La femme du cinquième, Douglas Kennedy
Belfond, avril 2007
Limogé de son poste de prof à l'université, quitté par sa femme, fauché, paumé, cet américain débarque à Paris, tombe fou amoureux d'une Hongroise énigmatique qui va l'entraîner plus loin dans sa chute...
Une vie qui bascule, un dénouement pour le moins inattendu....
" Une version cauchemardesque d'un Américain à Paris, où se déroule toute l'intrigue: C'est le Paris glauque, nocturne, poisseux, le Paris des marchands de sommeil, des contrôles d'identité incessants, des patrons négriers, des immigrés clandestins, la ville ombre tapie derrière la ville lumière."
Interrogé par B. Lehut à propos de ce roman, le plus francophile des écrivains américains ( il passe une semaine par mois à Paris), spécialiste des récits de voyage répond:
" Je suis un grand flâneur, j'ai exploré tous les quartiers ici à pied, aussi parce que je souffre de nuits blanches... Fréquemment je me balade dans la nuit, j'ai découvert des quartiers indiens, africains, des bobos, il y a beaucoup beaucoup de Paris: Pour moi, c'est rare de trouver en faisant un roman où Paris est personnage principal...Dans tous les romans américains, il y a une version de Paris qui est comme une carte postale, J'ai décidé de faire cette version de l'idée d'un Américain à Paris."
On est loin du technicolor, et pourquoi le thème de la chute, encore une fois abordé?
" Tout le monde adore le cauchemar des autres... j'ai peur de la chute du temps, le vernis de la vie quotidienne est très fragile... mon sujet est l'inquiétude de la vie..."
Amateurs de suspens magistralement mené, c'est un cadeau que D. Kennedy fait à son public.
Cet ouvrage vous attend à la bibliothèque de la Roseraie.
Félicitation pour la qualité de vos informations, et pour les critiques de livres.
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Rédigé par : la martre rouge | 23 juin 2007 à 16:53