« Sing c’est la vie »… chantait-il
« Je sais qu’un matin bientôt le soleil se lèvera sur un jour différent de tous les autres. Puis ce jour-là ce sera le départ pour moi : sur un dernier signe de la main, je partirai par un beau matin… ». Comme il le chantait dans son tube de 1966 « Sur un dernier signe de la main » illustrant son départ au service militaire, Franck Alamo nous a quittés jeudi 11 octobre. Définitivement. Il allait fêter son 71e anniversaire le lendemain à son domicile parisien. Je l’avais rencontré le 11 juillet 2007 en compagnie d’Annie Philippe, également chanteuse, lors d’une expo sur le cinéma au carré Saint-Sulpice (Paris 6e). Il était tellement sympathique et enjoué que je n’avais pas hésité une seconde à l’aborder pour évoquer brièvement avec lui la fameuse période des Scopitones. « J’avais été contacté à l’époque par une réalisatrice et productrice qui s’appelait Andrée Davis-Boyer(*) pour tourner en 16 mm et en play-back des petits films parce que j’avais fait des tubes qui marchaient très bien. Le Scopitone, c’était cette grosse machine qui trônait dans les salles de cafés parisiens. Quand les « Yéyés » sont arrivés, ils ont mis dedans les premiers films avec Henri Salvador (Zorro est arrivé, etc.) et nous aussi. Nous étions en fait les pionniers du clip actuel. C’est un très bon souvenir les années Scopitone » m’avait-il alors confié en souriant. Franck tournera 4 petits films Scopitones : Sing c’est la vie - Sur un dernier signe de la main - Da Doo Ron Ron - Allô maillot 38-37. Que du bonheur de les revoir à l’écran ! « Sing c’est la vie, tu pleures ou tu ris, tu n’as pas choisi, tout ça c’est la vie… »
S. Moroy
(*) décédée le 10 mars 2012
Frank Alamo et Annie Philippe en visite à l’espace Saint-Sulpice (Paris 6e) le 11 juillet 2007 (photo Serge Moroy tous droits réservés).
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