MAX GALLO
XO EDITIONS ( janvier 2009)
Loin de l 'Histoire officielle, des manuels de notre enfance, voici la Révolution française vécue de l' intérieur. Un récit exaltant et fondateur.
Révolution Française : et s' il fallait la démaquiller ?
Afin de comprendre comment un peuple, un Roi qui veulent réformer la
France, qui rêvent de Vertu, de Liberté, d' Égalité, de Fraternité, sont
emportés par la violence.
Pourquoi la Terreur au lieu de la Vertu ? Pourquoi la Révolution au lieu de la Réforme ?
Max
Gallo reconstitue jour après jour les événements, il suit les acteurs,
scrute l' opinion des citoyens anonymes, de ceux qui s' enthousiasment
puis désespèrent, abandonnent les clubs révolutionnaires, et accablés
voient se dresser la guillotine.
Révolution Française : en suivant
Max Gallo, on voit le pouvoir se décomposer, le royaume le plus admiré
d Europe se défaire, un monde nouveau apparaître, sur les ruines de l'
Ancien régime.
Mais entre ces deux mondes il y a, écrit Chateaubriand, " un fleuve de sang ".
On rêvait d une nation unie ? Et ce sont les massacres, les haines, et pour finir Bonaparte.
On rêvait de paix ? Et c' est la guerre.
On
acclamait Louis XVI et Marie-Antoinette et ils montent les escaliers de
l échafaud, et l' on montre leurs têtes tranchées au peuple.
Révolution
Française : Max Gallo, loin de l' histoire officielle et de l' histoire
maquillée, nous fait revivre de l' intérieur ces années de passion.
Un récit exaltant et fondateur du séisme majeur de notre Histoire.
Louis Capet ci-devant Louis XVI, roi de France, est monté sur l'échafaud, le lundi 21 janvier 1793, peu avant dix heures vingt du matin. Ce sang royal répandu rend tout compromis impossible.
La république doit "vaincre ou mourir". La Convention en appelle à la nation : "Aux armes, citoyens!"
Le danger est partout, aux frontières du pays comme à l'intérieur, où les différents partis se déchirent et bientôt s'entretuent. Pour un rien l'on devient suspect de traîtrise à la patrie. La loi des suspects remplit les prisons, la guillotine, ce " rasoir national ", menace tout un chacun.
La Terreur est à l'ordre du jour.
Le peuple, lui, a toujours faim. Les départements, la Vendée, la Provence, les villes se soulèvent. Mais à trop couler, le sang devient un fleuve emportant tous et toutes dans sa fureur. Marat, Danton, Robespierre, Montagnards, Jacobins, Girondins, Enragés et Indulgents, sont tour à tour acclamés, honnis, réhabilités, décapités.
" La révolution est glacée. " En 1795 enfin, le Directoire proclame le temps de la Concorde, et l'on se prend à rêver à la réconciliation. Mais les dirigeants corrompus détournent les richesses, se vautrent dans le luxe. Et le peuple recommence à gronder : " Au moins, du temps de Robespierre on avait du pain ! " Les " ventres creux " appellent à la révolte face aux " ventres dorés et pourris ". Alors s'avance un jeune général auréolé par la gloire conquise en Italie, en Egypte. Il promet le retour à l'ordre. Par le coup d'Etat du 18 brumaire, il s'empare du pouvoir. Il se nomme Bonaparte. Il déclare : " Citoyens, la révolution est fixée aux principes qui l'ont commencée : elle est finie. "
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