Tél. : 01 60 26 20 19 - Fax : 01 60 26 51 08
Dimanche 6 mars 2011, 14 h 30 et 18 h, Auditorium du Louvre ( cliquez sur ce lien)
Dans le cadre de l’exposition et du cycle de conférences « Revenants. Images, figures et récits du retour des morts », la Cinémathèque française et le musée du Louvre présentent une reconstitution inédite du spectacle de Robertson.
« Apparitions de Spectres, Fantômes et Revenants, tels qu’ils ont dû et pu apparaître dans tous les temps, dans tous les lieux et chez tous les peuples. Expériences sur le nouveau fluide connu sous le nom de Galvanisme, dont l’application rend pour un temps le mouvement aux corps qui ont perdu la vie… »
C’est ainsi que le « physicien-aéronaute » venu de Liège, Etienne-Gaspard Robert, dit Robertson, fait réclame pour son premier spectacle de Fantasmagorie, présenté à Paris le 3 janvier 1798. Cette technique issue du perfectionnement progressif de la lanterne magique, capable d’électriser le public par des « images mouvementées » et macabres, a en fait été inventée une décennie plus tôt par un autre « fantasmagore », Paul Philidor. Robertson perfectionne cependant à un degré sans égal cet art de faire revenir les morts, mêlant dans le mouvement et le volume apparitions fantastiques ou grotesques, visions de memento mori et résurrections de personnages célèbres. Effets de surprises, dispositifs optiques, acoustiques et catoptriques, dramaturgie et pyrotechnie créent un théâtre inédit de sensations, jouant de l’engouement de l’époque pour les sujets terrifiants du Romantisme noir, avec un propos dont le caractère supposé « scientifique » suscita une certaine perplexité auprès du public d’alors.
Conception : Laurent Mannoni
Comédien : Nathan Willcocks
Bruiteur : Chaab Mahmoud
Harpiste : Aliénor Mancip
Lanternistes : Laurent Mannoni et Laure Parchomenko
Durée : 60 min. environ
Images issues des collections de la Cinémathèque française, du Centre national du cinéma et de l’image animée, du musée Gassendi de Digne-les-Bains, des collections privées de François Binétruy et Thomas Weynants
Lieu : Auditorium du Louvre
Accès : Métro : Palais-Royal / Musée du Louvre.
Entrée par la pyramide, le passage Richelieu ou les galeries du Carrousel.
Parking du Carrousel ouvert de 7 h à 23 h.
Tarifs : 8 euros, 6,50 euros (réduit), 5 euros ("solidarité"), 3 euros (tarif "jeunes")
Informations : 01 40 20 55 55 (de 9h à 19h du lundi au vendredi).
Réservations : au 01 40 20 55 00, du lundi au vendredi (sauf le mardi), de 11 h à 17 h, uniquement par carte bancaire.
Groupes scolaires et centres de loisirs : 01 40 20 50 01 ( conseillé à partir de 8 ans)
Groupes adultes (associations, comités d’entreprise…) : 01 40 20 54 55.
A la caisse de l’auditorium : du lundi au samedi (sauf le mardi) de 9 h à 17 h 30.
Sur le site de la Fnac : www.fnac.com
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Cette année ce 22e concours est pris en charge par la bibliothèque de Courtry
Il est ouvert à tous les habitants du canton (classes, centres loisirs, maisons de retraite et individuels ), composé des communes d'Annet sur Marne, Claye Souilly, Courtry, le Pin, Villeparisis et Villevaudé.
Toutes les formes poétiques sont acceptées, vers libres, prose, alexandrins et autres formes, et les poèmes devront comporter 3 à 14 lignes.
Pour les poèmes individuels, sont établies trois catégories, chaque candidat ne pouvant concourir qu' avec un seul message poétique:
catégorie 7: enfants jusqu'à 11 ans
catégorie 8: adolescents jusqu'à 16 ans
catégorie 9: adolescents de plus de 16 ans et adultes.
Le format des productions est imposé suivant les indications:
Un exemplaire de format 21X29,7 (A4), avec identification au verso: Nom, prénom, âge, et adresse complète.
Un second exemplaire facultatif comportant le texte et son illustration de format 29,7X42 (A3) avec identification au verso (nom, âge et adresse)
L'envoi ou le dépôt des poèmes est impérativement fixée au samedi 12 mars avant midi soit à la Bibliothèque de Courtry, rue des Ormeaux, téléphone 01 64 21 45 78 Courriel: [email protected]
Ne manquez pas de visiter l'exposition " les femmes dans la grande guerre " présentée par le musée de la grande guerre de Meaux, en collaboration avec la médiathèque de Meaux.
Cette exposition abordera la thématique de la place des femmes dans la Grande Guerre, leurs engagements, leur quotidien et les grandes figures féminines de l’époque, à travers notamment les collections d’arts graphiques.
Tout au long de ces 4 mois d’exposition, de nombreuses actions culturelles seront proposées au public.
Exposition visible du 11 novembre 2010 au 31 mars 2011
Adresse: Musée Bossuet Meaux.
Cité Episcopale
Entré libre
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La classe de CM2 de
l’école Ivan Peychès a donné samedi 19 juin dans la matinée son
spectacle
de fin d’année….
En présence
de Michèle Pélabère, conseillère générale, André Chopelin, maire de la
commune,
et de leurs parents, les élèves se sont produits sous le préau de
l’école
Ivan Peychès. « Ce spectacle a pour
thème la
Renaissance. Il a été élaboré à partir du travail des élèves lors de
leur
classe de découverte en Touraine début mars » précise
Patricia
Cassagnes-Skorupski, directrice de l’école et maîtresse de cette classe
CM2. Le tourdion « Quand je bois du
vin
clairet », mais aussi des poèmes de Pierre de Ronsard,
Joachim du
Bellay (Heureux qui comme Ulysse), Charles Péguy
ont été
mis en chanson et chantés par les enfants avec la complicité de Bernard
Jaouen
à la guitare.
Ils ont également mis en scène des saynètes narrant les
relations
de Léonard de Vinci avec son mentor et ami, le roi François 1er, fait
participer quelques parents, avant de servir une interprétation très
moderne de
la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en octobre 1492. Munis
d’un questionnaire, les parents furent ensuite invités à visiter
l’exposition consacrée à cette classe découverte, dont la visite de
Tours et le circuit des résidences royales (Loches, Langeais,
Azay-le-Rideau,
Chambord, Villandry). Il suffisait de consulter les grands panneaux pour
répondre correctement aux 20 questions. Les parents ont pu ainsi
apprécier de
façon ludique tout l’intérêt du projet pédagogique et l’excellent
travail accompli par leurs enfants durant les huit jours passés
en Touraine. La remise des prix par le maire et la conseillère
générale aux jeunes Villevaudéens qui iront au collège à la rentrée
scolaire clôtura la matinée.
Bonnes vacances !!!!
Publié dans 01 Expositions, 04 Activités et productions jeunesse | Lien permanent | Commentaires (0)
Le 15 mai, lors de notre journée "Défi contre le risque routier", ceux qui étaient parmi nous ont pu découvrir l'exposition proposée par les élèves de CM2: En effet, ceux-ci participaient au concours lancé par l'Inspection Académique de Seine et Marne sur le thème de la Sécurité Routière.
Chaque affiche exposée dans la salle des Merisiers nous adressait un message, nous appelait à réfléchir sur notre conduite au volant.
Pour découvrir l'album photo, cliquez sur ce lien
Un seule production avait déjà été choisie par les élèves pour représenter la classe à ce concours.
Choix difficile - vu la qualité des productions - mais judicieux puisque cette affiche a été sélectionnée par le jury !
Affiche sélectionnée au
concours d'affiches 2010
CM2 de l'école
Ivan Peychès de Villevaudé
"L'éducation à la Sécurité Routière à l'école
Découvrir dès le plus
jeune âge que la route n'est pas "à prendre"mais à partager, c'est
acquérir des comportements qui permettent de se protéger des dangers de
la circulation et de tenir compte des autres usagers de l'espace
routier.
La mise en place efficace d'une éducation précoce à
la sécurité routière suppose la convergence de pratiques scolaires et
familiales qui favorisent, dès l'école maternelle, la construction d'une
conscience citoyenne.
Ce site, nous
l’espérons, contribuera par l’enseignement de la Sécurité Routière à
l’école, à sauver des vies."( source: site de l'Inspection Académique de Seine et Marne)
L’exposition fut inaugurée vendredi soir par une conférence donnée par Claude Galley et Claude Zylbersztejn, tous deux membres de la société archéologique et historique de Chelles. L’aventure du mètre couvre une très large période puisqu’elle s’étale de 789 (Charlemagne ordonne l’emploi de mesures identiques dans tout son empire) jusqu’à l’arrivée du laser dont la radiation sera utilisée comme référence. De nombreux panneaux et objets issus de collections privées (objets de mesure anciens et usuels), des instruments de mesure du système métrique et des documents historiques (proclamation royale, calendrier républicain....) étaient visibles à a bibliothèque. Les élèves de l’école Ivan Peychès furent les premiers à en profiter puisque quatre classes, du CE2 au CM2, visitèrent dès vendredi matin cette exposition très intéressante.
Montjay-la-Tour, point de repère
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les mesures étaient d’une extrême diversité. L’abbé astronome Jean Picard mesura en 1669-1670 par triangulation un arc du méridien de Paris. Il mesura d’abord la route bien droite entre Villejuif et Juvisy où une pyramide fut d’ailleurs érigée pour commémorer ce calcul. Puis il rechercha des points éloignés visibles. Ainsi la tour de Montjay (haut de Villevaudé), la tour de Monthléry, l’église de Montmartre, l’observatoire de Paris, lui permirent de mesurer les angles et de proposer comme unité universelle la longueur du pendule battant la seconde (environ 0,994 m).
Claude Galley ( à droite sur la photo ci contre) et Claude Zylbersztejn, (à gauche)
Mais on découvrit que cette mesure variait selon le lieu. Le 26 mars 1791 la longueur du quart du méridien terrestre est adoptée comme base du nouveau système de mesure. La dix-millionième partie de cette mesure, qui court du pôle nord à l’Equateur, recevra le nom de « mètre » (du grec « metron », mesure). Le mètre devient une mesure « républicaine » mais face à la difficulté engendrée par la décimalisation, Napoléon définira en 1812 un système d’unités usuelles à titre transitoire. Après différentes matérialisations du mètre étalon, puis avec l’arrivée du laser, c’est finalement la vitesse de la lumière qui sera retenue comme référence en octobre 1983 : le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée de 1/299 792 459e de seconde. Malgré tout la valeur du mètre est restée inchangée, même si au passage elle a amélioré sa précision scientifique.
Serge Moroy
Vous trouverez en bibliothèque le fascicule de l'exposition L'aventure du mètre, du "Pied de roi" ... au mètre, ainsi que deux ouvrages édités par la Société Archéologique et Historique de Chelles:
Chelles notre ville notre histoire, 1936-1944: Archives et témoignages
L'eau dans l'histoire de Chelles, Nos inondations de 1910
Derniers jours….
Lanterne magique et film peint, 400 ans de cinéma
Une exposition exceptionnelle se tient à la Cinémathèque française jusqu’au 28 mars. Elle révèle les richesses des deux plus belles collections mondiales de plaques de verre pour lanterne magique peintes à la main entre 1659 et les années 1920, c’est-à-dire celles de la Cinémathèque française (17 000 images) et du Musée du Cinéma de Turin (6000 images).
Ces images peintes sur verre, fixes ou mécanisées, naïves ou complexes, ont fortement influencé les pionniers du cinéma (Lumière, Méliès, Zecca, Chómon). Elles ont émerveillé les cinéastes classiques (Truffaut, Bergman, Fellini), mais ont aussi inspiré les cinéastes expérimentaux d’hier et d’aujourd’hui (Emile Reynaud, Len Lye, McLaren, Sistiaga) à peindre à même la pellicule, image par image…
La lanterne magique (appelée « lanterne de peur ») permet la projection, sur un écran blanc et à l’intérieur d’une salle obscure, d’images fixes ou animées peintes sur des plaques de verre, généralement de forme rectangulaire. Il faut une grande dextérité pour réaliser les figures, car la lanterne amplifie les vues qui peuvent atteindre une taille gigantesque. Il faut aussi une source lumineuse puissante que l’on place à l’intérieur de la lanterne et un objectif composé de plusieurs lentilles.
Au début de l’exposition figure le dessin original de la première plaque connue, réalisé en 1659 par l’astronome hollandais Christiaan Huygens pour sa « lanterne de peur ». Il représente un squelette animé, remuant les bras et jouant avec son crâne. Cette vue métaphysique, échappée de la « Danse de mort » d’Holbein, marque les débuts de la fabrication des plaques de lanterne magique. L’explosion d’images hallucinantes qui suit immédiatement, proches parfois de Jérôme Bosch, sera désignée dès le 17e siècle comme un « art trompeur », préfigurant quelque part « l’art magique » du surréaliste André Breton.
Un souvenir de Marcel Proust
Mais la lanterne magique peut aussi être paisible et poétique. Elle a été un merveilleux moyen de locomotion imaginaire, un puissant vecteur d’éducation : assis dans un fauteuil, on pouvait voyager dans le monde entier, y compris dans l’espace, grâce aux vues peintes et mécanisées. Le cinématographe reprendra également à sa naissance (décembre 1895) ce rôle d’observateur de l’univers. Les peintres de plaques ont excellé dans les vues de voyage, rivalisant dans la miniature avec les paysagistes anglais et flamands. La plupart des contes et légendes ont ainsi été adaptés. Marcel Proust en témoigne lorsqu’il évoque dans son roman « A la recherche du temps perdu », la légende de Geneviève de Brabant, qu’une lanterne projetait dans sa chambre d’enfant. La lanterne magique a été enfin, comme encore le cinéma plus tard, une formidable messagère d’informations, permettant de faire connaître les derniers événements en date, du sacre de Napoléon à la dernière épidémie de choléra.
Cette exposition est également accompagnée d’une programmation de films originaux, peints directement sur pellicule, de conférences et de nombreuses activités pour le jeune public. Des visites guidées sont organisées samedi et dimanche à 16 h
S. Moroy
Cinémathèque française - 51, rue de Bercy - 75012 Paris (Métro Bercy) - Du lundi au samedi de 12 h à 19 h. Nocturne le jeudi jusqu’à 22 h. Dimanche de 10h à 20 h - Fermeture hebdomadaire le mardi. Infos et réservation : 01 71 19 33 33 - Site : www.cinematheque.fr
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La lame jaillit. Ernest sait qu’il ne peut plus reculer : il saisit son compagnon d’infortune à la gorge et lui plonge son poignard dans le gras du ventre. Le geste est brusque, violent et désespéré. L’assassin reste hébété devant sa victime qui s’affaisse, de tout son poids dans la terre humide, devant lui, avec de sourds grognements de douleur.
Ernest, dans un état de demi-conscience, jette au loin son arme et marche à pas lents vers un gardien presque endormi dans sa guérite, pour se rendre. Il est immédiatement jeté au cachot, dans l’endroit le plus chaud et nauséabond du camp, pendant qu’un infirmier tente de sauver celui qui a été poignardé.
Pour lire la suite, consultez le blog Il y a un siècle-Blog LeMonde.fr
Le bagne en Guyane est un monde où même l’évasion devient un vrai cauchemar
Nous avons organisé en novembre 2009 une exposition - conférence sur le bagne de la Guyane sur le : c’est pourquoi cette note nous parait pleine d'intérêt.
Par ailleurs, le blog "Il y a un siècle, Le Monde" mérite vraiment qu'on s'y arrête de temps en temps.
Publié dans 01 Expositions, 16 Association Loisirs Jeunes. | Lien permanent | Commentaires (1)
L'exposition de la Fondation Cartier-Bresson propose une sélection d’une centaine d’épreuves originales, choisies en majorité parmi les trésors de son atelier et dans diverses collections publiques ou privées.
Les images présentées ont été réalisées entre 1930 et 1966 à Paris et dans sa banlieue.
Cette relecture tend à montrer comment Robert Doisneau est passé "du métier à l’œuvre", avec une gravité insoupçonnée, en inscrivant sur la pellicule un monde dont il voulait prouver l’existence.
Ici, " Tati, 1949, Atelier Robert Doisneau, ( photos parues dans la presse)
Fondation Henri Cartier-Bresson 2, impasse Lebouis 75014 Paris
Lire la suite "Doisneau, "du métier à l'oeuvre" à la Fondation Cartier-Bresson" »
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Nous sommes le 21 janvier 1910.
Un haut fonctionnaire du Ministère de l'Intérieur, proche de Georges Clémenceau et d'Aristide Briand raconte son quotidien personnel et professionnel.
"Dieu a fait pleuvoir pendant tout l’été 1909, l’automne a été froid et neigeux. Hier et avant hier, pendant deux journées terribles, le Tout Puissant a déclenché le déluge. Et maintenant, la capitale est sous l’eau. C’est la crue du siècle ! On circule en barque pour atteindre les bâtiments symboles de l’orgueil démesuré des hommes. La Chambre des députés, la gare Saint-Lazare et la gare de Lyon disparaissent peu à peu dans notre ville engloutie. Les députés et les cheminots nagent en eau trouble ! Je suis Noé, je suis Noé, venez à moi si vous voulez être sauvés ! » Paradoxalement, personne ne ricane autour de celui qui était encore considéré, il y a peu, par tous les habitants des quais, comme un vieux fou, inoffensif et drôle"
Lisez la suite dans "Ilyaunsiècle.blog.lemonde.fr
A l'occasion de cet événement exceptionnel, plusieurs manifestations sont organisées:
EXPOSITION A LA GALERIE DES BIBLIOTHEQUES DE LA VILLE DE PARIS, Paris inondé en 1910
22 RUE MALHER PARIS 4e (métro Saint Paul, ligne 1)
DU 8 JANVIER AU 28 MARS 2010
Prolongez l'exposition au PAVILLON DE L'EAU: La grande crue de 1910 et aujourd'hui
77 AVENUE DE VERSAILLES PARIS 16e ( RER C, métro Javel ou Mirabeau)
DU 20 JANVIER AU 17 AVRIL 2010
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Comment ne pas répondre à l'invitation de monsieur Mitterand, ministre de la Culture et de la Communication, Madame Labourdette, présidente des musées de France et monsieur Loyrette, président-directeur du musée du Louvre ?
C'est avec fascination que, le 16 septembre, deux adhérentes de la bibliothèque de la Roseraie ont eu la primeur d'assister au vernissage de cette exposition et de se promener avec Titien, Tintoret, Véronèse, dans le siècle d'or de Venise.
Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, les trois grands de la peinture du "siècle d'or" de Venise, Titien, Tintoret et Véronèse, travaillent sur les mêmes sujets - ceux qui sont le plus souvents démandés par des commanditaires: dans un parcours thématique, cette exposition fait le point sur cette période pendant laquelle les artistes vénitiens opèrent une synthèse unique, adaptant le maniérisme de l'Italie centrale à leur vision naturaliste du monde.
Dans un premier temps, les oeuvres de Titien et de Tintoret évoquent la situation de la peinture après 1540, jusqu'à l'arrivée en 1553 de Véronèse, jeune artiste de terre ferme dont quelques oeuvres peintes à Vérone illustrent une veine qui retient l'attention de ses commanditaires vénitiens.
Dans un second temps, l'évolution de la peinture vénitienne est présentée à travers une succession de comparaisons d'oeuvres des trois principaux acteurs - et, pour certains sujets, de peintres moins connus - autour de thèmes qui reflètent les préoccupations des Vénitiens.
Si, dans un environnement plutôt hédoniste, leur accent souvent violent et douloureux surprend - tel le goût, dans la peinture sacrée, pour une méditation passionnée de la mort du Christ et pour une pénitence désespérée - elles enchantent, dans le domaine profane, par le culte omniprésent de la beauté. A commencer par celle de la femme, montrée à sa toilette ou offerte au désir, mais aussi représentée en péril à cause de la fascination des peintres pour sa beauté menacée. L'art du portrait est également présent dans d'émouvantes images d'hommes de pouvoir avec leur femme, de mères et pères de famille, d'enfants, d'artistes et d'amateurs, sans oublier l'amour de la nature qui éclate dans les représentations animalières.
Source:Jean Habert et Vincent Delieuvin, commissaires de l'exposition, assistés d'Arturo Galansino.
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Exposition
Bardot, la belle insouciante
B.B star mondiale avec son déhanchement sensuel, sa frimousse ingénue, sa choucroute blonde et ses robes roses à petits carreaux Vichy… Inoubliable femme-enfant. A l’occasion du 75e anniversaire de notre icône nationale, la ville de Boulogne-Billancourt (connue aussi, outre ses usines Renault, pour ses studios de cinéma créés en 1942) accueille depuis le 29 septembre une exposition sur 1000 m² qui lui est entièrement consacrée. Grâce à des photos, archives, affiches, extraits de films, le mythe Bardot apparaît pour une fois au grand jour et dans toute sa splendeur avec, bien sûr, ses innombrables satellites : de Vadim à Saint-Tropez, en passant par Gainsbourg et Harley Davidson. Et bon sang, qu’est-ce qu’elle dansait bien !
1 m 68, pointure 37, tour de poitrine 91, tour de taille 51, tour de hanches 89… A la fois mythe vivant et véritable sex-symbol, couronnée plus belle femme du monde, Brigitte Bardot incarne aussi la libération de la femme. Loin de masquer les contradictions et les rebellions de celle qui déchaîna les passions (et polémiques) les plus vives, l’exposition s’attache à rendre compte et tente de faire revivre l’intensité et la beauté du phénomène Bardot.
En 1949, Brigitte Bardot a à peine 15 ans. Elle rêve d’être danseuse et accepte de poser en couverture du magazine Elle. Toutefois, afin de préserver son nom, elle utilise ses initiales. Désormais sa voie est tracée, son destin scellé. La suite tout le monde la connaît avec le choc provoqué en 1956 par le film de Vadim « Et Dieu créa la femme ».
De nos jours, les années 50-60 n’en finissent pas d’être tendance tandis que B.B inspire toujours la mode, la déco, l’art de vivre… Femme libre et libérée, d’une beauté incendiaire symbolisant à elle seule toute l’insouciance des Sixties, scandaleuse, amoureuse et tumultueuse, Bardot se livre dans tous ses états, dans tout son éclat, ponctuant dans cette galerie boulonnaise des étapes clefs qui ont jalonné ses 20 ans de sa carrière.
De ses succès cinématographiques (48 films) à ses combats contre le commerce de la fourrure des bébés phoques (création de la fondation Brigitte Bardot en 1986 qui sera reconnue d’utilité publique six ans après), de sa rencontre puis son mariage avec Roger Vadim aux innombrables couvertures de magazines qui lui furent dédiées (Vogue, Elle, Cosmopolitan, Paris Match, Playboy, etc.), de l’éducation bourgeoise et disciplinée qu’elle reçut à ses chansons pop et acidulées (plus de 80 dont la plupart écrites par Gainsbourg), c’est tout l’univers de B.B qui nous est subitement dévoilé ici.
Des photos de la France austère de René Coty (dernier président de la IVe République, de 1954 à 1959), des sérigraphies d’Andy Warhol, des objets personnels de la star, des décors de clips ou des ambiances de la Côte d’Azur reconstitués, des pochettes de disques, des partitions, des affiches de produits publicitaires auxquels elle prêta son image, des extraits de ses meilleurs moments télévisés (le « Bardot Show ») et de quelques-unes de ses chansons, des témoignages inédits, des tirages de Richard Avedon, des œuvres d’Aman et d’Antonio Saura ; autant d’objets donnant à cette expo un caractère ludique et foisonnant, certes un peu fétichiste, mais ce genre d’évènement nostalgique ne le recèle-t-il pas toujours un peu ?
Au final cette expo qui s’est ouverte le lendemain de son 75e anniversaire retrace le bilan de toute sa vie. « C’est sur les épreuves qu’on bâtit la réussite si on n’en meurt pas » écrivait-elle dans la préface de son livre « Initiales B.B. » paru fin 1996. Ce que ne démentira pas Gainsbourg quand il évoquait son égérie : « caustique, nostalgique, malicieuse, acidulée, poivrée »…. Shebam ! Pow ! Blop ! Wizzz ! Bon anniversaire Brigitte.
A noter : pendant toute la durée de l’exposition, le cinéma de l’Espace Landowski nous fait redécouvrir les plus grands films de B.B. (www.cinemaboulogne.com). Et pour les « bardotphiles » les plus endurcis, la boutique, à la sortie de l’expo, vend les espadrilles en Vichy rouge ou rose de la star, des meubles à son effigie et une sélection de livres, CD, DVD.
Serge MOROY
Exposition Brigitte Bardot, les années insouciance - Jusqu’au 31 janvier 2010 au musée des années 30 – Espace Landowski – 28 av. André Morizet, Boulogne-Billancourt (92) – Métro : Marcel Sembat ou Boulogne Jean-Jaurès - Tous les jours (sauf lundi) : de 11h à 18h – Entrée : 11 et 8 € - www.expobrigittebardot.com
A lire (le livre de l’exposition) :
« Bardot la légende » d’Henry-Jean Servat, préface de Brigitte Bardot – Edition Hors-Collection - 176 pages - 35 €.
A relire (disponible à la bibliothèque de Villevaudé) :
- « Initiales B.B. » Mémoires de Brigitte Bardot – Edition Grasset – Septembre 1996 – 558 pages
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Dur, dur d’être bagnard…
Pichegru, Dreyfus, Lagrange, Seznec, Papillon… Quel est le trait commun entre ces hommes ? Le bagne, bien sûr ! Dans le cadre de l’exposition sur le bagne de la Guyane ou « la guillotine sèche » (ainsi appelé par des députés de la IIIe République hostiles à la peine capitale) qui se tient actuellement à la bibliothèque de la Roseraie, Bernard Borghésio-Ruff a donné vendredi 6 novembre à 20h30 une conférence très intéressante sur les anciens bagnes équatoriaux français. Une leçon d’histoire qui a littéralement captivé l’assistance villevaudéenne.
Pendant 2h30, le conférencier a tenu en haleine un auditoire de 35 personnes, ce qui attestait bien de l’intérêt de son sujet. Il faut dire que l’homme sait de quoi il parle : il a résidé en Guyane française pendant 24 ans, dont 8 ans consacrés à exercer des fonctions de conseilleur pédagogique en pays amérindien et 3 en tant que documentaliste. Passionné d’histoire, il a soigneusement consigné les récits d’anciens bagnards restés sur place et photographié les vestiges des camps encore existants. Parallèlement il a publié un livre sur la Guyane pour inviter les touristes à découvrir ce lointain département exotique situé sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, bordé au nord par l’océan Atlantique, au sud par le Brésil et à l’ouest par le Suriname.
Une ordonnance royale de septembre 1748 fixe les nouvelles peines et conditions de détention (les galères sont alors en passe d’être supprimées depuis l’essor de la marine à voile). Les bagnes, à l’époque, sont situés en métropole et la Guyane, territoire français d’outre-mer, ne reçoit alors que des déportés politiques, surtout après la Révolution française. La France tente bien une mise en valeur de la Guyane, mais ses différentes tentatives échouent en raison de la dureté du climat. Dans les années 1780, un timide développement économique s’amorce grâce à un contingent d’esclaves que la France fait venir d’Afrique, mais c’est à partir de 1795 que la Guyane devient un lieu fréquent de déportation pour les opposants politiques aux régimes qui se succèdent en France. L’esclavage est aboli en avril 1848 et Napoléon III décide par une loi promulguée le 30 mai 1854 d’établir une colonie pénitentiaire hors de France avec les bagnes de Saint-Laurent-du-Maroni, de l’île du Diable et de Cayenne. Cette même loi prend également soin de définir « le doublage »: c’’est-à-dire que le déporté sera astreint à résidence en Guyane à la fin de sa peine pour une durée égale à celle-ci si elle est comprise entre 5 et 8 ans ; à perpétuité si elle atteint ou dépasse 8 ans. Mais Cayenne, capitale de ce territoire, contrairement à ce que l’on a souvent cru, ne fut qu’un centre pénitentiaire mineur (environ 200 condamnés et les libérés devaient obtenir une autorisation spéciale pour y résider).
comme vous ne l'avez jamais vu
Entrée libre
Par ailleurs plusieurs albums Bob l'éponge sont en rayon à la bibliothèque
Jacques Tati, deux temps, trois mouvements, exposition organisée par la Cinémathèque française, sous la houlette de Macha Makeïeff et Stéphane Goudet, se déroule en ce moment, du 8 avril jusqu’au 2 août 2009. Une occasion inespérée de s’immiscer dans l’univers privé et professionnel du génial réalisateur. « Je veux que le film commence quand vous quittez la sortie » déclarait Tati à propos de la sortie de son film Playtime en 1967. Alors, si vous êtes tatiphile, vous n’avez aucune excuse pour rater l’entrée !
On a tellement écrit sur Tati (1907-1982) et son œuvre - courte mais exceptionnelle - qu’on a l’impression de bien le connaître. Un peu comme Chaplin en quelque sorte. Cependant il faut bien souvent s’immiscer dans leur univers pour bénéficier d’une cure de rafraîchissement bienfaisante. Tati, c’est en effet un monde joyeux et coloré (même si ses deux premiers longs métrages sont en noir et blanc). Un parfum tenace d’insouciance, mâtiné de gaieté puérile, conforte sa modernité intemporelle en même temps que sa patte inégalée. Mais n’allez pas croire que tout n’était que facilité chez Tati. Bien au contraire, l’homme était un perfectionniste invétéré (ce qui lui valut le surnom de « tatillon » sur le tournage de Playtime) et un véritable bourreau de travail. Le 3 octobre 2009 Tati aurait eu 102 ans et c’est une excellente initiative que de lui rendre hommage à la Cinémathèque française et d’ensoleiller, grâce à sa poésie, un début de printemps jusqu’alors plutôt morose. En cette belle journée du 17 avril, on ne fait pas la queue pour visiter l’expo. Le ticket d’entrée (10 €) vous donne aussi le droit de voir l’expo Méliès (au 7e étage) ainsi que le musée de la Cinémathèque française (au 2e). Au 5e étage, lieu de l’expo Tati, se dressent sur un manège rotatif le vélo du facteur de Jour de fête et un cheval bleu cobalt statufié. Face à lui la superbe affiche du même film signée Jean Jacquelin (lithographie 161 x 242 cm). Dans ce décor épuré unissant l’architecture d’après-guerre au design avant-gardiste (certains diront « kitsch ») des seventies le ton est donné, confirmé par une signalétique printanière où le vert et le jaune prédominent. C’est donc avec plaisir que l’on répond à l’invitation de cheminer dans ce parcours ludique et bucolique s’étendant sur une surface de 650 m², illustré de courtes projections thématiques et de scènes de films coupées. Penchons-nous sur l’arbre généalogique des Tatischeff, les lettres, dessins et carnets griffonnés du maître, témoins immuables de toute une vie dédiée à une passion et au travail pour concrétiser cette même passion : « Le rire que je préconise, c’est celui qui naît de l’observation des choses de la vie ». Plus qu’un aveu, une thérapie par le rire proposée à ses semblables.
Tativille
Admirons les dessins qui sont autant de chefs-d’œuvre de Cabu, Sempé, Etaix, Steinberg, les photos de Cartier-Bresson et de Willy Ronis, la sculpture monumentale de tôle froissée de César (ami de Tati qui fit une brève apparition dans Les vacances de M. Hulot), les costumes, les affiches, les maquettes (dont celle de la villa Arpel de « Mon oncle »). Rêvons à un petit village bousculé par les préparatifs d’une fête foraine. Rions aux maladresses d’un Hulot dégingandé devant les facéties d’un objet affligeant de banalité. Découvrons la villa ultra moderne des Arpel (imaginée par Tati et le peintre Jacques Lagrange). Regarder, écouter, pour mieux « sentir » ce monde qui nous entoure et qui façonne ce que nous sommes. Il n’était pas permis de toucher les objets exposés. Pas plus que de les photographier. Dommage, dans ce contexte on eût aimé tâter du Tati : le verre intransigeant, l’acier froid mais poli, le formica implacable… Victimes consentantes d’un consumérisme glouton, héritiers du progrès bâillonnés par le confort, vacanciers empêtrés dans l’absurdité des conventions, conducteurs avides de ce « béton bétonnant » que fustigeait Armand Lanoux ; le monde de Tati symbolise un urbanisme déshumanisé et ordonné où erre infatigablement un Hulot imperturbable et perturbant. Même le silence chez Tati est un bruit à l’instar de ces « bibelots d’inanité sonore » si chers à Sartre. Des correspondances s’établissent entre les éléments qu’ils soient visuels ou sonores, les dimensions et les volumes prennent une forme irréelle, subitement mus par un désir irrépressible d’évasion, pour devenir volutes dans la fragile pipe en terre de Hulot. Tout ici n’est qu’ordre et futilité.
Mister Hulot
L’œuvre de Tati est décidément immortelle. Elle s’échappe encore. Elle interpelle toujours. Guidés puis délicieusement désorientés, on se sent finalement plutôt bien dans cette expo qui nous révèle les facettes infinies de la modernité (Trafic, Playtime) en passant par l’art forain des débuts (Jour de fête) et le monde du music-hall où le burlesque a débuté (Parade). Buster Keaton déclarait en 1959 : « Tati a commencé là où nous avons terminé ». L’œuvre de Tati évolue à contretemps, invariablement comique, profondément poétique. Avec leur aspect faussement désuet, ses films exhalent un art subtil et inachevé, en constant équilibre sur l’équivoque et l’improbable. En un sens la quête incessante de Monsieur Hulot, vagabond universel et pourtant anonyme des temps modernes, pourrait ressembler à celle du Don Quichotte de Cervantès… le blason et la folie laissés à la consigne SNCF. C’est un point de vue sur l’inaccessible car Hulot, personnage énigmatique, sommeille (veille) en nous : « Hulot, c’est un peu moi, mais c’est aussi un peu de vous tous. Chacun a sa demi-heure de hulotisme par jour ». François Gorin concluait par ces mots son édito pour le Hors-série Télérama sur Tati paru en mai 2002 : « Ami du paradoxe et meneur de parade, Jacques Tati, amuseur un peu maudit, un peu dandy, n’envisageait de paradis que perdus – perdus, mais… Sur ces points de suspension marche l’impossible M. Hulot ». Tout est dit.
Serge MOROY
Nota : Un catalogue de 310 pages retraçant les grandes lignes de cette expo est proposé au prix de 45 €. Il comprend les témoignages et contributions de Michel Gondry, Wes Anderson, David Lynch, Elia Suleiman, Otar Iosseliani, Olivier Assayas, Jean-Jacques Annaud, Jean-Claude Carrière, Pierre Etaix, Cédric Klapisch, Blanca Li, Sempé, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Jean-Philippe Toussaint, Philippe Delerm.
Jacques Tati, deux temps, trois mouvements - Exposition organisée par la Cinémathèque française en collaboration avec Les Films de Mon Oncle, avec le concours du Ministère de la culture et de la communication et du CNC. Du 8 avril au 2 août 2009 - Cinémathèque française – 51, rue de Bercy 75012 Paris (01 71 19 33 33) - www.taticinematheque.fr
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100 bougies pour le cinéma d’animation
Du 10 novembre au 19 décembre se déroule une exposition (entrée libre) consacrée aux 100 ans du cinéma d’animation dans le hall de l’hôtel de ville de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).
Phénomène artistique mais aussi économique et technologique, le cinéma d’animation a connu la plupart des consécrations et les longs-métrages d’animation comptent désormais parmi les plus grands succès de l’industrie du cinéma. Ils révèlent les prouesses techniques les plus innovantes, et que ce soit de Walt Disney à Miyazaki, en passant par Frédéric Back, ils ont donné naissance à de véritables chefs-d’œuvre qui sont restés gravés dans nos mémoires.
S’adressant aussi bien aux enfants qu’aux adultes, le cinéma d’animation a longtemps été considéré comme une récréation puérile, un sous-genre du cinéma en quelque sorte. Le centenaire du cinéma d’animation qui se déroule en ce moment à Tremblay-en-France revêt un aspect original et festif et entend rendre hommage au savoir-faire et au talent de ces cinéastes d’animation qui ont imaginé des univers fantastiques, peuplés de personnages célèbres ou inconnus dont on se souvient parfois encore. L’exposition s’attache particulièrement à présenter la technique la plus populaire qui soit, c’est-à-dire le dessin animé, ainsi que des documents originaux et rares réunis par Pierre Lambert, spécialiste du cinéma d’animation, auteur d’ouvrages sur ce thème et commissaire de l’exposition ‘’Il était une fois Walt Disney’’ présentée fin 2006 – début 2007 au Grand Palais, puis au musée des Beaux-arts de Montréal. L’expo vise bien entendu le public scolaire qui peut ainsi découvrir les différentes étapes de la fabrication d’un dessin animé, des premières esquisses (story-boards) à l’image définitive en couleur (cellulos et décors).
Destinée aux spécialistes comme aux inconditionnels du genre, cette manifestation permet aussi d’approcher l’univers visuel du cinéma d’animation en respectant, par une représentation rigoureuse des documents, l’aspect artistique de cet art. Toutes les techniques de dessin y sont pratiquement représentées : des pastels de Norman Mc Laren aux encres de couleur utilisées pour ‘’La planète sauvage’’ (Roland Topor et René Laloux), sans oublier la gouache chère à Paul Grimault et les crayons de couleur utilisés par Frédéric Back pour son chef-d’œuvre ‘’L’homme qui plantait des arbres’’ (1987). Ce panorama initiatique passe par quelques grands réalisateurs qui ont marqué l’histoire du cinéma, d’Emile Cohl, créateur de ‘’Fantasmagorie’’ le 17 août 1908, à John Lasseter, producteur du dernier nouveau né du studio Pixar, ‘’Wall-E’’ ; sans oublier les nouvelles tendances du cinéma d’animation avec ‘’Valse avec Bachir’’ (Ari Folman) et ‘’A scanner Darkly’’ (Richard Linklater) films qu’il est d’ailleurs possible de visionner au cinéma Jacques Tati. C’est d’ailleurs dans ce cinéma que les tout petits peuvent assistent à la projection de courts-métrages chinois réalisés en lavis (Les trois moines, L’aigrette et l’huître ; Les têtards à la recherche de leur maman), ainsi que ‘’Princes et princesses’’ (1990) une animation de papiers découpés et animés en ombres chinoises et signée par Michel Ocelot.
Aujourd’hui le dessin animé a considérablement évolué avec l’avènement de l’image de synthèse et les outils informatiques. Revers de cette évolution, la disparition de certains métiers, notamment le traçage et la mise en couleur sur cellulos (gouache sur rhodoïd). Malgré tout, on peut encore rêver.
S. Moroy
Expo : 100 ans de cinéma d’animation (exposition, spectacle, cinéma)
Du 10 novembre au 19 décembre 2008
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 17h (samedi : 8h30 à 12h)
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Pour découvrir La ferme de la carrière cliquez sur ce lien
Située à Réau en Seine-et-Marne, dans un environnement péri-urbain, et fort d’une expérience en production céréalière et de boulangerie biologique, Rémi Garnot souhaite développer une activité de maraîchage. La production de fruits et légumes sera commercialisée avec une AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) locale, et des animations à la ferme contribueront à sensibiliser petits et grands à l’environnement et au goût.
Cliquez sur ce lien pour entrer dans l'album photos
A la source du savoir vert: le Lycée La Bretonnière
Cliquez sur ce lien pour avoir un aperçu de l'exposition de l'école
Poster Museum of London
A l'école Ivan Peychès
A l'occasion de la journée de l'environnement organisée par l'Ecole Ivan Peychès, les associations Villevaudé Demain, La Dhuys à l'Ourcq et la Municipalité, nous avons découvert le samedi matin l'exposition réalisée par les élèves, de la petite section de maternelle au CM2.
Sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge aux gestes citoyens qui protègent l'environnement, leur permettre de mieux comprendre l'importance de la gestion des déchets, telle était la mission de ce projet fort intéressant.
Cliquez ici pour découvrir l'exposition
Au C.I.T. de Monthyon
L'après midi a été consacrée à la visite du C.I.T. ( Centre Intégré de Traitement) de Monthyon qui "ouvrait ses portes pour un voyage exceptionnel dans l'ère du recyclage": L'incinération, le compostage, le centre de tri, le recyclage, les animations.
Après avoir noté nos impressions sur le livre d'or, bu un délicieux verre de jus de pomme et emmené notre sac de compost, un bouchon recyclable nous a permis de voter pour le concours de bateau en déchets recyclables réalisés par les enfants.
Et du côté de l'Association Loisirs Jeunes?
Il était tout naturel d' inscrire notre 2e Bourse aux plantes et aux graines dans ce même contexte environnemental: Une modeste bourse d'échange, certes, mais que de conseils, de rencontres et d'avis intéressants!
De nombreux plants sont passés d'une main à l'autre, et c'est dans la bonne humeur que nous avons occupé la place, en ce dimanche ensoleillé, dans le magnifique parc de la Roseraie, comme vous pouvez le voir à travers ces quelques photos.
A l'année prochaine!!!
Les classes maternelles de Valérie S et Sandrine B de l'école Ivan Peychès de Villevaudé ont visité en janvier l'exposition " VASARELY et YVARAL" au Centre Culturel de Villeparisis.
C'est à leur tour d'exposer leurs œuvres qui témoignent du projet de classe autour de Vasarely, projet pédagogique qui a permis aux élèves de petite et moyenne section de découvrir ce grand maître et de réaliser de véritables productions artistiques que l'on peut voir dans le hall de l'école élémentaire du 3 au 28 avril 2007.
Pour décrire ce que peut évoquer un tel travail d'échange et de création, je rependrai un passage écrit par Janusz Korczak dans son livre " QUAND JE DEVIENDRAI PETIT ":
- Vous dites: C'est fatigant de fréquenter les enfants
Vous avez raison.
Vous ajoutez: parce qu'il faut se mettre à leur niveau, se courber, se faire petit
Là vous avez tort: ce n'est pas ce qui fatigue le plus, c'est plutôt le fait d'être obligé de s'élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments.
Si vous voulez admirer les productions, cliquez sur ce lien ( la publication des photos a été autorisée par les enseignantes)
YGodefroy
A l'occasion du centenaire de la naissance de VASARELY, un projet pédagogique a été mis en place en partenariat avec l'Inspection Académique de Seine et Marne.
Nombreux sont les établissements qui ont souhaité y participer :
* 91 classes maternelles et primaires de Claye Souilly, Annet sur Marne, Villeparisis, Courtry, Le Pin et Villevaudé.
* Les 5 collèges du canton et une classe de SEGPA
* L'Institut Médico Educatif de Claye Souilly
* La Gabrielle
* Le Lycée professionnel de Claye Souilly
* La Maison pour Tous de Villeparisis
* L'office Municipal de la Jeunesse de Villeparisis.
LE CENTRE CULTUREL JACQUES PREVERT DE VILLEPARISIS REND HOMMAGE A LEUR TRAVAIL EN ACCUEILLANT DEUX AUTRES EXPOSITIONS:
* Du 1e au 29 avril 2007: Exposition des oeuvres des classes de Villeparisis
* Du 10 mai au 3 juin 2007: Exposition d'une sélection cantonale
En ce qui concerne VILLEVAUDE, les classes maternelles " petites et moyennes sections " exposent leurs oeuvres dans le hall de l'Ecole IVAN PEYCHES à Montjay la Tour du 3 au 28 avril 2007.
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2e prix individuel adultes : madame BLANADET DE VILLEVAUDE
La remise des prix du concours de poésie s'est déroulée le samedi 10 mars à la médiathèque municipale Elsa Triolet de Villeparisis.
Monsieur José HENNEQUIN, maire, Madame PELABERE, Conseillère générale et maire adjoint chargée de la culture ainsi que l'équipe municipale de VILLEPARISIS ont accueilli les lauréats, classes maternelles et élémentaires accompagnées de leurs enseignants, les élus des communes, les représentants des bibliothèques, les parents ainsi que les enfants et les adultes ayant participé à titre individuel au concours.
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Les élèves de CM1 de l'école Ivan Peychès, madame CASSAGNES leur enseignante, Madame BLANADET, Monsieur CHOPELIN, maire ont posé pour la "photo de famille villevaudéenne" réunissant plusieurs générations!!.
Nous vous avions annoncé les résultats et publiés les photos des productions des enfants dans une précédente note, quelques photos prises sur le vif vous donneront un petit aperçu de cette matinée pleine de couleurs, de poésie, de convivialité et de soleil.
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Pour le plaisir des yeux, nous avons ajouté des productions remarquables de "LA GABRIELLE" de CLAYE SOUILLY.
Après la période de la Grande Guerre, Bécassine est venue renconter les élèves de CM1 de l'école IVAN PEYCHES de VILLEVAUDE... Les échanges ont été riches et intéressants; aussi avons-nous décidé, avec l'accord des auteurs, écrivains et dessinateurs, de publier cet album inédit des aventures de " BECASSINE EN CLASSE DE CM1".
Travaux d'élèves (cliquez ici pour entrer dans l'album)
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CONCOURS DE POESIE
LA MEDIATHEQUE MUNICIPLALE ELSA TRIOLET DE VILLEPARISIS INFORME QUE LA DATE LIMITE DE DEPOT DES POEMES EST REPOUSSEE AU MARDI 6 FEVRIER
"Formes, couleurs, mouvements: les mots et les images se répondent"
LA REMISE DES PRIX AURA LIEU DE SAMEDI MATIN 10 MARS 2007 A LA BIBLOTHEQUE MUNICIPALE DE VILLEPARISIS.
Cliquez sur ce lien pour voir quelques photos de l'exposition
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Exposition organisée par l'association LOISIRS JEUNES de VILLEVAUDE
L’idée de cette exposition est née de ma rencontre avec madame Blanadet, admiratrice passionnée de BECASSINE, lors du repas des « Anciens » offert en décembre 2005 par le CCAS de Villevaudé.
Le thème m’a paru original, dans la mesure où il n’était pas envisageable de reproduire une copie de l’exposition sur la Grande guerre que j’avais organisée l'an dernier à cette même date .
0riginal, certes, mais en ce qui me concerne, le titre du magnifique ouvrage de Marie Anne Couderc
« BECASSINE INCONNUE », publié aux CNRS Editions, pouvait résumer mes connaissances.
Lily, elle, avait hérité de cette passion grâce à l’album de Geneviève, sa mère, « L’automobile de Bécassine » et moi je me souvenais un peu avoir lu dans mon enfance « la semaine de Suzette » et des albums de BECASSINE ; j’ai dû avoir une poupée, souvenirs dont il ne reste aucune trace matérielle.
La bibliothèque de la Roseraie ayant fourni les livres dont j’avais besoin, il devenait difficile de reculer d’autant plus que Lily avait déjà suggéré le titre : « ENTRE REVE ET REALITE »
Traverser dans cette perspective la période si douloureuse de la Grande Guerre : Singulier défi que nous nous lancions !
Au début, ce fut laborieux, rébarbatif même, et puis la première lecture finie, je me suis rappelé l’époque de mon enfance où je me cachais dans le lit avec la lampe électrique après l’heure de l’extinction des lumières de la chambre afin de lire plus longtemps…
Dans son livre passionnant « BECASSINE, une légende du siècle », M. Lehembre écrit :
« Guidé par un parent ou grand parent, l’enfant que nous étions a découvert ces albums anciens à la typographie désuète, trésor de papier qui a bercé et nourri les tendres années de nos aïeux….. Bécassine nous conte les évolutions du monde moderne, chaque page de ses aventures a pour toile de fond les événements et les changements qu’a connus la France pendant la première moitié du XXe siècle…. Elle incarne les grandes mutations sociales : l’exode rural, les congés payés, le féminisme, l’évolution des principes d’éducation. »
Elle figure sur la liste de référence d’ouvrages de littérature pour le cycle 3 des écoles élémentaires.
A l’occasion du 88e anniversaire de l’Armistice, les aventures BECASSINE et les documents – tous authentiques - nous ont fait passer le temps de cette exposition du Rêve à la Réalité, de la naïve candeur de la petite bretonne à la terrible réalité de la Grande Guerre.
Nous remercions vivement les personnes qui nous ont aidées et nous ont fait l’amitié de confier des documents, photos et objets ayant appartenu à leur famille ou découverts par hasard dans les greniers de leur maison et précieusement conservés.
Yvette Frassati-Godefroy,
Présidente de l’Association Loisirs Jeunes de Villevaudé
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Vous pouvez voir ou revoir l'exposition en consultant l'album Bécassine & la Grande Guerre.
(Cliquez pour suivre le lien et rejoindre l'album)
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