Le week-end du 27 et 28 novembre a vu la 2e édition du marché de Noël. Avec toujours le même succès…
Ce marché s’est déroulé cette année à la salle des Merisiers où a flotté une bonne odeur de vin chaud durant tout le week-end.
Isabelle Kolifrath avait tout lieu d’être satisfaite devant ce nouveau succès, tant auprès des exposants que des visiteurs.
« Les 32 exposants viennent des communes voisines car la publicité s’est faite du bouche à oreille, le marché de Noël ayant déjà acquis sa renommée depuis la première édition 2009 » a précisé la présidente de l’Atelier créatif, organisateur de l’événement.
Guirlandes, boules, santons, bougies, céramiques, calendriers de l’Avent ont apporté leurs joyeuses notes vives et colorées. Pour les gourmets, chocolats, confiseries, gâteaux et même des huîtres d’un producteur de l’Ile-d’Oléron et du champagne d’un récoltant de Ludes, près de Reims.
Les visiteuses se sont attardées devant les stands de bijoux fantaisie et création artisanale, dont deux d’entre eux affecteront une partie du produit de leur vente au profit d’organisations humanitaires (orphelinat Sury Children Welfare au Népal et village d’Attogbo au Bénin).
La bibliothèque de la Roseraie proposait des livres neufs et un écrivain dédicaçait ses ouvrages. Serge Santin, un auteur noiséen pour qui « le plaisir d’écrire consiste à lier les souvenirs avec l’imaginaire », a choisi de narrer en deux tomes une saga familiale et une histoire d’amour via les pérégrinations d’un immigré italien qui fondera une famille en France. Après « Le passage du pont », son deuxième livre « Un cœur pur en enfer » paru en début d’année couvre la période fin 1942 jusqu’à la Libération.
Ambiance musicale
Samedi après-midi, la formation « Claye Wind’ Band », groupe de jazz du Conservatoire de musique de Claye-Souilly a mis du swing dans la salle. Dimanche, alors que le maire de la commune André Chopelin passait saluer les organisateurs, c’était au tour de l’association buxangeorgienne « Captain Croche » de donner un concert de piano et violoncelle sur le thème de Noël. Créée tout récemment par Thiphaine Magids, professeur de solfège et piano au Conservatoire de Claye-Souilly, cette association entend promouvoir les activités artistiques et culturelles et faciliter l’accès aux cours de musique pour les familles.
Elle file la laine de ses moutons
Sur son vieux rouet en bois, Annie Den Hollander filait la laine. La Villevaudéenne élève ses six moutons qu’elle tond au mois de mai (une année entière étant nécessaire à la repousse). Cette laine sera ensuite cardée. « Le cardage est une technique qui prépare la laine crue pour le filage. Mais toutes les laines ne se prêtent pas au filage. Si celle-ci est trop sèche, elle casse. Le filage dure 3 heures et une fois l’écheveau constitué, la laine est lavée pour être dégraissée. Quand les écheveaux sont secs, on peut commencer à tisser. Il faut un kilo de laine pour faire un bon pull. Pour une veste taille 42 comprenant 100 % de laine de qualité, deux toisons de mouton et 10 heures de travail sont nécessaires. Viennent ensuite la coupe, le montage et les finitions qui demandent encore plusieurs heures de travail » a-t-elle répondu aux visiteurs étonnés de la voir filer sa laine avec autant d’entrain.
Quand tradition, culture et artisanat sont au rendez-vous, que peut-il encore manquer à un marché de Noël ?
Commentaires