Mon message c'est qu'il faut continuer à lire des romans, cliquez sur ce lien
Le prix Nobel de littérature 2008 a été attribué à l'écrivain français Jean-Marie Gustave Le Clézio. Menant une constante recherche sur l'écriture, Le Clézio, âgé de 68 ans, est l'auteur d'une cinquantaine de romans comme Le Procès-Verbal, qui lui valut le Prix Renaudot à 23 ans en 1963, Désert (1980), Le chercheur d'or (1985) ou plus récemment Ourania (2006) et Ritournelle de la faim (2008).
L'Académie suédoise a expliqué, dans son communiqué, avoir fait le choix d'un "écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'exstase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante". L'écrivain, né à Nice en 1940, recevra un chèque de 10 millions de couronnes suédoises, soit un peu plus d'un million d'euros, le 10 décembre à Stockholm.
"Un grand honneur"
Interviewé par la radio publique suédoise, l'écrivain s'est déclaré "très ému et très touché" par la récompense. "C'est un grand honneur pour moi", a ajouté le lauréat. Au cours d'une conférence de presse, il a également déclaré : "Mon message, c'est qu'il faut continuer à lire des romans".
Après l'annonce de l'attribution du prix Nobel à Le Clézio, les hommages se sont multipliés. Nicolas Sarkozy a salué un "citoyen du monde, fils de tous les continents et de toutes les cultures". "Grand voyageur, il incarne le rayonnement de la France, de sa culture et de ses valeurs dans un monde globalisé où il porte haut les mots de la francophonie", a-t-il ajouté.
La ministre de la Culture Christine Albanel a elle salué un "écrivain français mais aussi (un) écrivain d'ailleurs". En attribuant sa récompense à "l'un de nos écrivains les plus exigeants et les plus talentueux", l'Académie Nobel "dément avec éclat la thèse du prétendu déclin de la culture française", déclaré de son côté François Fillon.( source laposte)
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