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PATRICK PELLOUX
LE CHERCHE MIDI
Dans ce dernier tome des chroniques que Patrick Pelloux écrit depuis douze ans dans Charlie Hebdo, vous entrez tour à tour dans le quotidien des malades, des soignants, des hôpitaux, des urgences ou du système social, fait d'une poésie moderne et de drames effroyables. Des histoires qui sont aussi notre histoire avec des dessins de Charb, dessinateur de presse, caricaturiste, journaliste et directeur de Charlie Hebdo.
Sincère, authentique et émouvante, l'analyse de Patrick Pelloux est singulière dans le paysage actuel. Chaque chronique est complétée par une introduction inédite et rend hommage à toutes les victimes des attentats de janvier 2015.
Le rire est au premier rang des expressions empêchées par les dictatures, les intégristes et les assassins perpétuels de l'Humanité. Ce livre est un hymne au courage, à l'optimisme et à l'humour. Trois des attitudes nécessaires pour continuer et construire le nouveau monde. Demain sera plus beau qu'aujourd'hui.
Ce livre est sorti le 12 novembre 2015, veille des attentats du 13 novembre à Paris.
Patrick Pelloux est médecin urgentiste au Samu de Paris, syndicaliste, chroniqueur à Charlie Hebdo. Il a déjà publié, au cherche midi, Histoire d'urgences (2007), Urgences pour l'hôpital (2008), Histoires d'urgences, tome 2 (2010), Urgences... si vous saviez, chroniques du SAMU (2012) et On ne vit qu'une fois (2014).
Francis Huster s’est produit dimanche 6 novembre devant quelque 170 personnes réunies salle Coluche à Compans. Il leur a donné la première représentation de son nouveau spectacle ‘’De Molière à Beethoven, la passion’’, avec la complicité du pianiste Elio Di Tanna.
La langue de Molière en danger
« Tout à l’heure, en me baladant parmi vous, j’étais en colère car j’ai constaté que la salle ne compte que six jeunes de 12 à 15 ans. Je n’ai pas de mots assez forts pour condamner les minables qui, depuis la disparition de la grande époque (Malraux, Jack Lang...), ont totalement laissé le pays dans la boue alors que c’est celui de la langue de Molière. C’est honteux ! Combien vont à l’Opéra, au théâtre, ont vu Le Misanthrope ou Le Cid ? » lance Francis Huster. « Cet après-midi, c’est Beethoven qui va jouer et c’est Molière qui va s’exprimer. Vous allez entendre l’âme du cœur, avec un piano et un virtuose. Ce n’est pas une histoire d’éducation et, quand on entend ça, on ne peut pas être un terroriste ou une ordure » poursuit-il, remonté.
Mentir pour raison d’État
Molière a présenté sa première pièce, L'Etourdi, en 1655. Il a défié le pouvoir royal, le clergé et la toute-puissance des médecins. Pour ces raisons, il a été empoisonné en 1673 lors de sa représentation du Malade imaginaire. Après la création en 1680 de la Comédie Française, "sa maison", on aurait rédigé sa biographie où tout aurait été sciemment déformé. « Ce qu’on a raconté sur la vie de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un scandale qui dure depuis quatre siècles. Je vais vous dire des vérités, et probablement neuf sur dix de celles-ci vont vous sidérer. Comment a-t-on pu mentir à ce point sur Molière ? La réponse est très simple : c’est une raison d’État » poursuit l’ancien sociétaire de la Comédie française.
Réhabiliter son génie
La réhabilitation sur scène du grand auteur n’intervient qu’à partir de 1920. On la doit à des compagnies de théâtre comme celles de Louis Jouvet, Jean-Louis Barrault et Jean Vilar. « Il était grand temps que l’on découvre enfin sa vraie vie et le sens profond de son œuvre. Molière est irremplaçable, il a redonné le théâtre aux hommes ». Tartuffe reste sa pièce la plus célèbre, celle qui est la plus jouée en France mais aussi dans le monde.
Dimanche, la sonate au clair de lune, la 6e symphonie pastorale, ou encore l’Appassionata, morceaux choisis dans l’œuvre prolifique de Beethoven, un autre grand génie, étaient interprétées au piano par Elio Di tanna. Elles ont ponctué à souhait les périodes tumultueuses de la vie de l’illustre comédien de Louis XIV relatées par Francis Huster.
Fidèle en amitié
« C’est la troisième fois que Francis Huster vient se produire à Compans où il avait d’ailleurs rôdé l’un de ses spectacles. Une belle histoire d’amitié lie donc le comédien et notre village » glisse Jean-Pierre Bernet, adjoint au maire pour les fêtes et cérémonies.
Françoise Piazza présente son livre sur Francis Huster à Joël Marion, maire de Compans.
Françoise Piazza, venue de l'Oise, près de Pierrefonds, auteur de "Francis Huster, passeur de rêves", dédicaçait à l’entrée de la salle son livre publié en 2015. « Ce n’est pas une biographie, mais plutôt un portrait subjectif réalisé à partir des témoignages de sa famille et des comédiens qui ont travaillé avec lui. Outre son contenu fouillé, l’ouvrage bénéficie d’une iconographie riche avec, bien sûr, sa participation personnelle car il avait apprécié mes précédents livres sur Juliette Gréco, Petula Clark et Silvia Monfort ». Attirée par le théâtre et la chanson, elle songe à écrire un ouvrage sur la Comédie française, au travers les témoignages de Martine Chevallier, sa doyenne, ainsi qu’une biographie sur Jacques Perrin. Moroy
Thomas Dutronc et son quartet de jazz manouche
Thomas Dutronc a fait salle comble, samedi 5 novembre, au centre culturel Jacques-Prévert de Villeparisis. Avec la complicité de son quartet, il a de nouveau invoqué les "Esprits manouches", titre de son concert qui mêle jazz manouche et chanson française, captivant 650 personnes.
Thomas Dutronc marche sur les pas de son idole, Django Reinhardt (1910-1953), avec un bonheur rayonnant et une élégance nonchalante. D'ailleurs, tout comme le guitariste phare pour les joueurs de jazz manouche, Thomas Dutronc manie l'instrument avec brio sur ses paroles tout aussi marquantes, accompagné pas ses musiciens, également virtuoses purs et durs du banjo, du violon et de la contrebasse.
Le jazz à fleur de peau
Samedi soir, la victoire était aisée pour l’artiste tant le public était déjà totalement acquis à sa cause avant même les premières notes du concert.
Patrice, un Mitryen de 54 ans venu assister au concert avec son épouse, confie : « Je suis fan de jazz manouche, une musique réellement magique ! Selon moi, Thomas incarne ce qui se fait de mieux dans le genre à l’heure actuelle, avec ce talent inouï et rare de savoir l’accorder dans la gamme subtile des émotions ». Rêverie, humour, fantaisie, amitié et révolte, alcool et fumée de cabaret parisien (Le film "Les Triplettes de Belleville" n'était pas loin), le décor était campé et le charme a opéré, conforté par les tubes du chanteur : J’aime plus Paris, Allongés dans l’herbe, Qui je suis, Une nuit avec…
Une voix qui fait vibrer
Révélé par le concours Tahiti espoir guitare 2015, Ugo, 18 ans, a fait la première partie du spectacle de Thomas Dutronc. Son premier single va sortir prochainement. « J’ai passé quatre ans à Tahiti, une île superbe, et j’espère que mes chansons vont vous faire voyager quelques instants » a-t-il déclaré au public francilien qui l'a découvert. S.Moroy
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R.J. ELLORY
LE LIVRE DE POCHE
2006, La Nouvelle-Orléans. Catherine, fille du gouverneur de Louisiane, est enlevée. Son garde du corps est assassiné. L'enquête est confiée au FBI.
Très vite, le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités... Il veut s'entretenir avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité chargée de la lutte contre le crime organisé.
C'est le début d'une longue confrontation entre les deux hommes jusqu'à l'étonnant coup de théâtre final.
R. J. Ellory est né en 1965 en Angleterre. Après avoir connu l’orphelinat et la prison, il devient guitariste dans un groupe de rythm n' blues, avant de se tourner vers la photographie.
D'autres romans de R.J.Ellory vous attendent à la bibliothèque
ARNALDUR INDRIDASON
MÉTAILLÉ NOIR
Reykjavík, 1979. Le corps d'un homme vient d'être repêché dans le lagon bleu, qui n'est pas encore aussi touristique qu'aujourd'hui. La victime serait tombée d'une très grande hauteur, peut-être a-t-elle été jetée d'un avion. En découvrant qu'il s'agit d'un ingénieur qui travaille à la base américaine de Keflavik, l'attention de la police se tourne vers de mystérieux vols secrets effectués entre le Groenland et l'Islande. Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail. Conscients des risques qu'ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l'aide d'un officier de la base. En parallèle, Erlendur travaille sur une vieille affaire non résolue : une jeune fille disparue sur le chemin de l'école, quarante ans plus tôt. Les témoins disent qu'elle sortait avec un garçon de Camp Knox, un quartier pauvre, où les gens vivent dans les baraquements abandonnés par les soldats américains après l'occupation de l'Islande. Le petit ami ne sera jamais retrouvé et les parents mourront sans savoir ce qu'il est advenu de leur fille. Erlendur est contacté par une tante qui lui demande de trouver la vérité. Erlendur a trente ans et vient de divorcer. Le personnage est plus jeune, plus ouvert et bien moins désillusionné et sombre que dans l'avenir que nous lui connaissons. Il travaille depuis peu à la brigade d'enquêtes criminelles sous les ordres de Marion Briem et ne cache pas ses positions contre la présence américaine sur le sol islandais. Indridason construit un univers particulier, un personnage littéraire de plus en plus complexe ; peu à peu le roman noir est absorbé par la littérature et la qualité de l'écriture.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavík en 1961. Diplômé en histoire, il est d'abord journaliste et critique de films puis il se consacre à l'écriture à partir de 1997. Il est l'un des écrivains de romans noirs les plus connus en Islande et dans les 37 pays où ses livres sont traduits.
ELISA VIX
EDITIONS DU ROUERGUE
En pleine déroute personnelle, accablé par la naissance de ses jumelles et la ruine subséquente de sa vie sexuelle, Thierry Sauvage, la quarantaine, le poil et l'oeil sombres, croupit au grade de lieutenant du fait d'un manque flagrant d'ambition. La défaillance d'un collègue le place en première ligne sur l'affaire du meurtre de Bernie Sainte-Croix, fille d'un industriel fortuné, étrangement obsédée par les roses bleues. La soeur jumelle de celle-ci, Thérèse, présente de bien curieux troubles de la mémoire. Alors que la ville est transformée en champ de bataille par des activistes altermondialistes, Sauvage s'y perd un peu entre les soeurs Sainte-Croix et ses propres filles, sans compter que sa nouvelle voisine ressemble à s'y méprendre à Sharon Stone dans Basic Instinct. Quant à Joanna, sa fidèle et monumentale acolyte, voilà qu'un gendarme fou la convainc de traquer le monstre qui a détruit la vie de sa mère, vingt-cinq ans plus tôt. Comédie policière autour d'un lieutenant de police impossible à prendre au sérieux, Rosa mortalis nous emmêle dans un drôle d'imbroglio. Qui est qui ? Qui a tué qui ? Élisa Vix sème le trouble et le rire.
Née en 1967, Élisa Vix s'est lancée dans l'écriture de romans policiers après la publication d'une... thèse vétérinaire. Elle a déjà publié trois romans dans la série Thierry Sauvage : La Baba-Yaga (2005) et Bad dog (2006) aux Éditions Odin, Andromicmac (2010) chez Krakoen. La Baba-Yaga est en cours d'adaptation pour France 2. Bad dog a reçu le prix du meilleur polar francophone de Montigny-lès-Cormeilles et a été adapté pour France Télévisions (diffusé en novembre 2010). Élisa Vix a également publié La Nuit de l'accident au Rouergue en 2012.
L'ASSASSINAT DE GILLES MARZOTTI
CHRISTOPHE DESMURGER
FAYARD
La succession, Jean Paul Dubois
Voici venir les rêveurs, Imbolo Mbue
Babylone, Yasmina Reza (Prix Renaudot 2016)
L’enfant qui mesurait le monde, Metin Arditi
Petit pays, Gaël Faye (Prix du roman FNAC 2016)
Soyez imprudents les enfants, Véronique Ovaldé
Chanson douce, Leïla Slimani (Prix Goncourt 2016)
Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits, Salman Rushdie
Judas, Amos OZ
Dieu n’habite pas la Havane, Yasmina Khadra
Le rouge vif de la rhubarbe, Audur Ava Olafsdottir
Une initiative de bon goût Fêter la châtaigne et le coing, deux fruits de saison, mais aussi organiser un marché des produits du terroir au château de Jossigny.
Le château de Jossigny offrait un cadre propice à cette première édition de la fête de la châtaigne et du coing.
Telle était, dimanche 16 octobre, l’initiative proposée par le CMN (Centre des monuments nationaux) qui gère le château construit au milieu XVIIIe siècle. Un marché alimentaire des produits seine-et-marnais, avec dégustation de châtaignes grillées, soupe bio, crêpes, compote de coing... Le programme avait de quoi allécher les visiteurs qui sont venus nombreux, encouragés par le soleil.
Crêpe à la farine de châtaigne
Les crêpes à la farine de châtaigne de Franck Nanguy, tout un art pour le plaisir du palais.
Peu d’entre eux ont résisté aux délicieuses crêpes à la farine de châtaigne préparées devant eux par Franck Nanguy. « Les enfants ont la priorité » a dû plusieurs fois prévenir le cuisinier derrière son stand où l’on s’est bousculé. Ses crêpes pouvaient être accompagnées de miel ou de compote de coing. « La recette est très simple. Elle comprend 3 œufs, 200 grammes de farine de blé banche type 65, à laquelle j’ai ajouté 50 grammes de farine de châtaigne. Il y a 65 cl de lait, 10 cl de bière, 35 grammes de beurre doux, 3 grammes de sel et une belle gousse de vanille Bourbon. Il faut laisser reposer au moins trois heures car la préparation est très liquide et il est nécessaire de laisser aux grains d’amidon le temps de gonfler pour obtenir une belle pâte » détaille Franck.
L’art est naturel
Dehors, une table couverte de légumes d’automne variés. « Notre but est de sensibiliser tous les publics à l’environnement et à la nature, mais par l’art. Nous mettons en scène des légumes et fruits de saison allant de la courge au poireau, en passant par la carotte au poivron. Tous ces produits sont issus du territoire. Nous proposerons ensuite aux visiteurs un atelier pour réaliser une sculpture en argile, en s’inspirant des formes exposées » explique Barbara Blossfeld, présidente de La paume de terre, association créée en 2005 et basée à Lognes.
Tous à la soupe
Outre la châtaigne et le coing, les légumes d’automne étaient également à l’honneur.
Véronique vérifie la cuisson de la soupe au fenouil, pommes de terre, carottes.
Distribution de bols aux visiteurs qui font la queue pour goûter la soupe bio 0 déchets.
Des légumes fournis par Biocoop ont permis de faire une soupe qui a été distribuée aux visiteurs. « Nous avons récupéré des légumes et allons préparer deux soupes. La soupe pop, c’est un peu la marque de fabrique de notre association qui entend lutter contre le gaspillage alimentaire » renchérit Barbara. « C’est un potage à base de fenouil, pommes de terre, carottes, ail, sel et poivre. On a ajouté deux ou trois betteraves pour colorer un peu. C’est une grande première » complète Véronique Gaillard. « Je trouve qu’elle est bonne. En plus, ce sont des légumes bio » commente Monique, venue de Champs-sur-Marne avec Jérôme, son époux. Françoise, amie de Monique, remarque « qu’elle est faite avec de meilleurs légumes que ceux que l’on trouve dans le commerce ». Jérôme s’avère être un juge impartial puisqu’il n’apprécie pas spécialement la soupe. « J’avoue que celle-ci a un certain fumet. C’est agréable et l’on sent bien le goût des légumes ». La seconde soupe était à base de courge-banane, une ancienne cucurbitacée méconnue qui a été fournie par une maraîchère de Lesches. Pour celle-ci aussi, les visiteurs ont fait la queue pour la déguster.
Le stand de Karen Jovené, productrice de safran à Donnemarie-Dontilly.
Apprécier les saveurs du radis noir et du radis rouge, avec un brin de sel.
Le miel de Jossigny
Rémi et Nicolas Martin, apiculteurs par passion.
Rémi et Nicolas Martin, 30 et 32 ans, sont deux frères apiculteurs récoltants à Lagny-sur-Marne. Ils gèrent les cinq ruches du parc de Jossigny et vendaient le miel récolté, soit une centaine de kilos. « Il y a un miel d’été et un miel de forêt, un peu plus corsé, provenant des châtaigniers du parc du château » précise Rémy.
Le miel de Jossigny récolté par les frères Martin était proposé à la vente.
Leur miel a obtenu le label Cervia Paris Ile-de-France, une garantie de proximité pour les restaurateurs franciliens. « Notre grand-père avait des ruches dans un verger à Thorigny-sur-Marne. Il les avait installées pour éviter qu’on lui vole ses noix et ses pommes et, enfants, nous étions fascinés. Aujourd’hui, nous avons une cinquantaine de ruches et c’est une activité que l’on pratique depuis six ans, en plus de nos métiers respectifs » explique Rémi.
Des pommes, des poires et du goût.
Le stand des croqueurs de pommes a connu un vif succès durant toute la journée de dimanche.
Du miel de Jossigny, mais aussi des pommes grâce à l’association des croqueurs de pommes Brie-Gâtinais qui présentait sur son stand plusieurs variétés (Nationale, Jubilé, Barré à grappes ou Mauperthuis, Melrose, Fleuritard), mais aussi des poires (Louise-Bonne, Passe-crassane, Jeanne-d’Arc, Comtesse de Paris). « L’association dénombre 8000 membres répartis dans 65 sections locales. La nôtre a été créée en 1988 et compte 160 adhérents. La production intensive, imposée par la grande distribution, limite le choix à quelques variétés de fruits. Or, dans nos campagnes seine-et-marnaises, il y a des centaines de pommiers, poiriers et pruniers. C’est une richesse, dont on n’a pas conscience » souligne Pascal Papelard, son président.
Le vin de Marne-et-Gondoire
Le stand des vignerons des coteaux de la Brosse était tenu par Franck Panigada et Régis Guérin.
Franck propose la dégustation d’un vin rouge cuvée 2015 qui a macéré cinq jours. Les tanins ont pratiquement fondu suite au procédé de décantation.
« Nous sommes une association de Marne-et-Gondoire et la vigne se situe à Bussy-Saint-Georges. On s’est basé sur le plateau géologique de la Marne et de la Champagne. Il s’agit d’une production artisanale qui comprend 2000 pieds de vigne. C’est un cépage deux-tiers Chardonnay (blanc) et un tiers Pinot noir (rouge) » explique Franck Panigada, président-fondateur des Coteaux de la Brosse. Créée en 2002, l’association compte aujourd’hui 65 adhérents. « Dans le rouge, on a des fortunes un peu diverses car la météo n’a pas été très clémente. En revanche, le blanc a beaucoup de caractéristiques du Chardonnay et l’on en est très satisfait de la cuvée 2015 que l’on a mise en fût de chêne » poursuit Franck. Les viticulteurs amateurs procèdent à toutes les étapes de fabrication, sauf la mise en bouchon qui s’effectue à la coopérative d’Epernay (Marne) par manque d’équipement approprié.
L’initiative du Centre des monuments nationaux mettait à l’honneur les produits et savoir-faire des commerçants locaux.
Belle affluence également devant les produits Ganot, la plus ancienne fromagerie de la Brie, à Jouarre.
La prochaine manifestation organisée par La paume de terre, avec le concours de Trois moulins-habitat, bailleur social, sera la première édition de la fête de l’orange. Elle se déroulera samedi 22 octobre à 12 h au carré de la Biche, dans la résidence des deux parcs à Noisiel. Au programme, et toujours sous le signe de la récupération et des savoir-faire : préparation de soupes, jeux, réparation de vélos, grafitéria (échange de produits et services gratuits), atelier couture et poterie jardinage. S. Moroy
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NICOLAS ROBIN
ÉDITIONS ANNE CARRIÈRE
Roland est mort.
Les sapeurs-pompiers l'ont retrouvé la tête dans la gamelle du chien. Ils viennent enlever le corps et se débarrassent du caniche en le confiant à son voisin de palier, un homme proche de la quarantaine, au chômage, très seul. Roland est mort depuis une semaine.
Son voisin ne le connaissait pas vraiment, mais il aurait dû s'en douter : il n'entendait plus les chansons de Mireille Mathieu, derrière le mur.
II écope du chien, puis de l'urne contenant les cendres du défunt.
Que faire de ce lourd héritage chargé de poils et de céramique ? Le voisin va tout tenter pour s'en débarrasser, mais en a-t-il vraiment envie ?
Ce livre est un ovni. La force des mots, l'immense sensibilité qui s'en dégage font qu'il laisse une trace et qu'on le quitte avec regret.
Nicolas Robin est né en 1976, dans les Landes. Il travaille dans le tourisme et parcourt le monde. Il a déjà publié deux ouvrages, Bébé Requin et Super tragique.
Claye-Souilly
Hors de question pour les gourmets et gourmands de louper le salon du chocolat qui s’est tenu au gymnase des Tourelles, durant le week-end du 8 octobre. Un rendez-vous incontournable qui en a fait craquer plus d’un.
« 2016 est un bon cru puisque, pour cette 7e édition, nous avons treize chocolatiers, un apiculteur et un biscuitier » précise Julien Boussange, adjoint municipal et coordinateur de l’événement, avec Michel Minotte, président de la Société des fêtes de la Ville, organisatrice du salon. Certains exposants sont venus de loin et la plupart ont été primés au salon du chocolat de Paris, voire même d’un titre prestigieux, tel Mickaël Azouz, de Vesoul (Saône-et-Loire), champion du monde 1989.
Cuillères et roses en chocolat
Le bouquet de roses en chocolat réalisé par Cédric Tostain pour la Saint-Valentin 2015. Devant son succès, l’artisan a décidé d’en faire un produit permanent
Beaucoup plus proche, Cédric Tostain, 34 ans, chocolatier clayois, qui s’est installé en 2012 avenue Jean-Jaurès. « J’ai travaillé douze ans chez un grand chocolatier parisien. Je n’utilise que des produits de première qualité et une teneur de 70 % en cacao. Cette année, parmi mes nouveautés, j’ai un praliné aux pistaches. Elles sont caramélisées et broyées très finement, avant d’être mélangées avec du chocolat ». Cédric aime particulièrement travailler les objets : montre, sac, Smartphone, crayons de couleurs, bouquet de roses… « Je fais aussi des cuillères que l’on peut mélanger dans le chocolat chaud. La cuillère fond, donc pas besoin de faire la vaisselle » s’amuse le chocolatier.
Bon et bio à la fois
Antoine et Jessica derrière leur stand de chocolat 100 % bio, Cœur de choc.
Antoine Marchon et Jessica Daugeron sont venus de Montigny-sur-Loing avec leur chocolat pur beurre cacao, présenté sous forme de plaquettes fines. Un produit naturel, garanti sans lécithine, gluten, arôme ou conservateur, qui a obtenu le label Ecocert (certification des produits issus de l’agriculture biologique). « Nous avons créé notre société, Cœur de choc, en début d’année. Elle succède à LN-Création, entreprise fondée par ma mère qui avait élaboré quatorze recettes. Nous utilisons exclusivement du chocolat 100 % bio provenant de la République Dominicaine via le commerce équitable, car nous sommes très respectueux des produits et de la planète » explique Antoine.
Quand l’Histoire se déguste
Jérôme Lepinay et l’une de ses spécialités, Les pavés de Lagny.
Jérôme Lepinay, 43 ans, chocolatier à Lagny-sur-Marne depuis dix-sept ans, est à l’origine de la création du salon du chocolat clayois. Sur son étal, l’une de ses spécialités : Les pavés de Lagny. « C’est en fait un rocher revisité, c’est-à-dire un praliné amande-noisette, avec des écorces d’orange et une pointe de gingembre ». La boîte affiche une belle lithographie sur la fontaine du centre-ville. « A l’intérieur de la boîte, j’ai retracé, à ma façon, l’histoire de la ville. Lagny est une cité historique, qui a son cachet, et j’avais à cœur de le représenter sur mon produit » justifie Jérôme.
Tombée dedans toute petite
La chambre des métiers et de l’artisanat de Seine-et-Marne informait ses visiteurs sur les métiers de pâtissier via ses trois centres CFA (Centre de formation en alternance) de Meaux, Melun et Saint-Germain-en-Laval. L’IMA du pays de Meaux a ouvert ses portes en septembre 2015 et se veut un pôle d’excellence professionnelle. Astrid Quiban, 17 ans, y suit une formation alternée en 2e année, option pâtisserie. « Mon père est boulanger-pâtissier. Après le CAP, j’aimerais faire une mention dans le chocolat, la confiserie et la glace ».
Julien Boussange et Michel Minotte admirent la sculpture en chocolat réalisée par Béatrice Blot, professeur à l’IMA de Meaux.
Thomas donne des conseils à Astrid pour la décoration de son œuf. Tout est à base de chocolat.
Cette année, le pôle alimentation du CFA connaît un vif engouement auprès des jeunes. « C’est la rançon des émissions culinaires que l’on voit à la télévision. On explique aux apprentis qu’il est important de continuer à se professionnaliser après le CAP. Cela leur apporte bien sûr un perfectionnement dans le métier, mais aussi des atouts supplémentaires qui leur permettront de pouvoir prétendre à plusieurs postes au sein de l’entreprise » complète Thomas Buvat, formateur en boulangerie à l’IMA de Meaux
Apprendre à pâtisser
Mais le stand qui a connu le plus de succès était celui de Corine Alaga, ancienne pâtissière qui a exercé pendant onze ans, avant de créer en 2011 sa société de cours à Provins : Les tabliers gourmands.
A la fin de l’atelier, les enfants ont tous reçu un diplôme d’apprenti chocolatier.
Les enfants ont revêtu toque et tablier blancs pour participer aux douze ateliers de trente minutes, animés par Corinne durant le week-end. « Le but est de faire travailler les enfants sur la motricité fine. Tout en s’amusant, ils travaillent la matière et la sentent. Ils construisent surtout quelque chose qu’ils vont pouvoir manger puisqu’il s’agit de pâte à sucre, d’amande ou de chocolat, ce qui est d’autant plus sympathique » commente Corinne, qui dispense des animations culinaires dans les écoles d’Ile-de-France.
Mignons à croquer
Les bijoux d’Arlette n’ont pas laissé indifférent… même s’ils ne se mangeaient pas.
Autre fantaisie, mais qui ne se mangeait pas, les petits bijoux de la Mitryenne Arlette Chevret, 67 ans, auto-entrepreneuse depuis 2013. « C’est à base de pâte Fimo. Je la travaille, la passe au four et la vernis. Je réalise aussi des bijoux en toutes matières, des modèles uniques, sur demande et pour type d’évènement. Aujourd’hui, c’est évidemment sur le thème du chocolat ». Elle exposera à nouveau ses créations au marché de Noël de Dammartin-en-Goële, dimanche 10 décembre.
Massage au chocolat
Catherine effectuant un massage du dos en cabine
Mais le chocolat n’est pas réservé uniquement au palais. Il peut également servir à masser le dos, les pieds et les mains. « Le beurre de cacao contient des antioxydants naturels. C’est une matière grasse possédant des vertus nutritives, hydratantes et protectrices. La vitamine E, présente dans le cacao, adoucit aussi la peau » souligne Catherine. La séance durait quinze minutes pour dix euros et la Clayoise, qui exerce depuis six ans, était la seule à pratiquer cette activité relaxante, sur fauteuil ou en cabine pour le massage du dos.
L’espace détente aménagé pour les visiteurs était décoré d’œuvres des membres de la Palette clayoise, sur le thème du chocolat.
Prochains événements organisés par la Société des fêtes de Claye-Souilly :
La bourse aux jouets et aux vêtements, dimanche 30 octobre, de 9 h à 18 h, gymnase des Tilleuls. Tarif exposant : 10 euros le mètre, tables et chaises fournies. Buvette et restauration sur place.
Inscription par mail :
Soirée années 80, vendredi 25 novembre, à partir de 21 h, espace André-Malraux. Ouvert à tous, entrée 10 euros.
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LA DISPARITION SOUDAINE DES OUVRIÈRES
SERGE QUADRUPPANI
FOLIO POLICIER
Simona Tavianello se réjouissait de passer quelques jours avec son mari dans cette magnifique vallée des Alpes piémontaises.
Au programme : amour et cuisine.
Mais une série de meurtres et des tracts signés "La Révolution des Abeilles" ont tôt fait d'interrompre leurs vacances. La commissaire qui voulait juste acheter du miel se retrouve mêlée, bien malgré elle, à une bataille qui oppose écologistes radicaux et industrie agro-alimentaire...
Après Saturne (prix des lecteurs Quais du Polar-20 minutes 2011), La disparition soudaine des ouvrières est la deuxième enquête de la commissaire Tavianello.
NOS NUITS DEVIENDRONT DES JOURS
MARIE FITZGERALD
FLEUVE ÉDITIONSClaude vit seul et à quatre-vingts ans, il a décidé de n'en faire qu'à sa tête.
Corentin brûle de colère : devenir une bête à concours ? Très peu pour lui. Quand l'heure de la majorité aura sonné, il galopera le plus loin possible du giron maternel.
Alain est à la dérive. Mariage, boulot : tout fout le camp. Son seul refuge : un banc public auquel il reste accroché comme à un fond de casserole.
Carole est mariée et sous emprise. Fuir ? Et pour aller où ?
Quand Claude rencontre Alain, le pacte est conclu : à eux deux, secondés par Corentin, ils vont sauver Carole. Lors d'un voyage avec retour indéterminé, ces quatre solitudes vont s'apprivoiser autour de points communs insoupçonnés – l'espoir, la tendresse et, plus important encore : leurs rêves.
De ses doigts de fée, Marie Fitzgerald crée le miracle. Celui du sauvetage de quatre âmes perdues par elles-mêmes. Ce qu'on appelle la magie de la bonne rencontre au bon moment.
Rédactrice dans la presse écrite pendant une quinzaine d'années, Marie Fitzgerald a ensuite vécu dix ans au Mexique où elle a collaboré à la première chaîne de télévision d'Amérique latine. Elle a passé la moitié de sa vie à sillonner le monde et désormais, une grande partie de son temps est dédié à l'écriture. Son premier roman, Les héritiers passent à table, a rencontré un immense succès public. Avec Nos nuits deviendront des jours, elle confirme son talent de conteuse et prépare d'ores et déjà, de son nouveau chez-elle à Indianapolis, son troisième livre.
JAMES HOLIN
RAVET-ANCEAU
Collection Polars en Nord
En baie de Somme, la pêche peut être miraculeuse. Ou macabre.
Lorsqu'aux environs de Saint-Valéry-sur-Somme un chalutier remonte deux cadavres de la mer, la gendarmerie maritime de Boulogne-sur-Mer prend en charge l'affaire. À sa tête, le major Lécuyer. C'est sans compter Mireille Panckouke, journaliste pour un média local, qui enquête elle aussi. Sur fond de campagne électorale, d'écologie et de secrets que certains veulent à tout prix garder, lever le voile risquerait de coûter cher.
Grâce aux pièges, aux traitements au Bacillus thuringiensis (Bt), nous menons un combat permanent contre la pyrale du buis. Pour une lutte encore plus efficace essayons les Trichogrammes.
Ce sont des micro-hyménoptères (< 1 mm) parasitoïdes d’œufs: La femelle pond ses oeufs dans ceux du ravageur, ce qui les détruit et empêche la naissance des chenilles. Ils s’attaquent aux oeufs de pyrale du buis (Cydalima perspectalis), papillon responsable de la destruction des buis .
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JEAN-PAUL DIDIERLAURENT
AU DIABLE VAUVERT
Manelle, jeune aide à domicile, s'occupe des vivants, tandis qu'Ambroise, thanatopracteur par vocation, rend la mort présentable. A l'âge des questions sur la vie, ils consacrent la leur à faire du bien à de plus cabossés qu'eux, des gens comme tout le monde et toujours uniques... Au fil de hasards qui n'en sont pas, le vieux Samuel va permettre leur rencontre. Et d'une ville à l'autre, un joyeux road trip en corbillard s'engage, à la recherche d'un improbable et dénouement... Ce conte moderne régénérant se révèle une ode à la vie et à l'amour, à l'image d'Ambroise, le thanatopracteur amoureux des vivants. Et tout lecteur fermera ce roman heureux, ému et réparé. On pense à Ensemble c'est tout pour l'optimisme, la chaleur humaine et l'universalité de ce deuxième roman qui confirme l'art de Jean-Paul Didierlaurent.
L’élégance à tout crin
Le premier festival équestre Paribérique s’est tenu au parc équestre francilien (Le petit Far West) durant le week-end du 16 septembre. Il s’agit d’un championnat de dressage exclusivement réservé au cheval ibérique, qu’il soit de pure race espagnole ou pur sang lusitanien, c’est-à-dire portugais.
« L’engouement pour nos magnifiques chevaux espagnols et portugais est croissant. Si depuis huit ans, les MCI (Masters du cheval ibérique) mettent en valeur nos chevaux en Ile-de-France, il fallait plus encore : créer un véritable événement mêlant équitation sportive et ludique aux portes de Paris. C’est ainsi qu’est né Paribérique. Dans un contexte économique très difficile, particulièrement pour l’élevage, il semblait nécessaire d’offrir une nouvelle dynamique » explique Jean Gouëllo, directeur de Paribérique et président de Cheval-animations, association créée dans l'Yonne en mars 2016. Plusieurs disciplines, comprenant des défilés modèle et allure, figures imposées et reprises libres en musique, ont permis aux nombreux spectateurs d’apprécier la grâce et la beauté des chevaux, tout comme le talent des cavaliers et le port altier de leurs costumes.
Une discipline récente
C’est en 1997 que le dressage des chevaux espagnols et portugais a vu le jour dans le sud de la France, grâce à des cavaliers passionnés par ce type de chevaux, leur histoire, leurs aptitudes et leur grande complicité avec l’homme.
La compétition, soumise aux mêmes règles que celles de la fédération française et internationale des sports équestres, est évaluée par des juges officiels. « La beauté, la grâce, l’osmose cheval-humain, la virtuosité et la témérité, sont des qualités qui sont prises en compte » poursuit Jean Gouëllo. Serge Moroy
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OLIVIER BOURDEAUT
FINITUDE
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.
Cet ouvrage a obtenu le Grand Prix RTL - Lire 2016, Le Roman des étudiants 2016 France Culture - Télérama ainsi que le Prix France Télévision 2016.
Olivier Bourdeaut a 35 ans. Il a longtemps hésité avant de se mettre à écrire, se sentant tout petit devant sa bibliothèque. En attendant Bojangles est son premier roman.
LA BIBLIOTHÈQUE DES COEURS CABOSSÉS
KATARINA BIVALD
DENOËL
Tout commence par un échange de lettres sur la littérature et la vie entre deux femmes que tout oppose : Sara Lindqvist, jeune Suédoise de vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, et Amy Harris, vieille dame cultivée de Broken Wheel, dans l'Iowa. Lorsque Sara perd son travail de libraire, son amie l'invite à venir passer des vacances chez elle. A son arrivée, une malheureuse surprise l'attend : Amy est décédée. Seule et déboussolée, Sara choisit pourtant de poursuivre son séjour à Broken Wheel et de redonner un souffle à cette communauté attachante et un brin loufoque... grâce aux livres, bien sûr.
Katarina Bivald a grandi en travaillant à mi-temps dans une librairie.
Aujourd'hui, elle vit près de Stockholm, en Suède, avec sa sœur et autant d'étagères à livres que possible.
CAMILLA LÄCKBERG
ACTES SUD
C'est le mois de janvier et un froid glacial s'est emparé de Fjällbacka. Une fille à demi nue, surgie de la forêt enneigée, est percutée par une voiture. Lorsque Patrik Hedström et ses collègues sont prévenus, la jeune fille a déjà été identifiée. Il s'agit de Victoria, portée disparue depuis quatre mois. Son corps présente des blessures qu'aucun accident ne saurait expliquer : ses orbites sont vides, sa langue est coupée et ses tympans percés. Quelqu'un en a fait une poupée humaine. D'autres cas de disparitions dans les environs font redouter que le bourreau n'en soit pas à sa première victime. De son côté, Erica Falck commence à exhumer une vieille affaire pour son nouveau bouquin. Une femme purge sa peine depuis plus de trente ans pour avoir tué son mari, un ancien dompteur de lions, qui maltraitait leur fille avec sa complicité passive. Mais Erica est persuadée que cette mère de famille porte un secret encore plus sombre. Jonglant entre ses recherches, une maison en perpétuel désordre et des jumeaux qui mettent le concept de l'amour inconditionnel à rude épreuve, elle est loin de se douter que pour certains, l'instinct maternel n'a rien de naturel...
Avec ce neuvième volet de la série Fjällbacka, Camilla Läckberg signe un polar crépusculaire et violent. La reine du noir nordique s'y montre plus indomptable que jamais.
Née en 1974, Camilla Läckberg est l'auteur d'une série de romans policiers mettant en scène le personnage d'Erica Falck. Ses ouvrages caracolent tous en tête des ventes, en Suède comme à l'étranger. Dans la collection "Actes noirs" ont déjà paru La Princesse des glaces (2008), Le Prédicateur (2009), Le Tailleur de pierre (2009), L'Oiseau de mauvais augure (2010), L'Enfant allemand (2011), La Sirène (2012), Le Gardien de phare (2013) et La Faiseuse d'anges (2014, ouvrages que vous pouvez emprunter à la bibliothèque.
Les tout premiers romans de la rentrée littéraire sont en bibliothèque ... d'autres ouvrages suivront dans le courant du mois... Le choix sera difficile !!! N'hésitez pas à venir nous donner votre avis.
En attendant des informations plus précises, notez les dates de la rentrée littéraire des médiathèques de l'Orangerie de Claye Souilly, Elsa Triolet de Villeparisis, et de la bibliothèque de la Roseraie de Villevaudé:
Samedi 19 novembre à 18h30 à l'Espace Malraux - Claye
Samedi 26 novembre à 10h30 à la médiathèque Elsa Triolet - Villeparisis
La valse des arbres et du ciel, Jean Michel Guenassia
Soyez imprudents les enfants, Véronique Ovaldé
Au commencement du septième jour, Luc Lang
Monsieur Origami, Jean Marc Ceci
Les bottes suédoises, Henning Mankell
Cette année, Villevaudé...demain, association de défense de l’environnement, a innové en lançant, samedi 3 septembre, un concours de confitures amateur. Nombreux ont été ceux qui ont envié les jurés.
Concours de confiture
Les jurés du concours meilleure confiture amateur : Jacques Cocquelet, Valérie Bureau, Sylvie Gilardin et Caroline Léger.
Les 3 confitures retenues. De gauche à droite les pots n° 10 (fruits rouges mélangés), n° 15 (catégorie création) et n° 2 (fruits de saison).
Pascal Pian, maire de Villevaudé, ne peut résister à la tentation de goûter les confitures sélectionnées par le jury.
Seize pots ont été déposés dans la matinée. Les quatre jurés ont mis du temps à départager les lauréats des trois catégories retenues : création, fruits rouges mélangés, fruits de saison. L’aspect, l’odeur, la flaveur (odeur et goût d’un aliment), la texture en bouche, ont été leurs critères d’évaluation. Pour préserver l’anonymat des candidats, les pots étaient numérotés.
Maïssa, 14 ans, gagnante de la meilleure confiture dans la catégorie création, va recevoir son prix des mains de Valérie Bureau.
Ce sont les pots n° 15 de Maïssa Chebourou, confiture à base de fraise et de mangue (catégorie création), n° 10 (catégorie fruits rouges mélangés) de Corinne Bernard et n° 2, confiture à base de prunes cupolet (catégorie fruits de saison) d'Annie Delavier, qui ont été finalement sélectionnés. Annie Delavier a reçu un bon d’achat de 30 euros à la serre de Montjay-la-Tour et les deux autres participantes un bon de 20 euros.
L’idée prend racine
Une bourse aux plantes était également initiée par l’association Villevaudé… Demain. « C’est notre 5e bourse aux plantes. Le principe est très simple. Il s’agit d’échanger des conseils, des plantes, des graines, des boutures et des astuces. Il y a aussi un marché artisanal avec du miel, des fromages de chèvre, de l’huile d’olive, de la bière du grand Morin, du jus de pomme et cidre briard » précise Marie-Françoise Pian, la présidente.
Son association se mobilisera dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets qui aura lieu du 19 au 27 novembre. « Nous renouvellerons l’opération d'adopter des poules, lancée en 2014 avec la Communauté de communes Plaines et Monts de France, qui propose gratuitement deux poules par foyer. Il y aura aussi une distribution de compost par le SMITOM ». Elle rappelle qu’une poule peut manger jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an et pondre 200 œufs dans le même temps.
Echange de graines de cucurbitacées, passiflore, encolie, aloe-vera, volubilis, rose trémière. Et parmi les plantes : sauge, plantes grasses, iris jaune et violet, anémone chinoise…
Franck Foucher, Villevaudéen de 25 ans, exerce le métier d’apiculteur depuis 5 ans. Il possède plus d’une centaine de ruches.
Exposition de cidre et jus de pomme de la récolte de Bruno Barré, producteur à Coulommes (près de Meaux).
Christophe Malizia fait déguster sa bière Grand-Morin, produit 100 % terroir qu’il brasse depuis juin 2014 à Dammartin-sur-Tigeaux. Il a reçu fin 2015 le prix de la créativité (Seine-et-Marne éco-attitude), décerné par la CCI du 77.
L’association Seine-et-Marne environnement sensibilisait les visiteurs au travers d’une exposition sur le jardinage au naturel.
Des pinceaux et des bidons
Devant la salle des Merisiers, des bidons métalliques attendaient les enfants. Ils ont pu donner libre cours à leur inspiration en peignant les grands bidons qui, installés sur les chemins de la commune, serviront de poubelles. « Il faut aussi faire le tri et éviter de gaspiller les feuilles car, pour les fabriquer, on coupe les arbres » glisse Auriane, 8 ans. Se sentant subitement une âme de peintre, quelques parents n’ont pas hésité à prendre, eux aussi, un pinceau.
Associativement vôtre
Dans la salle des Merisiers, une dizaine de stands a accueilli les visiteurs. Randonnées avec l’association De la Dhuys à l’Ourcq, bien-être et détente avec la pratique du tai-chi-chuan et les disciplines proposées par la FRAV (Familles rurales à Villevaudé) qui embrassent le judo, l’aïkido, les arts plastiques, le baby-gym, la danse (contemporaine, break danse, hip-hop) et le fitness.
On s'inscrit à la zumba avec l'association Loisirs Jeunes
La bibliothèque de la Roseraie
L'Atelier Créatif
La FRAV
Démonstration de danse contemporaine de la classe enfants, dirigée par Solena Cheny.
Exploitation du gypse sur la commune
La carrière de Le Pin-Villeparisis alimente en gypse l’usine Placoplatre de Vaujours, premier site mondial de l’industrie plâtrière. Exploitée sur le secteur de Bois-le-Comte, ses réserves s’épuisent. Placoplatre souhaite exploiter en carrière à ciel ouvert les secteurs du Bois Gratuel et des Mazarins, situés à l’est de la carrière actuelle, donc sur Villevaudé. « Les effets néfastes de l’exploitation par tirs de mine, les risques de mouvement de terrain et les incidences sur les milieux naturels n’ont pas été retenus par l’autorité environnementale lors des deux précédentes enquêtes. Elle considère qu’il n’y a pas d’incidences notables sur l’environnement et la santé humaine » regrette Marie-Françoise Pian. Aussi, invite-t-elle les habitants à exprimer leurs avis dans le registre d’enquête publique, tenu en mairie de Villevaudé jusqu’au samedi 1er octobre, sur la mise en conformité du POS (Plan d’occupation des sols) avec le PIG (Plan d’intérêt général) pour exploiter les bois de Gratuel et des Mazarins. S.Moroy
TRISTAN GARCIA
GALLIMARD
Sept fois le monde. Sept romans miniatures.
Il y sera question d'une drogue aux effets de jouvence, de musique, du plus beau visage du monde, de militantisme politique, d'extraterrestres, de religion ou d'immortalité. Sept récits indépendants dont le lecteur découvrira au fil des pages qu'ils sont étroitement liés.
Peu à peu, comme un mobile dont les différentes parties sont à la fois autonomes et solidaires, 7 compose une image nouvelle de la psyché de l'homme contemporain, de ses doutes et de ses croyances nécessaires. Exploration réaliste de divers milieux sociaux, 7 est aussi le récit fantastique d'une humanité qui tourne volontairement le dos à la vérité et préfère se raconter des histoires.
Tristan Garcia est né en 1981. Il est l’auteur de trois romans aux Éditions Gallimard, dont La meilleure part des hommes en 2008 et Faber en 2013.
CHARLOTTE LINK
PRESSE DE LA CITÉ
Qui pouvait bien en vouloir à Richard Linville, ancien inspecteur de police, retrouvé assassiné dans son domicile de Scalby ? L'enquête piétine et sa fille unique, Kate, 39 ans, détective, comme papa, décide de prendre les choses en main. Quitte à froisser Caleb Hale, à qui le dossier a été confié, et qui compte bien, grâce à lui, redorer son image – il sort tout juste de cure de désintoxication.
La vérité, cependant, c'est que Kate avance nettement plus vite que lui. Elle n'a pas plus tôt mis le nez dans l'affaire que les pistes se multiplient – et, avec elles, les morts. Dont celle d'une certaine Melissa Cooper, qui aurait été un temps la maîtresse du défunt. Tandis que Caleb, persuadé que Richard a subi la vendetta d'un malfrat, épluche les archives de la police, Kate, de son côté, va creuser la vie de ce père dont elle croyait tout savoir... Mais est-elle vraiment prête à remuer le passé ?
Avec douze livres parus aux Presses de la Cité, dont L'Invité de la dernière heure, Le Soupirant et La Vallée du renard, Charlotte Link s'est imposée comme l'une des reines du suspense psychologique. Ses romans sont des best-sellers internationaux.
CÉCILE ET LE MONSIEUR D'À CÔTÉ
PHILIPPE SETBON
CAÏMAN
Cécile, obligée de déménager suite à une déception sentimentale aurait-elle trouvé son ange-gardien en s'installant dans le quartier des Batignolles ? Toujours est-il que ses problèmes se règlent les uns après les autres, de manière pour le moins expéditive. Simple hasard ou intervention extérieure ? Quel rôle joue son voisin, Servais Marcuse, un grand-père débonnaire qui vit dans les souvenirs d'une vie aventureuse ? Aurait-il repris du service pour les beaux yeux de sa nouvelle voisine ? L'aurait-il côtoyée dans une vie antérieure ? Il faudra attendre les dernières pages de ce roman pour dénouer les fils, découvrir les secrets et les motivations de chacun des personnages de ce nouveau polar de Philippe Setbon
T'es pas Dieu, petit bonhomme... Qu'est-ce qui peut pousser un individu à immoler son prochain ? Fred, auteur en mal d'inspiration, se pose la question. Le besoin de se faire connaître ? L'obéissance aux injonctions d'un dieu quelconque ? La vengeance ? Fred se lance dans l'écriture de son roman. Mais est-ce bien d'une fiction qu'il s'agit ? Dans son quartier, les Batignolles à Paris, celui que tout le monde appelle désormais « Le Faucheur » sème la mort sur son passage et redonne de l'inspiration à notre auteur… Le face-à-face est inévitable. Extrait : « Le Faucheur s'allume une cigarette, en aspire une bouffée et appuie l'extrémité incandescente sur une des croix, jusqu'à percer le papier. Il éteint la flamme en l'écrasant du pouce. C'est le troisième trou identique qu'il fait sur la carte. C'est bien, mais il y a encore du boulot. Beaucoup de boulot. Et à partir de maintenant, il devrait être prudent et ne pas se laisser prendre à son propre jeu. Il n'est pas là pour amuser les médias et terroriser les foules, son rôle n'est pas de jouer les croque-mitaines à deux balles. Le Faucheur a un travail à accomplir. Mieux : une mission. Et il est hors de question qu'il s'en détourne. L'enfer a ouvert ses portes et tel une entité vivante, il réclame qu'on le nourrisse. Et il a très faim. »
L'avis de Jean Michel Lecocq... Ma fabrique de polars
FRANCOIS SALVAING
ÉDITIONS DU SIROCCO
818 jours d'exil furent imposés par la France au Sultan du Maroc, du 20 août 1953 au 16 novembre 1955. Sidi Mohammed ben Youssef, moins malléable qu'on ne l'avait pensé en le choisissant pour succéder à son père, est déposé par le « Protecteur » et aussitôt éloigné avec sa famille proche, en Corse puis à Madagascar. Le roman suit jour après jour les tribulations d'un souverain qui doute de jamais revenir dans son pays et au pouvoir. Pourtant, son refus opiniâtre d'abdiquer, sa lointaine relégation et le nationalisme grandissant dans son pays lui confèrent bientôt une popularité accrue. Mêlant imaginaire et Histoire, l'auteur part sur les traces de l'exilé, ce « Mohammed » qu'on lui a appris, enfant, à considérer comme un ennemi, et d'un regard nouveau dessine un portrait inédit de l'homme derrière le souverain. Il fait vivre en même temps au lecteur, sur fond de Quatrième République française en bout de course, la chronique haletante de ces jours qui sonnent la fin du régime du Protectorat au Maroc.
Né à Casablanca, longtemps journaliste à L'Humanité, François Salvaing est l'auteur de nombreux romans, dont Misayre ! Misayre ! (prix du Livre Inter 1988) et Parti (grand prix de la SGDL 2000). 818 jours fait écho dans son œuvre au diptyque constitué par le roman Casa (2003) et la chronique Raoul, portrait de mon père en Français d'Empire (2004), qui emprunte à cette même source du passé, son « pays natal ».
Disponible à la bibliothèque
Avec le torpillage du vapeur Balkan au large de Calvi par un sous marin allemand l'UB 48 du KL Wolfgang STEINBAUER, la Corse était frappée directement par la guerre à quelques kilomètres de ses côtes.
Le drame qui a coûté la vie à 400 des 519 passagers du navire s’est joué dans la nuit du 15 au 16 août 1918, à 1h15 du matin, à une quinzaine de kilomètres du rivage, dans l’axe de la presqu’île de la Revellata.
« Sous-marin de surface à tribord ».
L’alerte répercutée par le matelot de veille au commandant du navire brise le silence de la nuit et se perd dans le ronronnement des machines.
La violente explosion est presque simultanée, touché par une torpille par le travers, le paquebot se brise en deux et coule en moins d’une minute.
Aucun moyen de secours n’a pu être déclenché. Seuls sept radeaux détachés du bateau flottent pour les cent deux survivants – dont douze membres d’équipage – qui ont pu échapper aux tourbillons générés par le naufrage (…)
C’est finalement à 10 heures du matin que deux hydravions aperçoivent les signaux de détresse.
Les secours peuvent enfin être déclenchés.
A cinq kilomètres des côtes, les rescapés sont recueillis par une vedette à moteur. Plusieurs d’entre eux seront admis à l’hôpital chirurgical de Calvi avant d’être rapatriés sur Bastia sur un torpilleur
Le navire mixte voile et vapeur armé par la compagnie marseillaise Fraissinet avait été réquisitionné pour l’acheminement du courrier et des passagers sur la ligne Bastia Marseille.
Il avait quitté Marseille le 15 août avec le Pelion, courrier d’Ajaccio ; les deux navires faisaient route tous feux éteints sous escorte. A minuit, le Balkan avait quitté le convoi.
A son bord, environ 300 militaires permissionnaires, 150 civils, hommes, femmes et enfants et 52 membres d’équipage. De nombreux balanins périrent à quelques kilomètres de chez eux.
En 1999, au nord de la ville, face à la Revellata, la commune de Calvi a fait ériger un mémorial dédié aux victimes dont le souvenir est encore présent dans de nombreuses familles.
Corse matin 17 août 2006, J M Vincenti
Source : Centre maritime, Charles Finidori, service patrimoine de la ville de Calvi
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MARC LEVY
ROBERT LAFFONT/VERSILIO
Où se situe notre conscience ?
Est-ce qu’on peut la transférer et la sauvegarder ?
Hope, Josh et Luke, étudiants en neurosciences, forment un trio inséparable, lié par une amitié inconditionnelle et une idée de génie.
Lorsque l’un des trois est confronté à une mort imminente, ils décident d’explorer l’impossible et de mettre en œuvre leur incroyable projet.
Émouvante, mystérieuse, pleine d’humour aussi… une histoire d’amour hors du temps, au dénouement inoubliable, et si originale qu’il serait dommage d’en dévoiler plus.
Un roman sur la vie, l’amour et la mort… parce que, après, plus rien n’est pareil.
Marc Levy signe avec L'Horizon à l'envers son 17e roman. Ses précédents livres se sont vendus à plus de 35 millions d'exemplaires et ont été traduits en 49 langues, ce qui fait de lui l'auteur français le plus lu dans le monde.
MICHEL BUSSI
PRESSES DE LA CITÉ
Eté 1989
La Corse, presqu'île de la Revellata, entre mer et montagne.
Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide.
Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux.
Eté 2016
Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l'accident, avec son mari et sa fille ado, en vacances, pour exorciser le passé.
A l'endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre.
Une lettre signée de sa mère.
Vivante ?
" Mes lecteurs, je dois les emmener au bord du précipice, les lâcher, les rattraper au dernier moment... "
3e auteur français le plus lu en 2015 ( Maman a tort toujours dans le top 20 des polars)
Plusieurs de ses romans vont être portés à l'écran
Ses romans ont déjà été vendus dans 31 pays – parmi lesquels USA, Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne, Chine... (29 langues)
Professeur de géographie à l'université de Rouen, Michel Bussi a publié aux Presses de la Cité
Nymphéas noirs (polar le plus récompensé en 2011), Un avion sans elle (Prix Maison de la presse 2012), Ne lâche pas ma main, N'oublier jamais, Gravé dans le sable et Maman a tort.(Tous disponibles à la bibliothèque)
GUILLAUME MUSSO
XO ÉDITIONS
Je me souviens très bien de cet instant. Nous étions face à la mer.
L'horizon scintillait. C'est là qu'Anna m'a demandé :
" Si j'avais commis le pire, m'aimerais-tu malgré tout ? "
Vous auriez répondu quoi, vous ?
Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l'aimerais quoi qu'elle ait pu faire.
Du moins, c'est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d'une main fébrile, et m'a tendu une photo.
– C'est moi qui ai fait ça.
Abasourdi, j'ai contemplé son secret et j'ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours.
Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot.
Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu.
Et depuis, je la cherche.
Intense et captivant, un cold case aussi addictif qu'une grande série télé.
Intrigue diabolique, personnages uniques et attachants, suspense de tous les instants : avec La fille de Brooklyn , Guillaume Musso signe l'un de ses romans les plus ambitieux et les plus réussis.
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LES ARISTOS DU CRIME
BRUNO FULIGNI
ÉDITIONS PRISMA
À toutes les époques, l'Histoire compte des gens farfelus, à qui il est arrivé des aventures incroyables. Folle Histoire, une collection à mi-chemin entre revue et collection d'essais, attire les lecteurs dans l'Histoire par l'humour et par des anecdotes, en racontant ces faits drôles, saugrenus, mais... historiques ! Des faits véridiques, rédigés et attestés par des historiens : tout est vrai ! Mais la réalité dépasse parfois la fiction...
Les aristos du crime conte des histoires à la fois d'aristocrates ayant commis des crimes, mais aussi de criminels qui ont gagné en notoriété ou usurpé des titres : Vlad III Tepes, dit " Vlad l'Empaleur " (1436-1476) ou encore Erzsébet Báthory, la comtesse sanglante (1560-1614).
Le directeur de collection, Bruno Fuligni, est historien et auteur d'ouvrages à succès (La Tortue d'Eschyle et autres morts stupides, disponible à la bibliothèque) et s'entoure d'auteurs reconnus et experts pour les textes de cette collection.
UN MONDE MEILLEUR
MARCUS SAKEY
SÉRIE NOIRE GALLIMARD
Les Brillants ont tout changé. Depuis l'année 1980, 1 % de la population naît avec des dons hors du commun, comme la capacité à lire les secrets les plus noirs d'un inconnu, à prédire l'évolution des marchés financiers, ou encore à se déplacer sans être vu. Trente années durant, le monde a tenté de les contrôler et de les éduquer. Et n'a pas hésité à les éliminer quand ils se montraient dangereux. Aujourd'hui, un réseau terroriste dirigé par des Brillants a paralysé trois grandes villes. Les rayons des supermarchés sont désespérément vides. Les appels au 911 restent sans réponse. L'agitation croît. Et des fanatiques brûlent des gens vifs. Nick Cooper s'est toujours battu pour ce qu'il croit juste - et ses croyances ont été mises à rude épreuve. Brillant lui-même, désormais conseiller du président des Etats-Unis pour faire face à cette crise sans précédent, il est fondamentalement opposé aux terroristes. Mais alors que l'Amérique glisse vers une guerre civile dévastatrice, Cooper est engagé dans une partie qu'il n'ose imaginer perdre, car ses adversaires ont une vision très inquiétante de ce que devrait être " un monde meilleur ". Et pour y parvenir, ils sont déterminés à détruire celui que nous connaissons
Le premier volet de la trilogie LES BRILLANTS est disponible en bibliothèque:
Dotés de facultés hors du commun, ils représentent 1 % de la population mondiale. Ce sont les «Brillants». L'agent Nick Cooper, bien que lui-même Brillant, consacre sa vie à protéger les gens normaux en travaillant au sein du DAR, le département chargé de contrôler l’activité de ces surdoués. Pourtant, la traque de John Smith, le Brillant ennemi n° 1, va l’obliger à choisir son camp…thriller doublé d'une critique sociale corrosive
Originaire du Michigan, Marcus Sakey a suivi des études en communication et sciences politiques avant de se consacrer à l'écriture. Il est l'auteur de plusieurs best-sellers aux Etats-Unis, dont certains ont été adaptés au cinéma (Des gens bien) ou sont en cours d'adaptation. Ses ouvrages ont été nommés à de nombreux prix et ont reçu plusieurs récompenses. Il vit à Chicago avec sa femme et sa fille.
Tranche de vie ► Le boucher prend sa retraite
Après 51 d’activité, Jean-Paul Véron, 65 ans, a raccroché son tablier samedi 23 juillet. La nouvelle a secoué le village où le boucher était très apprécié.
1962-1963, classe de CM1 devant la mairie. Jean-Paul est au 2e rang, au centre, chemise à carreaux (il baisse les yeux).
Une aventure familiale
Boucher depuis l’âge de 14 ans, Jean-Paul repoussait chaque fois l’échéance. Mais cette fois, l’heure fatidique de la retraite a bel et bien sonné. Il avait repris en 1988 la boutique ouverte en 1947 par son père. En 1999, Philippe, son fils âgé de 18 ans, l’avait rejoint dans l’aventure familiale comme charcutier-traiteur. Une belle complémentarité s’était vite installée entre leurs métiers.
Le bon goût de la tradition
« Nous ne proposions que des pièces de choix labellisées : le boeuf d’Aubrac, l’agneau du Quercy, le porc fermier de Vichy, le veau du limousin élevé sous la mère. Il m’arrivait d’acheter des bêtes de concours à la chair généreuse, plus goûteuse et tendre » souligne Jean-Paul. Car dès qu’il le pouvait, il fréquentait les fêtes agricoles fleurant bon la France, ses coutumes et traditions. Notamment la transhumance, période estivale durant laquelle les bovins sont conduits sur les hauts plateaux de l’Aubrac pour y paître l'herbe grasse. Après avoir reçu leurs prix, ils étaient vendus aux enchères et le boucher en remportait quelques-unes. Il ramenait alors de belles bêtes qui faisaient le bonheur de ses clients pendant trois semaines.
Le vrai secret
« Je confectionnais chaque jour des charcuteries à partir de porc fermier. Nos clients raffolaient de notre boudin noir, primé au concours international de charcuterie 2003, de notre fromage de tête, de notre saucisse sèche... Le secret réside dans le choix de la viande, dans le savoir-faire traditionnel et, surtout, dans le fait que nous laissions le temps faire son œuvre, développant saveurs et arômes » explique Philippe. Dans l’arrière-boutique, les saucisses restent ainsi dans l’étuve durant une semaine, avant d’en passer deux autres dans le séchoir. Crudités et pâtisseries trônaient également dans la vitrine. « Tout était préparé avec des produits frais. Nous utilisions de vrais œufs et du beurre de Lésigny pour nos gâteaux » renchérit Philippe. L’art subtil et délicat d’un authentique savoir-faire se retrouvait au final dans l’assiette, pour le plus grand plaisir des clients.
« La plupart sont devenus des amis »
Même prévenus de son départ, ces derniers ont du mal à se résigner. Certains venaient de loin : Paris, Cergy-Pontoise, Maisons-Alfort, L’Isle-Adam Villeneuve-Saint-Georges, La Ferté-sous-Jouarre, Meaux…
Parmi les derniers clients, Caroline et Lucas, un jeune couple villevaudéen
« Je connais la boucherie Véron depuis tout petit. Cette semaine, on a un peu la larme à l’œil » avoue Lucas, 27 ans, un Villevaudéen. David, 36 ans, réside à Courtry. « Depuis quelques années, je viens ici une fois par semaine. On se console en pensant qu’on le reverra de temps en temps pour l’apéro ». Des clientes se penchent au-dessus du comptoir pour lui faire la bise et Jean-Paul a reçu plusieurs invitations, y compris au restaurant. Un voile traverse tout à coup ses yeux bleus. « Des liens se sont créés et la plupart de mes clients sont devenus des amis » sourit-il, surpris et ému par tous ces témoignages spontanés. « Je viens chez lui deux fois par semaine. J’apprécie la qualité de ses produits et sa découpe de la viande » confie Stéphanie, une Clayoise de 42 ans. Liliane et Jeannot, un couple de retraités villeparisiens, donnent leur avis. Net et sans appel. « De toute façon, si l’on voulait de la bonne viande, c’est ici qu’il fallait venir ! ». Herveline, cliente depuis 34 ans, reste songeuse. « Ça fait bizarre de savoir qu’il arrête. J’ai connu Philippe quand il faisait ses premiers pas dans la boutique ».
Un enfant du village
En 1960, Lucette de Grenier prend ses fonctions comme directrice de l’école des filles au Pin. Elle se rappelle sa première rencontre avec Jean-Paul. « Juliette, ma collègue, me dit : regardez donc ce beau garçon. Ne trouvez-vous pas qu’il a une tête de boucher ? Je suis sûre qu’il sera boucher comme son père ». Elle se souvient aussi d’un excellent élève en calcul mental, très sensible, qu’elle avait accompagné à Claye-Souilly pour son certificat d’études. « Dans la voiture, il était mort de frousse ». L’ancienne directrice, férue d’Histoire, ajoute que Jean-Paul est issu, de par sa mère, d’une très vieille famille du village, les Petitpas. « J’ai retrouvé un Petitpas en 1794. Il était vigneron ».
Plus qu’un métier, une passion
Jean-Paul prenait les commandes pour les buffets et banquets qu'il préparait avec son fils.
« La boucherie, c’est ma vie, ma passion, je n’ai connu que ça. Dès 12 ans, j’accompagnais mon père à l’abattoir » justifie Jean-Paul. Deux fois par semaine, il se levait à 2 h 30 du matin. Destination Rungis pour choisir les plus belles carcasses qu’il désossait ensuite soigneusement à la pointe du couteau.
Juin 2014, dégustation devant la boutique. Philippe Véron et Yves Taupin, venu en renfort de Meaux, s’activent derrière leurs pierrades.
En 2012 et 2014, il avait lancé des dégustations gratuites. « C’était un pari. Mes clients n’avaient de cesse de me demander de leur faire une dégustation de mes produits ». Devant la boutique, Philippe avait alors laissé libre cours à ses talents culinaires : filets de poulet marinés à la sauce tomate-basilic, filets de caille et de coquelet marinés, râbles de lapin à la provençale, saucisses au cantal, côtes de porc au miel et au citron... Des effluves alléchantes couraient le long de la rue de Chelles.
Passer à autre chose
Avec ses deux fils et deux petits-enfants, le nouveau retraité est bien entouré. « C’est une page qui se tourne. Ma mère et lui sont fatigués, ils doivent se reposer. On l’emmènera à la pêche, il promènera son chien, un husky de trois ans, qui l’adore. Et puis, il pourra toujours venir m’aider au restaurant si le cœur lui en dit » souffle Philippe, qui reprend en décembre un restaurant à Beauvoir-sur-Mer (Vendée), à 58 km de Nantes.
Damiao va succéder à Jean-Paul. Il est venu, samedi, lui rendre visite pour son dernier jour d’activité.
La boutique rue de Chelles rouvrira jeudi 25 août. Ce sera la boucherie de Damiao, du prénom de son repreneur, 49 ans, qui exerçait à Claye-Souilly et continuera dans la boucherie traditionnelle. Après des vacances bien méritées durant lesquelles il fêtera, le 5 août, ses 65 ans, Jean-Paul a promis de venir lui donner un coup de main. Sa façon à lui de ne pas rompre brutalement avec 50 ans de passion et de garder contact avec ses anciens clients. S.Moroy
On ne verra plus le logo de la boucherie Véron dans la rue de Chelles.
Une génisse remportée par Jean-Paul en mars 2014, à Laguiole (Aveyron).
Le boucher a conservé les plaques d’excellence des bêtes qu’il proposait à ses clients.
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LES ENFANTS DE MINUIT
SALMAN RUSHDIE
FOLIO
Saleem Sinai, le héros de cet extraordinaire roman picaresque, est né à Bombay le 15 août 1947, à minuit sonnant, au moment où l'Inde accède à l'indépendance. Comme les mille et un enfants nés lors de ce minuit exceptionnel, il est doté de pouvoirs magiques et va se retrouver mystérieusement enchaîné à l'histoire de son pays. " J'ai été un avaleur de vies, dit-il, et pour me connaître, moi seul, il va vous falloir avaler également l'ensemble. " Alors se déroule sous nos yeux l'étonnante et incroyable histoire de la famille Sinai : disputes familiales, aventures amoureuses, maladies terribles, guérisons miraculeuses - un tourbillon de désastres et de triomphes... Ce récit baroque et burlesque est aussi un pamphlet politique impitoyable. Élu en 2008 meilleur Booker Prize de l'histoire du prestigieux prix anglais, ce roman paru en 1980 a profondément influencé la littérature anglo-saxonne des trente dernières années.
Né en 1947 à Bombay, Salman Rushdie a vécu en Grande-Bretagne à partir de l’âge de 14 ans, et réside maintenant à New York.
La parution des Versets sataniques en 1988 le rend célèbre, et lui vaut une fatwa qui le condamne à la clandestinité. Cela ne l’empêchera pas de poursuivre la publication de son oeuvre, composée de contes, notamment Haroun et la mer des histoires, de romans, dont Furie et L’Enchanteresse de Florence, et de recueils critiques. Ses livres ont souvent été couronnés par des prix littéraires prestigieux et sont traduits en plusieurs langues.
Le journal de Montréal, 3 août 2015 (cliquez sur ce lien pour lire l'article)
Promenade avec Mathilde dans le parc aux papillons de la Prée, à Claye Souilly.
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Villeparisis
Les pirates ont à nouveau envahi le parking Truffaut pour le plus grand plaisir des fans de Jack Sparrow et sa bande de flibustiers. Une bouffée de grandes vacances jusqu'au 11 septembre aux portes de Paris.
Encore plus grand
Sur une surface de 3000 m2 recouverte de sable fin, les enfants s'ébattent joyeusement en profitant de 22 structures gonflables géantes, dont trois toboggans aquatiques. Ces derniers ont d’ailleurs connu, samedi 16 juillet, un vif succès compte tenu de la forte chaleur. « C’est l’une des plus grandes aires de jeux itinérantes de France. 500 m² de plus pour cette année et j’ai fait rentrer près de 150 tonnes de sable. Mais l’initiative n’aurait pu avoir lieu sans le partenariat de Fabrice Barrault, directeur du magasin Truffaut » souligne Constant Rech.
Une âme d’enfant
Malgré ses 63 ans, le forain a gardé une âme d’enfant et, surtout, aime faire les choses en grand pour le plaisir des plus petits. « Le but est qu’il passe un bon moment. Quand il fait beau, j’ai environ 80 enfants par jour. Avec les parents, cela fait entre 160 et 200 personnes tous les après-midis. En dépit des dernières vicissitudes de la météo, c’est plus que l’an dernier » ajoute-t-il. Ses visiteurs viennent de toute la région parisienne, Chelles, Meaux, Créteil, Aulnay-sous-Bois, Villiers-le-Bel, Montfermeil, Bondy… Constant, qui réside à Villeparisis depuis 1959, est bien connu des habitants et la plupart reviennent avec leurs enfants profiter de ses attractions. Et comme Constant aime aussi faire des surprises, il y a une nouveauté chaque année.
Comme à la plage
L’île aux pirates emploie une dizaine de salariés parmi lesquels cinq sont affectés à la surveillance car, même si les enfants restent sous la responsabilité des parents, hors de question de badiner avec les règles de sécurité. Quelques parents s’installent sous un parasol pour déguster une crêpe, une glace, boire un soda ou un café. D’autres se relaxent sur les chaises de plage tout en surveillant du coin de l’œil leur chère progéniture. Inaya, 3 ans, vient de s’élancer du haut du toboggan géant sous les encouragements de Ryad, son papa. « Nous habitons Villiers-le-Bel, dans le Val-d’Oise. Ce sont mes beaux-parents résidant à Villepinte qui nous ont informés de cette attraction. L’an dernier, ma femme était déjà venue ici ». Esther est venue de Gagny avec sa fille, Jane, 7 ans. Toutes deux s’appliquent à faire des pâtés de sable. « Je suis en cours de divorce, donc pas de vacances pour moi cet été. Je crois que je vais souvent venir ici avec ma fille » confie la jeune femme.
Le show des pirates
Mais soudain Alexis annonce son spectacle qui va se dérouler sous le grand chapiteau. Devant petits et grands, l'artiste de cirque entreprend un numéro de dressage avec ses deux chiens, Doug et Itty, âgés de 9 et 4 ans, deux Jack-Russel respectivement père et fils. Leurs prouesses mais aussi facéties ont beaucoup réjoui les enfants.
« Maintenant, il va me falloir un partenaire pour mon tour de magie. Il devra être courageux, fort et ne pas avoir peur du noir et des couteaux. Il va donc me falloir un adulte » lance gravement Alexis. Dans l'assistance, Laetitia se dévoue. Alexis a alors recouvert son visage d’une boîte en bois qu’il a méthodiquement transpercée de plusieurs sabres. Au grand soulagement du public, et surtout du sien, Laetita en est ressortie totalement indemne.
Il s’agit de la quatrième édition de l’île aux pirates et les jeunes flibustiers comme les petites princesses y seront bienvenus jusqu’au dimanche 11 septembre. S.Moroy
L’île aux pirates, parking Truffaut, tous les jours de 14 h à 19 h sauf le lundi (relâche). Tarif enfant : 8 euros, gratuit pour les adultes. Durée illimitée. Infos et réservations pour les anniversaires au 06 75 00 35 88 – www.lalegendedespirates.com
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Abandons ► Encore un sale été pour les animaux
Avec 60 % d’abandons, chaque été est synonyme de souffrance pour des milliers d’animaux. Comme tous les ans, Martine Attali, 60 ans, responsable du refuge de Villevaudé, affilié à la fondation Assistance aux animaux, tire la sonnette d’alarme.
Isko, braque allemand de 3 ans et demi, a été jeté par-dessus le portail du refuge en juin 2013.
« En mai et juin, on a attaché des chiens au portail et même jeté par-dessus le mur, pendant la nuit. On a dû faire aussi deux saisies suite à des maltraitances animales » lâche Martine Attali. Elle se souvient d’une opération avec des gendarmes où 35 chats vivaient dans un appartement de Villeparisis avec un couple de quadragénaires. « C’était repoussant de saleté, ils vivaient sur un tas d’immondices. Ce sont les voisins qui nous ont alertés ».
96 chiens et 130 chats
Sophie, bénévole chelloise, s’occupe d’une chienne récemment abandonnée et qui n’a pas encore de nom.
« Qu’ai-je donc fait de mal pour me retrouver derrière des barreaux ? » semble dire Achille.
Le refuge de Villevaudé peut accueillir 90 chats et autant de chiens. Actuellement, ils sont 96 canidés et 130 félins. Au mois de juin, maigre contrepartie, le refuge a fait adopter 22 chiens et 15 chats. Les boxes, où cohabitent deux voire trois chiens, sont arrosés fréquemment durant les fortes chaleurs. Responsabiliser les maîtres, informer sur les pensions d’animaux ou maisons de retraite (dont celle de Charmentray) et la stérilisation, font partie des messages de Martine. Sans oublier les appels aux dons de couvertures et de nourriture pour ses pensionnaires. Le centre compte 8 salariés et une trentaine de bénévoles qui s’occupent, l’après-midi, des soins, caresses et promenades dans les trois aires de détente du refuge.
L’importance des bénévoles
Paula Araujo, 46 ans, habite à Meaux. Comme la plupart des bénévoles, c’est l’amour des animaux qui la motive. « Je m’occupe des animaux du refuge depuis deux ans. Présence, soins, caresses… ils ont besoin de nous et l’on a besoin d’être avec eux. Je viens au refuge tous les samedis et dimanches après-midi ». Paula avoue une préférence pour les gros chiens. Ses chouchous sont Jesse, une malinoise de 4 ans, et Ulysse, un croisé dogue argentin-sharpei qu’elle aurait bien adopté si elle n'avait déjà une femelle dobermann. « Malgré ce qu’il a souffert, le chien reste toujours affectueux envers l’humain et cette qualité le rend passionnant » glisse Paula.
Un chat pour remplacer le chien
Le refuge accueille aussi les animaux de la basse-cour, suite à des saisies judiciaires pour cause de maltraitance animale.
Chanthy et Yann, un couple de quadragénaires, sont venus de Villeparisis avec leurs deux grandes filles. « C’est la première fois que l’on vient au refuge. Nous cherchons un animal de compagnie pour mon époux qui est à la maison suite à un problème de santé » confie Chanthy. Tous deux avouent craquer pour beaucoup de chiens et, du coup, ont du mal à choisir. « Ils sont tous mignons, mais il faut réfléchir encore un peu car une fois adoptés, il faut les soigner, les nourrir. Ce n’est pas une décision qui se prend à la légère » estime Yann. La famille a finalement quitté le refuge sans animal, mais a promis de revenir. Un autre couple, après avoir longuement hésité devant Câline, une femelle Cavalier-King-Charles, est reparti également sans compagnon à quatre pattes. En revanche, Christelle et François-Xavier, un couple chellois, a choisi Turbo, un chaton noir de 3 mois, vacciné et tatoué, au grand bonheur de leur fils, Gabriel, 2 ans et demi. « Nous avions un chien, âgé de 13 ans, mais il est décédé car il n’a pas supporté la chaleur de l’été dernier. Depuis, notre fille nous réclame un chat pour le remplacer » explique François-Xavier. Ce sera donc une belle surprise pour Zoé, 5 ans, la sœur de Gabriel, qui était chez ses grands-parents.
Des nouvelles de Lucky
Le labrador Lucky, star malgré lui d’une tragédie évitée de justesse (photo juillet 2015)
Le labrador avait été confié en juillet 2015 au refuge après avoir été affamé par ses maîtres de La Ferté-Gaucher. La pauvre bête, âgée de 2 ans, n’avait plus que la peau sur les os et pesait 13,4 kg. Son sort avait ému la France entière et un vaste élan de soutien s’était tissé sur internet, en même temps qu’un déluge d’appels s’abattait sur le téléphone du refuge pour prendre de ses nouvelles. « On n’avait jamais connu ça. Les gens appelaient de partout, même de la Martinique. En deux semaines, on a reçu 200 appels, des dons et une trentaine de demandes d’adoption » se souvient Martine. Des visiteurs venaient tous les jours voir Lucky, jouer avec lui. Une fois remis sur pattes, il a finalement été adopté en octobre par Jocelyne, 57 ans. Propriétaire d’une maison avec un terrain près de Meaux, elle a fait rehausser sa clôture pour accueillir le labrador. « Lucky vient de temps en temps avec sa maîtresse nous faire une petite visite de courtoisie. Il se porte très bien et fait 36 kg. Il nous reconnaît et nous fait toujours la fête. Il faut dire qu’il revient de loin ! » soupire Martine.
Le Noël des animaux
Pour placer ses protégés, elle compte aussi sur la grande opération du Noël des animaux qui aura lieu le dernier week-end de novembre à Paris, porte de Versailles. « C’est un événement très important pour eux. Mais si on n’arrive pas à les placer, on les garde. Ici, aucun animal n’est euthanasié » tient-elle à préciser.
La fondation Assistance aux animaux
Créée en 1930, c’est l’une des premières en France à porter secours aux bêtes et promouvoir le respect de la vie animale. Reconnue d’utilité publique en mars 1989, elle oeuvre avec l’agrément des ministères de l’intérieur, de l’agriculture, des finances et de l’environnement, mais ne reçoit aucune aide de l’État. La fondation emploie une centaine de personnes dans ses 18 établissements spécialisés et s’appuie sur 400 bénévoles répartis dans tout le pays. Elle s’occupe de 5000 chiens et 4000 chats qui sont hébergés, soignés, nourris, vaccinés, tatoués et replacés chaque année . La fondation mandate 350 enquêteurs, intente des procès aux tortionnaires et assure une formation aux policiers municipaux. Elle sensibilise les jeunes avec la diffusion de programmes scolaires et la création de fermes pédagogiques. Soutenue exclusivement par les contributions de ses donateurs, la fondation édite à 65 000 exemplaires une revue bimestrielle, La voix des bêtes. S.Moroy
Refuge Fondation assistance aux animaux - 8 rue des Plantes 77410 Villevaudé - Tél : 01 60 26 20 48 - Visites tous les jours, de 14 h à 17 h 30 sauf les jours fériés. Les dons sont déductibles de 60 % des impôts.
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Champs-sur-Marne, revivre l’Histoire
Les visiteurs du château de Champs ont croisé, dimanche 10 juillet, de nombreux personnages du XVIIIe siècle. Une rencontre vivante avec l’Histoire due à une initiative du Centre des monuments nationaux (CMN) qui, depuis 1974, gère le château, le restaure, tout en l'ouvrant au public.
Le parc du château se prête admirablement à la reconstitution historique. 80 films y ont d’ailleurs été tournés, dont Les liaisons dangereuses (1987), Ridicule (1995), Vatel (1999) et Marie-Antoinette, de Sofia Coppola (2005).
« Dans le cadre de son exposition de costumes sur le thème de l’élégance au XVIIIe siècle, présentée jusqu’au 2 novembre, le château de Champs accueille dans son parc une cinquantaine de membres de la Compagnie de l’Histoire et des arts. Ils reconstituent une journée d’été en 1758, sous forme de spectacle costumé et d'ateliers. Exceptionnellement, figurants et visiteurs auront la possibilité de pique-niquer sur des espaces dédiés du parc » précise Océane Derrien, chargée de communication auprès du CMN. Créée en août 2014, la Compagnie de l’Histoire et des arts, dont le siège est à Argenteuil (95), a pour but de s’associer à des événements costumés historiques de qualité. Des corsets de la Renaissance aux tenues de bain 1900 de la plage normande de Trouville, l’association illustre les multiples facettes du costume en les faisant revivre avec panache.
Loué par la Pompadour
Le château de Champs, l’un des plus beaux édifices de l’architecture classique en Ile-de-France, a tapé dans l’œil de la marquise de Pompadour (1721-1764), favorite du roi Louis XV. Elle le loue de 1757 à 1759 pour l’occuper 18 mois et y accomplir des embellissements intérieurs. Elle profite surtout du magnifique parc qui fait alors 600 hectares (contre 85 aujourd'hui) orné de bosquets et de statues, inspiré de Le Nôtre, le célèbre paysagiste de Louis XIV, ainsi que de la perspective exceptionnelle de 900 mètres donnant sur la Marne.
Deux heures pour s’habiller
Les visiteurs se précipitent au premier étage du château pour assister à l’habillage de la marquise de Pompadour, grande ambassadrice d’une mode française qui se voulait alors gracieuse et subtile.
Le laborieux habillage de la marquise de Pompadour, maîtresse des lieux en 1758.
Pour la circonstance, pas moins de onze personnes entourent la favorite de Louis XV, dont son bon ami, le cardinal de Bernis. Il doit sa réussite à la marquise et a quitté son ambassade à Venise, où il a vécu une vie de débauche avec son ami Casanova. « La marquise est actuellement dans un petit déshabillé. C’est un vêtement léger porté en intérieur. La séance d’habillage pouvait durer jusqu’à deux heures, avec la coiffure et le maquillage. La marquise pouvait se changer deux à trois fois par jour, passant ainsi la plupart de sa journée à la toilette. C’est pour cette raison qu’il y avait toujours du monde autour d’elle pour occuper le temps : ses amis, des lectrices, conteurs, musiciens » commente Fanny Wilk, présidente de la Compagnie de l’Histoire et des arts. Chemise de corps pour protéger les vêtements de la transpiration, mais aussi éviter les brûlures car les habits étaient cintrés, passage des petits paniers, jupe extérieure, corset à baleines et, enfin, la robe en soie délicatement rehaussée de fine dentelle blanche. Particularité sous le règne de Louis XV, la robe était lacée dans le dos. « Il faut savoir qu’à cette époque, certaines robes coûtaient le prix d’un petit château » poursuit Fanny.
La Compagnie de l’Histoire et des arts s’attache uniquement aux reconstitutions historiques de qualité
Face à face avec l’Histoire vivante dans les salles du château.
Une élégante se hâte. Il serait fort malvenu de manquer l’habillage de la marquise de Pompadour, favorite du roi
Des scènes du quotidien étaient également illustrées. « Alors, ça vient ce déjeuner ? » semble dire la petite Éléonore, 6 mois
Le chevalier d’Éon se promenait dimanche dans le parc, costumé en madame de Beaumont. Personnage singulier pour l'époque, il a vécu 49 ans habillé en homme et 32 en femme.
Jeux et déjeuner
Agnès est venue de Sarcelles (Val-d’Oise) avec Éric, son époux, et Romane, sa dernière fille âgée de 11 ans. Dans le parc, elle a essayé le jeu des grâces, un loisir qui se pratiquait sous l’ancien régime avec un petit cerceau et deux bâtonnets. Il serait tombé en désuétude après la Révolution. « C’est la première fois que l’on vient ici. On a vu qu’il y avait de nombreux ateliers, maquillage, botanique, jeux d’intérieur et d’extérieur, et l’on a prévu de pique-niquer dans le parc vu que l’on a l’autorisation. C’est très agréable de lier la culture, le plaisir et le beau temps. A 40 km de Paris, on se croirait vraiment en vacances » s’enthousiasme Agnès.
Dans la peau d’une vicomtesse
Dans le jardin de l’Orangerie, Barbara anime un atelier sur la botanique qui, suite aux grandes expéditions maritimes, a acquis son statut de science à part entière.
Qu’ils soient membres d’une association ou simples reconstituants, tous les figurants sont passionnés par l’Histoire. Lorrain alias Thierry, 40 ans, habite à Torcy. Il s’affaire en vue de dresser le couvert de la vicomtesse Acary-de-la-Rivière, l’une des prestigieuses invitées de la Pompadour. Le fidèle valet a choisi d'installer sa maîtresse dans un petit espace ombragé, à l'entrée du parc. « Il faut excuser Lorrain, il débute à mon service et a encore beaucoup à apprendre » justifie la vicomtesse alias Irène, 60 ans. Elle est également reconstituante indépendante et est venue de Paris pour incarner un personnage qui lui est cher. Avec beaucoup de classe et sans jamais se départir d’un sens aigu de l’humour, elle incarne magistralement une aristocrate de haut rang, tenant plus à son personnage qu’à son costume. « C’est devenu une vraie passion. A force d’effectuer des recherches, je sais beaucoup de choses sur elle. C’est réellement fascinant, au travers du moindre geste, j’ai l’impression de la faire revivre ! ». S.Moroy
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CHRISTINE ANGOT
FLAMMARION
Pierre et Rachel vivent une liaison courte mais intense à Châteauroux à la fin des années 1950. Pierre, érudit, issu d'une famille bourgeoise, fascine Rachel, employée à la Sécurité sociale. Il refuse de l'épouser, mais ils font un enfant. L'amour maternel devient pour Rachel et Christine le socle d'une vie heureuse. Pierre voit sa fille épisodiquement. Des années plus tard, Rachel apprend qu'il la viole. Le choc est immense. Un sentiment de culpabilité s'immisce progressivement entre la mère et la fille. Christine Angot entreprend ici de mettre à nu une relation des plus complexes, entre amour inconditionnel pour la mère et ressentiment, dépeignant sans concession une guerre sociale amoureuse et le parcours d'une femme, détruite par son péché originel : la passion vouée à l'homme qui aura finalement anéanti tous les repères qu'elle s'était construits.
Née en 1959, Christine Angot est l'auteur de romans, dont Sujet Angot (1998), L'inceste (1999), Pourquoi le Brésil (2002), Les désaxés (2004), Le marché des amants (2008) et de pièces de théâtre, dont La place du singe (Théâtre de la Colline, 2005). Elle a préfacé une monographie sur Jean-Michel Othoniel (Flammarion, mai 2006).
Malgré une météo maussade, les visiteurs n’ont pas boudé l’événement organisé, dimanche 3 juillet après-midi, par la Ville, le restaurant La Goujonnette et le club Vincennes en anciennes. Peut-être aussi un prétexte pour renouer avec les guinguettes d’antan qui, chaque week-end, embrasaient alors les bords de Marne.
L’ESPRIT GUINGUETTE
« Depuis trois ans que nous organisons la guinguette, il pleut. C’est comme ça, il faut faire avec. Nous avons environ 120 convives. L’esprit guinguette, c’est faire en sorte que les gens passent un bon moment ensemble, mangent, boivent un p'tit coup et dansent. C’est la seule guinguette qui existe sur Chelles et c’est important de la perpétuer chaque année » déclare Freddy Dominjon, 39 ans, patron de La Goujonnette. Lui et son équipe de dix personnes s’occupaient de la restauration. Pour une formule à 12 euros, les convives ont eu le choix entre un jambon à l’os ou une brochette de poulet avec des pommes grenailles, un verre de vin ou une boisson, et un flan pâtissier en dessert.
SE DÉTENDRE AVANT TOUT
Difficile de résister au programme sixties et seventies concocté par l’orchestre Zénith, venu de Melun, parmi lequel se glissait, parfois, une chanson de la môme Piaf. Les convives ne se sont donc pas fait prier pour investir la piste de danse afin d’exécuter une valse, un tango, un slow, mais aussi un rock ou une salsa car la guinguette, aujourd’hui, ce n’est plus seulement les danses qui faisaient le bonheur de nos aïeux. « C’est une bonne chose, cela met de la joie et on en a sacrément besoin en ce moment » commente Jacques, un Chellois, en se promenant le long du quai Auguste-Prévost.
DES INVITÉES INCONTOURNABLES
L'association Vincennes en anciennes, l'un des plus grands clubs automobiles de France créé en 1998 (1300 adhérents, 3000 véhicules représentant 60 marques), s’était jointe à l’événement. Un régal pour les yeux des promeneurs qui, à l’instar de Jacques, ont pu admirer tout à loisir les chromes et châssis d’une quarantaine de voitures de collection exposées quai Auguste-Prévost, dont une Ford T des années 1920 et un superbe cabriolet Hotchkiss 1950. Brigitte, Didier, Annie et Raymond font partie du club depuis 2002. Ils sont venus de Savigny-sur-Orge (91) et de Noisy-le-Grand (93) au volant de leurs véhicules, une Caravelle et une Citroën traction avant. « C’est la première fois que nous participons à la guinguette de Chelles. L’ambiance est très bonne et le temps se maintient. J’ai vu qu’il y avait un mini-golf juste à côté. Peut-être irons-nous faire une partie entre deux danses » confie Annie en souriant.
QUAND LA TRADITION A DU BON
Autour d’une petite table de camping dressée sur un ponton surplombant la rivière, Alain Mamou, 2e adjoint au maire en charge de la vie économique, emploi et formation, déguste une tarte aux pommes avec des amis. « Les membres de Vincennes en anciennes se réunissent le premier dimanche de chaque mois, donc ce matin, sur l’esplanade du château de Vincennes. Ils ont déjà eu l’occasion de venir deux fois à Chelles et, devant le succès, le maire a souhaité que le club participe à la guinguette de cette année. Seul bémol, les décapotables ne sont pas venues à cause du risque de pluie ».
C’était la troisième édition et, avec ou sans soleil, les organisateurs comptent bien poursuivre la tradition l’an prochain. S.Moroy
Excalibur, la belle américaine néoclassique des années 30.
Des voitures anciennes aussi belles qu’appétissantes.
Une traction avant qui ne dénotait pas, dimanche, au bord de la Marne.
L’ambiance était assurée par l’orchestre Zénith, venu de Melun.
Parmi les convives, Claudine Thomas (à droite), conseillère régionale IDF, et Laëtitia Malecki, chanteuse et danseuse au Paradis Latin.
Le sourire et le parapluie de la journaliste Jane Hitchcock ont réussi à conjurer le mauvais temps.
Une Ford T et une Shelby Cobra, rouges et américaines toutes les deux.
Brigitte, Raymond, Annie et Didier, membres de Vincennes en anciennes, ont apprécié leur repas près de la Marne.
Tout comme Martine, Christophe Cyssau, Alain Mamou et Alain, qui eux en étaient au dessert.
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LES INSECTES
VINCENT ALBOUY
ILLUSTRATIONS
FRANCOIS DESBORDES
Quel est l'animal écolo qui transforme les déchets toxiques en produits de luxe à haute valeur ajoutée ?
Pourquoi les abeilles sont-elles des danseuses hors pair ?
Qui est le passager idéal pour les voyages interplanétaires ?
Quel est l'insecte qui a inventé le moteur à réaction ?
Les élèves de l’école de danses du Pin, Petits rats et compagnie, ont donné, samedi 25 juin, leur spectacle de fin de saison.
Réunies à l’espace André-Malraux à Claye Souilly, les familles ont eu un bel aperçu du travail effectué pendant l’année par toutes les classes, de la catégorie éveil et initiation (dès 4 ans), jusqu’aux élèves de danse classique, contemporaine et folklorique. Le programme de la soirée était divisé en deux parties.
Fraîcheur et émotion
Tout d’abord, « A la recherche du collier perdu », une chorégraphie créée par Marie-France Othelet en juin 2000. Une jeune fille fête son anniversaire avec ses amies. Elle reçoit un collier de perles qu’elle perd en dansant. Elle part à sa recherche, explorant les fonds marins et interrogeant ses habitants. Sur des extraits des grands compositeurs, notamment Tchaïkovski, Strauss, Chostakovitch, Verdi, Schubert, Beethoven, Bach et Mozart, les élèves de toutes les classes ont interprété un ballet à la fois émouvant et rafraîchissant.
Danseuse professionnelle à 24 ans
Invités de la soirée, Shainez Atigui et Alexandre Delamare, danseurs au théâtre d’Halberstadt (Allemagne). Shaïnez est une ancienne élève de Marie-France Othelet.
Le second volet concernait du classique, mais aussi des danses contemporaines et du folklore espagnol et russe. Une ancienne élève, Shainez Atigui, 25 ans, a exécuté « Pas de deux « extrait de Casse-Noisette, le ballet de Tchaïkovski, sur une chorégraphie de Can Arslan. « Elle avait à peine 9 ans lorsqu’elle a interprété « A la recherche du collier perdu » que vous avez vu ce soir. Elle est aujourd’hui danseuse professionnelle au théâtre d’Halberstadt, en Allemagne » a annoncé avec fierté Marie-France Othelet. Elle a créé l’école Petits rats et compagnie, sous forme associative en 1989. Marie-France enseigne avec sa fille Émilie, tous deux professeurs diplômés d’État. Elles inscrivent leurs élèves à des concours nationaux et internationaux, accompagnant certaines d’entre elles aux prestigieux concours d’entrée de l’école de danse de l’Opéra de Paris, du Conseil national supérieur de musique et de danse, du Conservatoire régional de Paris ou à toute autre école professionnelle. « Même si la danse est avant tout un plaisir, un tel spectacle représente un énorme travail qui n’aurait pu avoir lieu sans l’aide des parents. C’est la raison pour laquelle, il n’a lieu qu’une fois tous les deux ans à Claye-Souilly » confie Marie-France.
Lieu et horaires
Les répétitions se déroulent dans le bungalow du stade, rue d’Enfer, au Pin, tous les jours sauf le dimanche. Des stages sont programmés pour les 11-12 et 13 juillet. Ils s’adressent aux élèves à partir de 7 ans (danses classique et de caractère). Enfin, les inscriptions pour la rentrée auront lieu à partir du samedi 3 septembre. S.Moroy
www.ecolededanse-petitsrats-et-co.com
Les photos...
La première partie reprenait une chorégraphie de Marie-France Othelet créée en 2000, « A la recherche du collier de perles ».
.Eugénie Dailly (au milieu), dont c’était l’anniversaire ce soir-là.
Variation du collier de perles, avec Loïcia Thibault.
Scène des villageoises, sur les musiques de Strauss et de Chostakovitch.Tous les costumes ont été créés par Marie-France Othelet puis confectionnés par elle-même et Marie-Rose Dupont. Un ballet plein de fraîcheur et de grâce.
Les marquises, sur la musique de Tchaïkovsky.
Les huîtres (classe du samedi).
L’école des Petits rats, une pépinière de jeunes talents.
Le final du ballet, avec tous les élèves.
Quand les petits rats deviennent spectateurs.
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Rien ne sert de courir…
… Il faut partir à point. Et surtout revenir avec des points. L’association Loisirs et Culture a lancé, dimanche 19 juin, la 28e édition de son traditionnel rallye touristique.
Cette année, 25 personnes ont participé à l’épreuve, se répartissant en 8 équipages qui ont démarré à 8 h 30, rue du Château. « Cette fois, nous avons choisi la région de Moret-sur-Loing, au bord du Loing et à proximité du confluent de la Seine. Nous y sommes restés la matinée, avons fait une étape à Thomery pour déjeuner, avant de visiter Samoreau et Vulaines-sur-Seine » détaille Monique Mazoyer. Elle est l’une des trois organisatrices de l’événement avec Lucette de Grenier, présidente de Loisirs et Culture, et Christianne Pachot. Malgré les difficultés liées aux récentes inondations, la petite équipe a effectué, début juin, des repérages pour établir l’itinéraire, préparer les questions et confectionner des indices qui ont permis aux participants de trouver le bon chemin.
Voyager en s’instruisant
Ces derniers ont dû répondre à des questions sur des faits historiques (l’arrivée de l’armée du général Patton à Vulaines, le 23 août), des spécialités locales (le sucre d’orge de Moret-sur-Loing créé en 1638 par des religieuses), identifier d’après photos des monuments ou curiosités (l’arbre de mai de Samoreau résultant du jumelage avec une ville bavaroise). Claire Courbet, venue de Villeparisis, a gagné l’épreuve avec son amie résidant à Courtry. « A deux, c’était difficile, surtout pour répondre aux questions. On a pas mal couru, mais ça valait la peine. C’est la troisième fois consécutive que je participe au rallye, toujours avec plaisir. Pour mon amie, en revanche, c’était la première fois » a confié la gagnante. La deuxième place revenait au Meldois Adrien Génard et ses deux équipiers, et la troisième au Chellois Jonathan Césaro qui avait également deux passagers. Les deux premiers équipages ont respectivement gagné un bon d’achat de 60 et 30 euros et tous les participants sont repartis avec un cadeau et le sourire. « Aujourd’hui, il y a moins de rallye touristique parce que c’est difficile à organiser et que les bénévoles se font rares » remarque Lucette de Grenier. Parmi ses prochains projets, les journées européennes du patrimoine des 17 et 18 septembre, où elle effectuera une visite guidée du village du Pin, et la bourse aux jouets qui aura lieu dimanche 27 novembre. S. Moroy
Le rallye en photos Un équipage cherche les réponses du questionnaire dans Moret-sur-Loing
jeu de memory entre deux étapes
Les dames profitent du pique nique à Thomery pour corriger... Gilbert surveille le Loing...
Déguisements pour la course au trésor à Samoreau
Lucette de Grenier, Christianne Pachot et Monique Mazoyer ont donné les réponses aux participants qui, à leur retour, s'étaient rassemblés à la salle des fêtes pour un goûter.
Avant de connaître leur classement, les participants sont attentifs aux réponses qu’ils devaient trouver.
Tous ont reçu un cadeau pour leur participation au rallye.
Gilbert Mazoyer remet son cadeau à un participant.
Chacun découvre son cadeau, pour la plupart des livres sur le tourisme et la cuisine.
C’est au tour de Jonathan Césaro, 3e du rallye, de recevoir son prix.
Adrien Génard, équipage classé 2e, reçoit un bon d’achat de 30 euros.
Un bon d’achat de 60 euros pour la première, Claire Courbet, une habituée du rallye.
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Entrez mesdames et messieurs, le spectacle va commencer !
Les quarante élèves des classes de danse modern’jazz du conservatoire municipal de musique et de danse de Claye Souilly ont présenté, samedi 18 juin, leur spectacle de fin de saison.
Nuit blanche, sur la musique de Drehz (Final descent).
Les jeunes artistes sont montés sur la scène de l’espace André-Malraux, faisant face à 285 personnes, essentiellement leurs familles et amis. Ils ont livré à leur auditoire, attentif et ravi, un spectacle très contemporain et résolument tendance.
Jeunesse influençable : solo chorégraphié et interprété par Audrey Perrin pour l’option Bac.
C’est quoi ce cirque ? Clown triste ou farceur, chacun son style. Avec Juliette et Laura Day, Anna Doulache, Daphné Goncalves et Emma Sudre.
Suivre le temps, la note, la pulsation… pour arriver à destination. Sur la musique de Nathan Lanier (Revolt).
Dominos game, une chorégraphie audacieuse et renversante.
Notre reflet n’est pas toujours celui que l’on voit dans le miroir. Musique de Nathan Lanier (Resolve). Avec Miléna Boileve et Audrey Perrin.
Les élèves de l’atelier percussions ont accompagné les danseurs dans l’interprétation d’une chorégraphie improvisée, « Des murs ».
Tout « contre » toi. Quand le rapprochement soude ou divise. Une chorégraphie présentée cette année à Créteil et Charenton (94) lors de rencontres amateurs.
Et si on fouillait le grenier. Sur une musique de Nathan Lanier (Time). Avec Juliette et Laura Day, Anna Doulache, Daphné Goncalves et Emma Sudre.
Le final sur la musique de The Johnston-Brothers (Hernando’s Hideaway).
Les numéros étaient chorégraphiés par Marjorie Rescica, leur professeur, sur des musiques signées Sam Sparro, Drehz, Alt-J, Nathan Lanier, Ludovico Einaudi, Manuel Wandji, The Johnston-Brothers ou encore The Dust-Brothers. Les danseurs, puisqu’il y a quand même un garçon, ont également exécuté une création originale, « Des murs », accompagnés par les élèves de l’atelier percussions dirigé par Thomas Ballarini. A la fin du spectacle, sous les acclamations, Marjorie Rescica a reçu de ses élèves plusieurs cadeaux pour la récompenser de son travail durant la saison. Elle a tout de même eu le temps de glisser que les cours se poursuivraient jusqu’au mercredi 29 juin.
Un public unanimement ravi et conquis dans la salle André Malraux
Pour mieux faire connaître les différentes disciplines qu’il enseigne, le conservatoire tiendra un stand, samedi 3 septembre, au forum des associations qui aura lieu au gymnase des Tourelles (derrière l’hôtel de ville). S. Moroy
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Philosophie à Courtry
Les élèves CM1-CM1 de Jacques-Brel ont travaillé sur le thème de la méchanceté. Leurs œuvres sont exposées à la médiathèque jusqu’au 1er juillet.
Une quarantaine de participants a assisté, jeudi 16 juin, à la 14e édition du Café de Sophie qui se tenait au cabaret jazz de l’Écoutille, rue Van Wyngène.
« Un personnage peut sourire gentil et inversement »
La méchanceté est-elle naturelle chez l’homme ou résulte-t-elle de l’ignorance ? Quelle différence entre méchanceté et violence, agressivité et sadisme ? Des idéologies comme le nazisme et le djihadisme sont-elles un terreau propice à sa propagation ? Daniel Ramirez, docteur en philosophie politique et éthique à l’université Paris-Sorbonne, a lancé le débat, mettant en garde sur les similitudes linguistiques, comme celle selon laquelle méchanceté signifierait manque de chance ou encore sur la notion ambivalente de l’hôte, qui peut être ami ou ennemi.
Une conception judéo-chrétienne
Des dessins et peintures pour mieux exprimer les émotions des écoliers courtrysiens
« Dans le monde animal, il faut remarquer que la méchanceté n’existe pas » souligne un participant. Socrate, Platon, Rousseau, Hobbes, Kant, Nietzsche ont exprimé leur avis sur la question, mais la notion du bien et du mal renvoie souvent au péché originel dans la genèse biblique.
Pour Daniel Ramirez,(photo ci-contre) la méchanceté poursuit un but, sert un intérêt personnel, use de manipulation. L’éducation combat la méchanceté car « elle résulte souvent de frustrations liées à la pauvreté. Le bonheur est un état d’être. Être heureux, ce n’est pas éprouver un plaisir éphémère, mais une satisfaction relevant d’un état. Or le méchant ne semble pouvoir accéder cela, ce qui le rend malheureux car il n’est pas accompli et reconnu aux yeux des autres » suggère-t-il.
Cruelle enfance
L’agressivité du quotidien chez l'enfant selon que l’on est bourreau ou victime
L’idée de l’atelier était de faire réfléchir les élèves et les amener à reproduire leur vision de la méchanceté.
Retranscription imagée d’un traumatisme vécu.
Les enfants s’adonnent à la méchanceté plus souvent en groupe que seuls. « Pourtant ils sont bien dans leurs baskets quand ils ont fait des vacheries aux copains » témoigne une assistante maternelle. « Il est vrai que le phénomène de groupe développe une méchanceté extraordinaire. C’est ce que l’on appelle le harcèlement, un phénomène extrêmement grave, important et répandu » réagit le philosophe invité. Il y voit un malaise de chacun d’eux, compensé par le groupe car tout être a la liberté d’arrêter s’il prend conscience de ce qu’il fait.
Parfois le temps n’étouffe pas l’esprit de revanche.
Démarche artistique
Les enfants, justement, ont participé aux ateliers d’arts plastiques animés par Bruno Keip, 57 ans, peintre en résidence à Courtry. L’artiste a installé son atelier près de l’ancienne mairie.
Dans l’assistance, le peintre Bruno Keip (à droite) qui a animé les ateliers d’arts plastiques avec les écoliers.
Des œuvres certes naïves mais non dénuées de réalisme.
Après avoir inspiré le thème de la soirée, il a guidé tout au long de l’année les élèves CM1-CM2 de l’école Jacques-Brel pour qu’ils expriment leur ressenti sur le sujet. Leurs œuvres, soit 200 peintures et dessins, seront exposées à la médiathèque de Courtry jusqu’au vendredi 1er juillet. La médiathèque est fermée le lundi et le jeudi, l'entrée est libre.
Philosopher ailleurs
« A sa création, en 2006, notre but était de pérenniser la fête du livre. Également, il y avait la volonté d’organiser des réunions culturelles pour perpétuer un mouvement laïc d’éducation populaire » explique Annie Barras, cofondatrice du Café de Sophie.
Pour Olivier Lehrer, gérant de l’Écoutille, le vivre ensemble est essentiel pour apprendre à connaître l’autre, accepter ses différences et lutter contre les inégalités.
L’Écoutille avait immédiatement proposé d’accueillir les débats thématiques. Mais le cabaret fermera définitivement le 25 juin. « Fidèles à l’esprit qui nous anime depuis le début, on continuera à proposer des thèmes surprenants, dérangeants sûrement, mais aussi utiles pour la réflexion et l’analyse de certaines situations dans une société où la vitesse et la multitude des sources d’intérêt ou d’opinion perturbent la plupart d’entre vous » a néanmoins souligné Pascal Barras. Pour le prochain rendez-vous philosophique, il songe à la médiathèque de Courtry. S. Moroy
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Lagny-sur-Marne
L’association Les vieilles soupapes 77 (LVS77) a tout juste un an. Pour fêter son anniversaire, elle a organisé, dimanche 12 juin, sa première édition de « The Youngtimers Tour », une balade touristique et ludique de 145 km.
Les voitures de retour sur le parking du gymnase du Cosec après leur balade de 145 km.
« On a fait une balade de 3 heures et demi, avec une halte à La Ferté-sous-Jouarre où il y avait la fête de la moto. Les participants viennent de toute l’Ile-de-France et ses proches environs » explique le président, Thierry Fontaine, 52 ans. Son association regroupe les amateurs de voitures sportives des années 1970 à 2000 afin de participer à différents défilés, expositions et rassemblements et sauvegarder ainsi le patrimoine automobile ancien. La manifestation bénéficiait du soutien de la ville de Lagny et de plusieurs sponsors privés. Le club LVS77 organise un rassemblement libre tous les 3e samedi de chaque mois, de 10 h à 12 h, sur le quai de la Gourdine, dans le centre-ville de Lagny.
Rock et 3D
Ambiance assurée dimanche après-midi grâce au groupe Seven-Days.
Les visiteurs ont pu se restaurer au stand tenu par l’association et écouter, durant l’après-midi, la musique de Seven-Days, un groupe pop-rock seine-et-marnais. Parmi les exposants, Laurent Berthellemy, de la société nocéenne Cad4Print, faisait une démonstration avec son imprimante 3D. Il s’agissait en l’occurrence de refabriquer des pièces pour les voitures anciennes. « C’est l’avenir. Aujourd’hui, j’ai 80 % de clients professionnels qui veulent faire du prototype. On peut tout faire et l’on n’a plus besoin d’usiner dans des matériaux, comme l’aluminium. Le temps de réaction est très rapide et le coût extrêmement bas » explique Laurent qui est lui-même possesseur d’une voiture de collection. « J’ai certaines pièces sur ma Corvette que j’ai fabriquées sur mesure et je participe à cet événement à double titre, comme professionnel et collectionneur ».
Un rêve d’adolescent
Des rencontres et des échanges autour d’une passion commune.
Damien devant sa Ford Fiesta S de 2000.
Damien, 34 ans, est venu de Fontenay-Trésigny au volant de sa Ford Fiesta S, année 2000. « Je la conserve amoureusement car c’est un rêve d’adolescent. Quand j’ai eu les moyens, je suis tombé sur une annonce. Le 30 décembre, j’allais la voir et le 2 janvier 2009, elle était chez moi. Elle est rare car il y a eu moins de 500 exemplaires en France. Pas vraiment ancienne, pas vraiment moderne, c’est en fait un modèle de fin de carrière, en même temps que sa mécanique a servi à inaugurer les nouvelles voitures Ford ». Damien envisage de s’offrir une BMW série 8. Mais deux voitures de collection, en plus de ses trois voitures d’usage, lui posent un petit problème de place.
S.Moroy
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Villevaudé
Une trentaine d’habitants a assisté, dans la matinée du samedi 11 juin, à la réunion de quartier du hameau de Bordeaux. Circulation, voirie, vidéosurveillance et fleurissement étaient au cœur du débat.
Le quartier de Bordeaux fait partie des trois hameaux formant la commune, avec Montjay-la-tour et Villevaudé (centre village). « Depuis le début de mon mandat, j’organise des visites de quartier et des réunions publiques. Cette fois, je ne vais pas parler, mais vous écouter. Au fur et à mesure, je répondrai à vos questions et interrogations » annonce Pascal Pian, maire de la commune.
Casser la vitesse rue de Lagny
Sur sa demande, le Conseil départemental vient de refaire, la nuit pour ne pas gêner la circulation, le tapis d’enrobé de la route de Lagny. La seconde étape portera dans la réalisation d’îlots de ralentissement sur cette artère très fréquentée traversant le hameau. « Il y aura 6 chicanes matérialisées par de la peinture, avec un dos d’âne. Également un passage piéton balisé. Je pense que le dispositif réduira la vitesse sur cette ligne droite qui est la plus dangereuse de la commune. C’est déjà un premier essai » souligne le maire.
Les caméras de surveillance débarquent
Sur le chapitre de la sécurité, le maire tient à relativiser. « On n’est pas dans une commune où la délinquance est plus importante qu’ailleurs. Dix caméras seront déployées sur 9 sites dans le village. Il est possible que l’on en rajoute d’autres dans les années à venir si nécessaire ». Fin juin, une caméra sera opérationnelle sur la place de Bordeaux, et une autre à l’angle de la rue de la Mare et de la rue des Petits-prés.
Fleurissement du village
« Le fleurissement, les illuminations de Noël, le barbecue géant, le feu d’artifice, font partie des choses qui doivent animer le village pour recréer et améliorer son cadre de vie » poursuit l’élu. Cette année, la commune participera au concours des villes et villages fleuris pour l’obtention d’une fleur.
La fibre optique sous peu
Après la première tranche de l’assainissement financé par la CCPMF (2 millions d’euros), les réfections des conduites d’adduction d’eau, l’enfouissement des réseaux et l’éclairage public se dérouleront dans les 4 ans à venir. Annet-sur-Marne et Villevaudé font partie des deux premières communes qui bénéficieront de la fibre optique. « C’est une question de semaines, pour ne pas dire de jours. Chacun devra appeler son opérateur pour les modalités de changement » précise Pascal Pian.
Pour les victimes d’inondation
Suite aux inondations qui ont eu lieu du 28 mai au 5 juin, le maire a demandé, et obtenu, une reconnaissance de l’État au titre de catastrophe naturelle. En conséquence, les victimes pourront contacter leur assureur et lui transmettre l’arrêté dans un délai de 10 jours, soit avant le 19 juin. Celui-ci est disponible en mairie, aux horaires d’ouverture, ou bien téléchargeable sur le site internet de la commune (rubrique informations pratiques).
La prochaine réunion de quartier aura lieu samedi 18 juin, de 10 h à 12 h. Elle concernera le secteur de Bizy. S. Moroy
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LES GRANDES HYSTÉRIQUES
BRUNO FULIGNI
ÉDITIONS PRISMA
À travers l'Histoire, des femmes hors du commun ont vécu des aventures incroyables. Le 2ème tome de la collection Folle Histoire met en avant les grandes hystériques, ces femmes rendues célèbres par leurs crimes extraordinaires : des histoires de meurtrières, de femmes manipulatrices ou ayant eu des accès de folie, et qui ont marqué les esprits : À travers les anecdotes drôles, saugrenues, mais historiques, qui font le charme de cette collection, Les grandes Hystériques retracent d'incroyables destins de femmes racontés par des auteurs et des historiens reconnus.
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" La Filmographie ", par Guillemette Odicino (de Télérama).
Et bien d'autres textes, signés par : Clémentine Portier-Kaltenbach (Les grands Z'héros de l'Histoire de France), Philippe Charlier, Frédéric Chef, Philippe Di Folco, Matthieu Frachon, Franck Sénateur, Marieke Stein... et les dessins de Daniel Casanave.
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