PHILIPPE DJIAN
GALLIMARD
Sans le savoir, elle est en train de glisser dans une spirale où les souvenirs, le sexe et la mort se court-circuitent à si vive allure, qu’elle risque à tout moment de s’y perdre.
Tél. : 01 60 26 20 19 - Fax : 01 60 26 51 08
PHILIPPE DJIAN
GALLIMARD
Une structure jeunesse ouvrira ses portes fin septembre, début octobre à
Villevaudé sur l'ancien site du "Vival". Tous les adolescents âgés de
11 à 17ans, y seront les bienvenus, moyennant une adhésion annuelle
(voir le règlement intérieur). De nombreuses sorties ainsi que des
ateliers seront proposés aux jeunes tout au long de l'année (initiations
sportives, jeux, arts plastiques, musique, théâtre...).
La structure sera ouverte en soirée, les mercredis et les samedis, ainsi
que durant certaines périodes de vacances scolaires, elle sera dirigée
et animée par un éducateur diplômé. Pour de plus amples renseignements
nous vous invitons au forum des associations le 8 septembre prochain,
ou directement sur la structure après son ouverture.
Notre email: [email protected]
PROGRAMME DU FORUM DES ASSOCIATIONS
LE DIMANCHE 8 SEPTEMBRE DE 14H00 A 18H00 SALLE DES MERISIERS
14H00 : ouverture du Forum et début des inscriptions.
Chaque personne se présentant au forum se verra offrir un ticket de tombola gratuit.
Nombreux lots, réduction sur les activités proposées par les associations.
14h30 : présentation des associations
15h00 : démonstration de Fitness et ateliers du cirque (jonglage et magie)
15h30 : 1er tirage de la tombola gratuite
16h00 : 2ème présentation des associations
16h30 : démonstration de zumba, de danse et de création de shambala
17h00 : 2ème tirage de la tombola gratuite
Une part de gâteau, fait par les membres des associations, sera offerte aux enfants.
18h00 : remise des prix du concours des jardins et maisons fleuris organisé par la ville (les gagnants devront obligatoirement être présents).
Les associations de Villevaudé seront là pour vous accueillir et vous faire participer à leurs activités dès cette nouvelle rentrée.
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PIERRE LEMAITRE
ALBIN MICHEL
La troisième enquête du commissaire Verhoeven touche au plus secret de sa vie privée : témoin du hold-up d'une joaillerie des Champs Élysées, Anne Forestier, sa maîtresse, échappe par miracle à la fureur meurtrière du braqueur. De ce truand virtuose, assez rapidement identifié, Verhoeven connaît les habitudes et le mode opératoire. De la victime à demi morte, il ignore beaucoup de choses… Le flic se lance à l'aveugle dans une traque acharnée qui va devenir une bouleversante affaire personnelle.
Extrait: 10 h 00
Un événement est considéré comme décisif lorsqu'il
désaxe totalement votre vie. C'est ce que Camille Verhoeven a lu,
quelques mois plus tôt, dans un article sur «L'accélération de
l'histoire». Cet événement décisif, saisissant, inattendu, capable
d'électriser votre système nerveux, vous le distinguez immédiatement de
tous les autres accidents de l'existence parce qu'il est porteur d'une
énergie, d'une densité spécifiques : dès qu'il survient, vous savez que
ses conséquences vont avoir pour vous des proportions gigantesques, que
ce qui vous arrive là est irréversible.
Par exemple, trois décharges de fusil à pompe sur la femme que vous aimez.
C'est ce qui va arriver à Camille.
Et peu importe que ce jour-là vous vous rendiez, comme lui, à
l'enterrement de votre meilleur ami et que vous ayez le sentiment
d'avoir déjà votre dose pour la journée. Le destin n'est pas du genre à
se contenter d'une pareille banalité, il est parfaitement capable,
malgré cela, de se manifester sous la forme d'un tueur équipé d'un
Mossberg 500 calibre 12 à canon scié.
Reste à savoir maintenant comment vous allez réagir. C'est tout le problème.
Parce que votre pensée est à ce point sidérée que vous réagissez le
plus souvent de manière purement réflexe. Par exemple lorsque avant les
trois décharges, la femme que vous aimez est littéralement passée à
tabac et qu'ensuite vous voyez clairement le tueur épauler son fusil
après l'avoir armé d'un coup sec.
C'est sans doute dans ces
moments-là que se révèlent les hommes exceptionnels, ceux qui savent
prendre les bonnes décisions dans les mauvaises circonstances.
Mais
si vous êtes quelqu'un d'ordinaire, vous vous défendez comme vous
pouvez. Et bien souvent, face à un tel séisme, vous êtes condamné à
l'approximation ou à l'erreur, quand vous n'êtes pas carrément réduit à
l'impuissance.
Lorsque vous êtes suffisamment âgé ou que ce genre de
choses est déjà venu foudroyer votre vie, vous imaginez que vous êtes
immunisé. C'est le cas de Camille. Sa première femme a été assassinée,
un cataclysme, il a mis des années à s'en remettre. Quand vous avez
traversé une pareille épreuve, vous pensez qu'il ne peut plus rien vous
arriver. C'est le piège.
Parce que vous avez baissé la garde. Pour
le destin, qui a un oeil très sûr, c'est le meilleur moment pour venir
vous cueillir. Et vous rappeler l'infaillible ponctualité du hasard.
GILLES LEGARDINIER
FLEUVE NOIR
Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle
pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des
escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en
tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau
voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se
coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux
courrier...
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté
des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont
elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité
débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel
elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques
toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à
cette question qui révèle tellement : pour qui avons- nous fait le truc
le plus idiot de notre vie ?
Avec cette première comédie,
Gilles Legardinier, déjà remarqué pour ses deux thrillers L'exil des
Anges et Nous étions les hommes, révèle une nouvelle facette d'une
imagination qui n'a pas fini de surprendre. Drôle, percutant,
terriblement touchant, son nouveau roman confirme ce que tous ceux qui
ont lu un de ses livres savent déjà : Gilles a le don de raconter des
histoires originales qui nous entraînent ailleurs tout en fraisant
résonner notre nature la plus intime. Voici un livre qui fait du bien !
Au gymnase de la Dhuy de Courtry, quelques savateurs, nom des pratiquants de BFS (Boxe française-savate), s’entraînent. Parmi eux, Emma Vartanian, 14 ans. Avec ses 1 m 62 et ses 55 kilos, ce joli petit brin de fille est vice-championne de France 2013.
Emma s’accorde une pause. Elle enlève ses gants, range une mèche rebelle de cheveux blonds. « Petite, j’accompagnais mon père qui faisait de la boxe dans sa salle à Noisy-le-Grand. Il préparait des boxeurs pour des championnats d’Europe et du monde, tels Johane Beauséjour, Aurélien Devogue, Karima Akrour, Sidney Makouza... Cela m’a donné envie de pratiquer dès l’âge de 6 ans. Mais peu après, j’ai eu un doute quand j’ai vu mes copines faire de la danse ou de la gymnastique. Cette incertitude a duré deux ans. Finalement je suis revenue à la boxe et n’ai plus arrêté depuis ».
Emma apprécie l’esprit sportif du club de Courtry où elle s’est fait d’autres amis que ceux du collège Maria-Callas. « On est tous soudés, mais une fois qu’on boxe entre nous, on ne connaît plus personne. C’est la règle. Et c’est peut-être ça qui est le plus dur » reconnaît la jeune fille qui tient cet esprit de combativité de son père. Pascal Roche, 55 ans, est entraineur au club de Courtry depuis sa création, au début des années 80. Il a très vite remarqué le potentiel de la jeune Villevaudéenne. « Au départ, Emma était inscrite dans les cours comme tous les autres. Progressivement, elle a fait preuve d’une grosse motivation. Vu ses excellents résultats, et en plus de ses séances hebdomadaires, elle a bénéficié d’un entraînement personnalisé, allant parfois même jusqu’à boxer tous les jours dans le garage de son père ». Après avoir brillamment remporté les sélections départementales, régionales, puis de zone (quatre en France), l’enjeu logique pour Pascal était d’emmener son élève au championnat de France. Celui-ci s’est tenu à La Motte-Servolex (Savoie) durant le week-end du 18 mai. Quatre concurrentes de la catégorie minime étaient en lice pour le titre, chacune finaliste des quatre zones… dont Emma pour l’Ile-de-France et la Bretagne.
L’arbitre lui interdit d’utiliser ses poings
En compétition, lors des assauts, les coups ne sont pas portés. On parle alors
de « touches » et l’athlète est jugé sur ses qualités techniques et tactiques.
Les jeunes doivent porter des protections pour les dents, les tibias, la
poitrine, un casque et une coquille. « Emma s’est qualifiée sans difficulté
pour la finale en battant deux adversaires. Il y a un système
d’arbitrage et de jugement en BFS qui autorise l’arbitrage des jeunes pour leur
formation. Ce qui a malheureusement été le cas pour la dernière épreuve qui se
joue en trois reprises. Le jeune arbitre a vite été débordé et les
deux concurrentes ont reçu deux avertissements chacune à la fin de la 2e
reprise. Avec le stress et surtout l’interdiction pour Emma d’utiliser ses
poings, technique dans laquelle elle excelle pour enchaîner avec ses jambes, la
Toulousaine Bérénice Claude, nettement plus grande, a finalement remporté
le titre ». Une interdiction pleine de non-sens pour
Pascal car on ne peut pas interdire à un boxeur... d’utiliser ses poings. S’ils
sont revenus déçus, Emma et son coach ne sont pas pour autant abattus. Toujours
aussi motivée, Emma reprendra les gants en septembre, en même temps
que le chemin du collège pour la classe de 3e. « Puisqu’elle
est d’accord, je vais à nouveau l’entraîner pour une saison de compétition,
dont éventuellement le championnat de France 2014. Il faudra travailler
d’autres choses, développer la technique de jambes pour faire des figures plus
variées, les déplacements, les feintes… c’est extrêmement complexe car il y a
beaucoup de choses à travailler dans la savate » conclut Pascal, plutôt
heureux de renouveler le challenge avec sa jeune élève.
Une pépinière de jeunes talents
La section BFS de Courtry compte entre 75 et 100 savateurs, de 6 ans jusqu’aux
vétérans, comme Gérard Jauneau, 58 ans, son président. Les entraînements ont
lieu deux fois par semaine. Le club fonctionne étroitement avec celui de
Clichy-sous-Bois (93) où enseigne également Pascal qui n’a pas plus d’une
dizaine de combats à son actif. Champion Ile-de-France en 1983, vainqueur de la
coupe de Paris en 1984 en première série, il est plus porté sur l’enseignement
que la compétition. Le club peut s’enorgueillir de former de la graine de
champion. A Paris, en février dernier, Ugo Gil, un Courtrysien, remportait à
l’unanimité le titre de champion Ile-de-France dans la catégorie benjamin de
moins de 27 kilos, soit la plus petite catégorie en compétition. L’an dernier,
Ugo avait gagné l’Open international de Paris. Dans ce noble art qu’est la
boxe, la valeur n’attend décidément pas le nombre des années.
S. Moroy
Plus d’infos : www.rpsboxe.com - Le club de BFS sera présent lors du forum des associations, samedi 7 septembre à partir de 14 heures, à l’espace Robert-Jacobsen, Courtry.
Photo:Emma ne se ménage jamais : le lourd sac de frappe reçoit ici un magistral coup de pied fouetté.
AMIN MAALOUF
GRASSET
« Dans Les désorientés, je m'inspire très largement de ma propre jeunesse. Je l'ai passée avec des amis qui croyaient en un monde meilleur.
Et même si aucun des personnages de ce livre ne correspond à une personne réelle, aucun n'est entièrement imaginaire. J'ai puisé dans mes rêves, dans mes fantasmes, dans mes remords, autant que dans mes souvenirs.
Les protagonistes du roman avaient été inséparables dans
leur jeunesse, puis ils s'étaient dispersés, brouillés, perdus de vue.
Ils se retrouvent à l'occasion de la mort de l'un deux.
Les uns n'ont jamais voulu quitter leur pays natal, d'autres ont émigré vers les Etats-Unis, le Brésil ou la France. Et les voies qu'ils ont suivies les ont menés dans les directions les plus diverses. Qu'ont encore en commun l'hôtelière libertine, l'entrepreneur qui a fait fortune, ou le moine qui s'est retiré du monde pour se consacrer à la méditation ?
Quelques réminiscences partagées, et une nostalgie incurable pour le monde d'avant. »
DAVID ELLIS
CHERCHE MIDI
CHRISTOPHER HITTINGER
THE HOOCHIE COOCHIE
BD
C'est le temps de la peste noire et de la guerre de Cent Ans. Bienvenue au XIVe siècle, dans ce Moyen Age couramment réduit à ses clichés : tyrannie, sauvagerie et obscurantisme. Christopher Hittinger tient, lui, à faire une place dans ce sombre tableau à ces contemporains illustres que sont Dante, Giotto ou Boccace. Comment ? En orchestrant une cavalcade de faits vrais, petits et grands, où l'on verra, année après année, le poète Pétrarque escalader le mont Ventoux (1336), deux papes se disputer le Saint-Siège à la suite du Grand Schisme d'Occident (1378), ou la très oubliée Christine de Pisan, devenue veuve à 25 ans, en 1393, se résoudre à vivre de sa plume pour nourrir ses enfants. Cent ans passés en revue, une année tenant en une simple vignette, un strip, ou un récit de vingt pages ou plus. C'est selon l'humeur et l'inspiration d'un auteur coutumier des dispositifs malins (lire son deuxième livre, Les Déserteurs) et qui se réserve ici le droit d'user de l'anachronisme dialogué (plus ou moins) bien choisi, de jouer avec les images toutes faites qu'il ravive à l'humour noir, de sauter du coq à l'âne en pirouettes jubilatoires. Dans cette vadrouille foisonnante, les péripéties fictives, savoureuses, sarcastiques offrent un tremplin souvent judicieux à la vérité historique. Et l'habileté consistait à installer, en filigrane, une sorte de compte à rebours, car « le temps est proche » d'un basculement vers la Renaissance. Bien joué !
Le 15/12/2012 - Mise à jour le 12/12/2012 à 13h28
Jean-Claude Loiseau - Telerama n° 3283
AMELIE NOTHOMB
ALBIN MICHEL
Quand Saturnine arriva au lieu du rendez-vous, elle s'étonna qu'il y ait
tant de monde. Certes, elle s'était doutée qu'elle ne serait pas
l'unique candidate ; de là à être reçue dans une salle d'attente, où
quinze personnes la précédaient, il y avait de la marge.
«C'était
trop beau pour être vrai, pensa-t-elle. Je ne l'aurai jamais, cette
colocation.» Comme elle avait pris sa matinée, elle résolut néanmoins de
patienter. La magnifique pièce l'y invitait. C'était la première fois
qu'elle entrait dans un hôtel de maître du VIIe arrondissement de Paris
et elle n'en revenait pas du faste, de la hauteur sous plafond, de la
tranquille splendeur de ce qui constituait à peine une antichambre.
L'annonce précisait : «Une chambre de 40 m2 avec salle de bains, accès
libre à une grande cuisine équipée», pour un loyer de 500 €. Il devait y
avoir une erreur. Depuis que Saturnine cherchait un logement à Paris,
elle avait visité des bouges infects de 25 m2 sans salle d'eau, à 1000 €
le mois, qui trouvaient preneur. Quelle embrouille cachait donc cette
offre miraculeuse ?
Elle contempla ensuite les candidats et
s'aperçut qu'il s'agissait seulement de candidates. Elle se demanda si
la colocation était un phénomène féminin. Ces femmes semblaient toutes
très angoissées et Saturnine les comprenait : elle aussi brûlait
d'obtenir cette chambre. Hélas, pourquoi serait-elle choisie plutôt que
cette dame à l'air si respectable ou que cette businesswoman au brushing
impavide ?
Sa voisine, qui l'observait, répondit à sa question :
- C'est vous qui l'aurez.
- Pardon ?
- Vous êtes la plus jeune et la plus jolie. Vous aurez l'appartement.
Saturnine fronça les sourcils.
- Cette expression ne vous va pas, continua l'inconnue. Quand vous entrerez dans le bureau, soyez plus détendue.
- Laissez-moi en paix.
- Ne vous fâchez pas. N'êtes-vous pas au courant de la réputation du maître des lieux ?
- Non.
La femme se tut d'un air mystérieux, espérant que Saturnine mendierait
l'information. Saturnine se contenta d'attendre, sachant qu'elle
parlerait de toute façon. Dont acte :
- Nous ne sommes pas les premières à nous présenter. Huit femmes ont déjà obtenu cette colocation. Toutes ont disparu.
- Elles n'étaient pas contentes de la chambre, peut-être.
- Vous n'avez pas compris. Elles n'ont plus eu la possibilité de
s'exprimer là-dessus : on n'a plus jamais entendu parler d'elles.
- Mortes ?
- Non. La mort n'est pas une disparition. La femme semblait satisfaite de l'effet produit.
- Pourquoi venez-vous alors ? demanda Saturnine. Voulez-vous disparaître vous aussi ?
- Je ne risque pas d'être choisie. Mais c'est la seule manière pour moi de rencontrer le propriétaire.
LE PHILOSOPHE N'ETAIT PAS SAGE
LAURENT GOUNELLE
KERO
Deux destins qui s' affrontent, deux conceptions de la vie que tout oppose.
La
forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du
crépuscule. Assise devant l' entrée de sa hutte, Élianta tourna les yeux
vers Sandro qui s' avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l' on
disait philosophe, s' acharnait-il à détruire secrètement la paix et la
sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne
comprenait plus leurs réactions... Qu' avaient-ils fait pour mériter ça ?
D' heure en heure, Élianta sentait monter en elle sa détermination à
protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le
bonheur des siens.
Un roman captivant, plein d' humour, de sens et
de suspense. Une histoire surprenante qui cache une subtile remise en
cause de notre société.
Les romans de Laurent Gounelle sont des best-sellers traduits dans le monde entier.
Lara, Stella, Fox, Isko et tous les autres
Chaque été, départ en vacances rime avec souffrances pour des milliers d’animaux. 60 % des abandons ont lieu durant cette période. Visite du refuge de Villevaudé créé en 1978, l’un des plus anciens de la fondation Assistance aux animaux.
Avec son escorte de chiens conduite par Lara, croisée caniche de 18 ans, et Sushi, yorkshire de 13 ans, Martine Atalli, reçoit quelques visiteurs. La responsable animalière travaille ici depuis 15 ans.
« On constate de plus en plus de gens qui se débarrassent de leurs animaux parce qu’ils ne peuvent plus les entretenir. La capacité du refuge est de 90 pour les chiens et il y en a 120. Idem pour les chats qui sont 130. C’est toujours compliqué pour eux car il y a moins d’adoptions. Ici nous ne pratiquons pas l’euthanasie, nous les gardons tous. Depuis janvier, nous avons placé 150 chiens, mais c’est surtout le Noël des animaux, porte de Versailles, qui permettra de placer 80 chats et 50 chiens sur les deux jours du salon ».
D’une superficie d’environ 6000 m², le site est ombragé et Martine est plutôt fière d’avoir reçu les félicitations des services vétérinaires sur la propreté des lieux lors du dernier contrôle. Les 40 boxes où se côtoient deux voire trois chiens selon leur sociabilité, sont arrosés fréquemment pour lutter contre les fortes chaleurs.
Maltraitance et abandon
« Isko, braque allemand de 16 ans, a été jeté l’été dernier par-dessus le portail. On lui comptait les os. Isis, un an et demi, croisée griffon, avait deux pattes cassées » déplore la responsable en se dirigeant vers la nurserie des chats. Une quinzaine de chatons de moins de 3 mois y séjourne, tous abandonnés récemment. « Parfois, on fait des interventions sur réquisition de justice. On a ainsi retiré 46 vieux chiens dans le département de la Meuse. Il est important pour les personnes âgées de prendre leurs dispositions avant leur départ en maison de retraite afin d’éviter certains drames, comme cette petite chienne de 18 ans recueillie parce que la petite-fille n’en voulait pas ».
Sensibiliser, responsabiliser, informer sur les pensions d’animaux (comme celle de Charmentray) pour endiguer les abandons, faire stériliser… tels sont les sempiternels messages de Martine, avec des appels aux dons de couvertures et de nourriture pour ses protégés.
Le centre compte huit salariés. Avec les repos, cela représente cinq à six personnes à temps complet. Une trentaine de bénévoles aide le personnel l’après-midi pour les soins, les caresses et les promenades dans les trois espaces de détente, soit 20 minutes pour chaque chien un jour sur deux.
Emilie Wabresky, 30 ans, vient de Meaux s’occuper des bêtes une fois par semaine. « J’adore les animaux, j’ai moi-même un chat et un chien. Si je pouvais faire plus, je le ferais. Je prends à tour de rôle tous les chiens pour les faire tourner dans les trois enclos du refuge. Pour moi, ce n’est pas un travail mais un loisir ».
Lors de leur visite, Philippe et Catherine Cavard ont flashé sur Baloo, 7 ans, fils de Sushi. Il fait partie de la meute des 15 chiens en liberté qui a accueilli le couple chellois dans la cour. Catherine n’a pas résisté longtemps. « Nous avons déjà une chienne yorkshire, Roxane âgée de 13 ans. Elle est très proche de mon mari. Baloo, c’est mon coup de cœur !».
S. Moroy
Refuge de Villevaudé, 8 rue des Plantes. Tél : 01 60 26 20 48. Visites tous les jours de 14 heures à 17 h 30 sauf jours fériés.
La fondation Assistance aux animaux
C’est l’une des premières à avoir été créée en France pour porter secours aux bêtes et promouvoir le respect de la vie animale. Reconnue d’utilité publique, elle fonctionne avec l’agrément des ministères de l’intérieur, de l’agriculture, des finances et de l’environnement, mais ne reçoit aucune aide de l’Etat. Avec ses 20 refuges et centres d’accueil, la fondation emploie une centaine de personnes et s’appuie sur environ 450 bénévoles.
Elle assure une mission caritative (5000 chiens et 4000 chats hébergés, soignés, nourris et replacés chaque année), mais aussi humanitaire grâce à l’aide sociale qu’elle apporte aux animaux et à leurs maîtres en difficulté dans ses établissements spécialisés. La fondation diligente 350 enquêteurs, intente des procès aux tortionnaires et assure une formation aux policiers municipaux. Elle sensibilise les jeunes avec la diffusion de programmes scolaires et la création de fermes éducatives. Soutenue exclusivement par les contributions de ses donateurs, la fondation édite à 65.000 exemplaires une revue bimestrielle, La voix des bêtes.
Photo: Baloo, 7 ans, a trouvé samedi 20 juillet ses nouveaux maîtres : Catherine et Philippe.
Contact : www.fondationassistanceauxanimaux.com
Tél : 01 39 49 18 18.
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
MICHEL JULLIEN
EDITIONS VERDIER
Rompant avec une tradition qui décrit l'atmosphère monacale des ateliers
de copistes du Moyen Âge, ce roman met en scène un scribe très laïque,
Raoulet d'Orléans - personnage réel, il fut l'un des copistes attitrés
de Charles V -, bon vivant, hâbleur, peu chatouilleux sur les mystères
de la religion. Animant un atelier familial au coeur de Paris, actuelle
rue Boutebrie, il a pourtant copié des bibles à tour de bras mais,
incapable d'établir le silence et de se concentrer très longtemps sur
ses rectangles de parchemin, il a pour habitude de fréquenter les
tripots des barrières, ceux de Montfaucon notamment, le grand gibet de
Paris.
Au-delà de l'intrigue qui se noue autour d'un mystérieux
faussaire venu s'immiscer dans les commandes royales de Raoulet, ce
roman en forme de parabole médiévale restitue l'ombre de l'imprimerie
qui plane sur le siècle et suggère une méditation sur l'avènement
contemporain du numérique.
JEAN CHRISTOPHE GRANGE
ALBIN MICHEL
« - Un kaïken.
- Tu sais à quoi ça sert ?
- C' est avec ce poignard que les femmes samouraïs se suicidaient. Elles se tranchaient la gorge... »
Olivier
Passan de la Criminelle. Un solitaire fasciné par le Japon
traditionnel, un samouraï des temps modernes, lancé dans la traque d' un
insaisissable criminel, « l' Accoucheur », qui éventre les femmes au
terme de leur grossesse pour brûler le fétus.
Ce flic tourmenté,
complexe, cherche à comprendre les raisons du naufrage de son couple :
Naoko, sa femme japonaise, a demandé le divorce mais ils se sont
entendus pour une garde alternée de leurs deux enfants. Cette vie de
famille chaotique est au centre de l' intrigue, qui joue des similitudes
entr l' histoire personnelle de Passan et celle du serial killer que l'
on est tenté de voir comme son double monstrueux. Mais le suicide de l'
Accoucheur ne résout rien et Passan devra aller jusqu' à Tokyo rechercher
la clé de l' énigme...
Un thriller ambitieux, magnifiquement
soutenu de bout en bout. Loin des clichés habituels, le Japon occupe une
place prépondérante dans le déroulement d' une intrigue imprévisible où
Grangé confère à ses héros une surprenante densité psychologique.
C'est officiel, "Le Courtil" a été inauguré aujourd'hui 19 juillet au hameau de Bordeaux, en présence de l'équipe de l'externat médico professionnel de l'Edelweiss, des élèves, de nombreux parents et amis. Ce nouveau jardin étant situé tout à côté du terrain du Grimpet occupé par l'Association Villevaudé...demain, Pierre et moi avons eu le plaisir d'être parmi les convives de cette belle fête qui marquait à cette occasion la fin de l'année scolaire.
En vieux français, "courtil" signifie un jardin attenant à une maison
Connaissez vous l'Edelweiss? Cet établissement dirigé par jean Luc Despujols est situé au Raincy. Il accueille une quarantaine d'adolescents de 14 à 20 ans, présentant des troubles de l'adaptation psycho-sociale et de la personnalité.
Psychologues, assistante sociale, psychiatre, éducateurs, professeurs, psychomotricien, orthophoniste, infirmier, personnel administratif, agents de services, médecin, agissent ensemble pour favoriser l'épanouissement des jeunes qui leur sont confiés.
Cet externat est géré par l'AIPEI, Association Intercommunale des Parents d'Enfants Inadaptés. Y Godefroy
Quelques photos de leurs réalisations et de cette journée
Ces plantes mellifères attirent un grand nombre d'insectes
Le potager
La prairie fleurie
Les jeunes remercient Pierre Huguenin, voisin et président de Villevaudé...demain pour son aide à la plantation de la jachère fleurie. Ils ont fabriqué pour lui ce très beau pense bête.
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UN SENTIMENT PLUS FORT QUE LA PEUR
MARC LEVY
ROBERT LAFFONT
Dans l' épave d un avion emprisonné sous les glaces du mont Blanc, Suzie
Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille
accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille
les réseaux parallèles des services secrets américains.
Entraîné par
l' énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, grand reporter
au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie
de la jeune femme.
Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront
déjouer pièges et illusions jusqu à toucher du doigt l' un des secrets
les mieux gardés de notre temps.
Des personnages qui vous collent à
la peau, un suspense haletant... Avec ce nouveau roman, Marc Levy cisèle
une histoire d' une modernité surprenante.
ROMAIN SARDOU
XO
Une scène-clé du film de Pierre a été tournée dans une chambre de la clinique de Brou-sur-Chantereine.
Séance de repérage au milieu du bois de Brou. De gauche à droite : Victor Dartinet, 22 ans, étudiant à l’école de cinéma Icart et qui a apporté son aide pour le casting des acteurs, Pierre Win et Lucas Guénand.
Dimanche 23 juin, 22 h 30. Une étrange effervescence règne au cœur du bois de Brou. Autour d’une carcasse de voiture, sous la lumière blafarde de phares automobiles et de deux projecteurs, Pierre Win et son équipe tournent un court-métrage de fiction.
« C’est la scène capitale du film, la plus difficile. Pour l’instant, tout se passe bien. C’est un travail collectif où chacun y trouve son compte. Mais on peut toujours avoir des imprévus… comme la pluie par exemple » confie le jeune réalisateur en installant son appareil Canon qui filmera en vidéo haute définition. Pierre a fait appel à son réseau d’amis, mais aussi au bénévolat de techniciens et acteurs professionnels pour réaliser son court-métrage financé pour partie par une subvention du Conseil général allouée aux jeunes réalisateurs. « Illusion obscure » relate le drame d’un grand blessé de la route, Victor, qui effectue son dernier voyage. Un thème cher au réalisateur, photographe de formation, qui travaille sur le projet depuis septembre dernier et dont c’est le premier film (voir l'article publié le 20 février dans La Marne).
Après avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le bois, interdit à la circulation depuis qu’il est devenu liaison douce en février 2012, Pierre a demandé en début de soirée au Garage-Breuillois de déposer une épave de Polo Volkswagen, à mi-chemin entre Villevaudé et Brou. « Elle sera retirée demain pour ne pas gêner les promeneurs. Il se trouve que j’ai exactement la même, pratique pour le film ! » précise Lucas Guénand, assistant à la réalisation.
Un rôle surprenant mais intense. « Mardi 18 juin, nous avons tourné la scène du réveil de Victor dans une chambre de l’hôpital privé de Brou. C’était le premier jour de tournage. L’ambiance est sympa car, comme dans tous les courts-métrages, on a affaire à des passionnés, même si on n’a pas le budget et le confort d’un long-métrage professionnel » avoue Gilles Cherqui, acteur et scénariste parisien de 34 ans. « L’accident automobile est la 3e séquence du film. C’est le moment où tout bascule, où l’histoire commence. Victor m’a séduit parce que c’est un rôle fort, surprenant, et aussi parce que c’est rare d’avoir des rôles aussi intenses, même si c’est troublant d’interpréter un personnage qui perd l’usage de ses jambes » poursuit Gilles qui a joué dans la série « Platane » diffusée sur Canal+. Camille Combes, 24 ans, est venue elle aussi de Paris. Elle est entre les mains de Morgane Vandé, maquilleuse chelloise. Tout comme le conducteur, elle perdra la vie, tandis que Victor, à l’arrière, sera projeté à travers le pare-brise avant.
Pierre met du (faux) sang sur la chemise de Gilles. Ce dernier est couché sur des coussins afin de ne pas se blesser. A l'arrière-plan, dans l'obscurité, Camille grelotte de froid
« Mon rôle est court puisque je meurs au début, mais le scénario m’a beaucoup plu. Je suis toujours prête à tourner dans un maximum de films de ce genre… surtout quand la rencontre avec le réalisateur se passe bien ».
Sortie de boîte de nuit, juste avant le tragique accident. La séquence a été tournée mardi 25 juin à 23 heures près du parking Auchan, à Chelles. De gauche à droite, les comédiens Gilles, Camille et Cédric.
Actrice professionnelle, Camille a joué dans plusieurs courts-métrages dont le dernier « Intimité », de Christelle Juteau, est passé récemment au festival de Cannes. On la verra également dans « Je ne suis pas morte », long-métrage de Jean-Charles Fitoussi programmé à la Cinémathèque française pour janvier 2014.
Reproduire une fracture ouverte. Escalope et fragments d’os de volaille dans les mains, Yann Messalti, un Chellois de 25 ans, s’affaire pour reconstituer une fracture ouverte sur le bras de Camille. Yann assiste la maquilleuse qui dessine maintenant des filets de sang sur le crâne rasé de Cédric Welsch. Ce dernier incarnera le conducteur de la voiture accidentée. Guillaume lance un fumigène sous le châssis du véhicule. « Silence, moteur, action ! ». Kévin, photographe de plateau, arrête de mitrailler dès que Lucas actionne le clap. D’épaisses volutes de fumée grises enveloppent les trois victimes inanimées.
Loïc et sa perche, Guillaume au réflecteur et Pierre au cadre. Il s'est déchaussé pour ne pas que l'on entende crisser ses chaussures.
Sa perche-son tendue à bout de bras, Loïc Joyeux suit le lent travelling arrière de Pierre le long de la carcasse de métal. « En tant que professionnel, je suis défrayé pour la location du matériel, mais la prestation technique est offerte. Cela me plaît d’aider les autres » glisse le jeune ingénieur du son.
Collision frontale. Fabien Savall, Breuillois de 21 ans, ne cache pas son admiration. « Les effets spéciaux sont vraiment bluffant ! ». C’est lui le chauffard à l’origine de la collision.
Lucas prend les consignes de Pierre qui prépare la scène de la collision en travelling. Kévin déploie un projecteur led qui va éclairer la prise.
Pour la simuler, deux voitures sont accolées avant de se séparer rapidement : l’une en marche avant et l’autre en arrière. La prise de vue, accélérée et montée en sens inverse, donnera l’illusion du choc frontal. Les prises sont bonnes, Pierre se détend. Il enregistre quelques inserts (détails) dans l’habitacle de l’épave.
2 h 30 du matin. Le tournage est terminé. L’aventure se poursuivra à Chelles puis à Égreville. Enfin, courant juillet, l’équipe tournera la séquence finale dans les Côtes-d’Armor, en Bretagne. Après montage et post-production, le film sera prêt en octobre, date à laquelle Pierre promet une projection au cinéma Cosmos de Chelles avec tous les intervenants.
Serge Moroy
L'histoire du film: Après un violent accident de voiture au sortir d’une boîte de nuit, Victor se réveille à l’hôpital, paraplégique et atteint d’un traumatisme crânien qui le condamne à compter ses jours. On lui propose de subir une opération qui peut lui donner la chance de vivre, comme elle peut aussi le tuer. Face à ce dilemme, et contre toute attente, Victor choisit une autre option.
HENRI TROYAT
FLAMMARION
Après les biographies qu'il a consacrées à quelques grands écrivains russes -Dostoïevki, Pouchkine, Tolstoï, Gogol-, Henri Troyat a entrepris de nous conter l'histoire fascinante de l'un des plus mystérieux d'entre eux, Anton Tchekhov, célèbre par ses nouvelles et par cinq pièces de théâtre : Ivanov, La Mouette, Oncle Vania, les trois sœurs et La Cerisaie. Histoire assez courte par la durée puisque Tchekhov vécut quarante-quatre ans (1860-1904), mais longue par les méandres intérieurs du personnage.
Ce que nous propose ici Henri Troyat, c'est d'abord un voyage vertigineux dans le proche passé de la Russie. En même temps, avec son don de communion humaine, il nous fait pénétrter pas à pas dans les arcanes d'un être surprenant, à l'oeil vif et à la tête glacée, rieur mais triste, aimable mais distant, égoïste mais ouvert au malheur des autres, entouré de femmes mais craignant de s'engager avec l'une d'elles jusqu'au jour de son étrange et tardif mariage, partageant son temps entre la médecine, où il donne libre cours à sa soif de dévouement, et la littérature, où il s'impose comme un artiste indépendant, hostile à toute prise de position politique, philosophique, religieuse, soucieux avant tout de montrer la vie sans essayer de rien prouver .
La lente et passionnante découverte que l'on fait de ce sceptique courtois, de cet enchanteur désanchanté, éclaire toute l'oeuvre de Tchekhov : une musique sourde, intime, poignante où s'exprime la douce absurdité de l'existence quotidienne.
Photos (juin 2013): Anton Tchekhov fut l'une des premières personnalités a être enterré au cimetière de Novodievitchi à Moscou, ouvert en 1889 hors des murailles du couvent du même nom..
L'année Zumba s'est terminée samedi dernier au cours d'une soirée fort sympathique.
Les inscriptions seront ouvertes dès le dimanche 8 septembre lors du forum des associations.
Attention, l'horaire du mercredi est modifié: 20h30 21h30 au lieu de 21h 22h, toujours à la salle des Merisiers.
Inchangé pour le mardi au Mille Club.
Bonnes vacances à toutes
Publié dans 16 Association Loisirs Jeunes. | Lien permanent | Commentaires (0)
Photo:Alain Mimoun en 2004, portant la Flamme olympique lors des Jeux d'Athènes
La grande presse et la télé nous livrent au quotidien leur lot de
personnages qu'ils exposent à notre admiration béate. Le plus souvent
tout est factice, truqué..pitoyable.
Le 27 juin 2013, un homme authentique, nous a quittés dans la discrétion et l'humilité qui ont toujours été sienne.
Toujours détenteur de records de France, cet athlète peut nous donner à
réfléchir sur les valeurs qui l'ont porté tout au long de sa vie
exemplaire.
A l'heure ou la télé est occupée de Lance Armstrong et Bernard Tapie... Alain Mimoun nous parait d'une autre planète.
Modèle d'intégration ce français d'exception nous montre le chemin. Né
O'Kacha Mimoun, Alain était un fervent catholique. J'ai eu l'occasion de
courir à ses cotés, il était accessible, modeste, attentif aux
autres...
Plus de 50 stades en France portent son nom...
je
dois dire qu'avec tous les prétendus héros qu'on nous donne à admirer
chaque jour...Celui là porte la marque de l'authenticité et mérite notre
respect...
Au revoir Monsieur Mimoun...
Pierre Tolmi
Ses obsèques seront célébrées d'abord aux Invalides le lundi 8 juillet à 10h en présence du Président de la République puis en Corrèze le mardi.
Publié dans 02 Une vie, une oeuvre, une date, Sports | Lien permanent | Commentaires (0)
SERGE SANTIN
Bonjour, vous aimez les romans policiers à suspens, ce genre d'intrigue meurtrière qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne, vous allez vous régaler avec "du Sang sur les Abbesses".
Après trois romans, qui ont toujours un certain succès, voici mon premier policier.
Il se situe au Pied de la Butte Montmartre dans un quartier typique de Paris. Un immeuble, des personnages étranges, des crimes perpétués... Une secte admirative du "fessier" de la nudité de jeunes filles. Qui est à l'origine de cette folie meurtrière ?
Le Commissaire Antoine Valerrac
enquête.
N'hésitez pas à me contacter par facebook.
Serge Santin
MICHELE BARRIERE
LE LIVRE DE POCHE
Château de Versailles, mai 1683.
La mode est aux jardins. Louis XIV raffole des légumes primeurs : asperges, petits pois, melons...
Au Potager du Roy, puis chez un maraîcher du quartier de Pincourt à Paris, des champs de melons sont vandalisés, des jardiniers assassinés.
L’existence d’un complot ne fait aucun doute. Benjamin Savoisy – premier garçon jardinier du Potager – mène l’enquête dans les coulisses de Versailles, où officient cuisiniers et maîtres d’hôtel.
Elle l’entraînera jusqu’en Hollande, grande puissance coloniale réputée pour son commerce. Saura-t-il déjouer les manoeuvres de séduction, percer à jour les traîtrises ?
Dans ce quatrième tome des aventures de la famille Savoisy, Michèle Barrière mêle une fois encore avec bonheur histoire, gastronomie et intrigue policière.
Le roman est suivi d’un carnet de recettes d’époque.
FANNIE FLAGG
J'AI LU
Sa carrière d'écrivain a débuté de façon brillante puisque, dès sa parution, Beignets de tomates vertes a battu tous les records de vente.
Porté à l'écran, le livre a ému des millions de femmes de toutes les générations.
Cela fait 31 ans que la Ville et l’OCAM (Office de concertation et d’animation de Meaux) retracent avec audace et panache l’histoire de la capitale de la Brie, mobilisant 500 bénévoles qui se relaient pour donner corps et âme au passé. « On a eu beau répéter, j’ai quand même le trac car c’est une grande première. Je joue plusieurs rôles : gueuse, marchande, lavandière… Le metteur en scène nous a demandé d’entrer à fond dans la peau de notre personnage tout en tenant compte des autres » confie Denise Hocquaux pour l’instant au point accueil. Le spectacle historique de Meaux, c’est pour elle une histoire de famille qui dure depuis plus de 15 ans. Sa fille Carole, 29 ans, a débuté à l’âge de 8 ans et participe maintenant en tant que danseuse. Le petit-fils de Denise, Nicolas 10 ans, joue également et a commencé à l’âge de 3 ans et demi. Avec pour prétexte la première bataille de la Marne (septembre 1914), le nouvel opus a séduit les petits comme les plus grands. « C’est très coloré, grandiose, les effets sont superbes et les scènes variées. Ma fille y joue un rôle » applaudit Michel Grandgirard à la fin de la représentation.
Trac et liesse à la fois
Même enthousiasme chez Guy et Nicole, un couple de retraités résidant à Esbly. «C’est la première fois que l’on vient au spectacle historique de Meaux. C’est très beau, original et réjouissant, avec des tableaux remarquables comme ceux des lavandières et du sculpteur de statues ». Et Guy d’ajouter : « Réjouissant aussi parce que l’on sent une véritable liesse chez les acteurs, un sentiment collectif qui déborde quelquefois et que le metteur en scène n’avait peut-être pas prévu ». Leur petite-fille, Niaouli 16 ans, interprétait la scène des épouses recevant les lettres des soldats écrites au front. A la surprise des spectateurs, elles lisent quelques lignes tout en circulant parmi eux dans la tribune. Impression plus critique pour Pierre qui a vu tous les opus depuis « Meaux en marche vers la liberté » produit en 1984. Il avoue avoir été perturbé par quelques épisodes qui s’entremêlent sans souci de chronologie. « Pour l’instant je suis déçu. Par rapport aux précédents spectacles, il y a des temps morts entre les changements de tableaux. Et les seules scènes d’action sont celles des danseuses ». Mais Pierre admet que c’est la première représentation et que les suivantes iront en s’améliorant. Camille Chaslin, 12 ans, avoue aussi avoir eu le trac pour sa première participation, et surtout avoir été impressionnée par l’ambiance de certaines scènes. « Lorsque l’on a répété, c’était en journée et ça faisait moins peur ». Promis, Camille n’aura plus peur pour son prochain spectacle, vendredi 21 juin à 22 h 30.
S. Moroy
Septembre 1914. Augustin, personnage principal, est un jeune poilu de 20 ans chargé de guetter les mouvements de l’ennemi au loin. Du haut de sa tour, il observe les méandres d’une guerre qui n’en finit pas. Pour passer le temps, Augustin se remémore avec nostalgie ses souvenirs d’enfance ; car s’il est soldat aujourd’hui, il est avant tout un talentueux tailleur de pierres meldois. Il se rappelle chaque trésor historique de sa ville, tous les lieux qui ont accompagné son enfance : la cathédrale Saint-Etienne, le Palais Episcopal, la Chapelle et le Vieux Chapitre... L’événement le plus marquant de sa vie est sans aucun doute sa rencontre avec Jeanne, à l’âge de 10 ans à la Cité épiscopale. Depuis ce moment, elle n’a plus jamais quitté ses pensées. Tout deux séparés par la guerre, l’un au front, l’autre à l’arrière, ne rêvent que d’une chose : se retrouver.
Prochaines représentations : Les 21-22-28-29 juin à 22 h 30. Les 6-13-20 juillet à 22 h 30. Les 30 et 31 août à 21 h 30. Les 6-7-13-14 septembre à 21 h 30. Plein tarif : 17 euros. Enfants de moins de 12 ans : 8 euros. Enfants de moins de 4 ans : gratuit. Tarif groupes : 14 euros. Renseignements et réservations : www.spectacle-meaux.fr - Tél : 01 64 33 02 26
Lire la suite "Meaux, Le guetteur de lumière, nouveau spectacle historique" »
Publié dans 00 A Villevaudé , 18 Chroniques de Serge, 23 Cinéma, théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
MA VIE
CHEZ LES MILLIARDAIRES RUSSES
MARIE FREYSSAC
STOCK
«Sous un soleil de plomb, j’entrevois l’embarcation. La concurrence est rude. Long d’une petite soixantaine de mètres, avec sa coque noire et ses étages blancs, le pied-à-terre flottant des Sokolov n’occupe que la deuxième ou troisième place en termes de grandeur dans le palmarès des yachts privés amarrés au port. Mais l’honneur est sauf : privilégié, mon patron bénéficie d’un anneau facturé à 2 000 euros cash par jour au lieu des 1 000 indiqués sur la grille des tarifs.»
Le luxe ? Un plaisir. Une routine. Peut-être même une obligation quand on devient milliardaire en Russie. Engloutir du caviar au petit-déjeuner, prendre une leçon de golf en pleine mer, multiplier les allers-retours en jet privé et les titres de propriété sur chaque continent du monde, c’est le minimum syndical.Marie Freyssac a vécu comme préceptrice française à Moscou. Saynète après saynète, elle nous ouvre les portes d’un monde opaque, qui révolte autant qu’il fascine, celui des oligarques fiers de leur réussite, qui exhibent volontiers leurs liasses de billets et paient tout au prix fort, jamais rassasiés après avoir été élevés au biberon du communisme. Et quand elle quitte les alentours de la Roubliovka, c’est pour retrouver la rue, les babouchkas vendeuses à la sauvette, les Caucasiens pas toujours en odeur de sainteté, la vodka moins festive qu’arme de destruction massive, en bref, le quotidien parfois âpre des Moscovites, que la jeune nounou croque avec la juste combinaison d’impertinence et de drôlerie.
LA SECONDE GUERRE MONDIALE
ANTHONY BEEVOR
CALMANN-LEVY
Encore un livre sur la seconde guerre mondiale, diront certains. Cet ouvrage généraliste s'ajoute (entre autres) aux sommes de Raymond Cartier (1965), Liddel Hart, Friesner et de bien d'autres. Beevor, officier britannique et historien militaire de renom apporte néanmoins une nette valeur ajoutée dans ce livre très documenté et nettement moins ethnocentriste voire européiste que les précédents.
C'est à ma connaissance (et je crois avoir plus lu que la moyenne sur le sujet) celui qui consacre le plus de contenu au conflit sino-japonais qui commença bien avant que l'Europe ne s'embrase et dont l'importance fut considérable. La très subtile partie d'échecs entre Chinois nationalistes et maoïstes, russes et Japonais est minutieusement décrite et permet de comprendre les enjeux: quand la logistique ne suit pas, la diplomatie paradoxale qui conduisit Staline à aider davantage les nationalistes que les maoïstes dans le but de maintenir la neutralité japonaise (en 1941 et 1942, l'URSS n'aurait pas pu lutter sur deux fronts) accomplit des miracles.
Beevor rappelle de manière implacable que la sauvagerie des Japonais ne le cédait en rien à celle des nazis, qu'ils commirent d'innombrables crimes de guerre et contre l'humanité, le premier étant le sac de Nankin avec le massacre de dizaines de milliers de Chinois à la baillonnette, pour économiser les munitions et endurcir leur soldatesque. Leur pseudo esprit chevaleresque n'était qu'une construction de l'esprit de l'après-guerre, pour justifier une intégration dans l'effort de guerre du monde dit libre - et Hiro-Hito ne s'est (timidement) opposé à la guerre que parce qu'il ne croyait guère en la victoire. En vérité il méritait aussi largement la potence que les criminels jugés à Nüremberg.
Quoiqu'on en ait contre les Rosbifs, on doit reconnaître qu'il n'y a qu'un historien anglais pour démonter les idoles britanniques, citant jusqu'à satiété les âneries commises par Churchill, l'incurie d'innombrables généraux anglais (même Montgomery, tâcheron sans génie imbu de lui même à un point qui repoussait les limites du ridicule), le sacrifice cynique des soldats venus des Dominions (le débarquement "pour voir" des Canadiens à Dieppe, en 1942, une boucherie), etc. Une attention particulière est apportée par l'auteur à la sublime décadence de la société coloniale anglaise, qui perdit Singapour attaquée par une armée japonaise très inférieure en nombre (dans un rapport de un à cinq) et d'une faible logistique: les soldats nippons avançaient à bicyclette. Les préjugés incroyables des Britanniques les amenaient à croire que les Japonais ne voyaient pas la nuit et seraient incapables de mener une offensive structurée et quelques jours après Pearl Harbor, ils engageaient le cuirassé Prince of Wales à portée de l'aviation nippone! Prince of Wales ainsi perdu sans aucun profit malgré les avertissements des Américains, tout comme le Bismarck fut perdu par les nazis auparavant. Il fallut longtemps aux Anglais pour comprendre que l'ère des cuirassés était révolue... Tout comme il fallut attendre 1945 pour que leur industrie sorte des chars convenables. Ou leur puissance de feu était ridicule, ou, comme les Matildas, ils étaient lents et peu maniables.
Les Américains ne sont pas en reste avec la scandaleuse négligence qui permit l'attaque surprise sur Pearl Harbor, la dualité de commandement entre l'austère Nimitz (route des atolls) et Mac Arthur, le mégalomane proconsul ayant déserté les Philippines qu'il était censé défendre et qui imposa sa "route du sud". Bref les USA eurent deux stratégies contradictoires au Pacifique... ce qui signifie qu'ils n'en avaient pas et que cela coûta des vies inutiles.
Beevor n'a aucune sympathie pour le stalinisme, ce dont on ne lui fera pas reproche. Surtout que cela ne l'empêche pas de mettre en évidence l'héroïsme, le patriotisme, la rudesse des Russes au cours de leur "grande guerre patriotique", avec ces épopées que furent le siège de Léningrad, la bataille de Moscou, La résistance de Sébastopol, le reflux à Stalingrad avec l'anéantissement de la VIe armée allemande, la bataille de Koursk qui marqua plus que toutes le retournement de la situation sur le front Est.
Churchill est étrillé pour ses digressions périphériques: Grèce, puis Afrique du nord, Italie (supposé ventre mou de l'Axe
mais que les nazis défendirent avec acharnement) en attendant sans
doute Balkans, si les USA n'y avaient mis le hola. Beevor démontre
également l'inanité du programme de bombardements stratégiques sur
l'Allemagne, censé mettre son industrie à genoux et qui ne réussit qu'à
renforcer la cohésion du pays tout en multipliant les crimes de guerre.
Eisenhover en prend aussi et très justement pour son grade, soldat politique donc ni bon soldat, ni bon politique.
En
clair, en dehors des éléments factuels que chacun connaît dans les
grandes lignes, l'auteur les met en perspective. On ne peut que
regretter qu'à l'instar de nombreux historiens, il cède à la tentation de
l'accumulation d'anecdotes supposée rendre la lecture plus facile -
mais qui dilue le propos. L'histoire est une science quand la petite histoire est une distraction (très respectable). Il conviendrait de ne pas mélanger les deux genres.
Antony Beevor avait tous les titres pour entreprendre cette somptueuse et passionnante synthèse que constitue sa Seconde Guerre mondiale. Il est, d'abord, un des plus brillants représentants d'une école britannique d'histoire militaire qui fait, depuis un bon demi-siècle, autorité. Le goût du récit, l'exploitation minutieuse des sources, l'expertise militaire poussée jusqu'au dernier bouton de guêtre, le souci de "faire vivre", au plus près, les duretés des combats, sans jamais perdre de vue l'intelligence générale des conflits considérés, font de cette école historique un modèle de rigueur scientifique, tout en garantissant au grand public cultivé le plaisir de la lecture. L'express.fr
Bernard RuffTESS GERRITSEN
PRESSES DE LA CITE
L'Américaine Tess Gerritsen sait s'inspirer de son expérience de docteur en médecine pour faire frissonner ses lecteurs. Après En compagnie du diable, l'Embaumeur de Boston est le septième volet de sa série best-seller mettant en scène le Dr Maura Isles et son amie l'inspecteur Jane Rizzoli.
Publié dans 00 A Villevaudé , 24 Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
La deuxième course au trésor organisée par la bibliothèque
de la Roseraie et plus particulièrement par Barbara et Julia, a encore ravi les
élèves de l’école Ivan Peychès.
Pour nos volontaires bénévoles qui se consacrent à
l’accueil de la petite enfance et des scolaires la tâche n’est pas mince…Nous souhaitons à ce titre remercier les
parents qui nous aident tout au long de l'année, la SM BOIS de Villevaudé pour sa participation à l'achat des livres et aussi le ciel pour nous avoir envoyé la chaleur et le soleil !!!
Les neuf classes de l’école, partagée en trois niveaux, ont évolué
sur des créneaux établis sur la semaine. Chaque classe étant
partagée en quatre groupes, il s’agissait de définir douze parcours différents.
Chaque groupe disposait d’une boîte à indices de couleur, jaune, bleu, rouge ou vert, d’un dossier comportant le plan du Parc
de la Roseraie, de photos, d' indices écrits permettant de découvrir le "trésor". Une autre petite difficulté : les questions pièges, à lire
attentivement pour pouvoir y répondre, l’objectif étant de se repérer très
exactement sur le plan et dans la réalité pour certains (ou le contraire pour
d’autres)
A l’issue de cette véritable course d’orientation, chaque
élève a reçu une récompense. Mais comment peut-on être récompensé dans une
bibliothèque ? Il vous faut deviner la réponse….
LA PREMIERE CHOSE QU'ON REGARDE
GREGOIRE DELACOURT
LATTES
Grégoire Delacourt fait apparaître dans ce roman Scarlett Johansson; l'actrice américaine demande réparation pour "violation et exploitation frauduleuse des droits de la personnalité"
Arthur Dreyfuss aimait les gros seins.
Il s'était d'ailleurs
demandé, si d'aventure il avait été une fille, et parce que sa mère les
avait eus légers, sa grand-mère lourds, du moins dans le souvenir des
étreintes asphyxiantes, s'il les aurait eus gros ou petits.
Il
trouvait qu'une poitrine conséquente obligeait à une démarche plus
cambrée, plus féminine, et c'est la grâce de ces silhouettes en délicat
équilibre qui l'enchantait ; le bouleversait parfois. Ava Gardner dans
La Comtesse aux pieds nus, Jessica Rabbit dans Qui veut la peau de Roger
Rabbit. Et tant d'autres. Ces images le rendaient béat et rougissant.
La poitrine impressionnait, appelait soudain au silence, forçait le
respect. Il n'était pas d'homme sur cette terre qui ne redevenait alors
petit garçon.
Ils pouvaient tous mourir pour ça.
De tels
avantages, Arthur Dreyfuss, qui n'en avait jamais encore eu à proprement
parler sous la main, en avait contemplé moult versions dans quelques
vieux magazines usés de L'Homme moderne dénichés chez PP. Sur Internet
aussi.
Pour les vrais, il y avait eu ceux de madame
Rigautmalolepszy, qu'il apercevait lorsqu'ils débordaient de ses
chemisiers au printemps : deux flamboyantes pastèques, si claires
toutefois qu'y affleuraient des ruisseaux vert pâle, enfiévrés,
palpitants ; tumultueux soudain lorsqu'elle accélérait le pas pour
attraper l'autobus qui s'arrêtait deux fois par jour Grande Rue (une
petite rue où le 1er septembre 1944 tomba un Écossais, un certain
Haywood, pour la libération de la commune), ou que son ignoble roquet
roux l'entraînait, excité, vers une quelconque déjection.
En classe
de troisième, la sympathie du jeune Arthur Dreyfuss pour ces fruits de
chair lui fit choisir la proximité d'une certaine Nadège Lepetit qui,
bien qu'assez ingrate, avait l'avantage d'un copieux 85C sur une
ravissante Joëlle Ringuet porteuse d'un 80A de limande. Ce fut un
mauvais choix. L'ingrate protégeait jalousement ses demi-melons et
interdisait aux gourmands de les approcher : âgée de treize ans, la
maraîchère gironde, consciente de ses atours, voulait être convaincue
d'être aimée pour elle-même, et l'Arthur Dreyfuss du même âge ne s'y
entendait alors pas vraiment en mots courtois, rimeurs et trompeurs. Il
n'avait pas lu Rimbaud ni vraiment retenu les paroles au miel des
chansons de Cabrel, ou celles, plus anciennes, d'un certain C. Jérôme
(exemple : Non, ne m'abandonne pas/Non, non, mais donne-toi).
Lorsqu'il apprit qu'Alain Roger, son ami d'alors, eut les modestes
drupes de la ravissante Joëlle Ringuet au bout des doigts, puis au bord
des lèvres, puis tout à fait dans la bouche, il crut devenir fou et se
demanda s'il ne fallait pas réviser drastiquement ses positions
mammaires. A la baisse.
Secondés par des parents d’élèves, les dix enseignants ont joyeusement animé une douzaine de stands répartis dans la cour de l’école parmi lesquels chamboule-tout, jeu de palet, parcours motricité, grande loterie, memory, quilles, pêche à la ligne (ou aux canards pour les plus petits) ont réclamé l’adresse et la concentration des enfants venus nombreux durant la soirée.
Les plus affamés ont pu se restaurer sur place grâce au stand
saucisses-frites et les plus gourmands jeter leur dévolu sur les nombreux
gâteaux confectionnés par des mamans attentionnées.
Une tombola était organisée dont une tablette Samsung constituait le premier prix. Comme à l’accoutumée, le bénéfice de la kermesse servira à financer l’achat de livres, des sorties et de nouvelles activités pédagogiques pour la rentrée.
Mais d’ici là… vivement le soleil et les vacances !
S. Moroy
Publié dans 00 A Villevaudé , 04 Activités et productions jeunesse | Lien permanent | Commentaires (0)
Une belle invitation pour les seniors du CCAS de Villevaudé le vendredi 30 mai 2013: les musiciens stagiaires de l’association « Sonat » donnaient un concert à la maison de retraite SNCF du château du Poitou. « Pour la deuxième année consécutive, la maison de retraite et Sonat ont organisé ce concert de clôture dans le cadre de la formation musicale auquel les enfants ont participé » a annoncé Luc Florès, directeur de l’établissement.
Au programme de l’après-midi, des œuvres de grands compositeurs tels Moor, Beethoven, Masson, Joubert… interprétés au violon et à la flûte par 13 jeunes devant une assemblée de 80 personnes composée des résidents, de leurs familles et amis.
Auparavant, durant toute la semaine, encadrés par Céline Prévot et Anoulay Valentin leurs directrices artistiques, les stagiaires ont occupé les pièces du château par petits groupes ou en orchestre pour travailler et répéter les morceaux adaptés à leurs niveaux pour la plus grande joie des 67 pensionnaires, dont quatre centenaires.
Jouer dans des lieux insolites
A l’origine de cette idée, Cécile Prévot et Aurélie Blanc, toutes deux professeurs violonistes de l’association. « Sonat a pour but de promouvoir la musique classique par le biais de stages destinés aux amateurs et aux futurs professionnels. La pratique de la musique de chambre favorise l’écoute, développe la pulsation et permet de découvrir les répertoires, tout en ayant le plaisir de jouer ensemble dans des lieux inattendus ou insolites » précise Céline Prévot. « Cette immersion musicale est bienvenue car la plupart de nos résidents sont très dépendants. Le lien intergénérationnel qui se tisse à la faveur de ce stage leur est donc bénéfique tant il est riche en échanges » précise Emmanuelle Salvert, animatrice. Dans le cadre de son projet pédagogique visant à favoriser cette relation, elle a proposé aux stagiaires de participer à des ateliers d’arts plastiques et de poésie avec les résidents.
Serge Moroy
Site : http://concertsstages.wix.com/sonat - Contact : 06 61 13 99 70 - [email protected]
Une chanson douce, Mary Higgins Clark
Je crois me souvenir, Philippe Bouvard
Le silence de Tamar, Ragen Naomi
Le fantôme de Dona Gracia, Ragen Naomi
Immortelle randonnée, JC Rufin
Le garçon incassable, Florence Seyvos
La première chose qu’on regarde, Grégoire Delacourt
Ne t’éloigne pas, Harlan Coben
La femme de nos vies, Didier Van Cauwelaert
Quand reviendras-tu, Mary Higgins Clark
Remonter la Marne, Jean-Paul Kauffmann
Ne lâche pas ma main, Michel Bussi
Chuuut, Janine Boissard
Le masque de Windfield, Ken Follett
Un avion sans elle, Michel Bussi
La fille de la meunière, Adrien Bobèche
Les terres bleues, Marie de Palet
La formule de Dieu, José Rodriguez dos Santos
Gatsby le magnifique, F Scottt Fitzgerald
Effroyables Jardins, Michel Quint
BD
La bataille, Patrick Rambaud
Au pays de la mémoire blanche, Carl Noere Stéphane Poulain
Jeunesse
Les secrets du poney, Isabelle remonte en selle, Stacy Gregg
Le prince de sang mêlé, Harry Potter,
Le loup qui cherchait une amoureuse, Thuillier & Lallemand
Le loup qui s'aimait beaucoup trop, Thuillier Lallemand
Le loup qui voulait être un mouton, Mario Ramos
Splat dit merci ! Rob Scotton
Simple, Marie Aude Murail
Que caches-tu dans ton dos, Lana Sjöberg
Grand , Jez Alborough
Pour
la fête de la nature,
l’association « Villevaudé...demain » a organisé dimanche 26 mai 2013 son
deuxième rallye pédestre sur le thème de la nature et du patrimoine.
Rendez-vous était donné sur le parking des Merisiers où 27 adultes
et 24 enfants se sont inscrits, avant de sillonner durant l’après-midi
les rues de
Montjay-la-Tour pour répondre au quizz sur l’histoire locale, remplir la
grille
de mots croisés consacrés aux abeilles, identifier les photos (anciennes
et
nouvelles) et rapporter les preuves de la chasse aux trésors (feuille de
buis,
coquille d’escargot, feuille de laurier, etc.).
Toutes les équipes
participantes
ont été récompensées à l’issue des épreuves et un barbecue a clôturé
cette
journée passée au vert.
Premier : Stan et Patricia
Skorupski. Deuxième : Jacques et Sophie Martina. Troisième : Chloé et Lola
Skorupski. Quatrième : Julien Da Silva.
S. Moroy
Ce lien vous fera découvrir quelques photos...
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Photo: Spiderman, Barbapapa, Hello Kitty... les pendules de Séverine réalisées en broderie au point de croix.
Dimanche 26 mai 2013, pour la fête des mères, l’atelier créatif de Villevaudé a organisé son premier marché artisanal dans le local du parc de la Roseraie. Sept exposants venus des communes environnantes, mais aussi de Paris, ont proposé peinture, mosaïque, broderie, céramique, bijoux, et même une bière brassée à Claye-Souilly. « La bière de l’Ourcq, car tel est son nom, s’adresse surtout aux particuliers, aux AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) et aux Ruches (réseau de communautés d’achat direct aux producteurs locaux). Nous privilégions la proximité de nos fournisseurs et de notre distribution pour un développement en cohérence avec nos principes écologiques » a déclaré Jérôme Picard. Il a démarré sa micro-entreprise en novembre dernier et souligne que les bières artisanales, produits de caractère, ne représentent que 2 % de la production nationale.
Derrière son stand, Séverine Donards résidant à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) exposait des objets décoratifs et des miniatures originales. « Chez nous, c’est une activité 100 % familiale : mon père découpe les objets en bois et réalise des maquettes miniatures, ma mère fait du crochet et des objets en perles, ma sœur jumelle des animaux miniatures à l’échelle 1/24, et moi des broderies au point de croix ».
S. Moroy
Agnès Kucoyanis, artiste villevaudéenne, avait exposé ses
émaux sur céramique pour la première fois lors du marché de Noël; nous l'avons retrouvée à ce marché de printemps avec des oeuvres toujours originales.
Publié dans 15 Atelier créatif., 18 Chroniques de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
La remise des récompenses a clôturé le concours, ce vendredi 25 mai, au cours d'une cérémonie très conviviale dans la grande salle de la Médiathèque Elsa Triolet de Villeparisis.
Le "Prix d'honneur" a été attribué à ma très chère amie Liliane Blanadet, 80 ans, en raison de sa fidélité et de la qualité de ses productions. (Photo: Lilane B à Villevaudé en 2010)
Liliane n'ayant pu se déplacer, voici ce qu'elle m'a confié: "Ce poème est, comme ceux des années précédentes, un hommage à ma maman, Geneviève Blanadet qui tenait un magasin de cycles SOLEX aux Pavillons-sous-bois (c'est là d'ailleurs que je suis entrée à l'Ecole Normale d'Institutrices). A son décès, j'ai retrouvé son cahier bleu, celui où elle faisait ses commandes de solexine, le carburant pour Solex.
Tout est parti d'une phrase écrite sur ce cahier entre deux commandes: "Quand je regarde l'horizon, le soleil n'a plus ses rayons".... ce qu'elle a voulu dire, je l'exprime depuis dans mes poèmes, grâce au concours Cantonal de Poésie. Je dédie ce poème à Emma, Colin, Manon, Julien, Joseph, Père Gilbert.
Photo: Lucette Degrenier, Michèle Pélabère, Nicole Vibert, Jean paul Pasco-Labarre, Gilles Loubignac
Je remercie les membres du jury et la Médiathèque de Villeparisis de m'avoir attribué ce prix qui est sans doute la plus grande des récompenses que je pouvais espérer." YG
Lire la suite "Concours Cantonal de Poésie: Prix d'honneur pour Liliane Blanadet" »
DIDIER VAN CAUWELAERT
MICHEL LAFON
Prix Goncourt pour Un aller simple, Didier Van Cauwelaert a vendu plus de cinq millions de livres traduits dans une trentaine de langues.
Après Hors de moi, adapté avec succès au cinéma sous le titre Sans identité (interprété par Liam Neeson et Diane Kruger), quatre autres de ses romans sont en train de devenir des films :
L'Évangile de Jimmy, Attirances, Rencontre sous X et Les Témoins de la mariée.
Il nous offre avec ce nouveau roman l'un de ses meilleurs livres et nous invite, à travers le regard d' un arbre, à penser la vie autrement.
Georges Dubois, pilier du Cercle chansonnier, décédait en décembre 2010 à l’âge de 79 ans. Deux ans et demi après, si la nostalgie est encore présente, la volonté de poursuivre son œuvre tout autant. Et Le spectacle continue, toujours pour la bonne cause.
Nouvelle confirmation dimanche 19 mai 2013 à la salle Albert-Caillou lors du troisième spectacle de l’année. Membre du Cercle chansonnier depuis 20 ans, Ellys Branjonneau a pris la succession de Georges Dubois à la présidence.
Premier spectacle et déjà le succès pour la Chelloise Christiane avec ses danses orientales.
« Le Cercle, c’est une histoire de famille. A sa création, en 1928, nos anciens avaient pour habitude de chanter ensemble le dimanche. Alors ils se sont dit… pourquoi ne pas chanter pour les autres en faisant le bien ? C’est comme ça que tout a commencé. Raymond Devos, Jean Lefebvre et beaucoup d’autres sont venus. Je cherche toujours sur Chelles et ses environs des chanteurs et chanteuses.
Valérie et Claude interprétant « Tout va très bien Madame la Marquise ».
C’est le cas de Ludivine qui va monter sur scène aujourd’hui et que j’ai découverte à Courtry. Grâce à des recrues comme elle, l’oeuvre du Cercle se poursuit ».
Après la disparition de Georges, la Campésienne Béatrice Bichet a connu un passage à vide. « Même si c’était très dur de reprendre, car on le voyait toujours dans la salle avec son éternel sourire, je me suis dit qu’il fallait continuer… pour lui. J’ai donc repris mes activités au Cercle et j’ai eu la joie de voir de nouvelles personnes arriver, pleines d’énergie et de talents ».
Béatrice présentait le spectacle en compagnie d’Ellys. Un exercice qui constituait une grande première pour elle.
Pépinière de talents
Grande première également pour Ludivine, 23 ans, chanteuse de cabaret.
Photo: Ludivine 23 ans. Un talent très prometteur et une grande admiration pour la divine Marilyn Monroe.
"Je fais ce métier depuis cinq ans et suis actuellement à l’AICOM (Académie internationale de comédie musicale) de Paris. J’ai intégré le Cercle en décembre dernier. On est accueilli dans une très bonne ambiance, la salle est magnifique, le public toujours au rendez-vous... Pour un artiste, il n’y a pas mieux !".
Ludivine se se produira les 23 et 24 juin au Théâtre du Palace à Paris.
Bernard Fournier, un Chellois de 65 ans, pratique le chant en amateur depuis l’âge de 20 ans. Il fait aussi partie de la Gaîté de Chelles. « Je suis chanteur classique, ténor d’opérette. Le fait de participer au Cercle m’a permis d’aborder un autre répertoire : le lyrique. Je vais chanter un extrait du ‘’Prince de Madrid’’, une opérette de Mariano assez peu connue » a-t-il déclaré avant de monter sur scène et chanter sans micro.
La surprise parisienne
Bernard Leforestier 82 ans réside à Montfermeil. Il se souvient. « Georges Dubois et Armand Rosencranz, autre Chellois de renom décédé en juillet 2011, présentaient les spectacles ensemble. A chaque fois, la salle était comble ». Membre du Cercle, il a interprété des opérettes dans cette salle avec son épouse pendant 18 ans. Il ne dédaignait pas non plus la chansonnette. « J’ai plaisir à revenir ici aujourd’hui devant un public aussi chaleureux. Je me souviens quand Georges Dubois et Yves Chabot m’ont présenté devant vous pour la première fois. Je n’oublie pas et je leur dédie ce spectacle » a lancé Serge Llado, la vedette parisienne invitée.
Le triomphe de l'humoriste parisien Serge Llado entouré de Béatrice Bichet et Ellys Branjonneau.
Chanteur et auteur-compositeur, l’humoriste se produit actuellement au Don Camilo à Paris. Le public s’est régalé avec ses actualités politiques et ses fameuses « hallucinations auditives », des chansons étrangères à succès où l’on croit percevoir des phrases en français... souvent grivoises.
Le coeur sur la main
Le tour de Magie de Michel ne fait pas toujours apparaître ce qu’il devrait !
Comme tous les artistes, Serge Llado participait bénévolement au spectacle. Les adhérents de l’association ont procédé pendant l’entracte à la traditionnelle collecte de « l’euro du cercle » ; chacun mettant ce qu’il veut dans la corbeille. « Donner aux personnes qui souffrent d’un handicap pour faire en sorte que leur vie ressemble à celle des autres » a rappelé Ellys. La somme de 239 euros récoltée cet après-midi-là viendra s’ajouter aux dons précédents et aux cotisations des 250 membres pour financer cette fois l’achat d’un fauteuil roulant et des chaussures orthopédiques. Car tel est le coup de cœur des chansonniers. Prochain spectacle, dimanche 20 octobre à 15 heures, salle Albert-Caillou. Entrée libre.
S. Moroy
Soutenir le Cercle : 06 13 60 94 01 - [email protected]
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"So excited" de The Pointer Sisters chanté par les élèves de l'atelier chant musiques actuelles.
Les élèves et professeurs du conservatoire de musique et de danse ont donné vendredi 17 mai 2013 un concert 100 % soul music devant une salle comble.
Aude Macé interprétant "Try a little Tenderness" d'Otis Redding.
Stevie Wonder, Mickael Jackson, James Brow, Jackson-Five, Diana Ross, The Temptations, Pointer Sisters, Otis Redding… la plupart des icônes de la soul, cette musique noire américaine issue du rhythm and blues, a embrasé l’espace Malraux le temps d’une soirée.
« Les ateliers chant musiques actuelles de Delphine Verleene, Jazz et vocal de Yves Keroas, musiques actuelles d’Alain Gergonne, chorégraphique de Marie-Cécile Harcouët ont répété plusieurs mois pour vous donner ce spectacle et je vous demande d’être indulgents pour cette grande première » a prévenu Francine Guillard, directrice du conservatoire.
Mais le public clayois ne s’est pas fait prier pour applaudir chanteurs et musiciens qui ont défilé sur scène à côté d’un diaporama géant, transporté qu’il était par le swing de I feel good (J. Brown), Billie Jean (M. Jackson), Blame it on the Boogie (Jackson 5) ou encore Upside Down (D. Ross)…
Rien de tel que les Blues Brothers pour faire swinguer l'espace Malraux.
La seconde partie du concert a réuni l’orchestre du conservatoire dirigé par William Carosella pour une version plus instrumentale, dont deux medleys dédiés l’un aux Blues Brothers et l’autre à Mickael Jackson.
Répertoire beaucoup plus
sage dimanche 26 mai avec le concert de chant lyrique qui a présenté des
extraits d’opéras consacrés au mariage à l'église Saint-Etienne.
S. Moroy
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Réuni le 25 avril, le jury a désigné les lauréats du concours
cantonal de poésie 2013, organisé à Villeparisis.
Organisé cette année par la médiathèque municipale Elsa Triolet, le concours cantonal de poésie avait pour thème « Le jeu du poème ».
Les participants du canton (Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Courtry, Le Pin, Villeparisis, Villevaudé) devaient « définir la règle du jeu » et écrire « le poème en fonction de cette règle ».
Cette thématique a permis à la fois de jouer avec les lettres et les mots mais aussi d’effectuer un véritable travail d’écriture. Composé d’élus et de bibliothécaires du canton, le jury a désigné un vainqueur dans chaque catégorie le 25 avril.
Les membres du jury ont regretté la participation assez faible des établissements scolaires mais ont souligné la qualité des poèmes reçus.
Tous les poèmes sont consultables sur le site de la médiathèque de Villeparisis
« Papy fait de la résistance » rejoint ces films qui s’inscrivent dans la lignée comique de « La grande vadrouille », la fameuse comédie de Gérard Oury… mais en plus caustique. Il est d’ailleurs dédié à Louis de Funès pressenti pour incarner le rôle de Papy, mais qui mourut en janvier 1983, l’année de sortie du film.
En 1940 à Paris, les Bourdelle, une famille de musiciens virtuoses, refuse de jouer pour les Allemands. En 1943, leur hôtel particulier est réquisitionné pour accueillir un général de la Wehrmacht. La cohabitation est d’autant plus difficile que l’un des membres de la famille n’est autre que « Super-Résistant ».
De très bons collaborateurs
Ce film - qui sur son affiche se targue avec humour « d’avoir coûté plus cher que le débarquement » - est en fait l’adaptation au cinéma d’une pièce de théâtre du même nom écrite en 1981 par Christian Clavier et Martin Lamotte. Il résulte aussi de la complicité entre Christian Clavier et le cinéaste Jean-Marie Poiré. Juste auparavant ils ont travaillé ensemble avec l’équipe du Splendid pour « Le père Noël est une ordure » et poursuivront cette collaboration avec « Les visiteurs ». Dans une interview de février 1993 accordée au magazine cinéma « Première », Jean-Marie Poiré déclarait « Papy fait de la résistance » commençait par un film sur la Résistance, « Les visiteurs » commence par un film sur le 12e siècle. J’aime bien installer d’abord le climat d’une véritable histoire pour la démolir ensuite. Parce que le comique démolit ». Le rôle de Papy, initialement dévolu à Louis de Funès, échoira finalement à Michel Galabru. L’histoire est truffée de caricatures populaires et revendique une franche revanche par le rire sur cette sombre période de notre histoire. Ainsi, entre autres, le général Spontz (interprété par Roland Giraud) rappelle le nom d’un méchant dans les aventures de Tintin (le colonel Sponsz) et le maréchal Apfelstrudel (traduisez « chausson aux pommes ») est le demi-frère d’Adolf Hitler… joué par Jacques Villeret.
Villeret dans le parc: A son arrivée, le « Reichsminister » admire le parc de Ferrières (photo tirée du film) Et que dire du savoureux numéro au château de Ferrières dans lequel ce dernier interprète avec son accent « nazillant » la chanson « Je n’ai pas changé » de Julio Iglesias ?
Un casting impressionnant
Pas tout à fait acteur, mais un peu plus que figurant, Patrick Petit-Jean, aujourd’hui âgé de 61 ans, interprétait le rôle d’Henrique, le petit espion atteint de nanisme de « Super-Résistant ». Il se souvient encore de l’ambiance extraordinaire qui régnait en juin et juillet 1983 sur le tournage à Paris où il avait la chance de côtoyer cette pléiade de comédiens talentueux, soit sur le plateau, soit le soir lors de la projection des rushes au cinéma Gaumont…
« Martin Lamotte était l’acteur avec qui j’avais le plus de relations. Ceci dit, c’était normal puisque j’étais son adjoint dans le film… Tous les rôles du film - qui disposait d’un budget important - étaient tenus par de très grands comédiens car c’était un souhait de la production. Même si ceux-ci jouaient parfois un petit rôle ou bien une scène très courte. On reconnaît bien l’équipe du Splendid, sauf Marie-Anne Chazel puisqu’elle était enceinte, et des représentants de l’ancienne génération d’acteurs : Jean Carmet, Jacqueline Maillan, Julien Guiomar, Jacques François, Michel Galabru, Jean Yanne, Roger Carel...
La Bourdelle (Jacqueline Maillan) interrompt le concert (photo tirée du film)
Il y avait même des comédiens issus d’un registre plus dramatique, tel Jean-Claude Brialy à qui le producteur Christian Fechner avait téléphoné la veille pour lui demander de jouer une courte scène : celle du tennis, au début du film »…
Certains résistants n’ont pas ri
Mais cela ne fit pas rire tout le monde et certains résistants y virent même un affront. Le réalisateur dut alors préciser : « Papy n’est pas un film sur la résistance, mais un film sur les films de la résistance ». Enfin, l’histoire se termine sur une fausse chute : un débat télévisé plagiant l’émission « Les dossiers de l’écran » avec le présentateur Alain Jérôme en personne. Sur le plateau télé, on retrouvait les protagonistes du film quelques années plus tard… s’étripant à qui mieux ! Une façon habile de chahuter les critiques et leurs perpétuels atermoiements quant aux leçons de l’histoire. Le film sortira le 26 octobre 1983 à Paris, en même temps que « Le marginal » avec Jean-Paul Belmondo. Malgré cette concurrence, il enregistra tout de même 4.103.809 entrées en salles !
Un château très moderne pour l’époque
Ferrières-en-Brie, commune de 2180 habitants (recensement 2012), se situe entre Lagny et Pontcarré. Le domaine forestier régional de Ferrières s’étend sur plus de 3000 hectares incluant le parc et le château. Ces derniers ont prêté leur cadre exceptionnel comme décor à la fin de « Papy » pour la séquence du concert puis celle, totalement ubuesque, du banquet d’apparat.
Le château et son parc aujourd’hui (photo SM)
Le château, de forme carrée, fut édifié de 1855 à 1859 par le Baron James de Rothschild, fondateur de la branche française de cette illustre famille de banquiers.
Son style rappelle celui de la Renaissance italienne telle qu’on la concevait alors au 19e siècle. Il ressemble étonnamment au château de Mentmore, dans le comté de Buckinghamshire (Angleterre), construit quelques années auparavant par Mayer Amschel de Rothshild, cousin de James. Mais avec ses 4225 m² de superficie, la demeure de Ferrières est beaucoup plus grande. Entre les quatre tours carrées, les façades sont différentes : style anglais à l’entrée et italien à l’arrière. Conçu par l’architecte anglais Joseph Paxton, décoré par le Français Eugène Lami, le château faisait preuve d’un modernisme inouï pour l’époque. Il possède chauffage central, eau chaude et eau froide dans toutes les salles de bain. Les pièces sont agencées de telle sorte qu’elles bénéficient de la lumière du jour, y compris le grand hall central. Les chambres à l’étage donnent une vue splendide sur la perspective d’un parc de 130 hectares aménagé à l’anglaise composé de plantations d’essences rares (cèdres bleutés, hêtres pourpres, séquoias). L’édifice des Rothschild est inauguré par Napoléon III en décembre 1862.
Un concert pour la Wehrmacht au château (photo tirée du film)
Occupation allemande
En 1870, lors de l’invasion de la France par la Prusse, Guillaume 1er et Bismarck logent au château. En 1940, le château de Ferrières est réquisitionné pour la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande, et voit ses collections partir pour l’Allemagne. Hitler et Goering s’arrêtent même à Ferrières après le pillage du château. Inhabité jusqu’en 1959, sa remise en état est l’œuvre du Baron Guy de Rothschild et de son épouse qui ont légué le château, avec une grande partie du parc, à la Chancellerie des universités de Paris. Sous le nom de « Fondation Marie-Hélène et Guy Rothschild », Ferrières devient alors un centre d’études et de recueillement intellectuel, un lieu de rencontres universitaires et de colloques sur les thèmes scientifiques et artistiques. Des salles du château sont aménagées en musée, abritent des expositions temporaires et peuvent être réservées pour des réceptions ou des tournages. Ainsi, outre « Papy », le domaine de Ferrières a servi de décor pour « Prêt-à-porter » (1974), « La Banquière » (1980) et « Palais Royal ! » (2005).
La commune propriétaire du château
Le 21 décembre 2012, Edouard et David de Rothschild faisaient don du château familial à la commune de Ferrières. « C’est sans doute l’événement le plus important dans la vie de la commune depuis sa construction. Ce château est l’emblème de Ferrières. Pratiquement tous les habitants y ont travaillé pendant des générations. A l’époque de James et Betty de Rothschild, le château employait 500 personnes : 250 jardiniers et autant de cuisiniers, valets et femmes de chambre » déclare Mireille Munch, le maire de Ferrières. Bien qu’émue par un tel don, elle est parfaitement consciente de sa valeur inestimable en même temps que la nécessité de préserver ce patrimoine exceptionnel.
S. Moroy
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Qui ne connait pas le Coca-Cola, la célèbre boisson au goût et à la représentation reconnaissable, symbole de l'impérialisme américain ?
De ce breuvage universellement connu, dont la composition est tenue secrète, on pensait tout savoir et rares sont ceux qui mettent en doute ses origines américaines.
Et pourtant, l'invention, faussement attribuée à un pharmacien d'Atlanta, est d'origine corse...
En 1863, un pharmacien et chimiste corse originaire de Pero-Casevecchie, Angelo Mariani, crée et commercialise à Paris une boisson fortifiante à base de vin de Bordeaux additionné de feuilles de Coca, appelée Vin Mariani.
Profitons des vacances pour nous arrêter un moment à "l'école maternelle" (page 1248, Nouveau Dictionnaire de Pédagogie, Fernand Buisson, Editions Hachette, 1911)
" C'est en 1770 que le pasteur Oberlin fonda dans les Vosges la première "école à tricoter". Avant cette tentative, il n'existait que des "refuges": dans une pièce le plus souvent mal aérée, mal éclairée, malpropre, une femme, presque toujours une ignorante, recevait dix, vingt ou même trente enfants... On était gardienne d'enfants comme on était gardienne d'oisons.."
"Oberlin protège les enfants contre les dangers de la rue, mais il fait quelque chose de plus, il les instruit."
La création des "salles d'asile" en France fut déterminée par l'exemple de l'Ecosse et de l'Angleterre: Denis Cochin, maire du 2e arr de Paris fonda en 1928 un asile modèle ( qui plus tard prit son nom) dans lequel devait être éprouvée et fixée la méthode à suivre.
Le 28 avril 1848, Hippolyte Carnot, Ministre de l'Instruction publique et des cultes, publiait une ordonnance stipulant que les "salles d'asile" ( qui n'avaient à aucun degré un caractère officiel, l'oeuvre étant purement charitable) deviendraient "écoles maternelles", mais cette expression ne prit droit de citer qu'après 1881.
C'est Pauline Kergomard qui fut à l'origine de cette nouvelle appellation.
D'abord institutrice, elle se présenta aux examens d'aptitude à la direction puis à l'inspection des "salles d'asile" sur les conseils de FERNAND BUISSON, inspecteur général de l'enseignement, auteur du NOUVEAU DICTIONNAIRE DE PEDAGOGIE ( ci-contre, collection privée)
On peut y lire:
" L'école maternelle a pour but de donner aux enfants au-dessous de l'âge scolaire, les soins que réclame leur développement physique, moral et intellectuel..."
En 1879, Jules Ferry la nomme déléguée générale à l' inspection des salles d'asile:
Son influence est telle qu'en moins de deux ans, on assiste à la naissance des écoles maternelles.
Inspectrice générale des écoles maternelles en 1881, elle exercera ses fonctions jusqu'en 1917:
"POUR AVOIR DES HOMMES A L'AGE D'HOMME, disait elle, IL FAUT AVOIR DES ENFANTS A L'ECOLE MATERNELLE".
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PATRICK DEVILLE
SEUIL
1988 - Réélection de François Mitterrand à la présidence de la République face à Jacques Chirac (54 %-46 %).
1984 - L’URSS annonce le boycott des JO de Los Angeles en réponse au boycott par les États-Unis des JO de Moscou quatre ans plus tôt.
1970 – Fauchon est dévalisé par des membres de la gauche prolétarienne pour une redistribution aux démunis.
1945 - Annonce simultanée de la capitulation de l’Allemagne à Moscou, Washington, Londres et Paris.
1921 - Abolition de la peine de mort en Suède uniquement pour les crimes de droit commun.
1902 - La montagne Pelée entre en éruption, tuant près de 30 000 Martiniquais.
1889 - Van Gogh retourne volontairement à l’asile de Saint-Rémy-de-Provence où il peint Les iris et Les lilas.
1880 - Gustave Flaubert meurt au hameau de Croisset près de Canteleu en Seine-Maritime.
1828 - Naissance de Henri Dunant, principal fondateur de la Croix-Rouge et Prix Nobel de la paix en 1901.
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ORANGE MECANIQUE
LAURENT OBERTONE
RING
Enquête sur un sujet tabou : l'ensauvagement d'une nation. Toutes les 24 heures : 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols.
«
Ces derniers jours, un charmant individu, que nous nommerons Vladimir, a
ramassé trente ans pour le meurtre de sa compagne, dont 22 ans de
sureté, soit un an le coup de marteau.
Ledit Vladimir, quelques semaines plus tôt, était jugé dans le cadre de la désormais célèbre affaire des tournantes , où la justice a expliqué aux Françaises, sans trembler, qu'on pouvait être un violeur en réunion et s'en tirer avec du sursis. Sur 14 prévenus, Vladimir était l'heureux élu, le seul à prendre de la prison ferme. Un an. Pendant ce temps-là, un clandestin était interpellé, pour la 97e fois, au volant d'une voiture volée, après avoir mordu et fracturé le bras d'un policier d un coup de tête.
Pendant que Christiane Taubira veut rompre avec le tout carcéral , une centenaire a été poussée au sol et gravement blessée par plusieurs personnes , pour une montre. Pendant ce temps-là, on apprend que les barquettes de viande vendues dans un supermarché de Lille sont protégées par des antivols. Pendant ce temps-là, un policier de la BAC a été lynché dans une cité sensible de Montpellier. Pendant ce temps-là, un Toulousain a eu l'idée pas très vivre-ensemble de klaxonner derrière un véhicule qui bloquait la chaussée d'un quartier populaire . Vigilants, vingt riverains lui ont administré une correction citoyenne, à coups de chaises et de tessons de bouteilles.
Alors, pourquoi ce livre ? Parce qu'aujourd hui, un simple regard peut tuer. »
Laurent Obertone.
Le 6 novembre 2009, Bernard Borghésio-Ruff présentait l'exposition "Le bagne de Guyane ou la guillotine sèche" lors d'une conférence à la bibliothèque de la Roseraie.
HARLAN COBEN
FLEUVE NOIR
L'année n'aurait pu s'annoncer plus mal pour Mickey Bolitar. Des
événements tragiques l'obligent à vivre temporairement chez son oncle
Myron, qu'il croit au moins en partie responsable de sa situation. En
plus, Ashley, sa nouvelle petite amie, n'est pas venue en cours depuis
des jours et ne donne plus signe de vie. Pire, à l'adresse où elle
habitait, personne ne semble la connaître. Mickey, qui a déjà vécu trop
de séparations douloureuses, refuse de se laisser faire encore une fois.
Il découvre bientôt qu'Ashley n'était pas vraiment la jeune fille
timide dont il était tombé amoureux et qu'elle fréquentait un milieu
dangereux. Comme son oncle, Mickey est tenace et peu regardant sur sa
propre sécurité, mais il ne s'attendait pas à ce que ses recherches
ébranlent tout ce qu'il croyait savoir sur sa famille et mettent au jour
une machination qui dépasse de loin tout ce qu'il pouvait imaginer.
Mickey va avoir besoin d'aide... mais n'est-il pas déjà trop tard ?
«Un rythme endiablé et une intrigue aux mille péripéties.»
Kirkus Reviews
Harlan Coben est le premier auteur à avoir reçu les trois prix les plus
prestigieux en littérature policière aux États-Unis : l'Edgar Award, le
Shamus Award et l'Anthony Award. Ses romans sont traduits dans plus de
40 pays et rencontrent un succès international phénoménal avec plus de
47 millions d'exemplaires vendus à travers le monde. Harlan Coben vit
dans le New Jersey.
« J’imagine qu’il vous arrive d’avoir parfois des petits chagrins. Des gros aussi d’ailleurs. J’ai un petit secret à vous donner, un rite magique... Quand vous mangez des pommes, vous gardez les pépins. Vous les nettoyez, vous les séchez et vous les mettez dans une petite boîte que vous cachez dans votre chambre. Le jour où vous avez un petit ou un gros chagrin, vous prenez une poignée de pépins et vous les lancez très fort vers le ciel en criant : c’est pas pour ma pomme ! ».
Samedi 13 avril 2013 à la médiathèque de l’Orangerie, Alain Schneider, le troubadour des temps modernes, a jonglé avec les rimes et les notes pour le plus grand plaisirs des petits. Sa renommée a débuté quand il se met à écrire des chansons pour Adibou, l’extra-terrestre malicieux, fidèle compagnon des enfants pour le soutien scolaire sur cédérom.Entre révolte, tendresse et nostalgie, et toujours avec humour et poésie, le chanteur a interprété quelques uns de ses succès, dont « Sakatou », la ballade des moustiques qui s’attaquent à tout, « Ma rue » où toutes les nationalités et religions se serrent la main, « Les chevaliers du crochet », en hommage à son grand-père Godchaux Schneider. Celui-ci était chiffonnier et sa plus grande joie était de trouver des peaux de lapin.
« Y’a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens » clame Alain dans cette dernière chanson. Un refrain repris en chœur par les enfants et leurs parents. A la fin du concert, le compositeur parisien a posé sa guitare pour répondre aux questions de ses jeunes admirateurs. A celle de Nawell, 8 ans, qui voulait savoir quelle était sa chanson préférée, Alain a répondu : « Ce sont les prochaines ». En enchantant à chaque fois son auditoire, il a choisi, c’est sûr, l’un des plus beaux métiers.
S. Moroy
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