En 2005, j'avais assisté à une des représentations des " Fables de la Fontaine" à la Comédie Française, magnifique fresque dont vous pouvez vous procurer le DVD.( Y.G)
Avec ce spectacle signé par Robert Wilson, les Fables de La Fontaine font une entrée remarquée au répertoire de la Comédie-Française, le 30 janvier 2004.
Dès le lever de rideau, ils sont là, ces animaux imaginés par La Fontaine pour nous déciller les yeux sur la fragile condition d'humain.
Pour les faire vivre, les comédiens de la Comédie-Française se sont métamorphosés en bêtes masquées, tour à tour rugissant, croassant et dansant. En dix-neuf fables, ils font surgir l'univers plein d'humour et de justesse du célèbre moraliste.
"La Cigale, la Fourmi, la Belette, le Loup, lAgneau, et tout le bestiaire cruel et enchanté de Jean de La Fontaine, entrent à la Comédie-Française, masqués, costumés et dessinés par Bob Wilson, prince incontesté de la rêverie.
Bob Wilson a choisi Christine Fersen, 456e sociétaire de la Comédie-Française, pour incarner son Jean de La Fontaine." ( nouvelobs.com)
Pour des raisons relatives aux droits d'auteurs la bibliothèque de la Roseraie n'est pas à l'heure actuelle en mesure d'assurer le prêt de DVD
Hommage de Christine Albanel, ministre de la Culture et de la
Communication, à Christine Fersen
mardi 27 mai 2008
Avec Christine Fersen disparaît une très grande actrice, l'une des meilleures de sa génération. Elle avait été engagée comme pensionnaire à la Comédie-Française il y a plus de quarante ans, en 1965. Elle en était sociétaire depuis plus de trente ans et doyenne depuis 2007. La troupe de Molière, perd l'une de ses personnalités les plus fortes, les plus brillantes, une de celles qui portait une grande part de la mémoire de la maison. Elle était à la fois un guide, un exemple, un conseiller précieux pour ceux qui venaient d’être intégrés dans la troupe.
Etonnante actrice, elle a été admirable dans l'interprétation
du grand répertoire classique comme dans « Les Caprices de Marianne» de Musset, «Six personnages en quête d’auteur » de Pirandello, « Le Marchand de Venise » ou encore « Le Songe d’une nuit d’été » de Shakespeare, mais elle était tout aussi convaincante, saisissante dans la défense des auteurs d'aujourd'hui. On se souvient d’elle dans « Triptyque » de Max Frisch, « Le Balcon » de Jean Genet, « Huis clos » de Jean-Paul Sartre mais aussi dans « Elle est là » de Nathalie Sarraute, pour l’ouverture du Théâtre du Vieux-Colombier en 1993.
Chacune de ses interprétations, par sa force, sa subtilité,sa profondeur, était comme une leçon de théâtre. Sa carrière restera comme une leçon de vie. (Source www.culture.gouv.fr)
Hommage, nouvelobs 19/25juin 2008
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