MONKEY DIARIES
JANE BIRKIN
FAYARD
« J’ai écrit mon journal à partir de 11 ans, adressé à Munkey, mon confident, ce singe en peluche, gagné dans une tombola. Il a dormi à mes côtés, il a partagé ma vie avec John, Serge, Jacques, il a été le témoin de toutes les joies et toutes les tristesses. Devant la dévastation de mes enfants, j’ai déposé Munkey dans les bras de Serge dans le cercueil où il reposait, tel un pharaon.
Mon singe pour le protéger dans l’après-vie.
En relisant mes journaux, il me semble flagrant qu’on ne change pas. Ce que je suis à 12 ans, je le suis encore aujourd’hui.
Les journaux sont forcément injustes, on montre ses cartes, il y a des versions de tout, mais là, il n’y a que la mienne. J’ai pris comme principe de ne rien arranger, et croyez-moi, j’aurais préféré avoir des réactions plus sages que celles que j’ai eues… ».
On croyait tout connaître de Jane Birkin, tant elle fait partie de notre histoire depuis cinquante ans, jusqu’à ce livre qui nous fait vivre une époque flamboyante, du Swinging London au Saint-Germain-des-Prés des années 70, et donne à lire le quotidien d’une grande amoureuse, désopilante et fantasque, et d’une artiste exceptionnelle.
Un journal à la fois intime et universel.
Depuis sa révélation en France en 1969 dans le film Slogan aux côtés de Serge Gainsbourg, Jane Birkin ne nous a plus quittés. D’abord avec sa carrière musicale, au long de 13 albums, faite de fidélité et de renouvellement constant avec, sans et après Serge. Puis par une filmographie exceptionnelle, sa présence incandescente dans La Piscine, les succès populaires avec Pierre Richard et le cinéma d’auteur avec Jacques Rivette entre autres, sans oublier ses propres longs métrages et ses incursions au théâtre sous l’égide de Patrice Chéreau. On la connaît aussi pour ses engagements entiers dans des causes humanitaires.
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