sur la vie qui
font sa marque, nous entraînant auprès de gens qui nous parlent de très
près... quel que soit leur âge. Complètement cramé ! est un hymne à la
vie poignant, hilarant, qui réconcilie avec le monde.
Les Trois associations, Bibliothèque, Atelier Créatif et Loisirs jeunes vous présentent leurs voeux de bonne et heureuse année, espérant vous voir toujours plus nombreux lors des différentes manifestations qu'elles organisent tout au long de l'année.
Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête
Congo-Nil, à 2 500 mètres d'altitude, près des sources du grand fleuve
égyptien. Les familles espèrent que dans ce havre religieusement baptisé
Notre-Dame du Nil, isolé, d'accès difficile, loin des tentations de la
capitale, leurs filles parviendront vierges au mariage négocié pour
elles dans l'intérêt du lignage. Les transgressions menacent au cœur de
cette puissante et belle nature où par ailleurs un rigoureux quota
«ethnique» limite à 10 % le nombre des élèves tutsi. Sur le même sommet
montagneux, dans une plantation à demi abandonnée, un «vieux Blanc»,
peintre et anthropologue excentrique, assure que les Tutsi descendent
des pharaons noirs de Méroé. Avec passion, il peint à fresque les
lycéennes dont les traits rappellent ceux de la déesse Isis et
d'insoumises reines Candace sculptées sur les stèles, au bord du Nil, il
y a trois millénaires. Non sans risques pour sa jeune vie, et pour bien
d'autres filles du lycée, la déesse est intronisée dans le temple qu'il
a bâti pour elle. Le huis clos où doivent vivre ces lycéennes bientôt
encerclées par les nervis du pouvoir hutu, les amitiés, les désirs et
les haines qui traversent ces vies en fleur, les luttes politiques, les
complots, les incitations aux meurtres raciaux, les persécutions
sournoises puis ouvertes, les rêves et les désillusions, les espoirs de
survie, c'est, dans ce microcosme existentiel, un prélude exemplaire au
génocide rwandais, fascinant de vérité, d'une écriture directe et sans
faille.
Scholastique Mukasonga est née en 1956 au Rwanda dans une famille
appartenant à l'ethnie Tutsi. Elle vit et travaille actuellement en
Basse-Normandie. Elle a déjà publié aux Éditions Gallimard Inyenzi ou
les cafards (Continents Noirs, 2006), La femme aux pieds nus, prix
Seligmann " contre le racisme, l'injustice et l'intolérance "
(Continents Noirs, 2008, Folio mars 2012), L'iguifou. Nouvelles
rwandaises, prix Paul Bourdarie de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer
(Continents Noirs, 2010).
A travers cette exposition qui se terminera le 27 janvier 2013, la cinémathèque de Paris nous donne l'occasion de découvrir ou redécouvrir l'histoire du véritable chef d'oeuvre de Marcel Carné "Les enfants du Paradis", film sorti en 1945, d'après un scénario et dialogues de Jacques Prévert.
Dans une maison au bord de la mer, à la station de Sainte-M, un
sexagénaire, Emile, fait vivre sa famille : sa mère Elisabeth H,
ancienne résistante, dite " la Florès " et ses demi-sœurs globalement
appelées les COAC (la première lettre de chaque prénom). Il est
décorateur, collectionneur, plus ou moins agent. Et il est harcelé au
téléphone par une inconnue à l'accent anglais, que tout le monde
surnomme " l'Anglaise". On fantasme sur cette Anglaise dont Emile serait
amoureux et qui serait amoureuse d'Emile. On finit par apprendre que
cette Anglaise aurait des vues sur la maison de voisins qui est à vendre depuis
que son vieux propriétaire, professeur de langues perdues, se meurt à
l'hôpital. Tout cela se passe sous un regard collectif. Mais se
détachent trois femmes : Agnès, l'une des demi-sœurs d'Emile, vieille
fille à vie, amoureuse de son demi-frère , Léonore, une toute jeune
voisine dont l'obsession est de se baigner au crépuscule, et Esther,
dite " Chagrin d'amour ".Pendant quelques jours de début d'été, on
spécule sur l'Anglaise, qui finit par s'installer dans la maison des
voisins. Ce n'est qu'à la mort soudaine d'Emile, terrassé sur un
escalier où il avait l'habitude de retrouver "l'Anglaise", que l'on
comprend le lien avec cette femme mystérieuse. Un journaliste de la
presse people, Bob Escale, aide le groupe à découvrir l'identité de
l'Anglaise. Fille d'une pauvre couturière de banlieue, elle avait trouvé
le filon en conseillant de riches oisives sur leur garde-robe et
s'était fait passer pour une mondaine anglaise.
Cattherine Lépront est décédée le 18 août 2012 à l'âge de soixante et un ans. Auteur d'une vingtaine de romans,
nouvelles et essais, parmi lesquels Une rumeur, Namokel, Des gens du
monde, Esther Mésopotamie, Disparition d'un chien, publiés chez
Gallimard et au Seuil, elle travaillait dans l'édition.
L’église
Saint-Germain était comble dans la soirée du samedi 1er décembre
2012 pour écouter les chanteurs du Chœur de Crimée interprétant des chants
sacrés et profanes.
L’ensemble vocal composé de
20 choristes (10 femmes et 10 hommes) vient d’une péninsule du sud de l’Ukraine
qui s’avance dans la mer Noire. Sous la direction artistique d’Igor
Mikhailevskiy qui l’a fondé en 1995, il a très vite acquis une notoriété internationale
en assurant les premières auditions publiques d’œuvres de compositeurs
occidentaux et russophones interdits durant la période soviétique.
« Après leur tournée triomphale dans
l’ouest de la France, et avant de repartir vers les Pays-Bas et l’Allemagne,
ils sont venus à Annet régaler nos oreilles, ouvrir nos coeur et élever nos
esprits » a annoncé Marie-Hélène Caspar, chef de chœur de la
chorale clayoise « Chœur Odyssées », en présentant la formation au
public.
La première partie du programme concernait des chants liturgiques
orthodoxes exécutés ’’a capella’’. Dans la seconde, les choristes slaves ont
interprété des chants et des danses du folklore populaire, issus notamment
d’Ukraine, de Russie et de Lettonie. Tous les chants étaient d’une beauté grave
et saisissante, mêlant des airs mélancoliques à des mélodies plus légères, avec
des envolées vocales servies à merveille par l’acoustique de l’église
Saint-Germain.
La chorale « Chœur Odyssées » participera pour sa part
au concert de Noël qui aura lieu dimanche 9 décembre à 16 heures à l’espace
André-Malraux de Claye-Souilly.
Mardi 04 Décembre 2012, le collectif « Sauvons la Dhuis » a assisté à une Commission Locale de Concertation et de Surveillance (CLCS) des carrières de Gypse de l’Est franciien exploitées par la société Placoplâtre (BPB Placo, filiale du groupe Saint-Gobain). Cette CLCS a été orchestrée par les sous-préfets du 93 et du 77 en présence des élus et des services de l’Etat.
Le collectif « Sauvons la Dhuis » a donc pris connaissance des nouvelles menaces sévères qui pèsent sur la Dhuis.
Villevaudé : Projet de Destruction du Bois de Gratuel
Courtry : Projet de Destruction du Fort de Vaujours
Patrimoine de l'humanité depuis 1987,
Brasilia – œuvre imaginée par l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste
Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer – a été inaugurée le
21 avril 1960.
Durant le week-end 29
exposants ont participé à la 4e édition du marché de Noël organisée salle des
Merisiers par l’Atelier créatif et sa dynamique présidente Isabelle kolifrath.
Bijoux, pulls, bonnets, écharpes, guirlandes, santons, bougies, céramiques, chocolats,
calendriers, produits d’Alsace et huîtres de Marennes, ont apporté la note
colorée et savoureuse d’un marché de Noël typique.
Serge Santin, 78 ans et seul
écrivain de Noisy-le-Grand, dédicaçait son 4e roman qui vient de paraître, un
policier intitulé « Du sang sur les abbesses » dont l’intrigue se passe au pied
de la butte Montmartre.
Agnès Kucoyanis, artiste villevaudéenne, exposait ses
émaux sur céramique pour la première fois. « Je travaille à partir d’empreintes et j’ai une préférence
pour les fonds marins. Les émaux, cuits à 1060°, révèlent toujours de jolies
surprises quant ils sortent du four ».
Les élèves, petits et
grands, du club de zumba ont investi la grande scène samedi après-midi pour
donner aux visiteurs un aperçu de leurs talents. Rythme et énergie… les cours
de zumba proposés par l’association Loisirs-Jeunes connaissent un véritable
engouement (17 enfants et 63 adultes inscrits), même
si la gent féminine semble être la seule intéressée. Les cours se déroulent
tous les mardis soirs au Mille-club et le mercredi aux Merisiers.
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices
de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès,
est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il
doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois. Le délai est
près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien
professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus
respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d
avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans,
avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l'innocence de Harry,
Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son
enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête
s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver
sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions :
Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à
l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry
Quebert est une réflexion sur ll'Amérique, sur les travers de la
société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
Cérémonie du 18 juin à Claye Souilly avec père Georges Verger
L'émotion et la tristesse qui ont marqué ses obsèques ont montré à quel point Monsieur Henry était apprécié et estimé de tous ses voisins et amis de toujours.Son souvenir restera longtemps dans nos coeurs. En cette douloureuse épreuve, c'est à vous , madame Henry que je m'adresse pour vous dire que je nous l'aimions beaucoup et que nous ne doutons pas du vide que va laisser cette disparition. Y.Godefroy
L'école Ivan Peyches travaillant sur les couleurs, la bibliothèque de la Roseraie a proposé une exposition sur le Petit Chaperon Rouge, exposition qui se caractérise par son originalité et par la richesse de la documentation. Julia a rassemblé livres, découpages, musiques, jeux, animations informatique, jeux d'ombres, livres à toucher, pour inviter les enfants de l'école et les visiteurs à découvrir les innombrables et passionnantes aventures de ce petit héros racontées par Grimm, Perrault, Roald Dahl et combien d'autres. Chaperon rouge, noir, vert, rose, malade, gentil, méchant, tout devient possible!!
Une rétrospective des publicités ayant utilisé cette histoire apporte une touche étonnante à l'exposition.
La plupart des ouvrages ont été prêtés par la médiathèque de Seine et Marne.
Dans la continuité, le prochain thème abordé sera le blanc et le noir aux alentours du mois de Février.
Toutes les recherches lancées au commissariat de Tanumshede par Patrik Hedström et ses collègues s'avèrent vaines. Impossible de dire s'il est mort,
Un homme a mystérieusement disparu à Fjällbacka. Toutes les s'il a été enlevé ou s'il s'est volontairement volatilisé. Trois mois plus tard, son corps est retrouvé figé dans la glace. L'affaire se complique lorsque la police découvre que l'une des proches connaissances de la victime, l'écrivain Christian Thydell, reçoit des lettres de menace depuis plus d'un an. Lui ne les a jamais prises au sérieux, mais son amie Erica, qui l'a aidé à faire ses premiers pas en littérature, soupçonne un danger bien réel. Sans rien dire à Patrik, et bien qu'elle soit enceinte de jumeaux, elle décide de mener l'enquête de son côté. A la veille du lancement de La Sirène, le roman qui doit le consacrer, Christian reçoit une nouvelle missive. Quelqu'un le déteste profondément et semble déterminé à mettre ses menaces à exécution. Dans cette passionnante enquête, sixième volet de la série consacrée à Erica Falck, Camilla Läckberg reprend avec bonheur tous les ingrédients qui font le charme et le succès de ses livres. Ses fidèles lecteurs découvriront son roman le plus abouti à ce jour.
Née en 1974, Camilla Läckberg est l'auteur d'une série de romans policiers mettant en scène le personnage d'Erica Falck. Ses ouvrages caracolent tous en tête des ventes en Suède comme à l'étranger Dans la collection "Actes noirs" ont déjà paru : La Princesse des glaces (2008; Babel noir n° 61), Le Prédicateur (2009), Le Tailleur de pierre (2009), L'Oiseau de mauvais augure (2010), L'Enfant allemand (2011) et Cyanure (2011).
Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande
Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout.
Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre
un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer
pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits
civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à
comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et
dans bien d'autres pays. C'est que, tout en situant son sujet en Alabama
à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un
roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la
bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie,
cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman
initiatique. Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur
l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le
monde entier.
Harper Lee est née en 1926 à Monroeville, Alabama. Elle entreprit
des études de droit qu'elle abandonna pour écrire. Couronné par le prix
Pulitzer en 1961, adapté au cinéma l'année suivante ce roman fait partie
des plus grands best-sellers du XXe siècle. En dépit de son succès,
Harper Lee n'a plus jamais rien publié et a choisi de vivre dans un
quasi-anonymat entre New York et Monroeville.
Une soirée qui a démontré encore une fois l'attachement de la bibliothèque à la coupe de Bacchus et à ses traditions.
Pour commencer sur une touche originale, la plaine des Merisiers s'est embrasée aux couleurs d'un magnifique feu d'artifice offert par la municipalité. Quant aux associations de Villevaudé, CIV, Loisirs jeunes, DDO, Atelier Créatif, Jazz Band, elles ont cette année apporté leur aide pour que la fête soit pleinement réussie.
Nez, robe, bouche....il semble que les 160 convives ont apprécié la cuvée 2012. Question de goût... comme la littérature.
Telle est la trame de "La Fleur de l'ombre", un thriller écrit en 1991 par un certain Robert Wiseman, mystérieusement disparu depuis lors. Neil Dawson, dont le père vient d'être retrouvé sans vie au pied d'un viaduc, apprend que celui-ci nourrissait une étrange obsession pour ce roman.
Bientôt, il constate de troublantes similitudes entre les derniers jours de Robert Wiseman et ceux de son père. Pire encore, c'est peu à peu la réalité qui semble s'inspirer de l'abominable récit de "La Fleur de l'ombre".
Et Neil ne tarde pas à se retrouver aux prises avec un psychopathe d'un genre très particulier.
Avec ce thriller d'une noirceur absolue, Steve Mosby multiplie les mises en abîme et entraîne le lecteur dans un formidable puzzle entre réalité et fiction.
Outre l'intrigue, d'une densité rare, on y retrouve le style incomparable et la complexité de personnages terriblement humains qui ont fait le succès d' Un sur deux.
Steve Mosby est né en 1976 à Leeds. Après Un sur deux et Ceux qu'on aime, Les Fleurs de l'ombre est son troisième roman publié en France.
Je suis l’ombre.Je suis la proie.Je suis le tueur.Je suis la cible. Pour m’en sortir, une seule option: fuir l’autre.
Mais si l’autre est moi-même ?..
Mathias Freire souffre d’une maladie étrange : il a des pertes de mémoire et, lorsqu’il revient à lui, il est un autre personnage.
Pour savoir qui il est réellement, il doit remonter la piste de ses identités précédentes : clochard à Marseille, peintre fou à Nice, faussaire à Paris...
Grand reporter indépendant, Jean-Christophe Grangé a collaboré à différentes agences de presse puis a co-fondé sa propre agence, L and G. Auteur de reportages d'aventures et de reportages scientifiques, il collabore avec la presse française et étrangère. Parmi ses reportages les plus importants, on compte Nomades (série de six reportages sur les derniers peuples nomades dans le monde) Les Seigneurs des îles (série sur les milliardaires qui ont choisi de vivre sur une île), Le Trésor de Prusse (découverte des partitions originales des plus grands musiciens allemands, cachées dans un monastère polonais par les Nazis ) L'Homme bionique (plongée dans les systèmes informatiques intégrés au corps humain) ou encore Pharaons Noirs, retour vers le passé (premier reportage numérique qui reconstruit les mystérieuses pyramides de la civilisation koushite). Jean-Christophe Grangé est également scénariste pour le cinéma.(source Amazon.fr)
Le commissaire Erlendur est parti en vacances sur les lieux de son
enfance, il ne donne aucune nouvelle, on a retrouvé sa voiture
abandonnée en rase campagne. Mais son équipe continue à travailler.
Tandis qu'Elinborg, la fine cuisinière, s'occupe d'une affaire de viol,
Sigurdur Oli, le jeune homme moderne formé aux États-Unis, reconnaît par
hasard dans la rue l'un des témoins d'une affaire de pédophilie en
partie résolue et le suit. Dans le même temps, un ami lui demande
d'aider discrètement un couple de jeunes cadres qui, pratiquant
l'échangisme, fait l'objet d'un chantage. Troublé par son divorce,
surveillé de près par sa hiérarchie qui n'apprécie pas ce type d'aide,
Sigurdur Oli va aller jusqu'au bout d'une histoire surprenante, révélant
la cupidité qui s'est emparée de la société islandaise avec l'expansion
mondiale des modèles financiers. Commencé comme un polar classique,
tissant les trames de plusieurs affaires, ce roman montre au lecteur
comment, à l'image de la muraille de lave, au pied de laquelle un remous
violent engloutit toutes les embarcations qui l'approchent, et surnom
donné au siège d'une grande banque à l'architecture sombre et aux
pratiques discutables, l'impudeur de l'amour de l'argent peut entraîner
dans son tourbillon la perte de tout critère moral.
Comment éduquer ses enfants, de la petite enfance à l'adolescence, afin qu'ils possèdent les clés d'une vie harmonieuse en société, qui sont aussi celles de la réussite personnelle ?
Cela passe par la politesse, les bonnes manières, mais également par l'attention aux autres, ce qui n'est pas incompatible avec l'affirmation de soi. De nos jours, il ne s'agit plus d'avoir des enfants bien élevés " à l'ancienne ", prisonniers d'un carcan, mais des enfants épanouis.
Or un enfant " mal élevé " est toujours mal dans sa peau. Car le savoir-vivre est l'un des éléments du savoir-être.
Avec le même pragmatisme que dans Petits tracas et gros soucis, ce livre aide les parents à réfléchir et leur donne des clés pour mettre en place les bases pendant ces années où l'enfant petit est avide de bien faire.
Et où il peut facilement acquérir des atouts pour la vie.
Christine Brunet, psychologue clinicienne et psychothérapeute, a publié chez Albin Michel (avec Anne-Cécile Sarfati) Petits Tracas et Gros Soucis de 1 à 7 ans - "Petits Tracas et Gros Soucis" de 8 à 12 ans, ainsi que "C'est pas bientôt fini ce caprice" en collection " C'est la vie aussi " Aurore Aimelet est journaliste dans la presse féminine.
Il faisait bon vivre dans cette ville d'Europe de l'Est où le printemps
était doux. Tard dans la nuit, Piotr et Maroussia Ermakov s'étaient
approchés de leurs fenêtres pour assister à un spectacle unique. À
environ trois kilomètres, des couleurs bleues, orange et rouges très
vives avaient mordu le ciel. Les voisins étaient unanimes et
communiquaient par balcons interposés : le spectacle était magnifique.
Le lendemain, malgré une certaine agitation dans les rues, les enfants
continuaient à jouer torse nu dans le parc, à proximité de la grande
roue et des auto-tamponneuses. Les paysans vendaient leurs légumes sur
la place du marché et les femmes discutaient entre elles, malgré le
grondement des hélicoptères et la cacophonie des sirènes perdues au
loin. Il s'était passé quelque chose qui n'avait finalement rien
d'amusant, là-bas, à l'horizon, mais, même si on en parlait, on s'en
souciait peu. Ne leur avait-on pas dit que la ville était aussi sûre que
le centre de la place Rouge ? Et puis, il s'agissait juste d'une usine
en flammes dont on ne savait pas précisément ce qu'elle fabriquait et
dont on ne parlait ni à la radio ni dans la Pravda. Il n'y avait donc
pas à s'inquiéter.
Cinq jours plus tard, Andreï Mikhaliov
profita du chaos dans lequel sombrait l'Empire soviétique pour pénétrer
dans le bâtiment ultra-sécurisé, situé à douze kilomètres du lieu de
l'accident et à cent dix kilomètres de Kiev. Autour, la forêt avait
brûlé, mais sans la moindre trace de feu. Les troncs, les branches
étaient couleur rouille et les feuilles semblaient avoir séché en une
fraction de seconde, pareilles à des ailes de papillon grillées par le
soleil. Andreï sentait une odeur particulière dans l'atmosphère, mais il
était incapable de la définir. Il avait un goût caramélisé dans la
bouche, comme si de la matière invisible se déposait sur les plombages
de ses dents. Il jeta un oeil à l'instrument qu'il tenait dans la main :
l'aiguille était bloquée à son maximum. Il ignorait précisément le
temps dont il disposait, mais, parole de chimiste, il fallait agir le
plus rapidement possible. Depuis cette fameuse nuit, aucun chercheur
officiel n'avait remis les pieds dans ce bâtiment classé top secret.
Les documents et les protocoles étaient restés sur place, derrière les
portes blindées et le barrage des gardes prêts à mourir pour le Parti en
cas d'intrusion. Andreï avait accès à la plupart des anciennes villes
interdites et des sites sensibles d'URSS, où l'on menait des recherches
très précises. Il disposait par conséquent des autorisations pour
atteindre le niveau le mieux protégé, sept mètres sous terre. Il croisa
huit gardes - bien qu'ils fussent à usage unique et remplacés toutes les
heures, deux d'entre eux saignaient déjà du nez - et prétexta un ordre
de Gorbatchev lui-même. Il respira un grand coup quand il pénétra dans
la pièce où s'étaient réunis secrètement les plus illustres biologistes,
généticiens et physiciens d'Union soviétique, et où avaient eu lieu les
plus terrifiantes expérimentations, auxquelles il avait participé.
"Voilà quelques temps, j'ai accueilli un petit enfant Ukrainien,
par le biais d'une association. Il vivait dans un village proche de
Tchernobyl, son organisme était contaminé au Césium 137, un élément
radioactif lourd. Un mois passé en France, avec de l'air propre et de la
nourriture saine, redonnait à son organisme de l'énergie pour une
année. C'est de ce souvenir poignant, plein d'humanité, que m'est venue
l'idée fondatrice d'Atomka. A travers ce thriller, par le biais d'une
solide enquête policière, j'ai voulu montrer que Tchernobyl n'était pas
juste un point dans l'espace et le temps, mais une réalité. Le drame de
Fukushima, survenu lors de la rédaction de ce roman, n'a fait qu'appuyer
ma démonstration. Un autre thème qui m'intéressait était cette
subtile frontière entre le moment où la vie s'arrête et celui où
commence la mort. Lorsque tous les tracés sont plats, que la mort
somatique est bien présente, les cellules, elles, continuent à vivre : 5
minutes pour celles du cerveau, 15 minutes pour celles du coeur, 30
minutes pour celles du foie... Et si, dans ce court laps de temps, le
retour à la vie était possible ? Je vous invite à plonger dans ce
roman où le suspense est le maître mot et qui, néanmoins, lèvera chez
vous, mes chers lecteurs, un tas d'interrogations sur la réalité de
notre monde." Franck Thilliez
Sacrifiant à une ancienne tradition rurale de
Saint-François-d’Assise, la bénédiction des animaux a été accomplie dimanche 21
octobre salle des Merisiers par le père Georges Verger, curé de Villevaudé, et
le chanoine Olivier Vatar, responsable de la paroisse de Chelles.
C’est Guy
Gilbert qui devait célébrer pour la 3e année consécutive cette cérémonie
religieuse dans notre canton, mais victime d’un AVC (Accident vasculaire
cérébral) survenu mardi 16 octobre, il a été hospitalisé à l’hôpital militaire
des Invalides où il se rétablit progressivement.
Le père Guy Gilbert a eu 77
ans en septembre.
Il ne se ménage pas, œuvrant continuellement pour sa
fondation, la bergerie de Faucon, qui accueille des jeunes délinquants en voie
de réinsertion qui lui ont été confiés par la justice.
Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui
manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper de ses parents «
pour une fois », son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami
qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout
semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De
retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui
l'a fondé et qu'il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres,
c'est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu'il
se livre, porté par l'espoir de trouver, enfin, sa place. Dans ce roman
ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin
d' un homme et le portrait d'une certaine France, à la périphérie d'elle-même.
Olivier Adam est né en 1974. Après avoir grandi en banlieue et vécu à
Paris, il s'est installé à Saint-Malo. Il a publié Je vais bien, Ne t'en
fais pas (Le Dilettante, 2000) et, aux éditions de L'Olivier, Passer
l'hiver (Goncourt de la nouvelle 2004), Falaises, A l'abri de rien (prix
France Télévisions 2007 et prix Jean-Amila-Meckert 2008), Des Vents
contraires (Prix RTL/Lire 2009) et plus récemment Le Coeur régulier.
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