Dans les traces d’Harry Potter
Le fort de Chelles a connu ce week-end un étrange remue-ménage. Des étudiants de l’École internationale de création audiovisuelle et de réalisation (Eicar), située à La Plaine-Saint-Denis, tournaient « Warren Flamel, la malédiction de l’immortalité », court-métrage inspiré par Harry Potter.
Une partie de l'équipe pose devant le fort autour du réalisateur Quentin Berbey (au centre avec le clap).
« Le monde créé par J.K Rowling a bercé mon enfance. De plus, entre 10 et 15 ans, j’étais le sosie de l’acteur Daniel Radcliffe. Depuis longtemps, j’avais le projet de réaliser un film pour lui rendre hommage. Aujourd’hui la technologie a évolué et les effets spéciaux se sont démocratisés donnant lieu à une multitude de web films sur Harry Potter. La plupart sont américains et médiocres. L’idée m’est alors venue de faire le premier fan-film Harry Potter français, d’une durée d’environ 10 minutes, et surtout de qualité » explique Quentin Berbey, 20 ans. Le film utilisera de nombreux effets spéciaux créés en postproduction par Quentin qui dispose de solides connaissances en ce domaine. « Pour autant, le support est à base de réel. Comme je n’ai pas suffisamment de ressources pour créer les sortilèges, j’utilise la photo d’une flamme que je déforme et colorise » précise le jeune réalisateur. Après plusieurs cascades sur l’esplanade, l’équipe, composée de cinq acteurs et d’une douzaine de techniciens, s’est dirigée vers la forêt pour y enregistrer une séquence de course poursuite.
La pierre philosophale comme intrigue
« Étant fan d’Harry Potter, j’ai tout de suite accepté de tourner, même si c’est un challenge pour moi car je joue une méchante. Ce rôle m’a permis de toucher autre chose que ce que je connaissais de mon jeu jusqu’alors » confie Laura Tontini, 20 ans, future comédienne. Même enthousiasme chez Nicolas D. Coiffard, 21 ans, héros du film et co-auteur du scénario avec Quentin. « La pierre philosophale influe sur le comportement de Warren, d’autant qu’elle apporte l’immortalité. C’est cette ambivalence que j’aime dans mon rôle. Le film est en quelque sorte un pont entre le premier Harry Potter et le second. Il raconte comment, à la fin du premier, la pierre philosophale a été détruite. L’intrigue se déroulera sur trois épisodes ». Nicolas se relevait à peine d’une blessure suite à une chute de balai qu’il enchaînait une poursuite dans la forêt avec deux séides du seigneur des ténèbres à ses talons.
Warren sera aidé dans sa quête par une belle sorcière : Lobelia Odbuck (Marion Denivan).
Heureusement, Warren sera aidé par Lobelia Odbuck, une belle sorcière interprétée par Marion Denivan, 20 ans, venue de Montpellier pour être comédienne à Eicar. Le premier Warren sera visible sur le web début mars.
S. Moroy
Plus d’infos : www.facebook.com/warrenflamel
Le pitch du film
Après les évènements survenus à l’école des sorciers, l’alchimiste Nicolas Flamel est obligé de détruire sa création ultime : la pierre philosophale. Mais le vieil homme en est incapable et se résout à déléguer cette tâche à son neveu, Warren. Le jeune homme part donc en quête de l’objet magique en mesure de détruire la pierre. Mais les forces du mal se liguent contre lui pour l’empêcher d’accomplir sa mission.
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