La bibliothèque sera ouverte sur Rendez-vous demain matin samedi de 10h à midi ....
Tél. : 01 60 26 20 19 - Fax : 01 60 26 51 08
La bibliothèque sera ouverte sur Rendez-vous demain matin samedi de 10h à midi ....
Publié dans 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Il s’agit d’un festival destiné au jeune public réunissant une programmation particulièrement exigeante, qu’elle soit musicale ou interdisciplinaire (percussions corporelles, théâtre musical, contes des temps modernes…). “Pestacles” entend ainsi faire découvrir joyeusement aux enfants l’univers foisonnant des sonorités, mais aussi celui, tout aussi florissant, des esthétiques ; suscitant leur curiosité et favorisant leur participation.
Du mercredi 19 août au mercredi 23 septembre.
L’édition 2020 de “Paris Jazz Festival” poursuit son exploration des approches multiformes du jazz actuel. Elle mettra en avant le dynamisme d’une nouvelle génération émergente de musiciens, sans sacrifier pour autant la tradition ni oublier l’influence des résonances africaines. A ce propos, elle soulignera les bienfaits du métissage, qui contribue à faire évoluer cette musique à nulle autre pareille. Ray Lema clôturera le festival avec son hommage à Franco Luambo, le père de la rumba congolaise décédé en 1989.
Du dimanche 16 août au dimanche 20 septembre. S Moroy
Rocker charismatique à la voix exceptionnelle, mais piètre acteur (31 films mièvres, à l’exception peut-être de King Créole de M. Curtiz en 1958 et du Rock du Bagne de R. Thorpe en 1957), Elvis a su incarner l’Amérique, avec sa soif inassouvie de liberté, ses innombrables excès et son cortège tout aussi interminable de contradictions.
Pourquoi des millions de personnes se sont-elles entichées dès 1956 de cet ex-conducteur de camion ? Pourquoi son impact a-t-il dépassé, en dimension comme en émotion, celui de tous les autres chanteurs de la planète ? Pourquoi la quasi-totalité de ses chansons, des titres qu’il a créés pour la plupart, ont-elle toujours autant de succès, tout comme ses films qui font l’objet d’un véritable culte malgré les chansons, souvent sirupeuses, qu’il y interprète ?
Lors de son grand retour sur scène, à Las Vegas en 1969, le présentateur de télévision Steve Allen commente : « Il est l’attraction la plus sensuelle de Las Vegas. Et quand on sait que les plus grandes stars y travaillent, ce n’est pas un petit compliment. Elvis peut remplir une salle et vider celle d’à côté, même s’il y a Sammy Davis, Frank Sinatra ou Dean Martin à l’affiche ».
Pour Denis Sanders, réalisateur du documentaire qui lui fut consacré en 1970 (Elvis, That’s the way it is) : « C’est un artiste tel qu’il est, c’est-à-dire dans et hors de son contexte de phénomène mondial de la musique actuelle populaire ».
Aujourd’hui, alors que ses fans vont se recueillir un peu partout dans le monde pour commémorer les 43 ans de sa disparition, le mythe reste immarcescible et son étoile n’a pas perdu un pixel de son éclat. Pour eux, c’est sûr, leur idole n’est pas morte !
Un biopic sur Elvis, du réalisateur australien Baz Luhrmann (Gatsby le magnifique, Moulin rouge, Australia), devait sortir sur les écrans en fin d’année, mais le coronavirus est survenu et a chamboulé le planning du tournage.
Les inconditionnels du King pourront cependant se rendre au traditionnel pèlerinage du souvenir, organisé tous les ans à Memphis (Tennessee) et qui comprend la visite de son manoir, devenu musée, à Graceland. S.Moroy
https://guesthousegraceland.com/special-offers/celebrate-elvis-week-2020
Rencontres et moments heureux!
Nous avons voulu mettre l'accent sur les échanges intergénérationnels avec les enfants du centre de Loisirs pendant les vacances scolaires, goûters, crêpe, jeux, loto : les seniors ont pu ainsi découvrir le centre de Loisirs Quatre Saisons... et avec les seniors du château du Poitou: Concerts avec le conservatoire, conférence sur les abeilles avec le père d'une des résidentes, fête de la musique, défilé de mode, compositions florales etc ... Des échanges appréciés si l'on compte le nombre de participants.
Des ateliers de travaux créatifs toujours ponctués, pour resserrer les liens, de goûters savoureux préparés par plusieurs d'entre nous!!
UN JEUDI PARMI D'AUTRES!!
Les crêpes nous attendent!!
Olivier "animateur" bénévole
Concert SONAT par les élèves du conservatoire
Intervention sur le frelon asiatique le tueur des abeilles au château du Poitou
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique, 26 Chez les seniors | Lien permanent | Commentaires (0)
Retour sur la fête de la musique au château du Poitou de Villevaudé... Compliments aux résidents de la maison de retraite SOS seniors et à leur animatrice Anne Marie pour ce beau moment.. Un grand merci aux 15 villevaudéens qui ont répondu à l'invitation et au personnel technique de la mairie pour l'installation du chapiteau.
Yvette Godefroy, membre du CCAS, explique : « Depuis trois ans, nous proposons des rencontres en partenariat avec le Château de Poitou. Par exemple, le dernier évènement qui s’est déroulé au château était le concert du groupe Sonate qui réunit des musiciens jouant du violon et de l’alto. Jeudi prochain, à l’occasion des derniers jeudis du mois, les résidents qui le souhaitent pourront participer à l’atelier d’art floral dans la salle municipale, le Mille club ». (Mag Journal)
Merci à Irène Playoult de Magjournal77 pour ce bel article...Pour y accéder cliquez sur ce lien
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique, 26 Chez les seniors | Lien permanent | Commentaires (0)
Photo: Entre la sénatrice Claudine Thomas et Brice Rabaste, maire de Chelles, Jacques Higelin à la salle Albert-Caillou en 2016
Dans l’hommage qu’il lui a rendu, Brice Rabaste s’est rappelé lorsque Jacques Higelin était venu à Chelles, en mars 2016, pour revoir la petite salle de théâtre de ses débuts : « Artiste accompli, Jacques Higelin était également un homme d’engagement, dont l’altruisme et la modestie étaient reconnus de tous. Il avait cette forme d’énergie communicative et formidable, qui a captivé tous ceux qui ont eu la chance de le voir sur scène. Une scène qu’il occupait d’ailleurs avec une sincérité profonde pour interpréter des ballades poétiques, graves ou mélancoliques, et qui resteront à jamais dans nos mémoires ».
« Pars, surtout ne te retourne pas » (chanson de 1978)
Jacques Higelin est né à Brou-sur-Chantereine le 18 octobre 1940. Il a grandi à Chelles où il a découvert le cinéma, en fréquentant les trois salles de l’époque : le Palace, le Majestic et le Rigoletto. Encouragé par son père, cheminot qui travaillait à la gare de triage et voyait déjà en lui un futur Maurice Chevalier, Jacques Higelin qui préférait quant à lui Charles Trenet, s’était lancé dans la chanson à partir de 1966. Il avait même fait ses premières représentations sur la scène du petit théâtre Albert-Caillou, dans le centre-ville de Chelles. Au fil des années, son talent, sa sensibilité, ainsi que le style de ses chansons, allaient faire de lui un artiste connu et apprécié des Français, marquant au passage toute une génération éprise, comme lui, de liberté. Au cinéma, il incarnera pas moins d’une trentaine de rôles. En octobre 2015, l’artiste avait publié son autobiographie chez Fayard, « Je vis pas ma vie, je la rêve », dans laquelle il évoquait son enfance à Chelles. S.Moroy
Publié dans 18 Chroniques de Serge, 19 Près de chez nous, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Les six finalistes de la catégorie major
Une fois encore les œuvres des plus grands compositeurs ont résonné sous la haute voûte du salon d’honneur de l’hôtel de ville. Deux-cents personnes ont assisté, dimanche après-midi, à la proclamation des résultats des concurrents dans la catégorie major, catégorie dans laquelle s’affrontaient cinquante-quatre jeunes pianistes venus du monde entier et tous âgés de moins de 33 ans.
« Le niveau était plus fort que l’an dernier »
Hugues Leclère, pianiste professionnel et directeur du concours, confie : « c’est un excellent niveau, plus fort que l’an dernier, avec beaucoup de Russes, d’Ukrainiens, Hongrois, Roumains ; le bloc de l’Est était bien représenté. Il y avait aussi de très bons pianistes français, malheureusement il n’y en a pas eu en finale. Les six finalistes se sont détachés vraiment, même si nos votes étaient serrés et homogènes. La plupart des pianistes sont des professionnels et vivent déjà de la musique, c’est un plus pour eux ».
Le maire, Jean-Paul Michel, a salué les compétiteurs, les familles latignaciennes qui les ont accueillis, une trentaine au total, ainsi que tous les bénévoles. Il a également souligné l’implication de la conseillère artistique, Anne Jomin, et de la conseillère municipale, Isabelle Moreau : « c’est la douzième édition du concours de piano et il n’existerait pas sans Isabelle. Cette année, c’était extrêmement compliqué après la période que nous venons de vivre avec les inondations, la neige puis le froid ». Le maire, aussi président de Marne-et-Gondoire, réfléchit à ouvrir le concours de piano à l’intercommunalité « afin de le faire rayonner auprès des vingt communes et des 100 000 habitants qui la composent ».
Catégorie junior (moins de 17 ans, 10 candidats)
Catégorie jeune (moins de 22 ans, 16 candidats)
Catégorie major (moins de 33 ans, 54 candidats)
Publié dans 18 Chroniques de Serge, 19 Près de chez nous, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Ouverture du spectacle avec toute les classes de modern jazz.
Les petites abeilles en effervescence dans "Papa, j'arrive pas à dormir". Musique de Kevin MacLeod (The Builder)
Sur une mise en scène originale et des chorégraphies signées Marjorie Rescica, les professeurs et les quarante élèves de la section modern jazz ont offert au public, essentiellement familles et amis, un spectacle résolument moderne, sur des musiques de Kevin MacLeod, Superpoze, Manuel Wandji, Julia Kent, The Secession, Nathan Lanier ou Parov Stelar.
L’événement a rassemblé quelque 240 spectateurs.
Des danses tendance
A contre-courant, avec Laura Day, Anna Doulache, Faphné Goncalves et Emma Sudre.
A voix basse, avec Kim Blondel, Audrey Perrin, Elia Rudelle et Marie Tourdias.
Une onde passe, « Move Forth » (The Secession).
A huis clos (épreuve danse au bac), chorégraphié et dansé par Eline Scheltienne et Marie Tourdias.
Entre cartons et poussière, on retrouve parfois d’anciens jouets oubliés.
Que ce soit en groupe ou en duo, les jeunes danseurs ont ouvert ce soir-là les portes de l’étrange (Scanners, The Secession), parcouru des terres inconnues (Everything, Safri Duo) ou, plus simplement, rencontré l’autre (The Way, Zack Hemsey). La vieille malle, reléguée au fond d’un grenier poussiéreux, a également été rouverte pour libérer un flot de souvenirs d’enfance que l’on croyait à tout jamais perdus (Time, Nathan Lanier).
Coup de chapeau ! Le final sur la musique de Parov Stelar (Mama talking).
Afin de faire connaître les différentes disciplines qu’il enseigne, le conservatoire municipal tiendra un stand au forum des associations qui aura lieu au gymnase des Tourelles (derrière l’hôtel de ville), samedi 2 septembre.
Publié dans 18 Chroniques de Serge, 19 Près de chez nous, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Claye-Souilly
Chœur Odyssées, la chorale clayoise, a donné, dimanche 26 mars, un concert à l’église Saint-Étienne au profit de Rétina France (Mille chœurs pour un regard). La Chantereine, chœur de Brou-sur-Chantereine, l’a rejointe dans cette noble initiative.
« Qui aurait pu penser que cette idée folle de réunir des chorales, partout en France, pour chanter en faveur des malvoyants, serait encore d’actualité 21 ans plus tard ? Qui aurait pu penser que plus de 200 programmes de recherches seraient financées par une voix, vos voix, vos voix, des uns et des autres. Les aventures humaines sont quelquefois tragiques, nous le savons, mais elles peuvent aussi être symboliques, pacifiques, magnifiques. Mille chœurs pour un regard est justement un de ces magnifiques exemples » a déclaré Marie-Hélène Caspar, à quelques soixante-dix personnes réunies dans l’église pour le concert.
Chants profanes et sacrés
Sous sa direction, Chœur Odyssées a assuré la première partie du programme, interprétant le Gloria (Saint-Saens), la berceuse de Brahms, le Statbat Mater (Karl Jenkins), mais aussi Amazing Grace, le cantique chrétien de John Newton. Lison Hufschmitt, lui a succédé pour diriger le chœur de la Chanteraine, dans un registre plus profane : Hallelujah, en hommage à Leonard Cohen disparu le 7 novembre 2016, Belle qui tiens ma vie (une pavane du XVIe siècle), un oratorio de Haendel et enfin Willkommen, tiré de Cabaret, la comédie musicale de Bob Fosse (1972).
« Penser à autre chose qu’à la politique »
Les deux chorales ont ensuite uni leurs voix pour chanter Carmina Burana (Carl Orff) et 1492, Christophe Colomb (Vangelis), immortalisé par le film de Ridley Scott sorti en 1992. Les choristes étaient accompagnés au piano par Marc Denouel, professeur au conservatoire de Bussy-Saint-Georges.
« Nous sommes heureux d’avoir participé à cette grande et belle opération généreuse. Et puis, dans le monde actuel, nous avons aussi besoin de souffle et de penser à autre chose qu’à la politique » a conclu Marie-Hélène Caspar, sous les applaudissements nourris.
Le prochain concert de Chœur Odyssées aura lieu vendredi 9 juin à 20 h 30, dans le cadre du festival Musiques du monde, à l’espace André-Malraux. La Chanteraine donnera quant à elle un concert samedi 10 juin à l’église Saint-Baudile, à Brou-sur-Chantereine, et dimanche 11 juin après-midi à l’église Saint-André, à Chelles. S. Moroy
www.retina.fr
Créée en 1984, Retina France est une association à but non lucratif, reconnue d’utilité publique depuis novembre 1998. Elle vise à regrouper les malades atteints de dégénérescences rétiniennes pour les informer et les aider, promouvoir et encourager la recherche thérapeutique en ophtalmologie et entreprendre toutes les actions susceptibles d’informer le public et les malades sur les travaux des chercheurs et scientifiques. L’association regroupe environ 20 000 membres.
En 2016, l’opération a mobilisé 1200 chorales, soit 500 concerts. La somme totale recueillie de 250 000 euros a permis de financer des programmes de recherche dans toute la France. Pour 2017, la marraine de l’opération était la chanteuse Enzo Enzo.
Publié dans 18 Chroniques de Serge, 19 Près de chez nous, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Les 82 candidats de 24 pays ont joué sur un piano Bösendorfer 280 VC.
Les chefs-d’oeuvre de Bach, Mozart, Beethoven, Schubert, Liszt, Rachmaninov et bien d’autres, ont ressuscité sous les doigts agiles des jeunes musiciens, pour le plus grand bonheur d’un parterre de mélomanes avertis. Le jury était composé de Hugues Leclère, directeur du concours international depuis octobre 2016, Antonio Pompa-Baldi, président du jury (Italie), Ija Scheps du conservatoire Tchaïkovski de Moscou, Johan Schmidt du conservatoire royal de Bruxelles, Marie-Paule Siruguet du conservatoire de Paris, Claire Désert et Anne Jomin, pianistes françaises.
De dix à trente-deux ans
Le niveau, une fois encore, était très élevé et les membres du jury ont eu du mal à départager les 82 pianistes des 24 pays représentés. « J’ai tenu à créer trois catégories en tenant compte de l’âge des candidats afin de laisser les talents s’exprimer à l’aune de leur maturité, sur un splendide piano Bösendorfer 280 VC » a précisé Hugues Leclère. « En cinq jours, c’est une prouesse tout à fait exceptionnelle et rien n’aurait pu avoir lieu sans l’aide de la Ville, des bénévoles et des familles d’accueil qui ont hébergé les candidats » a-t-il complété. Ainsi, la catégorie junior (jusqu’à 16 ans) regroupait quatorze pianistes, la catégorie jeune (jusqu’à 21 ans), vingt-deux et la catégorie major, quarante-six.
Le public pouvait voter
Les six finalistes de la catégorie major attendent les résultats : Yun-Ho Chen, Vivian Cheng, Tomoya Umeda, Jean-Michel Kim, Manuel Vieillard et Mo Zhou.
Dimanche après-midi, les six finalistes de la catégorie major ont clôturé le concours en beauté. Lionel, Latignacien de 49 ans, a rempli consciencieusement son bulletin de vote pour le prix du public. Il avoue avoir pratiqué, dans un autre temps, la guitare et le piano. « J’ai beaucoup aimé l’interprétation de Schumman par Manuel Vieillard » confie-t-il. Un choix qui s’avérera judicieux.
Manuel Vieillard, 24 ans, interprétant "Humoreske" de Robert Schumann.
Jean-Michel Kim a séduit le jury avec sa valse de Ravel.
Le premier prix est revenu finalement à Jean-Michel Kim, soit 3 000 euros et trois récitals solo. Il a décroché également le prix de l’école normale de musique de Paris, récompense matérialisée sous forme d’une bourse d’étude d’une année (valeur d’environ 4000 euros).
Le concours reconduit en 2018
Le maire Jean-Paul Michel entouré des jeunes lauréats.
Devant un tel succès, le maire a confirmé la reconduction du concours. Des craintes s’étaient en effet manifestées car, en 2016, il n’avait pu avoir lieu.
Isabelle Moreau, conseillère municipale, a fait en sorte que le concours international de piano ait lieu cette année.
Hugues Leclère faisait partie du jury. Il a repris fin 2016 l’organisation du concours international de piano à Lagny-sur-Marne.
« Outre le travail des bénévoles, c’est aussi grâce à la volonté et à l’implication de notre conseillère municipale, Isabelle Moreau, que cette 11e édition du concours a pu se dérouler et notre ville renouer brillamment avec le piano » a salué Jean-Paul Michel.
Jean-Paul Michel, maire de Lagny-sur-Marne, a confirmé la reconduite du concours pour l’année prochaine.
Quelque 250 personnes ont assisté à la finale de la catégorie major.
Palmarès
Catégorie junior
1er prix : Kiron Atom Tellian, 14 ans (Autriche)
2e prix : Nina Sutre, 15 ans (France)
3e prix : Bella Schütz, 14 ans (France)
1e accessit ex-aequo : Andrew Gu, 10 ans (Allemagne) et Ruben Haruda, 14 ans (Croatie)
2e accessit : Rhys Concessao, 13 ans (Grande-Bretagne)
Catégorie jeune
1er prix : Philipp Vitkov, 19 ans (Allemagne)
2e prix : Augustinas Eidukonis, 21 ans (Lituanie)
3e prix : Anastasia Frolova, 21 ans (Russie)
1er accessit : Tom Carré, 18 ans (France)
2e accessit ex-aequo : Augustin Bonnet, 15 ans (France) et Monica Maranelli, 21 ans (Italie)
Catégorie major
1er prix : Jean-Michel Kim, 28 ans (France)
2e prix ex-aequo : Mo Zhou, 26 ans (Chine) et Yun-Ho Chen, 27 ans (Taïwan)
3e prix : Tomoya Umeda, 26 ans (Japon)
4e prix : Vivian Cheng, 26 ans (États-Unis)
5e prix : Manuel Vieillard, 24 ans (France)
Prix de l’école normale de musique de Paris : Jean-Michel Kim
Prix du public : Manuel Vieillard
Prix de la ville de Lagny-sur-Marne ex-aequo : Mo Zhou et Yun-Ho Chen
Publié dans 18 Chroniques de Serge, 19 Près de chez nous, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Thomas Dutronc et son quartet de jazz manouche
Thomas Dutronc a fait salle comble, samedi 5 novembre, au centre culturel Jacques-Prévert de Villeparisis. Avec la complicité de son quartet, il a de nouveau invoqué les "Esprits manouches", titre de son concert qui mêle jazz manouche et chanson française, captivant 650 personnes.
Thomas Dutronc marche sur les pas de son idole, Django Reinhardt (1910-1953), avec un bonheur rayonnant et une élégance nonchalante. D'ailleurs, tout comme le guitariste phare pour les joueurs de jazz manouche, Thomas Dutronc manie l'instrument avec brio sur ses paroles tout aussi marquantes, accompagné pas ses musiciens, également virtuoses purs et durs du banjo, du violon et de la contrebasse.
Le jazz à fleur de peau
Samedi soir, la victoire était aisée pour l’artiste tant le public était déjà totalement acquis à sa cause avant même les premières notes du concert.
Patrice, un Mitryen de 54 ans venu assister au concert avec son épouse, confie : « Je suis fan de jazz manouche, une musique réellement magique ! Selon moi, Thomas incarne ce qui se fait de mieux dans le genre à l’heure actuelle, avec ce talent inouï et rare de savoir l’accorder dans la gamme subtile des émotions ». Rêverie, humour, fantaisie, amitié et révolte, alcool et fumée de cabaret parisien (Le film "Les Triplettes de Belleville" n'était pas loin), le décor était campé et le charme a opéré, conforté par les tubes du chanteur : J’aime plus Paris, Allongés dans l’herbe, Qui je suis, Une nuit avec…
Une voix qui fait vibrer
Révélé par le concours Tahiti espoir guitare 2015, Ugo, 18 ans, a fait la première partie du spectacle de Thomas Dutronc. Son premier single va sortir prochainement. « J’ai passé quatre ans à Tahiti, une île superbe, et j’espère que mes chansons vont vous faire voyager quelques instants » a-t-il déclaré au public francilien qui l'a découvert. S.Moroy
Publié dans 18 Chroniques de Serge, 19 Près de chez nous, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Un millier de personnes à l’église de Bussy-Saint-Georges
Périmètre de sécurité devant l’église Notre-Dame du Val, fouille par des policiers à l’entrée, la municipalité n’a pas lésiné, samedi 21 novembre, sur la sécurité pour le concert des 7 communautés religieuses de la ville.
Un exploit en soi car celui-ci a rassemblé, sous la voûte de l’église, près de 1000 personnes, qu’elles soient athées ou de confessions juive, musulmane, catholique, protestante et bouddhiste. « L’idée d’un concert interreligieux en faveur de la paix et l’avenir de la planète, notamment à l’approche de la COP21, a germé en décembre 2012 en voyant que les jeunes de nos communautés respectives aimaient jouer de la musique. Les récents attentats ont donné encore plus de sens à ce projet » confie Dominique Fontaine, curé de la paroisse.
Laetitia Qiu jouant du guzheng, instrument traditionnel chinois à cordes pincées (famille des cithares).
Au fil de la soirée, chaque communauté a proposé des textes, musiques et chansons qui lui étaient chères, avant que l’orchestre Grande harmonie du conservatoire de Bussy prenne part, lui aussi, à l’événement. Farid Chaoui, président de l’association musulmane Twaba, a livré un message au public. « Au nom de tous les musulmans de notre ville, je tiens à présenter nos sincères condoléances aux victimes de ces horribles attentats. Aussi, en tant que citoyen français, je tiens à exprimer ma colère et ma consternation suite aux attentats commis par des lâches et des barbares. Des crimes qu’aucune cause ni idéologie ne peuvent justifier ou expliquer ».
De gauche à droite, les représentants de l'église protestante unie, catholique, du temple bouddhiste taïwanais Fo Guang Shan, l'église protestante évangélique, la pagode Laos, des communautés juive et musulmane.
Echanger pour se connaître
Et de poursuivre, après les applaudissements, « ces gens sont inspirés par la haine de la civilisation moderne, leur ignorance, leur obscurantisme, ainsi que par une idéologie sectaire qui n’a absolument rien à voir avec l’islam. Notre islam prône la tolérance, l’amour de son prochain, la paix et le vivre ensemble ». Il a appelé chacun à faire preuve de responsabilité et de discernement pour éviter tout amalgame, invitant les Buxangeorgiens à venir visiter la mosquée, boire un thé, déguster des pâtisseries et, surtout, échanger pour découvrir le « véritable visage de l’islam ». Claude Windisch, président de J’Buss (Association de la vie communautaire juive à Bussy), a mis l’accent « sur le vivre ensemble des communautés, une valeur pratiquée au quotidien et beaucoup plus forte que la peur ». La dalle du centre culturel juif doit être posée début 2016. La synagogue sera érigée entre la mosquée (inaugurée en juin 2014) et la pagode des moines bouddhistes. A cette fin, le représentant de la communauté juive a lancé un appel aux dons, concluant « l’esplanade des religions à Bussy est l’un des plus beaux projets de paix au monde. A ce titre, elle devrait recevoir le prix Nobel de la paix ». Nouveau tonnerre d’applaudissements.
Publié dans 18 Chroniques de Serge, 19 Près de chez nous, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Temps-danse, Modern’jazz
"Trybu", une chorégraphie sur l'étrange et fascinante musique de The Dø (Slippery slope).
Les quarante élèves des classes de danse modern-jazz du conservatoire ont présenté, samedi 20 juin, leur spectacle de fin de saison sur la scène de l’espace André-Malraux, devant leurs familles et amis. Un spectacle moderne et dans l’air du temps, donc très tendance, avec plusieurs danses chorégraphiées par leur professeur, Marjorie Rescica, sur des musiques signées Fred Pallem, Clint Mansell, Zenzile, Drehz, ou encore The Dø. Seul bémol à cette soirée, l’annonce du décès d’Yves Keroas, ancien professeur de guitare jazz du conservatoire, décédé dans sa 64e année, vendredi 12 juin, suite à un cancer fulgurant. Il avait pris sa retraite en mars 2012 et était également connu pour ses arrangements de jazz finger, ainsi que pour ses compositions en picking, selon la méthode Marcel Dadi. « J’ose espérer que, de là-haut, il nous a un peu vus » a déclaré, émue, Marjorie Rescica, dans son hommage à la fin du spectacle.
Les mots de la danse
"Différence", prestation interprétée par l'atelier chorégraphique cycle 3
« La danse est un poème dont chaque mouvement est un mot » disait l’écrivain Philippe Collas. C’est justement sur ce thème que les 80 élèves des classes d’éveil, d’initiation et de danses classique et contemporaine du conservatoire municipal, ont donné, samedi 27 juin à l’espace André-Malraux, leur spectacle de fin de saison. Venus en nombre, les familles et amis des jeunes danseuses (puisqu’il n’y a aucun garçon) ont eu, au travers des 16 tableaux, un aperçu éloquent du travail dispensé par leur professeur, Marie-Cécile Harcouët. Cette dernière n’a d’ailleurs pas hésité à enfiler ses chaussons de danse pour exécuter deux chorégraphies avec ses élèves, dont la remarquable « Métamorphose » sur la musique de la compositrice danois, Agnès Obel. Des chorégraphies par ailleurs très variées puisqu’elles s’appuyaient aussi sur bien la bande originale du film Ratatouille (studios Disney), que Mozart, Bizet, Vivaldi, Starmania (Les uns contre les autres), Édith Piaf (Non, je ne regrette rien), les frères Jacques, ou encore Envol, interprété par Louane dans le film « La famille Bélier ». Les élèves ont terminé en apothéose avec un ballet celtique de O’Stravaganza, illustrant à merveille tout l’enthousiasme et la fougue de cette section de danse du conservatoire. Ce dernier sera présent lors du forum des associations, samedi 5 septembre, au gymnase des Tourelles.
S. Moroy
CLAYE-SOUILLY – Festival
Valicha, danse folklorique péruvienne, exécutée par Alma Latina dans des costumes de Cuzco, l'ancienne capitale inca.
Le festival de musique de Claye-Souilly a fêté, dimanche 31 mai, sa 10e édition à l’espace André-Malraux. Une initiative que l’on doit à Chœur Odyssées et au soutien de la municipalité. « 10 ans, c’est le bel âge pour un festival. Grâce à lui, le monde, dans sa diversité, est venu à Claye-Souilly et nous a fait connaître ses musiques, danses et instruments » s’est réjouie Marie-Hélène Caspar, présidente du festival et chef de chœur de Chœur Odyssées.
Chœur Odyssées dirigé par Marie-Hélène Caspar
Ses choristes ont interprété un répertoire classique (Mozart) et moderne (musiques de films) avant de céder la place au duo Wang (piano et violon) pour des extraits de Jean Sibelius, compositeur finlandais, et de musique chinoise. La formation Alma Latina a ensuite emporté le public dans un tourbillon de danses et musiques sud-américaines, avec des chansons célèbres comme La fête des fleurs (Argentine), La Bamba (Mexique), El condor pasa (Pérou), La Colegiala (Colombie), Guantanamera (Cuba)…
Taiping Wang (violon) et Yuanyuan Li (piano) interprétant une œuvre du compositeur finlandais, Jean Sibelius.
Après avoir salué la grande qualité du festival, le maire Yves Albarello a confié avoir saisi la ministre de la culture pour que le violoniste Taiping Wang reçoive le titre de chevalier de l’Ordre des arts et lettres. Avant de partir fin juin pour une tournée en Italie du Nord, Chœur Odyssées se produira vendredi 5 juin à 20 h 30, à la cathédrale de Meaux au profit des malades du cancer, et samedi 6 juin à 21 h à la basilique Ste Marie-Madeleine de Vézelay (Yonne).
S. Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Arnaud Lassus, professeur de percussions et batterie, interpréte avec ses élèves « Variation sur le thème d’Hedwigde », morceau du film Harry Potter.
Le conservatoire intercommunal de Marne et Gondoire comprend 6 antennes, dont celle de Lagny-sur-Marne. Celle-ci a ouvert ses portes durant la journée de samedi afin de faire découvrir ses multiples activités au public.
« L’établissement de Lagny compte 620 élèves et 36 professeurs. Les cours sont dispensés de 4 ans à 78 ans et portent sur la pratique de tous les instruments. Nous pratiquons la musique ancienne, classique, le jazz, mais aussi les musiques traditionnelles et contemporaines, la culture et langage avec, notamment, l’éveil musical et les ateliers d’improvisation » précise Béatrice Chauvel, directrice à Lagny depuis 2002. Dès 10 h, des cours étaient proposés aux visiteurs, ainsi que plusieurs démonstrations instrumentales. En fin de matinée, Quentin Sirjacq, pianiste et compositeur de musique de films, a animé une conférence sur la musique juive. « A l’occasion de cette journée, nous avons également renseigné de nombreux visiteurs à propos des inscriptions 2015-2016, ce qui est de bon augure pour la rentrée » ajoute Béatrice Chauvel. Elle quittera néanmoins le 1er juin le conservatoire intercommunal, « avec un gros pincement au cœur », pour prendre la direction d’un conservatoire de 900 élèves à Saint-Priest (banlieue de Lyon). Le recrutement de son successeur est en cours. En attendant, et pour clore en apothéose cette journée portes ouvertes, les classes de violoncelle, Guzheng (instrument traditionnel chinois à cordes pincées) et contrebasse du conservatoire de Marne et Gondoire, ont donné à 18 h un concert à l’hôtel de ville.
S. Moroy
Conservatoire intercommunal, antenne de Lagny, 2 avenue général Leclerc – Tél 01 60 94 00 10 – [email protected].
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Elève au conservatoire d'Amsterdam Aidan avait remporté en février 2014 le premier prix du jury dans sa catégorie - il avait 12 ans - au concours international de Lagny-sur-Marne. Nous l'avions revu en concert à Lagny en décembre.
Le voici aux Pays-Bas, à Utrecht.
Publié dans 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
De jolies petites princesses ont gaiement participé à ce bal original.
Dimanche 8 février après-midi, la salle Planète-Oxygène de Claye-Souilly s’est transformée en salle de bal. «Pour commémorer les 300 ans de la mort de Louis XIV, nous vous proposons un après-midi d’initiation aux danses en usage à la cour royale. Elles seront accompagnées par 5 professeurs et 19 élèves du conservatoire de musique » a annoncé Francine Guillard, directrice du conservatoire, à l’initiative de l’évènement. L’orchestre était dirigé par Benjamin Narvey, professeur du conservatoire, et les danses conduites par Pierre-François Dollé et Irène Feste, deux danseurs chorégraphes passionnés de danses anciennes et fondateurs, en décembre 2007, de la Compagnie fantaisies baroques.
C’est sous le règne de Louis XIV, grand amateur d’art, que seront notamment créées de grandes institutions, telles l’Académie royale de danse en 1661, l’Académie royale de musique en 1669 et la Comédie française en 1680.
Pierre-François Dollé et Irène Feste ont mené la danse tout l'après-midi
Quelque 140 participants ont appris à faire la révérence et pu s’initier à des danses aussi diverses, gaies et variées que la pavane, la pavane d’Espagne, le branle simple, le branle des chevaux, le menuet de Haendel ou encore la gavotte du Roi. Si le répertoire s’avère très riche, le style n’en reste pas moins sobre, toujours lent et élégant. Qu’ils soient costumés ou non, les Clayois n’ont pas hésité à envahir la piste pour esquisser leurs premiers pas, sur la musique des harpes, flûtes, luths, guitares, violons et violoncelles. Des chants à « mener la danse », simples et entraînants, ont également été lancés par les deux chorégraphes : Sur les bords de Seine et J’ai un oiseau qui vole. « N’oubliez pas que dans la danse, on ne fait jamais du surplace. On avance, à droite ou à gauche. Un pas simple à droite, un double pas à gauche. La musique vous guide, vous dit ce qu’il faut faire » explique Irène Fest. Lucyle, 6 ans, a pris bien vite sa place dans le groupe des danseurs. « Elle est inscrite à l’éveil musical du conservatoire. Il est vrai que la robe de princesse qu’elle porte y fait aussi pour beaucoup » confie en souriant Christelle, sa maman.
S. Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Villevaudé – Loto d’hiver
Le traditionnel loto d’hiver organisé par l’ALJ (Association loisirs jeunes) a bien cartonné si l’on en juge par les 180 joueurs, petits et grands, qui ont envahi, samedi 31 janvier, la salle des Merisiers. La plupart étaient Villevaudéens, mais quelques « pros du loto », venus d’ailleurs, étaient aussi présents et facilement repérables avec leur matériel comprenant pions magnétiques colorés et bâton ramasse-jetons aimanté. Il faut dire que les trois gros lots, qui nécessitaient un carton plein, étaient plutôt alléchants : lecteur DVD portable, aspirateur robot, console Sony PS4. Heureusement, d’autres lots étaient plus accessibles avec une ou deux lignes seulement. Les parties, entrecoupées de deux pauses, ont bien animé cette soirée familiale, placée sous le signe de la détente et de la bonne humeur, à laquelle le maire Pascal Pian et quelques uns de ses adjoints ont participé. Pour Yvette Godefroy, présidente de l’ALJ, « la recette exceptionnelle » de ce loto d’hiver servira à financer les prochaines activités des jeunes Villevaudéens, mais aussi à acheter les gros lots… du prochain loto.
La salle des Merisiers est devenue, dimanche après-midi, le temple francilien de la zumba. Une initiative due à l’association Loisirs Jeunes de Villevaudé, en partenariat avec l’association Latin Event, de Noisy-le-Grand (93). Après les nécessaires et indispensables échauffements, le stage d’initiation, d’une durée de 2 h 30, a débuté avec le R’Lace, une séance très tonique animée par Sissi. Très en vogue actuellement, il s’agit d’un programme d’entraînement spécifique, alliant tonicité cardiaque et renforcement musculaire. Munies chacune d’une courte corde, quarante participantes ont ainsi dansé sur des rythmes endiablés ; la cordelette servant à indiquer le mouvement à suivre. Un autre exercice de renforcement musculaire, dirigé cette fois par Patrice, a ensuite précédé le cours de zumba, la fameuse danse tant attendue de toutes, qui permet la pratique du fitness sur des rythmes latino. Sur la scène, face à leurs élèves, Sarah et Sissi ont alors coaché, avec un enthousiasme et un entrain extraordinaires, une cinquantaine de femmes et… un seul homme. Serge Moroy
Les quarante élèves des classes de danse modern-jazz du conservatoire ont présenté, samedi 14 juin, à l’espace André-Malraux, leur spectacle de fin de saison. Sur une chorégraphie et mise en scène originales de leur professeur, Marjorie Rescica, les jeunes danseurs ont interprété des numéros sur le thème de l’écoute. Ecoute de la musique et des sons, mais aussi de son corps, de la nature et des autres, afin de lutter contre les maux de notre temps : intolérance, indifférence, violence, racisme, exclusion... Un spectacle extrêmement contemporain sur des musiques signées, entre autres, Carlos Chavez, René Aubry, Urban by nature, The Dylan Group, qui a ravi les auditeurs. Le conservatoire participera à la fête de la musique, samedi 21 juin à 17 h, avec les ateliers musiques actuelles, place du marché, et dimanche 22 juin à 15 h, avec le grand orchestre du conservatoire, sur le boulodrome, allée André-Benoist.
Les notes et les gestes s'unissent pour ne former qu'un seul corps
Il y a soi et puis les autres… que l'on croise tous les jours, sans jamais les voir
S. Moroy
Photo 1 : Sur la musique de The Dylan Group, 3 marionnettes, en désaccord avec leur corps, aspirent à la liberté (Nérimaine Lamari, Flore Malleviale et Noé Moroy).
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Sur une musique de John Powell, une chorégraphie intitulée "Assassin's Tango" au cours de laquelle les danseuses s'envolent.
Spectacle du conservatoire
C’est sur le thème du cinéma que les 80 élèves des classes d’éveil, d’initiation et de danse classique et contemporaine du conservatoire ont donné, samedi 7 juin, leur traditionnel spectacle de fin de saison, à l’espace André-Malraux. Un excellent prétexte pour rendre hommage à Charlie Chaplin, dont on commémore cette année le centenaire de son premier film, mais aussi à des musiques signées par quelques grands compositeurs du 7e art, dont N.H. Brown (Chantons sous la pluie), Yann Tiersen (Amélie Poulain), Howard Shore (Le seigneur des anneaux), Bruno Coulais (Himalaya), Bob Telson (Bagdad Café)...
Une chorégraphie fraîche et colorée, non dénuée d'humour, pour accompagner la musique du Seigneur des anneaux.
Ce sont ainsi 16 tableaux originaux, chorégraphiés par leur professeur Marie-Cécile Harcouët, que les jeunes danseurs ont interprété devant une salle remplie par leurs familles et amis.
Tous des pirates pour le tableau final qui a rassemblé les élèves des classes de danse classique et contemporaine.
La musique joviale et enlevée de Pirates des Caraïbes, signée Hans Zimmer, a rassemblé tous les élèves sur la scène pour l’apothéose finale. Prochain rendez-vous, samedi 14 juin, pour le spectacle des élèves de danse modern-jazz. Comme le précédent, il se déroulera en deux fois, soit à 17 h et à 20 h 30. Si l’entrée est libre, il est toutefois obligatoire de réserver les places auprès du conservatoire à cause de l’affluence : 01 60 26 50 84.
S. Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 23 Cinéma, théâtre, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Carla 8 ans et demi, Alexandra 11 ans et demi et Jérôme 14 ans, attentifs aux précieux conseils de Didier Lockwood.
Avant son concert avec son frère, au centre culturel Jacques-Prévert, Didier Lockwood a animé, samedi 24 mai 2014, une master-class à la salle polyvalente de la Maison pour Tous. « A la demande de Michèle Pélabère, amie de l’artiste et conseillère générale, il était déjà venu en 2008 animer une classe de violons. Aujourd’hui, c’est une initiation à l’improvisation jazz qui s’adresse surtout aux élèves de 2e et 3 cycles » explique Laure Strahm, directrice du conservatoire de musique et de danse qui compte 530 élèves. « Ces rencontres sont pour moi importantes, car elles sont sources d’échanges. Il m’arrive parfois de tomber sur des élèves doués auxquels je conseille alors de venir rejoindre mon école, à Dammarie-les-Lys. Cet après-midi, je vais rappeler les fondements de l’improvisation et des styles dans celle-ci » confie, enthousiaste, le célèbre violoniste. Devant une trentaine de participants, tous épris de jazz mais impressionnés par sa présence, il a tenu à rassurer. « Il faut faire des erreurs. C’est même grâce à elles que l’on va faire de belles choses. La confiance en soi est nécessaire. Aujourd’hui, on ne va surtout pas penser en notes écrites, mais en ressenti. Un improvisateur, c’est comme un compositeur sans gomme, en temps réel ».
Développer son ressenti
A partir de trois notes jouées par Julie sur sa flûte traversière, l’artiste a progressivement développé son cours, insistant sur le travail des sens, c’est-à-dire apprendre à sentir le rythme, entendre les mélodies... « Les notes appelant les harmonies, il faut avoir des oreilles. Cela s’apprend car l’oreille est un muscle à mémoire qu’il faut faire travailler d’une manière extrêmement prégnante. Des oreilles d’abord, mais aussi le corps car lorsque l’on joue ensemble, on est soumis à des obligations rythmiques ». Pour illustrer ses propos, Didier Lockwood a exécuté quelques improvisations, accompagné par Pascal Prautois à la contrebasse, Francis Cavallaro à la batterie et Dov Tahar au piano ; tous trois professeurs au conservatoire de Villeparisis. « On ne travaille pas la musique sans travailler la motricité. Tous les enfants devraient faire à la base de la batterie. La principale difficulté dans le jazz consiste à improviser sur une grille et se souvenir du nombre des mesures. Tout cela s’apprend, petit à petit, avec de tout petits outils que vous devez forger vous-même » a conclu l’artiste.
S. Moroy
Le conservatoire : http://www.villeparisis.fr/conservatoire.php
L’école de Didier Lockwood : http://cmdl.free.fr/accueil_fr.htm
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Lors de sa tournée en métropole, Meridianu, quatuor corse créé en 2003, a effectué, samedi soir, sa deuxième étape à Claye-Souilly. « C’est un concert exceptionnel. Ils viennent de Balagne, région de la Haute-Corse dont les grandes villes sont Calvi et Ile-Rousse. Et l’un d’eux est même né à Claye-Souilly » a annoncé Marie-Hélène Caspar, leader de la chorale Chœur-Odyssées, à l’initiative de cet évènement avec NS-Organisation et Gérard-Sedru Music. « Depuis l’origine, le chant permet à l’homme d’exprimer ce qu’il y a de plus beau. Cet héritage multiséculaire, nous devons le partager pour qu’il vive » souligne Jean-Antoine Orticoni, l’un des choristes.
En alternant savamment tradition et modernité dans leur interprétation a capella ou instrumentale de chants sacrés et profanes, mais aussi de compositions plus personnelles comme « SDF », chanson dédiée aux sans-abris, Meridianu a transporté les auditeurs vers l’autre rive de la Méditerranée. Sous les voûtes de l’église Saint-Etienne, chacun a pu ainsi découvrir et apprécier la beauté d’un patrimoine musical dont le charme fascine toujours, tant il est riche, authentique et profond.
S. Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 19 Près de chez nous, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Chœur Résonance a emporté, samedi 22 mars 2014, le public de l’espace Malraux dans l’univers grandiose et fascinant de la musique baroque.
Des extraits d’opéras des grands compositeurs tels Purcell, Pergolèse, Vivaldi, Rameau, Bach et Haendel ont servi de fil conducteur à son nouveau concert-spectacle écrit par Nicolas Martin-Padros et brillamment servi par les sopranos Marta Padros et Véronique Rilhac, le baryton-basse Gheorghe Palcu. Le trio était accompagné au clavecin par Roberta Tagarelli, au violon par France Devillers, au violoncelle par Emmanuelle Locastro, et par la trentaine de chanteurs de Chœur Résonance, formation créée en janvier 2010 et dirigée alternativement par Marie-Jo Roturier et Olivier de la Bourdonnaye. Par sa fraîcheur et sa mise en scène originale, « Forêts paisibles », le célèbre rondeau de Rameau, a particulièrement enchanté les spectateurs. Pour son prochain concert, la chorale clayoise accueillera Chœur-Choisy, un ensemble parisien, dimanche 18 mai à 17 heures à l’église Saint-Etienne.
S. Moroy
Plus d’infos : www.choeurresonance.choralia.fr
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Le chœur de chambre parisien « Agapanthe ».
Dans le cadre de l’opération nationale « Mille chœurs pour un regard », Chœur-Odyssées et Agapanthe, chorale parisienne dirigée par Isabelle Retailleau, ont uni leurs voix dimanche à l’église Saint-Etienne lors d’un concert en faveur de Retina France. L’association est reconnue d’utilité publique depuis 1998 et lutte contre les maladies de la vue.
Profitant du soleil magnifique, Marie-Hélène Caspar (4e à gauche au premier rang) pose avec ses choristes avant le concert à l'église.
« Pour la 19e année consécutive, Retina organise des concerts dans toute la France afin de recueillir des fonds pour financer la recherche médicale en ophtalmologie. Ces concerts revêtent cette année une saveur particulière puisqu’ils se déroulent peu avant le congrès mondial d’ophtalmologie qui se tiendra du 27 au 29 juin à Paris-Montparnasse » a précisé Marie-Hélène Caspar, chef de chœur de la chorale clayoise. Elle a également tenu à rendre hommage à Kléber Besson, professeur de luth, guitare et instruments anciens à cordes, au conservatoire municipal de musique, décédé la semaine dernière des suites d’un cancer. A capella ou accompagnés au piano par Marc Denouel, chants sacrés et profanes se sont ensuite envolés sous la voûte de l’église pour le plus grand ravissement du public, essentiellement clayois.
S. Moroy
Plus d’infos sur Retina France : www.retina.fr
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Les 5 finalistes de la catégorie B s'entretiennent avant les résultats. De gauche à droite : Andrei Tcymbalistenko, Fantee Jones, Florian Mitrea, Scipione Sangiovanni et Renata Kriszta Konyicska.
La 6e édition du concours international de piano organisé par l’association « Les rencontres du piano » en partenariat avec la Ville, a connu un vif succès durant le week-end du 31 janvier 2014. L’évènement est devenu incontournable pour les mélomanes et, dimanche après-midi, 260 personnes ont assisté à la finale de la catégorie B dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville. « Il y a deux catégories : A (10-15 ans) et B (16-30 ans).
Aidan Mikdad, 12 ans, a remporté le premier prix du jury dans sa catégorie. Avant la finale de ses aînés de la catégorie B, il a joué à nouveau devant un public admiratif.
Pour la catégorie B, nous avons reçu 74 dossiers vidéo et sélectionné 30 candidats. Sur les 24 qui sont venus, nous en avons retenu 5 qui sont en finale cette après-midi. Au total, ce sont 19 nationalités représentées » précise Béatrice Quoniam Chauvel, directrice du concours et membre du jury. Dix candidats ont concouru vendredi en catégorie A et c’est Aidan Mikdad, 12 ans, qui a remporté le premier prix du jury. « J’ai commencé le piano à 6 ans. Ma sœur jouait du piano et j’aimais bien. J’ai une préférence pour des compositeurs comme Liszt et Chopin. En plus de mes études scolaires classiques, j’étudie au conservatoire d’Amsterdam. Le niveau de ce concours était très élevé et, jusqu’au bout, j’ai eu un doute car il y avait une très bonne pianiste russe » confie le jeune virtuose néerlandais. Il a remporté l’an dernier le premier prix de piano dans sa ville, Amsterdam, et aimerait accomplir une carrière internationale.
Un concours qui monte
Le Roumain Florian Mitrea reçoit le premier prix du jury
« J’avais pressenti un premier et un second prix pour deux des 5 virtuoses : Scipione Sangiovanni et Florian Mitrea, car ils ont associé une qualité de jeu exceptionnelle à une émotion artistique véritable due, peut-être, au choix de leur répertoire. J’ai adoré la suite en ré mineur de Haendel et la sonate en la mineur de Schubert. Le 3e prix décerné à l’Américaine Fantee Jones n’a pas été une surprise. Son interprétation du Carnaval Opus 9 de Schumann était tout simplement magique. Je pense que le Russe Andrei Tcymbalistenko et la Hongroise Renata Kriszta Konyicska ne sont pas parvenus, malgré leur virtuosité incontestable, à nous faire partager l’émotion que nous attendions» commente Yvette Godefroy, une Villevaudéenne mélomane et pianiste confirmée.
L'Italien Scipione Sangiovanni jouant la Sarabande de Haendel
L'Américaine Fantee Jones terminant le carnaval opus 9 de Robert Schumann
La Hongroise Renata Kriszta Konyicska exécutant la sonate K280 de Mozart
Le Russe Andrei Tcymbalistenko interprétant la sonate n° 38 en fa majeur de Haydn
« Le niveau est exceptionnellement fort. On a franchi une étape à partir de 2012, l’année où Evelyne Berezovsky, fille du pianiste russe Boris Berezovsky, a gagné le concours » reconnaît Béatrice Quoniam Chauvel.
Le jury, de gauche à droite : Béatrice Quoniam Chauvel (directrice du concours), Joanna MacGregor (Royal Academy of Music de Londres), Pascal Némirovski (Royal Academy of Music de Londres), Arièle Butaux (productrice à France-Musique), Robert Benz (Université de Mannheim, directeur artistique du concours jeunes pianistes d'Ettlingen).
Premier rang à gauche, Sylvie Bonnin, maire de Lagny-sur-Marne avec à ses côtés son adjointe à la culture, Françoise Copeland
Si le niveau continue à être aussi élevé, le concours de Lagny pourrait devenir l’un des plus grands de France. Il faudrait alors envisager de se tourner vers l’espace Charles-Vanel pour accueillir un public, toujours plus nombreux d’année en année.
S. Moroy
Catégorie A
Premier prix du jury (800 euros et engagements concert) : Aidan Mikdad, 12 ans (Pays-Bas), 2e prix du jury (invitation à l’académie de Tignes, MusicAlp) : Elizaveta Klyuchereva, 14 ans (Russie), 3e prix du jury (300 euros) : Lou Warnett, 14 ans (France & Grande-Bretagne). Mention spéciale : Joachim Lim, 12 ans (Singapour). Mention à la plus jeune candidate : Jeneba Kanneh-Mason, 11 ans (Grande-Bretagne).
Catégorie B
Premier prix du jury (3000 euros et engagements concert) : Florian Mitrea, 24 ans (Roumanie), 2e prix du jury (1000 euros) : Scipione Sangiovanni, 26 ans (Italie), 3e prix du jury (500 euros) : Fantee Jones, 20 ans (USA). Prix de la Ville (1000 euros) : Fantee Jones. Prix du public (300 euros) : Scipione Sangiovanni. Prix des élèves du conservatoire de Lagny-sur-Marne (250 euros) : Scipionne Sangiovanni.
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Samedi 14 Décembre, La Gondoire organisait, sous la direction d'Alain Guillouzo, un très émouvant concert à l'église d'Annet sur Marne, en mémoire de ma voisine et amie Kaillou.
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Du blues, du jazz, de la bossa, du rock, des ballades... A 66 ans, Michel Jonasz fait encore vibrer les salles. Le chanteur et auteur-compositeur l’a prouvé samedi 28 septembre 2013, deux heures durant, au théâtre des Variétés devant 310 personnes, soit la capacité totale de la salle. Michel Jonasz sait aussi être drôle en distillant quelques anecdotes savoureuses ou en imitant le général de Gaulle en visite au Golf-Drouot au début des années 60. Malicieux, il chahute volontiers son complice et ami Jean-Yves d’Angelo qu’il connaît depuis près de 30 ans et qui l’accompagne au piano dans sa tournée. Joueur de blues, Super Nana, Guigui, La boîte de jazz, Les odeurs d’éther... tous ces titres font partie de l’album souvenirs, même pas jaunis, de Michel. Des nôtres aussi puisque ses chansons trouvent toujours un écho dans le coeur du public. Son dernier album sorti en 2011 et intitulé Les hommes sont toujours des enfants, n’en est-il pas la preuve ?
Un retour à l’essentiel
Depuis novembre 2012, sa tournée à travers toute la France scelle le retour de l’artiste sur scène. Une absence beaucoup trop longue au goût de certains. Au premier rang, pour ne pas en perdre la moindre miette, Magalie, une Vairoise de 40 ans, et Cédric, un Breuillois du même âge. Ils ne se connaissent pas, mais partagent pourtant bel et bien la même admiration pour le chanteur.
« C’est la
première fois que je vois Michel Jonasz sur scène. J’ai profité de son passage
à Vaires pour assister à son concert car j’aime beaucoup son répertoire, ancien
et actuel » confie Magalie. « Je l’ai déjà vu deux fois sur scène.
C’était à l’Olympia en 2000. Depuis l’âge de 16 ans et ‘’Mister-Swing’’, j’aime
son style de musique parce qu’il y a de la recherche et du swing, avec une
référence au jazz très présente. Ce soir, un piano et une voix. C’est le plus
simple, mais aussi l’essentiel et il ne peut pas tricher. Je suis content que
ce concert ait lieu dans une petite salle intimiste comme celle-ci » avoue pour sa part Cédric. J’veux pas que
tu t’en ailles…
chante maintenant Michel. Le public non plus ne veut pas qu’il s’en aille. Mais
comme Y
a rien qui dure toujours, l’artiste, ému, promet dans un dernier trait
d’humour de faire sa tournée d’adieu en l’an 3000. Il est vrai que les poètes
ne meurent jamais.
S. Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Une belle invitation pour les seniors du CCAS de Villevaudé le vendredi 30 mai 2013: les musiciens stagiaires de l’association « Sonat » donnaient un concert à la maison de retraite SNCF du château du Poitou. « Pour la deuxième année consécutive, la maison de retraite et Sonat ont organisé ce concert de clôture dans le cadre de la formation musicale auquel les enfants ont participé » a annoncé Luc Florès, directeur de l’établissement.
Au programme de l’après-midi, des œuvres de grands compositeurs tels Moor, Beethoven, Masson, Joubert… interprétés au violon et à la flûte par 13 jeunes devant une assemblée de 80 personnes composée des résidents, de leurs familles et amis.
Auparavant, durant toute la semaine, encadrés par Céline Prévot et Anoulay Valentin leurs directrices artistiques, les stagiaires ont occupé les pièces du château par petits groupes ou en orchestre pour travailler et répéter les morceaux adaptés à leurs niveaux pour la plus grande joie des 67 pensionnaires, dont quatre centenaires.
Jouer dans des lieux insolites
A l’origine de cette idée, Cécile Prévot et Aurélie Blanc, toutes deux professeurs violonistes de l’association. « Sonat a pour but de promouvoir la musique classique par le biais de stages destinés aux amateurs et aux futurs professionnels. La pratique de la musique de chambre favorise l’écoute, développe la pulsation et permet de découvrir les répertoires, tout en ayant le plaisir de jouer ensemble dans des lieux inattendus ou insolites » précise Céline Prévot. « Cette immersion musicale est bienvenue car la plupart de nos résidents sont très dépendants. Le lien intergénérationnel qui se tisse à la faveur de ce stage leur est donc bénéfique tant il est riche en échanges » précise Emmanuelle Salvert, animatrice. Dans le cadre de son projet pédagogique visant à favoriser cette relation, elle a proposé aux stagiaires de participer à des ateliers d’arts plastiques et de poésie avec les résidents.
Serge Moroy
Site : http://concertsstages.wix.com/sonat - Contact : 06 61 13 99 70 - [email protected]
Georges Dubois, pilier du Cercle chansonnier, décédait en décembre 2010 à l’âge de 79 ans. Deux ans et demi après, si la nostalgie est encore présente, la volonté de poursuivre son œuvre tout autant. Et Le spectacle continue, toujours pour la bonne cause.
Nouvelle confirmation dimanche 19 mai 2013 à la salle Albert-Caillou lors du troisième spectacle de l’année. Membre du Cercle chansonnier depuis 20 ans, Ellys Branjonneau a pris la succession de Georges Dubois à la présidence.
Premier spectacle et déjà le succès pour la Chelloise Christiane avec ses danses orientales.
« Le Cercle, c’est une histoire de famille. A sa création, en 1928, nos anciens avaient pour habitude de chanter ensemble le dimanche. Alors ils se sont dit… pourquoi ne pas chanter pour les autres en faisant le bien ? C’est comme ça que tout a commencé. Raymond Devos, Jean Lefebvre et beaucoup d’autres sont venus. Je cherche toujours sur Chelles et ses environs des chanteurs et chanteuses.
Valérie et Claude interprétant « Tout va très bien Madame la Marquise ».
C’est le cas de Ludivine qui va monter sur scène aujourd’hui et que j’ai découverte à Courtry. Grâce à des recrues comme elle, l’oeuvre du Cercle se poursuit ».
Après la disparition de Georges, la Campésienne Béatrice Bichet a connu un passage à vide. « Même si c’était très dur de reprendre, car on le voyait toujours dans la salle avec son éternel sourire, je me suis dit qu’il fallait continuer… pour lui. J’ai donc repris mes activités au Cercle et j’ai eu la joie de voir de nouvelles personnes arriver, pleines d’énergie et de talents ».
Béatrice présentait le spectacle en compagnie d’Ellys. Un exercice qui constituait une grande première pour elle.
Pépinière de talents
Grande première également pour Ludivine, 23 ans, chanteuse de cabaret.
Photo: Ludivine 23 ans. Un talent très prometteur et une grande admiration pour la divine Marilyn Monroe.
"Je fais ce métier depuis cinq ans et suis actuellement à l’AICOM (Académie internationale de comédie musicale) de Paris. J’ai intégré le Cercle en décembre dernier. On est accueilli dans une très bonne ambiance, la salle est magnifique, le public toujours au rendez-vous... Pour un artiste, il n’y a pas mieux !".
Ludivine se se produira les 23 et 24 juin au Théâtre du Palace à Paris.
Bernard Fournier, un Chellois de 65 ans, pratique le chant en amateur depuis l’âge de 20 ans. Il fait aussi partie de la Gaîté de Chelles. « Je suis chanteur classique, ténor d’opérette. Le fait de participer au Cercle m’a permis d’aborder un autre répertoire : le lyrique. Je vais chanter un extrait du ‘’Prince de Madrid’’, une opérette de Mariano assez peu connue » a-t-il déclaré avant de monter sur scène et chanter sans micro.
La surprise parisienne
Bernard Leforestier 82 ans réside à Montfermeil. Il se souvient. « Georges Dubois et Armand Rosencranz, autre Chellois de renom décédé en juillet 2011, présentaient les spectacles ensemble. A chaque fois, la salle était comble ». Membre du Cercle, il a interprété des opérettes dans cette salle avec son épouse pendant 18 ans. Il ne dédaignait pas non plus la chansonnette. « J’ai plaisir à revenir ici aujourd’hui devant un public aussi chaleureux. Je me souviens quand Georges Dubois et Yves Chabot m’ont présenté devant vous pour la première fois. Je n’oublie pas et je leur dédie ce spectacle » a lancé Serge Llado, la vedette parisienne invitée.
Le triomphe de l'humoriste parisien Serge Llado entouré de Béatrice Bichet et Ellys Branjonneau.
Chanteur et auteur-compositeur, l’humoriste se produit actuellement au Don Camilo à Paris. Le public s’est régalé avec ses actualités politiques et ses fameuses « hallucinations auditives », des chansons étrangères à succès où l’on croit percevoir des phrases en français... souvent grivoises.
Le coeur sur la main
Le tour de Magie de Michel ne fait pas toujours apparaître ce qu’il devrait !
Comme tous les artistes, Serge Llado participait bénévolement au spectacle. Les adhérents de l’association ont procédé pendant l’entracte à la traditionnelle collecte de « l’euro du cercle » ; chacun mettant ce qu’il veut dans la corbeille. « Donner aux personnes qui souffrent d’un handicap pour faire en sorte que leur vie ressemble à celle des autres » a rappelé Ellys. La somme de 239 euros récoltée cet après-midi-là viendra s’ajouter aux dons précédents et aux cotisations des 250 membres pour financer cette fois l’achat d’un fauteuil roulant et des chaussures orthopédiques. Car tel est le coup de cœur des chansonniers. Prochain spectacle, dimanche 20 octobre à 15 heures, salle Albert-Caillou. Entrée libre.
S. Moroy
Soutenir le Cercle : 06 13 60 94 01 - [email protected]
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
"So excited" de The Pointer Sisters chanté par les élèves de l'atelier chant musiques actuelles.
Les élèves et professeurs du conservatoire de musique et de danse ont donné vendredi 17 mai 2013 un concert 100 % soul music devant une salle comble.
Aude Macé interprétant "Try a little Tenderness" d'Otis Redding.
Stevie Wonder, Mickael Jackson, James Brow, Jackson-Five, Diana Ross, The Temptations, Pointer Sisters, Otis Redding… la plupart des icônes de la soul, cette musique noire américaine issue du rhythm and blues, a embrasé l’espace Malraux le temps d’une soirée.
« Les ateliers chant musiques actuelles de Delphine Verleene, Jazz et vocal de Yves Keroas, musiques actuelles d’Alain Gergonne, chorégraphique de Marie-Cécile Harcouët ont répété plusieurs mois pour vous donner ce spectacle et je vous demande d’être indulgents pour cette grande première » a prévenu Francine Guillard, directrice du conservatoire.
Mais le public clayois ne s’est pas fait prier pour applaudir chanteurs et musiciens qui ont défilé sur scène à côté d’un diaporama géant, transporté qu’il était par le swing de I feel good (J. Brown), Billie Jean (M. Jackson), Blame it on the Boogie (Jackson 5) ou encore Upside Down (D. Ross)…
Rien de tel que les Blues Brothers pour faire swinguer l'espace Malraux.
La seconde partie du concert a réuni l’orchestre du conservatoire dirigé par William Carosella pour une version plus instrumentale, dont deux medleys dédiés l’un aux Blues Brothers et l’autre à Mickael Jackson.
Répertoire beaucoup plus
sage dimanche 26 mai avec le concert de chant lyrique qui a présenté des
extraits d’opéras consacrés au mariage à l'église Saint-Etienne.
S. Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
« J’imagine qu’il vous arrive d’avoir parfois des petits chagrins. Des gros aussi d’ailleurs. J’ai un petit secret à vous donner, un rite magique... Quand vous mangez des pommes, vous gardez les pépins. Vous les nettoyez, vous les séchez et vous les mettez dans une petite boîte que vous cachez dans votre chambre. Le jour où vous avez un petit ou un gros chagrin, vous prenez une poignée de pépins et vous les lancez très fort vers le ciel en criant : c’est pas pour ma pomme ! ».
Samedi 13 avril 2013 à la médiathèque de l’Orangerie, Alain Schneider, le troubadour des temps modernes, a jonglé avec les rimes et les notes pour le plus grand plaisirs des petits. Sa renommée a débuté quand il se met à écrire des chansons pour Adibou, l’extra-terrestre malicieux, fidèle compagnon des enfants pour le soutien scolaire sur cédérom.Entre révolte, tendresse et nostalgie, et toujours avec humour et poésie, le chanteur a interprété quelques uns de ses succès, dont « Sakatou », la ballade des moustiques qui s’attaquent à tout, « Ma rue » où toutes les nationalités et religions se serrent la main, « Les chevaliers du crochet », en hommage à son grand-père Godchaux Schneider. Celui-ci était chiffonnier et sa plus grande joie était de trouver des peaux de lapin.
« Y’a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens » clame Alain dans cette dernière chanson. Un refrain repris en chœur par les enfants et leurs parents. A la fin du concert, le compositeur parisien a posé sa guitare pour répondre aux questions de ses jeunes admirateurs. A celle de Nawell, 8 ans, qui voulait savoir quelle était sa chanson préférée, Alain a répondu : « Ce sont les prochaines ». En enchantant à chaque fois son auditoire, il a choisi, c’est sûr, l’un des plus beaux métiers.
S. MoroyCarnaval des animaux
Vendredi 12 avril 2013 les élèves du conservatoire de musique et de danse sont montés sur la scène de l’espace André-Malraux pour le traditionnel concert des Orchestrades.
Après les ensembles guitares classiques et luths de Kléber
Besson, puis violoncelles de Maëlise Parisot, la chorale des enfants a
interprété sous la direction de Brigitte Lordat « La cigale et la fourmi »
(version Jacques Prévert) et « La chanson du hérisson » (tirée du spectacle
Emilie Jolie).
Tout cela préfigurait bien entendu la deuxième partie de la soirée
consacrée au Carnaval des animaux, l’œuvre de Camille Saint-Saens composée à la
fin du XIXe siècle. Les formations Cordissimo et Coup de vent, magistralement
dirigées par Corinne et Thierry Varest, ainsi que les danseuses de l’atelier
chorégraphique de Marie-Cécile Harcouët, ont fait revivre devant un public ravi
cette célèbre suite musicale parodiant avec humour la gent animale.
Chacun des quinze morceaux de la suite dédiée à un animal était précédé d’un texte savoureux écrit par le regretté Francis Blanche.
S.Moroy
Plus d'infos, cliquez sur ce lienPublié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Après le
succès de ces deux précédents concerts « Mozart au fil du temps » en 2012,
Chœur Résonance a récidivé samedi 9 février 2013 à l’espace André-Malraux.
Cette fois, c’est dans une version revisitée pour le théâtre que s’est accompli le voyage dans l’univers mozartien sur des morceaux de piano joués par Shinobu Tanaka et des duos d’opéras interprétés par la soprano Marta Padros et le baryton-basse Gheorghe Palcu. Des chants liturgiques et profanes ont également émaillé la soirée, chantés par les choristes réunis de Chœur Résonance et de Chant’Annet sous la direction alternée de leurs chefs de choeur : Marie-Jo Roturier, Olivier De La Bourdonnay, et Michel Vallois pour la formation annétoise. Le public a pu ainsi avoir un excellent ressenti sur quelques-uns des opéras majeurs du compositeur autrichien, tels « Les noces de Figaro », « Don Giovanni », « La flûte enchantée ». Il a aussi frissonné de plaisir en écoutant l’Ave-Verum ou encore le Requiem, dernière réalisation inachevée de Mozart qui laissa 650 œuvres à la postérité quand il décéda à l’âge de 35 ans en 1791.
Serge Moroy
Plus d’infos : www.choeur-resonance.fr
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
C’est tout d’abord un programme consacré aux musiques de films avec la participation de l’orchestre symphonique du Val-Maubuée et Chœur-Odyssées qui a ouvert le festival. Sous la direction de Jean-Michel Henry, les 70 musiciens ont accompagné les choristes qui ont interprété : West Side Story, Dien Bien Phu (concerto de l’adieu), 1492 Christophe Colomb, Il faut sauver le soldat Ryan, Exodus, Joyeux Noël (l’hymne des fraternisés), Empire du soleil, Carmina Burana… Dimanche, ce fut le chœur des jeunes Tavritchesky, venu spécialement de Crimée, qui enchanta le public. Les choristes, qui étaient déjà venus au festival de 2007, ont donné un répertoire varié embrassant la musique baroque sacrée jusqu’à des compositions contemporaines, dont certaines écrites spécialement pour eux, en passant par des chants traditionnels reflétant la vie quotidienne en Ukraine. Composé de 15 choristes, dont trois hommes, le chœur ukrainien a été créé en 1998 par Olga Chapovalova, sa directrice artistique. La formation a très vite rencontré le succès dans les pays de l’est, avant de se faire connaître en Italie, France, Allemagne, et d’être considérée comme des ambassadeurs de la culture ukrainienne. Trois chants interprétés à l’unisson par Chœur-Odyssées et la chorale slave ont clôturé l’après-midi. L’un d’entre eux, « Libertad » de Giuseppe Verdi, dont on fêtera cette année le bicentenaire de la naissance, « ne pouvait mieux exprimer la soif de liberté des hommes en ces moments de trouble » a déclaré Marie-Hélène Caspar, présidente du festival de musique de Claye-Souilly et chef de chœur de Chœur-Odyssées. Serge Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Concert à l’espace André-Malraux samedi 7 mai.
Après une participation au festival de musique de Claye-Souilly en 2007 et un premier concert à l’église St-Etienne en avril 2009, l’Ensemble Vocal Horizons se produisait samedi soir 7 mai sur la grande scène clayoise avec un répertoire renouvelé. « Pour donner du plaisir et se faire plaisir » a déclaré son chef de chœur Vincent Hababou. En présence de Jacques Point, adjoint au maire délégué à la culture, les choristes ont proposé à leurs auditeurs un voyage autour du monde tout en musique. La première partie était a capella avec des folksongs et negro spirituals américains, chants populaires italien (Bella Ciao), équatorien et tzigane. La seconde, accompagnée par Marie-Jeanne Chaigneau à la flûte, Kléber Besson à la guitare et Chantal Hasquenoph au piano, comportait des chansons péruvienne, Yiddish (Dona, Dona), irlandaise (Last Rose of Summer), anglaise, catalane, russe et zoulou. Prouvant en beauté que la musique n’a pas de frontières, la chorale a interprété « Hallelujah », une chanson de Leonard Cohen (reprise dans le film Shrek), avant de terminer sur « Il faut que je m’en aille » de Graeme Allwright. Vincent Hababou a toutefois promis à l’assistance que ce n’était qu’un simple au-revoir.
Plus d’info : www.evhorizons.fr
Dans l’après-midi du dimanche 8 mai, Cordissimo a fait vibrer l’âme des mélomanes en donnant un concert exceptionnel à l’église Saint Etienne...
"Cordissimo", nom donné à l’ensemble des cordes du conservatoire de musique, regroupe 8 violons, 7 altos et 8 violoncelles, tous jeunes élèves du conservatoire. Il est placé sous la direction de Corinne Varest, professeur d’alto, et interprète essentiellement de la musique baroque. Devant 85 personnes et en présence de Jacques Point, premier adjoint à la culture et à la communication, et de Francine Guillard, directrice du conservatoire, la formation a offert à son auditoire 15 œuvres sélectionnées dans le riche répertoire des plus grands compositeurs : Albinoni, Pleyel, Bach, Vivaldi, Casella, Clémenti, Küchler, Caccini et Haendel. Le public a apprécié la qualité de la prestation et pu savourer dans de bonnes conditions acoustiques la beauté de ces grandes oeuvres qui connurent un vif succès dans l’Europe du XVIIIe siècle. Le concert s’est achevé sur le superbe canon de Johann Pachelbel dont le thème présente la particularité d’avoir été composé autour d’une basse de huit notes. Serge Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Salle comble au théâtre Luxembourg dimanche 21 novembre après-midi pour le concert donné au profit des malades du Nord Seine-et-Marne atteints du cancer …
Oeuvre contemporaine d’Etienne Perruchon, "Dogora" est un aussi un concentré de notre monde car dans cette œuvre il y a la vie, la mort, la tristesse de l’éloignement, la joie des retrouvailles, la mélancolie, la haine, la violence, la guerre. Vous ne comprendrez pas les paroles, mais vous ne pourrez pas rester insensibles à ce que vous allez entendre. Ouvrez vos yeux, vos oreilles, votre cœur et laissez-vous porter par la musique. Partageons ensemble ces instants uniques qui permettent aux hommes grâce à quelques notes de musique d’oublier momentanément leurs peines et leurs souffrances » a annoncé Marie-Hélène Caspar, présidente du Festival de musique de Claye-Souilly et chef du Chœur Odyssées, au début de ce concert exceptionnel réunissant 235 choristes des chorales de Seine-et-Marne et 80 musiciens de l’orchestre symphonique du Val-Maubuée.
Etienne Perruchon déclarait dans une interview le 16 juin dernier à Annecy : « Quand j’écris une œuvre comme Dogora ou Tchikidan, je n’ai pas d’idée préalable sur l’effet qu’elle doit avoir sur les gens. J’invente juste la musique que j’aime entendre et je constate ce qui se passe. Bien sûr, je me rends compte de ce que cela provoque et je ne tourne pas le dos à cela. J’essaie simplement de comprendre et d’accompagner les effets collatéraux de ma musique en toute humilité ».
Et le rêve devint réalité
« Un jour, j’ai découvert sur Radio-Classique l’œuvre d’Etienne Perruchon, Dogora, et à l’instar du cinéaste Patrice Leconte et de beaucoup d’autres, je fus subjuguée par cette musique fascinante, obsédante, tour à tour douce et violente, musique comparable à nulle autre. Produire un concert Dogora devint à ce moment-là pour moi un rêve. Mais Dogora nécessitait non seulement un orchestre symphonique, mais également la participation de centaines de choristes, enfants et adultes, ainsi que de solistes. Seules les villes d’une certaine importance avaient déjà pu mettre en place ce type de spectacle » reconnaissait Marie-Hélène Caspar. Sa rencontre avec Véronique Audoli, directrice du Conservatoire du Val-Maubuée, Jean-Michel Henry, chef de l’orchestre symphonique du Val-Maubuée, et Francine Desmarchelier, présidente de l’AVACS (Association « Vaincre le cancer solidairement »), a permis de monter ce projet grandiose de rassembler au bénéfice d’une grande cause huit chorales (*) avec l’orchestre symphonique du Val-Maubuée.
« L’AVACS avec ce concert clôt l’année anniversaire de ses 10 ans. Elle a été créée par des malades pour venir en aide aux autres malades » a ajouté Francine Desmarchelier. Son association, dont le siège est à la clinique Saint-Faron de Mareuil-les-Meaux, vise l’amélioration du confort des malades, leur accompagnement et le soutien du programme « Apprendre à vivre avec le cancer ». Dans le cadre de son action, l’AVACS a mis en place six ateliers de retour au bien-être qui sont gratuits pour les malades.
Des frissons à l’unisson...
Dès que les chants dogoriens ont résonné dans l’espace du théâtre sous la direction de Jean-Michel Henry, ils ont envoûté par leur beauté et leur puissance émotionnelle les quelques 600 spectateurs. Une musique de douceur et de tempête, une ode flamboyante à la vie. Les compliments ont fusé à la fin du spectacle. « C’était magnifique, j’ai eu des frissons dès le début, au tout premier chant » a avoué Yvette Gilardin venue de Chelles pour le concert. « Je ne connaissais pas Dogora. J’ai beaucoup apprécié cette langue imaginaire qu’est le dogorien avec ses consonances slaves et j’ai envie d’en savoir un peu plus sur cette oeuvre » déclarait pour sa part Bernard, un Meldois solidaire de la lutte contre le cancer.
Un prochain concert aura lieu dimanche 30 janvier 2011 à 16 heures au centre culturel Jacques-Prévert à Villeparisis. Il sera donné au profit de l’association « Le rire médecin : de vrais clowns à l’hôpital » dont la marraine est l’actrice Anny Duperey. S. Moroy
(*) l’ACVM de Noisiel, la chorale des enfants du Conservatoire du Val-Maubuée, la chorale des enfants de la Maîtrise Sainte-Marie (Meaux), la chorale des enfants du Conservatoire de Claye-Souilly, Chant’Annet (Annet-sur-Marne), Chœur Odyssées (Claye-Souilly), Petit Chœur du Grand-Morin (Villiers-sur-Morin) et Vocalizes (Lizy-sur-Ourcq),
Plus d’infos sur Dogora : festivalclaye.over-blog.com
Plus d’infos sur l’AVACS : www.avacs.fr
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (5)
Certains d’entre vous ont déjà eu l’occasion d’entendre l’ensemble des Grandes Voix Cosaques de Kouban qui s’est produit à plusieurs reprises dans notre région.
L’Association « Polymélodies » que nous avons le plaisir de représenter et qui soutient ce groupe prestigieux, est heureuse de vous annoncer deux concerts en Juin. (cliquez sur l'image ci contre pour connaître les dates)
Nous vous invitons très chaleureusement à venir découvrir ou entendre à nouveau ces artistes exceptionnels et vous remercions de relayer l’annonce de ces concerts à vos connaissances et amis susceptibles d’être intéressés.
Vendredi 4 juin 20h30, en l'église Saint André de Chelles
Vendredi 11 juin 20h30, en l'église d'Annet sur Marne
André Dupuis, secrétaire de l’Association 1901 « Polymélodies ».
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Le festival de Musique de Claye-Souilly existe depuis cinq ans seulement. Mais que de chemin parcouru depuis !
En cinq ans, des orchestres ou des ensembles venus parfois de très loin ont régalé de leurs sonorités et de leurs musiques exotiques le public clayois: l'Orchestre National de Shanghai, le Choeur de la Radio et de la Télévision de Mongolie intérieure chinoise, le Duo Wang, l'Ensemble Subboteya de St-Pétersbourg, l'Ensemble Klapa Šufit de Split, les Cosaques de Kouban, etc.
A ces artistes se sont joints les professeurs du Conservatoire de Claye-Souilly et le Choeur « Odyssées » dirigé par Marie-Hélène Caspar qui se sont produits régulièrement à l'Espace Malraux pour partager ce quelque chose d'ineffable, d'irremplaçable et d'indispensable qu'est la musique.
Cette année encore, pour la cinquième édition, trois concerts de styles différents furent proposés.
Que dire du concert inaugural (vendredi 26 mars) qui fit presque salle comble ? Que ce fut un feu d'artifice de musiques du monde où tous les continents étaient réunis: Amérique (du Nord et du Sud), Asie (Japon et Chine), Europe. Guitare, harpe, percussions, piano vinrent tour à tour accompagner la voix de Sanaé Rodière (soprano) et celles des choristes d'« Odyssées » tandis qu'en deuxième partie, les Cosaques de Kouban enflammèrent la salle en enchaînant les airs, plus entraînants les uns que les autres, jusqu'au fameux « Kalinka » repris en choeur par la foule…
Soirée inoubliable qui fit place, le lendemain samedi 27 mars, à un plus grand recueillement autour d'un chef d'oeuvre musical, malheureusement peu interprété de nos jours : le « Requiem » de Luigi Cherubini interprété magistralement par l'Ensemble Vocal Philippe Caillard, maître du chant choral français.
Dimanche 28 mars, le troisième concert se devait de clore en beauté ce festival éclectique. Le Quintette de cuivres « Magnifica » réussit ce pari dans un programme où la dextérité, la finesse de l'interprétation, la musicalité, la joie de vibrer en harmonie firent des merveilles. A l'honneur des grands compositeurs : Bach, Caccini, Mozart (avec le Choeur « Odyssées » et un très beau solo de Sanaé Rodière dans l'Ave Maria de Caccini) mais aussi Haendel, Gounod, Böhme, Williams, Chostakovith (la fameuse valse) ou encore le contemporain Marc Mir dans une « Suite celtique » qui fut très appréciée du public.
Après les remerciements d'usage, notamment aux partenaires qui contribuèrent à pérenniser cet événement, et à l'équipe technique de l'espace Malraux, le festival s'est achevé dans la bonne humeur avec l'espoir que la 6e édition soit tout aussi festive et agréable. Tel est d'ores et déjà le souhait des organisateurs.
Prochains rendez-vous du Choeur « Odyssées » :
- le 12 juin à 20 h 30 (église de Messy) : concert avec le « Choeur de Nath »
- le 20 juin (église de Claye-Souilly) avec la chorale de l'IUFM de Livry-Gargan (Fête de la Musique)
- le 21 novembre à 16 h (Théâtre Luxembourg de Meaux : grand concert pour les malades du cancer (« Dogora » d'Etienne Perruchon – 200 choristes – solistes – Orchestre symphonique du Val Maubuée sous la direction de Jean-Michel Henry).
Informations complètes et actualisées sur le Blog du festival: www.festivalclaye.over-blog.com
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Créé dans les années 60 par Louis Canziani, compositeur de musique, domicilié à Claye-Souilly, rue du Maréchal Joffre, cet orchestre était composé de tous les membres de sa famille : sa fille « Anyta » à l’accordéon, sa femme Pauline dit « Paula » à la guitare, son fils Jean-Louis dit « Jean-Lou » à la guitare également, sa fille « Louisa » chantait, puis Patricia et Monique à l’accompagnement, d’un animateur Michel Jeanne et d’un batteur.
Cet orchestre animait les bals de la région, soit l’été dans les petites communes sous un chapiteau ou l’hiver dans les salles des fêtes, les samedi soir et dimanche après-midi :
En Seine et Marne à : Chambry, Chauconin, Croissy-Beaubourg, Claye-Souilly, Crécy-la Chapelle, Ilsles-les-Meldeuses, Meaux, Messy, Mitry-Mory, Montjay-la-Tour, Monthyon, Mortcerf, Mouroux, Oissery, Le Pin, Penchard, Quincy-Voisins, Roissy-en-France, St Pathus, St Soupplets, Vaires sur/Marne, Villenoy, Villeroy etc…
Dans l’Oise à : Baron, Nanteuil-le-Haudoin, Rouvres-en-Multien, Silly-le-Long etc…
Tous les samedis l’orchestre faisait salle comble, ses fans le suivaient chaque semaine de village en village.
Malheureusement le 4 février 1968, après le bal de la Croix Rouge de Quincy-Voisins, la famille rentrait à Esternay dans la Marne où les Canziani possédaient une maison, lorsqu’à la sortie de la Chapelle sous Crécy, près du « Souterrain », Louis Canziani perdit le contrôle de son véhicule break « ID 19 » qui alla s’écraser sur un pylône électrique.
Bien que les habitants d’une maison voisine de l’accident prévinrent de suite les secours, les pompiers retirèrent les corps sans vie de Pauline Canziani née Lizzul, 42 ans et de sa fille Louisa 18 ans. Les autres occupants du véhicule : Louis Canziani et ses enfants, Anyta, Jean-Louis, Patricia 14 ans et Monique 13 ans ainsi que Michel Jeanne grièvement blessés furent acheminés vers le centre hospitalier de Meaux.
Madame Pauline Canziani et sa fille Louisa furent inhumées dans le cimetière de Claye-Souilly
C’est Albert Huard qui remplaça le samedi suivant l’orchestre « Anyta » au bal de l’Amicale du personnel du Centre hospitalier de Meaux.
L’orchestre continua encore quelques années et disparut.
Un grand Bal Dansant est organisé pour tous ceux qui ont suivi l'orchestre Anyta, par Patricia la soeur d'Anyta, le 13 Février 2010 à la Salle de Monthyon. Entrée 10€
La salle de Monthyon peut recevoir 300 personnes:
Réservations au 01 60 23 74 25, Romain Steiner
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (9)
Salle polyvalente, LE PIN
Réservation spectacle au 06 87 49 18 00
Jean Claude Blahat a 23 ans, en 1967, lorsqu'il fait connaissance de Georges Brassens dans sa loge de l'Olympia grâce à Boby Lapointe dont il est à l'époque le pianiste.Une amitié s'installe alors dont témoignent ces deux heures de récital.
Depuis1999 qu'il perpétue le répertoire, Jean Claude Blahat est un chanteur à part dans le paysage "brassenien". Accompagné par Alix Merckx à la contrebasse, il feuillette le grand livre du poète avec des incontournables "les copains d'abord", "les bancs publics", "Brave Margot", "les passantes", Quatre-vingt-quinze fois sur cent", Auprès de mon arbre", "Dans l'eau de la claire fontaine", et des inédits qu'il a mis en musique, "le fidèle absolu", "Je bivouaque au pays de Cocagne","L'inestimable sceau","Les croque-morts améliorés".
Avec Jean Claude Blahat, on ne va pas à un concert: on va à la rencontre du plus respectueux des interprètes du Maître. Isabelle Crochard
Photo, laurent Prouteau
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Programme des animations de l'automne 2009 proposées par la médiathèque de l'Orangerie à Claye Souilly:
EXPOSITION :
LE TOUR DU MONDE EN (à peu près) 80 INSTRUMENTS, du 6 novembre au 19 décembre 2009
CONTE ET MUSIQUE :
La musique de Tom Diakité et les histoires de Carlos Ouédraogo nous emmènent en Afrique le samedi 21 novembre 2009
NDJEBREL : Gérard Mendy
Samedi 14 novembre à 20h30, espace André Malraux à Claye,
entrée libre
Renseignez vous à la Médiathèque de l'Orangerie: Tél: 01 60 26 92 10 Fax: 01 60 26 92 29
E-mail: [email protected]
ou à la bibliothèque de la Roseraie à Villevaudé
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Petite Messe Solennelle de Rossini, Dimanche 26 avril 2009 à 16h30 au Château de Ferrières-en-Brie
Entrée 15 €, gratuit pour les moins de 12 ans
Pour s'informer ou réserver: www.fondartuel.com
A propos de la Fondation Art'uel:
" Son objectif est de promouvoir la musique sous toutes ses formes, notamment l’expression vocale.
Elle dirige également ses efforts sur l’enfance à travers ses divers modes d’expression culturelle actuelle.
La fondation Art’uel s’engage à développer la création en proposant des spectacles dans des lieux choisis, adaptés, en correspondance avec toute les formes d’art."
A voir et à écouter.
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires récents