A l’initiative de l’association Villevaudé… Demain, une bourse aux plantes s’est tenue, samedi 4 octobre, dans le parc de la Roseraie. Bulbes de dahlia, rhizomes d’iris, pots de bégonia, fuchsia, fraisier, des groseilliers, de la sauge, des graines de rose trémière, zinnia, belle de jour, genêt, maupertuis, œillet d’Inde et des glaïeuls coupés ; ces derniers provenant de la Serre de Montjay-la-Tour. « Le principe d’une bourse aux plantes est très simple : chacun apporte ce qu’il a dans son jardin pour l’échanger avec son voisin. Conseils et astuces sont également bienvenus » précise Marie-Françoise Pian, vice-présidente de l’association qui compte une quarantaine de familles comme adhérents. Avec Pierre Huguenin et Monique Mazoyer, elle est à l’origine, en octobre 2004, de la création de Villevaudé… Demain dont le but est de protéger et défendre l’environnement sur la commune. Des panneaux rappelaient les différentes actions entreprises sur ses 10 ans d’existence, notamment des visites et actions de sensibilisation destinées aux scolaires et aux adultes, comme le défrichage du parc de la Roseraie, des ateliers de jardinages sur le terrain du Grimpet, des rallyes pédestres... Du 22 au 30 novembre, l’association participera à la semaine européenne de la réduction des déchets. Elle s’associera avec la communauté de communes Plaines et Monts de France qui propose gratuitement l’adoption de poules. Le gallinacé peut en effet manger jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an et pond, en moyenne dans le même temps, 200 œufs. De plus, son fumier est un excellent engrais naturel.
Sauver le bois Gratuel
Forte du succès du collectif qu’elle a créé en octobre 2011 et qui a permis de sauver un tronçon de l’aqueduc de la Dhuis que la mairie de Paris, son propriétaire, voulait vendre à Placoplatre, l’association va mener un autre combat. « Le carrier maintient son projet d’extraction de gypse à ciel ouvert sur le bois Gratuel, au lieu de le faire en cavage comme dans le Val-d’Oise. Or, ce bois de Villevaudé est traversé par l’aqueduc de la Dhuis qui fait partie intégrante du corridor écologique reliant la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne. C’est inadmissible et nous allons nous mobiliser à nouveau pour sauver le bois ».
S. Moroy
Plus d’infos : www.villevaude-demain.com
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