EGALITE
FRATERNITE
Lorsque vous passerez devant la mairie de Villevaudé, levez les yeux vers la Devise Républicaine, nouvellement installée et inaugurée en ce matin du 11 novembre par le Conseil municipal et monsieur Chopelin, maire de Villevaudé, qui pour l'occasion, en rappela la signification.
« La Liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui ; elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi »
" L'Egalité signifie que « la loi est la même pour tous, que les distinctions de naissance ou de condition sont abolies et que chacun est tenu à mesure de ses moyens de contribuer aux dépenses de l'État »
La Fraternité , est un mot d'ordre moral " Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait"
"Cette journée de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 ne ressemble pas aux précédentes. C’est la première fois qu’elle a lieu alors qu’il ne reste plus un seul soldat français témoin de la Grande Guerre.
Je voudrais donc commencer en ayant une pensée particulière pour notre dernier poilu, disparu le 12 mars 2008 à l’âge de 110 ans. On se souvient du dernier hommage que lui rendit la France et à travers lui à l’ensemble des combattants de la Première Guerre Mondiale aux Invalides. Il y avait beaucoup d’anciens combattants
mais aussi des familles et des jeunes. Tous étaient venus assister aux obsèques de
ce héros anonyme qui a eu droit à des funérailles dignes d’un grand homme.
Je voudrais associer à la mémoire de Lazare Ponticelli désormais connu de la France entière à celle d’Erich Kästner, dernier soldat du Troisième Reich à s’être battu dans les tranchées de la guerre 14-18. Il est mort en ce début d’année en Allemagne dans une indifférence quasi-totale et son témoignage n’a pas été recueilli à temps.
Les jeunes sont la clef de voûte de la préservation de la mémoire qui perdurera grâce à sa transmission de génération en génération. Il appartient à ces jeunes qui ont recueilli ses derniers témoignages d’entretenir sa mémoire comme on la fait d’une flamme, pour qu’ils parviennent aux oreilles de leurs propres enfants.
C’est pourquoi les élèves de l’école Ivan PEYCHES sont avec nous devant ce monument qui porte les noms de nos soldats morts pour la patrie.
…Mais comme Lazare Ponticelli le répétait aux enfants des écoles, le message reste le même : « Ne faites pas la guerre »
Extraits du discours que Monsieur Chopelin, Maire de Villevaudé adressa cette année aux jeunes de Villevaudé
Rendons hommage à la chanteuse Miriam Makeba, symbole de la lutte anti-apartheid, décédée sur scène dimanche 9 novembre 2008
Je suis à l'autre bout de la Seine et Marne et je suis régulièrement ce site plein de ressources!!
Au décès de la grande, l'immense Miriam Makeba, j'ajouterai celui d'Yma Sumac la seule chanteuse au monde à chanter sur 5 octaves. Ecoutez cette artiste, cela en vaut la peine.
Rédigé par : Jean F | 12 novembre 2008 à 12:46
7ème Festival du film de Compiègne
1914 - 1918 : de la Mémoire à l’Histoire
11 - 15 novembre 2008
La Ville de Compiègne, héritière d’un riche patrimoine historique, a créé, à l’initiative du Sénateur-Maire, Philippe Marini, le Festival du film de Compiègne, TEMOIN DE L’HISTOIRE. Depuis sa création en 2001, et sous la présidence d’honneur d’Alain Decaux de l’Académie française, le festival a pour vocation de répondre au devoir de mémoire et de participer chaque année aux cérémonies commémoratives du 11 Novembre 1918.
A l’occasion du 90ème anniversaire de l’Armistice du 11 Novembre 1918, la ville de Compiègne, le musée de l’Armistice et le festival ont souhaité marquer l’importance de cet événement.
Jean-Jacques Becker, historien, spécialiste de l’histoire contemporaine et de la Première Guerre mondiale, président du centre de recherche de l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, sera l’invité d’honneur. Il plantera le chêne, symbole du festival, dans l’allée de la Mémoire de la Clairière de l’Armistice.
Une projection prestigieuse du film Verdun, visions de l’Histoire (1928), de Léon Poirier, ouvrira le festival, le 11 Novembre, au Théâtre Impérial de Compiègne, avec accompagnement musical d’époque.
Des spécialistes de la Grande Guerre seront invités par Laurent Véray, historien du cinéma, chargé de la programmation du festival.
La Grande Guerre est une des périodes historiques parmi les plus filmées, et ce dès le conflit lui-même. A tel point que le cinéma occupe une place singulière dans la perception qu’en ont eu les générations qui se sont succédées depuis 90 ans. Les documentaires ou les fictions consacrés aux divers aspects de 14-18 sont nombreux aussi bien en Europe qu'aux États-Unis. En touchant un large public, ils donnent à la connaissance de cet événement une dimension de premier ordre. Bien sûr, cette représentation, souvent plus proche de la mémoire que de l’histoire telle que l’écrivent les historiens, a évolué au fil du temps. Les raisons de ces prises de liberté avec la vérité historique et des changements de son interprétation sont multiples.
C’est ce que Laurent Véray illustrera à travers une vingtaine de longs métrages et autant de courts métrages de différentes nationalités, pris de l'époque de la guerre jusqu'à nos jours, avec notamment La Grande Illusion dans une version récemment restaurée, mais aussi L’Homme que j’ai tué de Ernst Lubitsch, A l’Ouest rien de nouveau de Lewis Milestone, Les Hommes contre de Francesco Rosi, L’Horizon de Jacques Rouffio, Rendez-vous à Bray d'André Delvaux, La Chambre des officiers de François Dupeyron, Les Français dans la Grande Guerre de Cédric Condom et d’Emmanuel Migeot, …
La projection de chaque long métrage de fiction sera accompagnée d’une bande d’actualité ou d’un documentaire de l’époque de la guerre (provenant des collections de l’ECPAD ou des Archives Françaises du Film du CNC) portant sur la même thématique, et d’une intervention d’un spécialiste pour replacer les films dans leur contexte avant de débattre avec le public.
Plusieurs thèmes cruciaux de l’historiographie ont été retenus : la bataille, la vie et les souffrances de l’arrière, le rôle des femmes, le deuil, la contribution des colonies, les cas de désertion et d’insoumission, les violences extrêmes du combat, les traumatismes physiques et psychiques des soldats.
Consulter le programme sur le site : http://festivaldufilm.compiegne.fr
Pour obtenir les détails du programme : [email protected]
Tél : 03 44 40 73 41 ou 03 44 40 73 52
Rédigé par : Serge | 13 novembre 2008 à 19:24