Tout teenager branché a aujourd'hui son profil facebook, son myspace ou son blog, sur lequel il peut aussi bien insulter ses profs que poster ses photos de vacances. La vie privée des ados n'a plus rien de confidentiel et s'expose en 2.0... au grand dam de la commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).
Pour sensibiliser les 12-17 ans, la Cnil a profité de la fête de l'Internet, du 11 au 18 mai, pour sortir, en partenariat avec Internet sans crainte, un document sur les risques liés à la diffusion de données personnelles sur le Web.
Le ministère de l'Education Nationale ainsi que 250 communes se sont associés à l'opération.
"Ca vous dirait que dans dix ans, votre futur employeur sache comment s'est passée votre dernière petite fête entre amis?"
"Cela ne vous dérange pas d'être une cible publicitaire?"
Les questions sont directes, incisives.
Objectif: faire comprendre qu'on ne surfe pas toujours anonymement sur la Toile, que les moindres faits et gestes peuvent être enregistrés et collectés, même si l'internaute navigue caché sous un pseudo. Et qu'il est de ce fait responsable de tout ce qu'il écrit.
Un moyen, également, d'indiquer aux collégiens et aux lycéens que la toile n'est pas une zone de non-droit et que, notamment, on peut y être accusé de diffamation. Tous les profs n'ont pas le sens de l'humour...
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Ce message n'est bien entendu pas rédigé dans le but de pousser à la prohibition de l'expression sur l'Internet.
Il n'a pour finalité que de signaler les éventuelles implications de tel ou tel comportement, pas forcément répréhensible: tous les profils que vous diffusez sur la Toile concourent à déterminer entre autres un dossier consommateur individuel qui permettra de cibler des actions de promotions commerciales à l'insu de son plein gré. (BBR)
(Note du 16 mai 2008 )
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