La classe de neige commence mal pour Nicolas ; déjà, son père n'a pas voulu le laisser monter dans le car avec les autres et a tenu à le conduire en personne au chalet, histoire qu'il se fasse bien remarquer. En plus, Nicolas n'est pas du genre à s'intégrer facilement ; or, arrivés la veille, les autres ont déjà pris leurs marques : rien de tel pour qu'il se sente encore un peu plus en retrait.
Mais surtout, il a oublié son sac dans le coffre de la voiture de son père, et c'est le début de la torture : sûr que les autres enfants vont se moquer de lui, sûr qu'il fera pipi au lit dans un pyjama qui ne lui appartient même pas, sûr que Hodkann, le chef des enfants, va en faire son souffre-douleur.
Les terreurs enfantines ainsi lancées ne cesseront plus et prendront le goût amer de la réalité : le père, qui ne rapporte pas le sac, René, le petit garçon disparu, les gendarmes, qui vadrouillent et les adultes qui parlent à demi-mots...
Dès le début de cette histoire, une menace plane sur Nicolas. Nous le sentons, nous le savons, tout comme il le sait, au fond de lui-même l'a toujours su. Pendant la classe de neige, ses peurs d'enfant vont tourner au cauchemar.
Et si nous ignorons d'où va surgir le danger, quelle forme il va prendre, qui va en être l'instrument, nous savons que quelque chose est en marche.
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