Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande
Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout.
Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre
un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer
pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits
civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à
comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et
dans bien d'autres pays. C'est que, tout en situant son sujet en Alabama
à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un
roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la
bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie,
cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman
initiatique. Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur
l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le
monde entier.
Harper Lee est née en 1926 à Monroeville, Alabama. Elle entreprit
des études de droit qu'elle abandonna pour écrire. Couronné par le prix
Pulitzer en 1961, adapté au cinéma l'année suivante ce roman fait partie
des plus grands best-sellers du XXe siècle. En dépit de son succès,
Harper Lee n'a plus jamais rien publié et a choisi de vivre dans un
quasi-anonymat entre New York et Monroeville.
Une soirée qui a démontré encore une fois l'attachement de la bibliothèque à la coupe de Bacchus et à ses traditions.
Pour commencer sur une touche originale, la plaine des Merisiers s'est embrasée aux couleurs d'un magnifique feu d'artifice offert par la municipalité. Quant aux associations de Villevaudé, CIV, Loisirs jeunes, DDO, Atelier Créatif, Jazz Band, elles ont cette année apporté leur aide pour que la fête soit pleinement réussie.
Nez, robe, bouche....il semble que les 160 convives ont apprécié la cuvée 2012. Question de goût... comme la littérature.
Telle est la trame de "La Fleur de l'ombre", un thriller écrit en 1991 par un certain Robert Wiseman, mystérieusement disparu depuis lors. Neil Dawson, dont le père vient d'être retrouvé sans vie au pied d'un viaduc, apprend que celui-ci nourrissait une étrange obsession pour ce roman.
Bientôt, il constate de troublantes similitudes entre les derniers jours de Robert Wiseman et ceux de son père. Pire encore, c'est peu à peu la réalité qui semble s'inspirer de l'abominable récit de "La Fleur de l'ombre".
Et Neil ne tarde pas à se retrouver aux prises avec un psychopathe d'un genre très particulier.
Avec ce thriller d'une noirceur absolue, Steve Mosby multiplie les mises en abîme et entraîne le lecteur dans un formidable puzzle entre réalité et fiction.
Outre l'intrigue, d'une densité rare, on y retrouve le style incomparable et la complexité de personnages terriblement humains qui ont fait le succès d' Un sur deux.
Steve Mosby est né en 1976 à Leeds. Après Un sur deux et Ceux qu'on aime, Les Fleurs de l'ombre est son troisième roman publié en France.
Je suis l’ombre.Je suis la proie.Je suis le tueur.Je suis la cible. Pour m’en sortir, une seule option: fuir l’autre.
Mais si l’autre est moi-même ?..
Mathias Freire souffre d’une maladie étrange : il a des pertes de mémoire et, lorsqu’il revient à lui, il est un autre personnage.
Pour savoir qui il est réellement, il doit remonter la piste de ses identités précédentes : clochard à Marseille, peintre fou à Nice, faussaire à Paris...
Grand reporter indépendant, Jean-Christophe Grangé a collaboré à différentes agences de presse puis a co-fondé sa propre agence, L and G. Auteur de reportages d'aventures et de reportages scientifiques, il collabore avec la presse française et étrangère. Parmi ses reportages les plus importants, on compte Nomades (série de six reportages sur les derniers peuples nomades dans le monde) Les Seigneurs des îles (série sur les milliardaires qui ont choisi de vivre sur une île), Le Trésor de Prusse (découverte des partitions originales des plus grands musiciens allemands, cachées dans un monastère polonais par les Nazis ) L'Homme bionique (plongée dans les systèmes informatiques intégrés au corps humain) ou encore Pharaons Noirs, retour vers le passé (premier reportage numérique qui reconstruit les mystérieuses pyramides de la civilisation koushite). Jean-Christophe Grangé est également scénariste pour le cinéma.(source Amazon.fr)
Le commissaire Erlendur est parti en vacances sur les lieux de son
enfance, il ne donne aucune nouvelle, on a retrouvé sa voiture
abandonnée en rase campagne. Mais son équipe continue à travailler.
Tandis qu'Elinborg, la fine cuisinière, s'occupe d'une affaire de viol,
Sigurdur Oli, le jeune homme moderne formé aux États-Unis, reconnaît par
hasard dans la rue l'un des témoins d'une affaire de pédophilie en
partie résolue et le suit. Dans le même temps, un ami lui demande
d'aider discrètement un couple de jeunes cadres qui, pratiquant
l'échangisme, fait l'objet d'un chantage. Troublé par son divorce,
surveillé de près par sa hiérarchie qui n'apprécie pas ce type d'aide,
Sigurdur Oli va aller jusqu'au bout d'une histoire surprenante, révélant
la cupidité qui s'est emparée de la société islandaise avec l'expansion
mondiale des modèles financiers. Commencé comme un polar classique,
tissant les trames de plusieurs affaires, ce roman montre au lecteur
comment, à l'image de la muraille de lave, au pied de laquelle un remous
violent engloutit toutes les embarcations qui l'approchent, et surnom
donné au siège d'une grande banque à l'architecture sombre et aux
pratiques discutables, l'impudeur de l'amour de l'argent peut entraîner
dans son tourbillon la perte de tout critère moral.
Comment éduquer ses enfants, de la petite enfance à l'adolescence, afin qu'ils possèdent les clés d'une vie harmonieuse en société, qui sont aussi celles de la réussite personnelle ?
Cela passe par la politesse, les bonnes manières, mais également par l'attention aux autres, ce qui n'est pas incompatible avec l'affirmation de soi. De nos jours, il ne s'agit plus d'avoir des enfants bien élevés " à l'ancienne ", prisonniers d'un carcan, mais des enfants épanouis.
Or un enfant " mal élevé " est toujours mal dans sa peau. Car le savoir-vivre est l'un des éléments du savoir-être.
Avec le même pragmatisme que dans Petits tracas et gros soucis, ce livre aide les parents à réfléchir et leur donne des clés pour mettre en place les bases pendant ces années où l'enfant petit est avide de bien faire.
Et où il peut facilement acquérir des atouts pour la vie.
Christine Brunet, psychologue clinicienne et psychothérapeute, a publié chez Albin Michel (avec Anne-Cécile Sarfati) Petits Tracas et Gros Soucis de 1 à 7 ans - "Petits Tracas et Gros Soucis" de 8 à 12 ans, ainsi que "C'est pas bientôt fini ce caprice" en collection " C'est la vie aussi " Aurore Aimelet est journaliste dans la presse féminine.
Il faisait bon vivre dans cette ville d'Europe de l'Est où le printemps
était doux. Tard dans la nuit, Piotr et Maroussia Ermakov s'étaient
approchés de leurs fenêtres pour assister à un spectacle unique. À
environ trois kilomètres, des couleurs bleues, orange et rouges très
vives avaient mordu le ciel. Les voisins étaient unanimes et
communiquaient par balcons interposés : le spectacle était magnifique.
Le lendemain, malgré une certaine agitation dans les rues, les enfants
continuaient à jouer torse nu dans le parc, à proximité de la grande
roue et des auto-tamponneuses. Les paysans vendaient leurs légumes sur
la place du marché et les femmes discutaient entre elles, malgré le
grondement des hélicoptères et la cacophonie des sirènes perdues au
loin. Il s'était passé quelque chose qui n'avait finalement rien
d'amusant, là-bas, à l'horizon, mais, même si on en parlait, on s'en
souciait peu. Ne leur avait-on pas dit que la ville était aussi sûre que
le centre de la place Rouge ? Et puis, il s'agissait juste d'une usine
en flammes dont on ne savait pas précisément ce qu'elle fabriquait et
dont on ne parlait ni à la radio ni dans la Pravda. Il n'y avait donc
pas à s'inquiéter.
Cinq jours plus tard, Andreï Mikhaliov
profita du chaos dans lequel sombrait l'Empire soviétique pour pénétrer
dans le bâtiment ultra-sécurisé, situé à douze kilomètres du lieu de
l'accident et à cent dix kilomètres de Kiev. Autour, la forêt avait
brûlé, mais sans la moindre trace de feu. Les troncs, les branches
étaient couleur rouille et les feuilles semblaient avoir séché en une
fraction de seconde, pareilles à des ailes de papillon grillées par le
soleil. Andreï sentait une odeur particulière dans l'atmosphère, mais il
était incapable de la définir. Il avait un goût caramélisé dans la
bouche, comme si de la matière invisible se déposait sur les plombages
de ses dents. Il jeta un oeil à l'instrument qu'il tenait dans la main :
l'aiguille était bloquée à son maximum. Il ignorait précisément le
temps dont il disposait, mais, parole de chimiste, il fallait agir le
plus rapidement possible. Depuis cette fameuse nuit, aucun chercheur
officiel n'avait remis les pieds dans ce bâtiment classé top secret.
Les documents et les protocoles étaient restés sur place, derrière les
portes blindées et le barrage des gardes prêts à mourir pour le Parti en
cas d'intrusion. Andreï avait accès à la plupart des anciennes villes
interdites et des sites sensibles d'URSS, où l'on menait des recherches
très précises. Il disposait par conséquent des autorisations pour
atteindre le niveau le mieux protégé, sept mètres sous terre. Il croisa
huit gardes - bien qu'ils fussent à usage unique et remplacés toutes les
heures, deux d'entre eux saignaient déjà du nez - et prétexta un ordre
de Gorbatchev lui-même. Il respira un grand coup quand il pénétra dans
la pièce où s'étaient réunis secrètement les plus illustres biologistes,
généticiens et physiciens d'Union soviétique, et où avaient eu lieu les
plus terrifiantes expérimentations, auxquelles il avait participé.
"Voilà quelques temps, j'ai accueilli un petit enfant Ukrainien,
par le biais d'une association. Il vivait dans un village proche de
Tchernobyl, son organisme était contaminé au Césium 137, un élément
radioactif lourd. Un mois passé en France, avec de l'air propre et de la
nourriture saine, redonnait à son organisme de l'énergie pour une
année. C'est de ce souvenir poignant, plein d'humanité, que m'est venue
l'idée fondatrice d'Atomka. A travers ce thriller, par le biais d'une
solide enquête policière, j'ai voulu montrer que Tchernobyl n'était pas
juste un point dans l'espace et le temps, mais une réalité. Le drame de
Fukushima, survenu lors de la rédaction de ce roman, n'a fait qu'appuyer
ma démonstration. Un autre thème qui m'intéressait était cette
subtile frontière entre le moment où la vie s'arrête et celui où
commence la mort. Lorsque tous les tracés sont plats, que la mort
somatique est bien présente, les cellules, elles, continuent à vivre : 5
minutes pour celles du cerveau, 15 minutes pour celles du coeur, 30
minutes pour celles du foie... Et si, dans ce court laps de temps, le
retour à la vie était possible ? Je vous invite à plonger dans ce
roman où le suspense est le maître mot et qui, néanmoins, lèvera chez
vous, mes chers lecteurs, un tas d'interrogations sur la réalité de
notre monde." Franck Thilliez
Sacrifiant à une ancienne tradition rurale de
Saint-François-d’Assise, la bénédiction des animaux a été accomplie dimanche 21
octobre salle des Merisiers par le père Georges Verger, curé de Villevaudé, et
le chanoine Olivier Vatar, responsable de la paroisse de Chelles.
C’est Guy
Gilbert qui devait célébrer pour la 3e année consécutive cette cérémonie
religieuse dans notre canton, mais victime d’un AVC (Accident vasculaire
cérébral) survenu mardi 16 octobre, il a été hospitalisé à l’hôpital militaire
des Invalides où il se rétablit progressivement.
Le père Guy Gilbert a eu 77
ans en septembre.
Il ne se ménage pas, œuvrant continuellement pour sa
fondation, la bergerie de Faucon, qui accueille des jeunes délinquants en voie
de réinsertion qui lui ont été confiés par la justice.
Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui
manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper de ses parents «
pour une fois », son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami
qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout
semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De
retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui
l'a fondé et qu'il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres,
c'est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu'il
se livre, porté par l'espoir de trouver, enfin, sa place. Dans ce roman
ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin
d' un homme et le portrait d'une certaine France, à la périphérie d'elle-même.
Olivier Adam est né en 1974. Après avoir grandi en banlieue et vécu à
Paris, il s'est installé à Saint-Malo. Il a publié Je vais bien, Ne t'en
fais pas (Le Dilettante, 2000) et, aux éditions de L'Olivier, Passer
l'hiver (Goncourt de la nouvelle 2004), Falaises, A l'abri de rien (prix
France Télévisions 2007 et prix Jean-Amila-Meckert 2008), Des Vents
contraires (Prix RTL/Lire 2009) et plus récemment Le Coeur régulier.
L’actrice hollandaise Sylvia Kristel est décédée jeudi 18 octobre 2012 à l’âge de 60 ans des suites d’un cancer. Elle avait acquis une célébrité internationale grâce à son rôle de femme facile dans le premier (vrai) grand film érotique de l’histoire du cinéma. Un rôle emblématique mais piégeant, dont cette femme intelligente et belle (dans son enfance elle sauta 4 classes !) aura pourtant tenté de se défaire par la suite. En vain, l’image de sex-symbol lui collait définitivement à la peau. Bref retour sur un mythe qui a fait d'elle une véritable égérie de l'érotisme.
La saga Emmanuelle
Au début des années 70, la censure pourchasse le cinéma pornographique laissant le champ libre au cinéma érotique. Avec Emmanuelle, le film de Just Jaeckin sorti en 1974, les choses sérieuses commencent. L’érotisme s’affiche sur grand écran. Désormais, plus rien ne sera comme avant.
Résumé :
Mélodie d’amour chantait le cœur d’Emmanuelle / Qui bat cœur à corps perdu / Mélodie d’amour chantait le corps d’Emmanuelle / Qui vit corps à cœur déçu (refrain de la chanson de Pierre Bachelet).
Emmanuelle a vingt ans, elle va rejoindre son mari qui est diplomate à Bangkok. Ce jeune couple professe la liberté réciproque. Lors d’un voyage, la jeune femme se donne successivement à deux passagers de l’avion. Lorsqu’elle arrive à Bangkok, Emmanuelle fait la connaissance d’un monde frivole et perverti. Elle ne voit que des jeunes femmes européennes désœuvrées, occupant leurs journées entre les bains à la piscine, le tennis et la galanterie…
Ce film est resté dans toutes les mémoires grâce au charme de son héroïne et à la musique de Pierre Bachelet. Pourtant, lors de sa sortie, il fut censuré dans de nombreux pays et l’on venait en France pour le voir. Emmanuelle incarne un mythe érotique idéal : celui de la femme facile, sans tabou, toujours prête à toutes sortes d’expériences sexuelles. Il influencera bon nombre de réalisateurs qui se lanceront dans des réalisations médiocres pour copier le charme de l’actrice hollandaise qui restera malgré tout inégalé. Si le film a un peu vieilli, il reste l’esthétisme très ''hamiltonien'' des images, l’audace du scénario (adapté d’Emmanuelle Arsan, romancière d’origine thaïlandaise) et la beauté très sensuelle de Sylvia Kristel. Alain Cuny (1908-1994) a 66 ans et joue ici le rôle du vieil initiateur lubrique. Dans la France du milieu des années 70, le succès est fulgurant avec près de 9 millions d’entrées en salles (50 millions dans le monde) et la présence ininterrompue à l’écran sur les Champs-Elysées pendant 10 ans.
Le succès phénoménal du film appelait tout naturellement une suite. Ce fut Emmanuelle 2 de Francis Giacobetti réalisé en 1975. Toujours sous la plume d’Emmanuelle Arsan, Sylvia Kristel quitte la Thaïlande pour Hong Kong afin de rejoindre son diplomate de mari. Une autre destination exotique pour d'autres jeux érotiques. Intitulé au début L’antivierge, le film risque de peu un classement X à cause « non pas pour ce qu’il était, mais de ses intentions ». Il sort finalement sur les écrans fin janvier 1978 avec un nouveau titre, Emmanuelle 2, et… une interdiction aux moins de 18 ans afin que la morale soit sauve. A noter la présence de Laura Gemser, au top de sa beauté, qui interprète le rôle d’une masseuse et poursuivra par la suite une carrière d’Emmanuelle… beaucoup plus exotique eu égard à son origine indonésienne.
Durant l’été 1978 sort Goodbye Emmanuelle de François Leterrier, toujours avec Sylvia Kristel, encore en vacances (cette fois aux Seychelles), décidément infatigable, et toujours sous la plume inspirée de l’écrivaine Emmanuelle Arsan. Umberto Orsini est toujours à ses côtés pour poursuivre son initiation aux plaisirs et jeux de l’amour. Les paroles et la musique de la chanson du film sont signées cette fois Serge Gainsbourg.
Enfin, c’est Julia et les hommes, autre film de Sylvia Kristel réalisé par Sigi Rothemund en 1974, mais qui n’a plus rien à voir avec la saga Emmanuelle. Dans la distribution hétéroclite de ce film érotique allemand, et pour l’anecdote, on relèvera la présence de Jean-Claude Bouillon, l’inoubliable commissaire Valentin des Brigades du Tigre (série TV). S. Moroy
70
Villevaudéens ont assisté dimanche 14 octobreà la salle des Merisiers à une pièce de théâtre
programmée par le CIV (Comitié d’Initiative de Villevaudé) : Sexe, pouvoir and money.
C’est la Compagnie du Casse-tête, troupe
de théâtre de Chessy-Chalifert créée en 2004, qui interprétait cette pièce
signée Christian Couture. « Il s’agit d’une comédie
politico-satirique en trois actes dont l’idée m’est venue il y a quatre ans.
J’y épingle sur un ton acerbe les petits travers des hommes politiques qui nous
gouvernent. Nous voyons évoluer les personnages dans leur monde fermé et cruel
où ils se manipulent les uns les autres, oubliant que la politique doit être
avant tout au service de l’intérêt général. Avec l’affaire DSK qui a éclaté en
mai 2011, je ne me doutais pas que la réalité allait dépasser la fiction et
contribuer à la promotion de ma pièce » a déclaré l’auteur
présent dans la salle.
Petits travers, mais
aussi grosses magouilles financières dans les hautes sphères politiques en période
pré-électorale où tous les coups sont permis, surtout ceux en dessous de la
ceinture. « La pièce, comme son titre l’indique, s’articule autour de trois
grandes idées : le sexe, le pouvoir et l’argent. A la lecture du texte, il
m’est très vite apparu que les stratagèmes politiques étaient fomentés
particulièrement par trois personnages : le ministre Jean-Mathieu de la
Faisanderie, fringant quinquagénaire marié et ministre de la famille et des
bonnes mœurs, sa femme Odile, également ministre, et le magnat de la finance,
Martin Bouzygues.
J’ai volontairement adopté un décor très contemporain,
majoritairement blanc afin de marquer l’actualité du thème proposé et créer une
ambiance impersonnelle et aseptisée » a déclaré Sylvie Blanché. La
jeune femme, comédienne de longue date, met en scène les pièces jouées par la
Compagnie du Casse-tête, dont la précédente, « La Dame de chez Maxim », avait
été représentée le 20 février 2011 salle des Merisiers. Les références et allusions
sont nombreuses avec l’affaire de l’ancien patron du FMI. Si d’aucuns ne
voyaient pas le rapprochement, la seule scène où Odile, femme du ministre, lit assise
dans le canapé un numéro du magazine économique « Challenges » titrant
« A qui profite l’affaire DSK ? »
suffira à les en convaincre. Toute ressemblance avec des faits ou des
personnages réels ne serait donc pas… que pure coïncidence. S.Moroy
Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux
Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les
humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très
clair: Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis
et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la
colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit
redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le
prix à payer.
Suzanne Collins écrit depuis près de vingt ans des scénarios de
programmes de télévision pour la jeunesse. C'est la rencontre d'un
auteur de livres pour enfants qui l'a poussée à se lancer elle aussi
dans cette voie. Après plusieurs livres de fantasy, elle connaît un
immense succès international avec le premier tome de sa série Hunger
Grimes. Elle travaille à présent à l'adaptation de la trilogie au
cinéma. Suzanne Collins vit aux Etats-Unis, dans le Connecticut, avec sa
famille et plusieurs chats un peu sauvages, trouvés dans son jardin.
« Je sais qu’un matin bientôt le soleil se lèvera sur un jour
différent de tous les autres. Puis ce jour-là ce sera le départ pour moi :
sur un dernier signe de la main, je partirai par un beau matin… ». Comme
il le chantait dans son tube de 1966 « Sur un dernier signe de la main » illustrant
son départ au service militaire, Franck Alamo nous a quittés jeudi 11 octobre.
Définitivement. Il allait fêter son 71e anniversaire le lendemain à
son domicile parisien. Je l’avais rencontré le 11 juillet 2007 en compagnie d’Annie
Philippe, également chanteuse, lors d’une expo sur le cinéma au carré Saint-Sulpice
(Paris 6e). Il était tellement sympathique et enjoué que je n’avais pas hésité
une seconde à l’aborder pour évoquer brièvement avec lui la fameuse période des
Scopitones. « J’avais été contacté à
l’époque par une réalisatrice et productrice qui s’appelait Andrée Davis-Boyer(*)
pour tourner en 16 mm et en play-back des petits films parce que j’avais fait
des tubes qui marchaient très bien. Le Scopitone, c’était cette grosse machine
qui trônait dans les salles de cafés parisiens. Quand les « Yéyés »
sont arrivés, ils ont mis dedans les premiers films avec Henri
Salvador (Zorro est arrivé, etc.) et nous aussi. Nous étions en fait les
pionniers du clip actuel. C’est un très bon souvenir les années Scopitone »
m’avait-il alors confié en souriant. Franck tournera 4 petits films Scopitones :
Sing c’est la vie - Sur un dernier signe
de la main - Da Doo Ron Ron - Allô maillot 38-37. Que du bonheur de
les revoir à l’écran ! « Sing c’est
la vie, tu pleures ou tu ris, tu n’as pas choisi, tout ça c’est la vie… »
S. Moroy
(*) décédée le 10 mars 2012
Frank Alamo et Annie Philippe en visite à l’espace Saint-Sulpice (Paris
6e) le 11 juillet 2007 (photo Serge Moroy tous droits réservés).
Paris-Alger-Prague. Des années 30 aux années 80. Des guinguettes de
Joinville à la peste d' Alger, de la guerre à l'effondrement communiste.
La trajectoire de Joseph Kaplan, fils et petit-fils de médecins juifs
praguois, héros malgré lui, fataliste et optimiste à sa manière. Ses
amours, ses engagements et ses désillusions. Et la rencontre qui
bouleversa sa vie, celle qu'il fit avec un révolutionnaire cubain qui
passa quelques temps en 1966 dans son sanatorium des environs de Prague,
un certain Ernesto G., guerrier magnifique et déchu.
Dans la
lignée du Club des Incorrigibles optimistes,disponible en bibliothèque,Jean-Michel Guenassia
retrace avec talent le parcours insolite d'un héros malgré lui. On
retrouve dans ce roman son art de la narration si particulier, où l'Histoire et l'intime se mêlent dans une fresque captivante et
nostalgique.
C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le
temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande par la route côtière. En
ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux au
point de noyer l’île sous les pluies et les crues, la narratrice, qui ne
cesse de se tourner elle-même en dérision, voit son mari la quitter
sans préavis et sa meilleure amie, Audur, lui demander de s’occuper,
pour au moins une saison, de son fils de cinq ans. Pourtant la chance
sourit à l’amie d’Audur : elle gagne un chalet d’été et une petite
fortune au loto. À la suite de sa rupture, elle aurait préféré accomplir
un voyage consolateur à l’étranger mais, bonne nature, elle est
incapable de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit, hommes ou
femmes. Elle partira tout de même, pour un tour de son île noire, avec
Tumi, le fils d’Audur, étrange petit bonhomme, presque sourd, mutique,
et avec de grosses loupes en guise de lunettes. Roman d’initiation
s’il en fût, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation de
plus en plus cocasse, attentive, émouvante entre la voyageuse et son
minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et
allègre – on pourrait dire amoureuse – de prendre les fugaces,
burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, sur fond de
blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec une sorte
d’exultation complice qui ne nous quitte plus, longtemps après en avoir
achevé la lecture. Il y a chez la grande romancière islandaise – dont
on garde en mémoire le merveilleux Rosa candida – un tel emportement
rieur, une telle drôlerie des situations comme des pensées qui s’y
attachent, que l’on cède volontiers à son humour fantasque, d’une
justesse décapante mais sans cruauté, terriblement magnanime. Vrai bain
de jouvence littéraire, ses romans ressemblent à la vie.
Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958 à Reykjavík. Elle publie l'Embellie après l’immense
succès de Rosa candida, disponible à la bibliothèque.
Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari, Nick, forment en
apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont
quitté Manhattan, leur vie aisée, leur travail dans la presse, pour
s'installer dans la petite ville du Missouri où Nick a grandi. Le jour
de leur cinquième anniversaire de mariage, celui-ci découvre dans leur
maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs
brisés, et aucune trace de sa femme. L'enquête qui s'ensuit prend vite
une orientation inattendue : sous les yeux de la police, chaque petit
secret entre époux et autres trahisons sans importance de la vie
conjugale prennent une importance inimaginable et Nick devient bientôt
un suspect idéal. Alors qu'il essaie désespérément de son côté de
retrouver sa femme, celui-ci découvre qu'elle aussi lui dissimulait
beaucoup de choses, certaines sans gravité, d'autres bien plus
inquiétantes. Il serait criminel d'en dévoiler davantage tant l'intrigue
que nous offre Gillian Flynn recèle de surprises et de retournements.
Après Sur ma peau et Les Lieux sombres, la plus littéraire des auteurs
de polars, qui dissèque ici d'une main de maître la vie conjugale et ses
vicissitudes, nous offre en effet une véritable symphonie paranoïaque,
dans un style viscéral dont l'intensité suscite une angoisse quasi
inédite dans le monde du thriller.
Gillian Flynn est née à Kansas City. Après Sur ma peau
(Calmann-Lévy) et Les Lieux sombres (Sonatine Editions), Les Apparences
est son troisième roman.
Du
18 septembre au 15 décembre à l’Hôtel de ville de Paris, l’exposition «
Paris vu par Hollywood » évoque comment le cinéma américain a
représenté la capitale française sur plus d’un siècle, lui offrant un
rôle de superstar dans l’histoire du cinéma.
Plus de 800 films américains ont été tournés à Paris ou bien reconstituent la capitale en décor. « Il y a le Paris de Paramount et le Paris de la MGM, et bien sûr le vrai Paris. Celui de Paramount est le plus parisien de tous »
déclarait Ernst Lubitsch, un grand spécialiste en la matière puisqu’il
situa l’intrigue d’une dizaine de ses films à Paris… sans jamais y avoir
tourné un seul plan.
De Edison à Woody Allen
Le
Paris historique du cinéma muet est d’abord une ville d’histoire, la
cité médiévale de « Notre-Dame de Paris », roman de Victor Hugo
extrêmement célèbre aux Etats-Unis. Mais c’est aussi la ville du plaisir
de la fin de l’Ancien régime, contrastant avec la peur et la violence
engendrées par la Révolution française. Dans le Paris mirifique imaginé
par Hollywood au début des années 50, la capitale devient le lieu
d’assouvissement de fantasmes romanesques : films à costumes,
adaptations de grands classiques, comédies musicales ou romantiques,
mélodrames… Cette image très parisienne est pratiquement inchangée dans
les films américains actuels, contribuant toujours à faire de la grande
ville un endroit privilégié pour satisfaire ses caprices et ses
plaisirs. Marlène Dietrich, femme perdue, chante en français dans «
Blonde Vénus » (1932) : Moi, j’trouve tout ça très bien.
John Huston fait ressusciter le peintre Toulouse-Lautrec dans « Moulin
rouge » (1952), Audrey Hepburn tourne 8 films dans la capitale, dont «
Drôle de frimousse » (1956) et « Charade » (1963), tous deux signés
Stanley Donen. Acteurs adulés du public américain, Maurice Chevalier
chante à tue-tête la beauté de « Gigi » dans les jardins fleuris de la
capitale (1958), Shirley MacLaine séduit dans « Irma la douce » (1963)
et Gene Kelly tombe amoureux de Leslie Caron dans « Un Américain à Paris
» (1951). Audrey Hepburn et Greta Garbo sont alors les grandes stars du
romantisme parisien revu selon les canons hollywoodiens.
Paris sera toujours Paris
Le
public admirera des dessins, photos, affiches et décors de films,
notamment ceux de « Un Américain à Paris », « Moulin rouge », « Minuit à
Paris »… Des robes dessinées par Hubert de Givenchy pour Audrey
Hepburn, et aussi les statues monumentales créées par le décorateur
Dante Ferretti pour « Hugo Cabret », le film de Scorsese réalisé en
2011. Ils pourront également voir (ou revoir) sur un écran géant de 20
mètres de long une vingtaine d’extraits de films représentatifs, dont
des dessins animés des studios Disney: « Les Aristochats » (1970) et «
Ratatouille » (2007).
S. Moroy
Expo
gratuite à l’Hôtel de ville de Paris (salle Saint-Jean), 5 rue Lobau
(Métro : Hôtel de ville ou Châtelet). Ouvert tous les jours, sauf
dimanche et jours fériés, de 10 heures à 19 heures.
Légende des photos :
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Les visiteurs pourront voir sur un écran de 20 mètres une sélection
d'extraits de films hollywoodiens ayant pour cadre la ville lumière.
- La grâce, la fraîcheur et l'élégance très parisienne de Audrey Hepburn dans "Charade" de Stanley Donen (1963).
Vous pensiez tout connaître de Myron Bolitar ? Détrompez-vous. Après Sans laisser d'adresse, le maître de vos nuits blanches entraîne le plus célèbre agent des stars dans une enquête diabolique, à la recherche d'un frère disparu depuis seize ans.
Une ancienne gloire du tennis harcelée sur le Net. Un groupe de rock mythique aux abonnés absents. Un couple en pleine crise.
De douloureux secrets de famille qui remontent à la surface... Chantage, vengeance, meurtres, drogue et rock'n'roll.
Et si de beaux mensonges valaient mieux qu'une monstrueuse vérité ?
Belfond a déjà publié douze romans de Harlan Coben dont Ne le dis à personne... (2002J, prix des Lectrices de Elle et adapté au cinéma par Guillaume Cane, Promets-moi (2007), Sans laisser d'adresse (2010), Sans un adieu (2010), Faute de preuves (2011) et Remède mortel (2011). Tous sont repris chez Pocket.
Quand elle ne traduit pas (c'est son métier), le passe-temps favori de Rose est de " (se) faire des romans " sur tout ce qui l'entoure, de préférence avec la " Pap' Team ", ses amis et voisins qu'elle retrouve régulièrement au Papillon, leur bistrot de Montmartre. Dans ses tiroirs traînent des dizaines de débuts d'histoires, toutes inachevées. Le jour où elle reçoit soixante mille euros en gagnant un jeu-concours sur Internet, Rose décide de se lancer (enfin !) et de prendre une année sabbatique pour consacrer à ses amis son premier vrai roman. Mais le livre, censé raconter la douceur de l'amitié et rendre hommage au plaisir de ce quotidien à la fois ordinaire et essentiel, aura au contraire pour conséquence de l'interrompre définitivement. Un roman en trois parties, à la manière de trois pièces de puzzle, dont on découvre petit à petit le juste agencement, et le sens sans appel : entre amis et personnages, il faut choisir. Ecrire, c'est forcément trahir...
Sonia David vit à Montmartre - évidemment. Outre son mari (et les cigarettes), elle n'a que deux passions : lire et écrire, ce qu'elle fait depuis toujours. Dans la " vraie vie " elle est ainsi rédactrice journaliste, sous son vrai nom, Sonia Rachline, notamment pour Vogue, et coauteur du Monde de M. (sur le chanteur M, Editions du Seuil) avec Marianne Chedid. Pour cette romancière dans l'âme, choisir un pseudo pour son passage à la fiction s'est imposé comme une évidence.
Jean-Jacques Albiac est professeur de cuisine au lycée René-Auffray à Clichy-la-Garenne (92). C’est aussi un peintre confirmé qui cuisine amoureusement ses tableaux en les assaisonnant du sel de sa vie.
Des portraits, des paysages, mais aussi des scènes de la vie quotidienne. Celle qu’il côtoie notamment dans son travail au lycée, avec ses élèves qu’il prépare au BTS. Installé à Villevaudé depuis 1986, dans la véranda qui est aussi son atelier, des peintures à l’huile sur des toiles de lin ou de coton enduites de blanc d’Espagne ou de gesso pour mieux amplifier le bruit des couleurs et le mélange des saveurs.« Mon inspiration part toujours de sujets quotidiens, simples, inspirés de ma vie personnelle. Pour moi, l’intérêt d’un tableau, c’est qu’il y ait des rencontres, des regards, une expression et un questionnement ». Autodidacte, Jean-Jacques a commencé à peindre à l’âge de 14 ans, même si sa passion le tenaille depuis la fin de la maternelle. Dans les années 80, il suit des cours de dessins à Montauban avant d’aller à Londres pour s’inscrire au Central Art School. Mais sa famille ne voit pas d’un bon œil sa vocation de peintre professionnel. Sa seconde passion étant les arts de la table, Il entre finalement en apprentissage de cuisine-pâtisserie pour parcourir toutes les étapes qui le mèneront à enseigner dans un lycée professionnel pour les métiers de l’hôtellerie et de la restauration.
Dans la lignée expressionniste
Aujourd’hui, à 49 ans, la flamme de la passion brille toujours dans ses yeux bleus. Dans un style qu’il revendique avant tout comme un regard décalé, ses maîtres sont les expressionnistes allemands et norvégiens, dont Edvard Munch reste le chef de fil incontesté. Il ne cache pas non plus son admiration pour Van Goh, Soutine, Francis Bacon, Gehrard Richter, Maurice Utrillo et ses ambiances mélancoliques... « J’ai toujours été très ambitieux dans le sens où je n’ai jamais voulu faire de la peinture pour vendre. J’ai toujours voulu me faire plaisir, donc constamment rajouter une petite difficulté ou bien essayer d’aller plus loin. Autant je peux être rigoureux en cuisine, mais aussi un peu créatif, autant dans la peinture je me lâche vraiment. Je ne suis pas les modes. L’essentiel pour moi est de peindre et je réalise environ 10 tableaux par an. Le mot « Art » n’est pas évident pour moi car il renvoie à une notion de facilité. Je crois plutôt au travail, car ce n’est pas si facile de peindre. D’ailleurs, quand je fais un tableau je suis complètement vidé » reconnaît Jean-Jacques.
Déjà connu dans la région
Outre des expos dans des lycées professionnels de restauration franciliens, on a pu voir ses oeuvres au salon d’automne 2008 qui se tient à l’espace Auteuil, le plus ancien et renommé salon parisien consacré aux beaux-arts (créé en 1903). Jean-Jacques a exposé en 2010 à la mairie de Chelles, en 2011 au salon des peintres villevaudéens organisé lors des journées du patrimoine. Cette année, au salon de printemps de Courtry, il a reçu le prix du député Yves-Albarello pour l’une de ses toiles expressionnistes, « Roule ta bille mon loulou ».
Villevaudé, village d’artistes
Avec Jean-Jacques Albiac, on dénombre actuellement 15 artistes ayant séjourné ou résidant encore dans le village. Des créateurs qui reflètent pratiquement tous les styles : figuratif, naïf, impressionniste, expressionniste, surréaliste, abstrait. Parmi les plus célèbres, citons le peintre impressionniste Frédéric Levé, la peintre surréaliste Leonor Fini, Stanislao Lepri (l’un de ses élèves), le peintre fresquiste et aérographe François Chauvin, Charles Gadenne, le sculpteur de bronze à taille humaine décédé en janvier dernier… Avec une telle pépinière de talents déjà célèbres, et pour certains autres en voie de le devenir, Villevaudé prendra-t-il au fil du temps l’appellation de « petit Barbizon des portes de la Brie » ?
Serge Moroy
Légende des photos :
1 - Jean-Jacques a immortalisé à sa façon la sortie en mai 2011 de « Live at River Plate », le CD du groupe rock AC/CD, dans une rue de Montmartre à Paris
2 - « L’apocalypse », dont le second titre aurait pu être « Elle est pas assez cuite ta viande ! » exprime l’univers professionnel, dur et perfectionniste, des écoles de cuisine. Le chef, en colère, a les yeux rouges.
3- « A deux pas de Montfermeil ». L’univers de Cosette à la sauce expressionniste façon Jean-Jacques.
Victime d’un terrible, et rarissime, accident d’ascenseur dans une tour de Montréal, Paul Sneijder découvre, en sortant du coma, qu’il en est aussi l’unique survivant : sa fille bien-aimée, Marie, est morte sur le coup avec les autres passagers. Commence alors pour Paul Sneijder une étrange retraite spirituelle qui le conduit à remettre toute son existence en question. Sa femme (qui le trompe), ses deux fils (qui le méprisent), son travail (qu’il déteste, et qu’il finira par quitter), tout lui devient peu à peu indifférent. Jusqu’au jour où, à la recherche d’un job, il tombe sur l’annonce qui va lui sauver la vie : il devient promeneur de chiens pour l’agence DogDogWalk… Le cas Sneijder est un livre bouleversant sur un homme qui refuse de se résigner à la perte de sa raison de vivre. Mais ce roman plein de mélancolie est aussi une comédie saugrenue dans laquelle Jean-Paul Dubois donne libre cours à la fantaisie la plus débridée : entre une esquisse d’une Théorie générale des ascenseurs, la description d’un adultère qui n’échappe pas au grotesque et une plongée dans le monde des promeneurs de chiens, l’auteur d’Une vie française affirme à nouveau son goût pour l’humour noir.
Jean-Paul Dubois est né en 1950 à Toulouse où il vit actuellement. Journaliste, puis grand reporter en 1984 pour Le Nouvel Observateur, il examine au scalpel les États-Unis et livre des chroniques qui seront publiées en deux volumes aux Éditions de l'Olivier : L'Amérique m'inquiète (1996) et Jusque-là tout allait bien en Amérique (2002).Écrivain, Jean-Paul Dubois a publié de nombreux romans, Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, etc. Il a obtenu le prix France Télévisions pour Kennedy et moi (Le Seuil, 1996) et le prix Femina et le prix du roman Fnac pour Une Vie française.
L’œil du monde - T 01 Robert Jourdan Strom - Emmanuelle et Benoit Saint Chamas Hunger Games - la révolte – Suzanne Collins
ADULTES : Romans
Avenue des géants – Marc Dugain L’embellie – Audur Ava Olafsdottir Les Lisières - Olivier Adam Pour seul cortège - Laurent Gaudé Barbe bleue – Amélie Nothomb Ce que le jour doit à la nuit – Yasmina Khadra Nous étions faits pour être heureux – Véronique Olmi Les désorientés – Amin Maalouf La vie rêvée d’Ernesto G – Jean Michel Guenassia
Policiers :
Caché - David Ellis Les apparences – Gillian Flynn La Sirène – Camilla Lackberg La muraille de lave – Arnaldur Indridason Meurtres au potager du Roy – Michèle Barrière A découvert - Harlan Coben
Dimanche 2 septembre, à 15h, nous étions 29 de l'association " Villevaudé...demain " à visiter le Potager du roi à Versailles. Le soleil était au rendez-vous. Une guide très intéressante nous a emmenés dans les allées du potager, nous expliquant comment la Quintynie (1624-1688), directeur des jardins fruitiers et potagers royaux, avait organisé les neuf hectares de terrain et planté des arbres fruitiers et des légumes pour plaire à Louis XIV.
Le jardin est composé d'une succession de carrés potagers clos de murs surplombés de terrasses et centrés autour d'une grande fontaine. Le Roi-Soleil avait beaucoup de goût pour les légumes, raffolait de fruits et plus encore quand les uns et les autres étaient produits avant leur saison.
Le comédien
Christian Marin s’est éteint mercredi 5 septembre à Paris. Il était âgé de 83
ans. S’il a beaucoup joué au théâtre, ce Lyonnais d’origine a surtout fait le
bonheur du cinéma français des 60 et 70 en jouant dans un grand nombre de films
boudés par le cénacle des cinéphiles, mais très prisés du grand public. Le public
retiendra principalement ses rôles au côté de Louis de Funès dans l’hilarante
série des Gendarmes et dans « Les chevaliers du ciel », feuilleton
diffusé à la télévision pendant l’âge d’or de l’ORTF (voir ci-dessous) où il campa,
avec son air ahuri et sa silhouette dégingandée, l’inénarrable Laverdure du fameux
tandem Tanguy et Laverdure. C’est une véritable gueule du cinéma populaire français
qui vient de disparaître.
Un
tandem télé supersonique
La
série « LES CHEVALIERS DU CIEL »
constituel'un des grands
feuilletons à succès produits par l'ORTF. Inspirée de la célèbre bande dessinée
de Jean-Michel CHARLIER et d'Albert UDERZO qui paraît le 29 octobre 1959 dans
le n° 1 de la revue « PILOTE », elle donne la vedette à deux
aviateurs de « l'escadrille de chasse des Cigognes », le séduisant
lieutenant Michel TANGUY (Jacques
SANTI) et son fidèle et inséparable boute-en-train d'ami, le lieutenant Ernest LAVERDURE (Christian MARIN).
Avec
leurs traits de caractère tout à fait particuliers et dissemblables, nos deux
héros chevaleresques n'auront de cesse de jouer les justiciers sur la terre
comme dans le ciel, le tout sans s'embarrasser de scrupules ni jamais
compromettre leur indéfectible et virile amitié. Cette dernière est d'ailleurs
scellée dans la chanson du générique vigoureusement interprétée par un Johnny
HALLYDAY en pleine forme, ce dernier ayant également contribué à populariser la
série : « Les chevaliers du ciel,
dans un bruit de tonnerre, à deux pas du soleil, vont chercher la lumière.
Moitié ange et moitié démon, mauvaises têtes mais gentils garçons, ils ne
savent ni le bien ni le mal car ils ne pensent qu'à leur idéal. Et si l'amour
vient à passer, c'est l'amitié qui gagne toujours... »
C'est
François VILLIERS, le réalisateur de « Hans le marin»(1949) et de
« Pierrot la tendresse»
(1960), qui sera chargé par l'ORTF de tourner les 39 épisodes d'une durée de 26
minutes chacun (dont les 13 premiers sont filmés en noir et blanc). La plupart
des épisodes sont tournés en décor réel sur les bases aériennes de CREIL (dans
l'Oise) et de DIJON, ce qui aura pour effet de mobiliser la 10ème escadre de
chasse et ses fameux « Mirage 3 ».
Les
prises de vues aériennes sont assurées par Guy TABARY. Des tournages au sol ont
lieu également sur les base de ISTRES et de CARPIAGNE, dans les
Bouches-du-Rhône, et même en Tunisie (base de Bou-Sfer) pour le parfum exotique
de certains épisodes. Enfin, les raccords de certaines scènes seront tournées
au fort d’Evry, près de PARIS. Pour cette série épique, l’armée de l’Air a mis
le paquet : des moyens en matériels mais aussi en hommes sont
généreusement mis à la disposition du réalisateur, ce qui rend assez crédibles
les intrigues semées au fil des épisodes qui se veulent aussi (et pour cause)
apologétiques.
La
première diffusion des « CHEVALIERS DU CIEL » a lieu le 16 septembre
1967 et le succès est aussitôt au rendez-vous. Succès tellement fulgurant que
la revue « PILOTE » se verra dans l'obligation de demander aux
auteurs de modifier les dessins pour qu’ils ressemblent aux héros de la série
T.V. !
Mais,
Jacques SANTI se lasse très vite de cette popularité envahissante et la série
n'est pas poursuivie. Pourtant, des acteurs comme Victor LANOUX et Marlène
JOBERT font leur début au cinéma grâce aux exploits héroïques de TANGUY &
LAVERDURE. Il faut dire que 1967 est encore une année faste pour le cinéma
puisque l'on dénombre pas moins de 211.400.000 spectateurs dans les salles
tandis que 7.471.000 téléviseurs trônent dans les foyers français pour cette
seule année-là (Source : Téléciné n° 197 - Mars 1975).
Enfin,
n'oublions pas que la T.V. couleur ne fera son apparition dans les foyers
français qu’en 1971, d'où la légitime surprise de certains spectateurs de
découvrir ces épisodes en couleurs, lors de quelques rarissimes rediffusions (Couleurs Pays /A2 / Sept-oct. 1997).
Lors de notre sortie du 18 mars, en quittant le moulin de Moulignon pour nous rendre à Meaux au Musée de la Grande Guerre, s'imposait un arrêt à Chauconin- Neufmontiers devant la "Tombe de Villeroy" où figure le nom de Charles Peguy.
Opposant une résistance farouche à l'ennemi, les soldats français mettent ce dernier en déroute. Les combats de Villeroy ont marqué un tournant décisif dans le début de la guerre.
Les nombreux soldats tombés sur le bord de cette longue route droite sont rassemblés les 7 et 8 septembre 1914 dans une tombe commune à l'endroit même de leur sacrifice.
Malgré la politique de rassemblement des victimes du conflit dans les années 1920, la tombe ne sera pas touchée et reste encore aujourd'hui le témoin du sacrifice d'une génération. Comportant 133 corps, dont 34 n'ont pu être identifiés, la tombe de Villeroy est surtout connue pour être la sépulture de l'écrivain Charles Peguy, tombé ici même avec son régiment dans le 4 septembre 1914. Il reposerait à l'extrémité de la tombe, la tête tournée vers la route.
Bien que située sur le territoire de la commune de Chauconin-Neufmontiers, cette tombe commune érigée les 7 et 8 septembre 1914 garde son nom de Tombe de Villeroy depuis son érection. La stèle reprenant les noms des soldats inhumés date elle de 1932.
Les tout derniers vers de Charles Péguy
« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle, Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, Couchés dessus le sol à la face de Dieu Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés »
Nigéria, 2004-2010 : un pays dévasté par les compagnies pétrolières, la corruption des élites et la violence de la guérilla. Benjamin Dufrais et sa collègue Megan, médecins de MSF, tentent de lutter contre la malnutrition et d'aider les réfugiés. Mais ils se retrouvent pris dans la tourmente d'intérêts géopolitiques et de guerres intestines qui les dépassent. L'enjeu : une petite fille dont l'ADN peut changer le monde. Chacun veut mettre la main sur cette fillette-talisman. Comment la protéger et comment ne pas sombrer avec elle dans le chaos de ce pays sanglant ? Un thriller original dont les thèmes rejoignent ceux de nombreux essais politiques et économiques actuels, notamment quand Molas évoque la Françafrique, la corruption des élites africaines, les catastrophes écologiques déclenchées par des multinationales sans scrupule...
Le premier homme à avoir marché sur la Lune, est mort à l'âge de 82 ans, annonce NBC News.
Le
premier homme à avoir marché sur la Lune a rejoint les étoiles.
Neil
Armstrong est mort à l'âge de 82 ans de complications après une
opération cardiovasculaire, a confirmé samedi la famille, après une
information de la chaîne de télévision NBC News. Il avait été opéré du
coeur au début du mois.
En tant que commandant de la mission
Apollo 11, il était devenu le premier homme à fouler le sol lunaire, le
20 juillet 1969. "C'est un petit pas pour un homme mais un pas de géant
pour l'humanité", avait-il alors déclaré. Une phrase entrée dans la
postérité.
Revivez les premiers pas d'Armstrong sur la Lune :
Neil Armstrong plante le drapeau américain :
L'astronaute
avait commencé sa carrière dans la Nasa, l'agence spatiale américaine,
en 1955. Neil Armstrong avait ensuite été chargé de commander la
première mission lunaire américaine à bord de la capsule Apollo 11 avec
les astronautes Buzz Aldrin et Michael Collins. La Nasa l'avait
notamment choisi pour sa capacité à supporter le poids de la célébrité.
En
posant le pied sur la Lune en direct devant des centaines de millions
de téléspectateurs ébahis, Neil Armstrong était devenu le 20 juillet
1969 le premier homme à fouler le sol d'un monde extraterrestre. Cet
homme modeste était instantanément devenu un héros planétaire, une icône
de l'odyssée de l'espace. Après son exploit, l''astronaute avait
ensuite peu parlé en public, fuyant micros et caméras, et vivait depuis
des dizaines d'années dans une ferme reculée de l'Ohio.Il avait quitté
la Nasa en 1970 pour enseigner la technologie aérospatiale à
l'université de Cincinnati.
Léna est née dans le Grand Nord sibérien, elle aime plus que tout la brume, la neige, l'attente et l'immobilité qui n'ont ni couleurs ni frontières. Son mari Vassia, pilote dans l'armée de l'air, n'a qu'un rêve, poursuivre la grande épopée soviétique de l'espace dont Gagarine fut le héros et qui reste l'immense fierté du peuple russe. Comment acclimater leur nature profonde, leurs sentiments et leur vision du monde si différents en ces temps incertains de la perestroïka qui voit s'effondrer leur univers ? Un étonnant premier roman où tout est dit de l'âme russe, paysans dans leurs kolkhozes, exilés dans la taïga, citadins entassés dans leurs appartements communautaires, qui tous ont pour ligne d'horizon l'envol et la conquête spatiale comme un Eldorado collectif et puissant.
Cet ouvrage a obtenu le Prix Thyde Monnier de la SGDL 2011 et le PRIX DES LIBRAIRES 2012.
Virginie Deloffre est médecin à Paris. Depuis l'enfance, elle est fascinée par la Russie, le Grand Nord et la glace.
Pénélope, la désormais fameuse conservatrice de Versailles, qui a déjà révélé les inquiétants mystères de la tapisserie de Bayeux (Intrigue à l'anglaise) et du château de Versailles (Intrigue à Versailles), passe une semaine à Venise pour un savant colloque. Un illustre écrivain français, qui ne publie que sur cette ville, meurt tragiquement. Bientôt, ce sont tous les "écrivains français de Venise", club d'habitude paisible, qui sont menacés. Pénélope se retrouve au cœur d'une énigme dont l'origine remonterait au fameux Bal du Siècle, donné par Carlos de Beistegui dans son palais de la Sérénissime en 1951. Aidée par son fiancé le journaliste Wandrille, elle se lance sur la piste d'un tableau de Rembrandt que personne n'a jamais vu et qui dormirait quelque part sur une des îles de la lagune. Les plus grands hommes de lettres français commencent à craindre pour leur vie...
Adrien Goetz est né à Caen en 1966. Diplômé de l’Ecole Normale supérieure de la rue d’Ulm. Il est historien d’art et maître de conférence à l’Université Paris 1-Sorbonne. Il tient une chronique hebdomadaire dans Le Figaro. Il a publié quatre romans aux éditions Grasset : A bas la nuit (2006), Intrigue à l’anglaise (2007), Intrigue à Versailles (2009) et Le coiffeur de Chateaubriand (2010).
« Rome, une ville rouge qui cuit à l’étouffée dans ses vieilles murailles, une ville étranglée entre ses collines surmontées de temples raides… » Rome la rouge, Rome la sanglante, a vaincu. Lorsque Séléné, la fille de Cléopâtre et de Marc Antoine, y pénètre, enchaînée à son jumeau lors du Triomphe d’Octave, elle n’entend que les hurlements de la foule, les cris des prisonniers qu’on traîne, les mugissements des bêtes qu’on immole. Bientôt seule survivante des « enfants d’Alexandrie », la petite captive, qu’on a confiée à Octavie, la sœur du nouveau maître, va vivre son adolescence auprès des nombreux enfants que la « première dame » de Rome élève avec intelligence et tendresse dans sa maison du Palatin. Tandis qu’Octave Auguste impose au monde sa puissance, contraignant les uns au suicide, les autres à la soumission, déjouant complots et conjurations, tandis qu’il fait et défait les mariages des enfants de son clan comme on joue avec des pions, Séléné s’imprègne peu à peu de cette culture romaine qu’elle rejetait. Mais, en secret, la jeune orpheline refuse d’oublier sa mère, la reine d’Égypte, et rêve de vengeance…
Avec un talent singulier pour rendre la vie aux siècles passés, Françoise Chandernagor poursuit l’évocation du destin de Séléné, la princesse mélancolique des Enfants d’Alexandrie. Entre splendeur et cruauté, une fresque puissante qui nous emporte dans un monde disparu.
Arame et Bougna, mères, respectivement, de Lamine et Issa, deux émigrés clandestins. Elles ne comptaient plus leurs printemps, mais chacune était la sentinelle vouée et dévouée à la sauvegarde des siens, le pilier qui devait tenir la demeure sur les galeries creusées par l'absence. Mais comment dépeindre la peine d'une mère qui attend son enfant, sans jamais être certaine de le revoir ? Coumba et Daba, quant à elles, humaient leurs premières roses : jeunes, belles, elles rêvaient d'un destin autre que celui de leurs aînées du village. Assoiffées d'amour, d'avenir et de modernité, elles s'étaient lancées, sans réserve, sur une piste du bonheur devenue peu à peu leur chemin de croix. Mariées, respectivement à Issa et Lamine, l'Europe est leur plus grande rivale. Esseulées, elles peuvent rester fidèles à leur chambre vide ou succomber à la tentation. Mais la vie n'attend pas les absents, derrière les émigrés, les amours varient, les secrets de famille affleurent ; les petites et grandes trahisons vont alimenter la chronique sociale du village et déterminer la nature des retrouvailles. Le visage qu'on retrouve n'est pas forcément celui qu'on attendait.
Fatou Diome est née au Sénégal. Elle arrive en France en 1994 et vit depuis à Strasbourg. Elle est l'auteur d'un recueil de nouvelles La Préférence nationale (2001) ainsi que trois romans, Le Ventre de l'Atlantique (2003), Kétala (2006) et Inassouvies nos vies (2008).
Des animaux géants vont bientôt sortir d’un atelier thorignien pour occuper le nouveau centre commercial de Claye-Souilly qui ouvrira le 21 novembre.
A Thorigny-sur-Marne, dans le parc d’activités des Vallières, Gilles Pennaneac’h et son équipe s’affairent pour réaliser les sculptures des animaux qui intégreront le centre commercial clayois. Breton d’origine, Gilles est connu dans la région pour ses créations insolites car il n’a pas peur de s’attaquer à des oeuvres monumentales utilisant le métal, le bois, la céramique, le polystyrène recouvert de mat de verre et de résine, voire des matériaux recyclés. Le dragon cracheur de feu tout en cannettes usagées au rond-point de la Rosée, à l’entrée de la zone commerciale de Claye, c’est lui et son atelier. Idem pour l’arbre en bouteilles plastique qui se dresse devant le centre de loisirs Planète-Oxygène, rue André-Benoist. Un talent sans pareil pour concevoir et exécuter des œuvres originales et visibles de tous.
Des lapins sur le toit
Avec Olivier, Sébastien, François, Antoine et Théodora, des artistes plasticiens qui constituent le noyau dur de son équipe, cela fait maintenant deux ans que Gilles travaille sur le projet des animaux de Claye. « Je conçois les projets et nous les réalisons ici dans nos locaux de plain-pied qui comportent un atelier pour les gros travaux (soudure, menuiserie, sculpture polystyrène, résine, plâtre, montage), un deuxième pour les finitions (conception, graphisme, travaux minutieux), et enfin un troisième atelier de 200 m² pour les assemblages et réalisations de grande envergure nécessitant espace et usage d’un chariot-élévateur » précise l’artiste. La force de son petit groupe réside dans sa polyvalence, chacun étant capable de participer à l’élaboration des oeuvres de A à Z. La plupart des projets de l’atelier sont portés de leur conception jusqu’à leur fabrication et même si certains membres de l’équipe ont une préférence plus ou moins marquée pour une technique, tous ont un goût avéré pour la sculpture animale. Les deux lapins géants que les plasticiens confectionnent seront installés sur le toit du centre commercial. Le plus volumineux mesure 7 mètres 70 et pèsera près de 3 tonnes avec son ossature constituée de poutrelles métalliques. Les lapins seront hissés puis arrimés sur le toit par l’équipe elle-même. En bonne messagère, une hirondelle indiquera la direction au rond-point desservant le centre, tandis qu’un héron, 14 canards d’environ 1,30 mètre de haut et 12 canetons d’une soixantaine de centimètres se prélasseront dans les bassins extérieurs. Tous les animaux seront lisses et peints d’une couleur monochrome.
Un savoir-faire remarqué
Ambassadeur majestueux de cette faune sympathique, un grand cerf vert accueillera les visiteurs à leur entrée dans le centre commercial. Ouvert en 1972 et géré par le groupe Klépierre-Ségécé, ce dernier avait besoin d’être rénové et étendu afin de répondre aux besoins actuels des consommateurs sans sacrifier pour autant l’esthétisme du cadre de vie et le respect de l’environnement. « La Ségécé a été séduite par nos sculptures animalières géantes et rassurée par notre savoir-faire. On trouve nos baleines et dauphins à Océanopolis de Brest, au musée LWL de Münster (Allemagne) et à l’aquarium de la Réunion. Ils nous ont proposé un concept basé sur la nature, les animaux, et nous avons accepté le cahier des charges. Le centre ouvrira ses portes le 21 novembre, mais nous devrons livrer nos réalisations entre fin octobre et début novembre. C’est un challenge pour nous, mais c’est aussi un plaisir que de relever ce défi car l’idée nous a beaucoup séduits » a conclu Gilles avec enthousiasme.S. Moroy
Prototypes des animaux servant de modèle aux artistes plasticiens.
Gilles Pennaneac’h pose devant la sculpture impressionnante du plus grand lapin (7,70 m). La coque en polystyrène a été prédécoupée afin de recevoir l'ossature métallique. Pour assembler la tête, les plasticiens devront le sortir de l'atelier et il sera hissé à l'aide d'une grue sur le toit du centre commercial.
Tête de héron géante en cours de polissage.
Sébastien Kergeis vérifie les soudures et fixations sur les poutrelles métalliques HPN constituant la charpente du plus grand des deux lapins.
Chaque écrit sur Marilyn suscite curiosité et interrogation sur un mythe qui n’en finit pas de nous interpeller depuis qu’il est né.
Le dernier ouvrage paru en octobre déroge d’autant moins à la règle qu’il a été rédigé… par Marilyn elle-même. « Fragments intimes » rassemble en effet ses écrits de 1943 à 1962, soit juste avant qu’elle ne soit retrouvée morte dans la nuit du 5 août 1962 dans sa villa de Brentwood. Elle avait alors 36 ans, était au summum de sa beauté. Son drame provient d’un profond fossé entre le personnage public (la glamour girl au cinéma) et la fragilité enfantine de la femme privée.
« Mon sommeil dépend de mon degré de satisfaction qui varie selon le cours de ma vie. Mes rêves sont trop intimes pour être révélés publiquement. Mon cauchemar, c’est la bombe H. Et vous ? » écrivait-elle méfiante en réponse à l’interview d’un journaliste.
C’était peut-être l’un de ses derniers écrits. La Vénus du 20e siècle, l’icône du glamour, l’égérie éthérée de toute une Amérique avait donc bien deux faces. Celle, solaire et étincelante de la pin-up blonde et celle, plus obscure, d’une jeune femme perfectionniste à l’extrême, en quête de perpétuel absolu et que la vie ne pouvait que décevoir. Ses textes publiés sont reproduits par ordre chronologique. Ils révèlent toute l’intelligence, la finesse et la pudeur d’une véritable écorchée vive. Jusqu’à la fin.
Des fautes, des ratures, mais de la sincérité
Marilyn a sans doute beaucoup plus écrit que ce qui est reproduit dans ce livre et rien n’exclut que d’autres de ses textes apparaissent un jour. En tout cas, voici mise à jour la personnalité à multiples facettes d’une jeune femme curieuse et cultivée qui, loin d’être idiote et frivole, cherche la vérité des choses et des êtres. Elle prend des notes, transcrit ses sentiments, ses pensées, doutes et interrogations. Et elle doute et s’interroge beaucoup, ses nombreuses ratures l’attestent.
C’est Anna Strasberg qui a retrouvé ses lettres, poèmes et notes dans une boîte laissée par son mari décédé, Lee Strasberg. La famille avait été désignée comme ayant droit dans la succession de Marilyn. « Je ne suis pas là pour gagner de l'argent. Je souhaite donner une belle image de ce trésor et le transmettre de la plus belle façon possible » déclarait Anna Strasberg à Bernard Comment, un éditeur français, à qui elle confiait ces documents inédits.
« Je pense que j’ai toujours été profondément effrayée à l’idée d’être la femme de quelqu’un car j’ai appris de la vie qu’on ne peut aimer l’autre, jamais, vraiment » écrivait Marilyn en 1956. Son étoile, ravivée, brille plus que jamais. Le monstre sacré a prouvé qu’il avait une belle âme.
Serge Moroy
« Marilyn Monroe, Fragments - Poèmes, écrits intimes, lettres » - Edité par Stanley Buchthal et Bernard Comment – Traduit de l’anglais par Thiphaine Samoyault - Avec photos - Edition du Seuil – 270 pages – Dépôt légal : octobre 2010 – 29,80 euros.
Ex-designer au physique charmeur, Dan Sommerdahl enfile la casquette de Détective chauve avec une classe et un naturel effrayants. Effrayants pour sa femme, Marianne, qui ne se rappelle pas avoir épousé un justicier défendant la veuve et l'orphelin. Effrayants aussi pour son meilleur ami, Flemming Torp, le commissaire de Christianssund. Son copain d'enfance aurait une fâcheuse tendance à empiéter sur ses plates-bandes. Cette fois, c'est une professeur d'arts plastiques qui est dans l'impasse. Après l'avoir séduite, un bellâtre de 25 ans son cadet s'enfuit avec une coquette somme qu'elle avait gagnée au loto. Le Détective chauve se lance à ses trousses, quitte à s'égarer dans les rues de Goa en Inde. De son côté, le commissaire est aux prises avec une affaire de meurtre au sein d'une secte religieuse. Les deux affaires révèlent des liens troublants qui invitent le détective et le commissaire à un pas de deux acrobatique et jubilatoire.
Anna Grue est née au Danemark en 1957. Elle débute sa carrière comme graphiste puis journaliste dans la presse écrite. Elle se voit rapidement confier des postes de rédactrices en chef, puis participe à la création de plusieurs revues. Elle publie son premier roman en 2005 et décide, deux ans plus tard, de devenir écrivain à plein-temps. Après Je ne porte pas mon nom, Le baiser de Judas est le deuxième opus d'une série de polars mettant en scène Dan Sommerdahl, dit "le Détective chauve".
Ancien Marine, Jack Morgan hérite de son père - un prisonnier condamné à mort - « Private », une agence de détectives privés, et 15 millions de dollars. Cinq ans plus tard, les affaires fonctionnent bien pour Jack, qui a su développer son business et jouit d'une réputation solide auprès des stars et des hommes politiques. Mais il fait les frais des erreurs de son père et de son jumeau, qui a contracté des dettes auprès du mafieux Ray Noccia... Lorsque Jack apprend que Shelby, la femme de son meilleur ami, a été sauvagement abattue, il mène l'enquête et ne tarde pas à découvrir la double vie de cette dernière. Shelby, prostituée et accroc au crack, travaillait dans un salon de massage tenu par Noccia lui-même... Parallèlement, Justine, profileuse et associée de Jack au sein de l'agence de la ville des anges, enquête sur des meurtres en série de lycéennes. Dix-huit victimes au total, mais toutes assassinées de façon différente...
Avec plus de 220 millions de romans vendus, James Patterson est l'auteur de thrillers le plus lu au monde. Parmi ses derniers suspenses publiés à l'Archipel : Une ombre sur la ville (2010) et Bons baisers du tueur (2011). Pour le premier opus de cette nouvelle série, il s'est adjoint les services de Maxine Paetro, avec qui il coécrit le Women Murder Club.
Pour clore la saison associative, les élèves de la section hip-hop ont donné leur tout premier spectacle le vendredi 29 juin.
La salle des Merisiers était pleine de parents, enfants et amis, tous venus assister en nombre à l’évènement. « C’est leur premier spectacle de hip-hop depuis que les cours ont débuté à la rentrée de septembre 2011. Ce spectacle, ils l’ont travaillé et ils vont assurer devant vous ce soir » a précisé « Tino » alias Thierry Anoman, leur géant de professeur. Très motivés et appliqués, les 30 élèves, âgés de 8 à 15 ans, se sont tour à tour élancés sur la piste pour enchaîner des chorégraphies nerveuses et très rythmées. L’équipe organisatrice, l’association tremblaysienne Ying-Yang qui dispense les cours pour le compte de la FRAV (Familles rurales à Villevaudé), a également exécuté quelques numéros, ainsi que des « battles » (duo s’affrontant à la danse), histoire de transmettre au public quelques fondamentaux de la culture hip-hop.
Les cours de hip-hop ont lieu le jeudi en salle des Merisiers à Montjay-la-Tour (haut de Villevaudé). Ils sont divisés en deux groupes : de 16 h 45 à 17 h 45 pour les enfants âgés de 8 à 12 ans, et de 17 h 45 à 19 h 45 pour les plus grands. Les inscriptions pourront s’effectuer au stand de la FRAV lors du forum des associations qui se tiendra samedi 8 septembre à la salle des Merisiers.Serge Moroy
L'hiver a enveloppé de neige le charmant petit village de Three Pines, et toute la communauté s'apprête à fêter Noël. Mais lors de la traditionnelle partie de curling qui a lieu tous les ans sur le lac gelé, une spectatrice est mystérieusement électrocutée. Un peu plus d'un an après sa première enquête à Three Pines, l'inspecteur-chef Armand Gamache revient avec son équipe de l'escouade des homicides. Il ne lui faut pas longtemps pour s'apercevoir que la victime ne manquera pas à grand monde. D'ailleurs, personne ne l'a vue se faire électrocuter. Pourtant tout le village était là, il y a donc forcément eu des témoins... Et puis qui était cette CC de Poitiers, à la fois prêtresse auto-proclamée du développement personnel et femme haïe de tous ? Pourquoi était-elle venue s'installer clans la vieille maison abandonnée sur la colline, un lieu marqué au fer de la violence et du meurtre, où Gamache lui-même a failli perdre la vie l'année précédente ? Méthodiquement, ses hommes fouillent le sombre passé familial de la victime. L'inspecteur-chef, lui, observe, écoute et tente de comprendre. Tout à son enquête, Ganache n'oublie pas qu'il a également ses propres ennemis au sein de la Sûreté du Québec et qu'il ne peut se fier à personne. Tandis qu'un vent mordant souffle sur Three Pines, une menace plus glaçante encore plane sur lui... Avec Actium molle, qui inaugurait la série des enquêtes d'Armand Gamache, Louise Penny a montré qu'elle occupait une place à part dans l'univers du roman policier. Ce deuxième volet le confirme.
Après avoir été longtemps journaliste, Louise Penny a décidé, il y a quelques années, de se consacrer à l'écriture. la série des enquêtes de l'inspecteur-chef Armand Gamache, auréolée des plus prestigieuses récompenses, en est à son septième volume aux Etats-Unis. Louise Penny vit dans un petit village au sud de Montréal. Nature morte a paru dans la collection "Actes noirs" en juin 2011.
"Un roman unique, magnifique, extraordinaire ! L'écriture est fine, légère, belle. Deux histoires, deux destins si éloignés et si proches. Un sujet universel : être né au bon endroit, au bon moment et de la bonne couleur... UN GRAND ROMAN CHARGE D'EMOTION.
En un mot : UNE PERLE ! " Paulo Coelho, Président du Jury du Prix Femme Actuelle 2011.
Deux femmes, deux vies, une seule Terre. Eva et Miangaly ne sont pas nées avec les mêmes paillettes au fond des yeux. De France jusqu'à Madagascar, de l'enfance à l'âge adulte, elles traverseront les années, les époques, parleront de leurs famille, parents, découvriront la musique, les hommes, les icebergs à la grenadine, les zébus et le chocolat.
Si Miangaly vit dans l'extrême pauvreté entourée des siens, Eva possède l'essentiel matériel mais manque cruellement d'amour. Tout les sépare et pourtant tout les rapproche : sur le chemin de leur légende personnelle, elles partagent la rage de vivre, le coeur plein de rêves et d'espoir...
32 ans, Ardéchoise et nomade, Diane Peylin est une femme parcourant le monde et les chemins de terre pour mieux s'imprégner des vies de là-bas.
Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.
En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire« oui » : elle veut faire respecter son voeu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures.
La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe. Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et son souffle parcourra le monde jusqu'en Terre sainte.
Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d’une sensualité prenante.
Carole Martinez, née en 1966, a été comédienne avant de devenir enseignante. Son premier roman, Le coeur cousu (collection blanche 2007, Folio n° 4870), a connu un grand succès de librairie et a reçu de nombreux prix littéraires, dont le prix Renaudot des lycéens et le prix Ouest-France Étonnants Voyageurs.
Sylvain Tesson, pour rassasier son besoin de liberté, a trouvé une solution radicale et vieille comme les expériences des ermites de la vieille Russie : s’enfermer seul dans une cabane en pleine taïga sibérienne, sur les bords du Baïkal, pendant six mois. De février à juillet 2010, il a choisi de faire l’expérience du silence, de la solitude, et du froid. Sa cabane, construite par des géologues soviétiques dans les années brejnéviennes, est un cube de rondins de trois mètres sur trois, chauffé par un poêle en fonte, à six jours de marche du premier village et à des centaines de kilomètres d’une piste. Vivre isolé du monde nécessite avant tout de s’imposer un rythme. Le matin, Sylvain Tesson lit, écrit, fume, ou dessine. Puis ce sont cinq longues heures consacrées à la vie domestique : il faut couper le bois, déblayer la neige, préparer les lignes de pêche, réparer les avanies de l’hiver… Le défi de six mois d’ermitage, c’est de savoir si l’on réussira à se supporter. En cas de dégoût de soi, nulle épaule où s’appuyer, nul visage pour se lustrer les yeux. L’inspecteur forestier Chabourov qui l’a déposé sur cette grève le premier jour le savait. Il lui a glissé, énigmatique, en se touchant la tempe : « Ici, c’est un magnifique endroit pour se suicider ». La solitude finira par se révéler fertile : quand on n’a personne à qui exposer ses pensées, la feuille de papier est un confident précieux ; le carnet de note, un compagnon poli. C’est ce journal que nous offre à lire Sylvain Tesson. En notant minutieusement, presque quotidiennement, ses impressions face au silence, ses luttes pour survivre dans une nature hostile, ses désespoirs, ses doutes, mais aussi, ses moments d’extase, de paix intérieure et d’osmose avec la nature, Sylvain Tesson nous fait partager une expérience hors du commun. Finalement « la vie en cabane apprend à peupler l’instant, à ne rien attendre de l’avenir et à accepter ce qui advient comme une fête. Le génie du lieu aide à apprivoiser le temps ». Une expérience comme seule la littérature peut la ressaisir afin qu’elle ne soit pas seulement une aventure isolée, mais une aventure exceptionnelle à la portée de tous.
Écrivain, journaliste et grand voyageur, Sylvain Tesson est né en 1972. Après un tour du monde à vélo, il se passionne pour l’Asie centrale, qu’il parcourt inlassablement depuis 1997. Il s’est fait connaître en 2004 avec un remarquable récit de voyage, L’axe du loup (Robert Laffont). De lui, les Éditions Gallimard ont déjà publié Une vie à coucher dehors (collection blanche, 2009, Folio n° 5142) et, avec Thomas Goisque et Bertrand de Miollis, Haute tension (Hors série Connaissance, 2009).
Le magazine trimestriel Historail d’avril 2012 consacre un dossier spécial de 62 pages dans lequel figure notamment « Le train », film réalisé en partie au triage de Vaires-sur-Marne. Le numéro est en vente au prix de 9,90 euros et comporte 114 pages.
« Le chemin de fer a joué un rôle essentiel dans la Seconde guerre mondiale et le cinéma s’en est souvenu. C’est autour de cette idée que nous avons construit ce numéro spécial d’Historail. « La bataille du rail » (1945) commence par les premiers actes de résistance des cheminots alors que les Allemands sont déjà installés dans notre pays […]. Le film « Le train » (1964) se place dans la filiation directe de « La bataille du rail » qui ne cesse d’inspirer John Frankenheimer. C’est une autre façon de confirmer à quel point le chemin de fer a été présent durant la Seconde Guerre mondiale, comme outil indispensable, mais aussi comme un monde à part. Un lieu de refuge et en quelque sorte « d’appel », face au rapport de force établi par la puissance occupante » écrit Jacques Andreu dans son éditorial.
Dans les 16 pages consacrées spécialement à ce film, abondamment illustrées de photos, il reviendra en détails sur le déroulement de ce dernier, soulignant l’affrontement mortel de deux hommes (le colonel allemand et le cheminot résistant) dans une espèce de « guerre privée » sur fond de guerre mondiale, et dont l’enjeu demeure le sort des célèbres tableaux entreposés au musée du Jeu-de-Paume.
Filmé en décors naturels
Les séquences ferroviaires ont été tournées en décors naturels. Pour le réseau de l’Est, la gare de marchandises de la Glacière-Gentilly, sur la petite couronne (13e arrondissement de Paris), mais aussi Saint-Ouen-les-Docks. La séquence du bombardement par l’aviation britannique se déroule en partie au triage de Vaires, l’autre au triage désaffecté de Gargenville. Le réseau de l’Ouest a également été mis à contribution : triage d’Argenteuil et, en Normandie, la gare d’Acquigny (Eure) dans la petite gare rebaptisée « Rive-Reine » et où se déroule une grande partie du film. Enfin à Autheuil-Authouillet pour la fin du film, dans le superbe décor de la vallée de l’Eure et à Moulineaux (Seine-Maritime) pour la scène où la locomotive 230 B HLP est attaquée et se réfugie dans un tunnel.
La SNCF tourne un making-of
La section centrale cinématographique de la SNCF réalisera « Le rail et le cinéma », un documentaire en couleurs réalisé pendant le tournage du film « Le train ». Il relate l’ambiance extraordinaire sur le plateau et les grands moments qui nécessitèrent la participation de 280 à 300 personnes. Ce témoignage (dont on regrette qu’il soit si court) a la particularité d’être commenté par Michel Simon qui exprime son admiration pour ces cheminots français qui firent preuve de beaucoup de courage et d’humilité, précisant que « Le train » leur rendait, même tardivement, « un hommage mille fois mérité ».
Pour voir ce court-métrage exceptionnel tourné par la SNCF :
Avec les deux films de René Clair - « Ceux du rail » et « La bataille du rail » réalisés en 1943 et 1945 – le film de John Frankenheimer rend un vibrant hommage à l’héroïsme des cheminots français dont beaucoup ont payé de leur vie leur lutte contre les nazis : 1647 cheminots fusillés ou déportés sans retour, selon l’avocat Arno Klarsfeld (Source : Le Monde du 06/06/2006).
Un même nom pour deux films
« Historail » entreprend par ailleurs une comparaison avec le film en couleurs de Pierre Granier-Deferre, réalisé en 1973, et qui porte aussi le même nom, « Le train ». Son intrigue repose sur la rencontre (saisissante) de deux monstres sacrés : Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider. Un même prétexte (la guerre et le rail) pour deux films totalement différents (un film d’action et un film intimiste), mais présentant tout de même de nombreux points de convergence.
Deux autres ouvrages sur le sujet
Le dossier évoque également deux ouvrages de référence : « Les cheminots dans la Résistance » livre de 224 pages de Cécile Hochard (édition La Vie du Rail), édité pour accompagner l’exposition de 2005 sur ce thème circulant depuis en France ; et le livret « 1944 les bombardements sur le triage de Vaires » publié par Georges Leduc en 1969 qui recueille les témoignages des Vairois, ainsi que des relevés et photos d’époque sur ces terribles moments historiques. Rappelons en effet que le triage SNCF de Vaires a subi 5 bombardements en 1944 (29 mars – 28 juin – 8, 12 et 18 juillet), frappant malheureusement aussi les villes environnantes de Vaires, Brou-sur-Chantereine et Chelles qui ont dénombré une douzaine de morts parmi la population civile.
Serge Moroy (Juin 2012)
Le Train (1964) : La fiction
En août 1944 commence la retraite des Allemands. Le colonel von Waldheim (Paul Scofield) réquisitionne un train pour transporter vers l’Allemagne des œuvres d’art entreposées au musée du Jeu-de-Paume, à Paris. Paul Labiche (Burt Lancaster), ingénieur responsable du réseau ferroviaire de l’Est, est chargé par la Résistance d’empêcher à tout prix le train de partir. Labiche organise, avec la complicité des cheminots résistants, une mystification à l’échelon du réseau ferroviaire national, puis finalement le déraillement du convoi. Les Allemands ripostent par des exécutions d’otages et mettent tout en œuvre pour faire repartir le train. La Résistance aura finalement le dernier mot.
… et la réalité
De l’automne 1940 à l’été 1944, le musée du Jeu-de-Paume est réquisitionné par les Allemands pour entreposer, trier et expédier vers l’Allemagne des œuvres volées à des collectionneurs, des marchands d’art, des artistes et de simples particuliers de confession juive. Rose Valland, attachée de conservation à ce musée, suit et enregistre toutes ces opérations à l’insu de l’occupant. Le 1er août 1944, sur ordre de Goering, 148 caisses contenant des œuvres d'art moderne (64 Picasso, 29 Braque, des Van Gogh, Monet, Matisse…) quittent ce musée pour être chargées dans 5 wagons du train n° 40.044 à destination de Nikolsburg (Tchécoslovaquie). Renseigné par Rose Valland et les cheminots, c’est un détachement de l'armée du général Leclerc qui arrêtera ce train le 27 août 1944 à Aulnay-sous-Bois.
J’aimerais apporter quelques précisions sur le film américain de John Frankenheimer, « Le train », film réalisé en 1963 et brillamment emmené par Burt Lancaster et à qui de nombreux artistes français donnent la réplique (Jeanne Moreau, Michel Simon [inoubliable Papa Boule !], Suzanne Flon, Albert Rémy, Jacques Marin), car il se trouve que j’habite à Villevaudé, village qui se situe non loin de l’endroit où fut tourné ce film et qu’il tire parti d’événements historiques qui s’y produisirent 19 ans plus tôt.
Vaires-sur-Marne, en Seine-et-Marne, est une charmante bourgade des bords de Marne, à 25 km à l’est de la capitale. Elle dispose d’une gare de chemin de fer digne de ce nom depuis 1926 assurant la liaison entre Paris et Meaux. Vaires a surtout la particularité de posséder l’un des plus grands triages du réseau ferroviaire français. Ce dernier organise la formation des convois de marchandises vers toute la France et l’Europe. La ville comptait 5120 habitants en 1936 et on estime que près de la moitié de la population était constituée par les cheminots et leurs familles.
Les Allemands arrivent à Vaires le 13 juin 1940. La gare et son triage, aussitôt réquisitionnés, jouent alors un rôle logistique primordial pour les communications outre-Rhin. Les cheminots manifestent très vite leur opposition à la présence de l’occupant. Tout est bon pour gêner ou ralentir le trafic des trains servant l’effort de guerre allemand. Les erreurs d’aiguillage ne se comptent plus et provoquent le va-et-vient incessant des convois. Quelquefois, il y a de véritables actes de sabotage qui mettent hors d’usage le matériel roulant, provoquent des déraillements et nécessitent des réparations qui sont effectuées le plus mollement possible. Bien sûr, les employés des chemins de fer allemands qui surveillent leurs homologues français ne sont pas dupes. Mais, ces hommes de la Reichbahn sont âgés et le plus souvent des réservistes de la Wehrmacht. Bien qu’armés d’un pistolet, ils n’ont pas l’esprit guerrier et consentent bien souvent à fermer les yeux. De toute façon, ils savent que le triage de Vaires est un important foyer de résistance, qu’elle soit active ou passive, et que le sens de l’histoire est en train de tourner, surtout depuis la première défaite de l’armée allemande à El-Alamein (3 novembre 1942).
En 1944, la ville paiera un lourd tribut à la Libération en étant particulièrement éprouvée par les bombardements alliés. Le triage subira en effet six attaques aériennes en l’espace de cinq mois. Le premier se produira le 29 mars 1944. Ce jour-là, plusieurs trains militaires se trouvent assemblés au triage de Vaires. L’un d’eux transporte de l’essence, deux autres du matériel, un quatrième des munitions et le cinquième des troupes de soldats SS. Avertis par la Résistance, les autorités anglaises déclenchent l’offensive un peu plus de 12 heures seulement après avoir reçu l’information. « Les haricots verts sont cuits » annonce alors laconiquement Radio-Londres pour prévenir du bombardement imminent. Effectivement, à 21 h 15, les avions de la RAF surgissent et, quand ils s’éloignent à 21 h 40, le triage est en feu : le train de munitions a explosé, creusant une tranchée longue de 200 m, large de 20 m et profonde de 6 m ; le train transportant l’essence brûle ; les wagons contenant le matériel sont détruits et, pour celui transportant les troupes, plusieurs centaines de soldats ont péri. Les bombardements ont également causé une douzaine de morts dans la population civile. Au total, les chiffres des victimes, selon les estimations des témoins, oscillent entre 1200 et 2735. Quoi qu’il en soit, il semblerait qu’il n’y ait eu que 400 rescapés. Les cinq autres bombardements (28 juin, 8 - 12 - 18 et 27 juillet) surviendront après le débarquement en Normandie. Ils varieront par leur intensité et viseront surtout à désorganiser le trafic ferroviaire sur l’arrière de l’ennemi, tandis que les alliés progressent. A la Libération, la ville de Vaires apparaît comme l’une des plus sinistrées du département de Seine-et-Marne, ce qui lui vaudra de recevoir la Croix de guerre en 1948 pour le courage de sa population civile lors de ces tragiques événements (médaille figurant depuis au bas du blason de la ville).
En octobre 1963, les Vairois sont donc quelque peu surpris de voir débarquer 19 ans plus tard l’équipe d’un grand réalisateur américain pour tourner un film de guerre à gros budget au triage SNCF. Car, pour les besoins de ce tournage énorme en décors naturels, ce sera un pari de tous les instants : en fin de journée, il faut préparer une locomotive qui devra dérailler le lendemain ; il faut ajouter des feuilles aux arbres (l’action se déroule en effet en été et l’on est en automne !). Un poste d’aiguillage de l’époque est entièrement reconstitué, un dépôt désaffecté est sacrifié pour les besoins d’une scène d’explosion. John Frankenheimer était un cinéaste très exigeant et pourtant c’était Arthur Penn qui était prévu au départ pour la réalisation de cette superproduction franco-italo-américaine. En fait, le réalisateur de « Little Big Man » abondonna le tournage au bout de quinze jours à cause d’un désaccord avec Burt Lancaster, l’acteur principal du film.
L’histoire du film est basée sur des faits réels. Au moment de la retraite des Allemands en août 1944, le colonel von Waldheim (interprété par l’acteur Paul Scofield) réquisitionne un train pour transporter vers l’Allemagne des œuvres d’art entreposées au musée du Jeu de paume. Paul Labiche (Burt Lancaster), ingénieur responsable du réseau ferroviaire de l’Est et chef d’un réseau de la Résistance, est chargé d’empêcher à tout prix le train de parvenir à destination. Labiche organise une habile mystification à l’échelon du réseau ferroviaire national puis, finalement, le déraillement du convoi. Les Allemands ripostent par des exécutions d’otages et mettront tout en œuvre pour faire repartir le train mais, au terme d’un combat sans merci, la Résistance aura finalement le dernier mot (*).
Le temps d’un tournage, le film a donc rapproché une petite ville française avec la grande et mirifique Hollywood. « Le train » fait ainsi partie de ces rares films avec « Ceux du rail » (1943) et « La bataille du rail » (1945), tous deux de René Clément, qui rendent hommage à l’héroïsme des cheminots français dont beaucoup d’entre eux ont payé de leur vie leur combat contre l’occupant.
Serge Moroy
Sources : archives municipales de Vaires-sur-Marne
(*)La réalité historique : sur ordre de Goering, 148 caisses comportant notamment des œuvres d'art moderne (peintures et objets précieux), quittent le Jeu de paume à Paris. Elles seront chargées dans cinq wagons du train n° 40 044, en attente de partir pour Nikolsburg. Renseigné in extremis par la résistante Rose Valland (conservateur au musée du Jeu de paume) et les cheminots, c’est un détachement de l'armée de Leclerc qui arrêtera le 27 août 1944 à Aulnay ce train contenant le dernier convoi d’œuvres d'art pour l'Allemagne.
Sur les pentes de Montmartre, un enfant de dix ans, Olivier, erre le jour et aussi la nuit dans ce vieux quartier de Paris du début des années 30. Sa mère, la belle mercière, vient de mourir et il vit en partie chez le jeune couple formé par ses cousins Jean et Elodie, mais surtout dans les rues de ce temps-là, vivantes, souriantes, animées. C'est là qu'il rencontre une multitude de personnages populaires qui vivent et se croisent sous son regard vif, émerveillé, parfois mélancolique. Soumis à toutes sortes d'influences, cet enfant verra peu à peu la féerie des rues effacer sa peine et sa solitude.C'est une ville inattendue qui apparaît alors, un Paris différent de celui que nous connaissons, des coutumes changées, une autre manière de vivre. Merveilleux roman plein de fraîcheur et de charme, de tendresse et d'humour, Les Allumettes suédoises reste l'un des plus grands succès de ces dernières années.
Robert Sabatier, l'auteur des "Allumettes suédoises", est mort jeudi à l'âge de 88 ans, salué par tous comme un formidable conteur d'histoires mais aussi un poète et un admirable connaisseur de la poésie, lui qui pouvait réciter par coeur des milliers de vers.
Le doyen de l'Académie Goncourt est mort "à 13H00 à l'hôpital Ambroise Paré de Boulogne-Billancourt", a précisé à l'AFP son éditeur historique, Albin Michel.
Avec Robert Sabatier "disparaît un enfant chéri du public, un étonnant raconteur d'histoires", a souligné la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.
Mais "derrière le masque bonhomme et les volutes de fumée de son éternelle pipe, il y avait l'un des meilleurs connaisseurs de la versification contemporaine, un excellent poète et l'auteur d'une monumentale Histoire de la poésie française. Il y avait aussi l'amateur d'humour noir et d'aphorismes, contempteur féroce de la comédie humaine", a relevé la ministre.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a, lui aussi, salué ce "poète à la curiosité infinie, au style élégant et populaire. Amoureux de Paris, la capitale lui a permis de vivre sa passion de la littérature et lui a inspiré sa série Les allumettes suédoises".
L'un de ses condisciples à l'Académie Goncourt, Tahar Ben Jelloun, s'est dit très attristé par la perte d'un "homme d'une grande culture et d'une grande discrétion, doté d'une grande présence. Subtil et jamais véhément".
"La rentrée littéraire sans lui va être bien triste", a-t-il déclaré à l'AFP.
"C'était mon voisin de gauche à la table du jury du Goncourt (au restaurant Drouant, à Paris). Il était là avant nous tous et en a vu passer beaucoup, Aragon, Genevoix...", a-t-il ajouté.
"Vieillir comme un bourgogne"
Bernard Pivot, lui aussi membre de l'Académie Goncourt, avait fait la connaissance de Robert Sabatier il y a une cinquantaine d'années, quand il était "jeune journaliste au Figaro littéraire et Robert Sabatier attaché de presse aux PUF".
"Robert avait une double image, l'une ayant fait du tort à l'autre. Il souffrait du succès considérable de son autobiographie romancée qui avait occulté son talent de poète", a expliqué le journaliste à l'AFP.
"C'était un poète formidable et un admirable connaisseur de la poésie, qui pouvait réciter des milliers de vers, citant aussi bien Ronsard que Saint-John Perse", a-t-il ajouté. "C'est lui qui orientait le choix du jury lors de l'attribution du Goncourt de la poésie".
Amateur de bons mots et de bons vins, comme Pivot, Robert Sabatier aimait à dire "il faut s'efforcer d'être jeune comme un beaujolais et de vieillir comme un bourgogne"...
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