VILLEVAUDÉ - Vacances solidaires
Marion et Sophie préparent leur projet depuis 6 mois. Ici, lors de la brocante de Villevaudé, en juin.
Sophie Villois réside à Bois-Fleuri (Claye-Souilly) et Marion Juin à Villevaudé. Amies depuis la maternelle, elles sont âgées de 20 ans et ont décidé d’entreprendre un voyage humanitaire. Elles se sont envolées de Roissy, vendredi 10 juillet, pour Lomé, la capitale du Togo, un petit état africain situé sur la côte occidentale, entre le Ghana, le Bénin et le Burkina-Faso. Marion entreprend un BTS de Design produits et Sophie est en deuxième année d’école d’infirmière à Meaux. « Nous n’y allons pas pour faire du tourisme, mais pour donner du temps aux autres » insiste Sophie. Leur choix s’est porté sur Horizon Nouveau-Togo, association dont le but est d’aider les populations les plus déshéritées et qui mène aussi des actions pour l’environnement. « J’ai connu cette association grâce à une étudiante infirmière qui y est allée deux fois. C’est fiable et sérieux » ajoute Sophie. « Le lieu de la mission est à Kpalimé, à 120 km de la capitale. Nous y resterons jusqu’au 8 août, soit un mois. Une fois là-bas, nous choisirons nos missions, notamment des interventions à l’hôpital, à l’orphelinat, du soutien scolaire, de la rénovation de bâtiments, car les besoins sont différents » complète Marion, qui a été aussitôt emballée par le projet de son amie.
La fibre humanitaire
De par sa formation, Sophie se sent plus attirée par les missions médicales. « Quand je serai infirmière, je pense m’orienter vers l’humanitaire et j’espère que cette expérience confirmera mes projets ». Les deux jeunes filles murissent leur projet depuis six mois. Et pas question de partir l’une sans l’autre. Pas plus que d’arriver au Togo les mains vides. Elles ont récolté des vêtements, fournitures scolaires et du petit matériel médical. Lors de la brocante de Villevaudé, en juin, avec le produit de leurs ventes et les dons, elles ont aussi amassé la coquette somme de 191 euros. « Nous demanderons au directeur de l’association où cette somme sera le plus utile : achat de manuels scolaires, financement d’un ordinateur… ».
Les deux étudiantes sont conscientes que cette mission va leur apporter beaucoup en termes d’expérience, mais aussi de maturité. « Je sais que l’on ne va pas sauver le monde, mais on veut aider à notre échelle » avoue Sophie. « On va en apprendre beaucoup et ils vont nous en apprendre aussi beaucoup sur nous. C’est un vrai échange, une belle aventure » conclut Marion.
S. Moroy
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