CÉCILE ET LE MONSIEUR D'À CÔTÉ
PHILIPPE SETBON
CAÏMAN
Cécile, obligée de déménager suite à une déception sentimentale aurait-elle trouvé son ange-gardien en s'installant dans le quartier des Batignolles ? Toujours est-il que ses problèmes se règlent les uns après les autres, de manière pour le moins expéditive. Simple hasard ou intervention extérieure ? Quel rôle joue son voisin, Servais Marcuse, un grand-père débonnaire qui vit dans les souvenirs d'une vie aventureuse ? Aurait-il repris du service pour les beaux yeux de sa nouvelle voisine ? L'aurait-il côtoyée dans une vie antérieure ? Il faudra attendre les dernières pages de ce roman pour dénouer les fils, découvrir les secrets et les motivations de chacun des personnages de ce nouveau polar de Philippe Setbon
T'es pas Dieu, petit bonhomme... Qu'est-ce qui peut pousser un individu à immoler son prochain ? Fred, auteur en mal d'inspiration, se pose la question. Le besoin de se faire connaître ? L'obéissance aux injonctions d'un dieu quelconque ? La vengeance ? Fred se lance dans l'écriture de son roman. Mais est-ce bien d'une fiction qu'il s'agit ? Dans son quartier, les Batignolles à Paris, celui que tout le monde appelle désormais « Le Faucheur » sème la mort sur son passage et redonne de l'inspiration à notre auteur… Le face-à-face est inévitable. Extrait : « Le Faucheur s'allume une cigarette, en aspire une bouffée et appuie l'extrémité incandescente sur une des croix, jusqu'à percer le papier. Il éteint la flamme en l'écrasant du pouce. C'est le troisième trou identique qu'il fait sur la carte. C'est bien, mais il y a encore du boulot. Beaucoup de boulot. Et à partir de maintenant, il devrait être prudent et ne pas se laisser prendre à son propre jeu. Il n'est pas là pour amuser les médias et terroriser les foules, son rôle n'est pas de jouer les croque-mitaines à deux balles. Le Faucheur a un travail à accomplir. Mieux : une mission. Et il est hors de question qu'il s'en détourne. L'enfer a ouvert ses portes et tel une entité vivante, il réclame qu'on le nourrisse. Et il a très faim. »
L'avis de Jean Michel Lecocq... Ma fabrique de polars
Commentaires