CONCOURS VIH - POCKET FILM OUVERT JUSQU'AU 31 MARS 2010
Le Concours VIH Pocket Films, un projet participatif
VIH Pocket Films est un concours national de vidéos sur Internet, ouvert à tous. Chacun est invité à réaliser, à l’aide de téléphones portables, des vidéos traitant des enjeux actuels de la lutte contre le sida : prévention, sensibilisation, solidarité, lutte contre les discriminations…Une approche interactive de la lutte contre le sida
Ce concours original a pour but de favoriser la mobilisation du grand public et l’émergence d’un discours citoyen sur le VIH et de valoriser les nouvelles technologies comme vecteurs d’information et de prévention.
Modalités de participation
Participation individuelle ou en groupe
Deux catégories : moins de 18 ans et plus de 18 ans
Vidéos qui traitent des enjeux actuels de la lutte contre le sida uniquement réalisées avec des téléphones portables
Les candidats remplissent un formulaire d’inscription sur le site de l’évènement (www.vih-pocket-films.org) et postent leurs vidéos directement en ligne sur le site de Dailymotion.
Modalités de sélection
Les films seront sélectionnés en fonction de critères d’originalité, de qualité et de pertinence au regard du thème du concours
La sélection des 100 films de la compétition officielle sera assurée par un comité de sélection composé de représentants de Sidaction, du Crips et du Forum des images, de professionnels de la communication et de la réalisation cinématographique et audiovisuelle, d’experts de la lutte contre le sida.
Les dates clés
Jusqu’au 31 mars 2010 : dates de validité d’envoi des films.
Avril – Mai 2010 : sélection des 100 films de la compétition officielle.
Du 1er au 15 juin 2010 : choix des 10 films lauréats par le jury et vote du public sur internet.
Festival Pocket Films (18-19-20 juin 2010) : soirée de remise des prix et projection en avant-première et sur grand écran des films lauréats au Forum des images.
Le VIH / SIDA
Un fléau toujours présent !
En France, malgré l’apparition de traitements plus efficaces, le sida reste une maladie incurable, grave et mortelle. Les traitements sont souvent lourds et contraignants pour les malades. Aujourd’hui encore 6% environ des patients sont en situation d’échec thérapeutique.
Il est nécessaire de mettre en place des actions d’information et de prévention pour améliorer le niveau de connaissances sur la maladie et lutter contre la persistance de fausses croyances. Nous devons ensemble lutter contre la banalisation du virus et le relâchement des pratiques de prévention ainsi que lutter contre l’exclusion et la discrimination à l’encontre des personnes séropositives.
Les chiffres
dans le monde
Une personne est infectée toutes les 6 secondes.
Environ 33 millions de personnes vivent avec le VIH.
8500 personnes meurent chaque jour (1 personne toutes les 16 secondes).
en France
6300 nouveaux diagnostics en 2008 dont 10% chez les moins de 25 ans.
130000 personnes environ sont porteuses du VIH.
40000 personnes environ vivent avec le virus sans le savoir.
Les Prix
Un jury de professionnels de l’audiovisuel et d’experts de la lutte contre le sida sélectionnera les 10 films lauréats parmi la compétition officielle.
Prix du jury
du 1er au 10e prix : 1 caméra vidéo
du 11e au 100e prix : 2 DVD
Prix du public
Du 1er au 15 juin 2010, le public est invité à voter en ligne pour désigner les deux films lauréats (-18 ans ; 18 ans et +) parmi les 100 films de la compétition officielle.
Les 2 vidéos désignées lauréates par le vote du public seront récompensées chacune par une caméra vidéo.
Remise des prix
La remise des prix aux douze lauréats (10 prix du jury ; 2 vote du public) aura lieu dans le cadre du Festival Pocket Films 2010. A cette occasion les films primés seront diffusés en avant-première et sur grand écran.
Les frais de transport et d’hébergement (1 nuit pour 1 personne) des 12 lauréats sont pris en charge par Sidaction et le Crips. Tout autre frais est à la charge des lauréats.
Dans le cas où un projet collectif est désigné lauréat, seuls les frais afférents à la participation d’un seul membre du groupe sont pris en charge. Le choix du représentant du groupe étant laissé à la discrétion de ses membres.
Pour les candidats mineurs, une décharge de responsabilité est demandée au(x) titulaire(s) de l’autorité parentale.
Le Règlement
Le concours a pour objectifs de sensibiliser le public aux nouveaux enjeux en matière de prévention, de dépistage et de traitement du VIH/sida, de combattre la banalisation de la maladie et les discriminations dont sont souvent victimes les personnes séropositives, et de mettre en relief la solidarité entre pays particulièrement touchés par l’épidémie.
Serge M.
Documents joints
""""""""""Il est nécessaire de mettre en place des actions d’information et de prévention pour améliorer le niveau de connaissances sur la maladie et lutter contre la persistance de fausses croyances. Nous devons ensemble lutter contre la banalisation du virus et le relâchement des pratiques de prévention ainsi que lutter contre l’exclusion et la discrimination à l’encontre des personnes séropositives.""""""""""""
Améliorer le niveau de connaissances sur la maladie...
Oh que oui, et c'est à désespérer quand on voit que 30 ans après l'apparition (connue) de la maladie on en est toujours à un tel niveau de méconnaissance. LES MESSAGES SONT ABONDANTS, MAIS ILS NE PASSENT PAS, OU MAL.
Toujours des réticences à propos du préservatif... sous prétexte qu'il n'est pas efficace à 100% (ce qui est quasiment le cas, d'ailleurs). Vaut-il mieux être protégé à 99% que de ne pas l'être? Et on n'évoquera pas ces assertions comme quoi "le préservatif aggrave le problème du SIDA!"
"lutter contre l’exclusion et la discrimination à l’encontre des personnes séropositives"
Là encore, il reste beaucoup à faire contre une opinion parfois formulée clairement, parfois sous entendue ("quelque part, 'ils' l'ont bien cherché")
D'abord c'est faire peu de cas de ceux qui n'ont eu aucun comportement à risque conscient ou inconscient (en Afrique, là où le mal sévit le plus, le préservatif est quasiment inaccessible d'une part, les femmes souvent unies sans consentement sont encore souvent soumises à la loi du polygame d'autre part),
Ensuite, quelles que soient les responsabilités réelles ou supposées, qui doté de la moindre parcelle d'humanité peut souhaiter une telle saloperie, même vis à vis d'un "coupable" (parfois seulement d'un bref moment d'égarement)
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Enfin, si on prend le problème d'un strict point de vue comptable, gardons tous en tête que chaque contamination évitée permet de faire économiser à la collectivité plusieurs milliers d'euros par mois (le prix d'une trithérapie et des traitements annexes)
Une bonne raison de ne pas relâcher les efforts d'information et de prévention, quand bien même on serait dénué de tout sentiment de solidarité.
Rédigé par : bernard borghesio ruff | 22 février 2010 à 08:26