La France à ses morts
Le 10 novembre 1920, à 15h, en présence d’André Maginot ministre des pensions, le soldat Auguste Thin, du 132e régiment d’infanterie, fils d’un combattant disparu pendant la guerre, désigna par le dépôt d’un bouquet de fleurs cueillies sur les champs de bataille de Verdun, le cercueil qui devait être transporté à Paris.
Le lendemain 11 novembre 1920, ce mort fut inhumé à Paris sous l’Arc de Triomphe.
Deux ans plus tard, le 11 novembre 1922, pour la première fois une lumière jaillissait sur la dalle recouvrant le soldat inconnu.
Depuis cette flamme du souvenir, ranimée chaque jour à 18h30, ne s’est jamais éteinte.
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