La mairie de Paris abandonne le projet de la vente de la Dhuis
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DANIEL KEYES
SCIENCE FICTION
J'AI LU
Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit employé dans une boulangerie.
C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser.
Mais un jours les facultés supérieures d'Algernon déclinent.
Commence alors pour Charlie le drame atroce d'un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l'état de bête...
PHILIPPE LOMBARD
DEMOCRATIC BOOKS
Le célèbre globe-trotter a 83 ans
Et il est toujours en quête d'enquêtes. D'abord en BD puis en films fixes, marionnettes, dessins animés, films avec acteurs, sans acteurs, et enfin dernièrement en 3D (« Le secret de la Licorne », 2011). Malgré son âge (il est né en 1929), le reporter du Petit Vingtième est décidément infatigable. Bien des cinéphiles se sont inspirés de ses nombreuses aventures avec plus ou moins de bonheur (Podalydès, Resnais, Polanski, Jeunet, de Broca, Poiré, Sfar ). Et si le personnage d'Indiana Jones a un petit air de ressemblance avec Tintin (la houppette en moins, le fouet en plus), Spielberg affirme pourtant ne pas avoir eu connaissance de l'existence de l'oeuvre d'Hergé lors de la création de son intrépide professeur-archéologue.
Hergé, de son vrai nom Georges Rémi (1907-1983), a été bercé dans sa jeunesse par le cinéma muet et les films burlesques américains. Pas étonnant du coup que ses bandes dessinées adoptent un découpage résolument cinématographique avec des scénarios comportant des courses-poursuites en voitures, gags en tous genres, dignes de Buster Keaton ou de Laurel et Hardy, avec toujours énormément d'action et de rebondissements rappelant le style de Hitchcock. Pourtant à bien y regarder, force est de reconnaître que les aventures du reporter belge n'ont jamais été très bien adaptées à l'écran. « Tintin et le mystère de la Toison d'or » (J-J Vierne, 1961) et « Tintin et les oranges bleues » (Philippe Condroyer, 1964) ne furent pas de grandes réussites bien que l'interprétation de l'instituteur Jean-Pierre Talbot (son vrai métier) ne soit pas dénuée d'intérêt et qu'il ait été - finalement - le seul et unique Tintin en chair et en os porté à l'écran. La toute première adaptation de Tintin date de 1947, réalisée par Claude Misonne avec des marionnettes en chiffon (« Le crabe aux pinces d'or », 1947), présentait un charme attachant. Mais le seul hommage vraiment digne de Tintin au cinéma aura été sans conteste « L'Homme de Rio » (1964), un film de Philippe de Broca conduit tambour battant par Jean-Paul Belmondo. En plus de la « french touch » tout y est, avec des ressemblances nombreuses à l'oeuvre d'Hergé pour une fois heureuses. Inspiré très librement des aventures de Tintin, le film regorge d'action, d'humour, d'exotisme, de mystère, et se déguste comme une bande dessinée, fluide et limpide.
Ce livre réconciliera-t-il bédéphile et cinéphile ? A la lecture de cet essai, on peut en douter. En d'autres termes, la fameuse « ligne claire » chère à Hergé a-t-elle été trahie au cinéma au fil des modes fréquemment ressuscitées pour remplir le tiroir-caisse ? Les puristes crieront-ils au sacrilège ? L'auteur n'entre pas dans la polémique, mais retrace méthodiquement la plupart des facettes que le génial dessinateur a entretenu sa vie durant avec le cinéma et les adaptations de son illustre héros. Il pose ce faisant un regard qui ne manque pas d'intérêt pour qui, tintinophile ou simple curieux, cherchera à comprendre pourquoi Tintin, l'un des personnages les plus célèbres du monde de la bande dessinée, constitue l'archétype absolu du journaliste enquêteur. S. Moroy
Disponible à la bibliothèque de la Roseraie : « Tintin - Hergé et le cinéma » - Philippe Lombard - Edition Democratic Books - 200 pages - ISBN 978-2-36104-056-7 - Dépôt légal : septembre 2011.
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Chaque année en France, le 1er mai est le jour où l’on offre un brin de muguet aux gens qu’on aime en guise de porte-bonheur pour l’année à venir. On en trouve à tous les coins de rue … Mais bien que porteur d’un message heureux, ce simple petit brin de muguet n’est pas toujours très écologique et ne porte pas bonheur à notre environnement.
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DELPHINE DE VIGAN
LATTES
Delphine de Vigan est notamment l’auteur du best seller No et moi, plus de 400 000 exemplaires vendus toutes éditions Prix des Libraires 2008, adapté au cinéma par Zabou Breitman, et des Heures souterraines (2009), près de 100 000 exemplaires vendus en édition première et traduit dans le monde entier. Elle faisait partie de la dernière sélection du Goncourt. Elle vit à Paris.
Dans le cadre de la "semaine pour les alternatives aux pesticides" (Créée en 2066 par l'ACAP, Association Citoyenne pour une Alternative aux Pesticides ) l’association «Villevaudé...demain» a organisé une exposition destinée aux les élèves de l’école Ivan Peychès. Quatorze panneaux ont été installés le 20 mars dans le hall de l’école. les élèves ont pu ainsi découvrir les principales catégories de pesticides, les conséquences de leur utilisation, leur incidence sur notre santé, sur le devenir des abeilles, les insectes, les oiseaux... et bien d'autres points.
Savez-vous que la France est le premier producteur et consommateur européen de pesticides? connaissez-vous les grandes catégories de pesticides et où on les trouve dans notre environnement quotidien?
Savez-vous combien de traitements chimiques subit la belle pomme avant d'être croquée?
Les élèves ont également fait connaissance avec Norbert D, l'apiculteur de Montjay la Tour et de Pierre, maraîcher à Villevaudé, et leurs préoccupations.
Que savez-vous des "auxiliaires de nos jardins"?
Quelles questions doit-on se poser, quelles solutions pouvons-nous apporter? autant de questions autant de réponses qui pourraient changer nos habitudes et nos comportements.
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HARLAN COBEN
BELFOND NOIR
Après Sans un adieu, un nouveau collector publié en 1991 aux Etats-Unis, signé par un jeune Harlan Coben diabolique à souhait. Une clinique new-yorkaise hautement sécurisée. Un médecin qui se suicide. Des patients sauvagement assassinés. Coïncidences ? Complot ? Et si l'annonce prochaine d'une extraordinaire découverte médicale avait déclenché cette vague meurtrière ? Sara Lowell, jeune journaliste très en vue, mène l'enquête. Mais ses révélations pourraient bien faire d'elle la prochaine victime d'un mystérieux serial killer...
Guerre des lobbies pharmaceutiques, machination politique, pression des médias, mensonges... Au coeur d'un débat toujours aussi brûlant, un thriller angoissant et terriblement réaliste par celui qui allait devenir le maître de vos nuits blanches.
Belfond a déjà publié onze romans de Harlan Coben : Ne le dis à personne (2002), prix des Lectrices de Elle et adapté au cinéma par Guillaume Canet, Disparu à jamais (2003), Une chance de trop (2004), Juste un regard (2005), Innocent (2006), Promets-moi (2007), Dans les bois (2008), Sans un mot (2009), Sans laisser d'adresse (2010), Sans un adieu (2010) et Faute de preuves (2011). Tous sont repris chez Pocket.
Journée studieuse que ce samedi 14 avril ... En effet, les adhérentes de l'Atelier Créatif de Villevaudé ont participé à une journée Stampin' Up à Torcy, au groupe scolaire Julie Aubié.
Après un petit déjeuner de rappel, les quelque trente participantes, se mettent vite au travail: toutes sont curieuses de découvrir ce que les trois démonstratrices Mylou, Aude et Valérie vont leur présenter !! Ciseaux, colle, massicots, règles, crayons, pistolets à colle, le matériel est déployé, les matériaux se montrent, les nouveautés sont là ... Midi arrive vite pour une petite collation, 15h30 pour un café ou un thé..
Aude a présenté une création pochette photos, Mylou a organisé l'atelier classeur, Valérie le tiroir orné d'un globe: il y en a pour tous les goûts d'autant que la gamme de papiers fournis est superbe.
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"Les fantômes du delta": ce livre est disponible à la bibliothèque de la roseraie
RAYMOND AUBRAC
RENAUD HELFER-AUBRAC
CALMANN LEVY
L’un est un héros de la Résistance, l’autre, un jeune homme engagé dans son temps. Raymond Aubrac, nonagénaire à la curiosité intacte, et Renaud Helfer-Aubrac, trentenaire attentif, parlent de l’engagement, de la politique, de la justice, du conflit israélo-palestinien, de la crise économique.
Raymond a vu la barbarie nazie, Renaud, les charniers du Kosovo. Raymond a aidé à la décolonisation du Vietnam, Renaud était en Afghanistan en 2001. Raymond a connu la ségrégation aux États-Unis, Renaud, l’ascension de Barack Obama. Leur conversation est traversée par des personnages, Hô Chi Minh et Massoud, de Gaulle et Sarkozy, et bien sûr Lucie.
Pourquoi les idéaux du Conseil national de la Résistance sont-ils remis en cause aujourd’hui ? Comment expliquer la montée d’une intolérance que l’on croyait dépassée depuis les années 30 ? La France n’a-t-elle pas honte d’oublier ses jeunes et d’expulser ses immigrés ? Autant de questions que se posent ces deux esprits inquiets, dans un tête-à-tête humaniste.
Son petit-fils, Renaud Helfer-Aubrac, est conseiller au cabinet du maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Né en 1914, mort le 10 avril 2012, Raymond Aubrac fut aux côtés de son épouse Lucie un des principaux acteurs de la Résistance, à la tête du mouvement Libération, le plus important de la zone Sud.
Babar, un ami qui n'a jamais trompé (jusqu'au 2 septembre 2012)
Un soir d’été de 1930, Cécile de Brunhoff, raconte à ses deux enfants, Laurent et Mathieu, l’histoire d’un éléphanteau qui s’enfuit de la jungle après qu’un chasseur a tué sa maman. Il se réfugie en ville où il s’habille comme un homme, avant de revenir plus tard en voiture dans la jungle pour y apporter les enseignements de la civilisation humaine. Il sera couronné roi des éléphants…
Naissance d’un mythe
Cette histoire aurait pu rester anonyme, mais les enfants la racontent à leur tour à leur père, Jean de Brunhoff.
Comme ce dernier est peintre en aquarelle, la suite s’enchaîne très logiquement et « Histoire de Babar » paraît aux éditions du Jardin des modes en 1931. Succès immédiat.
Aujourd’hui, avec 13 millions d’exemplaires vendus, Babar est traduit en 27 langues et s’exhibe sur de multiples supports, notamment dans l’univers du jouet où il représente l’une des licences françaises les plus importantes.
Un ami de 82 ans
« Cela fait plus 60 ans que je dessine des Babar. J’ai été babarisé ! » déclare Laurent de Brunhoff, dans une vidéo de l’expo où il explique la naissance du célèbre héros de la littérature enfantine. Car c’est grâce à lui que les aventures de l’éléphanteau se poursuivent encore aujourd’hui pour la plus grande joie des petits.
Peintre lui aussi, Laurent a repris les personnages inventés par son père décédé en 1937. Il en a intégré de nouveaux, profité pour agrandir la famille. Babar, ami fidèle des enfants, ne les a jamais trahis en quoi que ce soit. D’ailleurs quatre-vingt plus tard, Babar porte toujours son éternel costume de couleur verte et sa placide candeur souveraine. Ce héros anthropomorphe de notre plus tendre enfance méritait à juste titre son inscription dans notre patrimoine culturel.
Il méritait aussi une exposition retraçant ses aventures, depuis sa création à travers ses albums d’aventures jusqu’à ses jouets et dessins animés.
L’illustre et alerte pachyderme, qui a traversé le temps sans une ride ni un rhumatisme, est devenu entre-temps grand-père d’un petit Badou dans la série 3D intitulée « Babar, les aventures de Badou ».
Bon sang ne saurait mentir. S. Moroy
Activités autour de l’expo
I - Atelier enfants de 4 à 10 ans
La maison de Babar / Babar et la mode / Il était une fois Babar / Babarmania
II - Parcours conté et stages enfants de 4 à 10 ans et famille
En voyage avec Babar / Babar, mon héros / Babar fait son carnaval / Dessine-moi une histoire
Renseignements et inscriptions : 01 44 55 59 25 Exposition « Les histoires de Babar » - Musée des Arts décoratifs (face au musée du Louvre) - 107 rue de Rivoli 75001 Paris – Tél : 01 44 55 57 50 www.lesartsdecoratifs.fr
Accès gratuit pour les moins de 26 ans.
Ouvert du mardi au dimanche de 11 heures à 18 heures
Nocturne : jeudi de 18 heures à 21 heures. Fermé le lundi.
Métro : Palais-Royal (ligne n° 7) / Tuileries (ligne n° 1).
Parkings : Carrousel du Louvre, Pyramides
Publié dans 01 Expositions, 18 Chroniques de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
EMMANUEL CARRERE
Prix Femina 1998
FOLIO
Dès le début de cette histoire, une menace plane sur Nicolas. Nous le sentons, nous le savons, tout comme il le sait, au fond de lui-même l'a toujours su. Pendant la classe de neige, ses peurs d'enfant vont tourner au cauchemar.
Et si nous ignorons d'où va surgir le danger, quelle forme il va prendre, qui va en être l'instrument, nous savons que quelque chose est en marche.
Quelque chose de terrible, qui ne s'arrêtera pas.
Adapté au cinéma par Claude Miller, disparu le 4 avril 2012
PIERRE SCHOENDOERFFER
GRASSET
Prix du roman de l'Académie Française en 1976
Du Delta tonkinois aux fjords de Norvège, des Maldives à Saint-Pierre et Miquelon, le roman de Pierre Schoendoerffer est un voyage au long cours à la rencontre du destin.
Ancien d'Indochine, le narrateur est un médecin de marine qui a rempilé sur le tard, à bord d'un aviso de la Royale, chargé d'escorter les pêcheurs du Grand Nord. Tandis qu'il suit la campagne, dans la tempête glacée, la brume et la nuit polaire, avec tous les accidents, les joies et les tragédies quotidiens d'une routine hors du commun, le « toubib » semble jouer à cache-cache avec son passé. Partout le précède la trace d'un fabuleux personnage, son vieux camarade le lieutenant Willsdorff, dit « le Crabe-Tambour », que les vicissitudes de l'existence ont conduit de sa canonnière indochinoise au chalutier Damoclès, toujours accompagné d'un éternel chat noir. Quel mystérieux itinéraire d'héroïsme et d'illusions a donc pu conduire ces deux officiers perdus à se retrouver dans une île si loin de tout, au bar de la Morue joyeuse... ?
Jouant avec le temps, les souvenirs, mêlant au présent les bribes peu à peu raboutées de trente ans d'aventures et d'histoire, Pierre Schoendoerffer fait de cette odyssée un livre profond, un livre d'hommes et d'amitié, qui renoue avec la grande tradition du roman, et qu'on suit passionnément, comme si l'on était porté, de chapitre en escale, par la rumeur des vagues et l'enivrante odeur des océans.
Pierre Schoendoerffer est mort le 14 mars 2012
Le Crabe Tambour a été adapté au cinéma
Dimanche 1e avril, la compagnie des Cinq Pignons a présenté à la salle des Merisiers "Les bonshommes" de Françoise Dorin, une pièce drôle et subtile où le spectateur se reconnaît parfois... ( mais le plus souvent ne se reconnaît pas )
Trois femmes d’âge mûr cohabitent dans un appartement, sans mari et donc « sans heurt, sans histoire ». Le soir de leur premier anniversaire de vie commune débarque leur jeune voisin, Bruno, dont la petite amie est partie.
Bruno, déprimé, tente de mettre fin à ses jours. Cependant, les trois amies entendent le protéger… De là commence une cohabitation à quatre… Elles prennent en pitié ce pauvre abandonné.
Mais rapidement, il redevient le "macho" qui sommeille en chaque homme et va bouleverser leur vie tranquille: Elles sont au petit soin pour lui ; petits plats, attention de tous les instants et le macho reprend vite le dessus s’accommodant fort bien de la situation et ne souhaitant surtout ne plus en sortir… trois femmes à ses pieds et au petits soins pour lui tout seul, le rêve en somme…
Le naturel revient au galop imposant ses match de foot à la télé, ses copains et son égoïsme à ses trois malheureuses voisines… qui finalement arrivent à s’en débarrasser avec le plus grand mal.
Ah! "les Bonshommes"!!! Claude Petit pour le CIV Festivil
Publié dans 00 A Villevaudé , 23 Cinéma, théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
TEXTE JEAN GIRAUD
DESSIN MICHEL ROUGE
Nez cassé, menton carré, cheveux en bataille et tête de cochon : pas de doute, c'est bien lui. Mike Steve Blueberry. Ou plutôt, Marshal Blueberry. Mandaté par le général Sherman pour démanteler une bande de trafiquants d'armes qui sévit le long de la frontière mexicaine. Cette fois, le héros est plutôt mal en point : alité, le bras en écharpe et l'épaule en carafe. Livré aux bons soins de la délicieuse Tess - le genre d'infirmière qui vous donnerait presque envie d'être blessé...
Nous sommes en 1868, en plein Arizona, dans un bled paumé ironiquement baptisé Heaven (le paradis)...
Entre un propriétaire sans scrupules, un juge véreux et sa fille maniaque de la gâchette, Blueberry saura faire triompher la morale et la justice.
Avec l'aide de Red Neck, son vieux compagnon d'armes, et d'une bande de jeunes femmes décidées...
Dernier volet de la trilogie Marshal Blueberry
Frontière sanglante est mis en images par Michel Rouge, un émule de Giraud qui succède à William Vance, le dessinateur de la fameuse sérieXII.Gilbert Jacques
Le Pin, un livre sur l’histoire du village
L’association Loisirs et Culture vient d’éditer « Le Pin d’antan », un livre sur l’histoire du village. Une initiative bienvenue car aucune publication sur le sujet n’existait jusqu’alors.
« Début 2009, lors d’une exposition de cartes postales anciennes et photos de classes d’élèves organisée pour les 20 ans de notre association, des visiteurs nous ont suggéré l’idée de faire un livre » se souvient la présidente de Loisirs et Culture, Lucette de Grenier. Ancienne directrice de l’école du Pin, résidant dans la commune depuis 1960, férue d’histoire, membre de la SHCE (Société d’histoire de Claye et environs) et de la SAHC (Société archéologique et historique de Chelles), elle était plus que quiconque à même de rédiger un tel ouvrage. Le livre s’appuie sur des cartes postales éditées dès la fin du 19e siècle, des documents officiels et témoignages d’habitants recueillis depuis 1985 par Lucette de Grenier. Le lecteur découvrira ainsi au fil des 220 pages l’origine des rues, les principaux édifices, mais aussi les évènements, joyeux ou tragiques, qui s’y sont produits.
Première garderie d’enfants
Le château occupait l’emplacement actuel de la halle et de la cantine scolaire avant qu’il ne soit démoli en 1971. A proximité, le bâtiment école-mairie mis en service en 1847. Le maître d’école officiait au rez-de-chaussée et la mairie se trouvait à l’étage. Première garderie du genre, une salle d’asile est ouverte dans le logement de l’instituteur pour accueillir les jeunes enfants dont les mères travaillent aux champs. En 1891, rue Grognet, est construite la villa Marguerite, du nom de l’épouse d’Auguste Mille qui sera maire de 1940 à 1943. Le charcutier Cochonot (un nom prédestiné) dépose en 1900 un projet pour ouvrir une charcuterie aux normes sanitaires et un bureau de poste s’installe Grande-rue début 1907. Après l’abandon de la viticulture, on développe la culture des fraises et fait appel à des Bretonnes, ouvrières saisonnières, qui arrivent en mai et repartent à l’automne.
L’exploitation du gypse
En 1829, le sous-préfet de Meaux recense déjà cinq plâtrières qui extraient le gypse et le vendent comme matériau de construction. Mais c’est au début du 20e siècle que son exploitation prend réellement de l’essor. En 1931, Edmond Delacourt, maire de la commune, exploite une plâtrière de 8 hectares à ciel ouvert. Un carrier de l’époque, ouvrier des Charbonnages du Nord, a témoigné : « Tout se faisait à la main, au coup de pic, tous les 4 à 5 cm et à la pince. On montait sur le tas abattu pour achever le reste. Les tirs se faisaient avec des cartouches de sciure de bois imprégnées d’oxygène liquide. Des fois, ça provoquait des coups de retardement, mais tous les gars rentraient quand même dans les galeries ».
Les guerres ont défilé
« Le bon roi Henri IV est forcément passé ici. Il allait de Claye à Chelles pour la bataille contre le duc de Parme en 1590. Plus tard, lors de la bataille de Claye, c’est d’ici que les troupes napoléoniennes donneront l’assaut contre les Russes et les Prussiens. Curieusement, c’est la guerre de 1870 qui a le plus marqué le village. Certainement parce qu’il a été occupé par les Prussiens et les Saxons installés dans la mairie. Tous les habitants étaient partis à Paris… sauf le curé, un certain Deramey, un sacré phénomène » souligne Lucette de Grenier. Dès novembre 1914 et jusqu’en 1921, le village a été un centre de repos pour les soldats. Ils résidaient chez l’habitant et envoyaient des cartes postales à leurs proches. Rue de Courtry, sur la façade du bureau de poste où se touvait le lavoir jusqu’en 1964, une plaque à la mémoire de Charles de Bagneux. Parti à bicyclette de Paris, il sera fusillé par les Allemands le 28 août 1944 pour non respect du couvre-feu qu’ils ont institué après les pertes qu’ils viennent de subir à l’aérodrome de Chelles-Le Pin. « Ce travail exceptionnel va permettre aux Pinois de voir sous un angle différent ce que fut notre village. Pour le premier magistrat d’une commune comme Le Pin, ces renseignements sont indispensables » a reconnu, admiratif, Jean-Paul Pasco-Labarre, maire du Pin.
Une présentation du livre aura lieu samedi 31 mars à 11 heures à la salle des fêtes, rue du Château.
S. Moroy
« Le Pin d’antan » - Prix de souscription 22 euros jusqu’au 31 mars. Après cette date 25 euros. Loisirs et Culture - BP 10 - 77181 Le Pin – Tél : 01 60 26 22 56
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BERNARD WERBER
ALBIN MICHEL
Darius, humoriste célèbre et coqueluche du tout Paris, s’effondre dans sa loge à l’issue d’une représentation à L’Olympia.
Quelques minutes avant sa mort, le pompier de garde l’a pourtant entendu éclater de rire…
Journaliste au Guetteur moderne, Lucrèce Nemrod est sûre qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle. Son complice, Isidore Katzenberg, qui vit toujours dans son château d’eau, entouré de dauphins, est persuadé qu’il faut remonter aux origines du rire pour mener à bien cette enquête…
Un roman werbérien à la fois malin et savant, où l’on retrouve deux de ses héros favoris : Isidore Katzenberg et Lucrèce Nemrod.
Après le chaînon manquant et le cerveau, l’étrange phénomène du rire est au centre de leur nouvelle enquête.
... dont nous ferons un compte rendu prochainement, Bernard Borghésio-Ruff nous propose une promenade commentée dans la ville de Manaus.
Bonne visite !
L'exposition demeure visible aux heures habituelles d'ouverture de la bibliothèque, et le dimanche 8 avril de 10h à 12h30.
Pour plus d'informations, contacter l'auteur ([email protected]) - ou déposez vos questions dans les commentaires du blog.
Prochainement, nous vous proposerons une visite détaillée du fabuleux théâtre de Manaus avec un bref aperçu de son histoire.
Yvette Godefroy,
Bernard Borghésio-Ruff.
Les fantômes du Delta, Aurélien Molas
Level 26, 3e tome, Dark révélation, Anthony E. Zuiker
1Q84, 3e tome, Haruki Murakami
L’embaumeur de Boston, Tess Gerritsen
Sous haute tension, Harlan Coben
Meurtre à Versailles, Anne Laure Morata
Les fleurs de l’ombre, Steve Mosby
Journal d’un corps, Daniel Pennac
Les dames de Rome, Françoise Chandernagor
Dans les forêts de Sibérie, Sylvain Tesson
Les petits succès sont un désastre, Sonia David
Intrigue à venise, Adrien Goetz
Léna, Virginie Deloffre
Le crabe Tambour, Pierre Schoendoerffer
Perles de la littérature (1 & 2), Dominique Jacob
Doc
L'Elysée, coulisses et secrets d'un Palais, Patrice Duhamel, Jacques Santamaria
Les chevaux ne mentent jamais, le secret des chuchoteurs
M6 story, la saga de la chaine en trop, François Viot
Dis bonjour à la dame, Christine Brunet
Histoire et fonds local
le Pin d'Antan, Lucette Degrenier
Messy, Charny, Nantouillet , Société d’histoire Claye
Les femmes dans la Grande Guerre, Chantal Antier
La Grande Guerre en Seine et Marne, Chantal Antier
Jeunesse :
Le lion blanc, Morpurgo
L’étonnante histoire d’Adolphus Tips, Morpurgo
Le roi de la forêt des brumes, Morpurgo
Anya, Morpurgo
Les périodiques
Que choisir
Maison et travaux
Science & vie junior
Retour dans le passé, dans l’histoire de France et celle de notre région, tel fut le fil conducteur de la sortie du Comité d’Initiative de Villevaudé ce 18 mars 2012
Ce sont 47 personnes qui ont découvert avec étonnement le Moulin de Moulignon bâti au XIII° siècle, son histoire, mais surtout la merveilleuse collection d’un passionné d’outils et d’objets anciens qui on marqué la vie de nos grands parents et la vie rurale.
Mr Michel CHEVERRY avec tout son enthousiasme nous à présenté son écomusée, fait de scénettes de la vie d’antan. L’école primaire reconstituée, le cordonnier à l’ouvrage, la lavandière, le facteur, le curé…ect.. et des mises en scène très réalistes avec des mannequins plus vrais que nature. La belle époque, la vie à la ferme et j’en oublie…tellement les trois étages de ce musée d’un amateur passionné sont riches en collections diverses. C’est un enchantement.
Majestueuse demeure construite au XIIIème siècle et qui fût un haut lieu du XVIIème siècle, à 5 minutes de Villevaudé, à 35 km de Paris, ce vieux moulin datant de 1240, construit au bord de la Beuvronne à l'époque de Saint Louis, a été entièrement restauré.
A l'intérieur du bâtiment, haut de quatre étages, un musée, animé de 65 personnages, rassemble tous les objets, outils et matériels divers, abandonnés depuis longtemps dans les greniers, les écuries, les étables ou sous les hangars. De nombreux apports sont venus compléter les collections de ce musée qui gagne à être connu dans notre canton.
Le seul souci d'Yvan Dionis son propriétaire, était de lui rendre son authenticité et de panser ses plaies.
Ce musée est ouvert au public sur demande
Claude Petit
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Cette conférence organisée par l'Association Loisirs jeunes de Villevaudé est le prolongement logique de celle de l'année dernière, qui présentait l'Amazonie brésilienne.
Bernard Borghésio-Ruff a vécu un quart de siècle en Amérique latine (peu de temps après son départ de Villevaudé où il enseigna) et se passionne pour l'histoire de l'Amazonie française.
Nous nous intéresserons cette fois plus particulièrement à la fièvre du caoutchouc, ce boom économique à la fois un des plus intenses et des plus brefs de l'histoire de l'humanité, de même qu'à ses conséquences sur le développement des grandes villes de la région.
L'exposition sera visible aux heures habituelles d'ouverture de la bibliothèque, et aussi le samedi 24 mars de 10h à 17h et le dimanche 8 avril de 10h à 13h.
20 au 30 mars, semaine pour les alternatives aux pesticides
7e édition
Dans le cadre de la « Semaine pour les altenatives aux pesticides », l'exposition présentée l’année précédente à la bibliothèque par l'Association Villevaudé...demain, sera exposée cette année à l’école Ivan Peychès.
Un nouveau questionnaire élaboré par Monique M et Yvette G accompagnera cette exposition.
Nous vous donnons une information qui est intervenue quelques semaines avant la Semaine pour les alternatives aux pesticides.
Rappel des faits.
En 2004, Paul François, agriculteur en Charente, a été intoxiqué par des vapeurs de l’herbicide Lasso de Monsanto. Il fut rapidement pris de nausées et d'évanouissements, puis d'une multitude de troubles l'obligeant à interrompre son activité pendant près d'un an: bégaiement, vertiges, maux de tête, troubles musculaires.
Ses troubles persistants ont été reconnus en maladie professionnelle en 2008 et Paul François est désormais considéré comme invalide à 50%. Une procédure en responsabilité civile contre Monsanto.
Paul François a alors lancé une procédure en responsabilité civile contre Monsanto. L'audience a eu lieu le 12 décembre 2011, devant la 4è chambre civile du TGI de Lyon.
Une décision du TGI de Lyon saluée par Générations Futures : Le TGI de Lyon a rendu sa décision dans cette affaire ce lundi 13 février. Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l'inhalation du produit Lasso", peut-on lire dans le jugement du tribunal de grande instance de Lyon.
En conséquence, le tribunal "condamne Monsanto à indemniser entièrement Paul François de son préjudice" qui sera évalué après une expertise médicale.
« Générations Futures salue cette décision courageuse du TGI de Lyon. La reconnaissance de la responsabilité de Monsanto dans cette affaire est essentielle : les firmes phytosanitaires savent dorénavant qu’elles ne pourront plus se défausser de leurs responsabilités sur les pouvoirs publics ou l’utilisateur et que des comptes leurs sont demandés. », déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations Futures. « C’est une étape importante pour tous les agriculteurs et les autres victimes des pesticides qui voient enfin la responsabilité des firmes mise en cause dans les maladies douloureuses qui les touchent et leurs préjudices indemnisées », ajoute t-il.
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Marmothèque: la lecture, c’est aussi pour les tout-petits
Comme chacun sait, chaque premier mardi du mois, Julia accueille les enfants de 0 à 3 ans.
Heureuse initiative que cette « marmothèque » puisqu’elle nous a valu le plaisir de faire partie de l’opération « Premières pages », réalisée depuis trois ans par la caisse d’Allocations familiales et le ministère de la Culture en partenariat avec le Conseil général de Seine et Marne et qui vise à sensibiliser à la lecture dès le plus jeune âge.
Cette année, chaque enfant villevaudéen né ou adopté en 2011 recevra « Une chanson d’ours » de Benjamin Chaud, le « Petit guide de voyage au pays des histoires » et « Bébébutine », (une sélection proposée par la médiathèque départementale).
Pour recevoir votre livre, rendez-vous à la bibliothèque de la Roseraie, munis oligatoirement de l’invitation que vous a envoyée la caisse d’allocations familiales.
A consulter : www.premierespages.fr
Le Mardi 06 Mars 2012, la Mairie de Paris a accueilli une délégation de notre collectif. En sa qualité d'Adjoint au Maire de Paris, chargé de Paris Métropole et des relations avec les collectivités territoriales d'Ile-de-France, Monsieur Pierre Mansat a annoncé, lors de cette réunion, que la position de notre collectif a été prise en considération.
Ainsi, Monsieur Mansat a déclaré qu'officiellement le projet de cession d'une section de 4,7 kms de l'Aqueduc de la Dhuis sur la butte de l’Aulnay à la société BP Placoplâtre était abandonné.
Monsieur Mansat, a également affirmé que dans les semaines à venir, le collectif "Sauvons La Dhuis" allait recevoir un courrier officiel signé de la main de Mr Delanoë en sa qualité de Maire de Paris.
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La journée de la femme est célébrée chaque année le 8 mars dans de nombreux pays occidentaux.
Cette célébration puise ses origines dans les manifestations féministes du début du 20ème siècle. Certains l'attribuent à la 2ème conférence des femmes socialistes, à l'occasion de laquelle fut proposé de créer une Journée internationale des femmes. Mais la date n'est pas réellement fixée.
Ce n'est quà la suite d'une importante grève des ouvrières de Saint Pétersbourg au cours de la Révolution russe, en 1917, que le 8 mars sera définitivement désigné comme le jour dédié aux femmes, en souvenir de leurs luttes et combats.
Une date qui sera définitivement officialisée par les nations Unies en 1977 , puis en 1982 en France.
Chaque année, la journée internationale de la femme est l'occasion de faire le point sur la condition des femmes, l'égalité des sexes, mais aussi de regarder au-delà de nos frontières et d'appronfondir notre réflexion concernant les avancées futures.
Depuis notre blog de voyage, nous vous présentons des femmes d'exception pour fêter la journée internationale de la Femme.(edreams blog)
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NOS ANCETRES LES GAULOIS ET AUTRES FADAISES
FRANCOIS REYNAERT
FAYARD
Nous avons tous appris un jour que Clovis était le premier des rois de France. Qui sait qu’en Allemagne, il est considéré comme un roi allemand ? De Saint Louis, on garde l’image d’un grand souverain, rendant la justice sous son chêne. On ignore qu’il imposa aux Juifs de porter l’équivalent de l’étoile jaune. Jeanne d’Arc est la grande héroïne du Moyen Âge. Pourquoi a-t-on oublié toutes les autres ?
Nombreux sont les Français qui s’intéressent à notre passé, nombreux aussi ceux qui se désolent de mal le connaître. Pour s’adresser aux uns et aux autres, il fallait une plume alerte et un esprit libre.
Écrivain et chroniqueur au Nouvel Observateur, François Reynaert est aussi passionné d’histoire. Il a étudié au plus près les œuvres des meilleurs spécialistes de chaque période pour rédiger cet ouvrage dont le but est double. Offrir au lecteur une synthèse claire des vingt siècles qui nous précèdent et donner à la France d’aujourd’hui une histoire ouverte et généreuse, débarrassée des clichés nationalistes.
SCHUITEN & PEETERS
COLLECTION CITES OBSCURES
CASTERMAN
C'est avant même d'avoir terminé ses études que Roland, un brillant jeune homme, se voit attribuer un poste au Centre de Cartographie de Sodrovno-Voldachie. Il gravit très rapidement les échelons. Roland, qui comme ses confrères vit pratiquement reclus dans le Centre, fait la connaissance d'une mystérieuse jeune femme, dont le corps semble couvert de lignes étranges que notre héros apercevra à peine. Bientôt, le Centre reçoit la visite du Maréchal Radisic, le dirigeant suprême du pays, dont la politique expansionniste ne fait pas de doute : tous les moyens seront bons pour reconstituer la "grande Sodrovnie"..
" Un nouvel album des Cités Obscures est toujours un événement. A bien y regarder, les auteurs en ont produit peu au cours des vingt ans qui viennent de s'écouler depuis « Les murailles de Samaris ». Celui-ci est à la fois dans la lignée de la série et très différent. D'abord, bien sûr, parce qu'il propose une histoire en deux tomes, ce à quoi les auteurs ne nous avaient pas habitué. Mais c'est finalement le moins important. Ce qui est beaucoup plus frappant, c'est la rupture totale de cet album avec le reste du monde des Cités Obscures. Presque pas de références aux autres cités, un univers visuel particulièrement dépouillé et dont la ville est pour ainsi dire absente (sauf à considérer que le dôme où se déroule l'histoire est comme une ville en miniature), le tout complété par un désert de sable omniprésent.
Mais il y a d'autres ruptures. Sur le fond, Schuiten et Peeters choisissent de montrer comment la cartographie est exploitée à des fins politiques et évoquent à mots à peine couverts les projets de Grande Serbie de Milosevic (le dictateur de la « Frontière invisible » s'appelle Radisic et son rêve est celui d'une Grande Sodrovnie). Politique, polémique aussi, l'album explore simultanément le thème du jeunisme et celui du retour à la nature. Curieusement, on voit un chien apparaître aux côtés du héros, un jeune cartographe à peine sorti de l'adolescence qui répond au nom de Roland De Cremer et qui a les traits du fils de François Schuiten. Le chien en question est malheureusement très figé et ne parvient pas vraiment à donner le sentiment d'être vivant, mais la volonté des auteurs est là. Depuis plusieurs années, ils tentent d'humaniser un propos trop vite réduit à ses éléments architecturaux et fantastiques. Ce nouvel album est plutôt à placer sous le signe de la métaphore et d'un questionnement sur les valeurs de nos sociétés modernes. En cela, il apparaît comme plus mûr et plus contemporain que ses prédécesseurs. Peut-être tout simplement le reflet des préoccupations de deux auteurs complets qui ont grandi ensemble et que vingt ans de collaboration n'ont jamais empêché de se remettre en question "... Thierry Bellefroid.
Consultez le dossier Schuiten & Peeters en cliquant sur ce lien
QUAND FINISSAIT LA NUIT
GERARD LANDROT
L'EDITEUR
Gérard Landrot est né à Chantilly en 1948. Après avoir exercé divers métiers (enseignant, journaliste...), il ouvre deux galeries d'art en région parisienne, en 1976, puis en 1982. Spécialiste de la céramique des XIXe et XXe siècles, il est l'auteur d une monographie consacrée au céramiste Jean Mayodon et d'un livre sur l' oeuvre céramique de Raoul Dufy. Critique d'art, il a également préfacé divers ouvrages dont un dédié aux aquarelles de Paul Cézanne et un autre à l'Erotika d'Egon Schiele (à paraître en octobre 2011).
Tout autour des Halles quand finissait la nuit est son premier roman.
Le concours , organisé cette année par la bibliothèque de la commune du Pin, est ouvert à toutes les classes et tous les habitants du canton.
Le thème retenu est « La France en poésie »
Toutes les formes de poésie sont acceptées : vers libres, prose, alexandrins et autres formes, les poèmes pourront être illustrés.
Trois catégories sont établies pour les poèmes individuels :
Catégorie 8 : enfants jusqu’à 11 ans
Catégorie 9 : adolescents jusqu’à 16 ans
Catégorie 10 : adolescents de plus de 16 ans et adultes.
Format des poèmes :
*L’exemplaire original, sans format imposé, avec ou sans illustration et avec l'identification au verso: Nom prénom, âge, catégorie et adresse
*Un exemplaire en format A4 pour le jury avec ou sans illustration et avec identification au verso: Nom prénom, âge, catégorie et adresse
Les productions ne seront pas rendues
Le délai d'envoi est fixé au jeudi 8 mars 2012
Les productions pourront être déposées à la bibliothèque de votre commune ou adressées directement à la Bibliothèque Municipale, 6, rue de Courtry, 77181 - LE PIN
L'annonce des résultats sera faite par voie d'affichage dans les bibliothèques
La remise des prix et l'exposition des poèmes auront lieu le vendredi 11 mai 2012 à 18h30, à la salle polyvalente Nicole Paris , 77181, Le Pin.
Le fait de participer au concours implique l'acceptation du règlement (que vous pouvez vous procurer auprès de votre bibliothèque)
Après une longue fermeture, le café de la place des Marronniers, en haut de Villevaudé, a retrouvé une seconde vie grâce à Julia Frizziero qui a entrepris de le restaurer pour son plaisir personnel.
On ne sait à quand remonte exactement l'origine du café place des Marronniers, mais des cartes postales du début du XXe siècle attestent déjà de sa présence et de son rôle économique et social au cœur du village. Situé à côté d'une écurie et d'une épicerie (qui composent maintenant la même maison), il est progressivement devenu restaurant et hôtel. « Au début du XXe siècle, c'était un café-buvette avec salle de danse. Dans les années 30, il devient un hôtel-restaurant-tabac appelé « Hôtel de la place », puis un café-tabac-épicerie dénommé « Les Marronniers » et ensuite un café-tabac « Chez Colette ». Il fermera au milieu des années 90 et les vétérans qui jouaient au football étaient très malheureux de ne plus pouvoir s'y retrouver après leur match » rappelle Monique Mazoyer, Villevaudéenne et membre de la SHCE (Société d'Histoire de Claye et de ses Environs). Julia Frizziero et Patrice Vrillaud en deviennent propriétaires fin décembre 2009. Ils emménagent avec leurs deux enfants dans les étages supérieurs. Son précédent propriétaire n'était autre que Bernard Asset, le célèbre photographe de Formule 1 qui utilisait la grande salle du café pour travailler ses clichés de courses.
Patrimoine local
« Dès que j'ai vu le café avec sa salle encore dans son jus, c'est-à-dire aménagée dans le style des années 50, j'ai eu le coup de coeur. J'ai décidé de le restaurer à des fins privés pour garder le plus possible les souvenirs qu'ils pouvaient encore contenir. Je me suis fixé comme objectif de respecter son authenticité parce que c'était un lieu de rencontres, de souvenirs, et qu'il fait partie du patrimoine local ». Et Julia voit juste. Un jour, une dame pousse la porte pour lui avouer qu'elle a été autrefois serveuse ici. Julia ne refuse jamais les visites dès lors qu'elles lui permettent de reconstituer l'histoire du café sous forme d'une anecdote, d'un document ou d'une photo plus ou moins ancienne. Elle écume les brocantes et vide-greniers à la recherche de son ambiance d'antan : chopes, cafetières, bouteilles siphon, mobilier publicitaire
Il y a même, selon la tradition des cafetiers qui veut que cela porte bonheur, une collection de billets de tous pays épinglés sur un panneau du comptoir.
Des projets artistiques
« L'endroit a une double histoire. Le café en premier, puis son précédent propriétaire reconnu dans son travail artistique : Bernard Asset. Nous avons voulu mettre en avant ces deux aspects du même lieu. Je me suis dit pourquoi ne pas utiliser la grande salle de restaurant qui fait près de 50 m² comme lieu d'exposition photos ou de peintures. Le café pourrait aussi intéresser des cinéastes en quête de décors d'origine ». A force de patience, la réhabilitation commence à porter ses fruits, le café retrouvant sa superbe avec ses tables en formica, son comptoir en bois mouluré, ses tabourets hauts Les étagères se sont remplies de vaisselles anciennes, appareils divers en bakélite, microsillons vinyles, et les présentoirs de journaux et revues d'époque. « Je n'étais pas spécialement un fervent des brocantes, mais Julia a su me communiquer sa passion. La dernière fois, je suis même revenu avec un groom pour la porte du bar » a avoué Patrice qui s'est pris au jeu de la reconstitution. Peaufinant la déco, Patrice et Julia restent intéressés par tout objet qu'on voudra bien leur donner et qui pourrait embellir leur café, notamment une vraie pompe à pression pour la bière et un percolateur d'époque. « Ce serait le fin du fin » ajoute Patrice en fin connaisseur. S. Moroy
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PRINCE YOUSSOUPOFF
PLON ( 1927 )
Le Prince Youssoupoff nous a laissé un récit circonstancié de la mort du Starets dans ce livre intitulé « La fin de Raspoutine » qui parut chez Plon en 1927.
En exil en France, il dédicace ce livre en 1928 lors d'un séjour à Calvi: c'est là même qu'un "exilé" russe s'est réfugié, et qui a implanté sur la citadelle la célèbre discothèque Chez "TAO".
Ci-dessus, les caves du Palais Youssoupoff à Saint Petersbourg
VLADIMIR FEDOROVSKI
Les grosses têtes reçoivent Vladimir Fédorovki, émission RTL du 13 décembre 2011
Tous les mardis, se déroulent les cours de zumba avec Sissi ( 20 à 21 heures au Mille Club). Le 29 janvier, nous avons pu offrir aux adhérentes une après midi "stage", dans la salle des merisiers mise à notre disposition par la municipalité.
Les stagiaires -la plupart de Villevaudé- ont ainsi eu l'occasion d'améliorer leurs savoir faire .... et de passer quelques heures dans une ambiance cordiale et disons le, inhabituelle !!!
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Aurélien Molas a 24 ans. Il est né à Tarbes, a vécu à Madrid et habite maintenant Paris. Scénariste, il a notamment travaillé avec André Téchiné. C'est son premier roman, sorti en livre de poche le 2 février.
Son deuxième roman, Les fantômes du Delta paraîtra début mars chez Albin Michel
Charles Gadenne nous a quittés le 23 janvier 2012
Nous sommes tristes et nos pensées vont vers ses proches et sa famille.
Nous avions eu le privilège d'exposer ses oeuvres à Villevaudé lors des journées du patrimoine en septembre 2011.
Son oeuvre immense coulée dans le bronze témoignera à jamais combien l'artiste était grand et combien son Art et son talent seront pour l'éternité vivants et appréciés de tous .
Visiteur tu te souviendras, en regardant ses sculpteurs, combien l'homme aimait la vie, la représentait dans ce qu'elle a de plus pure, dans les formes que le créateur a donné aux êtres de chaire que nous sommes et dont les femmes sont à l'origine de toute vie sur cette terre et qu'il représenta si bien.
Charles Gadenne a rejoint aujourd'hui Auguste Rodin, françois Rude, Camille Claudel, Aristide Maillol et bien d'autres.....pour sculpter les chemins des cieux à jamais et tracer la voie de l'art au paradis.
Monsieur Gadenne nous n'oublierons jamais que vous fûtes Villevaudéen.
Claude Petit
Consultez le site du CIV, organisateur des journées du Patrimoine en septembre 2011
Publié dans 00 A Villevaudé , 01 Expositions, 02 Une vie, une oeuvre, une date | Lien permanent | Commentaires (1)
C'est aux Gênois que l'on doit l'origine du loto.
Au XVIe siècle, la république gênoise était alors dirigée par un Sénat composé de 120 membres parmi lesquels cinq gouverneurs et procurateurs devaient être tirés au sort.. Le goût du pari des Gênois leur donna très vite l'idée de parier sur ce tirage. Ce jeu de loterie, "il lotto", d'abord interdit, fut par la suite autorisé pour des raisons que l'on peut comprendre...
Notre version jeu de société fut introduit en France vers 1750, dans l'esprit des loteries gênoises qui avaient gagné l'Italie et toute l'Europe.
En 1778, Delaulne écrit "Le wish et le loto" , une comédie en 1 acte et en prose.
Le plus ancien exemplaire connu porte la date de 1766 et ce jeu familial connait une grande vogue au XIXe siècle.
De nos jours, il anime clubs et associations avec toujours autant de passion: Jeu populaire par excellence, le loto, espoir de la chance, est toujours apprécié des petits et des grands.
C'est pour cette raison que nous avons organisé notre soirée loto, soirée qui a réuni cette année plus de 140 personnes, jeunes et moins jeunes, chacun espérant gagner un lot, pourquoi pas le gros lot, juste pour se dire que la chance est avec nous...
L'association Loisirs Jeunes remercie la municipalité de Villevaudé, notamment le service technique pour l'aide efficace qu'il nous a apportée.
Merci aussi à vous tous qui, par votre présence, avez permis la réussite de cette soirée. Les membres du bureau
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Aung San Suu Kyi, La Lady
« Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime (…) Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. (...) Dans un système qui dénie l’existence des droits humains fondamentaux, la peur tend à faire partie de l’ordre des choses. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé. »
Se libérer de la peur, Aung San Suu Kyi, Édition des Femmes, 1991
Publié dans 02 Une vie, une oeuvre, une date, 23 Cinéma, théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
La Sécurité routière présente une nouvelle campagne de sensibilisation avec, dès dimanche 22 janvier, la diffusion du film « Tant qu’il y aura des morts » sur les chaînes de télévision nationales(à partir du 1er février, ce film sera également présent dans les salles de cinéma), l’ouverture d’un espace d’échanges sur Internet sur les grands dangers de la route et la mise en ligne d’actions concrètes pour que chacun puisse agir pour une route plus sûre.
Filmé en noir et blanc, mêlant images réelles d’accident de la route et images de fiction, « Tant qu’il y aura des morts », le nouveau film de la Sécurité routière, montre la réalité de ces vies qui basculent.
Pendant 45 secondes, des scènes poignantes se succèdent soutenues par une voix off, celle de notre conscience, qui dresse un constat frontal et sans appel : « Tant que nous commettrons des infractions, il y aura des morts ».
Ainsi les scènes d’accident montrées à l’écran proviennent toutes d’une négligence : abus d’alcool, dépassement de vitesse, usage inapproprié du téléphone au volant, non respect des autres usagers...
Le film appelle donc à un nouvel élan pour inciter chacun à réagir, à prendre ses responsabilités pour devenir acteur de la sécurité sur la route.
3 970 personnes ont perdu la vie en 2011 . Même si on peut se féliciter d’une dixième année consécutive de baisse de la mortalité routière, ce n’est pas un chiffre dont on peut se satisfaire. Nous pouvons encore descendre bien plus bas.
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"Comment un livre vient au monde"
Mise à notre disposition par la Médiathèque de Seine et Marne, cette exposition sera visible à la bibliothèque de la Roseraie jusqu'au 30 janvier.
Excursion émouvante, instructive et colorée dans les coulisses d'un album jeunesse, de la fabrication d'un livre à son arrivée dans les mains du lecteur. Un parcours mouvementé..
Tout le cheminement d'un livre raconté à partir de l'album "Sous le grand banian" de jean-Claude Mourlevat et nathalie Novi.
Vous découvrirez les métiers du livre, de l'auteur au lecteur, en passant par l'illustrateur, l'éditeur, l'imprimeur et tant d'autres, dont l'unique objectif est d'offrir à tous des objets de plaisir et de découverte du monde: les livres....
Les treize panneaux, accompagnés d'une fiche-jeu en 13 questions, sont tout particulièrement destinés aux enfants ... mais il y a fort à parier que même les adultes apprendront beaucoup de choses sur le sujet.
PASCAL QUIGNARD
GALLIMARD
Romancier, poète et essayiste, Pascal Quignard est né en 1948. Après des études de philosophie, il entre aux Éditions Gallimard où il occupe les fonctions successives de lecteur, membre du comité de lecture et secrétaire général pour le développement éditorial. Il enseigne ensuite à l’Université de Vincennes et à l’École Pratique des Hautes Études en Sciences Sociales. Il a fondé le festival d’opéra et de théâtre baroque de Versailles, qu’il dirige de 1990 à 1994. Par la suite, il démissionne de toutes ses fonctions pour se consacrer à son travail d’écrivain. L’essentiel de son oeuvre est disponible aux Éditions Gallimard, en collection blanche et en Folio.
FRANCOIS MOREL
EDITIONS DENOEL
Chaque vendredi matin depuis septembre 2009, François Morel présente 'son billet' dans la matinale de France Inter. Un billet d'humeur, un billet d'humour, un billet qui puise, l'air de rien, son inspiration dans l'air du temps. A la fois comédien, metteur en scène, chanteur et chroniqueur de radio, François Morel alterne entre spectacles personnels et théâtre de répertoire, comme les Diablogues de Dubillard et, tout récemment, Le Bourgeois gentilhomme mis en scène par Catherine Hiegel.
Pour découvrir la langue française...
Pour apprendre à l'apprécier...
Pour la savourer...
Pour jurer avec style...
Pour sortir des clichés...
Pour comprendre le pourquoi du comment...
Pour connaître son histoire...
Découvrez la sélection que Julia a choisie pour vous
Nos achats de la rentrée:
Le cas Sneijder, Jean Paul Dubois
L'éclaircie, Philippe Sollers
Les solidarités mystérieuses, Pascal Quignard
Le roman de Raspoutine, Vladimir Fédorovski
Sous la glace, Louise Penny
Le baiser de Judas, Anna Grue
La chambre des morts, Franck Thilliez
De sinistre mémoire, Jacques Saussey
L'homme inquiet, Hennig Mankell
Les heures souterraines, Delphine de Vigan
Tout autour des Halles quand finissait la nuit, Gérard Landrot
A l'endroit où elles naissent, Diane Peylin
Cas de figure, Didier Mansuy
Substitutions, Tania Carver
La onzième plaie, Aurélien Molas
Et aussi
L'herbier des fées, Benjamin Lacombe et Sébastien Perez
Les périodiques janvier 2012
Que choisir
maison bricolage
Science & vie junior
WALTER ISAACSON
LATTES
Suggéré par le créateur d’Apple, qui fait face à une maladie redoutable, Steve Jobs, à partir de plus de quarante entretiens menés sur plus de deux ans et d’interviews d’une centaine de membres de sa famille, amis, rivaux, concurrents et collègues, le livre retrace l’incroyable vie et l’extraordinaire personnalité d’un génie, perfectionniste et hyperactif, qui a révolutionné les ordinateurs, les films d’animation, la musique, les téléphones, les tablettes tactiles et l’édition numérique. Steve Jobs est désormais l’icône absolue de l’inventivité. Il a compris qu’associer la créativité à la technologie était devenu essentiel. Steve Jobs a bien sûr collaboré au livre mais n’a demandé aucun droit de regard sur ce qui est écrit, ni même de le lire avant la publication. Il n’a imposé aucune limite, au contraire, il a encouragé son entourage à parler librement. « Il y a beaucoup de choses dont je ne suis pas fier, dit-il, notamment la façon dont, à vingt-trois ans, j’ai géré la situation lorsque ma petite amie est tombée enceinte. Mais je n’ai pas de cadavres dans le placard que j’essaie de cacher. » C’est avec une extrême franchise que Steve Jobs parle des personnes avec qui il a travaillé ou été en concurrence. Il peut profondément exaspérer les gens autour de lui. Ses amis, ennemis et collègues évoquent sans langue de bois ses passions, ses démons, ses désirs, son intransigeance, et son obsession du contrôle qui ont forgé sa vision des affaires et les innovations qui en ont découlé. La personnalité de Steve Jobs et les produits qu’il crée sont étroitement liés, comme les différentes parties d’un système intégré – tous les produits Apple et ses logiciels participent de cette logique. Le parcours de Jobs est exemplaire, un modèle en terme d’innovation, de caractère, de direction d’entreprise et de valeurs.
Walter Isaacson, PDG de l’institut Aspen, a dirigé CNN et Time Magazine. Il est l’auteur de deux grands best-sellers : Einstein : la vie d’un génie et Benjamin Franklin : une vie américaine. Il vit avec sa femme à Washington DC.
KATHRYN STOCKETT
JACQUELINE CHAMBON EDITIONS
AVEC JOHN F.KENNEDY
CONVERSATIONS INEDITES AVEC ARTHUR M.SCHLESINGER 1964
FLAMMARION
Jacqueline Kennedy, née Bouvier, n'a laissé ni autobiographie ni mémoires.
" Son silence sur son passé, rappela le New York Times à sa mort en 1994, surtout sur les années Kennedy et son mariage avec le Président, a toujours été voilé de mystère. " C'est donc un document exceptionnel que ces entretiens, demeurés secrets pendant presque cinquante ans : au printemps 1964, quelques mois seulement après la mort de son mari, elle a accepté de revenir sur ces années cruciales avec l'historien Arthur M Schlesinger. Dans cette contribution unique, il est évidemment beaucoup question de John F. Kennedy : sa vie de sénateur, ses campagnes, sa foi catholique, ses relations avec ses frères. II y est aussi question de leur couple, de ce qu'ils se disaient en privé, et de la conception qu'avait Jacqueline du rôle de " First Lady". L'Histoire se rencontre à chaque ligne, depuis les visites d'Etat où Mme Kennedy suivait son époux (en France notamment où elle s'est entretenue avec de Gaulle) jusqu'à la tourmente de la crise de Cuba ; on croise les portraits des principales figures politiques de l'époque Khrouchtchev, Nehru, Nixon, Lyndon Johnson, dont certaines ne sont guère épargnées...
La "Jackie" qui se découvre ici est neuve, véritablement : loin de l'icône des magazines de mode, c'est une jeune femme de trente-quatre ans qui s'exprime avec une émotion à fleur de peau. Son deuil tout proche ne l'empêche pas d'être pleinement consciente du poids historique de sa parole, et soucieuse d'offrir un témoignage sincère à la postérité.
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