Le chœur des grandes voix cosaques de Kouban s’est produit, samedi 10 mars, à l’église Saint-Etienne à Claye-Souilly. Cent-cinquante personnes ont été conquises par les voix graves et puissantes de la formation slave.
Le chœur réunit cinq artistes qui incarnent les plus belles voix d’opéras aussi prestigieux que ceux de Saint-Pétersbourg, Moscou, Kiev, et aussi d’anciens solistes des fameux chœurs de l’Armée rouge. Sous la direction artistique de son chef de chœur, Andréï Kikena (à l’accordéon), les artistes ont interprété, samedi, des polyphonies cosaques et des chansons issues du folklore traditionnel russe et ukrainien, accompagnées de l’accordéon, de la guitare et de la balalaïka.
« Il est revenu le temps du muguet »
Tous les chants étaient d’une beauté grave et surprenante. Ils alternaient des airs mélancolique à des mélodies plus légère, avec des fantaisies vocales étourdissantes, magnifiquement rendues par l’acoustique de l’église. A la fin du concert, le groupe slave a invité le public a reprendre en chœur des chants aussi populaires que « Le temps du muguet » et « Kalinka ».
L’ensemble se produit sur de nombreuses scènes en France et à l’étranger. Il était déjà venu en 2010 à Claye-Souilly pour participer au cinquième festival musiques du monde organisé par Chœur Odyssées et aussi, la même année, à Chelles et Annet-sur-Marne.
La première partie du programme de la soirée était consacrée à Chœur Odyssées. Accompagnés au piano par Marc Denouel, les choristes ont interprété des chants classiques et profanes (Japon, Ukraine), dont le Stabat Mater du compositeur irlandais Karl Jenkis.
Chœur Odyssées se produira à nouveau dans le cadre de son traditionnel festival musiques du monde avec, comme invité, un chœur d’Erfurt, capitale de la Thuringe, une région située au cœur de l’ex-RDA. S Moroy
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