Nouvelles
DIDIER MANSUY
ORIZONS (avril 2011)
A coup sûr, Didier Mansuy - en attaquant "le dépaysement oriental" dans lequel ses nouvelles baignent - s'est souvenu des vers de Baudelaire: "Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent pour partir: de leur fatalité jamais ils ne s'écartent".
Qu'ils se trouvent en Espagne, en Inde, en Italie ou au Kurdistan, Mansuy, humant l'aventure, en pasionné de nature humaine, n'oublie ni sa perspicacité, ni son don d'analyse auxquels se mêle souvent une troublante dimension fantastique.
Dans ces Cas de figures sont privilégiés autant le suspense que le caractère des personnages; les portraits sont décapants: voyez ceux de Son jumeau, d'Odette, de Métropolis, de J'ai honte....
Drôlerie, humour, circonstances picaresques ponctuent le recueil; et si toujours "l'inattendu arrive", les surprises qu'il nous ménage gardent sans cesse un lien avec la fatalité mystérieuse qui articule souvent nos vies.
Didier Mansuy a publié Pas comme je l'imaginais, en 2001, La Tentation d'Ibiza, en 2004, Biographie d'une Douleur, en 2007. En 2009 il a publié chez Orizons, une somme de 650 pages, Le Linceul de Pourpre de Marcel Jouhandeau. Il prépare un nouveau roman, Les porteurs de feu.
Tous ses ouvrages sont disponibles à la bibliothèque de la Roseraie
J'ai le plaisir de vous inviter à la soirée littéraire et dédicace de mon livre de nouvelles "Cas de figures" paru aux Editions Orizons
Cette soirée aura lieu sous l'égide de l'Association internationale pour le rapprochement du peuple présidée par Samir Mégally , le vendredi 2 décembre 2011 de 20heures à 22heures au 39, rue du général Leclerc (près de la poste ) à Brétigny 91 Café le Chiquito
Ce n’est pas sur un mode mineur que ce petit recueil de nouvelles sollicite notre attention. Rien n’est plus complexe, rien ne doit être plus maîtrisé que ce genre littéraire. Une nouvelle, pour reprendre le mot de Gide, « est faite pour être lue d’un coup, en une fois ». Genre restreint quant à son espace et qui, par sa contention même, insupporte les redondances, exige de son auteur ni plus ni moins que la perfection. C’est que, indiquait Faulkner, la nouvelle est « la cristallisation d’un instant arbitraire choisi où un personnage est en conflit avec un autre personnage, avec son milieu avec lui-même. »
À coup sûr, en attaquant le « dépaysement oriental » dans lequel ces nouvelles baignent – sont revenus des vers de Baudelaire : « Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent pour partir : de leur fatalité jamais ils ne s’écartent ». En Égypte, en Inde, en Italie ou au Kurdistan, humant l’aventure, en passionné de la nature humaine, je n’oublie ni la perspicacité, ni l'analyse auxquelles se mêle souvent une troublante dimension fantastique.
Dans ces Cas de Figures sont privilégiés autant le suspense que le caractère des personnages ; les portraits sont décapants : voyez ceux de Son Jumeau, d’Odette, de Métropolis, de J’ai honte, etc. Drôlerie, humour, circonstances picaresques ponctuent le recueil ; et si « toujours l’inattendu arrive », les surprises qu’il nous ménage gardent sans cesse un lien avec la fatalité mystérieuse qui articule souvent nos vies.
mon site : didiermansuy.com
je compte sur vous
au 2 décembre
amicalement
Rédigé par : Didier Mansuy | 01 décembre 2011 à 11:20