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Villevaudéens ont assisté dimanche 14 octobre à la salle des Merisiers à une pièce de théâtre
programmée par le CIV (Comitié d’Initiative de Villevaudé) : Sexe, pouvoir and money.
C’est la Compagnie du Casse-tête, troupe
de théâtre de Chessy-Chalifert créée en 2004, qui interprétait cette pièce
signée Christian Couture. « Il s’agit d’une comédie
politico-satirique en trois actes dont l’idée m’est venue il y a quatre ans.
J’y épingle sur un ton acerbe les petits travers des hommes politiques qui nous
gouvernent. Nous voyons évoluer les personnages dans leur monde fermé et cruel
où ils se manipulent les uns les autres, oubliant que la politique doit être
avant tout au service de l’intérêt général. Avec l’affaire DSK qui a éclaté en
mai 2011, je ne me doutais pas que la réalité allait dépasser la fiction et
contribuer à la promotion de ma pièce » a déclaré l’auteur
présent dans la salle.
Petits travers, mais
aussi grosses magouilles financières dans les hautes sphères politiques en période
pré-électorale où tous les coups sont permis, surtout ceux en dessous de la
ceinture. « La pièce, comme son titre l’indique, s’articule autour de trois
grandes idées : le sexe, le pouvoir et l’argent. A la lecture du texte, il
m’est très vite apparu que les stratagèmes politiques étaient fomentés
particulièrement par trois personnages : le ministre Jean-Mathieu de la
Faisanderie, fringant quinquagénaire marié et ministre de la famille et des
bonnes mœurs, sa femme Odile, également ministre, et le magnat de la finance,
Martin Bouzygues.
J’ai volontairement adopté un décor très contemporain,
majoritairement blanc afin de marquer l’actualité du thème proposé et créer une
ambiance impersonnelle et aseptisée » a déclaré Sylvie Blanché. La
jeune femme, comédienne de longue date, met en scène les pièces jouées par la
Compagnie du Casse-tête, dont la précédente, « La Dame de chez Maxim », avait
été représentée le 20 février 2011 salle des Merisiers. Les références et allusions
sont nombreuses avec l’affaire de l’ancien patron du FMI. Si d’aucuns ne
voyaient pas le rapprochement, la seule scène où Odile, femme du ministre, lit assise
dans le canapé un numéro du magazine économique « Challenges » titrant
« A qui profite l’affaire DSK ? »
suffira à les en convaincre. Toute ressemblance avec des faits ou des
personnages réels ne serait donc pas… que pure coïncidence. S.Moroy




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