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13 novembre 2008

Commentaires

YG

Atiq Rahimi, Le Monde du 17 septembre 2021:
Même dans les dictatures les plus épouvantables, une culture subsiste, qu’elle soit favorisée par le régime ou dissidente. Dans l’Afghanistan des talibans, c’est autre chose. L’essence même de l’art est une cible. Au-delà des musiciens bâillonnés ou martyrisés, la musique sous toutes ses formes est rayée du pays – reste le chant des oiseaux. Ecrire, écouter des mélodies, filmer, peindre, jouer au théâtre, défendre un patrimoine peut mener au pire. La première conséquence est que toutes les personnes vivant plus ou moins de la culture, ou qui désirent l’étudier, les femmes en premier, ont peur, se cachent et cachent leurs œuvres, les détruisent parfois. C’est vrai dans la musique, l’art le plus populaire avec la poésie – deux genres liés –, rythmant les temps forts de la vie comme les mariages. Des orchestres, des écoles, des boutiques sont fermés, et les instruments détruits. A écouter les artistes afghans, les talibans de 2021 sont comme ceux qui étaient au pouvoir en 1996. Ils seraient même pires, selon l’écrivain et prix Goncourt Atiq Rahimi, d’autant que les créateurs décrivent moins des fleurs que la société du pays. L’assassinat, fin juillet, de l’humoriste Khasha Zwan, dans sa région de Kandahar, puis celui, fin août, du musicien traditionnel Fawad Andarabi, dans sa vallée d’Andarab, ont montré aux artistes que la seule issue était l’exil. Le Monde 17 septembre 2021

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