Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l'heure de son anniversaire, Mortimer Décime attend sagement la mort car, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du matin, le jour de leurs 36 ans. La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Y a-t-il un gène de la scoumoune ? Un chromosome du manque de pot ? Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale ? Entre la saga tragique et hilarante des Décime, quelques personnages singuliers et attendrissants, une crêperie ambulante et une fille qui pleure sur un banc, on suit un Mortimer finalement résigné au pire. Mais qui sait si le Destin et l'Amour, qui n'en sont pas à une blague près, en ont réellement terminé avec lui ? Dans son nouveau roman, Marie-Sabine Roger fait preuve, comme toujours, de fantaisie et d'humour, et nous donne une belle leçon d'humanité.
Marie-Sabine Roger est notamment l'auteur, au Rouergue, de La tête en friche (adapté au cinéma par Jean Becker), de Vivement l'avenir (prix des Hebdos en région et prix Handi-Livres), et de Bon Rétablissement (prix des lecteurs de L'Express), qui est sorti en salles en septembre 2014, adapté de même par Jean Becker.
De l'édification du mur de Berlin à l'effondrement de l'Union soviétique, la grande aventure du XXe siècle telle que personne ne l'a jamais racontée.
1961. Les Allemands de l'Est ferment l'accès à Berlin-Ouest. La tension entre les États-Unis et l'Union soviétique s'exacerbe pour atteindre un point culminant l'année suivante avec la crise des missiles de Cuba. Le monde scindé en deux blocs se livre une guerre froide qui risque de devenir une guerre nucléaire. Confrontées à toutes les tragédies de la fin du XX e siècle, plusieurs familles, russe, allemande, américaine et anglaise, sont emportées dans le tumulte de ces immenses troubles sociaux, politiques et économiques. George Jakes dans le bus des Freedom Riders, Jasper Murray dans la jungle vietnamienne, Tania Dvorkine en Sibérie, Dave Williams et Walli Franck, rockers à Berlin ou San Francisco, vont se battre, trouver le chemin de l'amour et participer chacun à leur façon à la formidable révolution en marche.
Entre saga historique et roman d'espionnage, histoire d'amour et thriller politique, Aux portes de l'éternité clôt la fresque gigantesque et magistrale de la trilogie du Siècle, après La Chute des géants (2010) et L'Hiver du monde (2012).
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
John Green, né en 1977 à Indianapolis, fait des études universitaires en Ohio et, après ses diplômes de littérature et de théologie, devient pendant six mois aumônier dans un hôpital pour enfants incurables. Il décide que cette vie n'est pas pour lui et s'oriente vers la radio et la critique littéraire. C'est à l'âge de vingt-cinq ans qu'il écrit son premier roman, "Qui es-tu Alaska ?", et remporte le prestigieux M. L. Printz Award du meilleur livre pour adolescents. Ce titre suscite immédiatement l'admiration des critiques, libraires et lecteurs et ne cesse, depuis, de figurer sur la liste des best-sellers dans plus de trente pays. Peu d'auteurs savent à ce point restituer la profondeur émotionnelle de l'adolescence. « J'adore l'intensité que les adolescents mettent, non seulement dans leur premier amour, mais aussi dans leurs premiers chagrins, la première fois qu'ils affrontent la question de la souffrance et du sens de la vie. Les adolescents ont le sentiment que la façon dont on va répondre à ces questions va importer. Les adultes aussi, mais ils ne font plus l'expérience quotidienne de cette importance », confie-t-il. En 2012 paraît "Nos étoiles contraires", roman aujourd'hui adapté au cinéma. Ce dernier domine les listes des meilleures ventes et est traduit dans près de cinquante langues. Le célèbre magazine Time sélectionne John Green dans sa liste des « 100 personnes les plus influentes du monde » en 2014. Il vit à Indianapolis avec sa femme et leurs deux enfants.
Ils se sont battus côte à côte dans les tranchées des Flandres quatre années durant, ils sont revenus en Angleterre, l'un totalement défiguré, l'autre sombrant dans l'alcool et se réfugiant dans un univers peuplé de fantômes, aussi dévasté psychologiquement que son camarade l'est physiquement.. Les dégâts sont lourds et les séquelles tenaces ; la réadaptation est un défi permanent. Trouver du travail quand la seule vue de votre visage fait fuir n'est pas chose aisée... mais Riley Purefoy a de la ressource. Quant à Peter Locke, au moral une épave, le chemin pour qu'il se retrouve sera long et tortueux... Les femmes qui les ont longuement attendus sont elles aussi déboussolées...
Dans cette puissante suite à son roman best-seller Je voulais te dire, Louisa Young relate l'éprouvant retour à une existence normale après les années de guerre, véhiculant encore une fois un message profondément humaniste. Elle souligne le gâchis de tant de vies et de potentiel, montrant le gouffre qui sépare les combattants de leurs proches qui ne parviennent pas à imaginer la réalité effroyable vécue par ceux qui ont été dans les tranchées, et qui en seront hantés toute leur vie.
Avec ce portrait d'une société encore « sous le choc », tiraillée entre espoir et affliction, la volonté de se reconstruire et le poids de souvenirs écrasants, Louisa Young lance un cinglant réquisitoire contre la guerre, et loue le courage et la résilience de toute une génération.
De jolies petites princesses ont gaiement participé à ce bal original.
Dimanche 8 février après-midi, la salle Planète-Oxygène de Claye-Souilly s’est transformée en salle de bal. «Pour commémorer les 300 ans de la mort de Louis XIV, nous vous proposons un après-midi d’initiation aux danses en usage à la cour royale. Elles seront accompagnées par 5 professeurs et 19 élèves du conservatoire de musique» a annoncé Francine Guillard, directrice du conservatoire, à l’initiative de l’évènement. L’orchestre était dirigé par Benjamin Narvey, professeur du conservatoire, et les danses conduites par Pierre-François Dollé et Irène Feste, deux danseurs chorégraphes passionnés de danses anciennes et fondateurs, en décembre 2007, de la Compagnie fantaisies baroques.
Les élèves du Conservatoire
C’est sous le règne de Louis XIV, grand amateur d’art, que seront notamment créées de grandes institutions, telles l’Académie royale de danse en 1661, l’Académie royale de musique en 1669 et la Comédie française en 1680.
Pierre-François Dollé et Irène Feste ont mené la danse tout l'après-midi
Quelque 140 participants ont appris à faire la révérence et pu s’initier à des danses aussi diverses, gaies et variées que la pavane, la pavane d’Espagne, le branle simple, le branle des chevaux, le menuet de Haendel ou encore la gavotte du Roi. Si le répertoire s’avère très riche, le style n’en reste pas moins sobre, toujours lent et élégant. Qu’ils soient costumés ou non, les Clayois n’ont pas hésité à envahir la piste pour esquisser leurs premiers pas, sur la musique des harpes, flûtes, luths, guitares, violons et violoncelles. Des chants à « mener la danse », simples et entraînants, ont également été lancés par les deux chorégraphes : Sur les bords de Seineet J’ai un oiseau qui vole. « N’oubliez pas que dans la danse, on ne fait jamais du surplace. On avance, à droite ou à gauche. Un pas simple à droite, un double pas à gauche. La musique vous guide, vous dit ce qu’il faut faire » explique Irène Fest. Lucyle, 6 ans, a pris bien vite sa place dans le groupe des danseurs. « Elle est inscrite à l’éveil musical du conservatoire. Il est vrai que la robe de princesse qu’elle porte y fait aussi pour beaucoup» confie en souriant Christelle, sa maman.
Les écologistes incitent les Roms à nettoyer leur camp qui jouxte la décharge
OSE (Organe de sauvetage écologique) a encore osé, dans la matinée du dimanche 8 février, une vaste opération de nettoyage de la décharge de St-Thibault. Un chantier titanesque car c’est probablement l’une des plus importantes décharges de France, avec ses 40 hectares et environ 1000 tonnes de déchets de toutes sortes. De plus, un camp rom s’est installé depuis août sous le pont de la francilienne. « Je n’en connais pas d’aussi grande. OSE intervient depuis plus de 10 ans pour la nettoyer. C’est une décharge industrielle et il ne faut pas tout mettre sur le dos des Roms. Nous sommes d’ailleurs intervenus deux fois auprès d’eux, fin 2014, pour les sensibiliser au respect de l’environnement et les aider à nettoyer leurs déchets» explique Édouard Feinstein, 46 ans, président-fondateur du mouvement.
Miai est venu spécialement d'Ivry-sur-Seine pour aider les militants d'OSE qui sont devenus ses amis.
D’autres Roms venus aider Dans son ciré et ses bottes, talkie-walkie en bandoulière, il dirige, tel un général, l’opération qui mobilise une quinzaine d’écologistes, mais aussi des membres d’autres communautés roms venus en renfort. « Il y a encore des bénévoles qui arrivent, notamment des Roms de Sucy-en-Brie et d’Ivry-sur-Seine. Cette entraide est formidable, c’est une belle leçon d’humanité. Mais l’opération n’aurait pu être possible sans l’aide de Port autonome de Paris, du Conseil général 77, de la Région Ile-de-France, Marne-et-Gondoire, la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France ». L’objectif était de remplir les 4 bennes de 18 m3 mises à disposition à l’entrée de la rue du Grand-Pommeraye, et le plus possible de sacs poubelle qui seront enlevés par Marne-et-Gondoire avec le concours de Veolia. La mission fut vite remplie malgré la pluie fine et glaciale qui cinglait les visages.
Michel extirpe les détritus des eaux froides et boueuses de la Marne, dont bon nombre de pneus.
« Ici, on trouve de tout » Derrière le camp rom, Michel, 50 ans, l’eau à mi- genoux, ramasse pneus et objets hétéroclites sur les bords de la Marne. « Cela fait 4 ans que je fais partie de l’association. Je suis randonneur et c’est important pour moi de nettoyer la nature. Il y a une déchetterie juste à côté, mais les gens continuent de jeter leurs saletés ici. J’ai connu des bénévoles qui ont baissé les bras devant l’ampleur des dégâts » soupire-t-il. Soudain, un jeune rat noir surgit, s’immobilise, curieux, avant de filer le long de la berge. Enzo, 13 ans, et son cousin Yohann, 14 ans, remplissent leur caddie des détritus remontés par Michel. « Nous venons du Plessis-Trévise (94). C’est vrai que c’est impressionnant, surtout que c’est la première fois pour moi. Ce qui est surprenant, c’est qu’on trouve vraiment de tout» remarque Yohann. « J’ai adhéré début juin. Cela faisait longtemps que je voulais m’investir pour aider OSE utilement » complète Fabien Taché, 42 ans, père d’Enzo. Le prochain grand nettoyage se déroulera cet été, selon le même principe. Édouard espère obtenir encore plus de moyens pour venir à bout de cette décharge, dont il a fait un véritable challenge écologique.
Les 5 finalistes de la catégorie B. De gauche à droite : Arseni Sadykov,(Bielorussie) Franck-Laurent Grandpré,(France), Filippo Gorini,(Italie) Danial Van Der Hoeven,(Pays-Bas) Anastasia Yasko, 23 ans (Russie).
Toujours plus beau, toujours plus haut. La 7e édition du concours international de piano organisé, ce week-end, par l’association « Les rencontres du piano », en partenariat avec la Ville, a comblé de plaisir les mélomanes. Le jury était composé de Pascal Nemirovski, professeur à la Royal Academy of Music de Londres, Michel Beroff, professeur au CNSMD de Paris, Marie-Catherine Girod, professeur à l’école normale de musique de Paris, Béatrice Quoniam-Chauvel, directrice du concours international de piano de Lagny, Lise de la Salle, pianiste-concertiste, Natalia Trull, professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Le niveau était, une fois de plus, très relevé et les jurés ont eu fort à faire pour départager les participants des 19 nationalités, dont la France. Six ont concouru dans la catégorie A (10-15 ans) et 27 dans la catégorie B (16-30 ans). Les filles étaient cette année en nette minorité puisque au nombre de 8 pour 19 garçons.
Filippo Gorini
Franck-Laurent Grandpré
Geunsu Shim, 25 ans (Corée du Sud) interprétant "Appassionata" de Beethoven.
Chi-Hoi Cheunh, 20 ans, Candidat Chinois
Dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville, chaque candidat a interprété durant 20 minutes des morceaux de son choix. Bach, Beethoven, Chopin, Liszt, Mozart, Tchaïkovski, Rachmaninov, et d’autres grands compositeurs, ont ainsi ressuscité sous les doigts agiles des jeunes musiciens.
Les membres du jury, de gauche à droite : Béatrice Quoniam-Chauvel, directrice du concours international de piano de Lagny, Marie-Catherine Girod, professeur à l’école normale de musique de Paris, Pascal Nemirovski, professeur à la Royal Academy of Music de Londres, Natalia Trull professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou et Michel Beroff, professeur au CNSMD de Paris, qui fera partie du jury du concours Tchaïkovski qui se tiendra à Moscou du 15 juin au 3 juillet..
« Le concours de piano est devenu en quelques années un évènement incontournable de la vie latignacienne et du monde pianistique, référencé à la fédération mondiale des concours internationaux de prestige. Sur les 65 dossiers reçus, seulement 30 jeunes virtuoses ont été sélectionnés, tous issus des prestigieux conservatoires supérieurs d’Amérique du Nord, d’Asie, d’Australie et d’Europe» précise Béatrice Quoniam-Chauvel. « Ce soir, nous étions sur une autre planète avec ces artistes musiciens » a avoué dimanche, devant 230 personnes, le maire Jean-Paul Michel lors de la remise des prix.S. Moroy
Catégorie A (10-15 ans) Premier prix (800 euros) : Tommy Jing Yu Leo, 14 ans (Singapour), 2e prix (stage à l’académie d’été de Tignes) : Magdalene Ho, 11 ans (Malaisie), 3e prix (300 euros) : Joachim Lim, 13 ans (Singapour). Catégorie B (16-30 ans) Premier prix (3000 euros) : Arseni Sadykov 25 ans (Biélorussie), 2e prix (1000 euros) : Danial Van Der Hoeven, 29 ans (Pays-Bas), 3e prix ex-aequo (500 euros) : Filippo Gorini, 19 ans (Italie) et Franck-Laurent Grandpré, 23 ans (France), Prix de la Ville (1000 euros) : Franck-Laurent Grandpré, Prix de l’association « Les Mûrs du son » (750 euros) : Danial Van Der Hoeven, Prix du public (500 euros) : Filippo Gorini, Prix des élèves (250 euros) : Filippo Gorini.
Exploitation à ciel ouvert de la carrière de Le Pin (photo archives SM).
Le maire contre la carrière à ciel ouvert
Placoplatre, Goliath de l’exploitation de gypse en France, aurait-il trouvé son David ? On pourrait le croire après la délibération contre le projet de carrière à ciel ouvert du bois Gratuel, votée à l’unanimité par le conseil municipal le 28 janvier 2015.
Propriété du carrier, le bois Gratuel se situe sur la commune, à l’angle de la D34 et D105 qui mène à Villeparisis. Il est traversé par l’aqueduc et la promenade pédestre de la Dhuys qui font partie intégrante du corridor écologique, cette trame verte protégée reliant les départements du 77 et du 93.
Pascal Pian ne s’est pas fait prier pour expliquer les raisons de son refus. Parallèlement, nous avons sollicité l’avis de Placoplatre, mais n’avons pas obtenu de réponse.
Un maire qui refuse l’exploitation du gypse sur sa commune, c’est nouveau. Pourquoi ? La collectivité accepte déjà une exploitation à ciel ouvert sur les 25 hectares des Mazarins produisant 4 millions de tonnes de gypse. L’exploitation en cavage (Ndlr : exploitation souterraine du gypse) sous le bois Gratuel, que nous préconisons, permettra de conserver la biodiversité existante, d’autant que nous sommes dans un couloir naturel répertorié sur le schéma régional de cohérence écologique. Placo a beaucoup communiqué sur son choix d’exploiter en cavage à Cormeilles-en-Parisis, ceci pour préserver les bois et promenades alentour. Et c’est très bien. A l’instar de ce qui a été fait dans le Val-d’Oise, nous voulons simplement le même respect environnemental à Villevaudé. Est-ce trop demander ?
Où en êtes-vous avec Placo ? Dès la connaissance en 2013 du dossier d’exploitation à ciel ouvert, nous avons pris contact avec eux afin de donner notre position, l’expliquer, Malgré cette initiative, le carrier n’a pas pris nos demandes en considération et nous sommes obligés de compter sur son bon sens. C’est insuffisant. Les habitants peuvent être assurés de ma détermination à préserver ce bois de toute nuisance. Un groupe industriel comme Saint-Gobain (Ndlr : Placo en est la filiale, implantée sur Vaujours) doit être capable de prendre en compte la dimension environnementale et de la recouper avec l’aspect économique et financier, sans négliger l’image qui en découlera.
Quelles seraient les nuisances ? Nuisances visuelle, environnementale, poussières… et bruit puisque le tir de mine est envisagée. Nous aurons concomitamment deux exploitations en cours de chaque côté du RD105 : celle de Siniat (ex-Lafarge) accordée en 2007 et celle de Placo sur les Mazarins. La durée d’exploitation doit être aussi prise en considération dans les nuisances… en dizaines d’années. En tant qu’élu responsable, je m’oppose fermement à ce projet et ferai en sorte que notre village ne soit plus, comme auparavant, au service des carriers, mais plutôt de ses habitants.
Et l’aspect économique, les emplois ? Placo agit dans la précipitation, prétextant l’alimentation d’une usine sans chercher des solutions palliatives, comme le développement du recyclage. De même que le verre, on sait que le gypse est recyclable à l’infini. Ses ressources ne sont pas inépuisables. Où iront-ils après ? Sur Claye-Souilly ? Le recyclage ne représente que 30 000 tonnes sur une production de 2 millions. Il est très largement supérieur chez leurs concurrents. Son développement aurait l’avantage de créer des emplois avec la mise en place de collectes de plaques de plâtre sur les chantiers. Ainsi nous serions dans une économie durable, d’ailleurs plébiscitée par notre ministre du développement durable.
"Sur la même longueur d'onde", chorégraphie de Marjorie Rescica, sur une musique originale signée Thomas Ballarini (prof de percussions).
Grand moment attendu des Clayois, le traditionnel concert des profs du conservatoire a eu lieu, vendredi 30 janvier, à l’espace André-Malraux.
Adrien Canu, prof de trompette, interprétant "Speak no evil" (Wayne Shorter).
A la batterie, Mathieu Gramoli accompagne "Sittin'here" (Phil Woods).
Et les profs se sont vite mis au diapason pour servir à leur public une prestation de grande qualité, allant du classique (Dvorak, Korsakov, Pezel) aux danses latines de Christopher Norton, la musique poignante de John Williams (La liste de Schindler) et celle, plus enjouée, de Astor Piazzolla, pour finir sur d’illustres morceaux de jazz (Phil Woods, Wayne Shorter, Kenny Garret, Mike Stern). Des chorégraphies originales signées Marjorie Rescica, prof de modern-jazz, et Marie-Cécile Harcouët, prof de danse classique et contemporaine, ont également été interprétées par leurs élèves respectifs de 3e cycle. Devant un tel concentré de talents, les spectateurs n’ont pu qu’apprécier la pluralité des instruments et des styles pratiqués au conservatoire municipal de Claye-Souilly.
Le traditionnel loto d’hiver organisé par l’ALJ (Association loisirs jeunes) a bien cartonné si l’on en juge par les 180 joueurs, petits et grands, qui ont envahi, samedi 31 janvier, la salle des Merisiers. La plupart étaient Villevaudéens, mais quelques « pros du loto », venus d’ailleurs, étaient aussi présents et facilement repérables avec leur matériel comprenant pions magnétiques colorés et bâton ramasse-jetons aimanté. Il faut dire que les trois gros lots, qui nécessitaient un carton plein, étaient plutôt alléchants : lecteur DVD portable, aspirateur robot, console Sony PS4. Heureusement, d’autres lots étaient plus accessibles avec une ou deux lignes seulement. Les parties, entrecoupées de deux pauses, ont bien animé cette soirée familiale, placée sous le signe de la détente et de la bonne humeur, à laquelle le maire Pascal Pian et quelques uns de ses adjoints ont participé. Pour Yvette Godefroy, présidente de l’ALJ, « la recette exceptionnelle » de ce loto d’hiver servira à financer les prochaines activités des jeunes Villevaudéens, mais aussi à acheter les gros lots… du prochain loto.
Toutes fans de zumba
La salle des Merisiers est devenue, dimanche après-midi, le temple francilien de la zumba. Une initiative due à l’association Loisirs Jeunes de Villevaudé, en partenariat avec l’association Latin Event, de Noisy-le-Grand (93). Après les nécessaires et indispensables échauffements, le stage d’initiation, d’une durée de 2 h 30, a débuté avec le R’Lace, une séance très tonique animée par Sissi. Très en vogue actuellement, il s’agit d’un programme d’entraînement spécifique, alliant tonicité cardiaque et renforcement musculaire. Munies chacune d’une courte corde, quarante participantes ont ainsi dansé sur des rythmes endiablés ; la cordelette servant à indiquer le mouvement à suivre. Un autre exercice de renforcement musculaire, dirigé cette fois par Patrice, a ensuite précédé le cours de zumba, la fameuse danse tant attendue de toutes, qui permet la pratique du fitness sur des rythmes latino. Sur la scène, face à leurs élèves, Sarah et Sissi ont alors coaché, avec un enthousiasme et un entrain extraordinaires, une cinquantaine de femmes et… un seul homme. Serge Moroy
Yassin et Sylvain, 22 ans, sont en 2e année BP couvreur-zingueur. Ils réalisent une maquette dont les queues d'aronde et les noues en ardoise, doivent se raccorder avec le tracé de la tourelle
Dans les règles de l’art
Le centre de formation de la fédération compagnonnique des métiers du bâtiment a ouvert ses portes, ce week-end. L’occasion pour les visiteurs de découvrir des métiers aussi divers que charpentier, menuisier, tailleur de pierre, couvreur, zingueur, maçon, peintre. Partant du principe que, dans le monde en général et celui du travail en particulier, le travail manuel doit être encouragé, réhabilité et valorisé, les compagnons du tour de France ont à cœur de transmettre leur savoir-faire traditionnel dans les règles de l’art.
Ouvert aux jeunes de 16 à 26 ans, le centre allie le savoir-faire traditionnel à la maîtrise des techniques actuelles dans les métiers du bâtiment.
« Le centre assure la formation en alternance par apprentissage aux moins de 26 ans. Nous avons 300 apprentis. L’apprenti est un salarié puisqu’il y a un lien entre lui et son employeur. Le centre propose des formations CAP et BP sur 2 ans, ainsi que des mentions complémentaires, sur un an, pour une spécialisation. Dans le cadre de la formation continue pour les adultes, nous avons un diplôme de niveau Bac : titre professionnel métreur en réhabilitation de l’habitat» précise Saïd Benhamana, directeur du centre. Des mini-stages sont également organisés afin d’initier les jeunes aux travaux pratiques dans différents métiers du bâtiment, comme les stages découverte en partenariat avec les collèges et missions locales. Penché sur sa maquette, Paul, 22 ans, aspirant charpentier à Paris, exécute un outeau (ouverture pour la ventilation) sous les conseils d’Alexandre, 24 ans, compagnons à Arras, et de Julien, 22 ans, compagnon à Paris.
Louis, 16 ans, est apprenti et réside à Gouvernes. Sous les conseils de Manuel, il effectue des traits de charpente et recherche les coupes.
« Nous avons beaucoup de CAP. Les jeunes viennent deux semaines à temps complet et partent 4 semaines en entreprise. Sur deux ans, ils ont donc 14 sessions de deux semaines au centre. Tous les apprentis titulaires d’un CAP trouvent du travail. Certains restent en entreprise, d’autres poursuivent leur cursus, partent pour un tour de France» explique Manuel Rollin, 46 ans. Ancien chef d’entreprise, il enseigne ici depuis 3 ans. « La plupart des formateurs sont des hommes de terrain, des compagnons, qui se reconvertissent dans l’enseignement par choix ou par nécessité » poursuit Manuel. « J’aime l’état d’esprit, l’ambiance » Arthur, itinérant de 22 ans, spécialisé dans la taille de pierre, vient de Nancy. « Je suis ici pour présenter le métier aux jeunes. Je pars d’un bloc de pierre de Saint-Maximin (Oise), qui est un calcaire tendre, et taille dans la masse pour faire des marches d’escalier. Ma maquette en comprend 5. Je me perfectionne avant la réalisation de mon chef-d’œuvre ». C’est à 16 ans qu’il a eu le déclic, lors d’une visite au centre compagnonnique de Marseille. Aujourd’hui, Arthur avoue être séduit par l’ambiance, le fait de changer de ville tous les ans (il en est à sa 6e), apprendre sans cesse de nouvelles techniques pour se perfectionner. Prochaines portes ouvertes du centre, vendredi 27 et samedi 28 mars.
S. Moroy
Centre de formation des métiers du bâtiment, 2 rue de Guermantes 77400 Saint-Thibault (01 60 35 02 98) - www.compagnons.org
«Ces hommes qui sont tous nés dans le même hôpital, qui ont grandi ensemble, fréquenté les mêmes filles, respiré le même air. Ils ont développé une langue à eux, comme des bêtes sauvages.»
Ils étaient quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils. Arrivés à l'âge adulte, ils ont pris des chemins différents. Certains sont partis loin, d'autres sont restés. Ils sont devenus fermier, rock star, courtier et champion de rodéo. Une chose les unit encore : l'attachement indéfectible à leur ville natale, Little Wing, et à sa communauté. Aujourd'hui, l'heure des retrouvailles a sonné. Pour ces jeunes trentenaires, c'est aussi celle des bilans, de la nostalgie, du doute... Nickolas Butler signe un premier roman singulier, subtil et tendre, récit d'une magnifique amitié et véritable chant d'amour au Midwest américain.
Nickolas Butler est né en 1979 en Pennsylvanie. Il est diplômé de l'université du Wisconsin et de l'Atelier des écrivains de l'Iowa. Retour à Little Wing, son premier roman, est en cours de traduction dans dix pays.
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