43 ANS APRÈS SA MORT, LE CHARME D'ELVIS OPÈRE ENCORE
En plein été 1977, le 16 août exactement, on apprenait avec stupéfaction le décès d’Elvis Presley, victime d’une crise cardiaque à l’âge de 42 ans. Aujourd’hui, avec plus d’un milliard de disques vendus dans le monde, l’icône est intacte et, comme chaque année, un pèlerinage se déroulera sur les lieux où a vécu le King.
Rocker charismatique à la voix exceptionnelle, mais piètre acteur (31 films mièvres, à l’exception peut-être de King Créole de M. Curtiz en 1958 et du Rock du Bagne de R. Thorpe en 1957), Elvis a su incarner l’Amérique, avec sa soif inassouvie de liberté, ses innombrables excès et son cortège tout aussi interminable de contradictions.
Avant Elvis, il n’y avait rien. Sans lui, les Beatles n’auraient jamais existé ! John Lennon
Pourquoi des millions de personnes se sont-elles entichées dès 1956 de cet ex-conducteur de camion ? Pourquoi son impact a-t-il dépassé, en dimension comme en émotion, celui de tous les autres chanteurs de la planète ? Pourquoi la quasi-totalité de ses chansons, des titres qu’il a créés pour la plupart, ont-elle toujours autant de succès, tout comme ses films qui font l’objet d’un véritable culte malgré les chansons, souvent sirupeuses, qu’il y interprète ?
Lors de son grand retour sur scène, à Las Vegas en 1969, le présentateur de télévision Steve Allen commente : « Il est l’attraction la plus sensuelle de Las Vegas. Et quand on sait que les plus grandes stars y travaillent, ce n’est pas un petit compliment. Elvis peut remplir une salle et vider celle d’à côté, même s’il y a Sammy Davis, Frank Sinatra ou Dean Martin à l’affiche ».
Pour Denis Sanders, réalisateur du documentaire qui lui fut consacré en 1970 (Elvis, That’s the way it is) : « C’est un artiste tel qu’il est, c’est-à-dire dans et hors de son contexte de phénomène mondial de la musique actuelle populaire ».
Pèlerinage annuel
Aujourd’hui, alors que ses fans vont se recueillir un peu partout dans le monde pour commémorer les 43 ans de sa disparition, le mythe reste immarcescible et son étoile n’a pas perdu un pixel de son éclat. Pour eux, c’est sûr, leur idole n’est pas morte !
Un biopic sur Elvis, du réalisateur australien Baz Luhrmann (Gatsby le magnifique, Moulin rouge, Australia), devait sortir sur les écrans en fin d’année, mais le coronavirus est survenu et a chamboulé le planning du tournage.
Les inconditionnels du King pourront cependant se rendre au traditionnel pèlerinage du souvenir, organisé tous les ans à Memphis (Tennessee) et qui comprend la visite de son manoir, devenu musée, à Graceland. S.Moroy
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